Hot Shower Milan (2019)

TAZ.DE - 24 avril 2019
traduction automatique de l'allemand :
https://taz.de/Black-Metal-Festival-von-Neonazis/!5586270/

Sac en tissu blanc à l'effigie d'Hitler

Des objets de dévotion pertinents peuvent être trouvés en abondance
Photo : Christophe Nevic

taz MILAN | “Avez-vous des appareils photo avec vous, des téléphones portables ?” Le sympathique jeune homme vêtu d’un bombers fait régulièrement signe aux invités à la porte après un rapide coup d’œil dans leurs poches. A l’intérieur, dans une salle événementielle au 75 Via Vincenzo Toffetti dans une zone industrielle de Milan, le premier groupe de la soirée joue.

Des riffs de guitare rapides et tranchants et des voix stridentes sortent de la gorge du chanteur vêtu de noir. L’air est encore frais, mais le public est déjà en mouvement. Un jeune homme se tient directement sur la scène, les cheveux coupés courts, une veste en cuir noir et un pantalon camouflage vert. Un sac en tissu imprimé pend sur son épaule. L’image d’Adolf Hitler y est imprimée. Comme un accessoire de mode.

Le néonazisme est au programme du Hot Shower Festival en Italie. C’est ce qui le rend si attrayant pour ses hôtes de toute l’Europe – beaucoup viennent également d’Allemagne. “Quelques cinglés de droite, ignorez-les !”, pourrait-on penser. Derrière l’événement, cependant, se cache un réseau européen d’extrême droite qui va des métalleux provocateurs aux organisations militantes néonazies. Et c’est précisément ce mélange qui le rend si dangereux.

Timo P. de Rhénanie-Palatinat est déjà mois avant sa performance en Italie “Proud as Bolle”. C’est du moins ce qu’il écrit sur la page Facebook de son groupe BLUTKULT. Pas étonnant, la Hot Shower est aujourd’hui l’un des événements centraux de l’underground européen du NSBM.

Satanisme avec intensification idéologique

NSBM, National Socialist Black Metal, décrit l’extrême droite d’un genre déjà méchant. Le black metal, qui a émergé du death metal dans les années 1990, n’est pas seulement son intensification idéologique avec des morceaux tirés du satanisme. Musicalement, le Black Metal s’est également développé loin du Metal habituel avec les voix stridentes, les tambours battants et le son de guitare claquant.

Le genre a finalement acquis une renommée grâce à une série d’incendies criminels anti-chrétiens contre des églises par des musiciens en Norvège dans les années 1990 et à travers deux meurtres. Kristian Vikernes, cerveau du groupe Burzum, a confié l’un d’eux à un ami musicien de black metal. Son emprisonnement et son engagement envers le néonazisme ont d’une part cimenté le statut de culte de Vikernes sur la scène, mais ont également jeté les bases d’activités d’extrême droite dans le black metal.

Des cris de « Sieg Heil ! » remplacent les applaudissements. À chaque refrain, les bras droits du public s’envolent dans les airs

Selon Bernhard Weidinger des archives documentaires de la Résistance autrichienne (DÖW) à Vienne, l’éventail musical des néonazis s’est considérablement diversifié au cours des dernières décennies : “Alors que dans le passé il y avait surtout du rock classique de droite et des chanteurs -auteurs-compositeurs, les néo-nazis d’aujourd’hui peuvent trouver des produits adaptés dans presque tous les genres musicaux. Cela sert d’une part à faire découvrir la scène aux jeunes et d’autre part à financer des structures néo-nazies, selon Weidinger.

Des textes sans ambiguïté

Timo P le sait aussi. Issu de l’environnement de la camaraderie néo-nazie “Aktionsbüro Mittelrhein”, l’homme de 34 ans s’est épanoui en un militant actif de la scène NSBM en Allemagne. C’est probablement moins dû à ses capacités musicales. Son groupe BLUTKULT n’impressionne pas exactement par sa finesse technique. Au contraire, le message explicite que P. proclame avec BLUTKULT est populaire.

Cela a été presque fatal à son groupe prédécesseur au nom répugnant KALTES JUDENLEDER. Ce n’est pas seulement le nom du groupe qui suggère les convictions de P, les paroles offrent également des idées que vous ne voudriez peut-être pas vraiment comprendre : “La prochaine fois, nous serons des invités d’honneur car nous brûlerons les restes de Juifs. On a presque oublié les gays. Nous les laissons manger notre merde.

Timo P. ne laisse également aucun doute sur son groupe actuel, BLUTKULT : ce n’est pas un hasard si deux H majuscules figurent sur la pochette de l’album « Honor Him », une association avec « Heil Hitler » est évidente. Ponctuellement le 20 avril, P. le félicitait encore cette année sur Facebook. Exactement une semaine avant cela, vers 19 heures, P. faisait son entrée sur la scène milanaise.

“Sieg-Heil” crie en masse

Véritable rendez-vous incontournable de la scène européenne, le Hot Shower Festival est cette année plutôt décevant pour les organisateurs. Des têtes d’affiche américaines, un line-up prometteur avec des groupes français, finlandais, autrichiens, suisses et allemands. Mais le public manquait. Alors que jusqu’à 1 000 fans de métal d’extrême droite se sont réunis à Milan ces dernières années, ils sont cette fois au maximum 400 à célébrer le Troisième Reich et son chef.

Mais quelques-uns le font avec ambition. Au plus tard avec le groupe de Timo P, le public se met dans la bonne humeur. Des cris de « Sieg Heil ! » remplacent les applaudissements. À chaque refrain, le bras droit du public s’envole dans les airs. Beaucoup appartiennent à des métalleux portant des vestes en cuir sombre, avec des patchs pertinents et de lourdes bottes ; cependant, inhabituel pour un concert de métal, il y a beaucoup de crânes rasés parmi eux. Mais il y a aussi des exceptions, comme un jeune italien. D’après son apparence, il apparaît comme le gendre parfait, dans une veste de couleur claire, un pantalon habillé, avec ses cheveux lissés en arrière et ses chaussures cirées. Il aurait pu venir tout droit du bal, mais lui aussi : un admirateur convaincu d’Hitler, des salutations interdites jusqu’à la nausée.

