Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet ajoutant un mandat de dépôt à la condamnation de Tristan Arnaud à deux ans dont un ferme. Il rejoindra la prison de Riom le 17 janvier.
— Malik Kebour (@Malik_Kebour) January 13, 2024
D'après @mediacoopfrance, le tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand vient de condamner 3 militants de Clermont Non Conforme pour violences. Dans une première affaire, Tristan Arnaud a pris un an ferme et sa compagne, Anastasia Ramos, 4 mois avec sursis. (1/2) pic.twitter.com/1aP9zAdU9I
— Fachoscope 63 (@fachoscope63) January 11, 2024
Hier se tenait le procès de 3 militants de l’ultra-droite clermontoise. Si Tristan Arnaud, récidiviste, a reçu un mandat de dépôt, sa compagne Anastasia Ramos et leur camarade Roman Schmidt ont eu des peines plus légères. Récit.https://t.co/3LHaIGM6GZ
— Mediacoop (@mediacoopfrance) January 11, 2024
MàJ 12 décembre 2023 : Tristan Arnaud, fiché S, qui en 2018, avait écopé de 3 ans de prison et 5 ans d’interdiction de territoire, se retrouvera dès le mois de janvier en face de la justice. Il devra répondre de faits de violence commis en pleine rue. Roman Schmidt a lui aussi été entendu pour des faits de violences et devra comme son camarade, se présenter devant la justice.
https://mediacoop.fr/12/12/2023/tractage-de-la-jeunesse-contre-lextreme-droite/
Vendredi 17 novembre 2023 : le néo-nazi Tristan Arnaud (CNC) commet une nouvelle agression physique en plein Clermont-Ferrand. Info @mediacoopfrance
(1/6) pic.twitter.com/Ho7uUDyYxg
— Fachoscope 63 (@fachoscope63) November 20, 2023
Tristan Arnaud en place à Clermont-Ferrand
Ce week-end, une plainte contre Tristan Arnaud, membre de Clermont Non Conforme a été déposée pour violences aggravées contre un jeune, en plein centre de Clermont-Ferrand, qui a été transporté à l’hôpital par les pompiers. Le présumé coupable devra de nouveau répondre de ses actes.
Tristan Arnaud est pourtant déjà bien connu des services de police. Incarcéré en 2018, il était interdit de territoire après avoir frappé des personnes qui se promenaient devant le local du Bastion Social de Clermont-Ferrand. L’un d’eux souffre encore de douleurs à la jambe, après une double fracture du tibia et du péroné qui lui valut plus de 60 jours d’ITT.
A sa sortie de prison, après une 7eme condamnation, Tristan Arnaud était interdit de territoire. Cependant, malgré l’enfermement, rien n’a changé chez lui. Pas même la haine. A Bordeaux, il fonde Bordeaux Nationaliste, mais se fera chasser par les antifascistes. D’origine vendéenne, il semble déraciné. Il revient donc, au bout de 5 ans, à Clermont-Ferrand. On le voit sur presque toutes les photos de Clermont Nationaliste puis Clermont Non Conforme, les groupuscules néo-nazis.
Retrouvez ici l’article du procès de Tristan Arnaud en date d’octobre 2018
https://mediacoop.fr/20/10/2018/proces-du-bastion-social-des-condamnations-clementes/
Vu qu’apparemment @GDarmanin ne souhaite pas intervenir sur une manifestation de néo-nazis dans la capitale, on va lui donner peut-être un argument qui lui parle….
Je vous présente Tristan Arnaud (bob adidas), fiché S, multi-récidiviste.
Ici à Clermont-Fd, on le connait bien. pic.twitter.com/rpTtmwq1gL
— Matthieu Barberis (@MatthBarberis) May 8, 2023
19 octobre 2018
Deux militants et un sympathisant du Bastion social ont été condamnés à des peines s’échelonnant de six mois avec sursis et mise à l’épreuve à un an de prison ferme, ce vendredi après-midi. Ils ont été reconnus coupables d’une agression commise le 9 septembre devant le local de leur association, rue de la Treille à Clermont-Ferrand. Qui sont-ils ? […]
• Tristan, le cogneur
Âgé de 24 ans, Tristan est le seul des trois prévenus à avoir déjà été condamné. Son casier judiciaire porte trace de six mentions depuis 2013. Originaire de Vendée, il est arrivé en Auvergne “par hasard”. Il est chauffeur-livreur. Il est par ailleurs fiché S depuis 2011.
D’une silhouette ramassée et musclée, il semble ne pas craindre la bagarre quand l’occasion se présente.
