REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
3:00 – NSBM slave en Russie, autours de Blazebirth Hall
4:25 – en Pologne autours de Temple of Fullmoon, Graveland, Nergal de Behemoth
4:43 – mondialisation NSBM
5:00 – M8l8t.H et Aleksey Levkin en Russie,
5:18 – puis félon affilié AZOV en Ukraine
5:45 – origines skinhead et hooligan de AZOV et mythologie Maidan
6:30 – logo AZOV
7:10 – M8l8t.H et Aleksey Levkin en Ukraine, officiellement affiliés AZOV
7:40 – Levkin organise LES festivals internationaux de AZOV
8:00 – M8l8t.H chante les hymnes néo-nationalistes ukrainiens pour AZOV
9:00 – M8l8t.H est Russe, Levkin a fuit la Russie ou il a commis des crimes violents en accord avec son idéologie.
9:08 – Le rassemblement NSBM international Asgardsrei est intitulé en hommage a Hendrik Möbus de Absurd, meurtrier également, qui participe régulièrement au micro lors des conférences Pact of Steel et des prestations scéniques de Absurd à Kiev.
9:30 – Nokturnal Mortum soutien effectif de AZOV
9:55 – Le KOLOVOROT nsbm Shop de Nokturnal Mortum et Kroda à Kharkiv était un objectif militaire russe, détruit par une roquette.
10:40 – Goatmoon NSBM de Finlande.
10:50 – Peste Noire = Misanthropic Division
11:00 – Misanthropic Division
11:10 – Heretic Fest
11:15 – Militant Zone
11:40 – Wotanjugend
13:38 – Drudkh
13:50 – Nergal et Behemoth : homophobie
14:14 – Varg Vikernes
19:09 – Roger Waters
🎶 2022 – Présenté comme un « carnet de chants voué à la préservation des cultures régionales », Canto est surtout composé de chants franchouillards, catholiques traditionalistes, militaristes et nationalistes. Normal : son fondateur, Charles Dor alias Lancelot Galey, est issu de la droite radicale, et ne renie rien de son passé.
[…] Né en janvier 1983, Lancelot Galey, qui n’est pas encore Charles Dor, affichait fièrement dans sa jeunesse son national-socialisme, ce qu’il ne semble pas vraiment renier aujourd’hui, quoique de façon plus discrète.
Il partageait ainsi sur les réseaux sociaux des petites blagues d’un goût plus que douteux, comme le montrent ces copies d’écran de sa page Facebook de l’époque, capturées par nos camarades de REFLEXes.
Sur son CV, Galey indique qu’il avait, de 2008 à 2010, des « responsabilités dans un syndicat étudiant » sans préciser, comme s’il en avait honte, qu’il s’agissait du GUD, un mouvement étudiant ultranationaliste et violent.
À Boulevard Voltaire, Galey confie : « c’est surtout à l’âge de 20 ans que j’ai redécouvert le chant avec des copains. » Et quels copains ! Ici, on peut le voir faire la fête avec Edouard Klein, le dirigeant de GUD à l’époque, Tanguy Eude, chanteur du groupe de rock nationaliste FTP et Hadrien Pucheu, un militant d’extrême droite suisse.
Enfin, sa petite amie d’alors, Jeanne Pavard, était aussi une militante d’extrême droite, au syndicat Rassemblement étudiant de droite (RED), issu du GUD. En 2013, on retrouve Lancelot Galey aux côtés d’Axel Loustau, lui aussi un ancien du GUD, lors d’événements violents pendant la Manif pour Tous.
Côté musique, Galey aime alors se trémousser sur les hymnes martiaux du groupe de rock identitaire In Memoriam : « Si tu aimes cette terre où tu as vu la vie, / Qui tout au long des siècles ne t’a jamais trahi, / Alors il est grand temps pour toi de te dresser, / De préserver à tout jamais ton identité. » (« Résiste »).
Erreur de jeunesse ? tu parles, Charles ! En 2020, sur le compte FB du projet Canto, Galey déclare : « transmettons ensemble notre multiple Héritage ». Quelques mois plus tard, il explique sur l’un de ses comptes publics ce qu’il entend par « transmettre un héritage », à travers une citation :
Or il s’agit de l’extrait d’un poème publié en 1937 par un médecin nazi membre de la SS, Lothar Stengel von Rutkowski [2] ! Précisons que la seule traduction en français que nous connaissions de ce poème se trouve dans un ouvrage à la gloire de la SS, écrit par Edwige Thibaut et préfacé par Léon Degrelle, et qui a été interdit par décret en 1992.
