https://www.streetpress.com/sujet/1697625538-fafleaks-division-martel-bebes-neonazis-parisiens-gud-marc-cacqueray
Tag: Ouest Casual
[Ouest Casual] VDL BSK
https://www.streetpress.com/sujet/1693819816-nazi-militaires-neonazis-regiment-belfort-besancon-vandal
Deux militaires du 35e RI de Belfort sont aussi membres du groupe violent d’extrême droite des Vandal Besak. Sur leurs réseaux sociaux, l’un d’eux, Lukas C. affiche ouvertement ses sympathies néonazies et sa volonté de tuer des étrangers ou des LGBT.
Le jeune Lukas C. est un militaire au sein du 35e régiment d’infanterie de Belfort et apparaît sur les publications du compte Instagram de l’unité. / Crédits : DR
Sur son compte Instagram, il multiplie les déclarations d’amour au IIIe Reich. En juin dernier, Lukas C. publie une photo de lui et d’un autre soldat dans ce qui semble être un dortoir de l’armée. Il fait un salut de Kühnen, une variante à trois doigts du salut nazi, son comparse fait directement l’hitlérien. En commentaire sous la photo, il se vante d’être dans un « des régiments les plus NZ [nazi, ndlr] au monde », avec un emoji surpris. Un deuxième membre des Vandal Besak est également dans le régiment belfortain : Raphaël G.
Sur Instagram, Lukas C. publie avec le pseudonyme de « TSON », qui l’utilise également sur Telegram. Mais les photos de profil sont les mêmes que celles de son Facebook. Tant pis pour la confidentialité. / Crédits : DR
Sur son compte Instagram, Lukas C. multiplie les stories et les propos néonazies et suprémacistes. À droite, il fait sur la photo un salut de Kühnen, une variante à trois doigts du salut nazi, son comparse fait directement l’hitlérien. / Crédits : DR
Des néonazis
Les Vandal Besak sont un groupe de jeunes militants d’extrême droite qui reprennent les codes du hooliganisme et qui depuis quelques années multiplient les agressions à Besançon et aux alentours. Le 17 mars, Lukas C. et Raphaël G. sont avec sept autres Vandal à proximité de la faculté de lettres et sciences humaines – où les étudiants organisent un blocus dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Menés par leur leader de l’époque Théo Giacone, les militants d’extrême droite proposent un « fight » à certains étudiants. Quelques heures plus tard, les deux militaires font à nouveau partie de la bande qui frappe un pompier et tente de lui voler sa banderole lors d’une manifestation sauvage dans les rues bisontines, selon des témoins.
À LIRE AUSSI : La carte des hooligans en France
Sur son compte Instagram début juillet, Lukas C. se félicite de la publication d’une photo des Vandal Besak sur le canal Telegram Ouest Casual, qui répertorie toutes les frasques des néonazis français. Et, comme si ce n’était pas suffisant, il inscrit en bas de la story :
« White Race Power [le pouvoir de la race blanche, ndlr]. »
« Le pouvoir de la race aryenne », renchérit-il en anglais dans une d’août. Il a également publié une photo éphémère de lui et trois hommes devant le drapeau de l’Allemagne nazie – en gommant la croix gammée. Pour masquer les visages, les néonazis utilisent des Totenkopfs, symbole de la SS. « Heil Hitler », écrit-il aussi dans une nouvelle story.
« C’est OK d’être blanc. Le pouvoir de la race aryenne », renchérit-il en anglais dans une story en août. Ou « Heil Hitler », le cri de salut nazi, écrit-il directement dans une autre. / Crédits : DR
À gauche, la story éphémère de Lukas C. où il pose avec trois hommes devant le drapeau de l’Allemagne nazie – en gommant la croix gammée. À droite, la photo non-censurée. / Crédits : DR
Des soldats qui se fantasment en croisade
Raphaël G. n’est pas en reste. Son compte Instagram, où trône la devise « Dieu, famille, patrie », a longtemps été public. Une des stories qu’il a posté en juillet le montre en train d’agresser et de courser un homme. Sur une autre vidéo datée de mai, il pose avec l’acronyme « WBS » qui signifie White Boy Summer, un slogan suprémaciste américain en vogue depuis quelques années. Et dans des stories de décembre 2022, il se définit comme un « soldat européen » du catholicisme.
