promotion victimaire=identitaire

Gérant de l’échoppe de promotion NSBM qui labellise les marchandises et les produits dérivés de ses projets auto-produits, Ludovic Faure – nom de scène “famine” – est spécialiste de l’auto-promotion victimaire=identitaire, il affiche bien son exil en Ukraine et ses “soucis à la pelle” “en 2018 coincé en ukraine” pour promouvoir un mix inédit d’une de ses proposition en chansonnette rappée, sous le nom de Peste Noire

En effet : 2018, Famine agresse sauvagement une victime au prétexte de l’avoir confondu avec un antifa …

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand, Anthony, double fracture de la mâchoire

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/famine-mdcv-bastion-clermont-2018.gif

Agression commise à la veille de l’inauguration du Bastion Social Clermont avec Marc de Cacqueray Valmenier et Tristan Arnaud.
https://img.lamontagne.fr/pQVys7d8b_zZWHHwUkcyMuxoi13PEBen52y191XQP-c/fill/940/550/sm/1/bG9jYWw6Ly8vMDAvMDAvMDMvODgvMDAvMjAwMDAwMzg4MDAxNQ.jpg

Famine se réfugie deux ans auprès de Alexey Levkin, meurtrier russe félon lui aussi réfugié chez azov, pour affaires : ils y produiront des clips, des enregistrements, des concerts, des produits dérivés, des marchandises à porter, … dont le disque de peste noire qui affiche l’imagerie KKK.

La justice demandera des comptes a Famine à son retour en 2020, puis a son procès pour agression commise en juillet 2018, en mai 2021.

https://mediacoop.fr/25/05/2021/proces-de-famine-chanteur-neo-nazi-au-tribunal-de-clermont-ferrand/

Autours du SOLEIL NOIR : bannières territoriales Ouest Casual de AZOV, figures NSBM, concerts RAC clandestins, rituels völkisch du cercle de torches autours d’un feu, dans les régions de Besançon, en Franche Comté et dans les Vosges Alsaciennes

Des crews Ouest Casual de AZOV se sont affichés à Besançon autours de l’exhibition de la bannière territoriale du SOLEIL NOIR.

https://pbs.twimg.com/media/FwkifiOWcAAd_YX?format=jpg&name=large

Cette réunion de figures activistes se traduit par une ratonnade ciblant le concert rock métal programmé au PDZ de Besançon.

TURBONAZI

La région est connue pour sa bande d’activistes TURBONAZI
violente, organisée, qui se distingue par :
+ ses  liens avec les gangs skinheads RAC ET les figures NSBM ET les crews cagoulards vus autours du C9M, en même temps
+ son affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire de la mouvance Ouest Casual de AZOV.

depuis 2001 :
– promotions NSBM : Sacrificia Mortuorum, Autarcie, La Horde Séquane
– concerts RAC x NSBM clandestins,
– multiples agressions, Werwolf Sequania, BSK VDL, …
– rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu,
– boys clubs exhibitionnistes de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire affiliés Ouest Casual de AZOV …

NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI

Nicolas Bidoli 
aka Dagon Sequania, 
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions, 
actes de vandalismes, 
etc… 
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année 
dans divers crews ouvertement néo-nazis. 

Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub), 
un coup chez les Werwolf Sequania 
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]


DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)
https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184

Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076

Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel 
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770

Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben

puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014, et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Moebus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa

Batteur de Sacrificia Mortuorum depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer

puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci

2001

Secondary, 2 of 7Sacrificia Mortuorum : 
Promotion NSBM  
fétichiste de la croix celtique affichée depuis 2001 sur 
une douzaine de disques, 
albums 
et collaborations avec d'autres figures nsbm, 
en autoprod 
puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, 
puis au profit de Hendrick Moebus sous l'étiquette Darker Than Black
https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum

Primary

2008

Alain Thiévent, 
président de l’association La Horde Sequane = LHS 
créée en 2008

2011

Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit sa seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté.

Ce disque est interdit à la vente sur Discogs
https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes


C'est le seul groupe de l'écurie LMH toujours affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.

2012

Une agression a été filmée en Avril 2012 Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.

A la tête de cette bande d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.

Nicolas Bidoli 

Dagon sequania
sur facebook

Nicolas bidoli affiche maillot Pagan Front
















Nicolas Bidoli affiche ses couleurs et l'uniforme JNR

Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
Nicolas Bidoli dans le cortège JNR lors de la manifestation parisienne du 13 mai 2012 (C9M NR + défilé "nationaliste" pour Jeanne d'Arc - ne pas confondre avec le 1er maidu FN) accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, dans le cortege Batskin / JNR.
9 juin : FOREST FEST LHS à Blamont
https://www.facebook.com/events/blamont/forest-fest-part-i-black-metal-open-air/387932154564613/

Des agressions à Besançon ?

Besançon : deux agressions attribuées à des néo nazis publiées sur Youtube

Mercantilisme néonazi : Sédition Séquane, Sequania KG

2013

https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/06/18/des-neo-nazis-chez-les-utopistes

Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon

https://www.metal-archives.com/images/3/5/4/0/3540400565_logo.jpg?4236en 2015 le groupe Hassbender change de nom.
La production du disque est labelisée Darker Than Black, au profit de Hendrick Moebus




https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184

https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565

2016

https://4.bp.blogspot.com/-XldmPyH0Phg/VksYHd93IKI/AAAAAAAAEZo/cka0C7sTnqg/s1600/photo.JPG20 FEVRIER 2016 « NIGHT OF HONOUR 1 » RASSEMBLEMENT NSBM CHEZ BATSKIN BAISE MA HACHE + BLESSED IN SIN + STAHLFRONT + NORDGLANZ

Le « jeu de piste » NSBM « Night of Honour 1 » le 20 février 2016 conduit chez Batskin en Picardie, pourtant le tract indiquait « Paris area » Blessed in Sin, BMH, Stahlfront et Nordglanz.
[avril 2016] Des amateurs de Black-Métal, fatigués de voir leur scène gangrenée par l’émergence NSBM alertent au sujet du festival de black métal “Forest Fest.”

Sont invités, entre autres, les groupes tchèques SEKHMET & INFERNO NSBM de Karviná, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre en europe de l’est. (1)(2)

Prévu en Suisse, les vendredi 8 et samedi 9 Juillet 2016
organisé par des français “la Horde Séquane” “Organisation de concerts Black Metal en Franche Comté.”
Le festival a lieu à la cabane forestière de Chevenez (Suisse, à 10 minutes de la frontière Française)
Abel ex-HASSBERDEN
intègre SACRIFICIA MORTUORUM
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/uqPgSPRe4g7FePdq7WzGLSAtVYE/0x0:588x886/0x0/filters:format(webp)/regions/2020/06/09/5edf1f78a4e31_pestenoireaffiche.jpgSACRIFICIA MORTUORUM 
Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges

s'affiche le 29 octobre en Limousin
sous bannière « Lemovice Crew - Front des Patriotes »
à l'occasion du premier rassemblement RAC x NSBM clandestin autours de Peste Noire.

 
https://lahorde.samizdat.net/limousin-colere-et-inquietudes-apres-le-concert-du-groupe-peste-noire-samedi-a-saint-martin-terressus-87

2017

https://i.imgur.com/uY9kyw2.jpegSACRIFICIA MORTUORUM
Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges s’affiche chez Batskin à l'occasion de la promotion du rassemblement NSBM Night of Honour 2.


https://lahorde.samizdat.net/encore-un-concert-neonazi-au-local-des-bikers-dayoub
Abel de SACRIFICIA MORTUORUM intègre AUTARCIE
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
https://www.metal-archives.com/bands/Autarcie/3540284580

2018

Night of Honour 3e édition chez Batskin, le visuel promotionnel est affiché par Dagon sequania bien impliqué dans la promotion et bien concerné par l'affluence en commentaire

2019

Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon



Construction du bûcher, on y voit Olivier Letondal manier la tronçonneuse, est également présente une personne portant un sweat à capuche avec le logo du groupuscule néo-nazi Werwolf Sequania.

2020

FONDREMAND : Le solstice néo-nazi aura t’il lieu?

2021

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/agression-raciste-ultra-violente-a-besancon-prison-ferme-pour-le-neonazi-20210204_XTGA65RUIVDE3G7T6LYS2KEPSQ/
10 ans de promotion NSBM par Forest Fest LHS
https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/242325620_4306818359415197_8358114638637849632_n.jpg?_nc_cat=104&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=hcuGxtZDhy0AX_LFzW4&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&oh=00_AfBKLufq0oJq99W3actAC0xbh3cvrLY5PX9VXfj3BXlH_Q&oe=6472AFA1

Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir

Depuis plusieurs semaines, des inscriptions sont visibles régulièrement, sous forme de tags ou affichage papier, sur les murs ou panneaux de signalisation de la boucle. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs ont été constatées, notamment dans le quartier Rivotte. On peut y lire l’acronyme “GUD”, en référence au syndicat d’extrême droite “Groupe Union Défense”. De plus, de nombreux stickers attribués à l’ultra-droite fleurissent ici et là.(…)

(…) Les inscriptions du GUD ne sont pas les seuls éléments à attester de la présence de plus en plus visible de l’ultra-droite à Besançon. En effet, des affiches de “La Cocarde étudiante” sont apparues en ville à plusieurs endroits début septembre, et notamment sur les panneaux d’affichage de la salle de musique actuelle La Rodia.

(…) ce sont eux qui taguent régulièrement du sigle “GUD” les rues bisontines mais ils se font désormais appeler “Les Vandal Besak”.

Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur le groupe Facebook “Ouest Casual XIII”, on découvre des photos du groupuscule “Vandal Besak” posant derrière leur bannière avec en légende : “Antifascists run away” ou en français “les antifascistes s’enfuient”. Les photos ont été prises le 17 juillet et le 14 août, jours de manifestations bisontines.

2022
Célébration de la figure du collabo SS français avec :
– Le rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu, avec passages de flambeaux et de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire, (rituel commun au gang Hammerskins du village “nazi” de Jamel en Allemagne, au gang motard criminalisé 1% Gremium MC, … etc.)
– suivie d’un concert RAC clandestin sous bannières Match Retour
et banniere territoriale “Lothringen Division”, siglée d’un demi soleil noir + demi croix celtique.
https://www.rue89strasbourg.com/wp-content/uploads/2022/05/photo-2022-05-18-12-45-57-1280x800.jpg
JPEG - 132.3 ko
Flambeau en main sur fond d’un soleil noir, une personne drapée de runes participe à la cérémonie. Sur sa chaussure gauche, un autocollant des « Vandal Besak » – capture d’écran « Ouest Casual. »
https://dijoncter.info/une-delegation-comtoise-rend-hommage-a-des-dignitaires-nazis-4051

https://www.rue89strasbourg.com/saint-croix-aux-mines-soixantaine-neonazis-hommage-ss-francais-234783

https://www.mediapart.fr/journal/france/190522/en-alsace-une-soixantaine-de-neonazis-rendent-hommage-des-ss-francais
Secondary, 4 of 6AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d'un disque au profit de LMH.

https://www.discogs.com/fr/release/24674855-Autarcie-Horizons-Funestes
13e édition du Séquane Fest

https://cabesancon.wordpress.com/2022/09/26/montbeliard-13eme-edition-du-sequane-fest-a-latelier-des-moles/

https://fafwatch2.noblogs.org/files/2023/02/HS_VDL-BSK_26.jpg

31 octobre 2022 :
Sacrificia Mortuorum fait la promotion de son disque "En Offrande "
mis-en-marché sous étiquette Darker Than Black 
au profit de Hendrick Moebus.
https://www.discogs.com/fr/release/25175542-Sacrificia-Mortuorum-En-Offrande

L'influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Moebus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible : 
La croix celtique du logo Sacrificia Mortuorum typique NSBM est occultée et l'habillage du disque ne montre aucune croix celtique ; alors que sacrificia mortuorum a toujours fait un usage très intensif de la croix celtique sur chaque page de ses livrets et pochette de disques depuis 2001.
2023
SEQUANE FEST / HORDE SEQUANE promotion NSBM à Montbéliard et en Suisse depuis 2010
https://fafwatch2.noblogs.org/post/2023/02/10/franche-comte-le-sequane-fest/

La bande NSBM Werwolf Sequania de Nicolas Bidoli assure la "sécurité" du festival NBSM "Forest Fest" produit en plein-air chaque été en Suisse par LHS.
Hasserben est affiché dés 2010 par LHS.

 

NSBM le 25 février : Le visuel promotionnel est accumulation TURBONAZI indigeste de multiples symboles - nazis - néonazi - volkisch - tous interdits en Allemagne

Le soleil noir flotte en filigrane dégradé au-dessus des logos typiquement NSBM & NSDAP METAL : lettrages gothiques, écussons waffen, runes, ... la totale.
les scénographies proposées : Un trio suisse crane rasé patché nsbm déjà affiché torché en cercle autours d'un feu. Une mise en scène en uniforme militaire derrière un pupitre ... etc.

Le soleil noir qui domine le visuel rappelle le demi-soleil noir affiché par le crew promoteur du rac torché à ste croix aux mines, également dans les Vosges alsaciennes, à quelques kilomètres seulement de Ste Marguerite.

Ste Marguerite est aussi localisation connue de figures nsbm vosgiennes qui affichent la croix celtique dans leur logo et qui se produisent exclusivement dans les rassemblements RAC x NSBM clandestins produits secrètement par des crews territoriaux locaux en Limousin en 2016 puis en Rhones Alpes en 2020.

Leur dernier album est produit par une figure nsbm allemande spécialiste des symboles interdits et qui est sous le coup de procédures en justice depuis 2014  liées a ses activités d'activiste métapolitique au cœur de la promotion nsbm internationale depuis le milieu des années 1990 et sa carriere musicale métapolitique en prison , et déjà connu pour meurtre, cavale aux usa, réfugié chez l'activiste white-po auteur des carnets de turner, et aussi comme figure volkisch, comme Burzum.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/L6G28EkNVAD2cEyksKAKRPTEvDU/600x400/regions/2023/02/26/63fb1cf1d2528_salle-des-fetes-01.jpg

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/kktFpW2rbtQMF26Ezi9EouWS1dY/600x400/regions/2023/02/25/63fa1b2ee2f1b_whatsapp-image-2023-02-25-at-15-00-58.jpg

https://www.mediapart.fr/journal/france/200223/dans-les-vosges-un-festival-de-black-metal-la-gloire-des-nazis

18 mai 2023

 

https://twitter.com/F3FrancheComte/status/1661368951765364740

Entre jeudi 18 et samedi 20 mai 2023, un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, prêts à en découdre, a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon provoquant la peur et l’inquiétude chez des riverains. Explications.

La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon. La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.

La photo partagée sur un groupe en ligne de néonazis.© DR

Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.

► À lire aussi : Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir

“On a tous eu peur”

“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.

Un peu plus tard, le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.

Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée.

Gérante du bar le PDZ à Besançon

“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.

Le GUD, pour “Groupe union défense”, est un groupuscule d’extrême droite particulièrement violent et actif en France depuis 1968. Le 6 mai à Paris, environ 500 militants cagoulés avaient défilé en mémoire de l’un des leurs. En sommeil depuis 2017, ses membres ont annoncé reprendre du service en 2022. Selon SOS Racisme cité par le JDD, le mouvement est une reconstitution des “Zouaves Paris”, un groupe ultraviolent dissous en janvier 2022 par les autorités.

