Enquête : dans la tête d’un fasciste français Marc de Cacqueray-Valménier est l’un des militants extrémistes les plus surveillés. Adepte de l’idéologie néonazie, ce jeune fiché S inquiète par sa détermination et sa capacité à rassembler.

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Lunettes noires et carrure de Musclor, Marc de Cacqueray-Valménier au tribunal de Paris en septembre. (Crédits : © ALAIN GUILHOT/DIVERGENCE)

Il est le jeune premier de la nébuleuse néofasciste, le noir espoir de l’extrême droite la plus violente. Pour lui et ses comparses – 3 000 militants toutes tendances confondues -, l’arrivée au pouvoir du camp « national » doit passer par la maîtrise de la rue et le combat physique contre la gauche radicale. Carrure de déménageur et ascendance aristo, à 25 ans, Marc de Cacqueray-Valménier est considéré comme le plus influent des activistes en blouson noir dits nationalistes-révolutionnaires, qui traquent et bastonnent ceux qu’ils nomment « gauchos ». Ce brun surmusclé est devenu une « personnalité incontournable et un leader incontesté de son groupe parisien », décrit le journaliste de Libération Pierre Plottu. « Un chef de bande, un “mâle dominant” qui bénéficie de l’aura romanesque de son nom de famille », poursuit le chercheur Jean-Yves Camus. « Capable en un coup de fil de rassembler 300 personnes », assure l’un de ses proches. Un type « déter », – comprendre déterminé -, élevé dans un quartier résidentiel de Saint-Cloud, à l’ouest de Paris, dans une famille bourgeoise aux origines nobles. Les Cacqueray remontent au XVe siècle, lignée normande de l’aristocratie française catholique, où l’on compte une tripotée de militaires haut gradés, ecclésiastiques et partisans royalistes. Un cousin de Marc de Cacqueray est candidat RN au Mans lors des municipales de 2020, et l’un de ses oncles est un prêtre traditionaliste aumônier pour le parti Civitas. Ses parents sont proches de l’Action française, lui-même découvre la politique dans la section lycéenne du mouvement de Charles Maurras, dont il prend la tête à 16 ans. Bon élève, il intègre après le bac une classe préparatoire à Paris puis s’inscrit en école de commerce à Reims.

Dans la cité champenoise, il fait la connaissance des hooligans néonazis les MesOs, à qui on attribue de nombreuses agressions. Auprès d’eux, il s’essaie à des pratiques plus radicales, nourries par des sports de combat, dans un culte du corps assumé. Il se couvre de tatouages, marques indélébiles de son sinistre engagement, croix celtiques sur les coudes et soleil noir – un signe mystique nazi. En 2021, le site StreetPress révèle qu’il a ajouté sur sa jambe gauche une Totenkopf, tête de mort symbole de la SS. Sur les genoux, la couronne d’épines du Christ et un symbole guerrier, mélange chrétien et païen qu’affectionnent ces croisés nouvelle génération.

L’ex-étudiant, entré dans la vie professionnelle, a ouvert un profil LinkedIn où il se montre en photo, costume-cravate et crâne rasé sur les côtés. « Responsable ressources humaines », précise-t-il. Côté CV, il indique un passage chez Andros et Carrefour.

Premières poursuite judiciaires

En 2018, après avoir quitté l’Action française, il participe à la création des Zouaves Paris, butors cagoulés bien plus agressifs. « Marc Hassin », son surnom, devient le leader de la cinquantaine de jeunes hommes qui se font remarquer par leur brutalité dans les manifestations de Gilets jaunes, à l’encontre notamment des cortèges du NPA. Vingt ans à peine : Cacqueray connaît ses premières poursuites judiciaires. C’est à cette époque que le reporter Pierre Plottu le rencontre, pour France-Soir. Il est le seul journaliste à avoir échangé avec le jeune homme et se souvient d’une discussion tendue, un après-midi d’avril, près des Champs-Élysées. « Il est venu pour me mettre un coup de pression. Ça s’est calmé, on s’est assis dans un café. Il s’exprimait bien. On sent qu’il a été formé, mais il a parfois des intonations de bagarreur des rues. Il exprime sa radicalité, qui est à un niveau élevé. Il prend garde à ne citer aucun parti politique d’extrême droite, pour ne pas leur porter préjudice, et se vit comme appartenant à une avant-garde radicale qui doit reconquérir la rue et empêcher les idées de gauche de s’y exprimer. » La rencontre dure deux heures, Cacqueray ne boit qu’une limonade, refusant en toutes circonstances de consommer alcool, tabac et drogue, selon les préceptes du mouvement américain puritain straight edge. Il raconte ses bastons, fait part de ses lectures : Ernst Jünger, Robert Brasillach, Léon Daudet, Maurice Barrès… Sans surprise. Et lâche : « Je crois aux races […]. La mienne a construit des cathédrales quand d’autres en sont encore à vivre dans des cases… » Son objectif ? « Renverser le système actuel. »

Cette même année 2019, il se rend à un festival de métal national-socialiste en Ukraine.

Sa force est sa mobilité, il quitte la capitale dès que du renfort est nécessaire pour des actions en province et se crée un fort réseau parmi les dizaines de groupuscules qui, à quelques nuances près, prônent les mêmes idées. Marion Jacquet-Vaillant, maître de conférences à Assas et autrice d’une thèse sur le mouvement identitaire, cite, par exemple, Les Natifs, à Paris, Les Normaux de Rouen, Les Remparts, à Lyon, ou Furie française, à Toulouse. La chercheuse précise qu’un militant peut appartenir à plusieurs groupes. « Les Zouaves font partie des plus violents, précise-t-elle. C’est leur mode d’action et ils le revendiquent. Les violences d’extrême droite sont dirigées d’abord contre les antifas. Il y a aussi des agressions contre des personnes qu’ils identifient comme étrangères, à la manière des skinheads. » « Mis à part une haine de la démocratie, des Juifs, des francs-maçons, des homosexuels et des étrangers, ils n’ont pas d’idéologie », appuie Jean-Yves Camus.

L’année 2020 est riche en événements. Cacqueray se rapproche de ses « homologues » suisses. Il passe aussi par le Haut-Karabakh avec le désir de combattre auprès de l’armée arménienne contre les musulmans d’Azerbaïdjan et poste sur Internet une photo de lui, fusil d’assaut entre les mains et tête de mort SS épinglée sur son treillis militaire. Manque de « chance », un cessez-le-feu est déclaré deux semaines après son arrivée, l’apprenti soldat rentre au pays sans avoir combattu. En juin, il participe, voir coordonne, l’attaque à coups de batte de baseball d’un lieu de réunion des antifascistes, Le Saint-Sauveur, bar du 20e arrondissement de Paris. Mediapart a publié les messages de Cacqueray envoyés à ses troupes au lendemain de l’assaut, preuve de l’esprit de stratège du jeune homme : « Débarrassez-vous des sapes et chaussures que vous portiez ce jour-là, effacez votre historique GPS, effacez les messages échangés sur Telegram et autres. »

Union fantasmée des groupuscules

Le chefaillon a plus de sang-froid que d’autres mais écope tout de même d’un an de prison ferme, peine pour laquelle il s’est pourvu en cassation avec ses avocats, Clément Diakonoff et Cyrille Dutheil de La Rochère. Ce dernier est aussi le conseil de Léo Rivière-Prost alias « Gros Lardon », « collègue » de notre Marc Hassin, interpellé à la suite de l’expédition punitive de Romans-sur-Isère. A aussi émergé sur le site d’investigation la vidéo d’une fête où Cacqueray et ses Zouaves entonnent un « joyeux naziversaire » ponctué du cri « Sieg Heil ». Sébastien Bourdon, journaliste qui enquête sur ces groupuscules, explique : « Cacqueray est central dans la communication entre ces militants, des éléments laissent penser qu’il est l’un des administrateurs d’Ouest Casual, principal canal de revendication de l’extrême droite sur la messagerie Telegram. À Paris, ils sont historiquement implantés dans le 15 e , et fréquentent certains bars dans le secteur entre Dupleix et Cambronne. Il y a entre autres les Versaillais d’Auctorum, les Pitbull Paris, liés aux hooligans, et la Division Martel, dissous comme Génération identitaire et Bastion social. Ils usent aussi d’étiquettes qui leur permettent de revendiquer des actions comme Waffen Assas par exemple. » Les dissolutions ralentissent quelque temps les activistes, grâce aux gels des avoirs et aux fermetures de locaux. « C’est un signal politique, mais il est illusoire de penser que l’on viendra à bout de leur violence », insiste Jean-Yves Camus. Ces brutes bodybuildées combattent parfois entre elles, à mains nues, lors d’excursions en forêt. Des photos de ces « raids » pédestres sont postées sur les réseaux, éléments de propagande pour recruter.