Dans des stories de décembre 2022, Raphaël G. se définit comme un « soldat européen » du catholicisme. / Crédits : DR
L’acronyme « WBS », avec lequel pose Raphaël G., signifie White Boy Summer, un slogan suprémaciste américain en vogue depuis quelques années. / Crédits : DR
Dans un genre similaire, Lukas C. rédige en story :
« Il va falloir refaire comme en 732 pour chasser la peste de France !! »
Une référence à la bataille de Poitiers où le chef franc Charles Martel a vaincu l’armée omeyyade – utilisée comme mythe (même s’il est historiquement faux) par l’extrême droite pour montrer leur opposition aux musulmans et aux personnes d’origine maghrébine dans l’Hexagone. Début août, il est encore plus direct suite à un tweet d’Alice Cordier, la leader du collectif féminin identitaire Nemesis, sur des agressions sexuelles de migrants, et écrit :
« Envoyez-nous l’armée, on nettoiera bien le pays. Au lieu de faire des MCD à la con [missions de courte durée à l’étranger, en outre-mer ou en métropole, ndlr] et se tourner les pouces en caserne. »
Mais la croisade de Lukas C. n’est pas qu’envers les étrangers. Sur une de ses photos Telegram, on y voit un dessin de chevalier qui vient de trancher des têtes, plantées sur des pics. Les visages sont associés à différents drapeaux LGBT : l’arc-en-ciel, celui des personnes transgenres et des asexuels.
Lukas C. aime faire des références à la bataille de Poitiers en 732 – où le chef franc Charles Martel a vaincu l’armée omeyyade. Début août, il est encore plus direct suite à un tweet d’Alice Cordier, leader de Nemesis, où il demande à « nettoyer le pays » et critique les missions de l’armée. / Crédits : DR
Sur son compte Telegram, Lukas C. affiche un dessin de chevalier qui vient de trancher des têtes. Sur les visages ou par terre, différents drapeaux LGBT : l’arc-en-ciel, celui des personnes transgenres et des asexuels. / Crédits : DR
Recruteur pour les successeurs de FrDeter
Le militaire de Belfort est très actif sur la messagerie russe. Début juillet, il est même devenu recruteur pour l’entité Nova Europa dans le Doubs. Ce canal de discussion est une resucée de FrDeter, une clique soupçonnée de préparer des actions violentes révélée en avril dernier. Comme FrDeter avant lui – même s’ils ont cette fois prévenu qu’ils ne veulent pas de « dingueries » dans le chat –, Nova Europa a une chaîne principale forte de 7.800 membres et se décline ensuite par départements. Dans celui du Doubs, les 90 participants sont répartis entre Lukas C. et un autre recruteur – également membre des Vandal Besak. « Toutes les personnes qui sont plus proches de Belfort que de Besançon, merci d’écrire à [Lukas C.] », écrit ce dernier.
À LIRE AUSSI : Des militants d’extrême droite discutaient d’un projet d’attentat contre Bilal Hassani
Pour Nova Europa, Lukas C. a monté sur Belfort Gallico Vallum, un groupe nationaliste qu’il a présenté avec les chiffres 14 et 88 sur Instagram, deux références là-encore au nazisme. Et dans une vidéo de présentation de la bande, qui mêle autant des photos de Gallico Vallum que celles des Vandal Besak, Lukas C. intègre une image de la division Charlemagne – qui rassemblait les combattants français de l’Allemagne nazie.
Début juillet, Lukas C. est devenu recruteur pour l’entité Nova Europa dans le Doubs, un canal de discussion qui est une resucée de FrDeter. Pour Nova Europa, le bidasse a monté Gallico Vallum, un groupe nationaliste qu’il a présenté avec les chiffres 14 et 88 sur Instagram, deux références là-encore au nazisme. / Crédits : DR
Dans une vidéo de présentation de Gallico Vallum, Lukas C. intègre une image à gauche de la division Charlemagne – qui rassemblait les combattants français de l’Allemagne nazie. À droite, il pose à nouveau avec le drapeau nazi qu’il masque. Et l’inscription « Deus Vult », le cri de guerre des chevaliers templiers. / Crédits : DR
Lukas C. et Raphaël G. ont également des liens avec les autres groupes et personnalités d’extrême droite en vogue. Le premier a participé à la journée de cohésion en Franche-Comté de plusieurs bandes nationalistes comme la Division Martel, le Korrigans Squad, les Infréquentables Dijon ou évidemment les Vandal Besak. Quant à Raphaël G., il s’est pris en vidéo fin décembre en train de s’entraîner à la boxe avec le Rouennais Adrien Dalençon. Ce militant d’extrême droite, recruteur lui aussi pour Nova Europa dans le 76, a été un des membres de l’expédition punitive qui visait des supporters marocains lors de France-Maroc en décembre 2022.
