promotion victimaire=identitaire

Gérant de l’échoppe de promotion NSBM qui labellise les marchandises et les produits dérivés de ses projets auto-produits, Ludovic Faure – nom de scène “famine” – est spécialiste de l’auto-promotion victimaire=identitaire, il affiche bien son exil en Ukraine et ses “soucis à la pelle” “en 2018 coincé en ukraine” pour promouvoir un mix inédit d’une de ses proposition en chansonnette rappée, sous le nom de Peste Noire

En effet : 2018, Famine agresse sauvagement une victime au prétexte de l’avoir confondu avec un antifa …

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand, Anthony, double fracture de la mâchoire

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/famine-mdcv-bastion-clermont-2018.gif

Agression commise à la veille de l’inauguration du Bastion Social Clermont avec Marc de Cacqueray Valmenier et Tristan Arnaud.
https://img.lamontagne.fr/pQVys7d8b_zZWHHwUkcyMuxoi13PEBen52y191XQP-c/fill/940/550/sm/1/bG9jYWw6Ly8vMDAvMDAvMDMvODgvMDAvMjAwMDAwMzg4MDAxNQ.jpg

Famine se réfugie deux ans auprès de Alexey Levkin, meurtrier russe félon lui aussi réfugié chez azov, pour affaires : ils y produiront des clips, des enregistrements, des concerts, des produits dérivés, des marchandises à porter, … dont le disque de peste noire qui affiche l’imagerie KKK.

La justice demandera des comptes a Famine à son retour en 2020, puis a son procès pour agression commise en juillet 2018, en mai 2021.

https://mediacoop.fr/25/05/2021/proces-de-famine-chanteur-neo-nazi-au-tribunal-de-clermont-ferrand/

NSBM : le sous-genre extrême du heavy metal et ses liens avec la guerre en Ukraine

Vidéo bien documentée !

3:00 –  NSBM slave en Russie, autours de Blazebirth Hall
4:25 – en Pologne autours de Temple of Fullmoon, Graveland, Nergal de Behemoth
4:43 – mondialisation NSBM
5:00 – M8l8t.H et Aleksey Levkin en Russie,
5:18 – puis félon affilié AZOV en Ukraine
5:45 – origines skinhead et hooligan de AZOV et mythologie Maidan
6:30 – logo AZOV
7:10 – M8l8t.H et Aleksey Levkin en Ukraine, officiellement affiliés AZOV
7:40 – Levkin organise LES festivals internationaux de AZOV
8:00 – M8l8t.H chante les hymnes néo-nationalistes ukrainiens pour AZOV
9:00 – M8l8t.H est Russe, Levkin a fuit la Russie ou il a commis des crimes violents en accord avec son idéologie.
9:08 – Le rassemblement NSBM international Asgardsrei est intitulé en hommage a Hendrik Möbus de Absurd, meurtrier également, qui participe régulièrement au micro lors des conférences Pact of Steel et des prestations scéniques de Absurd à Kiev.
9:30 – Nokturnal Mortum soutien effectif de AZOV
9:55 – Le KOLOVOROT nsbm Shop de Nokturnal Mortum et Kroda à Kharkiv était un objectif militaire russe, détruit par une roquette.
10:40 – Goatmoon NSBM de Finlande.
10:50 – Peste Noire = Misanthropic Division
11:00 – Misanthropic Division
11:10 – Heretic Fest
11:15 – Militant Zone
11:40 – Wotanjugend
13:38 – Drudkh
13:50 – Nergal et Behemoth : homophobie
14:14 – Varg Vikernes
19:09 – Roger Waters

Activez les sous-titres si besoin.

Autours du SOLEIL NOIR : bannières territoriales Ouest Casual de AZOV, figures NSBM, concerts RAC clandestins, rituels völkisch du cercle de torches autours d’un feu, dans les régions de Besançon, en Franche Comté et dans les Vosges Alsaciennes

Des crews Ouest Casual de AZOV se sont affichés à Besançon autours de l’exhibition de la bannière territoriale du SOLEIL NOIR.

https://pbs.twimg.com/media/FwkifiOWcAAd_YX?format=jpg&name=large

Cette réunion de figures activistes se traduit par une ratonnade ciblant le concert rock métal programmé au PDZ de Besançon.

TURBONAZI

La région est connue pour sa bande d’activistes TURBONAZI
violente, organisée, qui se distingue par :
+ ses  liens avec les gangs skinheads RAC ET les figures NSBM ET les crews cagoulards vus autours du C9M, en même temps
+ son affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire de la mouvance Ouest Casual de AZOV.

depuis 2001 :
– promotions NSBM : Sacrificia Mortuorum, Autarcie, La Horde Séquane
– concerts RAC x NSBM clandestins,
– multiples agressions, Werwolf Sequania, BSK VDL, …
– rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu,
– boys clubs exhibitionnistes de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire affiliés Ouest Casual de AZOV …

NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI

Nicolas Bidoli 
aka Dagon Sequania, 
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions, 
actes de vandalismes, 
etc… 
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année 
dans divers crews ouvertement néo-nazis. 

Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub), 
un coup chez les Werwolf Sequania 
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]


DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)
https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184

Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076

Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel 
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770

Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben

puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014, et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Moebus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa

Batteur de Sacrificia Mortuorum depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer

puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci

2001

Secondary, 2 of 7Sacrificia Mortuorum : 
Promotion NSBM  
fétichiste de la croix celtique affichée depuis 2001 sur 
une douzaine de disques, 
albums 
et collaborations avec d'autres figures nsbm, 
en autoprod 
puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, 
puis au profit de Hendrick Moebus sous l'étiquette Darker Than Black
https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum

Primary

2008

Alain Thiévent, 
président de l’association La Horde Sequane = LHS 
créée en 2008

2011

Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit sa seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté.

Ce disque est interdit à la vente sur Discogs
https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes


C'est le seul groupe de l'écurie LMH toujours affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.

2012

Une agression a été filmée en Avril 2012 Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.

A la tête de cette bande d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.

Nicolas Bidoli 

Dagon sequania
sur facebook

Nicolas bidoli affiche maillot Pagan Front
















Nicolas Bidoli affiche ses couleurs et l'uniforme JNR

Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
Nicolas Bidoli dans le cortège JNR lors de la manifestation parisienne du 13 mai 2012 (C9M NR + défilé "nationaliste" pour Jeanne d'Arc - ne pas confondre avec le 1er maidu FN) accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, dans le cortege Batskin / JNR.
9 juin : FOREST FEST LHS à Blamont
https://www.facebook.com/events/blamont/forest-fest-part-i-black-metal-open-air/387932154564613/

Des agressions à Besançon ?

Besançon : deux agressions attribuées à des néo nazis publiées sur Youtube

Mercantilisme néonazi : Sédition Séquane, Sequania KG

2013

https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/06/18/des-neo-nazis-chez-les-utopistes

Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon

https://www.metal-archives.com/images/3/5/4/0/3540400565_logo.jpg?4236en 2015 le groupe Hassbender change de nom.
La production du disque est labelisée Darker Than Black, au profit de Hendrick Moebus




https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184

https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565

2016

https://4.bp.blogspot.com/-XldmPyH0Phg/VksYHd93IKI/AAAAAAAAEZo/cka0C7sTnqg/s1600/photo.JPG20 FEVRIER 2016 « NIGHT OF HONOUR 1 » RASSEMBLEMENT NSBM CHEZ BATSKIN BAISE MA HACHE + BLESSED IN SIN + STAHLFRONT + NORDGLANZ

Le « jeu de piste » NSBM « Night of Honour 1 » le 20 février 2016 conduit chez Batskin en Picardie, pourtant le tract indiquait « Paris area » Blessed in Sin, BMH, Stahlfront et Nordglanz.
[avril 2016] Des amateurs de Black-Métal, fatigués de voir leur scène gangrenée par l’émergence NSBM alertent au sujet du festival de black métal “Forest Fest.”

Sont invités, entre autres, les groupes tchèques SEKHMET & INFERNO NSBM de Karviná, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre en europe de l’est. (1)(2)

Prévu en Suisse, les vendredi 8 et samedi 9 Juillet 2016
organisé par des français “la Horde Séquane” “Organisation de concerts Black Metal en Franche Comté.”
Le festival a lieu à la cabane forestière de Chevenez (Suisse, à 10 minutes de la frontière Française)
Abel ex-HASSBERDEN
intègre SACRIFICIA MORTUORUM
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/uqPgSPRe4g7FePdq7WzGLSAtVYE/0x0:588x886/0x0/filters:format(webp)/regions/2020/06/09/5edf1f78a4e31_pestenoireaffiche.jpgSACRIFICIA MORTUORUM 
Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges

s'affiche le 29 octobre en Limousin
sous bannière « Lemovice Crew - Front des Patriotes »
à l'occasion du premier rassemblement RAC x NSBM clandestin autours de Peste Noire.

 
https://lahorde.samizdat.net/limousin-colere-et-inquietudes-apres-le-concert-du-groupe-peste-noire-samedi-a-saint-martin-terressus-87

2017

https://i.imgur.com/uY9kyw2.jpegSACRIFICIA MORTUORUM
Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges s’affiche chez Batskin à l'occasion de la promotion du rassemblement NSBM Night of Honour 2.


https://lahorde.samizdat.net/encore-un-concert-neonazi-au-local-des-bikers-dayoub
Abel de SACRIFICIA MORTUORUM intègre AUTARCIE
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
https://www.metal-archives.com/bands/Autarcie/3540284580

2018

Night of Honour 3e édition chez Batskin, le visuel promotionnel est affiché par Dagon sequania bien impliqué dans la promotion et bien concerné par l'affluence en commentaire

2019

Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon



Construction du bûcher, on y voit Olivier Letondal manier la tronçonneuse, est également présente une personne portant un sweat à capuche avec le logo du groupuscule néo-nazi Werwolf Sequania.

2020

FONDREMAND : Le solstice néo-nazi aura t’il lieu?

