Quartier nazi d’Eisenach : qui sont les « Knockout 51 » ? | CTRL_F

Ils s’entraînaient aux arts martiaux et voulaient apparemment tuer des membres de la scène de gauche. Certains membres du groupe nazi « Knockout 51 » n’étaient même pas majeurs. Pendant des années, au moins 14 membres auraient travaillé à Eisenach pour créer un « quartier nazi ». « Knockout 51 » a terrorisé la petite ville de Thuringe non seulement avec des graffitis et des autocollants menaçants, mais aussi avec de nombreux crimes violents. Ce sont surtout les jeunes présents sur place qui ont ressenti la terreur. Le ministère public fédéral a désormais inculpé les quatre principaux accusés: ils ont fondé ou appartenu à une organisation criminelle et terroriste. Julian Feldmann, Sebastian Heidelberger et Timo Robben ont tenté de parler aux personnes concernées et bien sûr aux membres présumés de la jeunesse nazie.

Yanek Czura, néo-nazi et propriétaire de Titan Fitness à Gland

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Yanek Czura est un néo-nazi vaudois, domicilié dans la commune d’Etoy, faisant partie du groupe de hooligans néo-nazi Radikal Sion/Swastiklan Wallis. Il est aussi le propriétaire et l’exploitant de Titan Fitness à Gland.

Yanek Czura (de son nom complet Yanek Vincent Czura) est un néo-nazi vaudois domicilié dans la commune d’Etoy.

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A gauche : Yanek Czura en 2015, à droite : Yanek Czura (à droite) s’entraînant avec le néo-nazi valaisan Joël Moret (à gauche).

Il fait partie d’un groupe de hooligans néo-nazi valaisan appelé Radikal Sion ou Swastiklan Wallis [1].

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Radikal Sion après leur première fight le 5 septembre 2020 contre les hooligans de Frontline Bern. Debouts de gauche à droite : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pommerat, Marc de Cacqueray-Valmenier, Kilian Juillard et Lionel Stritt, agenouillés de gauche à droite : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky et Joël Moret.

Comme exposé par Antifa Bern (article traduit en français ici), Yanek Czura a participé le 31 octobre 2020 au Kings of the Street (KOTS) Underground Fightclub à Göteborg en Suède en tant que membre du Swastiklan Wallis. Il s’y est rendu accompagné du genevois Gaëtan Le Bris et du néo-nazi valaisan Joël Moret, lui aussi membre de Radikal Sion/Swastiklan Wallis.

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Yanek Czura (à gauche) à Göteborg avec Joël Moret (au centre) et Gaëtan Le Bris (à droite).

Etait également présent le néo-nazi français Tomasz Skatulsky de Pride France, qui combattait en tant que hooligan de la Losc Army.

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Yanek Czura (premier en partant de la droite) au Kings of the Street (KOTS) Underground Fightclub avec Tomasz Skatulsky (deuxième en partant de la droite) et Gaëtan Le Bris (troisième en partant de la gauche).

Yanek Czura est le propriétaire et l’exploitant de Titan Fitness à Gland (Route des Avouillons 6 ; 075 419 00 86) [2].

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Yanek Czura à Titan Fitness.

La société Titan Fitness SA est enregistrée Route de la Gare 62 à Etoy, ce qui semble être l’adresse du domicile de Yanek Czura.

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Extrait du registre du commerce concernant Titan Fitness SA.

Identifions les, documentons leurs activités : restons informé.e.s sur les fascistes.

Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais

http://cicad.ch/fr/un-violent-groupuscule-neonazi-se-developpe-en-valais

Extrême droite. Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.

La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Marc Caqueray de Valmenier Antoine*.

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debout d.g.a.d : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pomerat, Marc de Cacqueray, Kilian Juillard, Lionel Stritt. agenouillé d.g.a.d : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky, Joël Moret

Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»

Le cliché a été pris en Valais ou peut-être à Berne, lors d’un affrontement contre des hooligans bernois le 5 septembre dernier. Avant le début de l’automne, ils étaient encore un groupe de supporters virulents, amateurs de combat en forêt, un phénomène lié aux gradins des stades de football et que seuls les initiés connaissent. Mais depuis cet affrontement et la diffusion de cette image, «probablement une fuite volontaire pour revendiquer leur existence et se montrer», selon un observateur, ils sont reconnus comme une formation d’extrême droite.