Autre fait d’armes notable de ces nostalgiques du IIIe Reich : l’agression de militants de SOS Racisme lors du meeting d’Éric Zemmour, en 2021 à Villepinte. Repéré sur place, Cacqueray est mis en examen pour violences volontaires aggravées et renvoyé en correctionnelle. Dans la foulée, pour avoir enfreint son contrôle judiciaire, il est détenu deux mois à la Santé, une expérience carcérale qui n’a pas refroidi ses ardeurs. Son « coup de maître » vient après la dissolution des Zouaves en 2022 : la résurrection de la plus célèbre des bannières d’extrême droite, une « marque » que l’ex-étudiant en marketing brandit comme un étendard, le Groupe union défense, ou GUD. « Leur notoriété est bâtie sur une légende urbaine, précise Camus, celle de jeunes fascistes déterminés qui parcouraient le Quartier latin des années 1970 à 1990 pour cogner leurs adversaires. » Ils sont à peine une cinquantaine aujourd’hui, arborant comme autrefois l’emblème du rat noir. Cacqueray a-t-il lu Les Rats maudits ? Ce récit à la gloire des « gudards », écrits par plusieurs d’entre eux en 1995, retrace l’histoire de ce qui était au départ un syndicat étudiant anticommuniste déjà amateur d’échauffourées violentes. « Ils ont un côté irrévérencieux, ce sont les mauvais garçons de l’extrême droite et Marc de Cacqueray reprend leur flambeau en orientant le combat contre l’immigration et ce qu’ils nomment l’islamisation », continue Marion Jacquet-Vaillant. Leur dernier tract, distribué devant l’université d’Assas en décembre, revient sur le meurtre du jeune Thomas à Crépol, évoque un « assassinat », du « racisme antiblanc », met en cause une « immigration débridée » et appelle au « réveil » de la « jeunesse de France ».

L’union de l’ensemble de ces groupes violents, théorisée il y a quarante ans par les têtes pensantes du GUD, n’a jamais abouti « car ils ne supportent pas d’avoir un chef », précise Camus. « Identitaires, royalistes, nationalistes-révolutionnaires : jusqu’aux années 2000, il y avait des lignes de fracture, ils n’avaient pas le même projet ; aujourd’hui, ils se recentrent sur des sujets communs, les guerres de chapelle disparaissent », nuance Marion Jacquet-Vaillant. Leur alliance derrière un seul patron les rendrait plus faciles à surveiller, tandis que les dissolutions successives entravent la possibilité de les avoir à l’œil.

Déçus par Zemmour

Du côté des forces de l’ordre et du renseignement, on craint principalement une nouvelle affaire Clément Méric, du nom du jeune militant antifasciste tué en 2013 lors d’une rixe avec un groupe nationaliste-révolutionnaire. Le 28 novembre, Éric Dupond-Moretti lançait à l’Assemblée nationale : « Chassez de vos rangs les “gudards”, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites. » Le garde des Sceaux s’adressait aux députés du Rassemblement national. Éric Zemmour, avec sa ligne identitaire et ses idées de « remigration », fut un temps l’homme providentiel de ces délinquants antimondialisation qui reprochent à Marine Le Pen sa proximité avec « le système ». Mais ils se sont détournés de l’ex-journaliste, déçus par sa défaite sans appel. Aujourd’hui, Marc de Cacqueray, qui selon la rumeur se ferait désormais appeler « la Loutre », est en attente de deux décisions judiciaires. Il aurait décroché un nouvel emploi et vivrait toujours chez ses parents, à Saint-Cloud… Blouson noir et cagoule à portée de main.

La Tribune

À peine entré dans le festival hellfest, @VWacrenier nous apporte quelques photos des “nazillons” qui fréquentant ce type d’événements : Kolovrat, valknuts, runes, soleils noirs, totenkopfs, fleurs de lys. Voici un fil tweeter pour reconnaître les symboles utilisés par des néonazis 

https://twitter.com/RicardParreir/status/1669997742955921409
À peine entré dans le festival hellfest, @VWacrenier nous apporte quelques photos des “nazillons” qui fréquentant ce type d’événements : Kolovrat, valknuts, runes, soleils noirs, totenkopfs, fleurs de lys. Voici un fil twitter pour reconnaître les symboles utilisés par des néonazis 
https://pbs.twimg.com/media/Fy0Fjq8WwAEV5lQ?format=jpg&name=900x900
https://pbs.twimg.com/media/Fy0FnzDWAAEUMJX?format=jpg&name=smallhttps://pbs.twimg.com/media/Fy0FqPSWAAEO8UI?format=jpg&name=360x360
Le site Indextrême dispose de 2 cartographies, qui peuvent être télécharges gratuitement, que nous aident à identifier les symboles utilisées par l’extrême droite. Nous avons crée une pour les symboles nazis et néonazis :
https://pbs.twimg.com/media/Fy0GMpNXgAEoIm-?format=jpg&name=large
La 2 cartographie, nous aident à identifier une centaine de symboles utilisées par l’extrême droite en France.
https://pbs.twimg.com/media/Fy0GSGOXsAUT5vx?format=jpg&name=large
Le runes sont des symboles anciens détournées, récupères par des suprémacistes blancs, nationalistes blancs et néonazis : indextreme.fr/runes.html
https://pbs.twimg.com/media/Fy0GzVbWIAAzxXO?format=jpg&name=4096x4096

Boisson Divine, régionalisme médiéval, Soleil Noir, Papacito, Bench and Cigars, side-projects, …

Boisson Divine (FR) and extreme-right links
by u/the-kingslayer in folkmetal

REDDIT propose une publication intéressante mais imprécise au sujet d’un orchestre de musique français qui tourne dans les festivals metal : Boisson Divine, néo-rock celtique à l’identité sud-ouest.
https://www.artnroll.net/home/wp-content/uploads/2018/03/boisson-divine.jpg
Google trad. du post Reddit  :

Boisson Divine (FR) et liens d'extrême droite

Récemment, j'ai découvert que l'un des membres du groupe de folk metal français Boisson Divine avait un tatouage du soleil noir sur son bras, le soleil noir étant une imagerie populaire néo-nazie. J'ai également vu sur Twitter des preuves qu'ils ont été dans des vidéos et qu'ils ont autorisé l'utilisation de leur musique par un YouTuber français d'extrême droite (alias fasciste) qui pense que la France doit être purgée ou reprise (de qui, exactement ? ). Il est à noter que le groupe ignore tout commentaire à ce sujet. Je posterai les liens ci-dessous.

C'est un peu dommage car ils chantent en langue gasconne, très spécifique à une région de France et en voie de disparition. Étant moi-même intéressé par les langues, je me suis tourné vers le folk metal car les groupes ont souvent tendance à chanter dans leur langue maternelle. Je suis déçu mais je ne suis pas surpris qu'un groupe désireux de préserver une langue aussi peu parlée soit affilié à des gens d'extrême droite.