2021

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/agression-raciste-ultra-violente-a-besancon-prison-ferme-pour-le-neonazi-20210204_XTGA65RUIVDE3G7T6LYS2KEPSQ/
10 ans de promotion NSBM par Forest Fest LHS
https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/242325620_4306818359415197_8358114638637849632_n.jpg?_nc_cat=104&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=hcuGxtZDhy0AX_LFzW4&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&oh=00_AfBKLufq0oJq99W3actAC0xbh3cvrLY5PX9VXfj3BXlH_Q&oe=6472AFA1

Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir

Depuis plusieurs semaines, des inscriptions sont visibles régulièrement, sous forme de tags ou affichage papier, sur les murs ou panneaux de signalisation de la boucle. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs ont été constatées, notamment dans le quartier Rivotte. On peut y lire l’acronyme “GUD”, en référence au syndicat d’extrême droite “Groupe Union Défense”. De plus, de nombreux stickers attribués à l’ultra-droite fleurissent ici et là.(…)

(…) Les inscriptions du GUD ne sont pas les seuls éléments à attester de la présence de plus en plus visible de l’ultra-droite à Besançon. En effet, des affiches de “La Cocarde étudiante” sont apparues en ville à plusieurs endroits début septembre, et notamment sur les panneaux d’affichage de la salle de musique actuelle La Rodia.

(…) ce sont eux qui taguent régulièrement du sigle “GUD” les rues bisontines mais ils se font désormais appeler “Les Vandal Besak”.

Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur le groupe Facebook “Ouest Casual XIII”, on découvre des photos du groupuscule “Vandal Besak” posant derrière leur bannière avec en légende : “Antifascists run away” ou en français “les antifascistes s’enfuient”. Les photos ont été prises le 17 juillet et le 14 août, jours de manifestations bisontines.

2022
Célébration de la figure du collabo SS français avec :
– Le rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu, avec passages de flambeaux et de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire, (rituel commun au gang Hammerskins du village “nazi” de Jamel en Allemagne, au gang motard criminalisé 1% Gremium MC, … etc.)
– suivie d’un concert RAC clandestin sous bannières Match Retour
et banniere territoriale “Lothringen Division”, siglée d’un demi soleil noir + demi croix celtique.
https://www.rue89strasbourg.com/wp-content/uploads/2022/05/photo-2022-05-18-12-45-57-1280x800.jpg
JPEG - 132.3 ko
Flambeau en main sur fond d’un soleil noir, une personne drapée de runes participe à la cérémonie. Sur sa chaussure gauche, un autocollant des « Vandal Besak » – capture d’écran « Ouest Casual. »
https://dijoncter.info/une-delegation-comtoise-rend-hommage-a-des-dignitaires-nazis-4051

https://www.rue89strasbourg.com/saint-croix-aux-mines-soixantaine-neonazis-hommage-ss-francais-234783

https://www.mediapart.fr/journal/france/190522/en-alsace-une-soixantaine-de-neonazis-rendent-hommage-des-ss-francais
Secondary, 4 of 6AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d'un disque au profit de LMH.

https://www.discogs.com/fr/release/24674855-Autarcie-Horizons-Funestes
13e édition du Séquane Fest

https://cabesancon.wordpress.com/2022/09/26/montbeliard-13eme-edition-du-sequane-fest-a-latelier-des-moles/

https://fafwatch2.noblogs.org/files/2023/02/HS_VDL-BSK_26.jpg

31 octobre 2022 :
Sacrificia Mortuorum fait la promotion de son disque "En Offrande "
mis-en-marché sous étiquette Darker Than Black 
au profit de Hendrick Moebus.
https://www.discogs.com/fr/release/25175542-Sacrificia-Mortuorum-En-Offrande

L'influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Moebus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible : 
La croix celtique du logo Sacrificia Mortuorum typique NSBM est occultée et l'habillage du disque ne montre aucune croix celtique ; alors que sacrificia mortuorum a toujours fait un usage très intensif de la croix celtique sur chaque page de ses livrets et pochette de disques depuis 2001.
2023
SEQUANE FEST / HORDE SEQUANE promotion NSBM à Montbéliard et en Suisse depuis 2010
https://fafwatch2.noblogs.org/post/2023/02/10/franche-comte-le-sequane-fest/

La bande NSBM Werwolf Sequania de Nicolas Bidoli assure la "sécurité" du festival NBSM "Forest Fest" produit en plein-air chaque été en Suisse par LHS.
Hasserben est affiché dés 2010 par LHS.

 

NSBM le 25 février : Le visuel promotionnel est accumulation TURBONAZI indigeste de multiples symboles - nazis - néonazi - volkisch - tous interdits en Allemagne

Le soleil noir flotte en filigrane dégradé au-dessus des logos typiquement NSBM & NSDAP METAL : lettrages gothiques, écussons waffen, runes, ... la totale.
les scénographies proposées : Un trio suisse crane rasé patché nsbm déjà affiché torché en cercle autours d'un feu. Une mise en scène en uniforme militaire derrière un pupitre ... etc.

Le soleil noir qui domine le visuel rappelle le demi-soleil noir affiché par le crew promoteur du rac torché à ste croix aux mines, également dans les Vosges alsaciennes, à quelques kilomètres seulement de Ste Marguerite.

Ste Marguerite est aussi localisation connue de figures nsbm vosgiennes qui affichent la croix celtique dans leur logo et qui se produisent exclusivement dans les rassemblements RAC x NSBM clandestins produits secrètement par des crews territoriaux locaux en Limousin en 2016 puis en Rhones Alpes en 2020.

Leur dernier album est produit par une figure nsbm allemande spécialiste des symboles interdits et qui est sous le coup de procédures en justice depuis 2014  liées a ses activités d'activiste métapolitique au cœur de la promotion nsbm internationale depuis le milieu des années 1990 et sa carriere musicale métapolitique en prison , et déjà connu pour meurtre, cavale aux usa, réfugié chez l'activiste white-po auteur des carnets de turner, et aussi comme figure volkisch, comme Burzum.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/L6G28EkNVAD2cEyksKAKRPTEvDU/600x400/regions/2023/02/26/63fb1cf1d2528_salle-des-fetes-01.jpg

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/kktFpW2rbtQMF26Ezi9EouWS1dY/600x400/regions/2023/02/25/63fa1b2ee2f1b_whatsapp-image-2023-02-25-at-15-00-58.jpg

https://www.mediapart.fr/journal/france/200223/dans-les-vosges-un-festival-de-black-metal-la-gloire-des-nazis

18 mai 2023

 

https://twitter.com/F3FrancheComte/status/1661368951765364740

Entre jeudi 18 et samedi 20 mai 2023, un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, prêts à en découdre, a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon provoquant la peur et l’inquiétude chez des riverains. Explications.

La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon. La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.

La photo partagée sur un groupe en ligne de néonazis.© DR

Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.

► À lire aussi : Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir

“On a tous eu peur”

“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.

Un peu plus tard, le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.

Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée.

Gérante du bar le PDZ à Besançon

“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.

Le GUD, pour “Groupe union défense”, est un groupuscule d’extrême droite particulièrement violent et actif en France depuis 1968. Le 6 mai à Paris, environ 500 militants cagoulés avaient défilé en mémoire de l’un des leurs. En sommeil depuis 2017, ses membres ont annoncé reprendre du service en 2022. Selon SOS Racisme cité par le JDD, le mouvement est une reconstitution des “Zouaves Paris”, un groupe ultraviolent dissous en janvier 2022 par les autorités.

Jointe par nos soins, la police de Besançon confirme que des contrôles ont été effectués. “Il y a bien eu des jeunes contrôlés ce week-end et une sécurisation a été effectuée au centre-ville comme nous le faisons régulièrement, nous a-t-elle expliqué.

Samedi 20 mai, un événement organisé par une association LGBTQI+ avait lieu à la salle de musiques actuelles La Rodia, à Besançon. Aux alentours de 22h30, le message est passé aux participantes et participants d’être prudents en quittant les lieux. “Ne rentrez pas seuls, faites attention”, préviennent alors les organisateurs, informant de la présence dans le quartier d’un groupe de néonazis.

Des groupuscules de plus en plus visibles

Alors que les démonstrations de force de jeunes nationalistes se multiplient ces dernières années à Besançon, l’inquiétude grandit notamment du côté des associations organisatrices d’événements à visée solidaire et sociale. Ce samedi 27 mai, une grande marche contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est organisée dans la capitale comtoise. L’an passé, des intimidations de la part de jeunes d’extrême droite avaient eu lieu aux abords de ce défilé.

Sur le groupe Telegram dont nous vous parlions plus haut, on peut également y voir une photo de drapeaux arc-en-ciel brûlés par d’autres nationalistes, en date du 18 mai 2023. Ce cliché, pris en marge de la Gay Pride de Fribourg en Allemagne, témoigne de l’homophobie assumée de ces groupuscules d’extrême droite. “Concernant la marche prévue ce samedi, nous serons présents afin d’encadrer le cortège, nous précise la police nationale. Des équipages BAC ont été fléchés tout le week-end sur le secteur du centre-ville ainsi que sur les quartiers Battant et Marulaz, à titre de vigilance”.

Pour rappel, en août 2022, un cortège de jeunes néonazis avait déambulé dans les rues du centre-ville, entonnant des chants nazis et faisant des saluts hitlériens en pleine rue. La maire de la Ville, Anne Vignot avait réagi au micro de France 3 Franche-Comté (relire notre article).

“On n’est jamais protégés de cette calamité”

Joint par nos soins, la maire de la commune a une nouvelle fois confié son inquiétude face à la présence remarquée d’individus à l’idéologie raciste et nazie. “Cela fait un bout de temps que je prends la mesure de cette montée de l’idéologie nazie. Quand on appelle à ne penser qu’à travers le prisme de la race blanche, vous imaginez si on acceptait ce genre d’idéologie politique ?, interroge-t-elle. Nous luttons tous les jours, depuis des mois, des années. Ici, une croix gammée, ailleurs une action militante nazie dans la rue… Il ne faut rien lâcher. C’est incroyable qu’ils se sentent libres de pouvoir défiler de la sorte”. 

