Active Club France, Les origines de Active Clubs, Le réseau de Active Club France (janvier 2023)

https://actionantifa77.com/2023/01/active-club/

logo active club france
active club france

Les origines de active clubs

Les Activs Clubs ainsi que Active Clubs France combinent endoctrinement fasciste, réseautage, arts martiaux et affichage de propagande en tant que mode de vie.

Activs Club est lancé par Rob Rundo qui a aussi lancé le Rise Above Movement(RAM) aux Etats-Unis puis Will2Rise après avoir fui vers l’Europe de l’est suite à ses poursuites judiciaires.

Il change fréquemment de pays et a été vue pour la dernière fois en Bulgarie en novembre 2022

RAM est un groupe de suprémacistes blanc réputé pour ses attaques
à Charlottesville  en 2017 ainsi que dans plusieurs villes de Californie du Sud. RAM (et Rundo) continuent d’être impliqué dans les mouvements fascistes des Etats-Unis depuis l’Europe

Rob Rundo en 2016 

Rundo a financé ses mouvements par la vente de matériels de propagandes fascistes sur un site, plusieurs fois désactivés par les antifa américains. Mais désormais, plus personne n’a réussi à le retirer du net du nouvel hébergeur d’extrême droite.

Il obtient de l’argent via des dons et probablement quelques activités illégales, mais à ce stade ceci est seulement une spéculation.

L’influence de Rundo se répand en Europe et surtout à l’est dans un premier temps. Désormais, il y a des “activs clubs” en France, à Helsinki, aux Pays-bas .

 

La vision de Rundo converge avec le Patriot Front sur beaucoup de points et son médias (Media2Rise) promeut le Patriot Front. Il y a beaucoup de lien entre Will2Rise, Active Clubs et Patriot Front Le leadeur actuel du Patriot Front, Thomas Rousseau, et beaucoup de membres du Patriot Front étaient avec les membres du RAM à Charlottesville pour “Unite the Right”, où Heather Heyer fut assassiné. Le nazi qui a tué Heather côtoyait Thomas Rousseau. (Le Patriot Front a très souvent changé de noms . Au moment de “Unite the Right” ils s’appellaient ‘Vanguard America’.)

Au début, le Patriot Front s’appelait “American Vanguard” sur le site nazi “Iron March”. Iron March était un outil de réseautage entre nazi
,d’accompagnement et de développement de groupes nazis comme le National Action (Grande Bretagne) et Atomwaffen Division
(US). Le site a appuyé des groupes comme le Nordic Resistance
Movement (Suèdes, Finlande, Norvège), Casa Pound (Italie) et Aube dorée (Grece). En November 2019 juste avant la pandemie, les membres du Patriot Front ont réalisé un tour de l’Europe et rencontré NMR, CasaPound, des fascistes en Pologne, Lettonie, et Allemagne.

Active Clubs en France

Membres d’active Clubs de France à Nimes

Active Clubs France est visiblement créé en avril 2022. Cette branche dispose de plusieurs groupes réparti dans toutes la France. Leurs groupes sont relativement petit et pourraient peut-être parfois être composé d’un seul membre. Active clubs France est actuellement présent à:

Sticker active clubs
Activ club France Paris après une session de sport
Active Club Grenoble
Active club Grenoble
Active Club franche-comté
Active Club Rouen
Sticker en Normandie
Membre activ club
Valence
Identification de certains membres

 

En dehors de Mathis Justinesy, les 3 autres sont identifiés formellement, ils font partie de Valence Patriote et de l’AF
Déjà plusieurs agressions à leur actif

Cependant, malgrè cette liste effectué par l’afa77, dans un poste de recrutement, active club france mentionne qu’ils sont présent uniquement dans ces régions:

  • Paris
  • Grenoble
  • Nîmes
  • Franche-Comté
  • Saône-et-Loire

On peut alors supposer que les autres ne sont pas restés actif

Le réseau d’ “active clubs france”

Graffiti active club fait par “la cagoule 1937 “ 

Comme vue précédemment, active club est présent sur une très vaste partie de la France. C’est pourquoi ils sont probablement en contact avec de nombreux groupes. Et c’est aussi pourquoi nous pouvons supposer que certains membres soient membres de d’autres groupes fascistes.

Nous pouvons déjà citer avec certitude L’action francaise de Grenoble, ou Luminis Paris. Dans le cas de Luminis Paris, ils ont pu se rencontrer en plus avec le Patriot Front

Nous savons qu’un des membre de Active Clubs France est partit en Bulgarie à Sofia en novembre. Or, grâce au travail de NYC Antifa, nous savons que Rob Rundo était aussi présent en Bulgarie à cette période. Ce même membre à pu se vanter de rencontrer des camarades. C’est pourquoi il est quasiment sûr que ces 2 personnes aient pu se rencontrer

Membre active club france dans des locaux fasciste en Bulgarie
Membre active club france dans des locaux fasciste en Bulgarie

 

La personne présente sur ces photos est identifié comme étant “Alexis Mondot”. Les résultats de la compétition étant partagés par active clubs, et publiques sur internet, ce n’est pas caché.

Active clubs France était présent en Italie pour la commémoration fasciste le 7 Janvier. On peut voir sur la photo ci-dessous la présence de nombreux autres groupes francais. Luminis, Lyon Populaire, audace Lyon et le comité royaliste.

Stickers de différents groupes à Rome dont des groupes francais

Or, peu avant ce voyage pour une commémoration fasciste, des membres de active clubs France ont rencontré des membres du Patriot front en voyage, et des membres de Luminis Paris.

Luminis paris, le patriot front et active club france

On peut donc supposer que Active Clubs France Paris est proche de Luminis et du GUD. Luminis qui en tant que groupe servant de façade entretient des liens avec Auctorum de Versailles, eux même proche de Red Angers, anciennement alvarium. Red Angers et auctorum qui disposent de contact en Italie par l’intermédiaire de Tensoun Provence, d’ailleurs relayé sur le telegram de Active Clubs France. Et c’est ainsi que des membres de Active Clubs ont pu facilement voyager en Italie, et que leur réseau se tisse.

Plus localement, Active Clubs France Grenoble est aussi proche de l’action française avec qui des cours de boxe ont lieu.
Il est connu que l’Action française connaît une perte de vitesse et que les adhérents lassés par le manque d’action, se tournent vers des groupes aux allures plus “hooligans” et à des actions plus violentes, ainsi qu’à leur préparations.

Active Clubs est justement une organisation qui prône par l’esthétique et le mode de vie, le passage à l’acte tout en se coordonnant dans un but politique.