J'ai pensé que certains fans de folk metal pourraient être intéressés par cette information. Malheureusement, ce ne sont pas toujours que des flûtes, des violons et des bons moments.

il est question entre autres de ce tweet :

 

Florent GILLES-WATTERS bassiste de Boisson Divine affiche un symbole NAZI

Le soleil noir est un symbole du mysticisme nazi créé par Karl Maria Wiligut1. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_noir_(symbole_occulte)

https://indextreme.fr/autres/sonnenrad.html
Florent Gilles-waters :
Bassiste de Boisson Divine
https://www.metal-archives.com/artists/Florent_Gilles-Waters/618702

“intolerance means war”


Boisson Divine est chouchou de la fachosphère influenceuse et ré-informatrice :

– Breizh Info fait la promotion de la langue médiévale de Boisson Divine
– Papacito le youtubeur aussi fait la promotion avec efficacité
– Baptiste Marchais aussi

https://www.breizh-info.com/2020/11/29/154557/adrian-gilles-boisson-divine-une-langue-qui-est-parlee-ne-meurt-pas-interview/

https://pbs.twimg.com/media/FtgL8LcWwAAabiJ?format=jpg&name=small

https://pbs.twimg.com/media/FtgL77xXgAAYyD-?format=jpg&name=medium

Image


Baptiste Labenne

Riscle : Baptiste Labenne a repris l’exploitation viticole de ses parents, qui s’appelle à présent domaine de Matilat

Baptite Labenne est activiste enraciné dans son terroir :
– entreprenariats agricoles, viticoles, gastronomiques du sud-ouest

https://fr.linkedin.com/in/baptiste-labenne-792a20116

https://www.sudouest.fr/gers/riscle/riscle-baptiste-labenne-a-repris-l-exploitation-viticole-de-ses-parents-qui-s-appelle-a-present-domaine-de-matilat-2214249.php

https://www.coeursudouest-tourisme.com/offres/domaine-de-matilat-riscle-fr-3314478/

https://domainedematilat.fr/

Spectacle musical pour les enfants à l’école

https://pbs.twimg.com/media/FtgL7ZlXoAAtlBo?format=jpg&name=medium

Memes internet régionalistes du sud-ouest

https://twitter.com/search?q=baptite%20labenne%20gascon&src=typed_query

Bench and Cigars propose le générique de Baptiste Labenne

Himminbjorg black metal völkisch de Chambéry en Savoie

(c) MB


Baptiste Labenne est affiché guitariste de Himinbjorg en juillet 2015 au Ragnard Rock Fest, et joue aussi du boha sur l’abum 2015

https://www.concerts-metal.com/images/files/1427634438.webp

https://www.discogs.com/fr/artist/4090388-Baptiste-Labenne
https://www.metal-archives.com/bands/Himinbjorg/2409#band_tab_members_all
https://www.metal-archives.com/artists/Baptiste_Labenne/506504#artist_tab_live

Wolves of Vinland : Incendie d’église, racisme, rituels völkisch de cruauté sur les animaux, motards criminalisés, promotion NSBM, …

le reportage est soumis à restrictions d’accès au jeune publichttps://i.ytimg.com/vi/BGTlAE0dVnA/hq720.jpg?sqp=-oaymwEhCK4FEIIDSFryq4qpAxMIARUAAAAAGAElAADIQj0AgKJD&rs=AOn4CLDhmNHbrkdVncRbSHKhvXLxO-uo7A

Les sacrifices animaliers des suprémacistes blancs

La mythologie et les religions électrisent l’extrême droite. Avec un schéma surprenant de violence mondiale lié à l’obsession de la droite pour tout ce qui est viking. Beaucoup tournent maintenant le dos à la maison traditionnelle de l’extrême droite – le nationalisme chrétien. Au lieu de cela, ils recherchent « la religion de leurs ancêtres » – le néo-paganisme nordique et allemand. Ils croient qu’ils n’ont pas été dilués par les racines juives et du Moyen-Orient du christianisme. Ce tournant vers le néopaganisme raciste, c’est une myho-lo-manie complète de l’histoire et de la religion. Mais celui qui continue à capturer les cœurs et les esprits des suprémacistes blancs dans le monde entier. Maintenant, avec des groupes néo-pagans racistes qui pompent maintenant le contenu en ligne, apparemment en fournissant une réponse à notre « monde dégénéré », nous devrions tous nous inquiéter…

brochure en anglais : Wolves of Vinland – Un regard critique sur la “tribu contre culturelle”

Nous venons de rentrer de Virginie (USA) il y a quelques semaines. Super moment avec nos frères des Appalaches ! Pour la deuxième fois nous avons joué au “LUPINE EQUINOX CONCLAVE”. Le concert était organisé sur le territoire des Loups du Vinland à Ulfheim. Pendant ce temps, nous avons également terminé l’enregistrement du chant final de Paul Waggener (Operation Werewolf) pour notre projet commun.

https://1312press.noblogs.org/files/2020/12/WoV_imposed_updated.pdf

Zine: Wolves of Vinland – A Critical Look at a Fascist “Counter-Cultural Tribe” in the Pacific Northwest

Quelques jours après l’élection en 2016, Rose City Antifa a publié un article sur les loups du Vinland, une bande de moto fasciste en croissance rapide avec des liens avec des organisations néonazies dans tout le nord-ouest du Pacifique. 1312 Presse a formaté l’article en format zine pour un dépôt et une diffusion faciles dans les scènes de musique en haut et en bas du Puget Sound, et le zine a trouvé beaucoup de traction sur des spectacles de métal à travers de nombreux lieux différents.

Le mois dernier, Shane Burley a publié un rapport intitulé « Total Life Reform » qui nous rattrape ce que les loups du Vinland sont jusqu’à depuis quatre ans, parallèlement à la montée et à la chute des cellules de terreur alt-right à travers le pays. Alors que Paul Waggener, le co-fondateur des loups du Vinland, s’est occupé à gagner de l’argent avec un système pyramidal promettant aux abonnés des secrets pour améliorer la masculinité et le succès, il a également bravé leur politique dans une orientation plus explicitement fasciste et axée sur la violence.

Nous avons rassemblé ces deux articles en un seul zine ici dans un effort pour mieux diffuser la discussion et l’analyse de ces fascismes rampants. Cliquez ici pour le zine téléchargeable.


Traductions :

Les loups du Vinland : une « Tribu » contre-culturelle fasciste dans le nord-ouest du Pacifique

Publiée le 07 novembre 2016

Ces dernières années, une multitude de nouvelles organisations et de nouveaux projets ont fait surface aux États-Unis, tentant de renommer le fascisme pour de nouveaux publics. Depuis plusieurs décennies, l’organisation fasciste est associée au détournement de la mode et de la culture « skinhead », mais de plus en plus la droite fasciste se déplace également dans d’autres scènes. Les organisateurs fascistes

S’appuyant sur un mélange de motivation, d’haltérophilie, d’entraînement main-d’unre à la main et tactique, d’hyper-masculinité et de religion germanique pré-chrétienne, les loups du Vinland (WoV) se sont installés en tant que groupe

Les loups du Vinland photographiés au Elite Performance Center à Clackmas, OR
LtoR Mattais Waggener, Paul Waggner, prospect non identifié, Jack Donovan

S’habiller dans des gilets de club de moto, peindre leurs visages et construire une « tribu », la WoV a organisé avec succès et tranquillement deux autres chapitres à travers les États-Unis. Malgré les prétentions à être inspirées par des peuples allemands pré-chrétiens historiques, la WoV a tendance à s’organiser de manière similaire à des bandes de motards criminalisés « 1 % ». Ils ont un groupe approprié (le WoV officiel) et des clubs de nourrisseurs / feeders, dont ils tirent de nouveaux membres. Ces groupes prospects font partie de l’opération “Werewolf”. Au cours de la dernière année environ, un troisième chapitre de WoV a commencé à s’organiser dans la région de Portland sous la direction de l’autoproclamé « anarcho-fasciste » et militant homosexuel Jack Donovan. WoV a récemment été listé par le SPLC comme un groupe de haine actif, ce qui suggère le chemin parcouru.

La WoV a reçu l’attention des militants antifascistes et des organisations de surveillance, mais pour de nombreuses personnes, ce groupe a largement volé sous le radar. “Crypto-fascisme” – c’est-à-dire, la messagerie fasciste quand un chien a crié ou voilé avec des références ésotériques – est plus difficile à repérer

Les loups du Vinland: origines et croyance

L’organisation WoV a été créée il y a environ 10 ans par auto-entraîneur de fitness, gourou de motivation et suprématie blanc Paul cool contre-culturel .