Jointe par nos soins, la police de Besançon confirme que des contrôles ont été effectués. “Il y a bien eu des jeunes contrôlés ce week-end et une sécurisation a été effectuée au centre-ville comme nous le faisons régulièrement, nous a-t-elle expliqué.

Samedi 20 mai, un événement organisé par une association LGBTQI+ avait lieu à la salle de musiques actuelles La Rodia, à Besançon. Aux alentours de 22h30, le message est passé aux participantes et participants d’être prudents en quittant les lieux. “Ne rentrez pas seuls, faites attention”, préviennent alors les organisateurs, informant de la présence dans le quartier d’un groupe de néonazis.

Des groupuscules de plus en plus visibles

Alors que les démonstrations de force de jeunes nationalistes se multiplient ces dernières années à Besançon, l’inquiétude grandit notamment du côté des associations organisatrices d’événements à visée solidaire et sociale. Ce samedi 27 mai, une grande marche contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est organisée dans la capitale comtoise. L’an passé, des intimidations de la part de jeunes d’extrême droite avaient eu lieu aux abords de ce défilé.

Sur le groupe Telegram dont nous vous parlions plus haut, on peut également y voir une photo de drapeaux arc-en-ciel brûlés par d’autres nationalistes, en date du 18 mai 2023. Ce cliché, pris en marge de la Gay Pride de Fribourg en Allemagne, témoigne de l’homophobie assumée de ces groupuscules d’extrême droite. “Concernant la marche prévue ce samedi, nous serons présents afin d’encadrer le cortège, nous précise la police nationale. Des équipages BAC ont été fléchés tout le week-end sur le secteur du centre-ville ainsi que sur les quartiers Battant et Marulaz, à titre de vigilance”.

Pour rappel, en août 2022, un cortège de jeunes néonazis avait déambulé dans les rues du centre-ville, entonnant des chants nazis et faisant des saluts hitlériens en pleine rue. La maire de la Ville, Anne Vignot avait réagi au micro de France 3 Franche-Comté (relire notre article).

“On n’est jamais protégés de cette calamité”

Joint par nos soins, la maire de la commune a une nouvelle fois confié son inquiétude face à la présence remarquée d’individus à l’idéologie raciste et nazie. “Cela fait un bout de temps que je prends la mesure de cette montée de l’idéologie nazie. Quand on appelle à ne penser qu’à travers le prisme de la race blanche, vous imaginez si on acceptait ce genre d’idéologie politique ?, interroge-t-elle. Nous luttons tous les jours, depuis des mois, des années. Ici, une croix gammée, ailleurs une action militante nazie dans la rue… Il ne faut rien lâcher. C’est incroyable qu’ils se sentent libres de pouvoir défiler de la sorte”. 

L’édile rappelle que le Musée de la Résistance et de la Déportation va rouvrir ses portes le 8 septembre à Besançon. “On ouvre bientôt un musée qui va rappeler que quand une société n’est pas suffisamment vigilante face aux mouvements nazis et racistes, cela nous amène au pire. On n’est jamais protégés de cette calamité”. 

La France Insoumise Besançon a réagi à la “descente de néonazies” dans un communiqué diffusé à la presse, mardi 23 mai. “Particulièrement depuis plus d’un an et demi, Besançon subit les agressions, le racisme et la haine de l’extrême droite. Ces divers évènements marquent des franchissements de seuils qui doivent tous et toutes nous alerter”. La France Insoumise de Besançon dit se tenir aux côtés des personnes qui subissent ces agressions. Et de conclure : “Nous appelons toutes les forces humanistes, syndicales, associatives et politiques, toutes les citoyennes à se rassembler pour dénoncer et exiger une réponse des autorités à la hauteur du péril fasciste qui gangrène nos villes”. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/une-vingtaine-de-neonazis-venus-de-toute-la-france-seme-la-peur-dans-le-centre-ville-de-besancon-2779602.html

Famine condamné [dossier de presse]

Aujourd’hui, mardi 25 mai 2021, Famine, pseudonyme de Ludovic Faure, chef d’orchestre, artiste de Peste noire / PN / KPN / Kommando Peste Noire, autoproduit sous le nom de “Mesnie Herlequin“, a été condamné par le tribunal de Clermont-Ferrand.

Famine doit payer 3000 euros à la victime d’ici le 30 juin 2021.
Un second procès est prévu en décembre.

[article mediacoop] toutes les infos sur l’audience, le procès et le jugement

[article street press] le procès et le portrait de Famine

Il était question de Anthony, la victime agressée et défigurée “par erreur” le 13 juillet 2018.
Il s’agit de l’une des multiples violences perpétrées par des membres du Bastion Social (mouvement néo-fasciste issu du GUD, dissout officiellement le 24 avril 2019 en Conseil des Ministres)

article France 3 de 2018 au sujet de la victime

article mediacoop 2018 au sujet de la victime

https://pbs.twimg.com/media/ELRUcR2XsAESuAr?format=jpg&name=large

Ce n’est pas la seule victime, ni la seule condamnation, d’autres membres de Bastion Social ont déjà été retrouvés, jugés et incarcérés, pendant les 2 années pendant lesquelles Ludovic “Famine” Faure était réfugié en Ukraine, chez Régiment Azov / Secteur Droit / Militant Zone / Wotanjugend, avec Aleksey de M8l8th (un meurtrier jugé irresponsable, fou, libéré malgré le meurtre d’étrangers). Famine a été arrêté le 20 septembre 2020, à son retour en France.

https://scontent-cdg4-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/189619947_10225829995073901_1154523007602309358_n.jpg?_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=OYJ722lh76wAX_j_v0V&_nc_ht=scontent-cdg4-1.xx&oh=00_AfBTW_Y53p_Uy13acEAv1fBiVvW0ldLQG4xf3hKsskQl4Q&oe=6495E379

NSBM outing II : Ou comment moi-aussi j’ai arrêté d’être nazillon

https://www.monvoisin.xyz/nazi-outing-2-ou-comment-jai-moi-aussi-arrete-detre-nazillon-autre-histoire-dune-deconversion-musicale-et-politique/

Il y a une quinzaine, j’ai mis en ligne le témoignage édifiant de Thomas. depuis, j’ai reçu de nombreux courriers du milieu Black Metal, dont plusieurs témoignages qui n’ont pas velléité d’être diffusés. Hormis un, qui vaut son pesant de cacahuète : un garçon  souhaitant garder l’anonymat, m’a envoyé son histoire, qui est une véritable plongée en eaux troubles. Je n’ai pratiquement retouché que des coquilles, le texte est brut, magnifique. Je n’ai pas pour volonté de devenir un expert de ce milieu, et j’avoue que je reste toujours capable de confondre du sludge metal et du metalcore (aïe, patapé, patapé !). Mais j’ai compris deux choses : que metalis a new jazz, et que la richesse du milieu est épatante ; et que de même que le maloya, le blues, ou le sirtaki, le metal est une courroie politique non négligeable. C’est dans un growling raté qui ressemble à un miaou de chat malade que je ferme cette introduction. N’étant pas expert, je laisse la responsabilité des propos à mon témoignant, et je ferai des addendums ou correctifs au besoin. N’hésitez pas à commenter, courtoisement, ci-dessous.


Ayant lu récemment sur le blog de Richard Monvoisin le témoignage de Thomas, un ancien adepte de NSBM (National-Socialist Black metal, le Black metal nazi) tombé durant l’adolescence dans l’extrême-droite puis dans la pensée néo-nazie, je me suis motivé moi aussi pour partager mon vécu, car en parcourant ledit témoignage, j’ai retrouvé énormément d’éléments en commun avec mon propre parcours, de la droite libérale-conservatrice au confusionnisme rouge-brun, et de ce confusionnisme à la fétichisation d’artistes comme le trop fameux Famine de KPN (Kommando Peste Noire, connu aussi sous le simple Peste noire).

J’ai simplement pensé qu’il serait intéressant de faire profiter les gens du vécu d’une personne comme moi, qui ne se considère pas comme étant « tombée » dans l’extrême-droite, mais qui considère plutôt en être sortie après y avoir été élevée.

Allons‑y déjà pour un brin de contexte. Ça va être long.

1. La famille 

Je suis né dans un milieu de classe moyenne, voire de petite bourgeoisie aisée, marqué politiquement sur deux pôles.

La famille de mon père est de bourgeoisie traditionaliste, marquée par la droite libérale, gaulliste, républicaine, quelques éléments de catholicisme diffus. Si je devais définir mon père et son camp politique, je pense pouvoir le qualifier de bonapartiste, pas dans le sens où il veut un Bonaparte au pouvoir, mais dans la gestion de l’État et la vision de comment doit s’exercer le pouvoir.

La famille de ma mère est ouvrière, mon grand père étant un ouvrier ayant réussi dans les 30 glorieuses à monter sa petite entreprise de maçon, ayant commencé à travailler sur les chantiers à 14 ans. Ancien communiste, mon grand père maternel était aussi fortement réactionnaire (attachement à la petite propriété, hostilité aux étrangers, et très attaché aux valeurs du travail et du mérite) et continuait à voter socialiste par habitude, et par souvenir salvateur de son enfance sous Vichy, tout en reconnaissant que Le Pen par exemple avait raison sur pas mal de choses. Ma mère a largement repris ses convictions.

J’ai donc eu une famille scindée en deux pôles sur les parcours individuels mais finalement très conforme à une vision droitisée et petite bourgeoise de la société. Une vision du monde ordinaire et typique d’une famille de classe moyenne aisée de province, entre discours de droite libérale classique et discours assez « rouge-brun », rouge-brun désignant une mouvance politique mêlant des valeurs hybrides entre l’extrême-droite nationaliste (le brun) et l’extrême-gauche communiste (le rouge). Ces discours viennent notamment de mon grand-père et de son passé communiste, puis de petit patron, et finalement de personne âgée assez aigrie sur « l’époque actuelle » et ses « dérives ».

J’ai également été pétri de valeurs républicaines et patriotes. J’ai grandi avec l’idée dite et répétée que « La France est le phare du monde », que j’étais le prolongement d’une histoire, d’un peuple et d’une nation glorieux, qui avaient inspiré et fait plier le monde entier ; qu’on se devait en tant que français d’être digne de ce modèle et que l’abandon de cette conviction était le signe de la décadence du pays.

J’ai également grandi avec énormément de racisme et antisémitisme autour de moi sous couvert d’humour. Mon enfance et adolescence ont été marquées par l’omniprésence de blagues sur l’avarice des Juifs, sur la fourberie des « Arabes », etc. Tout ça avec les justifications habituelles : « c’est de l’humour, et puis on a un arrière grand père juif dans la famille ». J’ai très tôt appris à accepter cet humour et les façons de penser qui vont avec comme normes, et effectivement autour de moi, cet « humour » était, de fait, la norme. Je vivais et je vis toujours à la campagne, dans un village assez isolé, dans un département connu pour voter beaucoup à droite et extrême-droite. Mon contexte d’éducation était donc très orienté. Par souci d’honnêteté, je dois aussi dire que j’ai grandi avec l’idée que le patriotisme et le nationalisme sont deux valeurs différentes, et donc que l’extrême-droite et son nationalisme étaient à rejeter. Mon père croyait ferme à cette différence comme beaucoup de gens de droite classique. L’expérience m’a appris que cette distinction était peu fondée en pratique.

2. Éducation et « premiers contacts »

Plus tard, en fin collège et tout le lycée, j’ai été en internat catholique privé, dans un lycée agricole, en pleine campagne. Pas particulièrement friqué (les fils/filles du monde paysan qui constituent la base du profil des élèves ne roulent pas sur l’or non plus) mais à l’atmosphère imprégnée de cette mentalité petite bourgeoise que j’ai décrite un peu plus haut en parlant de ma famille : attachement au travail, à la petite propriété, à la patrie et la tradition. C’est là que j’ai été réellement mis au contact de l’extrême-droite la plus radicale, sous la forme de discours d’adolescent·es comme moi. Bien sûr leurs discours n’étaient pas structurés ou même vus comme idéologiques ou politiques, dans un premier temps. Mais habitué au racisme ordinaire pratiqué dans ma famille, qui se targuait tout de même de « ne pas être raciste, contrairement aux paysans du coin », j’ai été mis en contact avec un racisme clair, agressif, assumé et affiché, qui se manifeste quand suffisamment de racistes ordinaires se retrouvent suffisamment en force pour se manifester au grand jour sans conséquences.

J’ai donc été au contact de manifestations très exacerbées de xénophobie durant ces années : des références continuelles aux « arabes » comme étant les Gris/ Bougnoules/ Boukaks/ Bachés etc, et qu’il fallait les « démonter à coups de masse ». Quand on se baladait en ville et qu’on croisait une femme avec un voile on était sûr d’entendre un concert de « tiens regarde ça encore une bâchée. Ça, c’est tout juste bon à ensiler, à passer dans le bol et à donner aux vaches ». Quelques références aux « youpins », affublés du qualificatif de « sangsues », des attaques continuelles sur les Gens du voyage dont il faudrait « cramer les caravanes »… etc. vous avez compris le ton.

Des surnoms humiliants étaient assignés à celleux qui ressemblaient de près ou de loin ou adoptaient des codes culturels perçus comme « étrangers (la « racaille blanche ») ou qui pouvaient de loin être assimilés à des étrangers. Je me souviens d’un mec de mon internat, qui petit, brun et très bronzé, a gagné le surnom de « petit gris » (gris étant un surnom péjoratif pour dire arabe ou maghrébin) qu’il a gardé trois ans. Il n’était bien sûr absolument pas maghrébin et pouvait se montrer aussi raciste, voire plus, que les autres.

Dans les dortoirs de l’internat, l’écoute d’artistes violemment nationalistes voire néo-nazis était courante, volume à fond, sans que ça fasse réagir les pions, de même dans quelques chambres que les affiches de promotion pour le Front National qui n’occasionnaient pas plus de réaction. J’ai quotidiennement entendu et vu chanter du punk-rock skinhead (Légion 88 et son inénarrable refrain qui me reste encore en tête puisqu’il était gueulé dans les piaules : « Sale arabe, on va te gazer. Vive la France ! Mort aux immigrés… ») ou du Black metal nationaliste (KPN, Baise ma hache, Autarcie,etc.). On aura compris j’étais donc un adolescent ayant baigné dans une mentalité parfaitement facho-compatible, qui a opéré par étapes du racisme petit bourgeois et sage de ma famille à l’univers adolescent et provocateur de fils de paysan·nes ouvertement nationalistes et racistes, baignant dans de la culture skin néo-nazie. Je l’ai vu, j’y ai aussi participé.

Légion 88
Légion 88.

Je suis aussi le produit d’une époque faite d’insécurité sociale et économique, et donc naturellement inquiet vis-à-vis de ces problèmes. J’ai été au contact de fils/filles d’agriculteurs·ices ayant de gros problème d’argent, et j’ai connu des voisin·es et connaissances victimes du suicide après un dépôt de bilan. J’ai vu l’alcoolisme d’agriculteurs retraités buvant la liquidation de leur ferme au bar du coin faute de reprise, dans un monde rural déserté, qui ne sert largement plus que de dortoir aux gens travaillant en ville, ou ont été concentrés services et emplois. Un aspect du monde rural par ailleurs très mis en valeur par le groupe Peste Noire entres autres, et qui ne pouvait que me parler.