A l’audience de ce vendredi après-midi, devant le tribunal de Clermont-Ferrand, Tristan devait répondre de deux agressions : celle de la rue de la Treille, le 9 septembre, et une autre commise le 12 mai 2018, devant le stade du Clermont Foot, ces violences étant agrémentées d’injures racistes. Pour ces deux faits, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux assortis du sursis avec mise à l’épreuve.
Face au tribunal, il a fait connaître son souhait de quitter l’Auvergne pour s’installer en Bretagne avec sa compagne. Sa peine a été assortie d’une interdiction de paraître dans le Puy-de-Dôme.
Les faits remontent à la mi-septembre. Quatre amis se baladent rue de la Treille après un match de l’ASM qu’ils ont regardé dans un bar. L’un d’eux montrent le local du BS, en disant « Tiens c’est là, le local des fachos ». De là, Quentin Gimel, 21 ans, va sortir et agacé, va demander qui a dit cette phrase. L’auteur des propos va se dénoncer et recevoir des coups de poings et pieds. L’un de ses amis va vouloir s’interposer mais va prendre des coups lui aussi. Tristan est sorti lui aussi, avec un masque de soudeur sur le visage et participe grandement à la bagarre. Une des victimes est amenée au sol et battu par, selon une témoin, plusieurs hommes. Il s’agit de l’homme qui ne pourra pas se relever seul, et pour cause, il a le tibia et le péroné fracturés, et « se voit mourir » tentant même de se faire un garrot.
Mais le procès commence d’abord par la première affaire incluant Tristan Arnaud et un autre homme n’appartenant aucunement au Bastion Social, lors d’une rixe dans une enceinte sportive. Il est décidé que les deux affaires seront jointes. Les faits remontent à mai 2018, lors d’un match de football au stade Gabriel Montpied, à Clermont-ferrand. Une bagarre éclate entre plusieurs personnes, dont Tristan qui assène des coups sur une personne et va jusqu’à détériorer une voiture en mettant des coups de pieds. Mais cette bagarre prend une autre tournure quand Tristan insulte ses « adversaires » avec des injures à caractère raciste. « Sale arabe », « arabe de merde » . La victime aura les lunettes cassées, les temps et les joues marquées, des ecchymoses, hématomes et plaies sur le visage.
Lorsqu’on lui demande de s’exprimer sur les faits, Tristan essaie de minimiser les faits : « je suis juste allé défendre mon ami ». Il se défend des affaires racistes « il faisait nuit, on ne voyait pas très bien, je ne pouvais pas savoir que cet homme était d’origine maghrébine. » Tristan va même plus loin en disant que lui aussi a voulu porter plainte mais que la Police Judiciaire a refusé. Le président du tribunal s’en étonne : « Bizarre, selon l’expertise médicale vous n’aviez aucune marque, donc je veux bien que vous ayez été victime mais c’est étonnant quand même ! »
Puis, le président rappelle que Tristan Arnaud est fiché S depuis 2011. Son casier judiciaire est loin d’être vierge avec 6 condamnations depuis 2013 notamment puor vol en réunion, violence en réunion et port d’armes, vol avec violences. Ce jeune vendéen est arrivé en Auvergne il y a deux ans, il a rencontré une femme ( présente au procès). Même si son contrôle judiciaire est respecté, le président souligne une certaine désinvolture par rapport à son parcours. « Vous n’avez pas l’air de comprendre la gravité des faits. »
Après cette première affaire, la cour enchaîne sur les faits du 9 septembre et la rixe qui a eu lieu devant le local du BS, la nuit du 9 septembre.
Tristan Arnaud, est donc considéré comme récidiviste dans cette affaire avec des faits similaires sur la Roche Sur Yon. Luigi et Quentin sont accusés des mêmes faits « violences en réunion entrainant des ITT de plus de 8 jours » en tant qu’auteur et complice. Le président rappelle que depuis son ouverture, le local est le théâtre d’incidents. Mais à cette soirée, la violence est inouïe. En deux minutes, des coups de pieds et poings pleuvent. Luigi, lui, barre la route à l’une des victimes, fait une clé de bras provoquant un étranglement.
Dès le 9 septembre, les personnes sont identifiées par les victimes. Mais bizarrement Quentin et Tristan sont partis dans la nuit sur Strasbourg. Tristan appellera même son employeur en disant qu’il doit partir de toute urgence en Espagne pour de graves problèmes familiaux. Ils coupent leur téléphone, mais seront retrouvés hébergés par une certaine Elodie, dont le président décrit l’appartement comme « une reconstitution du 3eme Reich en décoration intérieure. » Rires dans la salle.
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