Les théories de Julius Evola (1898 – 1974) sont une influence principale sur WoV. L’universitaire Franco Ferraresi a déclaré à juste titre que , 1988 16:71-119, p. 84) L’ésotérique Evola croyait que le monde, en particulier l’Occident, traversait et traverse un déclin enraciné dans le matérialisme, un manque de conscience spirituelle et une opposition aux principes « masculins ». Cette phase finale de la désintégration et de l’effondrement est appelée le “Kali Yuga” (Evola emprunte le concept du cycle hindou de Yugas.) Cette phase serait terminée par des individus consentants (appelés « aristocrates de l’âme ») entraînant une renaissance en mettant en œuvre une « société traditionnelle » – essentiellement un retour à certains âges d’or imaginé. Evola a écrit sur la société romaine en ce qui concerne cette théorie, mais les affirmations d’Evola ont également été appliquées à d’autres cultures occidentales.

Le mythe de la renaissance des cendres est essentiel

Les loups du chef du Vinland Paul Waggener – comme beaucoup d’Evolians – essaient beaucoup de choses de voir ce qui aura de l’empressement pour

Paul et ses camarades dans le groupe de black metal “Cladonia Rangiferina”

Pour les loups, l’âge d’or du passé auquel ils se tournent est un troupeau de la policy navette pré-chrétienne, du viking et du tribalisme germanique. Ils n’ont pas été les premiers à mélanger les paisibles ou Asatrus avec la politique d’extrême droite et le fascisme pur et simple. En fait, les origines du pèlerinage organisé en Amérique viennent de racistes ou non : Else Christensen, un troisième immigrant danois positionniste qui a lancé la bourse œdiniste; Stephen McNallen, qui était un contributeur du soldat de la fortune et un fondateur autoproclamé d’Astatru en Amérique ); et Michael J. Murray AKA Valgard Murray, un ancien organisateur du parti nazi américain dans les années 60 et ancien porte-parole du National-national Socialiste basé en Arizona, la croix de fer Iron Cross MC. Malgré ces origines, une majorité écrasante de pahènes ou de pratiquants d’Asatru en Amérique ne sont actuellement pas racistes, racistes, ou même de droit lointain politiquement.

Le chapitre WoV cascadien au cours de l’un de leurs soi-disant « rituels ».

Les loups du Vinland poussent une image, une politique et une pratique hyper-masculines inspirées en partie par Evola. Cela a une résonance dans l’Amérique moderne, où les activistes des droits des hommes (MRA) ont battu haut et fort le tambour antiféministe au cours de la dernière décennie. En d’autres termes, la menace de femmes libérées fait pisser certains hommes dans leur pantalon. Cette panique est due à un échec de l’imagination dans lequel les gains de liberté des femmes ne peuvent être considérés par certains hommes comme rien d’autre qu’une perte pour les leurs. Comme nous l’avons dit dans un , l’hypermasculinité réactionnaire a gagné en popularité en .

Les loups du Vinland adhèrent pleinement à cette vision du monde néomasculiniste et guerrière. Cela peut être vu dans leurs nombreuses photographies en ligne dans lesquelles la condition physique, la ténacité, l’entraînement au combat et la « folie » peuvent être comparées au monde banal qui entoure le spectateur. Beaucoup de ces photographies sont prises par le photographe de rock et rock de renommée internationale, et par Portlander local, Peter Beste.

Peter Beste

Les loups du Vinland sont essentiellement un groupe de cadres d’evoliens s’enveloppant dans l’imagerie néo-paganiste. Beaucoup d’organisateurs tels que Paul Waggener et Jack Donovan ont des liens forts, sinon une propriété partielle dans les gymnases populaires. Paul et Donovan utilisent un vaste réseau de comptes de médias sociaux pour promouvoir leurs régimes de formation à la motivation et à la force, ceux de Paul sont bien sûr à la vente en ligne.

Leurs événements, tels que ceux qui se tiennent dans leur salle à financement participatif “Ulfheim” en Virginie, sont rituellement ouverts avec des combats de boxe et de combats de style MMA. Le complexe d’Ulfheim contient plusieurs maisons hors réseau basées dans la campagne de Lynchburg, en Virginie, et a été financé en public avec l’aide de nationalistes blancs des réseaux culturels Counter-Currents Publishing, ainsi que d’un marketeur pour le site web politique américain conservateur World Net Daily. Non seulement la violence ouverte est utilisée à l’intérieur du groupe, mais elle fait partie intégrante de leur idéologie politique guerrière. Au point que le webstore de Jack Donovan vend diverses marchandises en disant que « la violence est d’or ». Ceux qui sont d’un droit lointain célèbrent souvent la violence physique pour affirmer leur domination; pour les loups, la violence est devenue un acte sacré.

Sur le site .blogspot.com/

Non seulement la violence physique fait partie de l’idéologie WoV; la viole Un membre de la meute de Lynchburg, Maurice « Hjalti » Michaely a passé deux ans à la garde de l’État de Virginie après avoir incendié une église historique noire et causé plus d’un million de dollars de dégâts. Malgré les affirmations du groupe selon lesquelles cet événement n’était pas raciste, les membres du groupe Lynchburg ont été photographiés à de nombreuses reprises avec des tatouages et des patchs écussons sur leurs gilets du symbole Black Sun, des croix gammées de style nazie et des boulons d’éclairage En fait, leur chef Paul a un grand tatouage Black Sun sur sa poitrine.

Loups du VInland et de l’opération Werewolf: Structure et stratégies organisationnelles

Bien qu’ils affirment avoir plus de 300 membres, l’organisation WoV elle-même est plutôt petite. Ulfheim/Appalachia), Cheyenne, WY/Colorado (Windborn) et récemment le Nord-Ouest du Pacifique (Cascadia), WoV ont un suivi et un nombre d’adhérents composés principalement d’hommes blancs de la classe ouvrière. Leur nombre semble gonflé car ils semblent compter les cintres, les femmes/petites amies des membres patchés, et peut-être même leurs enfants qui portent aussi des “cuts” de l’organisation. Ces coupes, vestes de combat ou gilets portent des vêtements dont les membres parlent de leur association ouverte avec le groupe et le rôle qu’ils contiennent. Contrairement aux gangs de bikers plus disciplinés de 1 % (extérieur), la principale motivation de WoV est politique plutôt que criminelle. Les vestes ne sont pas complètement uniformes, les membres portant un assortiment de taches faites à la main avec des slogans dessus, y compris souvent des mots rupesticaux mal orthographiés et des os d’animaux.

Comme les gangs de motards, cependant, WoV utilise des groupes de « nourriciers / feeders / prospects / proies » pour attirer l’adhésion dans ses rangs. L’organisation de départ est bien sûr dirigée par Paul Waggener et a appelé “ Comme les loups, ils aiment poser pour la caméra sur les médias sociaux en montrant des tatouages, des muscles et des armes (couteaux, épées, pistolets et fusils tactiques).

Les membres de l’opération Werewolf dans l’Australie-Occidentale montrent fièrement les armes Les

Il est important de noter que « l’opération Werewolf » partage son nom avec la guérilla allemande organisée par Adolf Hitler en 1944 pendant le déclin du contrôle nazi. OW utilise des symboles nordiques et germaniques à la fois avant l’ère chrétienne et aussi la période médiévale — un exemple étant le Wolfsangel, un bras chivalrique médiévalvalo identifié

Jack Donovan

Ces dernières années, l’écrivain de droite de l’Oregon, Jack Donovan (AKA Jack Donovan-Malebranche), a écrit sur la masculinité, le déclin occidental et l’identité blanche. La notoriété de Dononvan a commencé avec la publication de son livre, , qui a été révisé et fréquemment cité par le « mouvement des hommes » qui a grandi dans de nombreux pays anglophones. Le mouvement des hommes est un groupe réactionnaire d’idées mieux exprimée dans le récit que les hommes sont féminisés (par le féminisme, la modernité, ou même la nourriture contaminée) et que la civilisation occidentale décline parce que le maléisme est attaqué. La seule façon de ranimer la folie et de sauver l’Occident, selon ces partisans, est par la condition physique, les valeurs autoritaires tirées d’un passé idéalisé et une application libérale de la violence. De plus en plus, le héros du WoV Julius Evola a été cité sur les pages de « mouvement des hommes » radicales comme un chiffre qui vaut la peine d’être étudié.