Puisqu’on parle lecture, quand Galey nous fait part de ses écrivains favoris, il cite Dominique Venner, Jean Mabire, Julius Evola… Tous des penseurs de la droite la plus extrême.
Enfin, quand il s’agit de célébrer les traditions, Galey choisit le solstice d’hiver et invite à lire le magazine Éléments, revue de la Nouvelle Droite, pour le célébrer :
Mais c’est aussi sur le plan professionnel que les amitiés de Charles Dor / Lancelot Galey au sein de la grande famille des anciens du GUD se révèlent.
Quand on retrace son parcours professionnel, on constate qu’il a travaillé de 2012 à 2013 comme chef de projet à Cigale Medias, une des boites de Frédéric Chatillon, leader du GUD dans les années 1990. De 2013 à 2015, c’est pour Images 7, la société de communication fondée par Anne Meaux, leader du GUD dans les années 1970 [3]. Ensuite, après un petit passage au sein du magazine L’Essor de la gendarmerie, il fonde sa propre société de conseil, dont il s’occupe entre 2016 et 2019.
À partir de février 2019, il rejoint deux sociétés de Tristan Mordrelle, Inpectore Fundraising et OmniRaise, spécialisées dans la levée de fonds.
Fils d’un agent des renseignements nazis, Tristan Mordrelle est né en 1958 en Argentine : de retour en France, il rejoint les rangs de la Nouvelle Droite, au GRECE [4] dont il finit par s’éloigner. Il participe dans les années 1990 aux activités pronazies de la Communauté d’entreprise Noroît Suroît, en particulier comme gérant de la librairie révisionniste Ogmios, au sein de laquelle il emploie Frédéric Chatillon.
Dans les années 2000, Mordrelle, le plus souvent sous le pseudo transparent de Tristan Hemmes, va se spécialiser dans la levée de fonds, une expérience acquise aux États-Unis au sein d’un institut conservateur : en 2009, il crée OmniRaise avec Philippe Thomazo qui est un ancien responsable de l’UNI [5], membre des jeunes Républicains et chef d’une troupe de scouts d’Europe. Dernièrement, Tristan Mordrelle s’est chargé de la levée de fonds pour la campagne présidentielle d’Eric Zemmour. Mordrelle, Thomazo et Galey sont proches au boulot comme dans la vie, comme le montre la photo ci-dessous.
C’est fort de cette expérience que Lancelot Galey va professionnaliser le projet Canto, dont l’idée lui serait venue en 2018. En janvier 2022, les statuts de l’association stipulent que Lancelot Galey en est président à travers sa société CDOR Conseil, dont il est l’unique gérant et associé.Lire l’article entier
Ambiance médiévale et batailles épiques : le plus grand festival viking au monde se déroule à Wolin, en Pologne. Hélas, ce rassemblement costumé n’attire pas que les amateurs du genre : voilà des années que l’extrême droite s’infiltre parmi les participants et les visiteurs. Pour Dennis, jouer au Viking n’est pas qu’un loisir, c’est un mode de vie. Le serrurier et sa femme Jenny, directrice d’une grande surface, passent leurs week-ends dans un village viking situé dans la campagne d’Alfeld, au sud de Hanovre, qu’avec d’autres adeptes ils ont bâti de leurs mains et où ils vivent sans eau courante, électricité ni télé. Pour ces néo-vikings, le festival de Wolin est sans doute l’événement de l’année. Il faut dire qu’on y croise des milliers de fans du monde entier. Toutefois, nos aspirants vikings doivent désormais résister à un autre type d’assaut. Au festival, l’étalage de croix gammées et autres symboles d’extrême droite est de plus en plus fréquent. Il faut dire que cette mouvance a toujours eu un faible pour cette culture. Ainsi, l’écomusée viking d’Oerlinghausen, dans les environs de Bielefeld, qui fut fondé par le régime nazi dans le but de démontrer la supériorité de la “race nordique”. Karl Banghard, son directeur, observe depuis des années maintenant le noyautage du milieu viking par l’extrême droite, en particulier au festival de Wolin. Reportage (Allemagne, 2022, 32mn)
En France :
Le rassemblement NSBM international en 2016 “Ragnard Rock Fest” programmant Graveland, Nokturnal Mortum, Naer Mataron, Kroda, … etc. avait pour vitrine un festival viking, avec village viking et troupes de combat vikings, dont 40 ukrainiens de la mouvance AZOV autours d’une scénographie rune odal.