Le groupe forêt sédunois

Pour comprendre, revenons avant septembre. Le SK Wallis n’a pas encore éclos. Certains supporters, triés sur le volet, se réunissent discrètement en forêt pour défendre les couleurs de leurs clubs respectifs. Ils combattent souvent à dix contre dix. Les partisans de ce groupe sont pour la plupart issus du Gradin Nord de Tourbillon, fief des plus fervents supporters. Ils ne revendiquent toutefois pas cette appartenance publiquement.

Au stade, ils chantent. Dans la forêt, ils cognent. «Ce sont des personnes qui aiment se battre et qui envisagent ces confrontations comme un loisir», confie un proche de ce milieu. «Ils ne sont pas fondamentalement dangereux. On parle plutôt de gars qui combattent et qui boivent une bière après.»

L’arrivée de Léo et des néonazis

Seulement, Lukas, un Haut-Valaisan d’extrême droite, a introduit Léo au sein du groupe forêt. C’est le point de bascule. Léo est en effet un ancien membre du groupe suprémaciste blanc Hammerskin Romandie. Ce Martignerain de 29 ans est aujourd’hui coach sportif. En février 2013, lors d’une manifestation antiraciste à Sion, il aurait participé à des heurts se soldant par l’hospitalisation de plusieurs militants de gauche.

Une fois intégré au groupe, Léo prend rapidement les commandes et invite son propre réseau néonazi à l’y rejoindre. Le SK Wallis prend forme et les anciens prennent leurs distances. «On les a vu débarquer et on a dit stop. Ça va beaucoup trop loin, personne ne veut être associé à ça», raconte un ex-membre du groupe forêt. «Ce n’était plus du tout la même mentalité», reprend-il. «Ces gars sont dangereux et pratiquent les sports de combat à haut niveau.»

Une analyse que partage Christophe-Cecil Garnier, journaliste pour Streetpress.ch et coauteur du livre «Supporter, un an d’immersion dans les stades français». «En règle générale, ces combattants pratiquent le MMA (arts martiaux mixtes), s’entraînent tous les jours et prennent des stéroïdes. Ils sont extrêmement violents.»

Pour un habitué du Gradin Nord, les partisans du SK Wallis «n’ont rien à voir avec les supporters, mais ils se servent du stade et du club pour exister». Ils sont d’ailleurs absents des tribunes, contrairement aux membres originels du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Léo affirme son désintérêt pour le football: «Je suis le chef du groupe forêt Sion et le stade ne nous intéresse pas.»

Quelles ambitions nourrit le SW Wallis? Un proche des mouvements de supporters évoque un prosélytisme par la force. «Ils se revendiquent comme un groupe pour véhiculer leur idéologie. Ils utilisent la violence pour démontrer leur puissance et la supériorité de leurs idées.»

Lukas, le Haut-Valaisan et son réseau allemand ultraviolent

Retour à la photo. Selon nos informations, la plupart de ces combattants sont originaires de Martigny ou du Chablais. L’un des membres, paysagiste, est d’ailleurs impliqué dans la rixe du Havana à Monthey en 2017.

Mais le collectif s’enracine aussi outre-Raspille. Sur le cliché, on reconnaît Lukas, un jeune Haut-Valaisan qui cultive des liens avec des néonazis puissants. Autrefois affilié à un groupe hooligan dissout, la Street Society Oberwallis, il est décrit comme «très influençable».

L’un de ses amis allemands aurait attaqué deux journalistes avec une arme blanche et une clé à molette en 2018, selon un article publié l’année dernière dans la «Wochenzeitung». Un an plus tard, ce même ami a été aperçu lors du «Eichsfeldtag», la grand-messe du parti d’extrême droite NPD (Parti national démocrate), organisée par son père.

Son père n’est autre que Thorsten Heise, vice-président du NPD. Selon le quotidien «Die Welt», il entretient également des contacts avec le réseau terroriste NSU (Parti national-socialiste souterrain) et serait soupçonné de complicité dans le meurtre d’un politicien allemand qui défendait les réfugiés.

L’ami allemand de Lukas vit aujourd’hui à Viège, où il travaille dans une entreprise de la place. Il est logé chez une figure de l’extrême droite haut-valaisanne qui avait organisé un concert rassemblant plus de 400 néonazis en 2005 à Gamsen.

Joint par téléphone pour être interrogé sur ses relations, Lukas a refusé de s’exprimer: «Effacez mon numéro et ne m’appelez plus jamais de votre vie.»