Jack Donovan-Malebranche

Parmi les réalisations de Jack Donovan figurent de nombreux écrits pour North American New Right, Counter Currents Publishing, Radix Journal et d’autres sites web et revues d’extrême droite. Donovan s’est ouvertement identifié comme un « anarcho-fasciste », un « nationaliste blanc » et un « racialiste ». Il a gagné un suivi dans l’espace politique où la néo-masculinité rencontre le néofascisme. Bien que gay, Donovan rejette sans équivoque la culture gay moderne. Comme

« On sait que le Donon est connu pour être un auteur gay « anti-gay », pour ainsi dire, où il écrit beaucoup à quel point les hommes queer devraient abandonner l’identité gay parce qu’elle est associée à l’effrémosité, à la politique de gauche et au féminisme. Il s’identifie plutôt comme un « andriophile » et écrit sur l’important

En 2014, Donovan a commencé un chapitre pour les loups du Vinland connu sous le nom de « Chapitre de la Cascadie » ou « Cascadia Pack ». Auparavant, il s’identifiait comme un opérateur de werewolf. Donovan et son nouveau cadre ont organisé des événements WoV près de la zone métropolitaine de Portland, en particulier sur des terres appartenant à des suprémacistes blancs locaux et à ses proches fascistes Juleigh Howard-Hobson et son mari David Hobson. Juleigh est un poète et ardent anti-féministe, et propagandiste pour la New Right nord-américaine (comme l’est Donovan). Elle et son mari ont tous deux assisté à la conférence du Dénéial de l’Holocauste de David Irving que Rose City Antifa a protestée en 2009. À l’époque,

Juleigh Howard-Hobson (L) et David Hobson

La célébrité récente de Donovan a donné au WoV une portée plus profonde dans la MRA et les cercles d’haltérophilie. L’entraîneur local et l’allié de Donovan Chris Duffin de

L’image soigneusement élaborée des hommes qui reviennent à l’ordre «naturel» en peignant leurs visages et en hurlant dans des grottes rappelle la nouveauté des «groupes d’hommes» avec une torsion de faux Viking. Tous les éléments de WoV sont peut-être en vogue, mais ils sont loin d’être innocents. Créer de petits groupes axés sur les prouesses physiques et les capacités de combat (les combats de poic et la lutte sont exigées des membres), combiné à la

Appel à l’action

En dehors du WoV,

Nous ne pensons pas que l’auto-description d’Evola-fanboys en tant que «Traditionalistes» soit acceptée, car ce titre obscurcit leur vision radicale du monde anti-égalitote. Fonctionnellement, ces chiffres font partie de la pratique néo-fasciste que les « .

Nous avons décrit l’histoire des loups du Vinland; leur utilisation de l’opération Werewolf comme outil de recrutement; la nature de leur vision du monde et le rôle de leurs dirigeants Paul Waggener et Jack Donovan ainsi que de certains de leurs alliés dans le déclin croissant du nord-ouest du Pacifique. La campagne de Trump a certainement galvanisé les nationalistes blancs et les fascistes surpassés ; quelle que soit la menace croissante de la normalisation croissante des thèmes et du discours d’extrême droite dans les espaces sous-culturels, ce qui contribue également à la radicalisation. Jack Donovan et les loups du Vinland sont emblématiques de cette infiltration croissante. La nécessité pour les antifascistes de reconquérir ces espaces est plus grand que jamais.

Paul Waggener et Jack Donovan au Elite Performance Center à Clackamas, R.

À la fin du mois d’août, en septembre, le site web de l’opération Werewolf a été piraté et divers comptes de médias sociaux ont été fermés. Le WoV prétend « Avoir trié l’identité du transgresseur » mais n’a pas encore fait tout ce qui se passe avant d’achever une campagne indiegogo « cherche à lever 15 000 dollars en 30 jours » qui a effectivement collecté des fonds au-delà de son objectif. Bien que des tactiques comme celle-ci n’empêchent peut-être pas la WoV de s’organiser de façon permanente, elles rendent certainement plus difficile leur fonctionnement. Toutefois,

Informations

Le chapitre cascadien des loups du Vinland est composé de plusieurs membres répartis dans les États de l’Oregon et de Washington. Son organisateur principal est bien sûr le charismatique Jack Donovan.

Nouveau centre de performance Barbarian Tatoo et Elite:

14350 MOYEN INDUSTRIEL, CLACKAMAS, OR, 97015

Les autres membres sont les suivants :

  • Mike Mathers AKA Rekr- sur instagram (cascadian-rekkr) vit à Kelso, Wa
  • Alexander Conley AKA Jaecob Gray instagram (Grauestein – Longview, Wa)
  • Gabriel “Gabe” Martin AKA Davlin Martin – instagram – Cascadianwarboy – vit à Longview, WA
  • Nathaniel “Nate” Laport – Oregon
  • Troy Wisehart – a un projet musical , il travaille régulièrement à LA Fitness à Lacey, WA. L’année dernière, il a joué au Columbia Willamette Pagan Pride Day à Portland. – vit à Rainier, Washington
  • Jay Williams AKA Null – sur instagram, il est à environ 6″6″ 400lbs dans la région du métro de Portland

Wolves of Vinland Member basé en Virginie (Appalaches):

  • Paul Waggener

L’émerveilles des membres du Vinland basés dans le Wyoming/Colorado (Windborn):

  • Mattais Waggener AKA Jarn-nefr
  • Peter Slivkanch – sur instagram Tattoiste/propriétaire de Blood and Iron Tattoo 2393 W. 27th ST ‘521 Greely, CO, Guitarist pour la bande Black Metal “Weaponizer”

Membres de l’opération Werewolf basés dans l’Australie occidentale:

«

  • Logan Lingren
  • Matthew Horton – Aberdeen WA.
  • Richard Bowman III – Salem, OR
  • Rob C. Ellis
  •  

Opération des membres du Werewolf basés dans les RUP:

«

    • Damien K Hurt – ‘damienhurt666
    • Joel VanDerzan –

.

Membre de l’opération Werewolf basé à SoCal:

«

      • Max James

Allié local du WoV Cascadia Chris Duffin propriétaire/exploitant de l’Elite Performance Center (basé à Clackamas, OR AKA Kabuki Strength Lab)


De prison et plus enhardis que jamais les frères Laskey, Jake et Gabriel, qui, comme lecteurs se souviendront, ont été condamnés pour avoir attaqué une mosquée pendant les services religieux qui ont jeté leur lot avec les Wolves. Les Laskey ont créé un magasin d’armes familial appelé l’Armurerie Wolfclan, qui se vante d’un assortiment de symbolisme nazis non dits tels que le Soleil noir figurant sur leur compte WordPress et des liens avec l’opération Werewolf via leur page Facebook.

Photo de Jake et Gabriel posant avec leur veste d’opération Werewolf partagée sur les médias sociaux de Wolfclan Armory.

[1) [https://www.indiegogo.com/projects/operation-werewolf-war-effort–2–]

Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais

http://cicad.ch/fr/un-violent-groupuscule-neonazi-se-developpe-en-valais

Extrême droite. Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.

La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Marc Caqueray de Valmenier Antoine*.

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/swastiklan_gruppenfoto-2020-09-05.cleaned-3.jpg
debout d.g.a.d : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pomerat, Marc de Cacqueray, Kilian Juillard, Lionel Stritt. agenouillé d.g.a.d : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky, Joël Moret

Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»

Le cliché a été pris en Valais ou peut-être à Berne, lors d’un affrontement contre des hooligans bernois le 5 septembre dernier. Avant le début de l’automne, ils étaient encore un groupe de supporters virulents, amateurs de combat en forêt, un phénomène lié aux gradins des stades de football et que seuls les initiés connaissent. Mais depuis cet affrontement et la diffusion de cette image, «probablement une fuite volontaire pour revendiquer leur existence et se montrer», selon un observateur, ils sont reconnus comme une formation d’extrême droite.

Le groupe forêt sédunois

Pour comprendre, revenons avant septembre. Le SK Wallis n’a pas encore éclos. Certains supporters, triés sur le volet, se réunissent discrètement en forêt pour défendre les couleurs de leurs clubs respectifs. Ils combattent souvent à dix contre dix. Les partisans de ce groupe sont pour la plupart issus du Gradin Nord de Tourbillon, fief des plus fervents supporters. Ils ne revendiquent toutefois pas cette appartenance publiquement.