Un embarras pour l’armée
Autant de liens embarrassants pour l’armée et le 35e RI, qui a déjà dû gérer un profil néonazi. Au printemps 2021, un caporal-chef de Belfort avait été épinglé dans une enquête-fleuve de Mediapart. Le même bidasse avait ensuite été mis en examen en novembre de la même année après la découverte d’un arsenal de 130 armes, couplé à de la « propagande néonazie ». Son contrat a été résilié en janvier 2022, avec un blâme du ministère des Armées en prime. « L’institution condamne en effet systématiquement les écarts de comportements et ne tolère aucun écart de conduite quand les faits sont établis », indique la communication de l’armée de terre.
Une des stories postée par Raphaël G. en juillet le montre en train d’agresser et de courser un homme. / Crédits : DR
À gauche, Raphaël G. se bat avec Adrien Dalençon, militant d’extrême droite qui a été interpellé lors de France-Maroc en décembre 2022. À droite, le militaire pose avec un émoji Vatican et un autre doigt levé, un signe utilisé par le Gud. / Crédits : DR
Et pour nos deux larrons ? « Quand de tels cas, qui relèvent de la dérive individuelle, sont avérés, des enquêtes de commandement sont diligentées et, le cas échéant, des sanctions lourdes sont prises », promet-on. L’institution assure que ces militaires « n’étaient pas connus pour des faits de cette nature » et leur commandement n’avait pas constaté leur positionnement d’extrême droite, « ni oralement, ni de façon écrite ». Elle garantit :
« Toutes les idéologies néfastes, nauséabondes, révisionnistes, extrémistes, sont proscrites. Il n’y a aucune tolérance. »
Contactés, Lukas C. et Raphaël G. n’ont pas répondu aux questions de StreetPress. Suite à notre message, ce dernier a changé le nom de son compte Facebook. Les deux ont supprimé leurs comptes Instagram.
Paris, Annecy, Besançon, Clermont-Ferrand : l’ultra droite se lâche
https://www.blast-info.fr/articles/2023/paris-annecy-besancon-clermont-ferrand-lultra-droite-se-lache-K5QhBUc7SUK7yOELiq66Bg
Défilé cagoulé du mythique GUD (« groupe union droit ») reconstitué depuis quelques mois, puis des monarchistes de l’Action française à Paris, déambulation impromptue de néo nazis à Annecy et Besançon, menaces et agressions à la clé, intimidations contre une journaliste à Clermont-Ferrand, en ce mois de mai pas très joli, l’ultra droite a multiplié les démonstrations de force. Plus inquiétant, un attentat homophobe à l’explosif -non revendiqué- a visé le centre LGBTI de Tours.
« Europe, jeunesse, révolution » : pour les plus anciens militants de gauche, ce slogan résonne comme un refrain maintes fois entendu et que l’on croyait jeté aux oubliettes. Un parfum de bastons qui opposaient, dans les années 70 et 80, « gauchos » et « fachos ». C’est ce cri de ralliement du légendaire GUD, le groupe Union droit, créé en 1968, et dont l’activité essentielle consistait à taper du gauchiste, qui a résonné dans le ciel parisien le 6 mai dernier à Paris. Une belle affluence : 500 personnes, cagoulées pour la plupart. A visage découvert, un certain Axel Loustau, ancien conseiller régional RN jusqu’en 2021, adepte du salut le bras bien tendu, un très proche de Marine Le Pen quoi qu’elle en dise, puisqu’il a été trésorier de son micro parti, Jeanne, jusqu’en janvier 2022.
Clermont-Ferrand, une journaliste menacée
A 350 kilomètres de là, au cœur de l’Auvergne, en regardant les chaînes d’info, des militants et journalistes remarquent, comme toute la France, ce militant d’extrême droite à la carrure impressionnante et affublé d’un masque de Golgoth un tantinet effrayant et ridicule à la fois. Sous cet accoutrement qui ne passe pas inaperçu, ils reconnaissent un activiste d’extrême droite locale de longue date, Mathieu Duarte. Également aperçu à cette occasion, un autre Clermontois, Tristan Arnaud, dit « Papon » (ça ne s’invente pas », déjà condamné pour violences. Le média local mediacoop publie, le 15 mai, une enquête fouillée sur le groupe de militants auquel ils appartiennent, « Clermont non conforme ». L’article révèle les liens – au minimum personnels- entre ces cogneurs d’extrême droite, le syndicat étudiant la Cocarde et le Rassemblement national. Quelques jours plus tard, des militants d’extrême droite dont certains nervis clermontois, diffusent l’adresse, le numéro personnel et la photo du domicile de la rédactrice en chef. Des menaces implicites pour lesquelles elle a déposé plainte.