Antoine Marc Caqueray de valmenier le mercenaire et les clubs de golf

Sur la photo, Léo, le Martignerain, est à la gauche de deux combattants ultranationalistes français. Le premier est passé par la légion étrangère. Le second, Antoine*[* Marc Caqueray de Valmenier], est le leader d’un groupuscule d’extrême droite baptisé «Zouaves Paris» (ZVP). Il y a deux ans, à Paris, ce collectif a agressé des manifestants du 1er mai avec des clubs de golf.

Le groupe s’est également attaqué en 2019 à un cortège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faisant six blessés. Selon un message qu’il a lui-même posté récemment sur les réseaux, Antoine Marc Caqueray de Valmenier se serait engagé dans des opérations militaires en Arménie et aurait des liens avec plusieurs groupes ukrainiens. «C’est un homme qui cultive un réseau militant en France, mais aussi à l’étranger», explique Sébastien Bourbon, auteur de plusieurs enquêtes sur l’extrême droite publiée sur Mediapart.

A l’échelle nationale, Léo entretient aussi des liens étroits avec un néonazi genevois. Selon le «SonnatgsBlick», ce dernier se serait engagé dans une milice en Ukraine pour combattre les séparatistes russes et il aurait aussi fondé en 2014 la Division misanthrope Suisse, afin de lever des fonds pour le combat ukrainien. [Il est question de Bjorn Sigvald]

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Björn 2014 que combattant à la Pride France

Le combat en Suède de Joseph

Dans ses rangs et sur la photo, le SK Wallis compte un autre combattant particulièrement expérimenté, Joseph. L’homme, d’une musculature monstrueuse, mesure 1 m 93 pour 115 kilos. Au civil, il est propriétaire d’un fitness dans une petite commune du canton de Vaud. Joseph s’est rendu en Suède, accompagné de Léo, dans un «fightclub underground» pour affronter un adversaire polonais. Ces duels sanglants se déroulent à mains nues, dans une cage, et opposent les combattants les plus aguerris. La victoire du néonazi valaisan représente un fait d’armes pour le Swastiklan Wallis.

Diffusée sur les réseaux sociaux le 4 novembre dernier, la photo de la victoire a suscité près de 4700 interactions sur le compte Instagram du fightclub suédois.

De la forêt à la rue?

Acquis à la violence, le groupuscule néonazi valaisan pourrait-il s’emparer de la rue? En France, les «Zouaves Paris» – et leur leader Antoine Marc Caqueray de valmenier – participent régulièrement à des manifestations. «Ils sont très présents, soit pour protéger les militants de droite, soit pour casser du gaucho», relève Christophe-Cecil Garnier. Son confrère de Mediapart, Sébastien Bourdon, abonde: «Ils ont peu de limites dans le recours à la violence dans la rue.»

Rien n’indique toutefois que le SK Wallis emprunte la même voie, selon le Service de renseignement de la Confédération. Le SRC l’affirme dans un rapport, «actuellement, les extrémistes de droite ne disposent d’aucun sujet d’actualité auquel se rattacher, ni d’une stratégie. Ils devraient continuer à faire preuve de retenue en ce qui concerne le recours à la violence.»

Pourtant, à Tourbillon, même les supporters les plus virulents s’inquiètent des potentielles conséquences de la naissance du SK. «Et si des néonazis bernois ne font pas la distinction et s’en prennent à nous la prochaine fois que l’on va au Wankdorf?», s’interroge un habitué du Gradin Nord.

*Prénoms d’emprunt

Désintérêt politique ?

La police cantonale valaisanne se dit «très attentive» et assure «combattre toute forme d’extrémisme sur le territoire». Elle affirme encore disposer d’«enquêteurs spécialisés qui sont en contact permanent avec les services de la Confédération et leurs homologues d’autres cantons». Leur dernière intervention remonte à octobre 2019. Les forces de l’ordre ont alors empêché la tenue d’un concert d’extrême droite en Valais.

Le rapport du Service de renseignement de la Confédération (SRC) évoque des cas isolés. «Seuls 29 événements ont été motivés par l’extrémisme de droite en 2019 (contre 207 pour l’extrémisme de gauche)», écrit le SRC qui affirme qu’il n’y a pas de recrudescence de la violence. «En dépit de leur potentiel de violence, aucune tendance à un recours accru à la violence, voire aux activités terroristes, ne se développe en ce moment au sein des milieux d’extrême droite en Suisse, ce qui marque une nette différence avec les développements observés dans d’autres Etats, notamment l’Allemagne, malgré une grande variété de relations avec ce pays.»