L’édile rappelle que le Musée de la Résistance et de la Déportation va rouvrir ses portes le 8 septembre à Besançon. “On ouvre bientôt un musée qui va rappeler que quand une société n’est pas suffisamment vigilante face aux mouvements nazis et racistes, cela nous amène au pire. On n’est jamais protégés de cette calamité”. 

La France Insoumise Besançon a réagi à la “descente de néonazies” dans un communiqué diffusé à la presse, mardi 23 mai. “Particulièrement depuis plus d’un an et demi, Besançon subit les agressions, le racisme et la haine de l’extrême droite. Ces divers évènements marquent des franchissements de seuils qui doivent tous et toutes nous alerter”. La France Insoumise de Besançon dit se tenir aux côtés des personnes qui subissent ces agressions. Et de conclure : “Nous appelons toutes les forces humanistes, syndicales, associatives et politiques, toutes les citoyennes à se rassembler pour dénoncer et exiger une réponse des autorités à la hauteur du péril fasciste qui gangrène nos villes”. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/une-vingtaine-de-neonazis-venus-de-toute-la-france-seme-la-peur-dans-le-centre-ville-de-besancon-2779602.html

Olena Semenyaka – L’individu qui s’affiche derrière la bannière du drapeaux du régime nazi à croix gammée

https://www.antifainfoblatt.de/artikel/olena-semenyaka-die-stipendiatin-mit-der-hakenkreuzflagge

Début 2021, le « Vienna Institute for Human Sciences » (IWM) a retiré sa bourse à la réseauteuse d’extrême droite Olena Semenyaka (« Post Graduate Junior Visiting Fellow »).

Elle avait précédemment été déclarée boursière IWM dans le cadre du programme “Ukraine in European Dialogue” et aurait travaillé à Vienne jusqu’en juin 2021 avec Jan Patocka, Ernst Jiinger et “L’Europe après l’Ukraine”. Selon les médias ukrainiens, elle aurait reçu 1 800 € par mois plus les frais de voyage et d’hébergement pour cela.

Semanyaka fait partie de l’équipe de direction de l’aile politique du néo-nazi Azov, et une photo d’elle avec un drapeau à croix gammée et le salut nazi est devenue virale. L’ancienne secrétaire internationale du Corps national est considérée comme une sorte de “première dame du nationalisme ukrainien”.

En Allemagne, elle est membre de l’organisation de jeunesse NPD, du « Mouvement identitaire » et de « Der III. chemin » sur. Semenyaka est également à l’aise sur la scène National Socialist Black Metal (NSBM) et a prononcé le discours d’ouverture d’un événement Pact of Steel (Militant Black Metal Alliance) à Kiev, avec le condamné “Satan Killer” et le musicien Hendrik Möbus.

Depuis sa création en 1982, l’institut de Vienne a voulu promouvoir les échanges intellectuels entre l’Est et l’Ouest et est financé, entre autres, par les ministères autrichien et polonais de l’Éducation et le ministère tchèque des Affaires étrangères.

https://backend.streetpress.com/sites/default/files/semenyaka_-_xavier_maire_-_ukraine_-_dombass.jpeg

Xavier Maire pose avec Olena Semenyaka, figure du mouvement radical Corps national, fondé en 2016 par des vétérans d’Azov. Xavier Maire a d’ailleurs passé du temps au siège du groupe à Kyiv. / Crédits : DR

https://image.over-blog.com/gvQo9Azry5_5IOLBvh-lz-EyZ9Q=/filters:no_upscale()/image%2F0935939%2F20211211%2Fob_3173ef_olena-semenyaka-007-neonazisme.jpg

Image

Hendrick Moebus (meurtrier et figure nsbm)
Aleksei Levkin (meurtrier et figure nsbm)

https://twitter.com/leonidragozin/status/1207061421659447296

https://gdb.rferl.org/8EAA3F31-3890-4FD2-9E10-4869AEADD37B_w1023_r1_s.jpg

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern-Semenyaka-Paneuropa-Konferenz.cleaned-600x400.jpg

bjorn

https://www.bellingcat.com/app/uploads/2020/05/25f.jpeg

steven bissuel GUD 2017

https://64.media.tumblr.com/21d27bb040aea765a42488e350347132/tumblr_pk8v7f0JZS1vvu9xyo1_1280.jpg

hendrick moebus

https://sun9-12.userapi.com/impg/c856028/v856028832/153ed7/ePnp6d-p6bs.jpg?size=604x604&quality=96&sign=f9d1df3f62d984c7ab962c8628160e72&c_uniq_tag=AGU9C3iv0dywB2YpyXiACXoJfPLZDsTiuWYJOw-alHs&type=album

zouave

 


Besançon – Chants militaires allemands, saluts hitlériens, stickers SS… en plein centre-ville, un cortège néonazi sème la consternation

https://lahorde.samizdat.net/Besancon-Chants-militaires-allemands-saluts-hitleriens-stickers-SS-en-plein

Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 août, une vingtaine de militants d’extrême-droite a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon. À peine sorti d’un bar « le Shake Pint »’ vers 02h15 où il arrosait un anniversaire, le groupe a troqué le festif contre le politique. Avec, au menu de ce cortège sauvage, musiques militaires allemandes, slogans nationaux-socialistes, saluts hitlériens, entre autres banderoles, fumigènes et autocollants. Le tout sans jamais susciter la moindre réaction des pouvoirs publics, à qui nous avons visiblement appris l’existence de cet événement..

« Une véritable traversée brune. »

Mylène (nom d’emprunt) a été réveillée à son domicile de la rue des Granges, autour de 02h15. « Je dormais tranquillement avec mon compagnon, quand j’ai entendu une musique forte venant de la rue. Je me suis levée, assistant sidérée à une véritable traversée brune. Un groupe diffusait des chants militaires allemands et hooligans, ça braillait des slogans genre “Besançon est nationale-socialiste.” Certains ont apposé des autocollants sur leur chemin, je suis allé les arracher au matin… il s’agissait de visuels “VDL BSK” (pour “Vandal Besak”), “Action Française“, ou de productions incluant le symbole “SS“. »

Quelques stickers trouvés et arrachés le matin, rue de Pontarlier, rue des Granges et rue Bersot

Alors qu’il fumait une cigarette à la fenêtre de son appartement de la rue d’Alsace, Simon (nom d’emprunt) voit lui aussi débouler le groupe dans la foisonnante rue Bersot. « Ils étaient une petite vingtaine bien alcoolisés, certains tendaient le bras en criant “Sieg Heil“. Il y’avait encore du personnel présent à cette heure là, les brasseries finalisant leur fermeture… des insultes et menaces ont fusé, ils étaient prêts à en découdre avec n’importe qui. » Une version confirmée par deux salariés, visiblement encore émus de cette rencontre. Le retraité a en partie filmé la scène, que nous avons pu authentifier.

Capture d’écran Télégram – Ouest Casual : On se pause encore la question « quelle est cette fameuse annonce de mobilisation antifa dont nous n’avons jamais entendue parler ? »

À la sortie du bar, la fiesta dégénère.

Afin d’immortaliser ce moment et tenter de lui donner un retentissement, les protagonistes vont se livrer à une séance photo. sur la fontaine de l’État-Major… place Jean-Cornet, du nom de ce résistant FFI mort pour la France à la Libération. Une mise en scène minutieusement orchestrée, puis publiquement diffusée sur une page « Telegram » partisane. En n’oubliant pas de revendiquer leur blase, ainsi qu’une volonté pugnace de se confronter aux « antifas. » Entre les effets pyrotechniques et une bannière aux couleurs des « VDL BSK », on compte au total quelques dix-huit figurants dont certains cagoulés.
La suite est à lire sur kawa-tv-info…

Source: https://cabesancon.wordpress.com/20…

Asgardsrei – Inside a Neo Nazi Music Festival | Decade of Hate – VICE Video

Des centaines d’extrémistes d’extrême droite convergeront vers la capitale ukrainienne ce week-end pour un festival de musique « militant black metal » qui, selon les experts, est devenu un centre de mise en réseau sur la scène néonazie internationale.

Asgardsrei, qui aura lieu samedi et dimanche au Bingo Club de Kiev, se présente en ligne comme un festival de black metal qui a « atteint le plus grand (et certainement le plus radical) » de la région.

« 2 jours, 14 orchestres, 1 500 places, 0 tolérance », peut-on lire sur son site web.

Les chercheurs affirment que le festival est une vitrine pour le genre musical explicitement néo-nazi connu sous le nom de « black metal socialiste national », ou NSBM. La formation comprend des paroles violentes antisémites, faisant référence à l’Holocauste et aux croix croix croix, et avec des insultes anti-juives. L’un des groupes, Stutthof, porte le nom d’un camp de concentration nazi, tandis qu’un autre, le groupe français seigneur Voland, a une chanson intitulée « Quand les Svastikas étoilait le Ciel ».

Un autre acte, le groupe grec Wodulf, a une chanson avec les paroles: « Les normes d’Aryyan pourraient se déployer en triomphe / Fidélité immortel à la croix gammée ». Des images du festival de l’année dernière montrent des membres du public qui donnent un grand salut nazi lors des représentations.

“Les organisateurs ont été très habiles en connectant presque la scène néonazie européenne complète.”

Les experts de l’extrême droite disent que le festival, qui en est maintenant à Kiev, est devenu un important centre de réseautage pour le mouvement transnational de suprématie blanche. Le festival a été organisé par des individus liés au puissant mouvement d’extrême droite Azov de l’Ukraine, le groupe ultranationaliste qui a joué un rôle majeur dans la révolution et la guerre contre les séparatistes soutenus par la Russie à l’est. Il comprend également une « nuit de combat / fight night » aux arts martiaux par un club de combat affilié à Azov le vendredi soir.

Le festival a précédemment attiré des extrémistes de groupes, y compris l’organisation néo-nazie Atomwaffen Division basée aux États-Unis, le parti allemand The Thirdth Path Party, et le néofasciste italien CasaPound.

« Il s’est imposé comme le grand festival de la scène socialiste du black metal », a déclaré Thorsten Hindrichs, un musicologue de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, qui se spécialise dans les sous-cultures de musique d’extrême-droite.