Famine, chanteur du groupe KPN

Famine, chanteur du groupe KPN

J’ai aussi vu la crise de 2008 comme tout un chacun et ressenti la profonde insécurité

et le pessimisme sur l’avenir qui se dessinaient pour la jeunesse dont je faisais partie, une jeunesse rurale aux perspectives d’avenir déjà incertains comme dit plus haut. Ces facteurs ont fait que, de par mon contexte d’éducation et les insécurités que je ressentais, j’ai vite essayé de faire une synthèse des discours politiques que j’entendais autour de moi. Ça donnait à peu près ça : d’un coté je rejetais le discours politique de droite classique de mon père et de mes proches immédiats autant par quête d’identité juvénile que pour des raisons plus logiques. Mon père était issu d’une famille aisée et n’avait pas connu le travail manuel ou les grosses difficultés matérielles. Son discours était celui d’un homme bien installé des Trente glorieuses et il me semblait assez peu à la page sur les difficultés de notre temps. Je préférais le discours politiquement plus radical et socialement engagé de mon grand-père qui lui avait connu les chantiers et avait monté son entreprise à partir de rien (mais c’était toujours les mêmes valeurs petites bourgeoises : mérite, travail, petite propriété). De l’autre je rejetais le discours ambiant que j’entendais au lycée, fait de nationalisme et de patriotisme virulent. J’avais été trop imprégné de droite libérale aux valeurs « universalistes » pour céder facilement à un discours aussi simpliste, même si je pouvais baisser la tête et accompagner le groupe. Plus trivialement, scolairement, j’ai toujours été mis à l’écart et j’ai même connu du harcèlement violent, ce qui m’a mené à ne pas avoir de volonté de reproduire un discours raciste par volonté d’intégration à un cercle, même si j’étais sous influence.

En gros je n’aimais pas le discours extrême du lycée mais je reconnaissais que celui de ma famille, plus « sage » et moins affiché, était d’une part hypocrite (leur racisme était moins affiché que certains avant tout par souci d’image et de démarcation sociale, même un ado un peu con-con comme moi pouvait le voir), mais c’était également le discours de personnes moins paupérisées que les agriculteurs·ices, qui avaient le « luxe » de ne pas être plus radicales car elles ne ressentaient pas l’urgence.

Il y a aussi la question des liens sociaux. Dans un univers composé de pas mal de personnes de droite nationalistes, tes relations et affections se font avec des gens de cet univers et il devient difficile de les critiquer, surtout quand tu compares ton histoire perso à la leur. Un de mes amis de l’époque était par exemple un raciste virulent. C’était un fils d’agriculteurs, petits propriétaires, plutôt précaires en termes de situation financière. Il a commencé à bosser à 16 ans en apprentissage, il a été père à 20 et dans sa famille on en a chié, et pas qu’un peu : il a perdu un frère à l’âge de 13 ans lors d’un accident du travail et s’il a dû partir bosser, c’est parce que sa famille avait peu de revenu et devait s’occuper d’un autre frère lourdement handicapé et incapable de travailler. Qui étais-je, moi qui avais plus de chance que lui a bien des égards, pour lui reprocher de voter FN et de jouer les piliers de bars contre tous les « étrangers » qu’il croisait en soirée ? En soi sur le terrain pur des idées ça ne change rien mais cette notion sentimentale rentre en ligne de compte, d’autant plus quand tu es jeune et peu formé au raisonnement politique pur.

3. Premiers engagements

Me voila donc à 17 ans avec tout ce contexte derrière moi, à essayer de trouver ma voie entre un discours de droite libérale que je juge inadapté, dépassé, et pas à la hauteur des enjeux du temps, et un discours très violemment nationaliste et raciste que je jugeais simplement bête et méchant bien que je concédais qu’il prenait sa source dans des problématiques et souffrances réels que je constatais autour de moi. Le tout sur un fort sentiment de décadence sociale et de catastrophe imminente à venir qui menaçait mon pays, mon peuple, tout ce qu’on m’avait appris à aimer et défendre jusqu’à la garde, au nom de mon sang, de l’histoire et de la tradition.

J’étais mûr pour trouver un militant politique qui saurait répondre à mon sentiment d’urgence et de radicalité avec un discours social et révolutionnaire, tout en y alliant les valeurs de droite libérale-conservatrice que j’avais intériorisées. La devise d’Égalité et Réconciliation de Soral : « Gauche du travail, Droite des valeurs » était taillée pour moi, de même que l’univers nationaliste dégénéré de KPN qui m’a beaucoup marqué par la suite et sur lequel je reviendrai car l’univers musical de Famine a été fondamental pour moi (jusqu’à la fin du lycée on peut dire que la culture nationaliste faisait partie d’un substrat culturel avec lequel j’avais des contacts mais pas une relation émotionnelle forte. C’est un peu plus tard que j’ai réellement mobilisé ce « substrat » et qu’il a commencé à faire réellement partie de mon identité).

Le glissement s’est fait par étapes : un cousin a commencé par me faire découvrir Dieudonné vers 16–17 ans. J’ai été très vite conquis par cet humour noir qui correspondait à la fois à mon sentiment de malaise sur mon époque, mes dépressions et aussi à mon acceptation des discours racistes ambiants sous couvert d’humour. Les quelques propos sociaux de Dieudonné sur la société française, le tiers-mondisme… avaient cette apparence de radicalité et de volonté de changement que je recherchais. Plus que tout, j’appréciais une des maximes de l’humoriste et qui je crois à une profonde importance : « Faut rigoler, c’est tout ce qui nous reste ».

De Dieudonné, je suis vite passé aux personnalités qui lui étaient liées. D’abord Soral bien sûr, mais aussi Marion Sigaud (l’« historienne »), l’ex-député belge Laurent Louis mais j’ai aussi été amené par le soutien de Dieudonné et Soral à regarder quelques conférences de Robert Faurisson, et si je n’ai jamais totalement cédé sur ses pseudo-théories négationnistes, j’ai été pris de doutes. D’ailleurs, et puisqu’on aborde le complotisme, j’ai très vite via Dieudonné adhéré aux théories du complot classiques. Je croyais fermement que le 11 septembre était un faux attentat orchestré par les USA et Israël et que l’Humain n’avait pas été sur la Lune. J’ai aussi via Soral été sensibilisé aux pseudo-théories du complot juif : la création de l’état d’Israël et ses « racines profondes », la révolution française et ses manipulations par les Francs-maçons (les Juifs). Il m’est arrivé de dire et penser comme l’affirmait Soral que « Quand un peuple se fait virer partout où il arrive au bout de quelques décennies, c’est que c’est ce peuple le problème il faut arrêter la victimisation ». Bien sûr, via ces mêmes cercles je pouvais reproduire les arguments anti-féministes, du genre à reprendre certaines phrases de Soral « Il faut des sous-hommes pour qu’il y ait des sur-femmes ». J’allais toujours plus loin dans les couches de l’oignon.

On constatera l’ironie crasse de la situation : je voulais trouver ma voie entre mes deux contextes d’éducation évoqués plus tôt. Ma famille de droite libérale et un brin rouge-brun et les discours nationalistes assumés entendus à mon lycée et dans mon cercle amical. Et j’ai cherché un discours qui sans tomber (d’apparence) dans la rhétorique raciste crasse et simpliste, répondrait à mon sentiment d’urgence et l’engagement nécessaire vis-à-vis de l’époque actuelle : et le discours que j’ai trouvé, entre rejet et synthèse de ces valeurs, n’a fait que m’y faire retomber à pieds joints par des moyens détournés. Le tout était même plus dangereux puisque en rejetant le racisme crasse, j’étais sans m’en rendre compte en train de RATIONALISER le racisme et de le renforcer. Ce pseudo intellectualisme me donnait un sentiment de maîtrise et de modération qui me donnait la sensation d’avoir mieux compris les choses que mon camarade de lycée qui hurlait « gnnn les bougnoules » tout en me distinguant de la droite « molle » de ma famille.

Je n’arrive pas encore à savoir si la manipulation était grossière ou génialement orchestrée. À l’époque on m’aurait dit que j’étais d’extrême-droite, antisémite, misogyne et raciste, j’aurais tout bonnement nié en bloc.

4. La crise, la radicalisation

Il faut aussi savoir que durant mes années de collège-lycée puis au-delà, j’ai pour diverses raisons traversé divers épisodes de dépression nerveuse qui m’ont forcé à interrompre mes études et à exercer durant un assez long moment divers métiers peu valorisants et difficiles. J’ai été ouvrier agricole, dormant dans une tente par temps de gel à la fin mars, j’ai été embauché dans une usine de tri de déchets, j’ai bossé dans une usine de fabrication de palettes, ouvrier d’atelier de peinture dans une usine de fabrication de porte et fenêtres, ouvrier en chantier de démolition ou encore employé à la mise de viande sous vide à l’abattoir. À terme le recul de ces expériences m’a permis de développer une réflexion de classe, mais sur le moment je ne l’entendais pas de cette oreille : J’étais passé de ma jeunesse privilégiée dans un village isolé où je ne manquais ni d’air, ni d’espace, ni de calme et de nature à la réalité d’un quotidien en grande ville, un univers artificiel, bétonné et bruyant qui ne m’inspirait qu’angoisse et dégoût, le tout sur fond de précarité économique. Pour le fils issu de la classe moyenne que j’étais, vivre dans cette situation, avec la conviction d’être coincé, indigne, sans avenir et condamné à la disparition a généré un vif sentiment d’abandon et de décadence sociale et morale que j’avais également honte de ressentir car je le voyais comme la marque de mon éducation bourgeoise qui m’avait rendu fragile (« féminisé » aurais-je dit à une période) et incapable de survivre dans le « monde réel ». D’où de profondes angoisses qui ne trouvaient un apaisement que dans la consommation de musiques et expédients extrêmes. J’ai cité KPN, Autarcie, Baise ma hache… mais on peut aussi citer Black Magick SS (le groupe joue esthétiquement sur l’imagerie nazie mais j’ai des doutes sur l’idéologie je le mets finalement car il gravite dans cet univers),

Affiche de Black magick SS

Affiche de Black Magick SS.

Sühnopfer, Maléfice, Vermine, Régiment, Constantinople, Drudkh, Akitsa, etc. J’ai aussi été marqué à cette période par l’univers décadentiste fin de siècle des romans de Joris-Karl Huymans, les poèmes d’Antonin Artaud, de Georges Trakl, Émile Verhaeren, Charles Leconte de Lisle, Roger Gilbert Lecomte, j’étais marqué par l’univers ésotérique de René Rémond, et même de Julius Evola et Savitri Devi, ou par le livre « Le déclin de l’Occident » d’Oswald Spengler, les romans d’Ernst Jünger, de Yukio Mishima (grand romancier et essayiste nationaliste japonais d’après-guerre), de Pierre Drieu la Rochelle et le pessimisme radical teinté d’humour de Louis-Ferdinand Céline… je lisais « Le matin des magiciens », de Louis Pauwels et Jacques Bergier, je me régalais de lectures lovecraftiennes, j’ai même parcouru le trop connu « Le camp des saints » de Jean Raspail et certains textes de Dominique Venner.

couverture de « samourai d’Occident », de DominiqueVenner

Couverture de « Samourai d’Occident », de DominiqueVenner.

Non pas que tous les artistes et écrivains que je lisais avaient tous des affinités avec l’extrême-droite, mais j’errais constamment dans les frontières de cet univers mental, n’hésitant pas à sauter à pieds joints dedans à l’occasion.

Cette façon de voyager en eaux troubles, je l’ai aussi reproduite en m’intéressant à des thèmes a priori plus consensuels comme l’écologie. Dans un contexte de crise environnementale sur fond de sentiment d’effondrement avec la conviction d’une catastrophe imminente à venir, j’en suis venu à m’intéresser à tout ce qui touche à l’anthropocène. Mais en parallèle de la collection Anthropocène des éditions Seuil, des livres des éditions Monde sauvage et de lectures de romans « Nature writing » assez innocents je suis vite passé à l’écologie profonde, la « théorie » de l’effondrement, le survivalisme, sur fond de néo-paganisme aux relents new age douteux. Savitri Devi, que j’ai déjà citée, entre dans ces catégories de lectures, mais aussi le manifeste du terroriste anarcho-primitiviste et réactionnaire Theodor Kaczyncki (La société industrielle et son avenir), des manuels de survie divers, dont le livre du très connu de Piero San Giorgo, qu’on trouve partout, et diverses chaines YouTube parlant d’autarcie, lesquelles ont explosé en popularité ces derniers temps pour des raisons très identifiables ; mais aussi des ouvrages d’histoire des religions comme ceux de l’historien au passé trouble Mircea Eliade. Sans compter les albums de metal et black metal, où la nature fantasmée en religion cosmique et le chamanisme font partie intégrante de l’identité du genre.
Quelques exemples :

Cette vision de la nature n’est certes pas apolitique loin s’en faut mais elle traverse le monde du (black) metal dans son entièreté des groupes les plus consensuels aux plus inquiétants, des sur-populaires Eluveitie aux néo-nazis de Graveland.

Il serait fastidieux de démonter le discours écologique d’extrême-droite et d’autres ont relevé mieux que moi ses contradictions, mais dans l’ensemble je reste fasciné par ce croisement entre nature et religion, où l’écologie se fait théologie, où la nature devient une entité à part entière, vivante foisonnante et hostile. Une forêt de film d’épouvante où l’Humain n’est plus rien mais où il va néanmoins se perdre avec délice car cette forêt a le merveilleux qui manque à notre monde moderne, morose et désenchanté.

Cette vision cosmique, organique, du monde, où se mêlent grands anciens, rites douteux, assemblées occultes, mythes fantasmés, ésotérisme, voire « théorie » du complot et exopolitique, pétrie d’une narration à la Howard Philip Lovecraft (qui par ailleurs était admiratif du nazisme, c’est qui toujours bon à savoir), et qui se retrouve dans le livre Le matin des magiciens, garde comme toute narration complotiste quelque chose d’indiciblement fascinant car elle semble nous traiter en élu (« l’élite » qui a compris, qui a été chercher l’explication du grand mystère) tout en gardant ce voile pudique de mystère qui permet à la narration de garder son potentiel mystique et par ce biais la fascination que cette narration exerce, et cela même quand on est au courant du procédé. Regardez les romans de Lovecraft : on sait que ce n’est que mythe, mais on voudrait y croire. Je me plongeais beaucoup dans cet univers culturel, qui répondait à mes angoisses tout en me permettant un genre d’évasion dans les limbes de l’imaginaire. L’extrême-droite, qui s’imagine un monde d’ennemis soudés par un complot intangible contre « la civilisation » (l’islamo gauchisme, le judéo-bolchevisme maçonnique, etc.) a bien compris cela et c’est pourquoi elle se fait le véhicule de beaucoup de « théories » du complot… quand elle ne les lance pas elle-même.

Voici donc où j’en étais rendu après quelques années. J’étais passé de jeune lycéen à étudiant, puis travailleur précaire. On était vers 2014–2015 et un peu au-delà. J’avais connu Dieudonné et commencé ma « vraie » descente en 2011. C’était à cette époque l’âge d’or de Dieudonné et du mouvement de contestation qu’il avait lancé suite à ses interdictions de spectacle par Manuel Valls. À cette époque j’étais donc ce jeune qui écoutait sans participer (je le précise ici : je n’ai jamais été actif sur les comptes d’Égalité & Réconciliation (ER) ou les pages de Dieudonné ou ailleurs, et je n’ai jamais lancé de harcèlement ou autre. Mon rôle s’est borné à écouter, intérioriser, et parfois à reproduire un argumentaire mais rien de plus. Si je vous dis ça, c’est parce qu’il faut comprendre que le harceleur qui rage derrière son clavier est l’arbre pourri qui cache la forêt des gens qui ne disent rien mais qui dans l’ombre sont peu à peu convaincus par les discours et donc laissent faire les plus violents d’entre eux, la violence du bras armé étant perçue par ces bons attentistes comme « regrettable, mais nécessaire »).