Groupe avec des musiciens de guitare sur une scène

Au festival de musique néo-nazie de Milan. Une image de la caméra du téléphone portablePhoto : Christophe Nevic

Le hall spacieux reste à moitié vide et frais, avec son impressionnant plafond en damier ; et le stand de marchandise d’Hendrik Möbus, rempli de CD et de maillots, est en grande partie désert. Ennuyé, l’homme d’une quarantaine d’années est assis derrière son stand dans un hoodie coutumier de la scène.

Le tueur condamné avec le label

Möbus a connu des temps pires. Il est depuis des années un acteur clé du réseau européen NSBM. Dans sa jeunesse, lui et deux amis ont fondé le groupe de black metal Absurd, qui est devenu célèbre dans les cercles concernés en 1993 lorsqu’ils ont assassiné ensemble un camarade de classe. En prison, Möbus se radicalise et sa vision du monde néonazie se consolide.

Grâce à son travail à la tête d’une maison de disques et en tant que chanteur dans le groupe Absurd, il entretient désormais des contacts avec des personnes partageant les mêmes idées dans le monde entier.
Les ventes de billets pour le Hot Shower Festival, par exemple, sont entièrement gérées par le label de Möbus. 
Beaucoup des groupes qui sont promus à “Hot Shower” sont sous contrat avec Hendrik Möbus – à cet égard, il n’est pas seulement un homme de conviction, mais aussi un homme avec un sens des affaires prononcé.

A ce jour, le Hot Shower Festival est garant du divertissement néo-nazi, et cela en toute impunité. En Allemagne, montrer le salut hitlérien et utiliser des croix gammées sont poursuivis en vertu de l’article 86a du code pénal. Les deux sont également interdits en Italie, mais l’application de l’interdiction laisse beaucoup à désirer.

Alors que jusqu’à 1 000 fans de métal d’extrême droite se sont réunis à Milan ces dernières années, cette fois, ils sont au maximum 400 à célébrer le Troisième Reich.

“Jusqu’à présent, il n’y a apparemment eu aucune conséquence pénale dans le cadre du Hot Shower Festival. C’est pourquoi il est particulièrement intéressant pour les néo-nazis allemands de visiter Milan », déclare Moritz Eluek de l’Infoblatt antifasciste de Berlin. Il s’occupe depuis des années des tendances d’extrême droite du black metal. Selon lui, la Hot Shower était si importante pendant des années parce que des groupes cultes de la scène avaient des performances exclusives ici. “De plus”, précise l’expert de la scène musicale néonazie, “le festival est organisé de manière moins complotiste que des concerts de ce genre en Allemagne”. Les non-initiés auraient un accès plus facile à la scène. Et en effet : le festival est annoncé publiquement sur les réseaux sociaux, seul le lieu n’est annoncé que quelques heures avant le début du concert.

Ne mâchez pas vos mots

En général, les organisateurs du Hot Shower Festival ne mâchent pas leurs mots. Le titre à lui seul évoque des associations avec les chambres à gaz nazies. L’application regorge également d’allusions à la terreur nazie des années 30 et 40 et de références positives à la propagande raciste – qu’il s’agisse d’un personnage comique levant le bras droit dans un salut hitlérien ou de personnages du Ku Klux Klan en robe blanche. Les jours précédents, les organisateurs publient des discours de haine antisémites et des motifs avec des croix gammées dans un groupe de discussion fermé. Complètement sans ironie, dans un style néo-nazi classique.

Timo P., qui apparaît publiquement sous un nom de scène, monte sur scène et ramasse les cordes. Ses longs cheveux encadrent son visage, qu’il a maquillé en noir et blanc pour ressembler à un masque mortuaire pour sa performance. Des dizaines d’hommes devant la scène ont scandé « Sieg Heil ! » en chœur. L’un d’eux, peut-être 50 ans, torse nu, tatoué et chauve, raconte avec enthousiasme qu’il est venu du Portugal. P. fait vibrer ses bottes sans lacets en rythme. Il aime clairement être sous les projecteurs et chante à gorge déployée dans le microphone. Plus que des bribes de mots comme “Volks und Vaterland” ne peuvent être compris. A part ça, la musique de P sort de l’ordinaire aujourd’hui. Ballades modérément entraînantes avec guitare et batterie amplifiées. Tranquille comparé aux riffs rapides et aux tambours battants des groupes suivants.

Des hommes aux cheveux courts et aux tenues uniformes se tiennent au bord de la salle. Ils laissent vagabonder leur regard dans le public presque exclusivement masculin. Ils sont moins intéressés par ce qui se passe sur scène. Ils assurent l’ordre dans la zone des spectateurs – ou du moins pour ce qu’ils mettent en dessous. Leurs patchs montrent des marteaux croisés devant une roue dentée en noir, blanc et rouge. C’est le logo Hammerskins devant le drapeau du Reich allemand. Les Hammerskins sont une confrérie néonazie complotiste mondiale. Ils sont organisés de manière strictement hiérarchisée et ont fait siens la cause de la « pureté de la race blanche ».

Bernhard Weidinger des Archives de documentation de la Résistance autrichienne (DÖW), un expert de l’extrême droite, décrit les Hammerskins comme une association avec un « niveau de violence extrêmement élevé et un large éventail d’activités criminelles ». À Milan, ils sont déployés pour appliquer l’interdiction des photos. Selon Moritz Eluek de l’Antifaschistische Infoblatt, les organisateurs de concerts néo-nazis comme à Milan ne peuvent pas éviter les Hammerskins : “C’est comme de l’extorsion pour de l’argent de protection. Si vous ne partagez pas une partie du gâteau, vous serez harcelé et agressé. » Ainsi, les organisateurs du festival empocheraient non seulement leur part, mais aussi celle d’une organisation militante néonazie.

Un T-shirt avec Auschwitz et “Réfugiés bienvenus”

La large gamme de marchandises montre que le happening nazi de Milan est conçu pour la consommation. Presque tout ce qu’un cœur néo-nazi désire peut être acheté sur d’innombrables tables au bord de la salle. En plus des supports sonores et des vêtements imprimés, il y a des patchs et des bijoux. Presque chaque table a ses propres variations d’articles avec des croix gammées. Un T-shirt avec le slogan “Réfugiés bienvenus” est proposé sous le motif de l’entrée du camp de concentration d’Auschwitz. Ici, vous pouvez acheter des photos et des sacs d’Adolf Hitler et d’autres grands nazis, ainsi que des magazines néo-fascistes, des CD avec des titres comme “la haine raciale” et les drapeaux correspondants. L’un d’eux, le drapeau rouge à croix gammée, est hissé à plusieurs reprises par les visiteurs pendant le festival. Aussi pendant la performance de Timo P.