Active clubs Grenoble et l’action francaise boxant ensemble 
Remerciement

Nous remercions les antifascistes New Yorkais avec les quels nous avons pu échanger des informations et travailler pour mettre à jour notre veille antifascistes

Nous remercions aussi Libération et Pierre Plottu qui a repris notre article en nous citant
https://www.liberation.fr/politique/mma-totenkopf-et-militantes-sexy-le-violent-combo-du-fight-club-nazi-20230131_A3T653QAENGGFGH4CXBEITQYOA/

Sources :

https://www.vice.com/en/article/y3d8qj/robert-rundo-white-supremacist-organizing-fight-clubs-across-the-us

https://www.bellingcat.com/news/2022/11/29/us-american-white-supremacist-facing-criminal-charges-located-in-bulgaria/

https://www.illiberalism.org/far-right-fight-clubs-and-imagined-biology/

Publié le 16 janvier 2023

Catégorisé comme veille antifasciste Étiqueté , , , 

L’extrême droite à Lyon : panorama d’une galaxie de groupuscules Depuis sa création, la rédaction de Rue89Lyon documente la présence et les agissements des mouvements d’extrême droite à Lyon. Historiquement, Lyon est un carrefour et une terre propice au développement des groupuscules qu’ils soient nationalistes, identitaires ou néonazis. Voici un panorama de l’extrême droite à Lyon à travers notre couverture du sujet.

https://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2022/11/extreme_droite_lyon-panorama-952x673.jpgÀ Lyon, cohabitent différents groupuscules d’extrême droite, certains plus radicaux ou violents que d’autres. La ville constitue ou a constitué les sièges nationaux de différentes organisations comme le GUD devenu Bastion Social ou plus récemment Génération identitaire, deux mouvements aujourd’hui dissous.

Leur présence et leurs activités dans Lyon ou sa région ne sont pas passées inaperçues. Alors qu’une manifestation sauvage de l’extrême droite s’est déroulée en Presqu’île dans la soirée du vendredi 21 octobre, le congrès des Nationalistes d’Yvan Benedetti doit se dérouler à Lyon du 11 au 13 novembre. Nous avons regroupé sur cette page notre couverture du sujet. Elle ne vise pas l’exhaustivité ni un recul historique complet mais une documentation depuis 2011, année de la création de Rue89Lyon, d’un sujet qui fait souvent la (mauvaise) réputation de Lyon.

Actions violentes, présence dans le Vieux Lyon, dissolutions et reformations des groupuscules, liens avec le stade de foot et des groupes de supporters de l’Olympique lyonnais, ouvertures et fermetures de leurs locaux, liens avec le Front national… Voici donc un éclairage sur l’histoire récente de l’extrême droite à Lyon.

Lyon, terre d’accueil de différents groupuscules d’extrême droite

sommaireCes dernières années, Lyon a notamment été la plaque tournante nationale de trois organisations d’extrême droite : le Bastion Social et les Jeunesses nationalistes (tendance nationaliste), et Génération identitaire, d’obédience régionaliste et identitaire.

Le Bastion Social est l’émanation de la vieille organisation étudiante d’extrême droite, le GUD (Groupe Union Défense). Le mouvement a été présent un temps à l’université Lyon 3. Il était notamment venu au soutien de Bruno Gollnisch, membre du Front National alors et professeur à l’université, à son retour en 2011 après une suspension de 5 ans. Il a possédé un local à Lyon sous le nom du Pavillon Noir. Un premier implanté à Saint-Just (Lyon 5e), rouvert plus tard sur les bords de Saône, quai Pierre Scize, jusqu’à sa dissolution en 2019.

Le mouvement Génération identitaire a lui aussi été présent pendant longtemps à Lyon. Plusieurs militants identitaires lyonnais ont fait partie des cadres de l’organisation, comme Damien Rieu. Le siège national de l’organisation Génération identitaire était basé à La Traboule, dans le Vieux Lyon. À l’adresse même du bar associatif et militant de l’organisation.

À côté de ces deux organisations aujourd’hui dissoutes, on trouve également dans la période récente d’autres groupuscules d’extrême droite. Comme les royalistes de l’Action Française, présents notamment lors de manifestation de La Manif pour tous ou anti-IVG.

Les Jeunesses nationalistes, fondées en 2011 ont été un temps actives au plan national mais principalement à Lyon. À leur tête se trouvait Alexandre Gabriac, ancien conseiller régional Front National (FN) de Rhône-Alpes, exclu du parti après la diffusion d’une photo le montrant effectuant un salut nazi. L’organisation, dissoute en 2013, était en quelque sorte la branche jeunesse d’une vieille organisation d’extrême droite, l’Oeuvre Française.

À partir de 2012, cette dernière a été dirigée par Yvan Benedetti, ancien conseiller municipal FN de Vénissieux. En 2011, il est exclu du parti après s’être déclaré « antisioniste et anti-juif ». En 2014, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti mèneront une liste aux élections municipales de Vénissieux et seront élus. Des irrégularités dans la constitution de leur liste entraîneront l’annulation des élections. Par la suite, Yvan Benedetti fera vivre l’Oeuvre française en réveillant un autre vieux parti d’extrême droite, le Parti Nationaliste Français (PNF) devenu Les Nationalistes qui compte quelques membres à Lyon.

Des membres du réseau Blood and Honour, tendance néonazie, sont également présents dans la région de Lyon. Officiellement dissous, il reste cependant actif en organisant des évènements. Certains de ses membres se mêlent parfois à des actions d’autres groupes d’extrême droite, notamment en marge de matchs de l’Olympique Lyonnais.

Lyon a également été considéré comme une section « modèle » pour le mouvement Égalité et Réconciliation d’Alain Soral.

La ville est également une place forte des catholiques traditionalistes, notamment proches de la Fraternité Saint Pie X.

Le GUD et le Bastion social, de l’université Lyon 3 à la dissolution

sommaireHistoriquement, le GUD (Groupe Union Défense) a été fondé à Paris et recrute dans les universités. À Lyon, il est officiellement présent depuis 2011. Il s’est présenté, sous un autre nom, aux élections étudiantes à l’université Lyon 3.

L’organisation est entrée en sommeil en 2017. C’est à partir de ce moment que plusieurs de ses branches locales sont apparues sous l’appellation Bastion Social. Le mouvement a été dirigé depuis Lyon par Steven Bissuel et Logan Djian anciens « gudards ».

Le Bastion Social, mouvement nationaliste, s’est inspiré notamment de l’organisation fasciste italienne Casapound. Comme cette dernière, il a ambitionné d’ouvrir en 2017 un squat pour loger des sans-abri qu’ils voulaient français et européens en contrepied d’un État français qui selon eux ne se préoccuperait que des « clandestins extra-européens ». Ils ont occupé brièvement un immeuble de la Ville de Lyon sur la presqu’île à proximité de la place des Jacobins.