Cependant j’étais de plus en plus gêné par pas mal de choses dans le cercle d’Alain Soral et compagnie et bien que le processus se soit fait sur un temps long, j’ai commencé à voir ma confiance s’effriter. Cette confiance s’est ébranlée suite aux diverses affaires qu’il serait fastidieux de résumer mais en gros j’ai réalisé que Dieudonné était un prédateur financier de la pire espèce qui prenait les gens pour des cons, que Soral ne supportait pas la contradiction et était un pervers narcissique frustré en puissance, que Laurent Louis était un pur opportuniste et manipulateur compulsif et globalement que tous les pseudos intellectuels d’ER avaient ces tendances. Je commençais en parallèle de ma perte de confiance à m’intéresser aux discours de gauche, sur les luttes sociales, le constructivisme, etc. et à comprendre les failles de raisonnement… Suite à mes études et j’ai commencé à réfléchir, dans le contexte de l’après-attentat de Charlie hebdo, au fait que les Islamistes avaient une idéologie dans le fond très similaire aux nationalistes révolutionnaires « occidentaux » (ça m’a frappé quand j’ai remarqué que quelques nationalistes crasses pouvaient montrer des marques de respect aux islamistes, comme Zemmour qui a dit des terroristes islamistes « Je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient, ce dont nous ne sommes plus capables… »), lesquels eux aussi montaient en puissance et en activisme, en même temps que leurs discours devenaient de plus plus présents dans l’espace médiatique ou sur YouTube. Tout cela commençait à bouillonner sérieusement dans ma cervelle et j’ai commencé à me demander « Mais à quoi j’ai pris part au juste ? ». Précisons d’ailleurs que mon premier réflexe suite à cette perte de confiance, parallèle à ce que j’ai dit plus haut, a été dans un premier temps la recherche de substituts plus radicaux, et non une « sortie » nette du milieu. Le fait d’avoir des doutes n’a dans un premier temps fait que renforcer mes angoisses et radicaliser mes manières de les extérioriser.

Le coup de grâce est sans doute venu lors de la période charnière de 2015–2016. À cette époque, c’est non seulement le traumatisme de Charlie Hebdo et l’effervescence sociale, la panique même, qui en découle, mais c’est aussi la période la grande mue de l’extrême-droite en France. Après s’être perpétré dans l’ombre du duo Soral-Dieudonné, qui s’étaient faits un nom mais restaient dans l’ensemble assez « souterrains », et suite à la déliquescence de leur mouvement, une extrême-droite plus affirmée, confortée par le duo et s’étant nourrie de leurs discours avant de les évincer, a commencé à sérieusement s’activer. C’était la période de naissance et expansion du Raptor dissident, de Valek et de globalement tous les ersatz de Soral plus rincés les uns que les autres qui après s’être suffisamment nourris de sa rhétorique, ont décidé de prendre eux-mêmes une caméra et un micro pour aller sur YouTube.

C’est aussi la période de la grande bagarre entre Soral et Conversano qui a défrayé la chronique à l’époque.

Le « débat » Soral-Conversano

Le « débat » Soral-Conversano

Et là où Soral était un nazifiant qui usait d’éléments de langages, de clins d’œil plus ou moins cryptiques à la pensée fasciste et nazie, Conversano s’assumait clairement comme tel (et il faut savoir qu’à une période antérieure, vers 2011, j’avais regardé certaines vidéos de lui, comme celle sur l’art contemporain, que j’approuvais).

Bref, c’est la période du grand coming out de l’ultra droite sur YouTube, qui avec ses multiples réseaux et lieux de rencontres et grandes personnalités comme De Lesquen, Hassen Occident, Conversano, Pagan TV, etc. ont créé sur YouTube un véritable écosystème. Des personnalités qui se déchirent sans arrêt et sont dans un concours permanent pour savoir qui incarne la vraie droite et dont les disputes constituent autant un milieu anxiogène et épuisant qu’une radicalisation, car quand telle ou telle personnalité se discrédite ou que le milieu en lui-même est victime d’un drama ou d’un pourrissement, la conséquence en est une radicalisation générale du discours ambiant dans un cycle sans fin. On constatera une constante dans le milieu d’extrême-droite : le monde et l’étranger étant un ennemi, et l’important étant l’ordre et la hiérarchie pour faire face au chaos, ils ont tendance à projeter sur le monde leur propre pratique de gestion de leur univers politique. Tout chez eux est concours d’influence, coups de Trafalgar et trahisons qui nourrissent allègrement clashes et batailles d’ego dont sont friands la fanbase, laquelle s’auto-convainc d’ailleurs par l’attitude de leurs propres gourous que le monde entier fonctionne comme un gigantesque aquarium à piranhas ou seules les lois « manger ou être mangé » et « les nôtres avant les autres », comptent.

La « chute » de Soral et la perte d’influence d’Égalité & Réconciliation obéit à ce mécanisme : ça n’a pas affaibli la base militante de l’extrême-droite, ça l’a renforcée, tout en radicalisant d’autant plus les militants, bien plus vénères et frontaux aujourd’hui qu’ils l’étaient sous Soral, la fenêtre d’Overton et leur acceptation dans l’espace de discussion s’étant considérablement étendue ‒ la fenêtre d’Overton, ou fenêtre de discours, est une allégorie de l’ensemble des idées et des opinions considérées comme acceptables dans l’opinion publique d’une société, si tant est qu’ « opinion publique » ait un sens clair. Ce processus n’a d’ailleurs pas de réelle fin car si Soral s’est fait doubler par sa droite par tous les youtubeurs dissidents, ces derniers comme le Raptor sont aussi en passe de se faire doubler sur leur droite ces derniers temps, devenant de plus en plus ringards et dépassés, la base militante la plus active devenant toujours plus violente et organisée, se tournant vers les groupes d’extrême-droite comme Génération identitaire ou des vidéastes nationalistes incitant à la violence armée comme Code rno (ou Code Reinho) et tout l’univers des chaînes survivalistes. Bref, ces périodes où l’extrême-droite et ses réseaux se reconfigurent suite à un drama quelconque constituent pour la fanbase des périodes de choix. Les militants les plus radicaux avalent la redpill (référence au film The Matrix : « Choisis la pilule rouge : tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre ») et s’enfoncent plus loin dans les couches de l’alt rigth Les désillusionnés peuvent choisir de sortir du cercle en profitant de cette période de doute pour faire une auto-critique radicale. Ce que j’ai fait.

5. La sortie

À cette période donc, je suis à la fois dégoûté de Soral, de Dieudonné, et de tout leur milieu. Je contemple les exactions du Raptor et de sa communauté sur les réseaux. Les harcèlements de masse, les raids. Je vois leur idées et discours se généraliser. Tout cela me dégoûte car je le répète, je n’ai jamais aimé et jamais participé à des raids. Je réalise que si les têtes changent, l’idéologie souterraine ne change pas, donc que les problèmes resteront inchangés et que tout cela participe à un même cycle de radicalisation dont l’issue m’effraie. Car là où je pouvais encore m’aveugler sur Soral et Dieudonné ‒ je n’avais pas outils d’analyse et que je ne prenais pas le temps d’analyser leur discours, celui de la « nouvelle droite » était totalement assumé et sans fard. Et c’est en comparant ce discours très brut et premier degré que j’ai réalisé que j’avais écouté pendant des années le même discours, mais plus subtilement instillé. En parallèle je suivais des études d’histoire et j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire du fascisme, du nazisme, de ce qui l’avait fait naître, et sur quels éléments de langage l’extrême-droite de l’époque s’appuyait. J’ai vu les similitudes. Puis j’ai commencé à réfléchir sur mon parcours, comment les discours ambiants dans ma famille, au lycée, m’avaient amenés à penser ceci ou cela… Ça a été un vrai choc. À partir de là, j’ai commencé à me reconfigurer à gauche, notamment grâce à des lectures diverses en histoire, en sociologie et grâce à des chaînes YouTube engagées à gauche ou parlant tout simplement de sciences sociales, ce qui m’a permis de trouver petit à petit des réponses. Quelques chaînes de zététique m’ont aussi aidé à comprendre la rhétorique complotiste.

Bien sûr, tout cela ne s’est pas fait en un mois et en « remontant » les couches, je suis passé par des gens très discutables comme Greg Tabibian. Heureusement pour moi, je venais de l’univers vers lequel il oriente son public et j’ai vite compris qu’il jouait ce même rôle de passerelle entre la gauche rouge brun et l’extrême-droite, d’autant que plus ça allait, moins il camouflait sa ligne. J’ai donc assez vite laissé tomber et continué à remonter. Quelques rencontres et discussions avec des militants de gauche radicale parmi mes relations m’ont aussi permis d’affiner ma pensée. Bref. Pour conclure, je vais balancer une idée qui m’a permis de fondamentalement remettre en cause le discours d’extrême-droite en réalisant qu’il était totalement anxiogène. Ma compréhension et remise en cause de l’essentialisme (les gens ont une nature innée et inchangeable de naissance), là où la gauche est constructiviste (tout est construction sociale et influences).

La droite carbure à l’essentialisme, ce qui a diverses conséquences très nocives. La première est un mépris pour la pensée et l’intellectualisme. Puisque tout est basé sur la nature innée, réfléchir c’est ne pas être en accord avec la nature, la biologie, l’instantanéité. La réflexion est une « castration » et tout doit être basé sur l’acceptation des instincts.

La deuxième conséquence est plus marquante encore car elle conditionne à la violence par sa promotion d’une vision tragique du monde. Si tout est inné, alors il ne sert en définitive à rien de discuter avec un adversaire car ce dernier est au fond programmé pour être votre adversaire. Le convaincre ne sert à rien et c’est aller contre sa nature profonde.

Dans l’esprit d’une personne d’extrême-droite, chercher à convaincre est déjà chercher à subvertir la nature innée d’une personne, discuter est comme tout aspect de la vie une lutte pour l’existence, le dialogue n’est pas un échange mais un combat, avec à terme pour le/a vaincu·e une soumission et un formatage, et est donc suspect par nature. La discussion est dans l’esprit de l’extrême-droite l’arme de la morale d’esclave pour asservir le « maître » à son insu sans avoir à passer par l’épreuve de la sélection naturelle qu’est l’affrontement pur et simple. Elle est de facto suspecte d’être du totalitarisme déguisé. En ces conditions il ne reste que l’épreuve de force, la violence, l’élimination pure et simple de la contestation, pour décider qui l’ordre naturel a jugé bon de mettre au sommet. Le perdant n’a qu’a s’en prendre à lui-même et toute pensée constructiviste n’est vue que comme un truchement de l’ordre naturel, de la « morale d’esclave ». Et si tu es perdant, c’est parce que ta volonté n’était pas suffisante et toute autre explication, notamment sociologique, est une fuite devant son infériorité. Dans cette optique, il ne reste plus que l’ultra violence, le blasphème et le suicide comme seules issues au sentiment de défaite. La pensée d’extrême-droite conditionne à la violence contre les autres et contre soi.

En remettant en cause cette idée fondatrice, tout simplement parce qu’elle abouti à une vision du monde où l’angoisse de ne pas être à la hauteur, où la compétition pour la survie physique et intellectuelle est une lutte permanente et vraiment épuisante, on ôte ce qui fait la force d’attraction de la droite mais aussi son potentiel anxiogène. L’essentialisme est aussi une vision tragique du monde car elle porte fondamentalement en germe l’idée qu’il faut retourner en arrière, à un mythe des origines, pour retrouver du sens à l’existence, quelque-chose de « vrai ». L’histoire étant faite de multiples couches de constructions sociales, pour la droite, le monde et l’histoire ne peuvent aller que dans le sens d’une perversion lente et contre-nature jusqu’à l’apocalypse qui restaurera l’ordre originel en brûlant toutes les couches de construction contre-nature qui se sont accumulées au fil des décennies, des siècles, voire des millénaires. Les divers degrés de la droite se faisant un devoir de discuter où au juste se situe ce point d’origine « à partir duquel ça a foiré » et vers lequel il faut revenir. C’est en cela qu’on peut parler d’une vision suicidaire et tragique de la société.

Dans cet univers crépusculaire, le dandysme, le culte de la mort et de l’effondrement est la seule alternative que donne la droite face au défi d’un monde à réinventer. S’asseoir et réfléchir « à ce qu’un vieux romain ferait à notre place et agir en conséquence » comme dirait Julien Rochedy. Préférer le néant que ne rien vouloir. Attendre l’effondrement sourire carnassier aux lèvres en stockant du riz et des munitions dans son garage, en regardant des tutos de Piero San Giorgo et en consultant le site www.guerredefrance.fr.

F comme Fist
F comme France
F comme Famine
Un coq loufoque qui t’fuck et poc
J’vais trouer toute ta famille
A coup d’pine, d’barre à mine, d’carabine
Et sous amphétamine
En même temps qu’j’volerai vos villes
####### vos filles
J’ferai bobo
À tous les bobos
À tous les #######
Les ptits Zoros d’ghetto…
Ton Samsung dernier cri
On va te l’fout” dans l’cul
Tu pousseras un dernier cri
Et tu reviendras plus…[…]
Retour à l’âge de pierre
Y’a des catastrophes qui s’préparent
On n’aura plus de bière
Ni de venaison dans les Spar
Mais dans ç’capharnaüm
Un bel horizon s’offre à nous :
On va bouffer des hommes
Et fout’ leurs grosses putes à genoux
Un – me fais pas la morale
Deux – quand j’bronzerai dans mon val
Tu – prendras une double anale
Par – le Maroc le Sénégal
Trois – salue le Zaïrois
Quatre – qui coupera ton goitre
Cinq – fallait pas l’appeler « zinc »
Six – et chier sur la police

Kommando Peste Noire, extrait de « Niquez vos villes »

Site internet violemment nationaliste prônant la « reconquête » de la France par les armes et diffusant moult documents souvent tirés des manuels d’entraînement de l’armée et des forces de l’ordre afin de donner des conseils et instructions en ce sens. Code Rno y est référencé. Le site renvoie aussi à divers sites d’extrême droite comme « Démocratie participative ».

L’extrême-droite vous vend une vision très noire de la vie où tout est question de nature, d’inné et de volonté individuelle, répond à vos angoisses sur l’existence et la perte de sens dans un monde à la narration toujours plus floue en vous vendant finalement plus d’angoisse, vous coupant des autres et de vous-même jusqu’à ce que votre seul sentiment d’appartenance soit celui lié à votre petite chaire politique et à des idéaux de race et de nation, lesquelles entités sont entourées d’ennemis bouc émissaires invisibles qu’il convient d’identifier et éliminer pour remédier à vos maux. Personnellement, comprendre cela m’a permis de réaliser pourquoi le discours d’extrême-droite était autant fasciné par la dépression, la décadence, la perversion et où tout cela menait. Et à quel point il faisait en sorte de générer cette vision très noire des choses. Ça fait partie du processus de radicalisation et les personnes isolées, solitaires, fragilisées et aux tendances dépressives y sont d’autant plus sensibles, comme je l’étais. Par ailleurs dans mes goûts artistiques je reste fortement influencé et même sur certains points admiratif de certains artistes d’extrême-droite qui savent très bien mobiliser cette vision apocalyptique et décadentiste de la la vie (Comme Peste noire qui reste parmi mes références musicales).