Johanne Gurfinkiel est secrétaire général de la CICAD en Suisse. Il déplore un manque d’intérêt politique face à «une idéologie qui prône le recours à la violence et à l’annihilation». Selon lui, «la problématique est largement minimisée et les politiques refusent de s’en emparer. Ils évoquent à tort un épiphénomène.»

Source : Le Nouvelliste, 24 novembre 2020

En Italie, les combattants de l’Académie des arts martiaux de Jarny ont été expéditifs. Lucas Sabatini, Quentin Guidon et Jérémy Flament y ont signé des victoires dans des temps records.

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-briey/2016/03/15/rondement-mene

Trois combattants de l’Académie des arts martiaux de Jarny étaient sur le front dimanche 6 mars dans la péninsule italienne, et plus exactement à Turin. Dans la capitale piémontaise, les hommes du président Laurent Panatto se sont distingués dans une compétition internationale au nom évocateur de l’empire romain, “Gliadiatrix” dans la version TKC.

Ils ont notamment affronté des adversaires dans le mode grappeling. Pour les profanes et pour résumer ? Il s’agit de l’ensemble des spécialités en vogue et qui réunit tout ce qui touche à la lutte. On peut citer le judo, le jiu-jitsu brésilien, la lutte, qu’elle soit bretonne, turque ou gréco-romaine, sambo et beaucoup d’autres variantes. C’est venu à la mode surtout avec les combats libres MMA (mixed martial arts) où “les grappler” tentent de venir à bout de leur adversaire en les entraînant au sol et en les soumettant grâce à une clef ou un étranglement. C’est précisément cette dernière forme de combat à laquelle ont été conviés nos Jarnysiens. Un périple sur trois jours pour des prestations rapides, en particulier en MMA.

Une délégation invaincue

Lucas Sabattini, pour son premier rendez-vous hors des frontières, ne s’est pas laissé impressionner. En grappeling catégorie moins de 65 kg, il est allé au bout du combat de quatre minutes face à un grappler tchèque et a réussi le match nul. En MMA free fight, c’est-à-dire plein contact, Lucas s’est imposé en finale en 48 secondes chrono ! Filmée par son président d’entraîneur, la lutte acharnée s’est terminée par la soumission de son rival italien. Mieux encore pour l’expérimenté Quentin Guidon (moins de 75 kg) : il a mis à la raison son adversaire, transalpin, en 40 secondes dans la confrontation grappeling. Quentin y a ajouté une victoire en MMA, par soumission au bout d’une minute et 40 secondes.

Le 3e larron de l’histoire n’est pas revenu bredouille non plus. Jérémy Flament n’avait qu’un seul combat à se mettre sous la dent. En grappeling, il a réussi à faire match nul, suffisant pour permettre à la petite délégation locale de revenir invaincue.

Ravi de ce déplacement, le président Laurent Panatto annonce que ses boxeurs y retourneront avec un groupe plus consistant le 8 mai prochain. Les Jarnysiens, on le sait, cultivent non seulement le culte des arts martiaux mais ont aussi un goût particulier pour la compétition. Morgane Jacques, la fer de lance de l’association, en est la preuve et sera sans doute du voyage. Ce qui est sûr, c’est que la demoiselle sera à Paris en ce même joli mois de mai avec une demi-douzaine de ses équipiers, avec de fortes chances de conquérir un énième titre de championne de France.

Organisation russe d’extrême droite White Rex engagée dans la formation de voyous néonazis britanniques

http://anton-shekhovtsov.blogspot.com/2014/11/russian-extreme-right-white-rex.html

traduction automatique :

Dans un article révélateur pour The Daily Star, Scott Hesketh et Colin Cortbus écrivent sur des camps d’entraînement au pays de Galles où des voyous néo-nazis « sont forés dans des combats non armés et des combats à l’aide de couteaux et de fusils d’assaut ». Selon les auteurs, la police antiterroriste surveille les activités des camps d’entraînement qui, sous la direction d’un moniteur de fitness et auteur, Craig Fraser, pourraient être utilisés “pour se préparer à une vague d’attaques antimusulmanes et antisémites”.

En outre, les auteurs mentionnent que les voyous néonazis ont été « également mis à la forme physique par des entraîneurs du groupe néonazi russe White Rex ». Comme il n’y a pas beaucoup d’informations sur White Rex disponibles en anglais, j’ai décidé d’introduire “l’audience anglophone” à ce mouvement. (Je suis reconnaissant au Centre d’information et d’analyse de Sova, le plus important ONG russe, qui mène des recherches sur l’ultranationalisme, le racisme et le radicalisme politique en Russie, pour les informations qu’ils ont fournies).