Début 2017, Timo P. postait sur Facebook : « Le chapitre du KJL est officiellement clos. » Peu de temps auparavant, il avait été acquitté des accusations de diffusion de propagande et d’utilisation de symboles d’organisations anticonstitutionnelles. Des années d’enquête contre KALTES JUDENLEDER ont pris fin. Le parquet a estimé que le contenu de la bande était “inhumain, brutal, insultant et fasciste”. Cependant, cela ne suffit pas à lui seul pour un verdict de culpabilité, a jugé le tribunal de district de Betzdorf en janvier 2017. “Le fait que les chansons doivent être rendues publiques et accessibles à un large cercle, cette preuve n’a pas pu être apportée”, a annoncé le tribunal à le temps. Selon des témoins, lors de sa représentation à Milan le 13 avril, Timo P.

Kiev, centre des nazis du black metal

La douche chaude n’est pas le seul moyen pour les vacanciers allemands de “dissiper une grosse chaleur”, comme le disent les groupes de médias sociaux internes. Beaucoup de ceux présents à Milan se sont également rendus à Kiev avec des objectifs similaires. Asgardsrei a lieu chaque année dans la capitale ukrainienne, où l’extrême droite peut opérer en toute liberté. C’est le plus grand festival du monde du black metal nazi. En décembre 2018, jusqu’à 1 500 personnes se sont rassemblées dans la salle des événements du centre de Kiev. Les cris “Sieg Heil!” et les symboles néo-nazis faisaient également partie intégrante du programme ici, bien que ces derniers, comme les emblèmes du communisme, soient interdits depuis 2015.

Le chef et le porte-parole de la scène ukrainienne est le citoyen russe de 34 ans Alexey Levkin. Levkin est le chanteur du groupe de black metal M8l8th. La combinaison des nombres 88 dans le nom du groupe signifie “Heil Hitler”. Avec sa boutique au centre-ville de Kiev, un label incluant le commerce en ligne et les revenus de “Asgardsrei”, Levkin a un intérêt économique dans le réseau européen NSBM. En dehors de cela, il est impliqué dans les structures néonazies de l’unité militaire Azov et de son bras parlementaire, le Corps national. Celles-ci fixent également le cadre idéologique du festival, une conférence baptisée “Pacte d’Acier”. En plus d’Olena Semenyaka, porte-parole du Corps national d’Ukraine, Hendrik Möbus d’Allemagne a également prononcé un discours lors de la conférence axée sur le völkisch.

“Alors que le Hot Shower Festival se caractérise avant tout par son caractère événementiel, Asgardsrei à Kiev est précurseur
pour une réorientation au sein de la scène NSBM, une orientation plus politique”,
explique Moritz Eluek de l’Antifaschistische Infoblatt. Dans ce contexte également, Hendrik Möbus est « un réseauteur et un facilitateur ».

 


hors-série de FAF, newsletter consacrée à l’extrême droite

Dissolutions de mouvements d’extrême droite : est-ce que ça sert vraiment à quelque chose ? 

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Dans un téléphone, les policiers trouvent une photo des deux Alexandre qui tiennent un drapeau identitaire « Defend ꑭ Europe ». Alexandre E. y fait un salut de Kühnen, ersatz de salut nazi, tandis que Alexandre H. fait un signe islamiste repris par le Gud. / Crédits : D

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  • GUD 1983

 


  • Juilet 2013 : suite à la mort de Clément Méric dissolutions de Troisième Voie et Jeunesses Nationalistes JNR autours de Serge Ayoub


Affichage GUDard du port du maillot aux couleurs de M8l8t.H : foire du GUD @ Rungis 2015 et Asgardsrei de AZOV @ Kiev 2019

 

Inauguration Bastion Social Clermont – Juillet 2018

 

productions de stickers turbonazi PN+OC+Zouave en Ukraine pour dégradation du mobilier urbain et saccage des rues de Kiev autours de Asgardsrei de AZOV – décembre 2019

 


  • Décembre 2021 : Dissolution des Zouaves Paris

 


https://indextreme.fr/runes/crampon/7.png

Le crampon réapparaît plus systématiquement en France depuis 2014, suite à l’invasion de la Crimée, liée aux forces néonazies ukrainiennes du bataillon d’AZOV.

Le crampon fait partie du logo (crampon et AK47) du drapeau suprémaciste Defend Europe et de l’ANR (Action Nationale et Radicale) – Indextreme.fr

 


kuhnen

Le salut de Kühnen est couramment utilisé par les hooligans, skinheads, néo-nazis et la grande partie des groupuscules d’extrême droite française. – indextreme.fr

 


  • Gud – Le Jihad blanc, glissement vers une nouvelle radicalité. juillet 2023.

Depuis novembre 2022, le Gud est de retour. En plus du rat et de la croix celtique, symboles emblématiques du Gud, leurs militants se sont approprié un nouveau geste : l’index pointé vers le ciel. […]

[…] le Gud mène régulièrement des actions qu’il revendique sur les réseaux sociaux. Néanmoins, sur leurs photos de “propagande”, un nouveau geste apparaît : l’index pointé vers le ciel. Ce geste n’est pas une invention de l’extrême droite nationaliste révolutionnaire, mais plutôt un symbole associé aux idéologies intégristes islamistes.

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Si le geste fait partie de la religion musulmane et symbolise “l’Unicité avec Dieu”, il est inoffensif dans son contexte d’origine. Néanmoins, après les interventions d’Oussama ben Laden dans les années 90, l’index pointé vers le ciel, adopté pour renforcer l’image d’une Al-Qaïda unie, est devenu un symbole de ralliement aux idéologies islamistes radicales. Ce geste a ensuite été repris par Daesh à partir de 2014, qui y a ajouté l’affirmation “We are one”.

De l’islamisme au Gud

Thomas Pierret, chercheur et spécialiste du monde arabe au CNRS-IREMAM, explique que le geste du “doigt index pointé vers le ciel” est vraisemblablement un symbole de “ralliement à l’islam”. Tout porte à croire que l’utilisation de ce geste par les membres du Gud, repéré dans des dizaines de photos depuis leur retour en novembre 2022, soit un “signe de soutien aux idéologies islamistes”, mais dans sa forme la plus radicale, voire même terroriste.