De par mon expérience, la vision biologisante de l’extrême-droite d’une société malade, dévoyée et gangrenée qu’il faut purger de sa « maladie » tire aussi sa source pour une bonne part dans une projection de l’état d’esprit du militant à la société dans son ensemble. Je me sentais périr, ma dépression me rongeait, et la gangrène qui me foutait en l’air le cerveau et le corps, et dont je voulais me purger, la vision paranoïaque d’être cerné de toutes part par des ennemis invisibles : mes dépressions, la maladie, la peur, l’angoisse, la souffrance et la mort, je l’ai projetée autour de moi en cherchant frénétiquement « l’ennemi » invisible qui me privait d’air et me vidait de mon sang. L’extrême-droite a une vision paranoïaque, biologisante et dépressive du monde parce qu’une bonne part de ses idéologues et militants les plus marquants sont eux-mêmes profondément atteints de ces maux, ce qui crée d’ailleurs un genre de solidarité entre eux et leur permet via leur création artistique d’attirer de nouveaux adeptes. Je me sens toujours un lien émotionnel avec Famine de KPN par exemple parce que sa personnalité et ses paroles décrivent la dépression, l’angoisse, le déclassement et la crasse d’une façon qui fait énormément écho à ma propre histoire et mes propres ressentis.

Comment aurais-je pu ne pas me sentir concerné, et même solidaire, de Famine quand dans ses chansons il balance des choses comme :

Jours couleur merde, saveur crépuscule

De mon crâne

Ils ont fait une cellule

Où crimes, idées noires

Où idées noires, crimes

Comme des crapauds sautent

Sautent

Hop sautent

Pullulent sautent !

De coups, de crottes

Est taguée ma mémoire

Mon présent dévoré

Par la dépression, le cafard.

Vers et verrues les obsessions

M’ont verrouillé et laissent croire

Que le futur est rance

Que tout n’est qu’erreur et errance.

Enseveli vivant parmi les vivants

(Kommando Peste Noire, extrait de « Noire Peste », album « Split »)

Comment n’aurais-je pas pu me sentir compris quand il balance dans « J’avais rêvé du nord » :

Jaune aux bleus tout calciné,

Planté dans le mauvais décor,

Quêtant ma juste destinée,

J’avais d’un coup rêvé du Nord.

[…]

J’eus voulu crevasser Phoebus,

Y redarder toutes ses flèches,

Pour qu’il s’écrase comme un airbus

Entre Marseille et Marrakech !

Et tu m’es apparu miroir, frangin de haine,

[…]

Toi Métal Noir ! Forgé dans la nuit des garages

Comme un obus artisanal

Fait moitié-rêve moitié-rage,

Toi Métal Noir ! Sortant des tripes de la terre

Comme une énorme sonde anale

Exploser des villes entières !

(Kommando Peste Noire, extrait de « J’avais rêvé du Nord », album « L’ordure à l’état pur »)

Ou encore quand il chante dans la « condi hu » :

Syphilis, tétanos, hépatites, fusariose,

Fièvre jaune, chancre mou, infarctus, brucelloses,

Pneumonies, gonorrhées, aplasies, choléra,

Genre humain, malaria, di-arhhées, mokola,

SRAS, SIDA, CAC, sclérose en plaques,

Gale, herpès, pu, t’es d’la barbaque,

Ulcères, typhus, pub, chikungunya,

Rouille, mégalopole, chtouille, tu ploies rouya

Guerres, excavata, rectocolite hémorragique

Gangrène gazeuse, poux, République,

Peur, peste, nucléaire, sodoku,

L’Homme, se terre, hurle, sue du cul,

Borrelia recurrentis, molluscum contagiosum,

MST, MTV, Loft Story, en gros zoom,

Ma scoliose, supérieure, à 35, degrés d’angle,

Me fait voir, dans le ciel, un gros trou, qui m’étrangle.

(Kommando Peste Noire, extrait de « La condi hu », Album « L’ordure à l’état pur »)

Comment n’aurais-je pas pu me sentir des affinités avec la musique et la personnalité de Famine, ses albums d’une musique coincée entre crasse et sublime, entre passé révolu et modernité insoutenable, où les hurlements de bête malade côtoient les vers de Verlaine, de François Villon et de Christine de Pisan, où les riffs endiablés d’un metal très brut côtoient des samples à l’esprit très « trap », où le nationalisme et la religion, cadavres pourris et profanés, s’engagent dans une dernière danse sur chaise électrique, où la masculinité la plus malade se suicide en grande pompe avec tout ce qu’il y a autour, où la campagne hallucinée et la ville tentaculaire se mêlent en un bal cradingue où mon ego était ravi d’aller se noyer. La musique de Famine, son univers, ses paroles, me parlaient, et continuent d’ailleurs à me parler. La musique de KPN faisait plus qu’écho à mon vécu : elle parlait à ma chair. J’aurais beau faire tous les efforts à le nier ou changer cet état de fait, « J’avais rêvé du nord » trouvera toujours une résonance en moi.

Des groupes comme KPN et les gens comme Famine (et moi) ne sont en définitive que le produit logique d’une société hégémonique « occidentale » blanche, masculine et hétéro-normée qui, au sommet de sa domination et au bord du précipice, produit en dernière défense une redoutable caricature d’elle-même.

Élevez des enfants dès le plus jeune âge à être des bêtes de concours, à coups de tableaux, de classements, de prix et de mérite, apprenez-leur à lutter les uns contre les autres, dites-leur qu’ils peuvent et doivent s’accomplir seuls et que au final, si la solidarité c’est bien beau et très moral, au moindre pépin, on est juste tout seul face à ses problèmes et que ce qui distingue le winner de la loque c’est la volonté… Sélectionnez les plus aptes aux études supérieures comme étant les plus aptes à la compétition permanente, rendez normal le fait d’éliminer l’autre et de le voir avant tout comme un concurrent, assommez-les de normes à respecter, de quotas à remplir, brimez-les avec l’angoisse de ne pas être la hauteur de ce qu’on attend d’ell·eux, dites-leur que la vie est une lutte permanente pour la survie du plus apte, que leur bien-être passe par l’élimination des concurrents lors d’une grande course vers le sommet de la pyramide… Bref faites-en dès l’enfance des tueurs symboliques, avec tout l’appui du système scolaire et du monde du travail, lequel n’est qu’une projection de ce que nous apprend l’école.

Élevez des petits Blancs comme des flocons précieux avec la conviction qu’ils sont au sommet du monde civilisé et de ses valeurs, produits chouchoutés d’une culture pluriséculaire et d’une histoire glorieuse dont ils doivent être gardiens et héritiers, mettez-leur dans la tête que la vie est une compétition pour la survie et que seule la victoire importe, matraquez-les de promesses d’accomplissement et de développement personnel avec une vision méritocratique de la réalité où celui qui fait des efforts et attend son heure de gloire sera récompensé, traitez les comme des élus en devenir, promis à la gloire et à qui on doit admiration et vénération, puis faites-leur subir la désillusion que leur mode de vie est intenable matériellement parlant, que la civilisation qui leur a donné naissance n’a rien de belle ou glorieuse, qu’ils ne doivent pas leur situation au « mérite » mais aux hasards de l’histoire, que personne ne les admire, que ce qu’on leur a vendu est une mythologie toxique, qu’on leur a menti, qu’ils ne sont personne dans un ordre capitaliste qui n’attend plus d’eux qu’obéissance et performance, et qu’ils ont le choix entre lutter vainement ou se laisser disparaître eux et leur civilisation, dans un océan d’indifférence… Dîtes-leur après une éducation de privilégié·e que tout est hasard et mythe informe, lequel est en train de disparaître, dans l’indifférence générale…

Élevez des hommes avec l’idée dite et répétée que la virilité est ce qui distingue le « vrai homme » de la « flaque », dites-leur que pleurer est un acte de faiblesse, dites-leur à longueur de cours d’histoire, de films, de série et de musiques et de pub que ce sont les vrais hommes qui font l’histoire et que le modèle à suivre est le seul valable, dites-leur que la virilité leur donne accès à la réussite, à l’admiration d’un troupeau de femmes qui ne demanderont qu’à porter leurs enfants. Faites-leur subir la désillusion que le monde ne fonctionne pas comme ça et dites-leur que quoi qu’ils fassent le statut d’élu sera réservé à un petit nombre et que la plupart d’entre eux seront condamnés à rester devant les portes du palais à crever la dalle dans la solitude et le froid… Dites-leur que s’ils ont échoué c’est parce que la vraie morale d’antan a été dévoyée par un bouc émissaire quelconque, que l’âge d’or est mort depuis longtemps et que la seule issue digne pour sauver sa virilité dans l’échec, c’est l’accélérationnisme, l’action suicidaire, le crime de masse et le suicide…

Faites tout cela, et à la fin, et en toute logique, vous obtiendrez « Domine », de Peste Noire.

Wow, éteignez-moi ces putains d’lumières là
C’est quoi ces têtes de glands sérieux ?
Et tout c’sang dégueu ?
J’y retournerais bien dans le bide à ma mère
Mais comme tous je demeure
Dans l’angoisse, la poisse, la de-mer
En spéléo dans le royaume du sale
J’ai de suite perçu c’monde
Comme un rectum abyssal
Où fister tes fils, tes créatures, Ô Domine
Juste pour l’plaisir sale pourriture
De les dominer
Était de toutes les nourritures
La plus exquise et raffinée
Ici-bas rien, ni bien, ni mal
Juste les lois fatales du règne animal
Et l’arbitraire et le hasard et le désert
Où les anges mangent la fange sous le ronron des bulldozers
Quoi ? T’as cru qu’j’étais un chien ou quoi ? Une fourmi ?
Un truc qui passe là, bosse là, meurt là
Sans foutre la merde dans c’foutu fourbi ?
J’partirai pas sans faire mal
Sans contempler quelques commis de ce système devenir bleus
Tout froids et pâles
Appelle ça Pan, Wotan, Satan, Baal…
J’m’en bats les couilles tant qu’à coup d’crosse j’fais des cratères dans des collimateurs

Pour me venger de cette tristesse que depuis gosse le Créateur
M’a mis gratos comme une seringue de tétanos dans les artères
J’ai jamais pris mon pied autrement qu’en tirant sur les ambulances
J’bande mou si y a pas du pu, d’l’abus et d’étranges souffrances
M’sors pas tes trucs de feuj genre j’voulais ken ma mère pendant mon enfance
J’voulais déjà percer leur panse, niquer leurs chances, dès la naissance
A qui la faute si les nuages de la mélancolie
Tombent comme des piafs malades
Et bouffent par la racine les pissenlits
Dès que la haine surgit, telle une aubaine
Miraculeuse et saine, comme le Messie ?
Ne rien kiffer à part l’ivresse de salir
Baiser l’autorité pour seul et unique plaisir
Telle est la vocation, le passe-temps, le loisir
De la race des crevures avant de moisir
Si Dieu existe dans le ciel de nos têtes
C’est pour prêter son cul afin que l’on lui pète
Et qu’on atteigne par lui ou plutôt par son train-arrière
La joie ultime sans difficulté ni prières
Dieu, tu es une putain au sens propre
C’est par toi leur moyen, que tes fils
Jouissent
Dieu, tu es le pont et la barrière
La barrière qu’on enfonce, la barrière nécessaire
Oui Dieu, tu es le meilleur auxiliaire de ton putain d’adversaire
Dieu, t’es le soleil du Mal, le flamboyant miroir
De son écrasante gloire

6. Conclusion

À l’aune de tout cela, il me revient un extrait de la conclusion dans « Les damnés de la terre », de Franz Fanon.

« L’Europe a pris la direction du monde avec ardeur, cynisme et violence. Et voyez combien l’ombre de ses monuments s’étend et se multiplie. Chaque mouvement de l’Europe a fait craquer les limites de l’espace et celles de la pensée. l’Europe s’est refusée à toute humilité, à toute modestie, mais aussi à toute sollicitude, à toute tendresse. […] Allons, camarades, le jeu européen est définitivement terminé, il faut trouver autre chose. Nous pouvons tout faire aujourd’hui à condition de ne pas singer l’Europe, à condition de ne pas être obsédés par le désir de rattraper l’Europe. L’Europe a acquis une telle vitesse, folle et désordonnée, qu’elle échappe aujourd’hui à tout conducteur, à toute raison et qu’elle va dans un vertige effroyable vers des abîmes dont il vaut mieux le plus rapidement s’éloigner. »

Peut-être est-ce dans ces quelques mots qu’on trouve la réponse de pourquoi ce qu’il convient d’appeler des jeunes Blancs isolés préfèrent aller vers l’extrême-droite que vers la gauche. Le modèle socio-économique d’un monde tournant autour de l’Occident et des « valeurs » occidentales étant remis en cause sur tous les fronts, il faut en tant qu’Occidentaux (si tant est que ce terme est un sens*) admettre l’idée que toutes nos valeurs sont à reprendre, que nous sommes le dernier prolongement d’une histoire et de valeurs désormais intenables, bref, qu’en tant que Blancs « occidentaux, », nous sommes au cœur de ce qui s’effondre, là où les minorités oppressées ont l’espoir rassurant de se situer à la périphérie de ce qui s’élève. Le choix doit se faire entre d’un coté le culte vain de valeurs nécrosées sur un modèle à la dérive, et le pari d’un avenir meilleur où nous ne savons pas quelle sera notre place et notre modèle, d’autant plus quand l’éducation qui a été la nôtre nous a enseignée que notre place était partout de base et que le seul modèle de virilité blanche qu’on valorise consiste en survalorisation de l’égo sur fond d’affirmation agressive de son identité.

Pour un développement de cette problématique sous un autre angle, je vous renvoie à l’excellente vidéo de Contrapoints sur « Les hommes », notamment sa conclusion.

À l’heure actuelle, je ne parviens pas à savoir exactement par quel procédé je me suis sorti de cet univers mental qui pourtant constitue encore une large part de mon identité. Je pourrais vous dire que j’ai rencontré les bonnes personnes, lu les bons livres, eu les bonnes pistes de réflexion… La réponse est sans doute plus terre à terre : je me suis fatigué. J’en ai eu assez de me taper les mêmes cycles, à être éternellement insatisfait et a tourner en rond avec mes dépressions sans espoir de sortie et j’ai eu le bon sens de réaliser qu’il fallait que je modifie mes habitudes de vie pour retrouver un mental plus sain, et que fétichiser sans arrêt ce qu’il y avait de plus sombre en l’être humain par besoin de « catharsis »/libération émotionnelle n’était pas le meilleur moyen de se stabiliser mentalement.

Mon malheur et ma chance c’est sans doute que dans mon parcours j’ai assez peu bénéficié de soutiens, dans le sens où je n’ai pas fait partie d’un groupe d’extrême-droite ou même d’un cercle clairement politisé. Je suis le type même de ces nouveaux extrémistes fantômes, d’autant plus difficiles à détecter qu’ils se forment en solitaire sur les réseaux. Mais ce faisant, je n’ai pas eu à subir de menaces ou de pressions pour quitter le navire.

Aujourd’hui donc, je me détoxifie du mieux que j’ai pu des idéologies d’extrême-droite mais je reste globalement très influencé par mon expérience de ces cercles. Mon goût pour l’humour très noir, mes tendances artistiques décadentistes et extrêmes en sont autant de témoignages. Je continue à faire mon chemin dans l’extrême-gauche, en faisant un peu de veille, en informant de mon vécu et surtout, en ne cachant pas ce vécu car c’est finalement d’informer des militants de ce passé qui m’a permis d’avoir des critiques. Leur vigilance vis-à-vis de moi ‒ je comprends qu’on ne me fasse pas vraiment confiance et je ne le demande pas ‒ me sert de guide et de garde fou.