Déambulation impromptue à Annecy, un homme agressé
Le 14 mai, ce sont 500 monarchistes de l’Action française qui ont défilé à Paris aux cris de « A bas la république ». Plus étonnant, une quarantaine de sympathisants du GUD mêlés à des identitaires et intégristes catho ont déambulé pendant plusieurs heures dans les rues d’Annecy, ville de 180 000 habitants, d’ordine bourgeoise et tranquille. Le slogan entonné en boucle ? Toujours celui du GUD : « Europe, jeunesse, Révolution ».
Un passant à vélo, qui filmait la manif sauvage, a été pris à partie (2’23) et n’a dû son salut qu’à la petite gazeuse qu’il avait sur lui et à l’arrivée de la police.
« Beaucoup étaient venus de Chambéry, où l’ex Bastion social (mouvement nationaliste révolutionnaire dissout en avril 2019) avait une base assez importante, explique une antifa locale. On a vu réapparaître de vieilles connaissances. Sur Annecy, l’extrême droite violente est plus faible, mais elle se développe, notamment autour des supporters du club de foot, et même de hand. C’est inquiétant ».
Un engin explosif contre le centre LGBTI de Tours
Deux jours plus tard, c’est au tour de Besançon de connaître son petit défilé de fachos. Ouest casual, le canal telegram habituel de l’ultra droite évoque « une journée de cohésion », dans la ville franc-comtoise, avec les Vandal Besak (hooligans néo nazis locaux), les infréquentables (Dijon), les Rennais de Korrigans Squad, les Parisiens de la division Charles Martel (proches du GUD). Probablement pour éviter les interpellations, les fachos, pour beaucoup cagoulés là encore, ont marché sans slogans, mais en intimidant régulièrement des passants, reconnus comme étant de gauche (ou supposés tels). Un homme a été menacé et un autre qui filmait s’est fait casser son téléphone. Des témoins disent avoir reconnu l’agresseur, un vieux militant néo nazi du coin, musicien de black metal. Comme à Clermont-Ferrand, la manifestation du 6 mai a semble-t-il joué un rôle de ciment entre les différents groupes locaux : « les activistes bizontins que nous avons reconnus ont pour beaucoup aussi été vus à la manif parisienne du GUD, c’est probablement là qu’ils ont décidé de se retrouver chez nous », imagine un antifa de la ville.
Enfin, le 22 mai, un événement plus grave a eu lieu à Tours ; l’après-midi, vers 15h, une bouteille remplie d’un mélange explosif a été lancé à l’intérieur du centre LGBTI par un homme qui a pris la fuite : « l’explosion a été violente, se souvient Sarah, présente sur place. Si l’un de nous avait ramassé l’engin, il y laissait la main. Depuis février, les actes de malveillance se multiplient ». La marche des fiertés, qui se tiendra le 17 juin, suscite déjà des inquiétudes.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret
Autours du SOLEIL NOIR : bannières territoriales Ouest Casual de AZOV, figures NSBM, concerts RAC clandestins, rituels völkisch du cercle de torches autours d’un feu, dans les régions de Besançon, en Franche Comté et dans les Vosges Alsaciennes
Des crews Ouest Casual de AZOV se sont affichés à Besançon autours de l’exhibition de la bannière territoriale du SOLEIL NOIR.
Cette réunion de figures activistes se traduit par une ratonnade ciblant le concert rock métal programmé au PDZ de Besançon.
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
TURBONAZI
La région est connue pour sa bande d’activistes TURBONAZI
violente, organisée, qui se distingue par :
+ ses liens avec les gangs skinheads RAC ET les figures NSBM ET les crews cagoulards vus autours du C9M, en même temps
+ son affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire de la mouvance Ouest Casual de AZOV.
depuis 2001 :
– promotions NSBM : Sacrificia Mortuorum, Autarcie, La Horde Séquane
– concerts RAC x NSBM clandestins,
– multiples agressions, Werwolf Sequania, BSK VDL, …
– rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu,
– boys clubs exhibitionnistes de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire affiliés Ouest Casual de AZOV …
NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI Nicolas Bidoli aka Dagon Sequania, un militant néo-nazi de la région Franche Comté bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions, actes de vandalismes, etc… On le voit depuis plus d’une dizaine d’année dans divers crews ouvertement néo-nazis. Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub), un coup chez les Werwolf Sequania pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26] DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI) https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184 Hassbender https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076 Caterva Runa https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel Nom d'artiste : Skogsvandrer https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770 Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004 https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014, et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Moebus depuis 2015. https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa Batteur de Sacrificia Mortuorum depuis 2016, https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer puis de Autarcie (LMH) depuis 2017. https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci
2001
Sacrificia Mortuorum : Promotion NSBM fétichiste de la croix celtique affichée depuis 2001 sur une douzaine de disques, albums et collaborations avec d'autres figures nsbm, en autoprod puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, puis au profit de Hendrick Moebus sous l'étiquette Darker Than Black https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum
2008
Alain Thiévent, président de l’association La Horde Sequane = LHS créée en 2008
2011
Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit sa seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté. Ce disque est interdit à la vente sur Discogs https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes C'est le seul groupe de l'écurie LMH toujours affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.