Cinq groupes néonazis sont au programme du festival clandestin « Rock antiwokisme » censé se tenir samedi 18 novembre [2023] en Rhône-Alpes. L’organisateur a été un chef de file du groupuscule dissous Blood and Honour. La tête d’affiche, Bunker 84, est connue pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich.
… Choc frontal, qui a enregistré, sous le nom de « Béhourd final », l’hymne de la Fédération française de béhourd, un sport de combat médiéval en armure prisé des adeptes de l’extrême droite
Damien, le responsable local de SOS Calvaires et organisateur de ces événements, ne nie pas la présence de ces personnes qu’il préfère définir comme ” conservatrices” mais veut préciser qu’il est le seul membre officiel de l’antenne du 45 de SOS Calvaires. ” Nous accueillons tout le monde“, explique Damien invoquant la charité chrétienne. Il assure s’opposer fermement aux idées nazies et néonazies et juger la croix gammée de son participant “scandaleuse”, mais ” d’un passé révolu“.
Le ” passionné de patrimoine” se défend de toute visée politique de cette association et de l’événement. ” Mon but c’est de préserver le patrimoine religieux. Or il se trouve que ceux qui sont le plus sensibles à ce projet sont plus conservateurs.” S’il constate que des membres de Reconquête!, le parti d’Eric Zemmour, l’ont approché pour venir à l’événement, il assure leur avoir rappelé que ce n’était pas un meeting politique. Ils n’auront pas le droit de distribuer des tracts, selon lui.
L’association mère, SOS Calvaires, se défend elle aussi d’être une association politique et assure n’être liée à “aucun mouvement catholique”. Créée en 1987 pour restaurer des calvaires dans la région angevine, une nouvelle direction prend le relais en 2020 et donne une ampleur nationale au mouvement. Des dizaines d’antennes se créent en France.
BMH propose ses fin de stocks de marchandises et de produits dérivés à la vente sur le stand du marché NSBM du rassemblement clandestin Call of Terror sans y donner de concert.
BMH n’a plus proposé de rassemblement autours de ces propositions NSBM ni pratiqué sous la forme d’un orchestre complet depuis décembre 2019.
Les marchandises composant la discographie de Baise ma Hache sont interdites à la vente sur la market-place Discogs.
C’est l’occasion de faire récapitulatif des rassemblements Rac’NSbm autours de Baise Ma Hache entre 2015 et 2019 en ouvrant les tiroirs pour mettre en lumière des exemples de la nébuleuse des figures NSBM et de la promotion NSBM.
Parcours de carrière BMH :
2015 : Affiché Misanthropic Division, interdit à St-Etienne.
Février 2016 : Affiché jeu de piste Night of Honour jusqu’au bunker des bikers criminalisés autours de Batskin, l’homme qui surement le plus grand nombre de rixe à son actif.
La proposition comprend aussi Blessed In Sin autours d’un Profanateur de Toulon, entre autres.
Avril 2016 Hot Shower BMH s’affiche à Milan avec Graveland du Pagan Front entre autres.
Thorwald Baise ma Hache s’affiche avec les Lemovice & Wolfsangel du KPN autours de Famine de Peste noire pour une série de rassemblements :
Octobre 2016 : Peste en Limousin,
jeu de piste jusqu’à Lemovice Crew / Front des Patriotes,
dans une salle des fêtes municipale réservée sous un faux prétexte,
auprès d’une mairie grugée.
Décembre 2016 : Asgardsrei, produit par AZOV, c’est le plus gros rassemblement NSBM, en Ukraine.
Janvier 2017 : rassemblement clandestin Call of Terror,
le jeu de piste emmène en Savoie, vers une salle des fêtes municipale réservée sous un faux prétexte auprès d’un mairie trompée.
Le GUD propose rassemblement autours de Baise ma Hache et Peste Noire au sein de son local Lyonnais le Pavillon Noir.