Il a déclaré à VICE News que le festival constituait un point de contact important pour des groupes d’extrême droite disparates dans leur projet « de construire une communauté paneuropéenne d’extrémistes de droite ».

« Les organisateurs ont été très intelligents en connectant presque la scène néonazie européenne complète », ont ajouté Hindrichs.

Mollie Saltskog, analyste du renseignement au sein de la société de conseil stratégique The Soufan Group, a déclaré que les organisateurs de festivals s’étaient vantés l’année dernière qu’ils avaient « près d’un millier d’étrangers » lors de l’événement. Parmi eux figuraient des membres de la division Atomwaffen, y compris le chef de la cellule d’État de Washington du groupe, Kaleb James Cole, qui a passé 18 jours en Ukraine dans le cadre d’un voyage de 25 jours en Europe.

« Il est probable que de nombreuses personnalités du mouvement transnational de suprématie blanche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Ukraine, participeront au concert et aux activités qui l’ont entouré ce week-end à Kiev », a déclaré Saltskog à VICE News.

« Le moment est venu pour les membres du mouvement transnational de se rencontrer, de se mettre en réseau, de forger des connexions internationales et d’échanger des tactiques et des expériences pour ramener chez eux leur propre « combat ». Saltskog continua.

Avant le festival de l’année dernière, a-t-elle déclaré, Azov avait accueilli une conférence internationale d’idéologues d’extrême droite, où ils ont discuté de sujets tels que « le paganisme nordique en tant que métaphysique ».

Lire : Un hooligan de football néo-nazi tente de construire un empire MMA à travers l’Europe

Hindrichs a déclaré que Kiev était devenu un « espace sûr » où des événements comme Asgardsrei pouvaient se produire sans perturbation de la part des autorités ou des manifestants. Il a déclaré que l’importance croissante du festival sur la scène internationale d’extrême droite signifiait qu’il méritait une attention accrue de la part des services de sécurité occidentaux pour surveiller les contacts que leurs extrémistes faisaient potentiellement à Kiev.

« Il y a des choses horribles qui se passent là-bas », a-t-il déclaré. « Ce serait une bonne idée d’essayer d’empêcher les gens d’assister à la réunion.

Un pôle mondial

Selon Haaretz, Asgardsrei a été fondée par le néonazi russe Alexey Levkin, un dissident d’extrême droite qui est venu en Ukraine en 2014 pour soutenir Azov, qui a depuis activement noué des liens avec des groupes partageant les mêmes idées ailleurs.

Levkin se décrit lui-même comme un idéologue « qui donne des conférences sur la culture, l’histoire et la pensée politique contemporaine » à la milice nationale – l’aile de rue paramilitaire du mouvement tentaculaire d’Azov, qui a également un régiment incorporé dans l’armée nationale ukrainienne, ainsi que son propre parti politique, le Corps national.

En plus de faire face à son propre groupe, M8L8TH, qui se produira à Asgardsrei, Levkin est également un membre clé de Wotanjugend – un groupe néo-nazi basé en Ukraine qui a promu une traduction en russe du manifeste du tueurs raciste de masse de Christchurch. Saltskog a déclaré que Wotanjugend était « initialement établi en Russie, mais utilise l’Ukraine comme base pour faire fonctionner et propager son idéologie néonazie et son message de haine, sous ce qui semble être le patronage d’Azov ».

Levkin a déclaré à VICE News que « seuls deux ou trois groupes sur la formation pouvaient vraiment être considérés comme des actes de la NSBM », y compris son propre acte, M8L8TH.

Levkin a nié le festival être devenu un centre de mise en réseau pour l’extrême-droite et a expliqué qu’il s’agissait « avant tout de briser… tabous ».

« Nous respectons tous les artistes qui osent vraiment défier le récit dominant de la société occidentale contemporaine », a-t-il déclaré.

Et quand on lui a demandé s’il se considérait comme un national socialiste, il a répondu : « Oui, bien sûr. »

Les chercheurs ont déclaré que l’événement a mis en lumière la façon dont l’Ukraine, à travers l’influence d’Azov et des mouvements d’extrême droite affiliés, est apparue comme une plaque tournante mondiale pour les extrémistes de depuis le déclenchement de la guerre. Ces dernières années, des événements comme Asgardsrei ont attiré des radicaux étrangers en Ukraine pour travailler en réseau avec des extrémistes affiliés à Azov, où ils ont documenté leur présence lors d’événements sous-culturels d’extrême droite tels que des concerts et des tournois de MMA sur les médias sociaux.

LIRE : Les extrémistes d’extrême droite ont utilisé la guerre en Ukraine comme un terrain d’entraînement

Pendant ce temps, Azov a poursuivi un programme de sensibilisation pour cultiver les liens avec les groupes d’extrême droite à l’échelle internationale. Olena Semenyaka, secrétaire internationale du parti politique d’Azov, qui a des liens étroits avec Levkin, a voyagé pour rencontrer des contacts en Allemagne, en Suède, en Italie, en Croatie et au Portugal au cours de l’année écoulée.

La semaine dernière, un groupe ukrainien d’extrême droite s’est même rendu en première ligne des manifestations de Hong Kong, qui ont suscité des inquiétudes quant à la tentative de tirer des leçons des manifestations pro-démocratiques à utiliser dans les violentes manifestations de rue à la maison.

LIRE : Qu’est-ce que les fascistes ukrainiens font aux manifestations de Hong Kong ?

Image de couverture: Les combattants du bataillon de volontaires d’Azov allument des fusées éclairantes lors de la marche marquant le 72e anniversaire de l’armée ukrainienne d’insurrection à Kiev, en Ukraine, mardi oct. 14, 2014. (AP Photo/Sergei Chuzavkov)

 

🇷🇺 🇺🇦 [Figure NSBM activiste] Aleksey de M8l8th compagnon Azov de Famine : Russe immigré en Ukraine et meurtrier bon pour l’asile psychiatrique devenu influenceur TURBONAZI

https://pbs.twimg.com/media/ELRUcR2XsAESuAr?format=jpg&name=large
Famine au centre, avec une compagne et Aleksey Levkin à droite

Après la vague d’agressions commises par des membres de Bastion Social, Famine de Peste Noire également impliqué dans une agression particulièrement violente qui a défiguré sa victime, a passé deux ans de la fin de l’été 2018 à  septembre 2020 en Ukraine ou Famine a trouvé refuge auprès de son compagnon Aleksey de M8l8th, les autres seront retrouvés rapidement à Strasbourg.

Molot signifie marteau en russe, ici il fait référence occulte à la religion préhistorique païenne : Mjöllnir, marteau divin de Thor, Odin, ou Wotan pour les slaves ; Le H terminal est bien une référence à Hitler et 88 étant le code alphanumérique néonazi pour "HH" à comprendre comme "Heil Hitler"

Aleksey Levkin est l’activiste au centre des branches jeunes de Régiment Azov et Secteur Droit, sous le nom de Wotanjugend, nom composé sur la base de “Hitler jugend” / Jeunesses Hitlériennes,  le mouvement de jeunesse du parti nazi du IIIe Reich allemand, Wotan étant le nom slave de Odin / Thor.

La branche Black metal de Wotanjugend est Militant Zone, qui possède une boutique à Kiev, sous la forme d’une salle d’entraînement aux sports de combat, avec un ring octogonal.

Militant Zone propose ouvertement son idéologie völkisch identitaire ethno-différentialiste et produit le rassemblement NSBM Asgardrei (titre de Absurd, en hommage à Hendrick Moebus) avec concerts NSBM, conférences métapolitiques et combats de MMA, ainsi que des disques NSBM et du merchandising, mais aussi des clips vidéos de Peste Noire et de M8l8th.
La page  de Militant Zone a été fermée par Facebook,
ainsi que leur chaîne de diffusion de vidéos Youtube.

Il y a beaucoup à dire, Aleksey, fils spirituel de Burzum revendiqué, militant intégriste völkisch et identitaire paganiste slave, n’est pas un simple admirateur d’Hitler, sa biographie et son CV valent la peine de de s’y attarder.

DTB 030 – 9 : Allégeance à Burzum. Disque interdit sur la marketplace Discogs et disque interdit en Allemagne.

Secondary, 5 of 8

  • 2006 : M8l8tH affiche allégeance à Pagan Front. Disque bloqué sur la marketplace Discogs, et disque interdit en Allemagne.

 


  • Voici les chapitres , 11 pages, (c’est peu car il n’y pas de parole critique) consacrés à Aleksey de M8l8th, tirées du livre “NSBM : as Wolves Among the Sheep” (900 pages ! édité par Camion Blanc en France, dispo sur Google Books, et dans les supermarchés culturels depuis 2014.)
2014 – as wolves among the sheeps
2014


Misanthropic Division

  • Misanthropic Division Suisse 2015

ch-kpn-azov-1

  • Misanthropic Division @ Pride BHH

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/v.r.-Bjoern-Anthony-di-Stefano.cleaned.png

  • Misanthropic Division BMH – 2015

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/bmh-pdf-misanthropic-division.png

  • Misanthropic division Peste Noire – 2015

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/ch-kpn-azov.jpg

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/fam-kpn-azov.png

  • “Bjorn Sigvald” Misanthropic Division

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/bjornsigvald2015.jpeg

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/lcd-kpn-azov.png

  • Asgardsrei 2016

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Plakat-Asgardsrei-Festival-2016.cleaned-1-1024x727.png

https://pbs.twimg.com/media/Dtvp_C4W0AIUoQy?format=jpg&name=medium

https://static.choualbox.com/Img_resize/168141648679.jpeg

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2024/01/pride-france-asgardsrei-2016.png
Pride France affiché sur scène par Nicolas Pilven de Lemovice feat. Wolfsangel, M8l8th, BMH, KPN, … etc. @ Asgardsrei 2016
  • Paneuropa 2017

https://www.foiaresearch.net/sites/default/files/styles/body_large/public/2019-01/Alexei%20Levkin.jpg?itok=p9DQzPdX

https://www.bellingcat.com/app/uploads/2020/05/25f.jpeg

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern-Semenyaka-Paneuropa-Konferenz.cleaned-600x400.jpg

  • Asgardsrei 2017

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/ar0/123c6f01daf08dfbb10d856dc977f28f

https://militant.zone/wp-content/uploads/2021/03/kpn_16-940x6261-1.jpg

https://pbs.twimg.com/media/EL52A9FXsAEzTAW?format=jpg&name=900x900
Sur cette photo de l’édition 2017 du festival ASGARDREI, on voit dans la foule (à droite) un drapeau du groupe militant néo-nazi “Division Atomwaffen” lié à plusieurs meurtres aux Etats-Unis.
  • Call of Terror 2017

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2020/02/cot2018.jpeg


  • Alexei Levkin est un néonazi russe vivant en Ukraine depuis 2015, et y participe au Russian Center et au Wotan Jugend.