2012
Une agression a été filmée en Avril 2012 Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de cette bande d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli Dagon sequania sur facebook Nicolas bidoli affiche maillot Pagan Front Nicolas Bidoli affiche ses couleurs et l'uniforme JNR Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN Nicolas Bidoli dans le cortège JNR lors de la manifestation parisienne du 13 mai 2012 (C9M NR + défilé "nationaliste" pour Jeanne d'Arc - ne pas confondre avec le 1er maidu FN) accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, dans le cortege Batskin / JNR.
9 juin : FOREST FEST LHS à Blamont https://www.facebook.com/events/blamont/forest-fest-part-i-black-metal-open-air/387932154564613/
Besançon : deux agressions attribuées à des néo nazis publiées sur Youtube
2013
https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/06/18/des-neo-nazis-chez-les-utopistes
Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon
en 2015 le groupe Hassbender change de nom. La production du disque est labelisée Darker Than Black, au profit de Hendrick Moebus https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184 https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565
2016
20 FEVRIER 2016 « NIGHT OF HONOUR 1 » RASSEMBLEMENT NSBM CHEZ BATSKIN BAISE MA HACHE + BLESSED IN SIN + STAHLFRONT + NORDGLANZ Le « jeu de piste » NSBM « Night of Honour 1 » le 20 février 2016 conduit chez Batskin en Picardie, pourtant le tract indiquait « Paris area » Blessed in Sin, BMH, Stahlfront et Nordglanz.
[avril 2016] Des amateurs de Black-Métal, fatigués de voir leur scène gangrenée par l’émergence NSBM alertent au sujet du festival de black métal “Forest Fest.” Sont invités, entre autres, les groupes tchèques SEKHMET & INFERNO NSBM de Karviná, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre en europe de l’est. (1)(2) Prévu en Suisse, les vendredi 8 et samedi 9 Juillet 2016 organisé par des français “la Horde Séquane” “Organisation de concerts Black Metal en Franche Comté.” Le festival a lieu à la cabane forestière de Chevenez (Suisse, à 10 minutes de la frontière Française)
Abel ex-HASSBERDEN intègre SACRIFICIA MORTUORUM https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
SACRIFICIA MORTUORUM Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges s'affiche le 29 octobre en Limousin sous bannière « Lemovice Crew - Front des Patriotes » à l'occasion du premier rassemblement RAC x NSBM clandestin autours de Peste Noire. https://lahorde.samizdat.net/limousin-colere-et-inquietudes-apres-le-concert-du-groupe-peste-noire-samedi-a-saint-martin-terressus-87
2017
SACRIFICIA MORTUORUM Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges s’affiche chez Batskin à l'occasion de la promotion du rassemblement NSBM Night of Honour 2. https://lahorde.samizdat.net/encore-un-concert-neonazi-au-local-des-bikers-dayoub
Abel de SACRIFICIA MORTUORUM intègre AUTARCIE https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770 https://www.metal-archives.com/bands/Autarcie/3540284580
2018
Night of Honour 3e édition chez Batskin, le visuel promotionnel est affiché par Dagon sequania bien impliqué dans la promotion et bien concerné par l'affluence en commentaire
2019
Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon
2020
2021
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/agression-raciste-ultra-violente-a-besancon-prison-ferme-pour-le-neonazi-20210204_XTGA65RUIVDE3G7T6LYS2KEPSQ/
Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir
Depuis plusieurs semaines, des inscriptions sont visibles régulièrement, sous forme de tags ou affichage papier, sur les murs ou panneaux de signalisation de la boucle. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs ont été constatées, notamment dans le quartier Rivotte. On peut y lire l’acronyme “GUD”, en référence au syndicat d’extrême droite “Groupe Union Défense”. De plus, de nombreux stickers attribués à l’ultra-droite fleurissent ici et là.(…)
(…) Les inscriptions du GUD ne sont pas les seuls éléments à attester de la présence de plus en plus visible de l’ultra-droite à Besançon. En effet, des affiches de “La Cocarde étudiante” sont apparues en ville à plusieurs endroits début septembre, et notamment sur les panneaux d’affichage de la salle de musique actuelle La Rodia.