J’espère que ce très long pavé ne vous aura pas trop mobilisé et qu’il aura aidés certains à reconnaître comment l’extrême-droite procède pour recruter ses adeptes. Si vous êtes un·e militant ·e d’extrême-droite et que vous êtes arrivé jusqu’ici j’ai ce message : il n’est jamais trop tard pour s’en sortir, mais plus on tarde, plus le processus sera difficile. Il va falloir en premier lieu nous rendre compte que nous avons évolué dans un milieu qui ne donne que des réponses floues à nos souffrances et questionnements afin de devenir le seul intermédiaire entre ces souffrances qu’il prétend calmer par diverses redpills, tout en les amplifiant par la construction d’une vision du monde anxiogène qui augmente toujours plus notre besoin de redpills. Sortez vous de cette logique avant de vous isoler totalement et de vous détruire.

Sur ce,

« J’ai refermé sur moi la porte étroite et lourde

J’avais sur mon cœur marqué d’un fer rigide

La trace éphémère de nos derniers soupirs,

J’ai regardé le ciel.

Les divinités sourdes

Ont fermé leur épouvantable et lent cortège

Pour s’asseoir et pour dire

« Cessez un instant de pleurer !

Battez-vous

La guerre c’est ce métal qui coule et redore

Sur les fonts baptismaux d’une auréole nouvelle

Les trop fidèles espoirs

De vos muscles de pierres —

Nous tresserons pour vous des guirlandes de fleurs

Mais vous irez mourir au-delà des colonnes

Dans des retraits profonds

Et des vallées rougies.

Où dorment des serpents

Dont les anneaux meurtris au sépulcre des

Vôtres —

Vous marquerez l’infini

D’un doigt toujours malsain

Dressé vers l’infortune ».

Mais je me suis tourné vers eux

Pour leur cracher au visage

Sans craindre leur bave.

Adieu, les dieux. »

Roger Gilbert-Lecomte (Extrait de « La vie, l’amour, la mort le vide et le vent »)

*Note de Richard : dans mes enseignements, je fais une critique de ce terme, car Occident est une conceptualisation duale, archaïque et fausse du monde. Car d’une part les limites de l’Occident n’ont rien de clair. D’autre part, il est difficile de trouver quelque chose de proprement occidental. Enfin, parce que la contraposée, l’Orient, est souvent le fruit d’une lecture très coloniale. En général, on emploie Occident pour dire « capitalisto-judéochrétien »… Alors autant l’assumer.

Post scriptum

Je ne pouvais fermer ce texte un peu déprimant sans donner quelques pistes de réflexion et essayer de de relever un peu le Black metal aux yeux de certaines personnes. Malgré mon vécu avec cette musique, je n’oublie pas que quand j’étais au fond, c’est encore la part de moi qui hurle, se tord et hait qui est venue à mon secours quand je pensais n’avoir rien d’autre. C’est dans cette part que j’ai puisé la force de survivre. Le Black metal mérite certainement mieux que certains artistes qui lui servent de porte-étendard, mais il reste et restera ma musique de cœur parce que c’est elle qui a su le mieux exprimer ce que je ressentais dans les pires moments. Aussi je tiens à rappeler l’existence de groupes et artistes engagés dans cette mouvance. Au premier chef :

  • le groupe Biesy qui traite des sujets LGBT+ , notamment dans leur excellentissime album au titre bien nommé Transssatanism sorti en 2020.Le groupe BM pro-LGBT Biesy
  • Le groupe Worhs, groupe francais aux thématiques également lié à l’engagement pour la cause LGBT+. Une entrevue intéressante du groupe se trouve ici.
  • Neckbeard deathcamp, groupe très ouvertement antifasciste.
  • L’album « Spiritual rebel propaganda », composé par un des très nombreux émules du groupe Bathuska, dont l’esthétique de la pochette et les titres de tracks sont évocateurs.
  • Le groupe Sankara et leur très bon Total abolition of all hierarchy.
  • Le groupe plus connu Sordide et leur album Hier déjà mort.
  • Les féministes radicales du groupe Feminazgul et leur album au titre délicieusement ironique tiré du Seigneur des anneaux (de J. R.R. Tolkien) The age of men is over.
  • Les non moins radicales Matriarkathum et leur album Curse you all men !.
  • Le groupe Sarparast et leur album The red concil.
  • Le groupe Iron column et leur album Power from below, qui ressuscite pour nous les anarchistes de la guerre d’Espagne.

… et ils sont encore nombreux.

Dans l’ensemble, et bien que décider de la direction politique d’une forme d’art soit indiscutablement prétentieux, le dévoiement du Black metal par l’extrême-droite est un non-sens si on regarde l’histoire du genre, ses racines et son esthétique :

Le black metal puise son origine d’une part dans le punk et la profonde désillusion qui a suivi la fin du « flower power » hippie lors de la transition des années 70 aux années 80, qui ont vu le modèle capitaliste américain néolibéral balayer les derniers débris du bloc de l’Est, et avec, de ce qu’il restait des espoirs dans une alternative socialiste à l’exploitation capitaliste planétaire désormais libre de s’étendre sans frein.

D’autre part le black metal est issu de la culture rock et a toujours été queer au sens très littéral du terme (queer = bizarre) : Le black metal a toujours été un genre extrême dans tous les sens qu’on peut donner à ce mot et il s’est toujours fait un devoir de brouiller toutes les limites, que ce soit morales, entre les notions de « bien » et de « mal », mais aussi esthétiquement en brouillant les limites entre les genres. En soi il n’y a rien de plus queer que des hommes à cheveux (souvent) longs décidant de se vêtir de cuir moulant pour se tordre sur scène pour étaler leurs dépressions tout en se peignant le visage en adoptant des voix si désincarnées qu’elles n’en ont plus rien de « masculin » ou de « féminin ». Et par ailleurs, malgré la misogynie générale du milieu, le virilisme exacerbé et agressif ne trompe pas grand monde : d’une part cet entre-soi masculin a toujours été un peu « suspect » d’homosexualité (d’où d’ailleurs ces tendances au virilisme exacerbé je pense), et ensuite et par-dessus tout il est bien question dans le black metal de communier avec des personnes qui hurlent, pleurent et étalent toute leur faiblesse, leur chagrin et leur frustration à la face du monde dans une orgie dont la violence cache mal le besoin trop refoulé d’exprimer ses sentiments. Si pleurer est mal vu pour un homme, enrober ce chagrin d’une violence plus ou moins théâtrale reste encore le meilleur moyen de rendre socialement, virilement, acceptable le temps d’un morceau le fait de se plaindre, hurler et gémir. Le black metal est profondément né des travers de l’éducation ultra genrée et masculine qui empêche les hommes d’exprimer leurs émotions de manière saine. Et en ce sens, il s’agit peut être du genre musical le plus potentiellement révolutionnaire qui soit.

D’où l’importance d’une réappropriation du genre par l’extrême-gauche, ce qui ces derniers temps me semble être un peu plus qu’un espoir au vu des productions engagées et les initiatives de groupes qui émergent ici et là.

Ce ne sont bien sûr pas les seuls à lancer des initiatives. Le punk français et francophone est plus que dynamique et fournit de très belles perles, et ce depuis toujours.

Et j’en oublie : Le fameux groupe The oppressed outre atlantique, les groupes comme Hors contrôle, Radical kitten, Ekkaia, Gasmask terror et tout le mouvement du punk discharge… Mentionnons aussi les indispensables russes de Moscow death brigade, La Vida Cuesta Libertades, DSA commando, etc.

Pour aller plus loin, quelques chaînes/vidéos sur divers thèmes liées à la pensée progressiste d’extrême-gauche et à la critique de la pensée de droite

  • La chaîne de Contrapoints.
  • La chaîne d’Innuendo Studios et leur exellente vidéo (sous-titrée en français) « How radicalize a normie ? »
  • L’épisode 9 « Éducations viriles » du podcast « Les couilles sur la table » de Victoire Tuaillon

Pour les anglophones :

L’idéologie des différents groupes de metal cités comme illustration de ma plongée dans l’imaginaire d’extrême droite païen et néo-nazi.

  • Black magick SS : à ce que je sache, ce n’est pas un groupe NSBM . Il joue sur une esthétique nazie ésotérique mêlée de psychédélisme très 70’s et globalement toute la culture occulte nazie découlant du livre fondateur Le matin des magiciens, de Pauwels et Bergier.
  • Maléfice : Idem, mais bien que la musique en elle-même soit assez purgée au premier abord d’un manifeste politique, les interwiews des membres qui définissent entre autres leur musique comme de « L’Ahnenerbe black metal », ne laissent guère place au doute (l’Ahnenerbe Forschungs und Lehrgemeinschaft, c’est-à-dire « Société pour la recherche et l’enseignement sur l’héritage ancestral », était un institut de recherches pluridisciplinaire nazi, créé par le Reichsführer-SS Heinrich Himmler). [le batteur est membre de Graveland NDLR]
  • Kommando Peste Noire : nationaliste, identitaire, anarchisant de droite.
  • Suhnopfer : le membre central du groupe est passé par le groupe Peste noire et apparaît notamment dans le documentaire « la chaise dyable » [c’est une figure RAC au centre de Wolfsangel et Lemovice, et ce avant d’intégrer KPN NDLR]
  • Vermine : NSBM déclaré
  • Régiment : pétainiste
  • Constantinople : royaliste, anti républicain virulent
  • Drudkh : très lié au groupe NSBM Hate forest
  • Akitsa : nationaliste.

Suggestion de lecture : Tueries. Forcenés et suicidaires à l’ère du capitalisme absolu, de Franco « Bifo » Berardi, Lux Editeur, 2016.

Xaphan le profanateur néonazi et figure NSBM française s’affiche avec Famine de Peste Noire sur un disque

Les Vouïvres ont enregistré des chansons et en proposent des pressages  sur disque produit par LMH de Famine.

https://i.ebayimg.com/images/g/DEIAAOSwB0lk7P74/s-l1600.png

  • “Famine” de Peste Noire
  • “Ardraos” de Peste Noire + Lemovice + Wolfasangel
  • Sün,
  • “HGH”
  • et l’Acte Final du disque affiche même Xaphan !

Anthony Xaphan Mignoni, Figure NSBM, Hammerskin et profanateur de tombes.

Anthony “Xaphan” Mignoni est un membre de Funeral, renommé “Kristallnacht” ensuite, des fils-de-Burzum, le premier orchestre NSBM français selon la légende, et de NSBM hitlérienne plus particulièrement, est devenu célèbre avec l’affaire médiatique de la profanation du cimetière de Toulon, dont l’enquête policière a révélé les fanzines white-power et le réseau Charlemagne Hammerskins.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/1996/04/funeral-nsbm-1.jpg

Le Toulonnais fait encore parler de lui en 2004. Il est condamné à de la prison avec sursis pour « diffusion d’une revue exhortant à la haine raciale et l’antisémitisme, apologie de crimes contre l’humanité » et de nouvelles profanations de sépultures commises en 1997.

Lors de son séjour prison de 3 ans Xaphan conceptualise Seigneur Voland, pendant que d’autres enquêtes sur des faits a dimension “satanique” ou anti-judéo-chrétienne révéleront ses liens avec les responsables des profanations d’églises en Bretagne et avec le meurtrier du père Uhl, curé assassiné de 33 coups de couteaux.


Le couple, sans antécédent judiciaire, est accusé d’avoir mis le feu en janvier 2006 à la chapelle de Saint-Tugdual (Morbihan), un édifice du XVIe siècle classé monument historique qui a en grande partie été détruit.
Ils ont également reconnu avoir profané 63 tombes dans le cimetière de Saint-Thurien (Finistère) et dégradé plusieurs autres chapelles et un calvaire dans les quatre départements bretons et en Loire-Atlantique. Le couple a encore à son actif le vol de crânes dans des tombes et des relations sexuelles dans une église sur un drap mortuaire. Des inscriptions à caractère satanique (croix à l’envers, chiffre 666, tags injurieux envers la religion) ont chaque fois été trouvées sur place.

Le Figaro

Dans sa cellule de la maison d’arrêt de Rennes, la jeune femme est tourmentée. Elle ne tient surtout pas à ce qu’on fouille dans sa vie. A Toulon notamment, d’où elle est originaire. Que pourrait-on y trouver ? Ses liens avec un dénommé Mignoni. Anthony Mignoni, aujourd’hui âgé de 31 ans, condamné à trois ans de prison ferme en 1996. Il avait participé à la profanation d’une tombe au cours de laquelle le cadavre d’une septuagénaire avait été exhumé et transpercé à l’aide d’un crucifix inversé. C’est le même Anthony Mignoni que l’on retrouve en Alsace, la même année, mêlé à l’assassinat d’un prêtre tué de 33 coups de couteau. Le meurtrier a tout juste 18 ans. Il s’appelle David Oberdorf. Au cours de son procès, en 2001, celui-ci déclare avoir voulu « s’élever au rang d’Anthony Mignoni », son maître. Celui qui l’a initié au satanisme. La mère de David Oberdorf témoigne aussi : « Anthony Mignoni était nocif. Il disait qu’il fallait tuer les juifs, les chrétiens. J’interceptais des cassettes et les lettres qu’il envoyait à David. Il voulait qu’il brûle une église ». Il lui avait également demandé de voler un crâne dans un cimetière… Blanchi par l’accusé, Anthony Mignoni sera juste entendu comme témoin. David Oberdorf, lui, sera condamné à 25 ans de réclusion criminelle.

  • Le 19 décembre 1996, le père Jean Uhl, 68 ans, curé de la paroisse Saint-Adelphe de Kingersheim, est assassiné dans son presbytère. Son meurtrier, David Oberdorf, fervent de rites sataniques, a tué le prêtre de 33 coups de couteau36.

Snorr le Porc

https://www.metal-archives.com/images/6/5/0/9/650933_artist.jpg?2239

https://www.metal-archives.com/artists/Snorr_le_Porc/650933#artist_tab_live

https://i.discogs.com/sLluymja8p4HaUu5oR5wZ0FrDCNkACfIzpWlAhD8g0A/rs:fit/g:sm/q:90/h:551/w:600/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTY5Mzg2/OTgtMTQzNDIwNzc1/OC05NTc0LmpwZWc.jpeg


FIGURE RAC SKINHEAD
“Snorr Le Porc” est au centre de 2 groupes RAC
avec d’autres figures activistes de la mouvance skinhead
spécialistes des rassemblements néonazis clandestins,
à l’échelle française européenne et internationale,
en lien avec les réseaux Blood and Honour et Hammerskins, entre autres :

  • Lemovice de Limoges
  • et Wolfangel,

deux orchestres RAC connus à l’échelle internationale, aux marges des scènes underground et des sous cultures métapolitiques.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/05/Screenshot-06102016-210032.png

LEMOVICE
Lemovice est référence identitaire guerrière  : Les Lémovices (en latin, Lemovices) sont un peuple gaulois provenant d’Europe centrale puis ayant migré dans l’actuelle région française du Limousin auquel ils ont donné leur nom ainsi qu’à la ville de Limoges. Lémovices provient de lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l’orme », l’orme faisant probablement référence au bois de leurs lances

dossier-nazis-en-limousin

dans les faits ça donne déjà ça en 2012 : Dossier Nazis en Limousin

Wolfsangel : Bjorn Vermine de KPN et “F.” Florian Denis “Ardraos” de Lemovice et Peste Noire aussi

Wolfsangel:

alerte antifa rassemblement RAC à toulouse avec Wolfangel :
https://antiractolosa.noblogs.org/files/2016/04/2016.04.05-Pas-de-concert-pour-les-nazis-9-avril-2016-Tolosa.pdf

habitué des concerts du Blood&Honour et Hammerskins,
également grosse référence de la scène RAC française
le groupe Wolfsangel vient de Bourges, terre contaminée par les agissements d’une bande néonazie gravitant autour du Bloc Identitaire, d’Avaricum, et du réseau néonazi Bourges-Chateauroux-Limoges
Ils sont annoncés au programme du prochain Day of Glory du Blood&Honour Hexagone.”source

Wolfangel est actif depuis 2005 dans le centre de la France et a participé à une douzaine de rassemblements rac/naziskinheads plus ou moins clandestins la page facebook Wolfangel expose fièrement l’annonce et l’affiche de peste noire prévu en Norvège dans un cadre 100% metal, mais tout les autres prospectus sans exception sont des appels a rassemblement naziskins plus ou moins clandestins.