L’organisation a entretenu des liens avec certains membres proches ou membres par ailleurs d’organisations néonazies. Certains d’entre eux ont participé à des actions violentes avec des supporters de l’Olympique lyonnais (voir par ailleurs).

Après sa dissolution en 2019, deux émanations du Bastion Social ont vu le jour à Lyon : Lyon Populaire et Audace Lyon. Lyon Populaire est notamment à l’origine d’une autre organisation, Terra Nostra, qui a furtivement occupé un local à Larajasse dans les Monts du Lyonnais. Un territoire qui fut par le passé une des bases arrières de l’extrême droite à Lyon. Avant de perdre du terrain progressivement.

Le développement des identitaires à Lyon

sommaireBranche jeunesse du Bloc identitaire, le mouvement s’est autonomisé à partir de 2012 à la suite de l’occupation de la mosquée en construction de Poitiers. Une action préparée depuis Lyon par des militants identitaires issus du groupe lyonnais Rebeyne.

Au sein de l’organisation on reconnaît dès sa création la place influente des militants lyonnais. Une mainmise qui se poursuivra jusqu’à la dissolution du groupe en 2021. Le groupe, qui met davantage en avant une fibre régionaliste et anti-immigration, s’est fait une spécialité d’opérations médiatiques.

Suite à une « opération anti-migrants » au col de l’Échelle dans les Hautes-Alpes, l’organisation est dissoute en mars 2021. Après les dissolutions ou les mises en sommeil d’autres organisations d’extrême droite, Génération identitaire est devenu entre temps le centre de gravité de la « fachosphère » à Lyon.

Génération identitaire a toujours voulu montrer une image respectable. Plusieurs de ses membres ont pourtant été condamnés pour des agressions et actions violentes à Lyon et sa région. Les frontières n’étant pas imperméables, certains de ses membres naviguent d’ailleurs au sein d’autres organisations plus radicales et violentes.

Son siège social et bar associatif, La Traboule, a cristallisé depuis son ouverture en 2011 des tensions. Notamment dans le quartier du Vieux Lyon où il est implanté, montée du Change. Par la suite, en 2017, une salle de boxe, l’Agogé, a été ouverte dans un local adjacent. Depuis la dissolution de Génération identitaire en 2021, les lieux ne sont pas pour autant fermés, grâce à des associations satellites locataires des lieux. L’organisation les maintient ouverts mais sous un nouveau nom, « Les remparts de Lyon ». C’est à l’occasion des dix ans de la Traboule qu’une manifestation sauvage rassemblant une centaine de personnes s’est déroulée le 21 octobre 2022 dans les rues de la Presqu’île, à la suite de la mort de la jeune Lola.

À Lyon et dans sa région : des néonazis avec concerts de Black Metal et combats de free fight

sommaireLyon a aussi eu ses groupes d’extrême droite tendance néonazie. Ils convergeaient notamment au « Bunker Kops », leur local situé dans le quartier de Gerland (Lyon 7e). Fermé en 2011, sur décision administrative de la Ville de Lyon, il a été actif durant un an et demi environ.

Dans la région de Lyon, des évènements organisés ou liés à des mouvements néonazis n’ont pas cessé pour autant. Le territoire est un de ceux où le réseau Blood and Honour est le plus actif. Ce mouvement, dissous lui aussi en 2013, est à l’origine notamment de nombreux concerts ou tournois de free fight qui ont lieu notamment dans le Nord Isère ou dans l’Ain. Là aussi en trompant bien souvent les communes au moment de louer une salle pour leurs évènements.

En outre, ces mouvements néonazis entretiennent des liens parfois étroits avec des membres de la branche nationaliste. Certains membres du réseau Blood and Honour sont passés au Pavillon Noir, le local Bastion Social à Lyon. Des membres de ces mouvements se sont également retrouvés ensemble lors de manifestations.

Le Vieux Lyon, fief revendiqué d’organisations d’extrême droite ne veut pas devenir « facho land »

sommaireQuartier historique de Lyon, le Vieux Lyon représente pour certaines organisations d’extrême droite le symbole de l’histoire de la ville. Ils le revendiquent comme leur fief.

Plusieurs organisations ont ainsi eu des locaux dans le quartier. C’est le cas de Génération identitaire, avec le bar associatif La Traboule depuis 2011 et la salle de de boxe l’Agogé depuis 2017, toujours ouverts sous un autre nom à ce jour. Le Parti Nationaliste Français, mené par Yvan Benedetti, ancien du FN et de l’Oeuvre Française, a également possédé un local dans le Vieux Lyon.

Le GUD, devenu Bastion Social, a un temps occupé un local, le Pavillon Noir, dans le quartier de Saint-Just. Certains de ses membres, dont le leader du Bastion Social, Steven Bissuel, ont possédé des commerces dans le Vieux Lyon. L’organisation a par la suite occupé un nouveau Pavillon Noir, quai Pierre Scize sur les bords de Saône.

Certaines associations du quartier ont publiquement affiché leur opposition à leur présence. À l’image de la Maison des Passages ou encore de Philippe Carry, horloger à Saint-Paul. Elles ont ainsi connu des dégradations et attaques contre leurs locaux.

Les actions violentes de l’extrême droite dans les rues de Lyon

sommaireLa présence des groupuscules d’extrême droite à Lyon ne s’arrête pas à leurs différents locaux. Leurs militants mènent aussi des actions dans les rues de Lyon, parfois violentes.

Le Vieux Lyon en a été souvent le théâtre contre des associations du quartier ou des gens de passage. Lors d’affrontements contre des groupes de supporters anglais ou d’agressions « politiques » contre des personnes réputées d’extrême gauche. Ou bien encore lors d’agressions à caractère homophobe ou raciste. Des agressions qui peuvent se faire à coups de couteau comme en 2014. Ce genre d’attaques a pu se produire dans d’autres quartiers de Lyon, comme la Croix-Rousse, mais aussi à Villeurbanne.

Des locaux d’organisations politiques ont également connu des dégradations. C’est le cas notamment des locaux du Parti communiste, de la CGT ou de la Confédération Nationale du Travail (CNT).

Certains lieux réputés antifascistes ont aussi été la cible de militants d’extrême droite. Comme la librairie La Plume Noir située dans les pentes de la Croix-Rousse, plusieurs fois attaquée. Certains de ses membres ont également été agressés. Certains bars ou évènements, comme des concerts, ont également été la cible « d’expéditions punitives » de membres de l’extrême droite radicale à Lyon. Ou même Radio Canut.