Denis Nikitin, fondateur et chef de White Rex


Le Rex blanc, c’est beaucoup de choses. Tout d’abord, c’est une marque de vêtements établie par Denis Nikitin qui produit des t-shirts, des hoodies et des accessoires avec des symboles fascistes (parfois déguisés).

T-shirt pour hommes “zéro tolérance”. Noter l’image qui représente une combinaison d’une croix gammée et d’un soleil noir
T-shirt “Bombes 88”. “88” signifie “Heil Hitler”

Deuxièmement, White Rex est activement engagé dans l’organisation de tournois mixtes d’arts martiaux (MMA) en Russie et en Europe. En 2013, White Rex a organisé un tournoi MMA à Rome; l’un de ses invités était Erich Priebke, un criminel de guerre condamné et ancien SS Hauptsturmfôhrer qui est décédé plus tard dans l’année.

L’un des tournois de MMA de White Rex s’intitule « The Birth of a Nation », une référence au titre de D.W. Le film raciste de Griffith (à l’origine appelé The Clansman) qui a été publié en 1915

C’est peut-être à travers cette activité particulière que les combattants affilié à White Rex, des sessions de remise en forme aux néonazis britanniques dans les camps d’entraînement au pays de Galles. Selon Gerry Gable, le propriétaire de White Rex, Denis Nikitin, est le principal entraîneur. Gable nous rappelle également que Nikitin était l’un des orateurs de la réunion du Forum Iona London de l’extrême droite organisée par le Groupe de la Grande-Bretagne traditionnelle à la fin du mois d’août. “La vidéo des orateurs à ces réunions est généralement postée sur Internet, mais il était le seul à refuser de voir son visage filmé. Avant de se rendre au Royaume-Uni, il a formé deux groupes fascistes en Italie ».


La présentation de Nikitin à la réunion du Forum Iona London a été intitulée “White Rex: The Warrior Spirit of Russia’s Street Activists”. Il a été décrit par les organisateurs de la réunion comme suit:

Denis Rus est un nationaliste pour toutes les nations et un patriote pour tous les Patrias. Il se rend compte que si “La guerre pour la survie de la race blanche” doit être combattu avec succès, alors il est vital que nous créions des dirigeants capables de nous conduire à la victoire.
À cette fin, il s’est consacré à l’amélioration des compétences, des connaissances, de la compréhension, de la confiance en soi et de la conscience de soi des nationalistes en Russie et dans le monde entier. L’entraînement dans les arts martiaux, la condition physique, les activités d’aventure, les compétences de survie, la constitution d’équipes et l’organisation des compétitions sont quelques-unes des façons dont il fait cela.
(Il est intéressant de noter que le Groupe de Grande-Bretagne traditionnelle a invité le fasciste russe Aleksandr Dugin à prendre la parole lors d’une de leurs conférences en octobre 2013. Comme je l’ai écrit précédemment, l’organisation de Dugin, l’Union de la jeunesse eurasienne, a dispensé une formation – au moins depuis 2006 – à des extrémistes pro-russes qui se livreraient à des activités séparatistes dans l’est de l’Ukraine en 2014.)

Comme il apparaît clairement aujourd’hui, White Rex est aussi un mouvement qui propage des idées néonazies et racistes. Selon la doctrine du Rex de White
Les peuples blancs d’Europe, tombant dans l’assaut de propagande de valeurs étrangères, ont perdu l’esprit d’un briseur de chemin, l’esprit d’un combattant, l’esprit du guerrier. L’un des principaux objectifs de White Rex est de raviver cet esprit. La société moderne fait remonter les philistins et les consommateurs; pourtant, nous voulons voir les WARRIORS – des personnes qui sont fortes moralement et physiquement.

White Rex promeut également, et (co)organise des guirons des bandes de White Power telles que Moshpit, Brainwash, Prezumptsiya nevinovnosti (Assomption d’Innocence), et, en particulier, vous Must Murder.

Vous devez assassiner des t-shirts conçus par White Rex


Parmi les activistes qui populairent White Rex en Russie et ailleurs, on peut citer Roman zentsov, le chef du groupe d’extrême droite Soprotivlenie (Résistance). White Rex coopère également étroitement avec Sergey Badyuk, un ancien agent du KGB/FSB qui est devenu un homme d’affaires dans les années 1990, mais stillcontinue de dispenser une formation aux forces spéciales de la Direction principale du renseignement de Russie.