Levkin, chanteur du groupe national-socialiste Black Metal M8L8TH, dirige le site néo-nazi “Militant-Zone”, et s’affiche comme l’organisateur du festival national-socialiste-black metal (NSBM), qui existe depuis 2012.

Selon une étude de Belltower News, Levkin a recruté à l’international des musiciens et des auditeurs NSBM via le groupe paramilitaire néo-nazi Misanthropic Division,ainsi que d’autres figures de proue de la nébuleuse, comme l’Allemand Hendrik Môbus, reconnu coupable de meurtre, et Famine, chanteur du groupe de black metal français Peste Noire.

Levkin a participé effectivement à la première conférence Paneuropa en avril 2017 à Kiev. Sa biographie a été décrite sur le blog maintenant disparu de “Reconquista Europe” qui avait rendu compte de l’événement en détail: 2

Après le discours de Pascal Lassalle en tant que résumé symbolique de la partie de la conférence de l’Europe occidentale, la parole a été donnée au représentant de Russian Center et de Wotan Jugend, Alexei Levkin. Un migrant politique russe qui, bien avant la révolution ukrainienne du Maidan, a acquis une renommée en tant que combattant implacable contre le régime anti-national de Poutine, il est actuellement activement engagé dans l’éducation et les activités métapolitiques du mouvement AZOV en tant que conférencier responsable de l’éducation de la jeune génération d’Ukrainiens, entre autres

En outre, en tant que chanteur du groupe bien connu de Black Metal « M8l8tH », les postures face à l’actualité d’Alexei servent de boussole intellectuelle pour la contre-culture orientée vers la droite et au-delà.

Depuis son arrivée en Ukraine en 2015, il a participé ou présenté une série de concerts de metal extrême en hommage évènementiel et militaire ukrainiens aux volontaires en guerre. En 2016 et 2017, il a co-organisé avec le festival annuel Asgardsrei de Militant Zone qui ont attiré des fans et des supporters de toute l’Europe. Cette année, le Fête Asgardsrei du déc. 18 a été précédée par la conférence métapolitique (entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est), qui peut également être considérée comme la 1re conférence Paneuropa à Kiev.

Dans sa première partie, Alexei Levkin au nom de M8L8TH et Famine de Peste Noire ont été les principaux interlocuteurs d’un discours ouvert avec le public, entre autres, répondant aux questions sur les situations politiques dans la Russie et la France d’aujourd’hui.

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/770x0/ca37b9af788a3ccbf3322385646a7fc6.jpg#ca37b9af788a3ccbf3322385646a7fc6
Aleksey Levkin produit et réalise le vidéo-clip de Peste Noire : Bjorn Sigvald torse nu, Famine porte un imprimé popularisé par Varg Vikernes, le mégaphone est brandit par Levkin
  • Les 11 et 14 juin, Alexis a co-organisé et participé à la prise de vue d’un clip vidéo pour « Le Dernier Putsch » de Peste Noire, la chanson de dédicace du mouvement Azov (à Kiev).

https://militant.zone/wp-content/uploads/2021/03/cvz9qlnvtay1.jpg

En outre, en tant que représentant du Centre russe, plate-forme de coordination de l’émigration nationaliste russe basée à Kiev et au projet métapolitique Wotan Jugend, Alexei a été interviewé à de nombreuses reprises par ses partisans étrangers, en particulier des nationalistes polonais de Szturm, et ont participé aux conférences du Groupe d’aide au développement d’Intermarium. En d’autres termes, il a toujours été à l’avant-garde des communications paneuropéennes.

À l’époque de la révolution du Maidan et de la guerre qui s’en est suivie dans l’est de l’Ukraine après l’annexion de la Crimée, Wotan Jugend, qui traite principalement de sujets culturels, transformé en une puissante plate-forme d’information diffusant la vérité sur le « choix démocratique » du « peuple russe » dans le Donbass et la Crimée. Coordonnés, chargés, parrainés et armés par les « rebelles » de l’est ukrainiens du FSB, les combattants tchétchéniens de Ramzan Kadyrov, toutes sortes de communistes européens et non européens et « antifascistes », ainsi que les partisans sporadiques de droite de l’Ouest essayant de fermer les yeux sur les portraits de Staline au quartier général du « DNR », etc., ont été régulièrement mis en valeur en anglais. En conséquence, conformément à la tactique typique, il a été détourné par les services spéciaux russes qui ont mis en scène une position « divisée » dans les rangs des nationalistes russes qui « expulsaient » le segment pro-ukrainien et ont commencé à promouvoir la position « réelle » (anti-ukrainienne) de la droite russe. La ressource détournée n’a pas duré longtemps, mais les personnes apparentées, y compris Alexei Levkin, ont dû prendre un aller-retour vers l’Ukraine.

Cependant, ce n’était pas seulement un résultat naturel de la solidarité des nationalistes russes avec un peuple frère contre l’ennemi néo-bolchevique. Dans son discours, Alexei Levkin a souligné que les nationalistes russes, avant tout, étaient inspirés par le succès obtenu par les nationalistes ukrainiens à l’échelle européenne et considère l’Ukraine comme un point central du renouveau européen d’après-guerre. La capacité de prendre les armes et de défendre votre patrie contre l’envahisseur communiste a déjà uni la jeunesse passionnée de toute l’Europe. Aujourd’hui, le régiment d’Azov est devenu le véritable cadeau pour les patriotes européens avec une mentalité héroique qui ne s’intègrent pas dans le « monde moderne ».

Il est vrai qu’en Fédération de Russie, a ajouté Alexei Levkin, toutes les organisations nationalistes sont interdites (la dernière a été interdite en 2015), cependant, en Ukraine, il ne s’agit pas seulement d’une question de plus grande liberté et d’opportunités pour les militants de la droite. Comme il l’a fait remarquer, dans chaque mouvement, il y a toujours une différence de fonctions accomplies par certaines personnes: certaines constituent une base matérielle du mouvement, d’autres déterminent ses idéaux spirituels et aident à façonner la matière première en quelque chose de plus grand comme une statue ancienne.

C’est ce que des personnes comme Alexei Levkin ont trouvé dans le mouvement A’OV : la composante métapolitique composée de « personnes différenciées » d’esvoliennes ou d’« êtres humains d’un type spécial » qui ont préservé la relation intrinsèque à l’Etre et révèlent la dimension métaphysique de la lutte politique et militaire aux personnes impliquées. L’instruction d’Alexei dans le mouvement Azoov comprend des conférences et un entraînement paramilitaire, car, à son avis, des activités comme airsoft sont l’un des rares domaines de la société moderne dans lequel une personne peut encore se sentir élémentaire sans « élever des soupçons ». Toutefois, la manifestation radicale européenne de la volonté politique est toujours possible.

Alexei Levkin a donné l’exemple suivant d’un acte héroique dans des conditions modernes. Il a raconté l’histoire d’un jeune nationaliste russe de 17 ans, Anton Konev, qui n’était pas si longtemps (Apr. 21) a abattu un officier russe de haut rang du FSB (Service fédéral de sécurité), dans sa propre salle de réception de la ville de Khabarovsk. Pour certains, le «feat» peut être assombrie par le fait que pour obtenir une arme à feu, Konev a également tué une personne civile, un gardien d’une galerie de tir et, soit dit en passant, un traducteur dans la salle de réception. D’autres ne comprennent pas pleinement pourquoi le principal ennemi des nationalistes russes est les services spéciaux de la Fédération de Russie. Alexei Levkin a souligné que cet acte méritait de respect car, contrairement aux kamikazes musulmans qui ciblaient consciemment la population civile, Konev (qui a également été abattu sur les lieux du crime), a choisi une victime dont la liste des atrocités contre les patriotes russes est immense et a réussi à mener à bien une mission meurtrière. On s’attendait à ce que le FSB promue selon laquelle ce « néo-nazi » (qu’ils lient à Wotan Jugend, un honneur nié par Alexei Levkin) était un sympathisant de l’EI.

Ayant terminé son discours par une référence au type humain supérieur trouvé dans les sagas et les poèmes épiques, qui est le véritable objectif de la lutte politique, Alexei Levkin a appelé à embrasser la flamme de la Reconquista européenne au-delà des anciennes divisions nationales, car nous sommes l’avenir de l’Europe.