Au printemps 2021, des membres de l’extrême droite ont attaqué la manifestation pour la fierté lesbienne à Lyon. En 2017, la préfecture du Rhône avait d’ailleurs interdit à la marche des fiertés de passer par le Vieux Lyon. Des membres de groupes d’extrême droite se sont montrés présents au sein de manifestations menées par la Manif pour tous, opposée au mariage homosexuel et à l’ouverture de la PMA et de la GPA. Ils se cachent aussi derrière des manifestations « contre l’insécurité ».

À l’été 2021, des cadres de Génération identitaires ont été identifiés à la manœuvre des affrontements autour de la rue Mercière à Lyon. Ils avaient eu lieu durant la soirée du match de football de l’Euro 2020, France-Suisse.

De nombreuses condamnations de membres de l’extrême droite lyonnaise

sommairePlusieurs membres de l’extrême droite lyonnaise ont été condamnés ces dernières années. Ces condamnations découlant de différents type d’actes :

  • agressions violentes,
  • injures raciales, propos ou actes incitant à la haine raciale,
  • reconstitution ou maintien d’organisations dissoutes.

C’est le cas notamment de Steven Bissuel, condamné pour l’agression de militants d’extrême gauche en 2011 et pour incitation à la haine raciale en 2018, suite à des propos tenus en 2015 à l’occasion des 70 ans de la libération du camp d’Auschwitz.

Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac ont, eux, été condamnés pour maintien de ligue dissoute.

Par ailleurs, des membres du GUD et du Bastion Social ont été condamnés pour des agressions racistes ou contre un professeur à proximité de Lyon 3. Un autre a été condamné pour le tabassage d’un policier au Groupama Stadium lors d’un match de l’Olympique lyonnais contre le CSKA Moscou.

Plusieurs cadres identitaires ont également été sanctionnés, notamment pour une agression au couteau en 2014. Damien Rieu et d’autres militants de Génération identitaire ont été condamnés puis relaxés, à la suite à l’opération « anti-migrants » au col de l’Échelle. En juin 2022, Adrien R., dit Adrien Lasalle, un actuel cadre identitaire lyonnais, a été condamné à 18 mois de prison pour avoir poignardé deux personnes.

Les liens entre Front national et l’extrême droite radicale à Lyon

sommaireOfficiellement, le parti de Marine Le Pen maintient une ligne jaune avec les franges plus radicales de l’extrême droite. Toutefois, dans les faits, les liens sont parfois étroits.

À Lyon, ils le sont notamment avec les identitaires. Alors patron du Front national (devenu Rassemblement national) dans le Rhône, l’ancien conseiller municipal de Lyon, Christophe Boudot, ne se cachait pas pour afficher sa proximité avec Génération identitaire. Ils manifestaient ensemble à la création de l’Institut français de civilisation musulmane en 2016 pour s’y opposer. En 2015, les identitaires avaient également occupé le toit d’un bâtiment destiné à accueillir un village d’insertion pour des Roms à Saint-Genis-les-Ollières. Christophe Boudot s’était pressé sur les lieux, alors candidat du Front National aux élections régionales.

Le FN sous-traitait alors en quelque sorte la « gestion de la rue » aux identitaires. Notamment lors de manifestations ou rassemblements hostiles au parti frontiste ou à l’extrême droite en général. Même après le début de « dédiabolisation » du parti voulue par Marine Le Pen, certains de ses proches et cadres du parti étaient présents aux côtés des identitaires de Lyon, à La Traboule notamment.

Plus récemment encore, Marion Maréchal a fondé l’ISSEP, une école privée de « sciences politiques » à Lyon. Elle a pour but de former les cadres de l’extrême droite de demain notamment dans une logique de convergence des droites qu’elle appelle de ses vœux. La nièce de Marine Le Pen se rend par ailleurs régulièrement à des rencontres de cercles de réflexion proche des identitaires.

Lors de l’élection présidentielle de 2022, les anciens cadres RN proches de Marion Maréchal ont tous rejoint le camp d’Eric Zemmour. C’est également vrai pour les identitaires qui avaient cheminé avec le FN/RN.

L’extrême droite et le stade de l’Olympique lyonnais

sommaireCertaines travées du stade de football de l’Olympique lyonnais (OL) sont un lieu de rencontre ou de recrutement pour certains mouvements d’extrême droite. Des organisations comme la Mezza Lyon occupent notamment le virage sud, celui des groupes « indépendants ». La Mezza Lyon s’est notamment fait remarquer pour avoir brandi des banderoles hostiles aux immigrés. Sur le canal Telegram d’extrême droite Ouest Casual on peut notamment voir le drapeau de l’organisation déployé dans le mausolée où est enterré Benito Mussolini.

En 2018, de violents affrontements ont opposé des hooligans à la police en marge du match de l’Olympique lyonnais contre le CSKA Moscou. Un policier a été violemment tabassé au sol notamment. Un des auteurs des faits, repéré par la suite dans les tribunes du stade, a été condamné à 18 mois de prison ferme. Il était proche du Bastion Social et du réseau Blood and Honour.

D’autres affrontements ont eu lieu en marge ou lors de différents matchs de l’OL. Notamment lors de rencontres contre des clubs possédant des supporters ultras réputés antifascistes. Ainsi, de violents affrontements ont éclaté dans les tribunes du Groupama Stadium lors du match contre le club du Besiktas Istanbul en 2017. Certains de ses supporters avaient spécialement visé le virage sud où se trouvent des groupes de supporters liés à l’extrême droite lyonnaise. On a relevé également des affrontements avec des supporters du club de l’AS Rome.

sommaireL’histoire récente des groupuscules d’extrême droite à Lyon est aussi celle de leur recompositions. Des évolutions et des changements de noms provoqués notamment par des mesures de dissolution. Ces recompositions entraînent parfois l’apparition de nouveaux groupuscules et/ou de nouveaux noms.

Suite à la mort du militant antifasciste Clément Méric à Paris en 2013, plusieurs organisations d’extrême droite ont été dissoutes. Parmi elles, l’Oeuvre française d’Yvan Benedetti et les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac particulièrement actives à Lyon.

Les deux hommes ont par la suite réactivé une ancienne revue, Jeune Nation. Puis, Yvan Benedetti a repris un vieux parti, le Parti nationaliste français (PNF), pour poursuivre l’action de l’Oeuvre française. À leur procès pour maintien de ligue dissoute, ce dernier a avoué que « la dissolution les [avait] tués ».

Mais les dissolutions n’ont pas toujours le même effet. À défaut de mettre fin aux mouvements et à leurs activités, elles entraînent, un temps, une certaine désorganisation avant de nouvelles recompositions. Ce fut notamment le cas avec le Bastion Social dissous en 2019. Malgré la dissolution du mouvement et de ses associations satellites, le dernier local en date du mouvement a continué à être utilisé par des membres du groupuscule. Notamment pour préparer et mener des actions en marge des manifestations des Gilets jaunes.