Au stade, ils chantent. Dans la forêt, ils cognent. «Ce sont des personnes qui aiment se battre et qui envisagent ces confrontations comme un loisir», confie un proche de ce milieu. «Ils ne sont pas fondamentalement dangereux. On parle plutôt de gars qui combattent et qui boivent une bière après.»

L’arrivée de Léo et des néonazis

Seulement, Lukas, un Haut-Valaisan d’extrême droite, a introduit Léo au sein du groupe forêt. C’est le point de bascule. Léo est en effet un ancien membre du groupe suprémaciste blanc Hammerskin Romandie. Ce Martignerain de 29 ans est aujourd’hui coach sportif. En février 2013, lors d’une manifestation antiraciste à Sion, il aurait participé à des heurts se soldant par l’hospitalisation de plusieurs militants de gauche.

Une fois intégré au groupe, Léo prend rapidement les commandes et invite son propre réseau néonazi à l’y rejoindre. Le SK Wallis prend forme et les anciens prennent leurs distances. «On les a vu débarquer et on a dit stop. Ça va beaucoup trop loin, personne ne veut être associé à ça», raconte un ex-membre du groupe forêt. «Ce n’était plus du tout la même mentalité», reprend-il. «Ces gars sont dangereux et pratiquent les sports de combat à haut niveau.»

Une analyse que partage Christophe-Cecil Garnier, journaliste pour Streetpress.ch et coauteur du livre «Supporter, un an d’immersion dans les stades français». «En règle générale, ces combattants pratiquent le MMA (arts martiaux mixtes), s’entraînent tous les jours et prennent des stéroïdes. Ils sont extrêmement violents.»

Pour un habitué du Gradin Nord, les partisans du SK Wallis «n’ont rien à voir avec les supporters, mais ils se servent du stade et du club pour exister». Ils sont d’ailleurs absents des tribunes, contrairement aux membres originels du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Léo affirme son désintérêt pour le football: «Je suis le chef du groupe forêt Sion et le stade ne nous intéresse pas.»

Quelles ambitions nourrit le SW Wallis? Un proche des mouvements de supporters évoque un prosélytisme par la force. «Ils se revendiquent comme un groupe pour véhiculer leur idéologie. Ils utilisent la violence pour démontrer leur puissance et la supériorité de leurs idées.»

Lukas, le Haut-Valaisan et son réseau allemand ultraviolent

Retour à la photo. Selon nos informations, la plupart de ces combattants sont originaires de Martigny ou du Chablais. L’un des membres, paysagiste, est d’ailleurs impliqué dans la rixe du Havana à Monthey en 2017.

Mais le collectif s’enracine aussi outre-Raspille. Sur le cliché, on reconnaît Lukas, un jeune Haut-Valaisan qui cultive des liens avec des néonazis puissants. Autrefois affilié à un groupe hooligan dissout, la Street Society Oberwallis, il est décrit comme «très influençable».

L’un de ses amis allemands aurait attaqué deux journalistes avec une arme blanche et une clé à molette en 2018, selon un article publié l’année dernière dans la «Wochenzeitung». Un an plus tard, ce même ami a été aperçu lors du «Eichsfeldtag», la grand-messe du parti d’extrême droite NPD (Parti national démocrate), organisée par son père.

Son père n’est autre que Thorsten Heise, vice-président du NPD. Selon le quotidien «Die Welt», il entretient également des contacts avec le réseau terroriste NSU (Parti national-socialiste souterrain) et serait soupçonné de complicité dans le meurtre d’un politicien allemand qui défendait les réfugiés.

L’ami allemand de Lukas vit aujourd’hui à Viège, où il travaille dans une entreprise de la place. Il est logé chez une figure de l’extrême droite haut-valaisanne qui avait organisé un concert rassemblant plus de 400 néonazis en 2005 à Gamsen.

Joint par téléphone pour être interrogé sur ses relations, Lukas a refusé de s’exprimer: «Effacez mon numéro et ne m’appelez plus jamais de votre vie.»

Antoine Marc Caqueray de valmenier le mercenaire et les clubs de golf

Sur la photo, Léo, le Martignerain, est à la gauche de deux combattants ultranationalistes français. Le premier est passé par la légion étrangère. Le second, Antoine*[* Marc Caqueray de Valmenier], est le leader d’un groupuscule d’extrême droite baptisé «Zouaves Paris» (ZVP). Il y a deux ans, à Paris, ce collectif a agressé des manifestants du 1er mai avec des clubs de golf.

Le groupe s’est également attaqué en 2019 à un cortège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faisant six blessés. Selon un message qu’il a lui-même posté récemment sur les réseaux, Antoine Marc Caqueray de Valmenier se serait engagé dans des opérations militaires en Arménie et aurait des liens avec plusieurs groupes ukrainiens. «C’est un homme qui cultive un réseau militant en France, mais aussi à l’étranger», explique Sébastien Bourbon, auteur de plusieurs enquêtes sur l’extrême droite publiée sur Mediapart.

A l’échelle nationale, Léo entretient aussi des liens étroits avec un néonazi genevois. Selon le «SonnatgsBlick», ce dernier se serait engagé dans une milice en Ukraine pour combattre les séparatistes russes et il aurait aussi fondé en 2014 la Division misanthrope Suisse, afin de lever des fonds pour le combat ukrainien. [Il est question de Bjorn Sigvald]

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern.PrideFrance2014.cleaned-1024x1016.png
Björn 2014 que combattant à la Pride France

Le combat en Suède de Joseph

Dans ses rangs et sur la photo, le SK Wallis compte un autre combattant particulièrement expérimenté, Joseph. L’homme, d’une musculature monstrueuse, mesure 1 m 93 pour 115 kilos. Au civil, il est propriétaire d’un fitness dans une petite commune du canton de Vaud. Joseph s’est rendu en Suède, accompagné de Léo, dans un «fightclub underground» pour affronter un adversaire polonais. Ces duels sanglants se déroulent à mains nues, dans une cage, et opposent les combattants les plus aguerris. La victoire du néonazi valaisan représente un fait d’armes pour le Swastiklan Wallis.

Diffusée sur les réseaux sociaux le 4 novembre dernier, la photo de la victoire a suscité près de 4700 interactions sur le compte Instagram du fightclub suédois.

De la forêt à la rue?

Acquis à la violence, le groupuscule néonazi valaisan pourrait-il s’emparer de la rue? En France, les «Zouaves Paris» – et leur leader Antoine Marc Caqueray de valmenier – participent régulièrement à des manifestations. «Ils sont très présents, soit pour protéger les militants de droite, soit pour casser du gaucho», relève Christophe-Cecil Garnier. Son confrère de Mediapart, Sébastien Bourdon, abonde: «Ils ont peu de limites dans le recours à la violence dans la rue.»

Rien n’indique toutefois que le SK Wallis emprunte la même voie, selon le Service de renseignement de la Confédération. Le SRC l’affirme dans un rapport, «actuellement, les extrémistes de droite ne disposent d’aucun sujet d’actualité auquel se rattacher, ni d’une stratégie. Ils devraient continuer à faire preuve de retenue en ce qui concerne le recours à la violence.»

Pourtant, à Tourbillon, même les supporters les plus virulents s’inquiètent des potentielles conséquences de la naissance du SK. «Et si des néonazis bernois ne font pas la distinction et s’en prennent à nous la prochaine fois que l’on va au Wankdorf?», s’interroge un habitué du Gradin Nord.

*Prénoms d’emprunt

Désintérêt politique ?

La police cantonale valaisanne se dit «très attentive» et assure «combattre toute forme d’extrémisme sur le territoire». Elle affirme encore disposer d’«enquêteurs spécialisés qui sont en contact permanent avec les services de la Confédération et leurs homologues d’autres cantons». Leur dernière intervention remonte à octobre 2019. Les forces de l’ordre ont alors empêché la tenue d’un concert d’extrême droite en Valais.