 

1 Sabri Deniz Martin et Simon Hemmers, “Wie ein rechtsextremes Freiwilligengiment mit Black Metal Nachwuchs rekrutiert”, Belltower News, 12 août 2020, https://www.belltower.news/ukraine-wie-ein-rechtsextremes-freiwilligengiment-mit-mit-com-mont-mit-mit-

2 “1st Paneuropa Conference Report”, Reconquiste Europe (Blog), le 16 juin 2017, https://demonofoldworld.tumblr.com/post/161878114630/reconquista-europe-1st-paneuropa-conférence.

https://www.foiaresearch.net/person/alexei-levkin

#asgardsrei from Interregnum

https://pbs.twimg.com/media/EMBlQtSWkAARq-F?format=jpg&name=large


  • https://lincorrect.org/wp-content/uploads/2022/04/levkin.png

N’en déplaise au Kremlin, l’une des figures majeures de la scène musicale néo-nazie en Ukraine est russe. Alexey Levkin, le sinistre individu à l’origine du mouvement Wotanjugend et à la tête du groupe de NSBM M8l8th, est en effet originaire de l’oblast de Tver, au nord-ouest de Moscou, qu’il a dû fuir en 2015 après avoir purgé une peine de prison pour trois meurtres crapuleux. Ce petit garnement ne perd pas son temps : en découvrant en Ukraine une scène black metal très active et au rayonnement international et constatant qu’elle s’arrime à un solide arrière-plan nationaliste, il entend bien la raccorder à ses idées extrémistes. En quelques années, il fédère autour de lui tout une jeunesse déshéritée et parvient à capter l’attention des fans de métal en organisant des festivals ambitieux, dont le Asgardsrei où est conviée régulièrement la fine fleur du black métal européen, à commencer par les Français de Peste Noire. Habile en marketing, Levkin parviendra à utiliser l’aura du groupe avignonnais, pourtant très cocardier, pour mettre en valeur ses propres activités. […]

https://linksunten.indymedia.org/image/187868.jpg

Alexey Levkin : un Russe derrière la scène nazie ukrainienne

  • Agression d’Anthony et agressions autours de Bastion Social Clermont

Le 12 juillet 2018 Anthony se fait fracturer la mâchoire dans un bar par Famine de son vrai nom Ludovic Faure qui pensait taper sur un antifa, le local du Bastion Social doit être inauguré dans les prochains jours.

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand, Anthony, double fracture de la mâchoire

  • https://pbs.twimg.com/media/DiPGt7bW4AAqns_.jpg

https://img.lamontagne.fr/pQVys7d8b_zZWHHwUkcyMuxoi13PEBen52y191XQP-c/fill/940/550/sm/1/bG9jYWw6Ly8vMDAvMDAvMDMvODgvMDAvMjAwMDAwMzg4MDAxNQ.jpg

  • Exil en Ukraine

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/2.v.l.-Levkin-Ludovic-Faure-Bjoern-in-Kiew.cleaned-600x386.png

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/BjoernPesteNoireM8l8th.cleaned-1024x576.jpg

https://i0.wp.com/hordeabsurd.com/wp-content/uploads/2022/12/DpfEvJVXoAA0_RE.jpg?resize=1052%2C1488&ssl=1

  • Peste noire affiché @ Asgardsrei 2018
    pour la troisième année consécutive

https://i0.wp.com/www.toiletovhell.com/wp-content/uploads/2018/08/Dkkg_cWU8AAeqCp.jpg-large.jpeg?ssl=1

 

  • Famine s’affiche en scénographie Gilet-Jaune et chansonnette RAC identitaire française mises en scène @ Asgardsrei 2018

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRJ7t-9hOUWMz5FC-Cqw3kX72p9L1VSKWkWBxlMqUC71XIouhX529kEO0GIz5ajbWfLzdY&usqp=CAU

 

  • Ouest Casual et Zouaves Paris affichés avec Peste noire @ Asgardsrei 2019

https://www.bellingcat.com/app/uploads/2020/05/2f.png

 

  • Seigneur Voland et BMH groupes français affichés @ Asgardsrei 2019

https://www.dailymetal.com.ua/wp-content/uploads/2019/12/77193854_2505752266326792_5426621819069136896_o.png

https://heretic.camp/wp-content/uploads/2019/10/dlya-VK-1.jpg

 

  • CHS Seigneur Voland @ Asgardsrei 2019

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2024/01/charlemagne-HS.png

 

  • GUD affiché aux pieds de Goatmoon @ Agardsrei 2019

https://www.bellingcat.com/app/uploads/2020/05/1f.png

 

  • GUD affiché aux pieds de BMH @ Asgardsrei 2019

https://astraea.cz/wp-content/uploads/2020/02/BMH.jpg

 

  • GUD affiché avec Olena Semenyaka de AZOV

https://sun9-12.userapi.com/impg/c856028/v856028832/153ed7/ePnp6d-p6bs.jpg?size=604x604&quality=96&sign=f9d1df3f62d984c7ab962c8628160e72&c_uniq_tag=AGU9C3iv0dywB2YpyXiACXoJfPLZDsTiuWYJOw-alHs&type=album

 

  • Procès Famine – 2021

https://mediacoop.fr/25/05/2021/proces-de-famine-chanteur-neo-nazi-au-tribunal-de-clermont-ferrand/

  • Famine explique l’influence de AZOV sur Zouaves Paris

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2021/12/intw-famine-franc-tireur.png

  • AZOV affiché sur scène lors du C9M RAC turbonazi @ Simone Veil avec le GUD

https://fyooyzbm.filerobot.com/v7/Fraction-0CcZNMqJ.JPG?ci_seal=fe1badcf27&w=480

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/c9m-2023.jpeg

  • BSK VDL autours d’un activiste qui affiche les couleurs AZOV

 


voir le reportage : Ukraine les Masques de la Révolution

 

Agression raciste ultra-violente à Besançon : prison ferme pour le néonazi

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/agression-raciste-ultra-violente-a-besancon-prison-ferme-pour-le-neonazi-20210204_XTGA65RUIVDE3G7T6LYS2KEPSQ/

04.02.2021 Un néonazi de Besançon a été condamné mercredi à deux ans de prison pour avoir agressé un homme de 35 ans lundi. Le déchaînement de violence qui s’est abattu sur la victime n’avait d’autres motifs que le racisme.

Des coups, des insultes racistes et des menaces de mort. C’est ce qu’a subi Khaled lundi à Besançon, lors d’une agression d’une rare violence. Son agresseur, Philippe Tribout, un néonazi local, a été jugé en comparution immédiate mercredi. L’homme, au casier judiciaire déjà bien rempli, sur lequel figurent déjà des violences régulières sur conjointe et contre un migrant, a écopé de deux ans de prison, dont six mois avec sursis. Il dispose de dix jours pour faire appel.

«J’ai cru que j’allais mourir là»

Khaled a donc eu la malchance de croiser Philippe Tribout sur un parking du centre de Besançon, vers 21 heures lundi soir, alors qu’il rentrait d’un rendez-vous professionnel. Le paisible entrepreneur de 35 ans est alors interpellé par un colosse, raconte la station locale Radio Bip. Dans un échange lunaire, le grand gaillard (il tutoie les 2 mètres) lui a d’abord demandé s’il était «de la police». Khaled a assuré que non, et a ouvert son manteau pour montrer le costume qu’il portait. «Tiens, un Arabe en costard, je vais me le faire», s’est alors amusé Philippe Tribout, avant de passer aux coups. Le passage à tabac en règle a duré de longues minutes pendant lesquelles la victime, qui a tenté en vain de se défendre, a vu sa vie défiler devant ses yeux. «J’ai cru que je ne reverrais jamais mon fils. J’ai cru que j’allais mourir là. C’était juste horrible», raconte Khaled.

Ce n’est finalement qu’avec l’arrivée toutes sirènes hurlantes de plusieurs voitures de police, alertées par les caméras de vidéosurveillance du parking, que le calvaire a pris fin. Philippe Tribout a tenté de prendre la fuite mais a finalement été rattrapé par les agents qui ont dû se mettre à plusieurs sur lui pour l’appréhender. Khaled l’assure : sans l’intervention des forces de l’ordre, il ne serait plus là pour en parler. Pris en charge par les secours et hospitalisé, il s’en tire avec de multiples contusions et deux côtes fracturées.

Pour le procureur de la République de Besançon, le motif raciste de l’agression ne fait aucun doute. Il faut dire que l’agresseur est connu dans la région pour son engagement au sein des franges les plus radicales de l’extrême droite.

Militant skinhead raciste

https://pbs.twimg.com/media/FpeMj7eXgAE9rPD?format=jpg&name=large

A peine majeur, dès 2012, il était suffisamment investi dans le militantisme pour participer au «C9M», grand raout annuel des «durs» qui commémorent la mort d’un des leurs, Sébastien Deyzieu, décédé après une course-poursuite avec la police. La carrure et le look d’authentique bonehead de Philippe Tribout n’étaient pas passés inaperçus dans le petit contingent du Front comtois. D’autant qu’il tenait la banderole du groupuscule d’extrême droite local, pourtant dissous l’année précédente après la condamnation de son leader pour incitation à la haine raciale.

Le mouvement est notoirement proche du Blood and Honour et héritier d’un autre groupe régional néonazi, tout aussi radical, le Werwolf Sequania. Ces deux mouvements ont aussi été dissous à cause de la violence de leurs membres, dont des anciens militaires, la plupart largement tatoués de symboles nazis (soleil noir, devise de la SS, etc) et adeptes de la violence de rue.

Philippe Tribout, 24 ans, a fait ses armes de militant skinhead raciste auprès de la crème du genre, comme Sébastien F., dit «Sanglier» (avec lequel il a participé à l’attaque contre l’Arc de triomphe en marge d’une manifestation de gilets jaunes, le 1er décembre 2018), le légionnaire Teddy M. ou un certain Maxime P. Il a d’ailleurs créé avec ce dernier un petit garage à 200 kilomètres de là, près de Thonon-les-Bains. Une poignée de ces hommes seulement n’a pas fait de prison pour violences racistes.

Vieux briscards et jeunes du GUD

Certains de ces noms apparaissent en outre dans des enquêtes de la presse locale sur une série d’agressions racistes gratuites perpétrées par la bande, à Besançon entre 2019 et 2020. L’une des victimes, identifiée par le site Factuel. info, raconte comment un inconnu l’a approché en lui demandant : «Souris pour voir». L’homme le tabasse puis, alors que des tiers s’interposaient, repart en lâchant «Ah, tu ne rigoles plus on dirait Avant de conclure : «Ces gens, c’est le film Orange mécanique. Faire souffrir, juste pour le plaisir.»

Le petit groupe bisontin orbite dans une galaxie mêlant vieux briscards proches de Serge Ayoub (le fameux «Batskin»), comme Sanglier, et néonazis pur jus du Blood and Honour, tel Marc Bettoni, ainsi que des jeunes se réclamant du GUD à l’instar du chef des Zouaves Paris, Marc de Cacqueray de Valménier. Comme ce dernier, Philippe Tribout est parti prendre les armes dans un conflit à l’étranger. C’était en 2015 dans le Donbass, avec le bataillon Azov, une unité paramilitaire pro-ukrainienne ouvertement néonazie. Le jeune homme s’en vantait, diffusant des photos de lui en uniforme ou kalachnikov à la main.