Le cas du Bastion Social est toutefois révélateur d’une des techniques souvent utilisées par des mouvements d’extrême droite pour avancer masqués. Le local du mouvement à Lyon, comme ceux ouverts dans d’autres villes de la région comme Chambéry, a été loué via une association satellite. Ne faisant aucune référence au mouvement Bastion Social, elle prétendait dans ses statuts promouvoir et défendre les traditions lyonnaises. Mais en aucun cas être une organisation politique.

Dernier cas en date, celui de Génération identitaire. L’organisation a été dissoute en mars 2021. Or, elle aussi loue ses locaux via des associations satellites. Dans son cas, le décret de dissolution ne concerne pas ces deux associations, lui permettant de maintenir ses locaux ouverts. Y compris le bar La Traboule, siège social de feu Génération identitaire. En septembre 2021, l’organisation a repris ses activités sous l’appellation « Les remparts de Lyon », nom d’un de ses comptes Twitter notamment, créé quelques années auparavant et peu utilisé jusqu’ici.

La fermeture administrative des locaux, une arme juridique pour contrer l’extrême droite

sommaireCertaines associations, partis politiques, syndicats ou groupes antifascistes demandent constamment la fermeture des locaux de l’extrême droite.

Fermer ces locaux n’est pas toujours chose facile. En cas de troubles à l’ordre public générés par le local, le préfet peut décider d’une fermeture administrative. Il faut toutefois établir un lien entre le local et des troubles qui n’ont pas forcément lieu à proximité.

Pour ces locaux classés Établissements recevant du public (ERP), l’aval d’une commission de sécurité municipale préalable est obligatoire pour ouvrir. La municipalité s’assure notamment du respect des différentes normes de sécurité. Parfois, les organisations sont mises en défaut à ce moment-là. Offrant ainsi aux municipalités la possibilité de fermer, au moins temporairement, jusqu’à une potentielle mise en conformité. La complexité ou le coût des travaux à réaliser peuvent parfois entraîner la fermeture définitive des locaux.

Toutefois, en cas de mise en conformité, la municipalité n’a d’autre choix que de valider l’ouverture des locaux. Ce fut le cas de la Ville de Lyon en septembre 2020 qui a autorisé la réouverture de La Traboule et de l’Agogé, les locaux de Génération identitaire, après d’importants travaux.

Après le départ au ministère de l’Intérieur de Gérard Collomb, qui opposait souvent extrême droite et extrême gauche, ses successeurs se sont montrés davantage actifs sur le sujet. Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, a notamment appelé Emmanuel Macron et son gouvernement à fermer ces locaux. Une interpellation qui fait suite à la manifestation organisée le 21 octobre 2022 en réaction à la mort de la jeune Lola. Aussi date anniversaire de la fondation du bar La Traboule.

Des centaines de personnes, dont des enfants, assistent à un festival néonazi en Italie [Traduction]

https://www.siasat.com/hundreds-including-children-attend-neo-nazi-festival-in-italy-2367888/

Google trad :

La ville de Vérone, connue pour être la maison de Roméo et Juliette de Shakespeare, a accueilli un festival néo-nazi de deux jours les 9 et 10 juillet.
Le festival, organisé par des identitaires italiens et des Hammerskins, a réuni des centaines d’extrémistes de droite, dont des femmes et des enfants.

Des activités tels que le football, des concerts de musique et plusieurs ateliers ont été organisés.
L’événement a été signalé par le journaliste d’investigation Fabian Eberhard qui a publié des photos de l’événement sur sa page Twitter officielle.

Il a écrit: «L’événement est très problématique: il sert d’opportunité de réseautage international pour la scène. Et un festival encore plus grand est prévu à Vérone en septembre.

Ville modèle pour les extrémistes de droite

Des Blancs profitant d’un concert de musique lors d’un festival néo-nazi à Vérone les 9 et 10 juillet

Le monde connaît Vérone comme la ville de l’amour. Mais selon Eberhard, des organisations comme CasaPound, Fortezza Europa, Forza Nuova ou Veneto Fronte Skinheads font de la ville un centre de l’extrémisme de droite. “Et les autorités se contentent souvent de regarder les événements sans intervenir”, a-t-il tweeté.

Cet article de 2018 fait référence à la façon dont le conseil local de Vérone a adopté une loi légalisant les lois anti-avortement.

L’année suivante, la ville a accueilli le Congrès mondial des familles (WCF) qui comptait des membres qui soutenaient les lois anti-avortement et anti-LGBTQIA+.

Selon la journaliste locale Giulia Siviero, la ville a longtemps été prise en otage par des mouvements d’extrême droite et religieux, mais ce n’est que récemment qu’elle a pris de l’ampleur au niveau national.

Les femmes, les personnes LGBTQIA+, les immigrés et les minorités religieuses sont tous les cibles des mêmes mouvements, qui ont de plus en plus capturé la politique italienne, à commencer par Vérone.

La réémergence rapide des néo-nazis et de la suprématie blanche

Les croyants néo-nazis sont de fervents partisans de l’idéologie nazie, de la théorie du grand remplacement et de la suprématie blanche. Ils approuvent des idées telles que le fascisme, l’anti-avortement, l’anti-LGBTQIA+, l’anti-immigration et l’islamophobie.

L’idéologie nazie est une forme de fascisme qui est en désaccord avec la démocratie et le système parlementaire.

La suprématie blanche est une croyance qui considère les Blancs comme une race supérieure par rapport aux autres et donc la race dominante.

La théorie du Grand Remplacement est une théorie du complot qui brosse un tableau selon lequel des personnes non blanches, des immigrants et des personnes de couleur sont appelées aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux pour « remplacer » les Blancs, ce qui conduit à leur extinction.

Un festival néo-nazi n’est pas nouveau dans le monde moderne. Le week-end dernier, un festival de musique organisé par un groupe suprématiste blanc qui croit en l’histoire nazie s’est tenu à Boise, aux États-Unis. L’événement s’appelait « Hills of Hate Camp ».

L’affiche d’un festival de musique d’un groupe suprématiste blanc qui s’est tenu le 9 juillet

Le 21 avril 2018, dans une petite ville appelée Ostritz en Allemagne , des centaines de personnes ont assisté à un festival de deux jours pour célébrer le 129e anniversaire de naissance d’Adolf Hitler. Le festival s’appelait « Schild und Schwert » ou en d’autres termes, Bouclier et Épée .