La discographie de wolfangel ne comporte que 2 disques, dont un sur pit records et l’autre sur pagan pride productions pour 10 chansons au total les titres : Wolfsangel, Flamme ancienne, Vercingetorix, Wehrwolf, Hommes d’honneurs, Berserker, Nos ancestres, L’épurateur, Unabomber, Combat.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/galerie-wolfsangel-2023.jpeg

Avec pourtant seulement deux disques bénéficiant d’une mise-en-marché de Pit Records (label spécialisé RAC français depuis 1994), et du label NSBM Pagan Pride, Wolfsangel, Wolfsangel est affiché sur les visuels promotionnels des rassemblements RAC clandestins “28”, Blood and Honour, “crew 38” Crossed Hammer / prospective Hammerskins, … Etc. autours de l’élite skinhead RAC, avec vitrine dite “apolitique” proposant “convention tatouage”, “gala de sports de combats” et “concert Oï!” folklorique.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/70/SS-Panzer-Division_symbol.svg/99px-SS-Panzer-Division_symbol.svg.pngDans les années 1930 la Wolfsangel est utilisée comme symbole par différentes organisations d’extrême droite et nazies : la Jungmannschaft alsacienne de Hermann Bickler, le Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas, les adjudants de la jeunesse hitlérienne ainsi que plusieurs unités SA et SS. Il est également repris par les unités werwolf.

Son utilisation dans ce contexte est interdite en Allemagne.

File:IN (yellow background).svgPlus récemment, l’Union panukrainienne « Liberté » (Svoboda), parti ukrainien d’extrême droite et les Patriotes d’Ukraine, mouvement néonazi ukrainien ont utilisé une version renversée de ce symbole.

 

File:Emblem of the Azov Battalion.svgLe bataillon Azov en 2014 l’a également adopté comme emblème, sur un “soleil noir” …

 

As a Nazi symbol

The emblems of the National Socialist movement in the Netherlands (1931–1936), and the 2nd SS Panzer Division Das Reich (1939-1945), the 4th SS Polizei Panzergrenadier Division (1939-1945) and the 34th SS Volunteer Grenadier Division Landstorm Nederland (1943–1945)
In Nazi Germany, the Wolfsangel was used by

– the 2nd SS Panzer Division Das Reich
– the 4th SS Polizei Panzergrenadier Division – the 34th SS Volunteer Grenadier Division Landstorm Nederland
– the Sturmabteilung “Feldherrnhalle” Wachstandart Kampfrunen (Assault Unit—SA–“Warlord’s Hall” Guard Regiment
– the NS-Volkswohlfahrt organization
– the “Flämische Nazionalsozialistische Kraftfahr Korps (Vlaamsche NSKK )
– the “Vlaamse wacht” / zwarte brigade (Flemisch garde / Black brigade )
– the “Dietse Militie” (Dietsch militia)
– the Nationaal-Socialistische Beweging NSB, Dutch Nazi fascist party
– the Werwolf plan of resistance against allied occupation was intended to use this symbol.[8]

Post-WWII

Public exhibition of the symbol is illegal in Germany if a connection with one of these groups is apparent.[9][10]

After World War II, the symbol was used by some Neo-Nazi organizations.

In United States extremist white supremacist Aryan Nations organization uses white Wolfsangel symbol with a sword replacing the cross-bar in its logo.[11]

A similar sign was used in Ukraine by SNPU,[12][13][14] Social-National Assembly.[15] and Azov Battalion.[16][17][18][19] Group members claim that the symbol is an abbreviation for the slogan “Ідея Нації” (ukr. for “National Idea”) and deny connection with Nazism.[20]

Also it is used by the Church of Satan in horizontal form.[21]


2009

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2013/06/lemovice-rac-tours-2009-ardraos.png


2011

https://rebellyon.info/local/cache-vignettes/L450xH296/B_H-ddb82-4b1ed.jpg?1685497445

https://rebellyon.info/local/cache-vignettes/L355xH450/concertnazi-136a2-b58be.jpg?1685497445

https://cdn-s-www.estrepublicain.fr/images/220E3396-8095-4C90-9282-47A977276EFA/NW_raw/le-flyer-diffuse-sur-internet-est-explicite-photo-er-1595412407.jpg

concert néonazi en mars 2011 :

Le titre de la soirée annonçait le but de l’organisation de ce concert : « soutien financier et moral aux néonazis incarcérés récemment pour faits de violences en Franche-Comté et à Lyon ».
Bien que non signée, l’affiche ne laissait aucun doute sur l’identité des organisateurs. Parmi l’extrême-droite alors présente en Franche-Comté, il existait une organisation qui réunissait les plus extrémistes des fascistes, militants de la cause nazie et de la suprématie blanche, connue sous le nom de Radikal Korps.

Le dossier monté par le CVA FC (Comité de Vigilance Antifasciste Franche-Comtois) démontrait que si le Radikal Korps était à l’origine de cette soirée ce fut le groupuscule Sédition Séquane qui en était le réel maître d’œuvre.


https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2012/10/76574_364287366987000_1841705226_n-212x300.jpg

sur la page facebook de Sédition Séquane on pouvez voir le flyer pour un concert qui a déjà eu lieu dans l’est de la france et organisé par une mystérieuse « werhwolf produktion » :

Pour nous, il s’agit d’un projet du groupuscule Rac’NSbm bisontin Werwolf Séquania qui multiplie les appellations et vitrines pour brouiller les pistes.

Pour ce concert, les groupes annoncés étaient déjà présents sur le flyer du rassemblement “prisonniers” en mars 2011. Ce qui donne à ce concert un petit air de week-end en famille.

Le flyer est apparu une dizaine de jours avant la date, ce qui est court pour ameuter du monde. L’information a été publiée sur le site de Sédition Séquane ainsi que sur de nombreux sites néonazis nationaux et internationaux.

 


isuel promotionnel concert chez Serge AYOUB alias “Batskin” le chef des boneheads qui ont assassinés Clément Méric


https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L730xH264/legentil_mused30-191ac.jpg?1616587839

 


  • Lemovice affiché @ Maison associative de Berzy

https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L501xH491/lemovice--bed4dd-a2d27.jpg?1616572789

Rassemblement international autours de la musique RAC de Lemovice chez Batskin : groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.

Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).

LA HORDE

 


  • 5.3.216 : Lemovice affiché avec Match retour et Bunker 84 @ RAC BH

https://pavebrulant.noblogs.org/files/2019/03/Photo4-1.png

 


  • Wolfasangel affiché @ UCODEL

Le Samedi 9 Avril 2016 est prévu un concert de rock néo-nazi sur l’agglomération
toulousaine , annoncé tel quel :Organisé par l’UCODEL, une association/groupe
d’extrême-droite radicale régionale, ce concert devrait avoir lieu dans leur local : 74B Avenue du Lauragais, 31320 Castanet-Tolosan. Attention ! Le 74b av du Lauragais est une impasse dans laquelle se trouve plusieurs maisons. Les voisins et riverains sont les premiers à subir la présence des nazis dans l’une de ces maisons. Inutile de leur rajouter de la peine avec des dégâts collatéraux ou en commettant de bêtes erreurs. Castanet-Tolosan, c’est la porte sud-est de Toulouse,
par la D813. Les nazis y ont ouvert un local depuis mars 2015. Et là c’est le premier concert de cette envergure qu’ils y organisent : 2 têtes de la scène
RAC française et un groupe international.

Wolfsangel : habitué des concerts du Blood&Honour et des Hammerskins, également grosse référence de la scène RAC française, le groupe Wolfsangel vient de Bourges, terre contaminée par les agissements d’une bande néonazie gravitant autour du Bloc Identitaire, d’Avaricum, et du réseau néonazi Bourges-Chateauroux-Limoges. Ils sont annoncés au programme du prochain Day of Glory du Blood&Honour Hexagone

 


  • Lemovice affiché RAC mémo FDP Crew 38

 


  • Wolfsangel affiché @ Rac n’ MMA n’ Tatouage 11 juin 2016

 


  • l’orchestre KPN intègre BMH

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  • KPN @ Salle des fêtes municipale de Saint Martin Terressus

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/uqPgSPRe4g7FePdq7WzGLSAtVYE/0x0:588x886/0x0/filters:format(webp)/regions/2020/06/09/5edf1f78a4e31_pestenoireaffiche.jpg

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Peste Noire a fait son premier concert en Limousin, organisé par le Front de Patriotes FDP qui a bénéficie de la mise à disposition d’une salle des fêtes municipale pour un rassemblement autours de musiques nazi, en réservant la salle pour une fête d’anniversaire privée, prétexte frauduleux et mensongé.
Privatiser sous un faux prétexte, occulter un rassemblement autours de musiques nazi annoncé publiquement depuis des mois, cacher la nature idéologique anti-républicaine, parader en milice de sécurité, puis s’en féliciter après-coup ne sont pas des gestes “ respectueux “, surtout pas dans le cadre d’utilisation d’une infrastructure municipale, ce sont des manœuvres frauduleuses que les autorités ne semblent pas relever.

Il est pourtant connu que les réseaux naziskins dissimulent leurs rassemblements dans des salles municipales, sous forme de privatisation pour des anniversaires. (Torchefelon)

En Europe de l’est et en Italie, les réseaux naziskins Blood and Honor, Hammerskins, … font affaires localement avec les figures NSBM depuis une petite quinzaine d’années, et sont dénoncés à juste titre.
En France aussi des business ont lieu entre skinheads et black metal : le local picard de Serge Batskin Ayoub a aussi accueilli des groupes NSBM, dont Baise ma Hache et son chanteur membre de Kommando Peste Noire, en 2016. Peste Noire qui annonce aussi travailler avec Blood and Honor, Hammerskins, FDP, …

La musique nazi de Peste Noire est en guerre contre les valeurs républicaine, et profane ses symboles, avec ses propos orduriers, sexistes, vulgaires et insultants : Le chef de la bande Peste Noire déclare dans ses paroles je suis le fist dans le cul de Marianne et pourtant la salle des fêtes municipale, infrastructure de la Mairie, représentante de la République, a été mise-à-disposition quand même, Marianne est bien indulgente et le maire peu informé sur la musique nazi.

Paroles peste noire Tirée d’une chanson de Peste Noire “Casse Pêches Fractures et Tradition”
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La photo de groupe en souvenir avec la banderole “peste noire not welcome / pas de fachos chez nous” déchirée en trophée. La scène du concert sera décorée de bannières géantes de totenkampf et de croix celtique.

Peste Noire choisit de marquer son premier concert non-interdit par un hommage au groupe “Raciste et Fier” du nom de “Chevrotine

Peste Noire / Lemovice a interprété l’hymne néo-nazi des militants identitaires et des skinheads patriotes.

paroles : L’Épée en Main

Bravant nos peurs et l'inconnu
dépassant toujours nos limites
comme de beaux chevaux sauvages
indomptables et incontrôlables
ces frères combattront jusqu'au bout
ces frères qui ont l'épée en main
jeunes combattants de l'occident
morts pour leur sol et pour leur sang

Valkyrie vient chercher tes fidèles guerriers
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerriers
emmènes les avec toi au walhalla

l'heure du jugement est arrivée
tout les lâches vont devoir payer
pour leur traîtrise et leurs péchés
devant Odin ils vont trembler

Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla

Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla

Toi le jeune loup du Führer
tu n'as jamais faibli devant tes ennemis
tu es resté debout
le bras tendu
la tête haute
une flamme dans le regard
pour ta nation tu as combattu
pour ta nation tu as vaincu
repose en paix brave guerrier

Chevrotine, groupe RAC auquel Peste Noire rend hommage pour son premier concert est aussi fâcheusement connu pour son premier disque intitulé “Raciste et Fier” dont la pochette est illustrée d’un dessin figurant des membres du Ku Klux Klan célébrant  le lynchage de victimes pendues et traînées derrière une voiture dont le chauffeur fait le salut nazi, bras tendu.

“C’est en fin de set que Famine invite un autre de ses amis à monter sur scène, le chanteur des Limougeauds de Lemovice (dont le stand de merch est d’ailleurs situé dans l’entrée de la salle) pour reprendre l’un des hymnes du RAC, L’Épée en Main de Chevrotine. Ne connaissant absolument rien au RAC, il faut dire que l’annonce de cette reprise m’a rendu quelque peu dubitatif, mais il n’en fut rien. Le morceau était entraînant, guerrier, et le public était en feu, quelques jours après le concert, le fameux refrain (« Valkyrie, viens chercher, tes fidèles guerriers!!!!!! ») reste encore dans ma tête.”

Citer les paroles d’une chanson glorifiant des crimes contre l’humanité comme l’a fait Loïck en occultant les passages sulfureux et explicites, cela présente à la fois l’avantage de ne choquer personne, et le risque d’irriter certains lecteurs qui verraient dans cette façon d’écrire un déguisement sous les meilleurs auspices d’une propagande nauséabonde.” scholomance webzine

“Y a eu quelques bras tendus mais j’aurais pensé qu’il y en aurait plus que ça, mais dès qu’ils ont fait le morceau de RAC là, je crois que c’était le chanteur de Lemovice le mec qui est venu chanter sur ce morceau, ça a rameuté tous les skins de la salle devant la scène, là ils se sont un peu excité mais globalement ça allait sinon ”

 


  • Décembre 2016 : Rassemblement Rac’NSbm en Ukraine

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Plakat-Asgardsrei-Festival-2016.cleaned-1-1024x727.png

https://i.ytimg.com/vi/KgdQ2_hLRfo/sddefault.jpg
“Snorr Le Porc” à Kiev 2016 – les hymnes Rac’NSbm de son Kommando Peste Noire Feat. M8l8th et Lemovice avec Aleksey Levkin de AZOV, Ludovic “Famine” Faure”, Nico Lemovice, Bjorn Vermine de Wolfsangel, … @ Asgardsrei, le plus gros rassemblement Rac’NSbm

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2023/12/vouivre-kpn-nsm-sun-peste-noire-malsaint-vermine.png

 


  • KPN @ salle des fetes municipale de Saint Genix sur Guiers

https://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2017/01/Coll-of-Terror-UNE.jpg

https://www.infolibertaire.net/wp-content/uploads/2017/01/lahorde.samizdat.netBaise-ma-Hache-chez-le-GU-455a3c37f476605bb952bb2e3ae98294c18192e1.jpg

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/12/Screenshot-06122016-124613-225x300.png

 


https://i.discogs.com/nFRWAMk9s8ertJ6ZNvim9oRLAaU90AUZanKXkAfvtWQ/rs:fit/g:sm/q:40/h:300/w:300/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTEwNTY0/NTEwLTE0OTk5ODEx/MDYtNTM3Ni5wbmc.jpeg

 


  • KPN @ Zwickau

 


  • KPN @ Steelfest 2017

https://www.concerts-metal.com/images/flyers/201612/1480658799.webp

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2017/05/steelfest-2017-kpn-marduk.png

 


  • 2019 lemovice à bordeaux

https://pavebrulant.noblogs.org/files/2019/03/Photo4-1.png

 


  • 20 ans de Lemovice

https://www.facebook.com/eLesFV

Ludovic, auteur compositeur interprète
alias “Famine
alias “La sale Famine de Valfunde
alias “Amine …” sur Facebook
label : La mesnie Herlequin
alias “Aegnor” dans Alcest

famine mène son projet peste noire
aux marges
et
en avant-garde
de la mouvance NSBM,
depuis 2001,
musicalement et conceptuellement,
en s’entourant de collaborateurs.

