Les anti-Christ profanateurs de Toulon. Deux garçons et deux filles ont avoué avoir violé la tombe d’Yvonne Foin.

https://www.liberation.fr/france-archive/1996/06/12/les-anti-christ-profanateurs-de-toulon-deux-garcons-et-deux-filles-ont-avoue-avoir-viole-la-tombe-d-_174708/

Toulon, envoyée spéciale

Quatre jeunes, deux garçons et deux filles, dont une mineure, ont été présentés hier en fin d’après-midi au juge d’instruction du palais de justice de Toulon, Thierry Rolland.
Ils ont été identifiés et arrêtés lundi par la sûreté urbaine, trois jours après la profanation de la tombe d’une femme catholique, Yvonne Foin, décédée en juin 1976.
Sa sépulture avait été retrouvée fracassée au cimetière central de la ville, un crucifix fiché, à l’envers, à l’emplacement du coeur.
Une plaque dédiée à la Vierge avait aussi été placée sur le visage, tandis qu’un autre crucifix avait été abandonné tête en bas, à côté de la tombe profanée.

«Les quatre jeunes ont passé des aveux circonstanciés», a indiqué hier le procureur, André Viangalli.
Il a annoncé qu’il ouvrait une information judiciaire pour «atteinte au respect dû aux morts, profanation et violation de sépulture».
Le procureur retient en outre deux circonstances aggravantes: «atteinte à l’intégrité physique» et, à cause d’«indices nombreux et convergents», «la volonté délibérée de s’attaquer aux symboles de la religion catholique».

Le témoignage d’une fleuriste, à l’entrée du cimetière, a été déterminant pour l’enquête policière.
Samedi dernier, la commerçante avait remarqué les allées et venues de quatre jeunes, tout habillés de noir, dont certains avaient les cheveux teints en bleu.
Le chef de la police nationale, Jean-Pierre Guenassia, a mobilisé 50 fonctionnaires qui ont retrouvé les jeunes quarante-huit heures plus tard.
Ils habitent à Toulon chez leurs parents.

Selon le juge d’instruction, ce sont des «jeunes gens de bonne famille, dont les parents tombent des nues».
Le chef de la police les a décrits comme «des enfants sans problèmes, inconnus des services de police» et a ajouté qu’ils étaient animés par une «pensée anti-Christ».

Un tract a été retrouvé au domicile de l’un des jeunes:
«On recherche pour crime contre l’humanité Jésus dit le Christ», est-il rédigé au-dessus d’un dessin représentant le visage de Jésus-Christ, le nez percé d’un grand anneau.
«Il est accusé d’être l’initiateur de persécutions et de meurtres de milliers de personnes, poursuit le texte, il est le fondateur du christianisme, une religion de fanatiques qui promet la vie éternelle mais qui a comme finalité l’esclavage.»
La suite du tract incrimine les «partisans de Jésus», qui ont «pris le contrôle de dizaines de nations et de millions d’esprits», des individus «armés et dangereux».
Aux policiers , ils auraient affirmé qu’ils n’étaient pas de ce monde, qu’ils étaient des «succubes» et des «incubes» (1).
La plus jeune du groupe serait élève au lycée Bonaparte de Toulon, une autre serait étudiante à l’université de La Garde, un troisième au chômage, et tous se revendique-raient du mouvement «gothique», dont les membres sont inspirés par des rites païens et sataniques.
A Toulon, ce mouvement ne réunirait que ces quatre adeptes qui risquent aujourd’hui jusqu’à cinq ans de prison.

En fin de matinée au cimetière de la ville, le maire Front national de Toulon, Jean-Marie Le Chevallier, a déposé une gerbe en son nom sur la tombe d’Yvonne Foin.
La veille, il avait engagé les «élus, les corps constitués, les Toulonnais et les Toulonnaises» à se réunir au cimetière «pour prier».
Une petite centaine de personnes, dont tous les adjoints FN, et la famille d’Yvonne Foin, ont répondu à l’invitation.
L’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Madec, absent, a fait lire un message où il questionnait: «Dans quel monde vivons-nous?» Avant d’engager «les hommes et les femmes de bonne volonté à s’interroger sur la transmission des valeurs».

(1) Démons féminins et masculins de la religion chrétienne, qui s’unissent à des hommes ou à des femmes durant leur sommeil.

 


  • Profanateurs néonazis: nouvelles preuves Des documents, découverts par hasard près de Toulon, confirment les références idéologiques des jeunes «suppôts de Satan».
https://www.lexpress.fr/informations/profanateurs-neonazis-nouvelles-preuves_619210.html

C’est dans un trou recouvert de pierres que les débroussailleurs qui nettoient, le 17 septembre dernier, le terrain militaire situé sur la presqu’île de Saint-Mandrier (Var) trouvent un étrange sac. Ils en extirpent des photos de jeunes, l’air macabre et menaçant, vêtus de redingotes sombres et maquillés de gros traits noirs, des manuscrits d’une organisation mystérieuse, l’Ordre sacré de l’Emeraude, enfin des tracts et des bulletins néonazis. Le sac se révèle propriété de Christophe Magnoni, l’un des «petits Satan» de Toulon.