Le rapport du Service de renseignement de la Confédération (SRC) évoque des cas isolés. «Seuls 29 événements ont été motivés par l’extrémisme de droite en 2019 (contre 207 pour l’extrémisme de gauche)», écrit le SRC qui affirme qu’il n’y a pas de recrudescence de la violence. «En dépit de leur potentiel de violence, aucune tendance à un recours accru à la violence, voire aux activités terroristes, ne se développe en ce moment au sein des milieux d’extrême droite en Suisse, ce qui marque une nette différence avec les développements observés dans d’autres Etats, notamment l’Allemagne, malgré une grande variété de relations avec ce pays.»

Johanne Gurfinkiel est secrétaire général de la CICAD en Suisse. Il déplore un manque d’intérêt politique face à «une idéologie qui prône le recours à la violence et à l’annihilation». Selon lui, «la problématique est largement minimisée et les politiques refusent de s’en emparer. Ils évoquent à tort un épiphénomène.»

Source : Le Nouvelliste, 24 novembre 2020

ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE L’AUTODIDACTE : le 2eme Régiment National-Socialiste de Parachutistes en 1ere ligne

ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE L’AUTODIDACTE : le 2eme Régiment National-Socialiste de Parachutistes en 1ere ligne

AutodidacteQu’est-ce qui a pu motiver nos braves fachos bisontins à aller s’en prendre aux volets de la librairie anarchiste l’Autodidacte (5 place marulaz)?

Est-ce la défaite de l’équipe française de rugby face aux All Blacks?
Est-ce la bière ingurgitée durant la soirée? Une dizaine de boneheads ayant été aperçus un peu plus tôt dans un bar du centre-ville bisontin ce soir-là.

Peut-être un peu des deux…  mais surtout beaucoup de bière et peu de neurones.

Parmi les protagonistes de cette virée deux noms selon les témoins sur place circulent déjà : Le Sanglier et Teddy Mairet…

On imagine le début de la journée chez les rasés du coin:
« Teddy Mairet, légionnaire en perm’ à Besac, ce n’est pas si souvent que ça arrive… et le Sanglier qui est également dans le coin… ça mérite bien une petite virée en ville entre copains aux bras tendus. On cire les Docs ou les rangeos, on retrousse les jean’s, on enfile les bombers et hop c’est parti pour une nuit de folie. »

Bref, vers les 2h du mat ce dimanche 18, les valeureux défenseurs de la race supérieure s’attaquent à la librairie l’Autodidacte. Cela devait faire longtemps qu’ils en rêvaient de se la faire, de détruire ce nid d’anarchistes, d’antifrançais, de pro-migrants.
Ils avaient déjà fait des actions spectaculaires: saluts nazis devant la librairie fermée, arrachage des horaires d’ouverture, et même se prendre en photo le bras tendu devant les volets clos…

Sanglier et John Coursault

après avoir fait coucou, ils ont arraché les horaires

L’attaque a tourné court grâce à l’intervention des militants Alternatiba et des clients d’un bar. Quelques coups ont été échangés, des bouteilles ont volé et au bout de quelques minutes, les boneheads (une dizaine selon les témoins) se sont éparpillés dans diverses directions: centre-ville, quai Bugnet, certains ont été vus remontant la rue de la Madeleine direction le fort Griffon.

Les témoins de l’attaque ont reconnu deux personnages bien connus à Besac : Teddy Mairet et Sébastien Favier dit le Sanglier. Et d’après les « on dit », ce sont eux que les flics ont serrés et mis en garde-à-vue, en indiquant de plus qu’ils étaient tous les deux dans un « état d’ébriété très avancé », mais d’après les personnes témoins place Marulaz, ceux-ci étaient parfaitement maîtres de leurs gestes et ne semblaient pas saouls. (se reporter à l’article du Collectif Antifascite de besançon : Besançon : la librairie l’Autodidacte attaquée par des néonazis)

Ils ont cassé quelques planches, donné quelques coups de poing, se sont fait arrêter comme des idiots; leurs potes courant plus vite (en frappant des passants), les ont tout simplement abandonnés.

Il y a toutes les raisons de croire que les flics les ont laissé sortir rapidement après qu’ils aient décuité, rejetant l’aspect politique de l’acte et ne gardant que son aspect alcoolisé.

Mais, on va tout de même retracer rapidement le pédigrée de ces deux personnages et se poser quelques questions sur le rôle de l’armée chez nos néonazis locaux…

 

Sanglier et Mairet, nazi stories :

1/ Le Sanglier : Sébastien Favier.
A Besançon, nombreux sont ceux qui ont déjà entendu parler du Sanglier, il est en quelque sorte le « loup blanc » parmi les néonazis locaux. La renommée de leader des fafs locaux provient essentiellement de l’image de violence qui colle au personnage (il y a aussi celle avec les poussins jaunes sur le papier peint).

Sanglier

Sanglier2

C’est vrai qu’il est baraqué, même s’il n’est pas bien haut. Il a une gueule et un look JNR qui ne passe pas inaperçus. Il traine des histoires de bastons plus ou moins vraies. On sait qu’il est dans la bande à Batskin, qu’il est pote avec les frangins Bettoni. Mais politiquement, localement, très peu savent qu’il était à 3ème Voie et au JNR. Il n’a jamais distribué un tract (il avait plus une volonté de distribuer des beignes), jamais tenu un banderole politique : solidarisme??? révolution nationale??? kézako ??? ou alors il aurait fallu boire plusieurs bières avec lui pour en savoir plus. On l’a aperçu certains soirs avec des t-shirts plus que douteux vantant le 3ème Reich ou le régime vichyste. Et s’il pouvait être dangereux de le croiser lui et ses potes à des heures tardives de la nuit, en journée ils se contentaient de pousser des cris de singes quand un noir passait dans la rue.

Bettoni 1

Sanglier au centre avec Marc bettoni (sur Bettoni voir l’article précédent)

Il a joué son rôle de chef en contre-manif guidant les boneheads du coin lors du rassemblement organisé par la CNT et le SCALP Besak le 20 novembre 2010 contre la prière de rue de SOS-Tout-Petits  (ici).

FC SOSTP

Le sanglier est au 1er rang avec le patch tricolore sur la manche du bombers

C’est surtout un cogneur, plus qu’un leader politique. C’est un chef de meute, uniquement parce qu’il sait se battre.

En fait, il reste dans ses habits de sous-off qu’il a acquis à la légion étrangère.

Car Sébastien Favier a effectivement été sergent au 2ème Régiment Etranger de Parachutistes, les commandos bérets verts de la légion étrangère. Il était déjà Bonehead avant son engagement et déjà connu par les RG (comme quoi, être fiché par les RG cela ne ferme pas la porte pour certaines carrières).

En sortant de la légion, il retourne naturellement dans le milieu nazi, et intègre les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires) que Serge Ayoub réactive en 2010. Il y sera l’un des plus jeunes. Il y retrouve un supérieur hiérarchique (Ayoub) qui pense à sa place, et profite des manifestations du C9M pour continuer à marcher au pas.

JNR1

manifestation du C9M à paris

JNR2

Sanglier au 1er plan, Serge Ayoub est au centre

Localement, il traîne avec les membres du Front-Comtois, les Werwolf Sequania. Il est le lien entre ces groupuscules et les formations nationales JNR, 3ème Voie et de là tous les groupuscules nazis français et étrangers.

A la dissolution des JNR et de 3ème Voie en juin 2013, il y a un petit flottement. Ayoub en profite alors pour créer son club de bikers : les Praetorians MC. On savait que les JNR étaient considérés comme la garde prétorienne de Serge Ayoub, on en a désormais confirmation. Les Praetorians ne sont que la nouvelle mouture des JNR mais montée sur roulettes (et au prix d’une Harley, ça fait cher la roulette).

Praetorians MC

les Praetorians devant leur local

Praetorians MC Est

le chapitre Est des Praetorians à Chalèze

Le Sanglier se trouve alors promu responsable de la fédération Est des Praetorians. A lui de recruter et de former les futurs nazis-bikers. Il enfile son nouvel uniforme de Praetorians, même si de temps en temps il aime parader avec son vieil uniforme de JNR.

Sans trop démêler le vrai du faux, il y a déjà des rumeurs qui circulent à Dijon sur sa participation à des expéditions punitives envers certains bikers proches ou membres des Bandidos (club de bikers concurrents des Hells Angels) alors que le chapitre Bandidos Dijon bat un peu de l’aile depuis 2013 (voir ici).