Beaucoup ont été vus portant des chemises avec des slogans tels que “Gardiens de la course”, “Le blanc est ma couleur préférée” et “Adolf était le meilleur”, tandis que l’événement était gardé par un groupe appelé “Fraternité aryenne”.*

* Many were seen wearing shirts with slogans such as “Keepers of the Race,” “White is my favorite color” and “Adolf was the best,” while the event was guarded by a group called “Aryan Brotherhood.”
Un homme blanc de droite portant un T-shirt qui dit : « Hitler était le meilleur » (Reuters)

De plus, des personnes de plusieurs pays européens voisins tels que l’Allemagne, la Pologne et la République tchèque devaient y assister mais ont été arrêtées aux frontières par la sécurité.

Qui sont les agresseurs de Tahrir et Houda suite à la manifestation du Bastion Social à Aix en Provence, le 26 mai 2018 ?

https://mars-infos.org/qui-sont-les-agresseurs-de-tahrir-3181

 

Les faits

Durant la soirée du 26 mai après la manifestation du bastion social à Aix-en-Provence appelant à l’application de la préférence nationale (racisme institutionnalisé), un couple à été agressé dans leur voiture, sur fond de racisme, par une dizaine de personnes du Bastion Social.

« Après la rupture du jeûne du ramadan, samedi dernier, vers une heure du matin, Houda et Tahir cherchaient à se garer dans les ruelles du centre ville pour aller manger une glace. Originaire du Gard, la jeune fille vient pour la première fois à Aix où vit Tahir, conducteur de car chez Kéolis.

Arrivés au niveau d’un groupe d’une quinzaine de jeunes attroupés en partie sur la chaussée, le rétroviseur de leur véhicule est rabattu. Tahir réplique par une injure à ce qu’il prend pour une provocation. Puis quelques mètres plus loin, le couple, bloqué à une intersection, voit une horde fondre sur lui. Des témoins rapportent avoir vu des jeunes accourant capuche sur la tête, entendu le bruit de la vitre qui explose, le cri d’une femme et cinq ou six hommes se jetant sur Houda et Tahir qui recevra de nombreux coups pour tenter de protéger sa fiancée, dont un porté avec une barre de fer. Et puis ces mots qui donnent à l’affaire sa dimension haineuse : “Retourne faire le ramadan sale arabe ! ». (La Provence)

Suite à cela, quatres personnes du Bastion Social ont été arrêtées par la police, dont deux personnes du Bastion Social Marseille : Colomban SOLEIL et Clément DUBOY, ainsi que deux personnes du Bastion Social Lyon : Mayeul MICHON DU MARAIS et Gautier ANDRES.

À l’arrivée, seul Clément DUBOY, également poursuivi pour rébellion et formellement identifié par un témoin, est reconnu coupable. Il écope d’un an de prison dont huit mois avec sursis et trois ans d’interdiction de séjour sur la commune d’Aix. Les autres sont relaxés au bénéfice du doute.

Qui sont ces quatres personnes ?

Tous les liens Facebook sont en toutes lettres dans les notes de bas de page, afin de simplifier la copie et modification d’URL si vous utilisez Tor.

Colomban SOLEIL – Profil Facebook [1] : Colomban Sleil

Ici avec sa copine Marie VEDOVINI avec laquelle il vit dans un petit immeuble au 59 rue Marx Dormoy 13004 Marseille.

Colomban est étudiant ingénieur à centrale marseille (38 Rue Frédéric Joliot Curie, 13013 Marseille). Il fait parti du groupe de jeunes ayant quitté l’Action Française pour former le Bastion Social Marseille et ouvrir leur local « Le Navarin » avec l’aide et l’inspiration du mouvement CASAPOUND italien (il est beau son t-shirt).

Il participe régulièrement aux actions du Bastion Social ainsi qu’aux permanences dans leur local, nous sommes loin du portrait qu’il fait de lui lors de l’audience au tribunal « Tout boutonné dans sa chemisette, Colomban Soleil, l’étudiant ingénieur à Centrale Marseille, “calme, travailleur et pas vaillant”… Il y a eu méprise j’étais venu pour m’interposer ».

Clément DUBOY – Profil Facebook [2] : Clément Dby

Ici avec sa femme Julie PAROUTY, sergente dans l’armée de terre.

Ils font partie tout les deux du Bastion Social Marseille. Clément Duboy (ouvrier) en est même le chef, c’est à dire que c’est lui qui gère la section Marseille ainsi que le local « Le Navarin » situé au 45 rue Fort Notre Dame à Marseille.

Clément Duboy est aussi Président de l’association de l’Action Française Marseille, le cercle Honoré d’Estienne d’Orves. Il est systématiquement présent dans les actions marseillaises.

De gauche à droite : Steven BISSUEL, président du Bastion Social Lyon et national, Clément DUBOY, chef de la section Marseille du Bastion Social, et Jérémy PALMIERIE, chef de la section PACA (Aix-Marseille) du Bastion.

Mayeul MICHON DU MARAIS (rien que ça)

Mayeul Michon du Marais nous vient tout droit de Lyon, il vient tout juste d’avoir sa majorité, son bac et l’émancipation. Né en Alsace, le 21/01/1999, il y passe toute son enfance puis son bac en science et technologies du management et de la gestion. il décroche même la « mention assez bien ».

Suite à cela il prend son envol vers Lyon pour y faire des études à l’IDRAC business school. Suivi de près par son frère jumeau Aubert. Le Facebook de Mayeul où il fait le dur avec ses potes du Bastion Social Lyon [3]

Gautier ANDRES- Profil Facebook [4] : Gautier ElcapoDeicapi

De gauche à droite : Baudouin GAREL et Gautier ANDRES.

Gautier ANDRES viens de Beaune, tout comme les frères Stanislas (Stan KAMA) et Baudouin GAREL (Babouche Crl) avec qui il est ami de longue date (Peut être qu’ils se sont connus dans le tabac que maman GAREL tient à Beaune). Les trois amis ont suivis le même parcours, Royalisme puis le Bastion Social, à Lyon pour Gautier et à Aix en Provence pour les frères GAREL.

Les lyonnais débarque en Provence

Les deux lyonnais ne sont pas venus seul pour cette manifestation du 26 mai, ils étaient accompagnés de Steven BISSUEL, le Grand Gourou du Bastion Social .

Stanislas GAREL (à gauche), Steven BISSUEL (au centre).

Le 14 avril 2018. « Onze personnes ont été déférées ce vendredi à Lyon suite à la rixe de mercredi soir entre des militants d’extrême droite et des antifascistes en marge du concert “No racism, no sexism, no fascim” organisé au bar RockNEat, quai Arloing. Parmi elles, le président du Bastion social, Steven Bissuel, ainsi que hui autres Identitaires. Sept d’entre eux ont été mis en examen pour “violences aggravées” et six placés sous contrôle judiciaire. Steven Bissuel et quatre autres déférés ont également l’interdiction de paraître dans le 5e arrondissement de Lyon entre 22 heures et 6 heures du matin. » (Lyoncapitale.fr)
Plus d’infos sur La Horde.