Le choix de ce geste par le Gud, se pose sur l’idée que le “terrorisme”, associé aux islamistes radicaux, plus concrètement à la branche armé de l’Hamas ; les Brigades Izz al-Din al-Qassam, pourrait être considéré comme une “stratégie militaire” susceptible d’être utilisée en Europe par des groupes nationalistes blancs en vue de leur propre révolution. Ainsi, malgré leurs différences idéologiques, ces deux blocs se rejoignent sur le plan des “pratiques et des desseins”, partageant un objectif commun de défense territoriale et idéologique.

Sous un angle antisioniste, voire antisémite, le Gud s’est toujours positionné aux côtés des Palestiniens. Encore aujourd’hui, ces militants prennent des photos avec le drapeau palestinien. Il est important de rappeler qu’en 1993, à l’occasion des 25 ans du Gud, plusieurs affiches ont circulé dans la capitale : « À Paris, comme à Gaza, intifada ». Dans les années 2000, en réaction à une déclaration de Jospin accusant le Hezbollah de terrorisme, sur une affiche on pouvait lire : « Sionistes assassins, Jospin complice ». Le Gud exprimait ainsi son soutien au Hamas ainsi qu’au Hezbollah. Cette tendance, partagée à l’époque par le Bloc identitaire, est rappelée par l’historien Nicolas Lebourg. «Le Bloc identitaire est né des cendres d’Unité radicale, qui faisait l’apologie de Ben Laden et des kamikazes palestiniens. »

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Affiches du GUD : 1993 – 2000, et action de tractage à Paris 2023.

La “révolution conservatrice”, concept tout aussi réactionnaire que la charia

Entre les années 2000 et aujourd’hui, le Gud a connu trois périodes d’inactivité.

En octobre 2022, lors d’un hommage à deux militants grecs d’Aube Dorée, le groupe a annoncé son retour. Sur le fil de son compte Telegram, parmi ses premières publications, le Gud a invité ses abonnés à rejoindre un autre canal : Cercle Oswald Spengler, créé également en novembre. Oswald Spengler était un philosophe allemand controversé pendant le nazisme, mais ses écrits continuent d’exercer une influence significative au sein des mouvements nationalistes. Selon lui, la civilisation occidentale est en décadence. Spengler propose ainsi une révolution conservatrice, éloignée des valeurs républicaines et de la démocratie. Sur ce canal Telegram, on peut trouver plusieurs publications faisant référence au fascisme, aux Brigades Al-Qassam (la branche militarisée du Hamas) et à des citations qui flirtent avec le suprémacisme blanc. Sur ces publications sur les réseaux sociaux, le Gud partage aussi des posts sur la Palestine et l’Irak, mais aussi concernant Bashar al Assad et Parti Social-Nationaliste Syrien, créé en 1932 à Beyrouth sur le modèle des jeunesses hitlériennes.

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Logo du GUD et du Cercle Oswald Spengler telecherché de leurs profils Telegram.

Cette “révolution conservatrice”, en plus de sa dimension violente, constitue le fondement idéologique qui attire le GUD vers l’islamisme radical. En creusant davantage, on découvre que la “révolution conservatrice” est un concept aussi réactionnaire que la charia. Le GUD n’est pas le seul groupuscule d’extrême droite à vouloir adopter cette “révolution conservatrice”. Cette forme d’intégrisme politique est de plus en plus partagée par une partie du mouvement nationaliste français, comme en témoignent les hommages rendus par plusieurs groupuscules d’extrême droite à Dominique Venner, cofondateur du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). Avant de se suicider, Dominique Venner avait exprimé le souhait de créer l’Institut Iliade. Dix ans après sa mort, dans le programme prévu par l’institut pour le colloque qui devait avoir lieu le 21 mai 2023, interdit par la préfecture, l’une des thématiques était : “Pour une nouvelle révolution conservatrice”.

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Tweet du Gud – Affiches de l’Institut Iliade – Graffitis : Lyon Populaire – Helix Dijon,  21 mai 2023. 

Cette révolution conservatrice, une idéologie qui gagne du terrain au sein de l’extrême droite française, s’enracine davantage en raison de ses valeurs réactionnaires. Cependant, les aspects les plus préoccupants sont ceux qui attirent l’attention du GRECE et de l’institut Iliade, notamment le suprémacisme blanc. En d’autres termes, il s’agit de l’idée selon laquelle l’Europe doit s’opposer au grand remplacement, préserver sa culture et imposer une nouvelle hégémonie blanche.

L’index pointé vers le ciel, le Gud embrasse la tendance accélérationniste

Le Gud est un groupuscule connu pour sa violence, comme en témoignent ses actions au cours des dernières décennies. Plusieurs de ses membres ont été condamnés et certains ont même été emprisonnés. Aujourd’hui, le Gud est à un tournant de son existence. La dissolution de Génération Identitaire ainsi que des Zouaves de Paris a contraint le groupuscule à revoir ses fondements idéologiques et à revenir à ses racines : le nationalisme révolutionnaire. Cependant, il semble adopter une forme particulièrement plus radicale et antisémite, nourrissant des fantasmes qui s’assimilent au terrorisme islamiste, mouvance connue sous le nom de “Jihad blanc” de l’anglais “White jihad”.

Sur la question du geste de l’index pointé vers le ciel. Selon l’historien Nicolas Lebourg, le Gud a “toujours exprimé son soutien envers les Palestiniens, le Hamas et plus récemment vers Bashar al-Assad”. Il explique que le Gud est historiquement “antisioniste” et “anti-impérialiste”. L’appropriation de ce geste par le Gud, pour Nicolas Lebourg, est certainement associée à une forme d’approbation envers des méthodes de lutte utilisées par des “islamistes” en Palestine, bien que cela se traduise chez le Gud, sous une forme idéologique et fantasmatique de “terrorisme identitaire”.

Nadia Sweeny, journaliste chez Politis, spécialisée dans le “Jihad blanc” a abordé à plusieurs reprises la question de la radicalisations de nationalistes blancs. N. Sweeny, explique que “l’utilisation du geste “doigt levé vers le ciel” est utilisé au moins depuis 2015 par des “loups solitaires” comme Logan N., militant d’extrême droite qui prônait le « djihad blanc », condamné à 9 ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste” en 2022.