(…) ce sont eux qui taguent régulièrement du sigle “GUD” les rues bisontines mais ils se font désormais appeler “Les Vandal Besak”.
Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur le groupe Facebook “Ouest Casual XIII”, on découvre des photos du groupuscule “Vandal Besak” posant derrière leur bannière avec en légende : “Antifascists run away” ou en français “les antifascistes s’enfuient”. Les photos ont été prises le 17 juillet et le 14 août, jours de manifestations bisontines.
– Le rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu, avec passages de flambeaux et de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire, (rituel commun au gang Hammerskins du village “nazi” de Jamel en Allemagne, au gang motard criminalisé 1% Gremium MC, … etc.)
– suivie d’un concert RAC clandestin sous bannières Match Retour
et banniere territoriale “Lothringen Division”, siglée d’un demi soleil noir + demi croix celtique.
https://dijoncter.info/une-delegation-comtoise-rend-hommage-a-des-dignitaires-nazis-4051
https://www.rue89strasbourg.com/saint-croix-aux-mines-soixantaine-neonazis-hommage-ss-francais-234783
https://www.mediapart.fr/journal/france/190522/en-alsace-une-soixantaine-de-neonazis-rendent-hommage-des-ss-francais
AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d'un disque au profit de LMH.
https://www.discogs.com/fr/release/24674855-Autarcie-Horizons-Funestes
13e édition du Séquane Fest
https://cabesancon.wordpress.com/2022/09/26/montbeliard-13eme-edition-du-sequane-fest-a-latelier-des-moles/
31 octobre 2022 :
Sacrificia Mortuorum fait la promotion de son disque "En Offrande "
mis-en-marché sous étiquette Darker Than Black
au profit de Hendrick Moebus.
https://www.discogs.com/fr/release/25175542-Sacrificia-Mortuorum-En-Offrande
L'influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Moebus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible :
La croix celtique du logo Sacrificia Mortuorum typique NSBM est occultée et l'habillage du disque ne montre aucune croix celtique ; alors que sacrificia mortuorum a toujours fait un usage très intensif de la croix celtique sur chaque page de ses livrets et pochette de disques depuis 2001.
SEQUANE FEST / HORDE SEQUANE promotion NSBM à Montbéliard et en Suisse depuis 2010
https://fafwatch2.noblogs.org/post/2023/02/10/franche-comte-le-sequane-fest/
La bande NSBM Werwolf Sequania de Nicolas Bidoli assure la "sécurité" du festival NBSM "Forest Fest" produit en plein-air chaque été en Suisse par LHS.
Hasserben est affiché dés 2010 par LHS.
NSBM le 25 février : Le visuel promotionnel est accumulation TURBONAZI indigeste de multiples symboles - nazis - néonazi - volkisch - tous interdits en Allemagne Le soleil noir flotte en filigrane dégradé au-dessus des logos typiquement NSBM & NSDAP METAL : lettrages gothiques, écussons waffen, runes, ... la totale. les scénographies proposées : Un trio suisse crane rasé patché nsbm déjà affiché torché en cercle autours d'un feu. Une mise en scène en uniforme militaire derrière un pupitre ... etc. Le soleil noir qui domine le visuel rappelle le demi-soleil noir affiché par le crew promoteur du rac torché à ste croix aux mines, également dans les Vosges alsaciennes, à quelques kilomètres seulement de Ste Marguerite. Ste Marguerite est aussi localisation connue de figures nsbm vosgiennes qui affichent la croix celtique dans leur logo et qui se produisent exclusivement dans les rassemblements RAC x NSBM clandestins produits secrètement par des crews territoriaux locaux en Limousin en 2016 puis en Rhones Alpes en 2020. Leur dernier album est produit par une figure nsbm allemande spécialiste des symboles interdits et qui est sous le coup de procédures en justice depuis 2014 liées a ses activités d'activiste métapolitique au cœur de la promotion nsbm internationale depuis le milieu des années 1990 et sa carriere musicale métapolitique en prison , et déjà connu pour meurtre, cavale aux usa, réfugié chez l'activiste white-po auteur des carnets de turner, et aussi comme figure volkisch, comme Burzum.
https://www.mediapart.fr/journal/france/200223/dans-les-vosges-un-festival-de-black-metal-la-gloire-des-nazis
Le « Night for the Blood », fest de black metal national socialiste (NSBM), devrait se tenir samedi 25 février dans les environs de Saint-Dié-des-Vosges. À l’affiche, quatre groupes nazis : Stahlfront (Allemagne), Eidkameraden (Suisse), Leibstandarte et Todesschwadron (France). pic.twitter.com/bML3PFbQRX
— Donatien Huet (@dodonatien) February 18, 2023
18 mai 2023
https://twitter.com/F3FrancheComte/status/1661368951765364740
Entre jeudi 18 et samedi 20 mai 2023, un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, prêts à en découdre, a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon provoquant la peur et l’inquiétude chez des riverains. Explications.