“… quels autres projets musicaux t’ont le plus marqué voire influencé?

Burzum,
Veles,
Graveland,
Malicorne,
le Chœur Montjoie Saint Denis
sont les premiers qui me viennent à l’esprit,
mais il y en a eu beaucoup d’autres …”

… Le Black Metal n’est ni du RAC ni du RIF,
il transmet plus des émotions négatives
(haine, tristesse, terreur, nostalgie, désespoir, agressivité, amour pour les cloaques abandonnés, qu’ils soient urbains ou ruraux : usines désaffectées, ruines médiévales, symboles de notre feue puissance…)
qu’un message politique à proprement dit.
Son chant hurlé du fin fond des égouts fait d’ailleurs qu’on comprend rarement les paroles.
Pour ma part dans Peste Noire,
je lie ces émotions négatives
au contexte historique de la race blanche
(en voie de paupérisation, d’extinction et de remplacement)
et à un rejet des religions abrahamiques qui nous dominent (droit-de-l’hommisme inclus, comme avatar laïcisé du Christianisme).
Par contre si nous sommes des combattants,
à la différence sans doute des autres styles nationalistes,
nous ne sommes ni des optimistes,
ni des gens sains d’esprit.
La plupart des Blackeux nationalistes que je connais
sont des « pessimistes héroïques»:
ils sont convaincus que tout est déjà niqué,
sont alcooliques
et dépressifs,
mais se battront jusqu’à la fin par principe
et pour la beauté du geste.
Ce qui explique que le BM est empreint,
au-delà de sa crasse/haine constitutives,
d’une forme de noblesse tragique,
d’une grandeur mélancolique et poétique,
et qu’il n’est donc pas du Crust de punks à chiens.
A mon sens Peste Noire est du punk aristocratique.
J’écris dans mon Manifeste qui arrive avec le tome 2 de notre revue: …” http://www.associazioneculturalezenit.org/?p=2308

 

http://www.lematin.ch/suisse/Ils-participent-a-la-terreur-depuis-la-Suisse/story/23264650

 

 

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/770x0/3d15ee3c206b24f3ab43522ca02c1d16.jpg#3d15ee3c206b24f3ab43522ca02c1d16

Famine s’affiche à la foire de Rungis du GUD sous les couleurs M8L8TH
à l’occasion du meeting Reconquista avec le bataillon AZOV et du concert RAC traditionnel.

Молотx dont la calligraphie se fait en remplaçant les “o” par de “8” (“88” signifiant 2 fois la lettre H, soit HH = Heil Hitler).

screenshot-07102016-045921rune wolfangel floutée

 

screenshot-06102016-205253

famine quenellefamine casque naziludovic famine race pure

screenshot-07102016-044809screenshot-07102016-045603screenshot-06102016-210032screenshot-06102016-203733screenshot-05102016-041216Screenshot - 22062016 - 20:57:31

EN 2016 PESTE NOIRE DECLARE NE PAS ETRE NAZI DU IIIe REICH ALLEMAND ! 
LE PROBLÈME EST QUE LA LECTURE VOLONTAIREMENT BINAIRE  "NAZI / PAS NAZI" DE LA POSTURE DE PESTE NOIRE OCCULTE LES FAITS PAR MANQUE DE NUANCE ET DE PRECISION

PESTE NOIRE ONT DES LIENS MULTIPLES AVEC L’IDÉOLOGIE NÉO-NAZIE, 
MAIS ON AURAIT TORT DE DE LES CONSIDÉRER COMME DE SIMPLES ADMIRATEURS D'HITLER


Famine autoproduit Peste Noire sous le nom de label Mesnie Herlequin depuis mai 2011

http://nausea.e-monsite.com/blog/do/tag/peste-noire/

Le quatrième album de Peste Noire est sorti fin mai sous le titre L’ordure à l’état pur, non pas comme les précédents sur le label De Profundis mais sur La Mesnie Herlequin, dont c’est la première réalisation; un  label crée par Famine qui aura aussi vocation à être un magazine et une maison d’édition. Espérons qu’avec ce nouvel album, Peste Noire arrivera enfin à se débarrasser de ses fans “true black metal post-ado” qu’il ne mérite pas tant le groupe a un style et une démarche personnels loin des clichés tant musicaux que conceptuels du black metal. Un site a été crée pour ce label , mais pour rappel, toutes les pages sur Internet consacrées à Peste Noire n’ont rien d’officielles et son leader, Famine, appelle à les boycotter…

Pour mieux cerner Peste Noire, nous vous recommandons cette interview: http://diabolicalconquest.com/interviews/peste_noire_french.htm

De son côté, De Produndis réédite l’album devenu culte “La sanie des siècles – Panégyrique de la dégénérescence” dans sa version LP vynil (pochette différente de celle du cd).

http://www.lamesnieherlequin.com/

Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit sa seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche-Comté.

Ce disque est interdit à la vente sur Discogs
https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes


C'est le seul groupe de l'écurie LMH toujours affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.

LMH 02 : Autarcie sequane NSBM – 2011

Secondary, 4 of 6

Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin

Secondary, 6 of 6

plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
Secondary, 4 of 8Secondary, 5 of 8

 


  • Abel Bidoli “Skogsvandrer” est le batteur de l’orchestre Autarcie

 

Sacrificia Mortuorum - Logo

  • de l’orchestre NSBM Sacrificia Mortuorum

  • DTB 570 :  labellisé par Hendrik Möbus le célebre meurtrier
    sous sa marque DTB Darker Than Black ;

  • orchestre spécialisés dans les rassemblements nsbm clandestins

Secondary, 3 of 6

  • de Caterva Runa

  • DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
    avec son frère dans l’orchestre
  • Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
  • toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
    Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.

Secondary, 4 of 6

Autours de Sacrificia Mortuorum – fétichiste de la croix celtique de Ste-Marguerite des Vosges

  • 2001

Secondary, 2 of 7Sacrificia ⌖  Mortuorum : Promotion NSBM fétichiste de la croix ⌖ celtique affichée depuis 2001 sur une douzaine de disques ⌖, albums ⌖ et collaborations ⌖ avec d’autres figures nsbm ⌖ , en autoprod puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, puis au profit de Hendrick Moebus sous l’étiquette Darker Than Black https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum

Primary

Sacrificia ⌖ Mortuorum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibitionnisme – de la ⌖ croix ⌖ celtique ⌖


⌖ 2002 Ira   Melanox ⌖
2003 Ira Melanox / Dark Hymns of War ⌖
2005 Les vents de l’oubli ⌖
2007 Maturum Est ⌖

https://pbs.twimg.com/media/FrzPDJ4aYAAM8oE?format=jpg&name=large

 


LMH 02 : Autarcie sequane NSBM – 2011

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Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin

Secondary, 6 of 6

plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
Secondary, 4 of 8Secondary, 5 of 8

 


  • 2015

https://www.metal-archives.com/images/3/5/4/0/3540400565_logo.jpg?4236en 2015 le groupe Hassbender change de nom.
La production du disque est labelisée Darker Than Black, au profit de Hendrick Möbus
https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565

Abel ex-HASSBERDEN intègre SACRIFICIA MORTUORUM
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770

NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI

Nicolas Bidoli 
aka Dagon le Sequania, DGN SQN
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions, 
actes de vandalismes, 
etc… 
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année 
dans divers crews ouvertement néo-nazis. 

Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub), 
un coup chez les Werwolf Sequania 
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]


DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)
https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184

Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076

Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel 
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770

Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben

puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014,
et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Möbus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa

Batteur de ⌖ Sacrificia ⌖ Mortuorum ⌖ depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer

puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci

 

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  • DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
    avec son frère dans l’orchestre
  • Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
  • toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
    Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.

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⌖ février 2016 ⌖

⌖ SACRIFICIA ⌖ MORTUORUM ⌖ de Sainte-Marguerite de Saint-Dié des Vosges s’affiche chez Batskin à l’occasion de la promotion du rassemblement NSBM Night of Honour 2.
https://lahorde.samizdat.net/encore-un-concert-neonazi-au-local-des-bikers-dayoub

 


 ⌖  avril 2016 ⌖ 

Sacrificia Mortuorum sans croix  ⌖  celtique affichée sur les visuels turbonazi Hot Shower et sur les billets d’entrées commercialisés sous la forme de tickets en prévente pour avoir une place de concert – la croix celtique est interdite en Allemagne – co-produit labellisé Darker Than Black / Hendrik Möbus à la direction artistique, programmation et promotion et Hammerskins pour la logistique milanaise.

https://fuckfolkish.noblogs.org/files/2016/03/ticket-hot-shower.jpg

https://www.mirgilus.com/site/images/image_2015-11-29-20-51-21_4295095565b49292ad1b.jpg

[22:16] Hendrik Möbus, Hot Shower 2016 et la nébuleuse Rac’NSbm dans le reportage documentaire de la télévision allemande .

 


⌖ octobre 2016 ⌖

Sacrificia Mortuorum est affiché sur le visuel promotionnel Peste en Limousin, sans promoteur local déclaré ni localisation précisée mais évènementiel car c’est le premier rassemblement produit autours de l’orchestre KPN composé de figures RAC de Lemovice et Wolfsangel autours de Famine pour pourvoir interpréter du Peste Noire sur scène.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/uqPgSPRe4g7FePdq7WzGLSAtVYE/0x0:588x886/0x0/filters:format(webp)/regions/2020/06/09/5edf1f78a4e31_pestenoireaffiche.jpgCe samedi après-midi, à 16 heures, un rassemblement était organisé par la mouvance antifasciste à Ambazac, en Haute-Vienne, pour protester contre la tenue d’un concert du groupe de “National sataniste black-métal” Peste Noire.

Réputé proche de l’extrême-droite, ce groupe controversé a donné rendez-vous à ses fans au dernier moment sur les réseaux sociaux. C’est donc à la salle polyvalente de Saint-Martin-Terressus que le concert à eu lieu.

Contactée, la préfecture de la Haute-Vienne n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, ne souhaitant pas « faire de publicité à cet événement », mais confirme la mise en d’un dispositif particulier.

Plus tôt dans la semaine, le Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples (MRAP) avait fait part, via un communiqué, de son indignation quant à la tenue de ce concert.

https://www.lepopulaire.fr/saint-martin-terressus-87400/faits-divers/un-groupe-de-black-metal-controverse-en-concert-ce-samedi-soir-en-haute-vienne_12133660/

https://lh3.googleusercontent.com/proxy/CnDt0Fw7FeQRnJDaDBgfu93DKxpNdQqqC0Pnhzh5PpASa7P5t14COrli5x5ftGeeutr-HbsH_Cn3V2FMc2PERBEKAZE_9fkujCF5kX_Ppa34RlBSWk1PNp6yDDxIR0BG36xV_a9U0ta-PJV6QRImY50UfnEMklw

 

[…] Cette fois c’est au tour de Sacrificia Morturum.
Comment décrire ce set sans cracher sur le groupe… double croche à la guitare tout au long des morceaux, à la basse c’est pareil, la batterie c’est du blast…touuuuut le teeeeemmmmps. En plus de ça, tu ajoutes des suite d’accord en barrée, même un manchot n’ayant jamais fait de guitare de ça vie nous sortirait des meilleurs suites d’accord. Et encore en plus tu rajoutes une guitare tellement saturée que ça en devient inaudible, un Mi grave ou un La super aiguë… aucune différence, ça fait juste “wiiiink” tout le temps et surtout ça t’éclate les tympans, parce que oui, les mecs ne savaient pas non plus régler le volume entres les instruments.
Côté publique on a le droit à un mec qui croise les bras en l’air façon gros facho. Des mecs complètement bourré en train de secouer les bras en l’air les mains crispées comme si ils tenaient deux monstrueuses paires de couilles… Je trouve ce spectacle ridicule, on dirait une grosse mascarade, la kermesse de l’école Henry Dès(metal) et je commence à me demander ce que je fais ici.

Je vois plusieurs personnes sortir de la salle, je leur emboîte le pas. J’en pouvais plus, les oreilles soufraient parce que non je n’avais pas pris de bouchons d’oreilles et non ils n’en avaient pas sur place. Je me pause dehors et observe les gens sortir… la foule sortir, il ne devait plus rester grand monde à la fin du set. J’en profite pour regarder les gens autour de moi, beaucoup de personnes comme moi, venu seuls et des groupes de cranes rasés qui commençait à être de plus en plus présent. Les fafs, c’est facile à reconnaître, tu cherches les mecs au crane rasé, chaussures coquées, pantalon retroussé, gants dans la poche arrière… […]

 


 ⌖  Call of Terror IV  ⌖ 

“L’appel de la terreur” (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert, ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à l’unité chargée de protéger Adolf Hitler…

https://www.leprogres.fr/edition-ain-ouest/2020/02/09/un-concert-de-black-metal-organise-par-la-mouvance-neonazie

Le concert était annoncé depuis plusieurs jours sur internet et sa tenue ne faisait même aucun doute puisque c’est invariablement fin janvier ou début…

« L’appel de la terreur » (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs, sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à…

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2020/02/10/un-concert-de-metal-organise-par-la-mouvance-neonazie

 


  • 2022 toujours labellisé LMH

Secondary, 4 of 6AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d’un disque au profit de LMH.

https://www.discogs.com/fr/release/24674855-Autarcie-Horizons-Funestes

 

 


DTB 570 :  labellisé par Hendrik Möbus le célèbre meurtrier
sous sa marque DTB Darker Than Black

31 octobre 2022 : Sacrificia Mortuorum fait la promotion de son disque “En Offrande ” mis-en-marché sous étiquette Darker Than Black au profit de Hendrik Möbus.
https://www.discogs.com/fr/release/25175542-Sacrificia-Mortuorum-En-Offrande

 


⌖ Croix ⌖ Celtique ⌖
Vs

Croix ⌖Celtique ⌖ occulte et Hendrik Möbus DTB

L’influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Möbus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible :

  • La croix ⌖ celtique ⌖ du logo Sacrificia ⌖ Mortuorum  ⌖ typique NSBM est occultée sur la référence DTB et l’habillage du disque ne montre aucune  ⌖ croix  ⌖ celtique  ⌖ 
  • ⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur les visuels promotionnels Hot Shower 2016
  • ⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur le visuel Call of Terror IV 2020

alors que Sacrificia M⌖rtu⌖rum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibiti⌖nnisme – de la cr⌖ix celtique ⌖ depuis 2001 ⌖

  • dans son l⌖g⌖
  • ainsi que sur chaque page ⌖ de ses livrets, c⌖uvertures ⌖ et p⌖chettes ⌖ de disques ⌖

 


https://indextreme.fr/croix/celtique.png