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Les « loups solitaires » d’Atomwaffen Division – POLITIS • 23 mars 2022

Logan N. est “passé par les Jeunesses Nationalistes, le Front national, le Parti de la France et l’Action française. N. détaillait par le menu comment faire basculer le pays : lancer la « reconquête de secteurs » par des commandos « nationalistes », afin d’installer « un État parallèle ». « En prenant certaines villes moyennes, l’économie de l’État va s’écrouler. Tu laisses faire le travail. » Et puis, « si t’as plusieurs villes, ça bougera : c’est ce qu’ont fait les jihadistes en Irak ».”

Nadia S. affirme que le “white djihad ou Djihad blanc”, est une tendance “issue des États-Unis. Plus précisément du groupe terroriste néonazi Atomwaffen Division, créé en 2015”. Cette mouvance arrive aussi en France, et comme aux États-Unis, elle s’exprime dans les réseaux sociaux à travers une pensée confuse, qui entremêle le néonazisme et l’islamisme :  “des néonazis et islamistes radicaux se retrouvent aussi autour d’un antisémitisme profond sur fond de théorie du complot. Les deux mouvances répandent l’idée que les États-Unis, et par conséquent le monde, seraient contrôlés par une élite juive obscure, émanation de l’État d’Israël. C’est pourquoi, au lendemain des attentats du 11 Septembre, une frange néonazie américaine a clairement soutenu Ben Laden.”.

Le GUD semble manifestement vouloir renouer avec ses racines nationalistes révolutionnaires et face aux échecs des dernières décennies, il cherche à unifier le mouvement et à embrasser une voie plus radicale. Selon l’historien Nicolas Lebourg, spécialiste des extrêmes droites, cette voie pourrait effectivement être influencée par le courant “accélérationniste”, qui préconise une guerre culturelle où le concept de “Jihad blanc” s’enracine dans l’imagination et les gestes des militants.

Le “doigt levé”, les gudards unis contre le “grand remplacement”

Ce geste n’est pas anodin, il marque un positionnement clair des militants du Gud et signale un forme de radicalisation. Après que Daesh ait popularisé le geste du “doigt levé vers le ciel”, l’Atomwaffen Division, aussi fascinée par le terrorisme islamique, a détourné ce geste à des fins idéologiques. Plus concrètement, ils concevaient le terrorisme comme un moyen de préserver la supposée “race et culture blanche” et de contrer ce qu’ils perçoivent comme le “grand remplacement”. Plusieurs terroristes qui ont mené des tueries de masse ces dernières années se sont appuyés sur cette fausse théorie pour justifier leurs actes.

Le Gud adopta ce geste à des fins similaires, cherchant ainsi à s’inscrire dans cette prétendue “guerre culturelle”. Il prétend “défendre l’Europe” et protéger ce qu’il considère comme la supposée “race blanche” contre l’influence du multiculturalisme et une supposée “invasion migratoire”.

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Tweet du Gud – 17  mars 2023. 

La porosité entre l’extrême droite américaine et française est un phénomène avéré. De plus, pour les groupuscules plus radicaux tels que le GUD, leur assimilation à tendance “accélérationniste” suscite dans le mouvement une ligne très racialiste et en quête de préparation à cette «guerre civile raciale» qui viendra inéluctablement. Les Active Clubs, mouvement aussi issu des États-Unis et récemment arrivé en France, vient renforcer cette tendance.

Les Active Club ont été créés par Robert Rundo en 2020 et promeuvent la théorie du “grand remplacement”, complot construit au tour la destruction imminente de la race blanche également appelée “génocide blanc”. Des membres du Gud, ainsi que de la Jeunesse Boulogne, Auctorum, Luminis, etc., sont associés à l’Active Club parisien. Avant leur retour en novembre 2022, le geste de l’index pointé vers le ciel était déjà utilisé, au moins depuis le mois de mars, par des combattants de MMA nationalistes, des militants de Schaf crew Bourges Aurelianorum Corda, Jeunesse Boulogne, Jeunesse Angevine, OuestCokins, Mob Guignol Squad, etc. Cela soulève la question d’un éventuel lien entre les militants du Gud et les combattants actifs dans les sports de combat.

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Photo de combattant MMA France-OuestCasual – Photo de groupe Muai Thay Gala – Jeunesse boulogne – 2022 

Dans la même ligne des Active Club américains, obsédés par le suprémacisme blanc, le néonazisme et le graffiti, les Active Club français suivent la même vague. Au-delà que plusieurs de leurs membres portent des symboles nazis, ce même geste a été repéré dans l’image suivante, partagée en janvier 2023 par les graffeurs néonazis du collectif La Cagoule.

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 Affiche de l’Active Club – Graffiti néonazi “Sieg Heil et le geste de l’index” du collectif La Cagoule, 2023. 

La présence de symboles nazis parmi les nationalistes révolutionnaires n’est pas nouvelle. Le “national socialisme” a joué un rôle dans l’essor des mouvements fascistes, en particulier dans les pays qui ont collaboré avec le Troisième Reich. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir plusieurs membres du Gud arborer des tatouages nazis, dont le plus connu est Logan Djian, avec un tatouage représentant le blason de la division Charlemagne, un bataillon de la Waffen-SS. La croix celtique, également un symbole du Gud, est devenue aujourd’hui un symbole néofasciste et suprémaciste blanc, déjà utilisé par les nazis et des collaborateurs français.

Pour conclure, le groupe Gud est de retour avec de nouvelles actions et un nouveau symbole : l’index pointé vers le ciel. Ce geste, associé au terrorisme, corrobore un glissement envers cette idéologie appelée le Jihad blanc, moyen que selon les militants du Gud, mais aussi d’autres groupuscules d’extreme droite française, serait une options stratégique pour imposer une hégémonie blanche en Europe. Le Gud cherche à radicaliser ses actions et à promouvoir une vision de la supposée “race blanche” contre le multiculturalisme et l’immigration, se rapprochant de la tendance accélérationnistes anti “grand remplacement” et ultra-violente.

Je tiens à exprimer ma gratitude envers Thomas Pierret, Nicolas Lebourg et Nadia Sweeny pour leur disponibilité en tant qu’interviewés.

Since the arrest of two of their leaders the Canadian Active Club network, which consisted of over 10 cells across Canada, has gone quiet—but that doesn’t mean they’re gone.

auto traduction

Les clubs de combat néonazis sont de plus en plus sombres depuis l’arrestation de terroristes au Canada

Le mouvement autrefois croissant semble être faible à la suite de l’arrestation de deux de ses dirigeants.