D’autres personnes présentes lors de la manifestation

De gauche à droite : Jérémy PALMIERIE, Anastasia PALMIERIE, née AMERI, Christophe GOSSE, Marcello URSI.

Marcello URSI

Marcello URSI en couple avec Morgan OSCO vivent au Bat 1- 4 Imp Jean de Savagnac 13010 Marseille. Marcello adore les visuels du troisième Reich et de la division Charlemagne (une divisions d’infanterie de la Waffen-SS constituée majoritairement de Français volontaires.), tellement qu’il se les ai fait tatouer sur le corps.

Marcello vient d’Italie où il faisait partie de la Casapound comme son frère Marco ainsi que d’autres membres de sa famille (qui sont encore en Italie). Comme les autres personnes du bastion social ils se fait un plaisir d’aller s’entrainer au sport de combat avec Loic DELBOY.

Loic DELBOY (accroupi les bras tatoués sur la photo).

Loic DELBOY (1), Marcello URSI (2), et Jérémy PALMIERI (3).

Il a ouvert sa salle de sport le « Warm’up studio » au nom de sa maman où viennent s’entrainer régulièrement les membres du Bastion Social.

Ses antécédents :
Début 2016, comme un coup de pied dans la fourmilière. Après plusieurs semaines d’investigations, les gendarmes de la Section de recherches de Marseille ont procédé, fin mars, à un coup de filet dans les milieux néonazis en interpellant 11 “crânes rasés” dans cinq régions de France, dont la cité phocéenne. Au coeur de l’enquête, une équipe de nostalgiques du IIIè Reich férus de bodybuilding, de sports extrêmes et de “ratonnades”. Bilan des perquisitions ? Un arsenal inquiétant : 11 armes d’épaule, deux revolvers gomme-cogne, 28 armes blanches, des gilets pare-balles, des casques lourds et plusieurs objets ou drapeaux nazis… Trois des hommes appréhendés ont depuis été mis en examen pour “association de malfaiteurs, acquisition, détention et cession d’armes en bande organisée et participation à un groupe de combat”. Après leur garde à vue, tous ont été placés sous contrôle judiciaire. Celui que les enquêteurs considèrent comme “le leader” est pourtant loin d’être un inconnu. Marseillais de 35 ans au physique de colosse, Loïc Delboy est présenté comme le responsable national de “Blood and Honour”. Une organisation réputée pour ses accointances avec les milieux d’extrême droite européens les plus virulents et tournée vers l’organisation de concerts RAC (Rock Against Communism, appellation du rock néonazi).

La Team du Bastion Social Marseille

Ci dessus une photo de la team du Bastion Social Marseille devant le « GALLIA » un des bar fétiche de la bande depuis plusieurs années, à deux pas de chez Anastasia et Jérémy Palmierie (Ils s’y sont même mariés).

1 : Jérémy PALMIERIE
2 : Anastasia PALMIERIE Née AMERI
3 : Clément DUBOY
4 : Christophe GOSSE
5 : Morgane OSCO
6 : Marie VEDOVINI
7 : Colomban SOLEIL
8 : Prune ARNAUD
9 : Antoine DEGUILLEN
10 : Julie PAROUTY
11 : Marcello URSI
12 : Matteo URSI Casapound

Les 4 autres personnes sur la photo sont du Casapound italien et on reconnait bien les même personnes qui font le salut hitlerien avec Marcello URSI et son frère sur la photo ci-dessous.

Dernière petite info à propos de Madame PALMIERIE, qui est constamment présente dans chaque activité/action du Bastion Social Marseille. Avant elle intervenait lors des réunions de l’Action Française. Elle travaille en temps qu’agent commercial pour l’agence immobilière ORPI la Valentine à Marseille.

N’hesitez pas à lui écrire !!!

apalmieri.allianceimmo@orpi.com

Notes :

Les liens entre les militants du Gud – Bastion Social sont multiples et avérés. Derrière le vernis « social » des collectes de nourriture et les maraudes discriminatoires, se cachent de véritables néo-nazis. Penchons-nous tout d’abord sur le « Blood And Honour » qui était la devise des Jeunesses Hitlériennes mais qui est aussi actuellement un réseau de néo-nazis qui a été interdit dans de nombreux pays; En France, ce réseau organise divers concerts et tournoi de free fight.

Bastion social et néo-nazis

Bastion social et néo-nazis

Les liens entre les militants du Gud – Bastion Social sont multiples et avérés.

Derrière le vernis « social » des collectes de nourriture et les maraudes discriminatoires, se cachent de véritables néo-nazis.

Penchons-nous tout d’abord sur le « Blood And Honour » qui était la devise des Jeunesses Hitlériennes mais qui est aussi actuellement un réseau de néo-nazis qui a été interdit dans de nombreux pays; En France, ce réseau organise divers concerts et tournoi de free fight.

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Si on regarde de plus près sur les membres de réseau français, on trouve très facilement des liens avec le Gud – Bastion Social :

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D’autres liens sont facilement trouvables avec l’ancien responsable du local néo-nazi de Gerland fermé grâce à la mobilisation populaire en 2011.

En effet, Renaud Mannheim, leader du groupe « musical » néo-nazi « Match Retour » semble très proche des responsables du Gud – Bastion Social. Et un retour de ce pseudo-groupe de musique ne semble pas anodin au moment où le mouvement tente de se structurer au niveau national.

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D’autres liens seront affichés et notamment les tournées de Steven Bissuel en Italie (CasaPound), en Grèce (Aube Dorée), au Canada…

In Memoriam, rac identitaire français programmé à Bordeaux

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https://www.parisvox.info/wp-content/uploads/2017/01/15941210_10155364070736030_467166905845281148_n-300x169.jpg

[…] Janvier 2017 : Pour clôturer la marche de l’association Paris-Fierté, In Memo joue à guichet fermé sur une péniche à Paris, sous le Pont des Arts6.

Juin 2017 : In Memoriam joue en centre ville de Bordeaux au Havana Café7
En 2017, un serveur est licencié pour avoir fait venir le groupe dans l’établissement où il travaillait12.

Octobre 2017 : L’association Autour du Lac organise un événement exceptionnel en bordure de Lyon : un concert regroupant des groupes français et italiens. In Memoriam clôturera la soirée après FTP, Drittarcore, DDT et Zetazeroalfa.

Janvier 2018 : In Memoriam est invité à jouer la veille de la cérémonie d’Acca Larenzia aux côtés des groupes Hate For Breakfast, Fantasmi Del Passato, Bronson et Zetazeroalfa8.