Cette découverte complète les révélations de L’Express (n° 2350) sur les influences politiques des profanateurs de la tombe d’Yvonne Foin, morte il y a vingt ans. Dans la nuit du 8 au 9 juin dernier, quatre adolescents exhument son cadavre et lui plantent une croix en plein cœur. Parmi eux, deux garçons, Antony Mignoni et Christophe Magnoni, 20 ans, adeptes du black metal, le plus dur de la musique hard rock. C’est sans doute David Magnoni, paniqué par l’arrestation de son frère Christophe et des autres profanateurs, qui a caché le sac. La plupart des documents sont des publications proches des Charlemagne Hammer Skinheads (CHS), branche française des Hammer skins américains, dont l’emblème est le marteau de Thor. Très hostile au Front national, cette mouvance est animée par Hervé Guttuso, jeune Marseillais formé aux Etats-Unis au contact des animateurs de la revue Resistance, du label Resistance records. Son originalité: légitimer la lutte armée contre le pouvoir en place. Dans les documents trouvés à Saint-Mandrier figure la publication Quatorze mots – ceux de la devise néonazie «Nous devons préserver l’existence de notre race et un futur pour les enfants blancs». A la rubrique «bricolage», on apprend à fabriquer bombes, cocktails Molotov, ampoules et balles de tennis explosives: «Viendra un temps où la propagande raciale devra laisser place à l’action pure et dure», est-il écrit noir sur blanc.

Parmi les autres trouvailles des débroussailleurs varois, on compte un exemplaire de Rune, bulletin interne de liaison des groupes aixois, marseillais et toulonnais de Nouvelle Résistance, groupuscule extrémiste dont l’un des fondateurs est aujourd’hui directeur de la communication du maire FN d’Orange. Et aussi un tract et un numéro de la revue Militant, du Parti nationaliste français (PNF), fondé en 1983 par d’anciens Waffen SS, dont Pierre Bousquet, premier trésorier du FN. L’un des anciens dirigeants du PNF, Pierre Pauty, avait claqué provisoirement la porte du FN en 1980, accusant Jean-Marie Le Pen d’être «devenu un jouet entre les mains des sionistes». En juin 1995, il a obtenu 26,2% des voix aux élections municipales à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Magnoni et sa bande sont-ils seulement des illuminés, ou bien la ramification provençale d’une organisation néonazie déjà structurée ?

>L’aencre s’installe à Toulon Le 13 septembre dernier, une nouvelle librairie a discrètement vu le jour à Toulon. Derrière le nom commercial Alaïs, au n° 6 de la rue Fernand-Pelloutier, se cache en fait une filiale de la librairie néonazie parisienne L’AEncre, où l’on peut se procurer, notamment, des reproductions d’aquarelles d’Adolf Hitler et des cassettes du groupe de black metal Funeral.

 


  • 18 février 1998

Le site Internet néonazi CHARLES(magne) HAMMER’S SKINS a été démantelé. C’est grâce à la collaboration franco-britannique que le réseau a été mis à jour. Les responsables de la profanation du cimetière juif de Toulon en juin 1996. Images d’archive INA Institut National de l’Audiovisuel

 


  • Le Toulonnais fait encore parler de lui en 2004. Il est condamné à de la prison avec sursis pour « diffusion d’une revue exhortant à la haine raciale et l’antisémitisme, apologie de crimes contre l’humanité » et de nouvelles profanations de sépultures commises en 1997.

Lors de son séjour prison de 3 ans Xaphan conceptualise Seigneur Voland, pendant que d’autres enquêtes sur des faits a dimension “satanique” ou anti-judéo-chrétienne révéleront ses liens avec les responsables des profanations d’églises en Bretagne et avec le meurtrier du père Uhl, curé assassiné de 33 coups de couteaux.

 


  • Biographie dans le livre NSBM as wolves among the sheeps (sans parole critique) 2014

https://antipestenoire.noblogs.org/files/1996/04/funeral-nsbm-1.jpg

 


Les Vouïvres ont enregistré des chansons et en proposent des pressages  sur disque produit par LMH de Famine.

https://i.ebayimg.com/images/g/DEIAAOSwB0lk7P74/s-l1600.png

  • “Famine” de Peste Noire
  • “Ardraos” de Peste Noire + Lemovice + Wolfsangel
  • Sün,
  • “HGH”
  • et l’Acte Final du disque affiche même Xaphan !

Anthony Xaphan Mignoni, Figure NSBM, Hammerskin et profanateur de tombes.

Anthony “Xaphan” Mignoni est un membre de Funeral, renommé “Kristallnacht” ensuite, des fils-de-Burzum, le premier orchestre NSBM français selon la légende, et de NSBM hitlérienne plus particulièrement, est devenu célèbre avec l’affaire médiatique de la profanation du cimetière de Toulon, dont l’enquête policière a révélé les fanzines white-power et le réseau Charlemagne Hammerskins.

 


20.09.2023 : La page Instagram de Graveland montre une photo vraiment pas terrible de Robert Fudali avec quatre autres types sur un parking de province, tous posent alignés debout jambes écartées et les bras croisés face à l’objectif avec des lunettes de soleil, intitulée “Graveland (Live in France, September 2023)”

https://www.metal-archives.com/albums/Graveland/Live_in_France/1186416

29.09.2023 : La page instagram du guitariste de Seigneur Voland affiche une photo en noir et blanc granuleux
avec éclairage à la torche flambeaux sur un espace scénique assemblé d’échafaudages sous tonnelle.

31.10.2023 : à la date d’halloween nouvelle photo Insta. du guitariste de Seigneur Voland, en noir et blanc granuleux, sous éclairage de projecteurs de chantier, sous un abri