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Une photo prise de membres de Active Club Canada qui se sont rendus en Ontario pour une rencontre nationale. Photo via Telegram.

La nébuleuse turbonazi autours des sports de combats au Canada, alors en plein essor, est devenue remarquablement calme, puisque deux de leurs dirigeants ont été accusés de terrorisme à la fin de l’année dernière.

Les « active club » sont un groupe international de clubs de combat néonazis semi-autonomes qui se réunissent régulièrement pour créer de la propagande et participer à la formation aux arts martiaux. Le réseau est l’un des mouvements néonazis en pleine croissance dans le monde occidental et le Canada n’était pas épargné. Au cours des deux dernières années, le mouvement a pris de l’élan en créant des cellules à travers le pays, à son apogée de 11 cellules ponctué le Grand Nord Blanc.

Des sources ont confirmé à VICE News que Nippak était un organisateur clé de la scène du Club actif au Canada et a même voyagé à l’étranger pour aider à organiser des clubs dans les pays scandinaves. Une source a déclaré à VICE News : « C’est sa vie, c’est tout ce qu’il fait. »

Après l’arrestation de Nippak, la machine de propagande qui était Active Club Canada a effectivement cessé ses moteurs. La grande page globale de Telegram qui a autrefois éjecté de la propagande mettant en vedette les néonazis canadiens faisant des push-ups ou des arts martiaux bâclés est maintenant morte. Les responsables de la main ont d’abord changé de nom d’Active Club en « Canadien Lifestyle » avant de supprimer tout le contenu.

Peter Smith, un journaliste qui couvre l’extrémisme au Canada, a déclaré à VICE News que le groupe se rend compte que ses liens avec une organisation terroriste n’étaient probablement pas le meilleur apparence.

« Depuis les arrestations et l’exposition apparente de leurs liens avec Atomwaffen et le terrorisme, il y a eu un silence radio par le club actif sur leurs chaînes publiques », a déclaré M. Smith. « Cela ne veut pas dire que le groupe s’est dissous, mais… il semble que leur objectif principal est de mettre autant de distance qu’ils peuvent entre eux et cette question. »

Après la date à laquelle la page principale du Club actif canadien a été supprimée, un erré néonazi désespéré a été braqué dans une tentative de pousser les gens à se joindre à un forum raciste qu’ils ont créé. Voler le nom le 20 décembre, ils shillissent maintenant les liens vers leur forum sans arrêt. Le jeu du raciste désespéré a été jusqu’à présent un échec et leur forum est une ville fantôme. Il compte moins de 20 membres et seul le créateur affiche des choses.

Si vous avez des informations concernant les clubs d’organisation néo-nazis ou actifs, nous serions ravis de vous entendre. Veuillez contacter Mack Lamoureux par courriel à l’adresse mack.lamoureux.vice.com. Demander un nombre de signal est le sujet sensible.

Pendant ce temps, au sud de la frontière, les clubs qui sont saupoudrés à travers les États-Unis sont plus actifs que jamais. Il en va de même pour les clubs à l’étranger en France, en Suède, en Estonie et dans d’autres pays européens.

À son apogée, le réseau du Club actif canadien dispose de 11 cellules à travers le pays. La majorité d’entre eux sont restés silencieux ou ont entièrement supprimé leur compte. D’autres groupes comme le Nippak basé sur GTA ont changé de nom. Un groupe québécois a gardé le surnom du Club actif et a été quelque peu actif après l’arrestation de Nippak, mais la chose la plus proche de la propagande nationaliste blanche qu’ils ont postée était une photo d’une main tenant un autocollant de club actif dans une forêt couverte de neige.

Une cellule basée à Hamiliton, qui, bien qu’elle n’étant pas un groupe AC à part entière, est affiliée au réseau, semble toujours être opérationnelle. Le groupe a récemment posté qu’ils avaient fait équipe avec le groupe basé sur GTA pour « former dans les combats au corps à corps ». Malheureusement, il y avait une tempête de neige et tous les néo-nazis étaient « terriblement froids » ce jour-là.

Cet élan s’est arrêté lorsque, en décembre, un dirigeant clef, un jeune homme nommé Kristoffer Nippak, a été publiquement identifié par VICE News et une semaine plus tard, il a été arrêté et accusé de participation aux activités d’un groupe terroriste. Matthew Althorpe, une autre personne liée au réseau actif des clubs et à la scène néonazie internationale, a été inculpé aux côtés de Nippak, et ses accusations comprennent la création de propagande terroriste et la facilitation d’activités terroristes. Les accusations ont été portées en partie à la suite de l’époque de la paire avec Atomwaffen, un groupe néonazi infâme lié à de multiples meurtres qui ont été désignés comme un groupe terroriste au Canada.

Il n’y a pas d’honneur parmi les voleurs et encore moins parmi les nazis, de sorte que Nippak et Althorpe n’ont reçu aucun soutien de l’opinion publique de la part de leurs camarades racistes. La seule fois où il a été abordé dans le réseau du Club actif, c’est lorsque les petites cellules québécoises ont repartgé un billet d’un récit raciste de hooligan.

« Peu de personnes du Club actif du Canada ont été arrêtées par (police) pour des accusations politiques fabriquées de toutes pièces, nous envoyons notre soutien à des camarades de toute la mer », peut-on lire dans le cas des camarades ».

Tout cela dit, juste parce que certains noms ont été changés et que certaines pages Telegram ont été fermées, ne signifie pas que les personnes impliquées dans le groupe sont sorties.

« Je ne pense pas que nous puissions compter ce groupe d’individus comme étant à la leur disposition », a déclaré Smith. S’il est bon que des mesures soient prises à leur encontre et qu’elles semblent nuire à leur capacité d’agir en public. Je ne pense pas que ce soit la dernière fois que nous avons entendu parler, sinon du club actif, tous ceux qui y sont impliqués ».

 

Active Club Canada Members Repeatedly Tied To Designated Terrorist Groups

With the latest arrest of two men alleged to be part of the Active Club and former members of the Atomwaffen Division, we looked at who in the workout club has connections to designated groups in Canada.

The Active Club, a white-only workout club founded by an American neo-Nazi, boasts branches across North America and Europe. In Canada, the network’s known membership has included at least four members previously in designated terrorist groups.