Khaled Cid, un entrepreneur bisontin a été violemment passé à tabac par un homme, lundi 1er février, rue Marulaz à Besançon. La victime, extrêmement choquée, s’exprime pour que cette histoire ne reste pas impunie et pour dénoncer cet acte ignoble. Témoignage.

Le récit rapporté par Khaled Cid fait froid dans le dos et rappelle à quel point la folie raciste est destructrice, lorsqu’on a le malheur de croiser son chemin. Le natif de Besançon est évidemment très touché par la violente agression qu’il a subi la veille, place Marulaz en centre-ville, alors qu’il garait sa voiture après un rendez-vous professionnel.

Il était environ 21h, quand Khaled Cid, s’approche d’un horodateur pour payer son parcmètre en avance, en prévision du lendemain matin. Un homme, visiblement “pas dans un état normal” l’interpelle : “Tu es de la police ?” lui lance le grand gaillard d’environ 2 mètres, selon la description faite par Khaled. Le Bisontin lui répond que non : “Je rentre chez moi. Non je ne suis pas de la police, regarde, je suis en costume”. Il commence à comprendre que quelque chose ne va pas.

“Je commence à prendre peur, et à comprendre que le mec n’est pas dans un état normal. Il a dit ‘ah un arabe en costard, je vais me le faire !’ Il s’est jeté sur moi, il était déterminé. Je n’avais jamais vu ça de ma vie.”
Khaled Cid, victime d’une agression raciste

Pendant plusieurs minutes, Khaled essaie de se défendre et d’esquiver les coups qui pleuvent, en vain. Il finit à terre sous les insultes racistes. “Deux mètres de haut, des yeux qui sortent des orbites… Il me disait, je vais te tuer sale arabe ! Je me suis retrouvé au sol et il a continué à me frapper” rapporte l’homme de 35 ans au souffle court, en raison de deux côtes cassées et de la violence du choc. “Je peux vous le dire, franchement, j’ai cru que je ne reverrais jamais mon fils. J’ai cru que j’allais mourir là. C’était juste horrible” témoigne-t-il.

C’est la police bisontine qui vient en aide à Khaled Cid, avant même qu’il ne réussisse à prévenir les secours. “Je remercie la police d’être intervenue aussi rapidement. Sans ça, je ne sais pas si je serais encore vivant”  tient à préciser l’entrepreneur franc-comtois. Les sirènes font fuir son agresseur, rapidement rattrapé par plusieurs policiers qui peinent à le maîtriser en raison d’une rage incompréhensible. Khaled est quant à lui transporté à l’hôpital duquel il ressort avec au moins 8 jours d’ITT.

L’ancien lauréat du prix “Talents des Cités 2018”, avoue n’avoir jamais été victime de racisme, malgré ses origines maghrébines.

“Le plus gros choc, c’est de me rendre compte que des personnes sont prêtes à tuer pour une couleur de peau. Gratuitement. Je sais qu’il y a du racisme, mais à ce point là… Je ne pensais pas que ça existait. J’ai grandi à Clairs Soleil, je suis allé à Marseille, aux Etats-Unis et même dans les quartiers les plus chauds de Miami… Je n’ai jamais été confronté à ça… Le racisme prêt à tuer. Ca existe quoi.”
Khaled Cid

L’agresseur présumé, un certain Philippe, n’en est pas à son premier coup d’essai, selon le correspondant de presse de Radio Bip/Média25 Toufik de Planoise. Selon ce dernier, il est “bien connu pour plusieurs méfaits”. Toujours selon Toufik de Planoise, il aurait évolué au sein du « Front comtois » et du « Bunker » ainsi que dans les troupes de la division néonazie « Azov » “en 2017 ramenant expérience et armes à la maison, sa présence à des descentes dans des bars du centre en 2019-2020, et plus récemment fin 2020 son apparition en Savoie afin d’y établir un garage et en Suisse à travers un énième groupuscule nommé « Swastiklan. »” 

Khaled Cid a porté plainte. Une enquête a été diligentée et la garde à vue de l’individu en question est toujours en cours, à l’heure où nous rédigeons cet article. Cette affaire va être, dans les heures qui viennent, transmise au parquet de Besançon. Pendant que la justice suit son cours, de son côté, Khaled mettra du temps à se remettre psychologiquement de cette agression, bien après que les blessures physiques ne s’estompent. “Il faut de tout pour faire un monde, mais ces gens là on s’en passerait bien” conclut le Bisontin.

L’agresseur présumé sera présenté devant un juge, en comparution immédiate, ce mercredi à 14h.


http://www.factuel.info/neonazis-et-extreme-droite-de-retour-dans-les-bars-a-besancon

L’agresseur présumé est toujours en garde à vue à l’heure de la publication de cet article. Le Procureur de la République, Étienne Manteaux, confirme : Il sera déféré au tribunal, en comparution immédiate, le lendemain. Il est connu des services de police, défavorablement. Retour sur le parcours identitaire de l’agresseur

Philippe T. a vingt-six ans. Bisontin pur jus, il demeure dans une maisonnée près de la City avec sa mère, après la séparation parentale. Contrairement à leur labeur entièrement tourné vers la restauration ; à l’adolescence, il s’oriente vers le bricolage et la mécanique. Il est aussi attiré par la politique. Il fait ainsi ses premières armes au sein du groupuscule identitaire « Front comtois », où il est alors repéré à l’édition 2012 du C9M à Paris. Mais le mouvement se délite et plusieurs factions émergent, en particulier celle des « Werwolf Sequania » dans la capitale comtoise. Cette formation paramilitaire s’illustrera par de multiples agressions en 2012-2013, ayant par ailleurs pour quartier général « le Bunker. » Il s’agit d’une cave réaménagée en bar privé à Bregille par un des historiques du milieu, où sa présence à des soirées est documentée de 2014 à 2015.

Il sollicite et obtient une licence de tir, comme le confirment des habitués du stand de Chaudanne où il venait périodiquement avec son fusil à pompe. On le retrouve ensuite en uniforme, vantant lui-même son enrôlement auprès de la formation néonazie « Azov » sur le front du Donbass en 2017. Il s’exhibe alors kalachnikov à la main, faisant le salut hitlérien, ou de retour dans la région par des entraînements au corps-à-corps sur un terrain de la Chapelle des Bois.

Entre-temps, il est condamné pour violences conjugales et interdit de résidence – mais pas de séjour – pour le département du Doubs, durant neuf mois. Philippe T. apparaît ensuite avec les gilets jaunes, sur les ronds-points de l’agglomération, banderole en main ou comme à Paris le fameux 1e décembre 2018 durant lequel son copain « le Sanglier » fut soupçonné de dégradations à l’Arc de Triomphe.

Il est mis en cause comme participant aux descentes de 2019 et 2020 dans les bars du vieux-centre, là encore nommément cité et plusieurs fois photographié regroupé avec ses amis de conviction et de lutte. Il vivote de prestations sociales, en animant un garage au noir, ou par de petits boulots comme livreur chez UPS. Il se montre sommairement auprès des ultras du Kop Boulogne, lors d’un match de foot entre Mannheim et Kaiserslautern en Allemagne. Fin 2019-début 2020 il s’exile en Savoie avec Maxime P., un de ses fidèles camarades de tabassage non loin du domicile paternel de ce dernier. Ils fondent alors leur propre entreprise, retapant et revendant des véhicules surtout de marque BMW. Mais le binôme ne manque pas non plus de nouer des liens avec les radicaux suisses, apparaissant dans plusieurs cessions d’entraînement au combat avec le « Swastiklan. »

Violente agression à caractère raciste à Besançon


A propos de Philippe Tribout

L’agression dont a été la victime Khaled Cid le soir du lundi 1er février, n’est pas un simple fait divers comme tant d’autres, d’ailleurs on n’a pas entendu les élus du RN sur cette affaire. Cet acte raciste a été commis par un militant néonazi de longue date qui n’a eu que la violence comme moyen d’expression. Il a été militant au Front Comtois, puis s’est engagé en Ukraine dans les rangs du bataillon néonazi Azov, puis de retour en France, il a milité au sein de l’organisation Misanthropic Division qui est l’organe de propagande et de recrutement du Bataillon Azov. Lors des Gilets Jaunes, il est à Paris, Place de l’Étoile, lors de la manifestation qui a vu le saccage de l’Arc de Triomphe. Il a été condamné pour avoir frapper sa copine. Il rejoint également les hooligans parisiens pour faire le coup de poing.

JPEG - 95.4 ko

Philippe Tribout lors de son séjour en Ukraine dans le Bataillon Néonazi Azov, et militant avec la Misanthropic Division

Malheureusement, cette agression est loin de nous étonner, nous savions que tôt ou tard cela allait se passer. Nous pensons même que cela a déjà du se produire, que cette personne a déjà agressé d’autres personnes peut-être moins violemment et que ces dernières n’ont pas osé porter plaintes.

Nous ne savons pas si Philippe Tribout fait partie des Vandal Besak. Ce que nous savons c»est qu’ils se connaissent et ont évolué sur le même terreau de haine.

Qu’elles soient seules ou organisées en groupe, il s’agit de personnes extrêmement violentes, et qui ne souhaitent que s’exprimer par la violence.

https://dijoncter.info/a-besancon-a-dijon-et-ailleurs-le-reveil-de-la-peste-brune-2517

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2015/10/Bunker-09-num%C3%A9ro.jpg

Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais

http://cicad.ch/fr/un-violent-groupuscule-neonazi-se-developpe-en-valais

Extrême droite. Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.

La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Marc Caqueray de Valmenier Antoine*.