La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon. La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.
Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.
► À lire aussi : Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir
“On a tous eu peur”
“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.
Un peu plus tard, le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.
Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée.
Gérante du bar le PDZ à Besançon
“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.
Le GUD, pour “Groupe union défense”, est un groupuscule d’extrême droite particulièrement violent et actif en France depuis 1968. Le 6 mai à Paris, environ 500 militants cagoulés avaient défilé en mémoire de l’un des leurs. En sommeil depuis 2017, ses membres ont annoncé reprendre du service en 2022. Selon SOS Racisme cité par le JDD, le mouvement est une reconstitution des “Zouaves Paris”, un groupe ultraviolent dissous en janvier 2022 par les autorités.
Jointe par nos soins, la police de Besançon confirme que des contrôles ont été effectués. “Il y a bien eu des jeunes contrôlés ce week-end et une sécurisation a été effectuée au centre-ville comme nous le faisons régulièrement“, nous a-t-elle expliqué.
Samedi 20 mai, un événement organisé par une association LGBTQI+ avait lieu à la salle de musiques actuelles La Rodia, à Besançon. Aux alentours de 22h30, le message est passé aux participantes et participants d’être prudents en quittant les lieux. “Ne rentrez pas seuls, faites attention”, préviennent alors les organisateurs, informant de la présence dans le quartier d’un groupe de néonazis.
Des groupuscules de plus en plus visibles
Alors que les démonstrations de force de jeunes nationalistes se multiplient ces dernières années à Besançon, l’inquiétude grandit notamment du côté des associations organisatrices d’événements à visée solidaire et sociale. Ce samedi 27 mai, une grande marche contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est organisée dans la capitale comtoise. L’an passé, des intimidations de la part de jeunes d’extrême droite avaient eu lieu aux abords de ce défilé.
Sur le groupe Telegram dont nous vous parlions plus haut, on peut également y voir une photo de drapeaux arc-en-ciel brûlés par d’autres nationalistes, en date du 18 mai 2023. Ce cliché, pris en marge de la Gay Pride de Fribourg en Allemagne, témoigne de l’homophobie assumée de ces groupuscules d’extrême droite. “Concernant la marche prévue ce samedi, nous serons présents afin d’encadrer le cortège, nous précise la police nationale. Des équipages BAC ont été fléchés tout le week-end sur le secteur du centre-ville ainsi que sur les quartiers Battant et Marulaz, à titre de vigilance”.
Pour rappel, en août 2022, un cortège de jeunes néonazis avait déambulé dans les rues du centre-ville, entonnant des chants nazis et faisant des saluts hitlériens en pleine rue. La maire de la Ville, Anne Vignot avait réagi au micro de France 3 Franche-Comté (relire notre article).
“On n’est jamais protégés de cette calamité”
Joint par nos soins, la maire de la commune a une nouvelle fois confié son inquiétude face à la présence remarquée d’individus à l’idéologie raciste et nazie. “Cela fait un bout de temps que je prends la mesure de cette montée de l’idéologie nazie. Quand on appelle à ne penser qu’à travers le prisme de la race blanche, vous imaginez si on acceptait ce genre d’idéologie politique ?, interroge-t-elle. Nous luttons tous les jours, depuis des mois, des années. Ici, une croix gammée, ailleurs une action militante nazie dans la rue… Il ne faut rien lâcher. C’est incroyable qu’ils se sentent libres de pouvoir défiler de la sorte”.
L’édile rappelle que le Musée de la Résistance et de la Déportation va rouvrir ses portes le 8 septembre à Besançon. “On ouvre bientôt un musée qui va rappeler que quand une société n’est pas suffisamment vigilante face aux mouvements nazis et racistes, cela nous amène au pire. On n’est jamais protégés de cette calamité”.
La France Insoumise Besançon a réagi à la “descente de néonazies” dans un communiqué diffusé à la presse, mardi 23 mai. “Particulièrement depuis plus d’un an et demi, Besançon subit les agressions, le racisme et la haine de l’extrême droite. Ces divers évènements marquent des franchissements de seuils qui doivent tous et toutes nous alerter”. La France Insoumise de Besançon dit se tenir aux côtés des personnes qui subissent ces agressions. Et de conclure : “Nous appelons toutes les forces humanistes, syndicales, associatives et politiques, toutes les citoyennes à se rassembler pour dénoncer et exiger une réponse des autorités à la hauteur du péril fasciste qui gangrène nos villes”.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/une-vingtaine-de-neonazis-venus-de-toute-la-france-seme-la-peur-dans-le-centre-ville-de-besancon-2779602.html
[Ouest Casual] VDL BSK et ses amis néo-fascistes terrorisent la soirée concert PDZ
La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon.