La venue du groupe [de musiciens, orchestre] est parfois contestée par des groupes [collectifs] antifascistes et des élus locaux11.

https://fr.wikipedia.org/wiki/In_memoriam_(groupe)

 

Marion Maréchal Le Pen, tout sourire avec Logan Djian dit le « Duce »

Marion Maréchal Le Pen, tout sourire avec Logan Djian dit le « Duce »

Sur cette photo, prise à la « Manif pour tous » contre le mariage pour tous, Marion Maréchal Le Pen (élue de la République) pose tout sourire avec Logan D. dit « Logan le Duce », mis en examen pour violences en réunion à mon encontre lors de la manifestation de CIVITAS du 18 novembre 2012.

10670156_10152683606435380_8347933472292079681_nSur cette photo ci-dessous prise le même jour (le cercle blanc), il fait officiellement le Service d’ordre de la Manif pour tous…

13.-GUD_SOMais sinon, ni le FN ni La Manif pour tous n’a de lien avec cette extrême droite, soutien de Dieudonné et membre de Jeunesse nationaliste d’Alexandre Gabriac (qui dirige la branche jeunesse de l’Oeuvre française, dissoute au titre des ligues mettant en péril l’ordre public).

logan_dieudonnc3a9 logan_gabriacLogan Djian organise volontiers des meetings en compagnie des groupes néo-nazis ou fascistes comme l’Aube dorée (Grèce) ou Casa Pound (Italie).

5861071625meeting_gud_-sebastien_de_boeldieu_und_gianluca_ianonne_von_casapound_italia_konstantinos_boviatsos_golden_dawn__0_0Logan Djian dirige aussi un bar à Paris, Le Crabe-Tambour, qui sert de local aux plus durs de l’extrême droite. D’après Marianne, le 18 juin 2015, Bruno Gollnisch (député européen FN) s’y rend à l’invitation de Djian pour y participer à un  « apéro-débat ».

capture_decran_2015-10-29_a_11.36.40Toujours d’après Marianne, Logan Djian aurait passé une nuit au poste après avoir frappé l’ancien président du GUD de Paris, Edouard Klein, à son domicile, le 9 octobre 2015. Soit quelques jours après notre confrontation dans le bureau d’une juge dans le cadre de l’instruction sur mon agression.

Très embarrassant pour le Front national, puisque Djian est un peu le protégé de vieux amis de Marine le Pen et ancien meneurs du GUD dans les années 1990 : Frédéric Chatillon et Axel Loustau,  Ancien employeur de Djian, Axel Loustau, trésorier du microparti de Marine le Pen, est même investi en troisième position sur la liste FN des Hauts-de-Seine lors des Régionales 2015.

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Sur cette image, on voit Logan Djian et son camarade (également mis en examen pour violence en réunion à mon encontre) à la Manifestation de CIVITAS, juste avant mon agression.

Sur l’image ci-dessous, on le voit en capuche juste après mon passage à tabac, me poursuivre armée d’un parapluie, en compagnie de camarades de Jeunesses nationalistes et d’un militant FN, Remi Lelong, ayant reconnu m’avoir frappé.

Capture d’écran 2015-10-01 à 09.33.11

Pour revoir (brièvement) des vidéos ayant capté une partie seulement de l’agression : un passage à tabac à plusieurs et à coups de pieds dans la colonne vertébrale, le dos et les jambes, puis une poursuite, de nouveaux coups et un projectile lancé à la tête.

https://youtu.be/OBs4yO_0UBA
Photos http://lahorde.samizdat.net/2014/10/06/safari-photo-a-la-manif-pour-tous/

Europe : ascenseur pour les fachos – Immersion dans L’EXTRÊME-DROITE européenne

01:59 : NICE, Marche aux flambeaux, drapeau noir et rouge, les jeunes du Bloc Identitaire, 150 à marcher avec Philippe Vardon, le patron des identitaires niçois, ex-étudiant science po, surtout connu comme figure skinhead RAC, condamné a 50 000 euro$ d'amende + 8 mois de prison avec sursis + 2 ans de privation de droits civique pour rédaction de tracts haineux et reconstitution de ligue dissoute.

03:03 : Unité Radicale, interdit après l'attentat du 14 juillet 2002 de Maxime Brunerie.

04:31 : Novopress, exemple de l'usage d'internet à des fins militantes

05:20 : méthode sournoise de la stratégie d'entrisme et de confusion 

06: 19 : vitrine affiche vardon politicien bon-teint, le mouvent s'internationalise et fait meeting local avec une figure politique de la ligue du nord en costume au sujet de la couverture à croix celtique du journal militant, qui dit que ce n'est pas fachiste, en faisant un salut bras et main tendue et levés, député européen, secrétaire d'état à la justice déjà condamné pour agression et incendie d'abris de sdf
25"25 : en Italie - pour éviter les procès de militants ils tentent réserver la violence à leurs concerts
"Europe : ascenseur pour les fachos" 
Le 28 avril 2008, un séisme secoue l’Italie. Quinze jours après la victoire de Berlusconi aux élections législatives, Gianni Alemanno, ancien fasciste passé à la droite conservatrice, prend les clés de Rome. Le nouveau maire est acclamé par des bras tendus faisant le salut fasciste. 
Alors qu’en France la victoire de Sarkozy a vidé de sa substance la droite radicale, elle ne s’est jamais aussi bien portée dans le reste de l’Europe. Sur fond de crise des idéologies et de récession économique mondiale, l’Europe vire à droite et n’hésite plus à flirter avec l’extrême droite fasciste et néo-nazie, qui préfère désormais les antichambres du pouvoir aux caves où elle s’est formée. En 2008, l'ultra droite est à son plus haut niveau électoral depuis 1945 dans 18 pays d'Europe. 
Elle participe à l'exécutif de 4 pays et fait partie de la coalition parlementaire d'un autre pays. On la retrouve aussi au Parlement européen à Strasbourg, où siègent des députés issus directement de groupuscules fascistes et ouvertement négationnistes. 
Décomplexés, les nouveaux fascistes se sentent pousser des ailes… 
Leurs idées font un retour en force dans l'opinion et deviennent politiquement acceptables… 
France, Italie, Allemagne, Hongrie, Suède... 
Un voyage surprenant au cœur de l’Europe radicale qui se rapproche du pouvoir. Rencontre avec ces nouveaux fascistes du 21ème siècle… 
Leurs espoirs, leurs succès, leurs méthodes pour revenir sur le devant de la scène et leurs liens avec les partis et personnalités politiques traditionnels. 

Première diffusion : 13/03/2009 
Un reportage de Steeve Baumann et Barbara Conforti