2/ Teddy Mairet.
Cela fait bien 7 ou 8 ans que Teddy est connu sur Besac en tant que néonazi, comme le montre la photo du groupe de nazi-skins ci-dessous, où l’on retrouve des têtes qui ont un peu vieilli mais toujours présentes dans la fachosphère bisontine.

Annif fafs besac 1

On le retrouve ensuite au sein des Nationalistes Autonomes franc-comtois qui n’apparaissent que lors de la contre-manif rassemblant le Front Comtois et les boneheads du coin lors du rassemblement organisé par la CNT et le SCALP le 20 novembre 2010 contre la prière de rue de SOS-Tout-Petits.

sos-tt-petits

Teddy Mairet en cagoule au milieu des autres NA

On le croise ensuite chez les Werwolf-Sequania. (voir également ici)

groingroin

les Werwolfs Sequania, Sanglier à gauche, Mairet à droite à coté de sa copine. Tous les deux ont les t-shirts aux couleurs des Werwolfs Sequania

Il devient même porte-manteau pour la marque de t-shirt néonazis franc-comtoise Séquania KG (on reconnait ces tattouages).

Sequania KG

Berlin 45, n’oublie jamais ! ; T-shirt à la mémoire de la division SS Charlemagne qui a défendu le bunker d’Hitler en 45

Il participe aux deux agressions qui ont eu lieu à Besançon au pub de l’Etoile en 2012 (voir ici ),

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Teddy Mairet de dos avant l’agression. Vétu du logo des Werwolfs Sequania

puis devant Ze Musik All (voir ici), les personnes sur place ont reconnu la carrure et la démarche de Teddy Mairet qui était cagoulé ce soir là.

Suite à l’agression face au bar Ze Music All, une manifestation a été organisée par le CAB (collectif Antifasciste Bisontin). En marge de cette manifestation, un groupe de néonazis a été vu en ville ce samedi après-midi. Ils se sont retrouvés dans un bar non loin de la place de la Révolution. Ils étaient 11 néonazis, les mêmes qui ont commis les différentes agressions des 3 années précédentes dont Teddy Mairet. Au moins 2 d’entre eux se sont fait interpeller par les flics au centre-ville en possession d’armes. Les interpellations ont empêché une éventuelle attaque néonazie sur la manif ou plus probablement sur des manifestants à la fin de la manif quand ceux-ci se dispersent (voir le compte-rendu de la journée sur le site du CAB).

Peu de temps avant l’agression devant Ze Music All, Teddy Mairet participait avec ses copains des Jeunesses Nationalistes Franc-Comtoise (dont Roman Vieille-Girardet) à la « manif pour tous » le 2 février 2013, quelques mètres derrière certains élus UMP du Doubs.

MPT1

Mairet avec les JN au milieu des réactionnaires comtois

Suite à cette manifestation, il y a eu une accalmie dans les actions fascistes. Accalmie qui s’est prolongée après la mort de notre camarade Clément Méric.

Mairet s’engage dans la légion étrangère, dans le même régiment que le Sanglier : le 2ème REP (et je me répète : « comme quoi, être fiché par les RG cela ne ferme pas la porte pour certaines carrières »)

Mairet

Teddy Mairet en Opex (photo de son facebook)

Comme le montre la photo ci-dessous, il en profite pour compléter ses tatouages.

Teddy Mairet

Le légionnaire Mairet

« Meine Ehre heißt Treue »
En décembre un patch sur l’uniforme d’un soldat français en opération extérieure (Opex) fait polémique dans les médias. Il fait référence à la devise des waffen SS : «Meine Ehre heißt Treue» =«Mon honneur s’appelle fidélité» (voir l’article du huffingtonpost).

patch SS

Et ce sont « ***Ehre heißt *** » que l’on aperçoit sur le haut de la poitrine de Mairet…

Ehre heißt
L’armée que l’on appelle couramment la grande muette, devrait également s’appeler la grande aveugle, ou la grande hypocrite…

Extrait du huffingtonpost:

Joint par Le HuffPost, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’Etat-major des armées, confirme l’existence de cette photographie. « La photo a été postée l 19 décembre sur Facebook. Il est apparu ensuite que le soldat arborait un insigne d’épaule qui n’appartient pas à l’uniforme de l’armée française et véhiculant une idéologie que nous condamnons sans équivoque.

Une enquête de commandement a été ordonnée par le Chef d’Etat major et elle sera diligentée en Centrafrique par le général de commandement de la force Sangaris. « Dès que ce soldat aura été identifié, il sera immédiatement suspendu », nous a précisé le colonel Jaron sans vouloir évoquer les éventuelles sanctions qu’encourt le militaire pris en faute.

Il ne manque plus qu’à faire passer le mot mon colonel. Ou alors il n’y a sanction que lorsque le soldat est pris sur le fait par les journalistes, et qu’en règle générale, l’armée se contrefout de savoir si ses soldats arborent des insignes ou des devises nazis?

Ce qui pourrait expliquer le second tatouage…

Soleil noir

Le soleil noir sur l’épaule droite est beaucoup plus visible que la devise SS et il fait également référence à la waffen-SS.

Teddy Mairet-soleil noir

Ce symbole est largement utilisé par les néonazis

Ce symbole est largement utilisé par les néonazis

Le soleil noir est un symbole du mysticisme nazi créé par Karl Maria Wiligut, il est composé de trois croix gammées. On a recensé seulement deux représentations du Soleil noir par les nazis. Mais une est de taille : il s’agit d’un symbole dessiné par la SS dans le château de Wewelsburg dans le sol en marbre de l’ancienne Obergruppenführersaal (littéralement : salle des Obergruppenführer – salle des généraux) de la tour Nord .
Le soleil noir est un symbole dessiné par les SS pour les SS.

Comme on peut le voir, ce signe nazi est largement visible lorsque le légionnaire est à l’entrainement. Il est parfaitement assumé par Mairet vis-à-vis des autres légionnaires et surtout de sa hiérarchie, sous-officiers comme officiers.
Il serait très étonnant que ces derniers ne sachent pas ce qu’il signifie.

Mais on peut se poser la question de savoir si l’armée et plus précisément certains régiments qui vont régulièrement sur les terrains d’opérations extérieures n’ont pas avantage à utiliser ce type de personnages (que ce soit Mairet ou Sanglier).
Tant il est vrai que quand il s’agit de buter du « bougnoule », du « barbu » en Afghanistan ou du « nègre » en Afrique subsaharienne, les néonazis doivent se poser moins de questions morales, et ont certainement plus d’enthousiasme à la tâche.

Alors pourquoi ne pas fermer les yeux, tant qu’il n’y a pas de journaliste pour cafter?

… Et puis c’est tellement beau un légionnaire tatoué qui défile lors de la commémoration du 8 mai 45.

Actuellement, le gouvernement français surveille les personnes partant en Syrie pour rejoindre Daech, ou ceux s’y trouvant déjà. La peur de potentiels terroristes fait les choux gras des médias, les partis politiques, et justifie les politiques sécuritaires.
Mais quid de ce qui concerne les militants des groupuscules d’extrême droite? De la formation que certains militants nazis acquièrent en s’engageant 3 ans ou 5 ans, et pas forcément dans la légion? Qui surveille qui? Qui tolère quoi?

Il est raisonnable de penser qu’une personne comme Teddy Mairet qui lorsqu’il faisait partie des Werwolf-Sequania, des nationalistes autonomes ou des Jeunesses Nationalistes, n’a pas cessé de cracher sur les valeurs démocratiques, n’a pas cessé de faire l’éloge du national-socialisme, d’être ultra-violent, il est raisonnable (je disais) de penser que son engagement dans la légion n’est pas que motivé par un quelconque sentiment « patriotique », mais serait surtout guidé par un sentiment de haine raciste, doublé par une volonté de renforcer, en devenant un soldat d’élite, son sentiment d’appartenir à une race supérieure … Sans parler de cette fascination qu’il a pour la violence, alors, si en plus on lui colle un flingue dans les mains, …

… de quoi me conforter dans mes convictions anti-militaristes.

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