La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.
Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.
► À lire aussi : Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir
“On a tous eu peur”
“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.
le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.
Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée. Gérante du bar le PDZ à Besançon
“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.
FRANCE 3 Bourgogne Franche Comté
- NDLR : au centre de cette soirée de sorties printanières, le lieu culturel PDZ produisait ce soir-là un concert avec quatre groupes en live autours de la musique hardcore punk et grind à l’occasion de la tournée de deux d’entre eux.
Défilé néo-cagoulard funeste avec torches et bannière
⚠️ Hier soir des milices d’extrême-droite ont paradé à Annecy en mode KuKluxKlan…
Ce sont les mêmes milices qui avaient agressé des supporters marocains & français qui faisaient la fête ensemble lors de leurs ratonnades anti-Maroc. pic.twitter.com/vKafvdd7vh
— Raphaël Arnault (@ArnaultRaphael) May 17, 2023
https://www.bfmtv.com/politique/europe-ecologie-les-verts/defile-d-ultradroite-a-annecy-dans-ce-pays-les-neonazis-peuvent-manifester-en-toute-impunite-pour-marine-tondelier-eelv_VN-202305180531.html https://www.bfmtv.com/politique/europe-ecologie-les-verts/defile-d-ultradroite-a-annecy-il-faut-d-urgence-engager-une-logique-de-demantelement-de-ces-reseaux-pour-marine-tondelier-eelv_VN-202305180536.html
Défilé d'ultradroite à Annecy: "Il faut d'urgence engager une logique de démantèlement de ces réseaux" pour Marine Tondelier (EELV) pic.twitter.com/6usofliT5l
— BFMTV (@BFMTV) May 18, 2023
Défilé d'ultradroite à Annecy: "Dans ce pays, les néonazis peuvent manifester en toute impunité" pour Marine Tondelier (EELV) pic.twitter.com/R8WCsLidFT
— BFMTV (@BFMTV) May 18, 2023
🔴L’organisateur de la manifestation non déclarée est convoqué devant le tribunal correctionnel d’Annecy le 22 septembre 2023 #Annecy https://t.co/ZxoxgXUBVQ pic.twitter.com/4iogNHfnh1
— Procureure Annecy (@ProcAnnecy) May 23, 2023
Annecy : l'organisateur du défilé nationaliste convoqué devant le tribunal en septembrehttps://t.co/x3LY2dXDd2
— franceinfo (@franceinfo) May 23, 2023
Manifestation nationaliste à Annecy : l'organisateur du défilé d'ultradroite sera convoqué devant la justicehttps://t.co/iBi9wHs8EL pic.twitter.com/srjZczFqVn
— France 3 Alpes (@f3Alpes) May 23, 2023
Enquête : Qui se cache derrière Clermont Non Conforme ?
Facs, agressions et néonazis : on vous dit tout sur le retour du GUD | FACTS
Le GUD, c’est l’acronyme le plus célèbre de l’extrême droite étudiante.
Créé il y a 55 ans, le groupe est connu pour sa violence et ses liens avec le FN.
Reformé en 2022, composé de néonazis entraînés au combat, il défile dans les rues de Paris.
RAC du C9M @ Simone Veil de Saint-Cyr l’École Militaire de Versailles
Bon et maintenant un peu de promo post événement, Fraction nous partage l’affiche (sans tarif ni rien) et confirme les infos. @RicardParreir y’a des tas de logos à expliquer aux néophytes sur https://t.co/qSzExnHCDo !
Et à @Saintcyrlecole espace Simone Veil !
⬇️⬇️⬇️ https://t.co/Jsw63FaO1a pic.twitter.com/st2bC7IZW3— Alexander Samuel (@AlexSamTG) May 8, 2023
Donc, il y a bien eu lieu un concert néonazi suite à la manif le 6 mai “organisé” par le GUD, Ouest Casual, C9M, X(straightedge) et European Rebels.
Donc, il y a bien eu lieu un concert néonazi suite à la manif le 6 mai “organisé” par le GUD, OuestCasual, C9M, X(straightedge) et European Rebels.@MaskymMace @pierre_plottu @dodonatien https://t.co/zkdFpjsbDz pic.twitter.com/Fudf8cwvme
— Ricardo Parreira (@RicardParreir) May 8, 2023