The announcement of the arrest of two Ontario-based Active Club members, Matthew Althorpe and Kristopher Nippak, on a series of terror charges last week has been significant in many ways. Most important has been the allegation that Althorpe is one of the authors of a series of publications from the “Terrorgram Collective.”

Terrorgram is a group of digital content creators espousing a violent National Socialist and accelerationist ideology. The collective’s publications not only urge people towards taking violent action, they provide readers with instructions on how to pick targets, prepare for action, and how to hide online from those who would seek to expose them.

Nippak was recently identified as a major player in boosting Active Club Canada in an exposé by Vice World News’ Mack Lamoureux. A recidivistic networker online and in person for white nationalism, posts from the group’s Telegram channel, and a personal channel mainly used for Nippak’s political musings, alleges a self-funded trip across Europe meeting with other branches of the Active Club as well as other white nationalist groups.

Althorpe, who was not previously identified, faces many more charges than his co-accused, both of whom have been charged for their alleged roles in the creation of Terrorgram “manifestos,” according to RCMP.

“After the listing, many former Atomwaffen Division members joined Active Club Canada. Members of Active Club Canada have been observed performing combat training exercises in local community parks,” law enforcement wrote in a December 8 news release.

The RCMP added that the Active Club has ties to “the Hammerskins in Durham region.”

A 2022 report by the Canadian Anti-Hate Network found that the Canadian branch of the Hammerskin Nation — the Vinland Hammerskins — served as recruiters for many of the branches of the Active Club.

The Hammerskin Nation is one of the largest, oldest and most secretive racist skinhead crews still operating. With chapters across Europe and North and South America, HSN and its feeder club, Crew 38, were banned in Germany in September.

Nippak and Althorpe remain in custody and are still taking part in a hearing to determine if they will receive bail. A publication ban prevents any reporting on the evidence presented during these proceedings. They are not the only members linked to the Active Club who previously belonged to designated groups. CAHN learned through multiple independent sources that Patrick Macdonald, also a former member of the Atomwaffen Division, attended meetings with the Ottawa Active Club.

Macdonald, under the alias Dark Foreigner, is credited with developing a lot of the aesthetic that came to be associated with Atomwaffen and what is known as “Siege Culture.” Typically images in this style are dark and brooding black-and-white images of notable serial killers and fascists alongside Nazi symbols and red splatterings of blood.

Managing to hide his identity for years, Macdonald was exposed by Vice World News as an Ottawa area graphic designer. He is currently facing his own series of terrorism charges for his role in creating propaganda for Atomwaffen. Like Nippak, Macdonald belonged to the Canadian Atomwaffen cell, Northern Order.

Another member of the Active Club Canada, a construction worker based in British Columbia named Josh Bruce, was previously reported in the media for his affiliation with the Proud Boys. He appeared in the media after claiming to be the victim of a group assault in the bathroom of a BC bar in 2017. After the incident, the bar staff were reportedly subject to online threats and harassment by Proud Boy supporters who blamed them for the assault.

The Proud Boys became a listed entity in Canada in 2021, along with Atomwaffen and The Base.

Antihate.ca

S.P.Q.R. orchestre skinhead italien autours de Fabrizio Croce affiché pour le rassemblement néonazi semi-clandestin Call of Terror 5 autours de figures RAC et NSBM internationales le 24 févier 2024

SPQR ne joue pas de la musique “black metal” ni “trash* hardcore”,
SPQR n’est même pas référencé dans l’Encyclopaedia Metallum

Les disques SPQR sont vendus dans le circuit skinhead/RAC néonazi comme le label et distributeur Martel en Tête de Bourges. [* trash : “ordures” / et le THRASH est un style de music metal 80’s connu pour sa longue chevelure, son esprit crossover, ses tempos rapides soniques … etc.]

breizh info de la fachosphère rapporte les rassemblements RAC italiens de Casapound

Les annonces de concerts que SPQR propose sur son Intagram sont toujours des rassemblements néonazis et/ou de la mouvance skinhead, notamment autours de CasaPound.


Lors de ces dates de concerts, SPQR ne s’affiche pas du tout avec des groupes black metal, mais fait bien-sur l’exception pour s’afficher sous l’intitulé Call of Terror, l’appel au rassemblement RAC et NSBM autours de Graveland et Kataxu, sous les apparences d’un “concert” “black metal” promu par la vitrine folklorique de l’interfaf “hooligan” Ouest Casual, turbonazi.

 

SPQR s’est déjà affiché au centre d’un rassemblement clandestin autours de la musique white-power en France le 19 novembre 2016 avec les groupes français DC (ex-Décadence culturelle) et Bordel Boys (groupe breton prétendument apolitique) et des italiens proposé par “HardCore Wave” promotion RAC n’ MMA autours de Tomasz “gamin” Pride France lors de son premier rassemblement autours du RAC qui s’est tenu en Haute-Savoie.

 

spqr skinhead rac désigné "bien Hc/trash " et Call of Terror affiche des croix non-inversées pour promouvoir un event "black metal" et völkisch qui plus est
SPQR skinhead RAC italienne désignée ” bien Hc/trash “

 

SPQR est une formation RAC italienne de Rome active depuis 2005 autours de figures skinhead RAC :

  • La maison de disque Rupe Tarpea Produzioni affiliée a Massimo Morsello qui produit Londinium SPQR appartient à l’empire financier de Roberto Fiore.

 

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/770x0/22512e6ececa47a9a732868cc75e61e5.jpg#22512e6ececa47a9a732868cc75e61e5
SPQR en “concert” sous bannière “anticlerical church”
  • Fabrizio Croce est désigné comme Hammerskin par Searchlight en apparaissant dans les enquêtes sur le réseau fasciste italien Forza Nuova opérant à Londres autours de Roberto Fiore sous la couverture “Easy London”
“portrait of a bomber” searchlight 2009

 

https://www.articolozero.org/2004/12/la-cosa-nera/

 

https://www.inventati.org/noeasylondon/I%20SOLDI%20AGLI%20STRAGISTI.htm

 

https://buco1996.wordpress.com/tag/fabrizio-croce/

 

https://csaintifada.org/wp/archives/1020

 

  • Fabrizio Croce est désigné comme ancien candidat à la mairie de Grottaerrata de la liste Casapound
https://buco1996.wordpress.com/tag/fabrizio-croce/

 

  • Fabrizio Croce candidat à la mairie de Grottaerrata sur la liste Casapound

 

  • Fabrizio Croce est promoteur et producteur du rassemblement “Eternal City Custom show” autours de la motocyclette.

https://i0.wp.com/www.mcscoordinati.it/wp-content/uploads/2021/06/locandina-summeredition-724x1024-1.jpg?w=640&ssl=1

 

spqr skinhead rac

 

  • Londinium SPQR  est un cas à part dans la scène identitaire italienne. Il a été fondé par des militants fascistes italiens réfugiés à Londres dans les années 1980. Le nom du groupe est la combinaison du nom latin de Londres, avec les lettres SPQR, signifiant Senatus Populus Que Romanus.