La police antiterroriste britannique et le Ministère de l’intérieur de la police peuvent vouloir surveiller de près les citoyens de White Rex et de Russian le mentionner dans cet article.

Vincenzo Sortino « Trenefa » au concours international White Rex MMA

traduction automatique :

Rome – Vincenzo Sortino de la salle de gym « Huung Mun » à Rome a remporté le concours international de combat en White Rex qui s’est déroulé dans la capitale à la zone 19 de la Via Monti della Farnesina à l’occasion de « Taana delle Tigri 6 ».

C’est l’événement le plus important du circuit international MMA auquel ont participé des athlètes de haut niveau de toute l’Europe.

Vincenzo Sortino bat pour ko à quelques secondes du timbre Manuel Valeri de l’équipe Stazi.

Sortino a gagné avec le mérite dominant son adversaire par trois tours en mettant en valeur des retraits explosifs et un terrain et une livre puissants et déterminés.

L’événement romain a été suivi par de nombreux fans venant principalement de Cha, ainsi que de Cha d’Italie, de France, d’Allemagne, de Russie, de Hongrie, de République tchèque et d’Ukraine, se confirmant ainsi comme un événement technique et compétitif de premier plan dans le monde MMA.

Highlights of the photo est de Simone Cicalone


En 2013, White Rex a organisé un tournoi MMA à Rome; l’un de ses invités était Erich Priebke, un criminel de guerre condamné et ancien SS Hauptsturmfôhrer qui est décédé plus tard dans l’année.

L’un des tournois de MMA de White Rex s’intitule « The Birth of a Nation », une référence au titre de D.W. Le film raciste de Griffith (à l’origine appelé The Clansman) qui a été publié en 1915

Anton Shekhovtsov


L’Asgardsrei de cette année [décembre 2019] a présenté une “soirée de combat” d’arts martiaux mixtes (MMA) qui a eu lieu avant le coup d’envoi du concert. L’événement MMA a eu lieu à Mala Opera, un lieu appartenant à l’administration de la ville de Kiev.

Les photos et la vidéo de l’événement MMA montrent le logo de White Rex , une marque de promotion et de vêtements MMA d’extrême droite dirigée par le néonazi russe basé à Kiev Denis Nikitin (également connu sous le nom de Kapustin), visible au milieu du ring.

Bellingcat

Nouveau look, nouveaux dangers : le retour des extrémistes en Europe.

Des soupes gauloises, des apéros saucisson et pinard, plusieurs invasions de restaurants halal… Depuis deux ans, le Bloc identitaire multiplie les opérations coups de poing avec un seul mot d’ordre : la lutte contre l’islamisation de la France. Leur médiatisation est le signe de l’émergence de nouvelles mouvances radicales un peu partout en Europe. Rôdées aux techniques de communication, ces dernières tiennent un discours décomplexé. Lequel séduit de plus en plus. À tel point que certains ont atteint des scores historiques aux élections et ont fait une entrée fracassante aux parlements, comme en Hongrie où le Jobbik provoque des conflits interethniques en accusant les Roms de tous les maux. Mâchoires serrées, discipline de fer, rangers et bombers noirs : des « patrouilles d’autodéfense » ont pris possession de plusieurs villages du nord-est du pays pour lutter contre la « criminalité tzigane » qui terroriserait le reste de la population. Défense de l’identité, lutte contre le multiculturalisme et l’islam : ces formations puisent leur force dans les mêmes sources mais ne portent pas forcément le même masque. Outre-manche, l’English Defence League, menée par Tommy Robinson, tente de se donner une image démocratique tout en recrutant dans le milieu hooligan et en menant une guerre sans merci contre les musulmans. En Allemagne, des militants du Parti National démocrate (NPD) s’inscrivent dans une autre logique en se regroupant dans des villages autoproclamés « zones ethniquement pures ». Qui sont ces nouveaux visages de la droite radicale ? Quels sont leurs motivations et leurs modes d’action. Immersion dans une Europe qui vire au brun.

  • IMAGE: Arthur Clemot et Bertrand Rube
  • MONTAGE: Sébastian Perez et Manuel Guillon
  • PRODUCTION: Isabelle Mehouel
  • ENQUÊTEUR: Guillaume Cauchois
  • GRAPHISME: Sébastien Eppinger