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/swastiklan_gruppenfoto-2020-09-05.cleaned-3.jpg
debout d.g.a.d : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pomerat, Marc de Cacqueray, Kilian Juillard, Lionel Stritt. agenouillé d.g.a.d : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky, Joël Moret

Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»

Le cliché a été pris en Valais ou peut-être à Berne, lors d’un affrontement contre des hooligans bernois le 5 septembre dernier. Avant le début de l’automne, ils étaient encore un groupe de supporters virulents, amateurs de combat en forêt, un phénomène lié aux gradins des stades de football et que seuls les initiés connaissent. Mais depuis cet affrontement et la diffusion de cette image, «probablement une fuite volontaire pour revendiquer leur existence et se montrer», selon un observateur, ils sont reconnus comme une formation d’extrême droite.

Le groupe forêt sédunois

Pour comprendre, revenons avant septembre. Le SK Wallis n’a pas encore éclos. Certains supporters, triés sur le volet, se réunissent discrètement en forêt pour défendre les couleurs de leurs clubs respectifs. Ils combattent souvent à dix contre dix. Les partisans de ce groupe sont pour la plupart issus du Gradin Nord de Tourbillon, fief des plus fervents supporters. Ils ne revendiquent toutefois pas cette appartenance publiquement.

Au stade, ils chantent. Dans la forêt, ils cognent. «Ce sont des personnes qui aiment se battre et qui envisagent ces confrontations comme un loisir», confie un proche de ce milieu. «Ils ne sont pas fondamentalement dangereux. On parle plutôt de gars qui combattent et qui boivent une bière après.»

L’arrivée de Léo et des néonazis

Seulement, Lukas, un Haut-Valaisan d’extrême droite, a introduit Léo au sein du groupe forêt. C’est le point de bascule. Léo est en effet un ancien membre du groupe suprémaciste blanc Hammerskin Romandie. Ce Martignerain de 29 ans est aujourd’hui coach sportif. En février 2013, lors d’une manifestation antiraciste à Sion, il aurait participé à des heurts se soldant par l’hospitalisation de plusieurs militants de gauche.

Une fois intégré au groupe, Léo prend rapidement les commandes et invite son propre réseau néonazi à l’y rejoindre. Le SK Wallis prend forme et les anciens prennent leurs distances. «On les a vu débarquer et on a dit stop. Ça va beaucoup trop loin, personne ne veut être associé à ça», raconte un ex-membre du groupe forêt. «Ce n’était plus du tout la même mentalité», reprend-il. «Ces gars sont dangereux et pratiquent les sports de combat à haut niveau.»

Une analyse que partage Christophe-Cecil Garnier, journaliste pour Streetpress.ch et coauteur du livre «Supporter, un an d’immersion dans les stades français». «En règle générale, ces combattants pratiquent le MMA (arts martiaux mixtes), s’entraînent tous les jours et prennent des stéroïdes. Ils sont extrêmement violents.»

Pour un habitué du Gradin Nord, les partisans du SK Wallis «n’ont rien à voir avec les supporters, mais ils se servent du stade et du club pour exister». Ils sont d’ailleurs absents des tribunes, contrairement aux membres originels du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Léo affirme son désintérêt pour le football: «Je suis le chef du groupe forêt Sion et le stade ne nous intéresse pas.»

Quelles ambitions nourrit le SW Wallis? Un proche des mouvements de supporters évoque un prosélytisme par la force. «Ils se revendiquent comme un groupe pour véhiculer leur idéologie. Ils utilisent la violence pour démontrer leur puissance et la supériorité de leurs idées.»

Lukas, le Haut-Valaisan et son réseau allemand ultraviolent

Retour à la photo. Selon nos informations, la plupart de ces combattants sont originaires de Martigny ou du Chablais. L’un des membres, paysagiste, est d’ailleurs impliqué dans la rixe du Havana à Monthey en 2017.

Mais le collectif s’enracine aussi outre-Raspille. Sur le cliché, on reconnaît Lukas, un jeune Haut-Valaisan qui cultive des liens avec des néonazis puissants. Autrefois affilié à un groupe hooligan dissout, la Street Society Oberwallis, il est décrit comme «très influençable».

L’un de ses amis allemands aurait attaqué deux journalistes avec une arme blanche et une clé à molette en 2018, selon un article publié l’année dernière dans la «Wochenzeitung». Un an plus tard, ce même ami a été aperçu lors du «Eichsfeldtag», la grand-messe du parti d’extrême droite NPD (Parti national démocrate), organisée par son père.

Son père n’est autre que Thorsten Heise, vice-président du NPD. Selon le quotidien «Die Welt», il entretient également des contacts avec le réseau terroriste NSU (Parti national-socialiste souterrain) et serait soupçonné de complicité dans le meurtre d’un politicien allemand qui défendait les réfugiés.

L’ami allemand de Lukas vit aujourd’hui à Viège, où il travaille dans une entreprise de la place. Il est logé chez une figure de l’extrême droite haut-valaisanne qui avait organisé un concert rassemblant plus de 400 néonazis en 2005 à Gamsen.

Joint par téléphone pour être interrogé sur ses relations, Lukas a refusé de s’exprimer: «Effacez mon numéro et ne m’appelez plus jamais de votre vie.»

Antoine Marc Caqueray de valmenier le mercenaire et les clubs de golf

Sur la photo, Léo, le Martignerain, est à la gauche de deux combattants ultranationalistes français. Le premier est passé par la légion étrangère. Le second, Antoine*[* Marc Caqueray de Valmenier], est le leader d’un groupuscule d’extrême droite baptisé «Zouaves Paris» (ZVP). Il y a deux ans, à Paris, ce collectif a agressé des manifestants du 1er mai avec des clubs de golf.

Le groupe s’est également attaqué en 2019 à un cortège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faisant six blessés. Selon un message qu’il a lui-même posté récemment sur les réseaux, Antoine Marc Caqueray de Valmenier se serait engagé dans des opérations militaires en Arménie et aurait des liens avec plusieurs groupes ukrainiens. «C’est un homme qui cultive un réseau militant en France, mais aussi à l’étranger», explique Sébastien Bourbon, auteur de plusieurs enquêtes sur l’extrême droite publiée sur Mediapart.

A l’échelle nationale, Léo entretient aussi des liens étroits avec un néonazi genevois. Selon le «SonnatgsBlick», ce dernier se serait engagé dans une milice en Ukraine pour combattre les séparatistes russes et il aurait aussi fondé en 2014 la Division misanthrope Suisse, afin de lever des fonds pour le combat ukrainien. [Il est question de Bjorn Sigvald]

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern.PrideFrance2014.cleaned-1024x1016.png
Björn 2014 que combattant à la Pride France

Le combat en Suède de Joseph

Dans ses rangs et sur la photo, le SK Wallis compte un autre combattant particulièrement expérimenté, Joseph. L’homme, d’une musculature monstrueuse, mesure 1 m 93 pour 115 kilos. Au civil, il est propriétaire d’un fitness dans une petite commune du canton de Vaud. Joseph s’est rendu en Suède, accompagné de Léo, dans un «fightclub underground» pour affronter un adversaire polonais. Ces duels sanglants se déroulent à mains nues, dans une cage, et opposent les combattants les plus aguerris. La victoire du néonazi valaisan représente un fait d’armes pour le Swastiklan Wallis.

Diffusée sur les réseaux sociaux le 4 novembre dernier, la photo de la victoire a suscité près de 4700 interactions sur le compte Instagram du fightclub suédois.

De la forêt à la rue?

Acquis à la violence, le groupuscule néonazi valaisan pourrait-il s’emparer de la rue? En France, les «Zouaves Paris» – et leur leader Antoine Marc Caqueray de valmenier – participent régulièrement à des manifestations. «Ils sont très présents, soit pour protéger les militants de droite, soit pour casser du gaucho», relève Christophe-Cecil Garnier. Son confrère de Mediapart, Sébastien Bourdon, abonde: «Ils ont peu de limites dans le recours à la violence dans la rue.»

Rien n’indique toutefois que le SK Wallis emprunte la même voie, selon le Service de renseignement de la Confédération. Le SRC l’affirme dans un rapport, «actuellement, les extrémistes de droite ne disposent d’aucun sujet d’actualité auquel se rattacher, ni d’une stratégie. Ils devraient continuer à faire preuve de retenue en ce qui concerne le recours à la violence.»

Pourtant, à Tourbillon, même les supporters les plus virulents s’inquiètent des potentielles conséquences de la naissance du SK. «Et si des néonazis bernois ne font pas la distinction et s’en prennent à nous la prochaine fois que l’on va au Wankdorf?», s’interroge un habitué du Gradin Nord.

*Prénoms d’emprunt

Désintérêt politique ?

La police cantonale valaisanne se dit «très attentive» et assure «combattre toute forme d’extrémisme sur le territoire». Elle affirme encore disposer d’«enquêteurs spécialisés qui sont en contact permanent avec les services de la Confédération et leurs homologues d’autres cantons». Leur dernière intervention remonte à octobre 2019. Les forces de l’ordre ont alors empêché la tenue d’un concert d’extrême droite en Valais.

Le rapport du Service de renseignement de la Confédération (SRC) évoque des cas isolés. «Seuls 29 événements ont été motivés par l’extrémisme de droite en 2019 (contre 207 pour l’extrémisme de gauche)», écrit le SRC qui affirme qu’il n’y a pas de recrudescence de la violence. «En dépit de leur potentiel de violence, aucune tendance à un recours accru à la violence, voire aux activités terroristes, ne se développe en ce moment au sein des milieux d’extrême droite en Suisse, ce qui marque une nette différence avec les développements observés dans d’autres Etats, notamment l’Allemagne, malgré une grande variété de relations avec ce pays.»

Johanne Gurfinkiel est secrétaire général de la CICAD en Suisse. Il déplore un manque d’intérêt politique face à «une idéologie qui prône le recours à la violence et à l’annihilation». Selon lui, «la problématique est largement minimisée et les politiques refusent de s’en emparer. Ils évoquent à tort un épiphénomène.»

Source : Le Nouvelliste, 24 novembre 2020

Violent Right-Wing Extremism and Terrorism – Transnational Connectivity, Definitions, Incidents, Structures and Countermeasures

https://pbs.twimg.com/media/EnQV-d5XMAI3MuL?format=jpg&name=900x900