Dans une interview donnée aux fanzine skin d’extrême-droite Skin Side n°6, Londinium SPQR ne cache pas son appartenance au néo-fascisme et au néo-nazisme. Mais à la différence des autres groupes politiques et musicaux nazis, les musiciens de Londinium SPQR préfèrent mettre en avant leur héritage romain à travers des symboles renvoyant à la Rome Antique plutôt que d’utiliser la croix celtique comme la plupart des groupes fafs.

 

  • RAC et fight club néo-fasciste

SPQR entretient de multiples liens avec la fachosphère italienne autours de Casapound qui investit le terrain métapolitique des arts martiaux avec la production du rassemblement “Taana delle Tigri” en musique autours de figures RAC italiennes ou “Rock identitaire” internationales (In memoriam – 2012) et de combats d’arts martiaux.

concerto SPQR @ Tana delle Tigri 3 – 2013

SPQR live = skinheads qui scandent sur du RAC dans un rassemblement néo-fasciste.


En 2013, White Rex a organisé un tournoi MMA à Rome; l’un de ses invités était Erich Priebke, un criminel de guerre condamné et ancien SS Hauptsturmfôhrer qui est décédé plus tard dans l’année.

L’un des tournois de MMA de White Rex s’intitule « The Birth of a Nation », une référence au titre de D.W. Le film raciste de Griffith (à l’origine appelé The Clansman) qui a été publié en 1915

Anton Shekhovtsov

 


Secondary, 2 of 2

 

  • Vincenzo Sortino : guitariste dans l’orchestre SPQR autours de Fabrizion Croce et graphiste pop de signature chromatique néon, avec une touche identitaire romaine visible sur les marchandises SPQR et leurs visuels promotionnels.
(c)facebook

Vincenzo Sortino est tatoueur style völkisch,
et Vincenzo Sortino pratique les arts-matiaux.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/spqr-photo-sortino-mma-2015-indymedia.png
Vincenzo Sortino « Trenefa » au concours international White Rex MMA

Highlights of the photo est de Simone Cicalone

traduction automatique :

Rome – Vincenzo Sortino de la salle de gym « Huung Mun » à Rome a remporté le concours international de combat en White Rex qui s’est déroulé dans la capitale à la zone 19 de la Via Monti della Farnesina à l’occasion de « Taana delle Tigri 6 ».
C’est l’événement le plus important du circuit international MMA auquel ont participé des athlètes de haut niveau de toute l’Europe. […]
L’événement romain a été suivi par de nombreux fans venant principalement de Cha, ainsi que de Cha d’Italie, de France, d’Allemagne, de Russie, de Hongrie, de République tchèque et d’Ukraine, se confirmant ainsi comme un événement technique et compétitif de premier plan dans le monde MMA.

 


White Rex : Marchandises faf-wear sur le marché des combattants sportifs identitaires

L’Asgardsrei de cette année [décembre 2019] a présenté une “soirée de combat” d’arts martiaux mixtes (MMA) qui a eu lieu avant le coup d’envoi du concert. L’événement MMA a eu lieu à Mala Opera, un lieu appartenant à l’administration de la ville de Kiev.

Les photos et la vidéo de l’événement MMA montrent le logo de White Rex , une marque de promotion et de vêtements MMA d’extrême droite dirigée par le néonazi russe basé à Kiev Denis Nikitin (également connu sous le nom de Kapustin), visible au milieu du ring.

Bellingcat


 


  • DTB 590 : Hendrik möbus le meurtrier allemand pose sa marque Darker Than Black aux cotés de Rupe Tarpea Produzioni pour commercialiser la marchandise nsbm sous la forme d’un disque laser compilation d’enregistrements de la collaboration Frangar et SPQR, deux orchestres Rac’NSbm italiens.

 

 

 


 


SPQR sur Indextreme https://indextreme.fr/acro/spqr/2.png


#FAFLeaks : héritier et néonazi ultra-violent, enquête sur Marc de Cacqueray-Valmenier (3/3) | FACTS

Marc de Cacqueray-Valmenier est l’héritier d’une famille noble ancrée à l’extrême droite. Il s’est imposé comme un leader de la mouvance néonazie française, multipliant les actions violentes et racistes.

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Marc “Hassin” at the inauguration of Bastion Social in Clermont-Ferrand, France

 

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Bonus : Vidéo-react #fafleaks par Zioclo
Avertissement :
Commentaires  particulièrement confus et imprécis

#FAFLeaks: agressions et saluts nazis, les vidéos inédites de la division Martel (1/3) | FACTS

La division Martel est un groupe de très jeunes néonazis parisiens, fans de combats et d’Hitler. Grâce aux #FAFLeaks, plus de 2000 vidéos, audios et SMS inédits, on vous raconte le quotidien de ces lycéens néonazis, entre ratonnades et Parcoursup.

Depuis samedi dernier, des groupes militants d’extrême droite paradent et agressent des habitant.e.s dans les rues de Chambéry.

Depuis la mort de Nahel mardi 27 juin, tué à bout portant par un policier, de nombreuses villes de France ont été traversées par d’importantes révoltes des habitant.e.s des quartiers populaires, et Chambéry n’a pas fait exception. Mais en réaction à l’indignation et à la colère qui a secoué les quartiers populaires, une trentaine de membres de l’organisation néo-nazi EdelweiSS, et des motards du groupe Badass MC Savoie ont défilé dans les rues de Chambéry samedi dernier, et sont redescendus dans la rue lundi et mardi soirs.

https://www.revolutionpermanente.fr/Chambery

Il y a plusieurs appels à rassemblement en France de la part de « milices citoyennes » comme ils s’appellent pour aller s’occuper des émeutiers. Les militants racistes et néo nazis du groupe “Edelweiss Pays de Savoie” et du groupe de biker “Badass MC Savoie” sortent du bois.