Lupus Equinox @ Wolves of Viland, en Virginie qui a déjà connue la rencontre entre Hendrik Möbus et William Luther Priece.
Asgarsrei 2018.
interdit a Québec en 2019.
Call of Terror 2019 : Le jeu de piste emmène en Savoie, vers une salle des fêtes municipale réservée sous un faux prétexte
Asgardsrei 2019 : Le leader des Zouaves Paris affiche l’étendard du drapeau du GUD alors en sommeil, aux pieds de BMH lors du rassemblement produit par AZOV, c’est le plus gros rassemblement NSBM, en Ukraine.
Deux groupes de la scène NSBM (National Socialist Black Metal) Baise ma hache et Cristalys sont invités par l’association Helveg Prod. À l’inverse de nombreux concerts RAC, qui se tiennent clandestinement dans des petites salles des fêtes loin des centre-villes, le concert devrait avoir lieu dans une salle culturelle du centre ville, bien connue des stéphanois.e.s : “Aussi paradoxal que cela puisse paraître le lieu qui a accepté ce concert néonazi est bien connu du public stéphanois. La salle, qui se définit comme un espace interculturel d’intégration et d’échange entre stéphanois d’ici et d’ailleurs, a fait le choix d’ouvrir ses portes à Helveg Prod qui invite des groupes dont les valeurs sont à l’opposé de l’esprit déclaré de La Clé de Voûte.” Mais bon, on le sait, tout est marchandise aujourd’hui, tout s’achète, y compris la cohérence entre un discours et des actes. Et à la Clé de Voûte, cette cohérence, on la brade volontiers au rabais contre quelques ordures brunâtres.
Le groupe Baise ma hache est membre du réseau de soutien de l’organisation paramilitaire néonazie Misanthropic Division . Ce réseau a pour but de lever des fonds et de recruter des combattants à travers l’Europe pour les envoyer sur le front de la guerre nationaliste qui fait rage en Ukraine.
“L’un des points essentiels de leur programme stipule qu’ils mènent la guerre en vue de préserver la “race blanche”. Ils se proclament adeptes des traditions de l’Allemagne nazie. Parmi leurs ennemis, ils comptent les Juifs, les Russes et d’autres peuples” , affirme le journaliste allemand M.Eipeldauer.
Si vous aussi vous pensez qu’un concert de nazis (qui permet d’assurer le financement et le recrutement de groupes paramilitaires néonazis qui terrorisent les populations du Donbass en Ukraine et en Russie) n’a pas sa place à Sainté, on vous invite à contacter la propriétaire de la salle . Saint-Étienne antifasciste !
«On ne fait que louer la salle à des associations, ce n’est pas nous qui gérons la programmation», se défendent les responsables de la Clé de voûte.
Quant à l’association organisatrice, Helveg Prod, présidée par une étudiante stéphanoise, elle dit ne pas comprendre la polémique : «Les groupes que nous avions programmés ne sont pas du tout néonazis, en tout cas pas à notre connaissance. Mais bien sûr, tout est interprétable…»
[Mise à jour le 1/06 à 17h30] ’CONCERT NÉONAZI ANNULÉ ! Gros merci à toutes les personnes qui se sont mobilisées. Merci à la Clé de Voûte de ne pas avoir accepté ce type de groupes. Sainté cosmopolite et solidaire. Plus d’info bientôt.’
L’espace interculturel de Saint-Etienne La Clé d’Voute a décidé d’annuler un concert de black metal néonazi initialement prévu le 6 juin. L’événement, organisé par l’association Helveg Prod, a été fortement contesté par des antifascistes stéphanois.
Ces militants ont d’abord diffusé sur les réseaux sociaux un PDF où ils ont pointés toutes les références néonazies des différents groupes programmés et leurs connections avec les milieux de l’extrême droite nationaliste.
Cristalys, Baise ma Hache et Bahrrecht sont les trois groupes de black metal qui devaient se produire.
Dans un premier temps, la gérante de la salle a refusé d’annuler le concert avant de changer d’avis suite aux nombreux appels anonymes et à l’intervention du conseil Général. Nous avons cherché à la contacter mais elle reste injoignable. Interrogé par le Progrès, un des responsables de la salle se défend de toute collusion avec l’extrême droite radicale :
« On ne fait que louer la salle à des associations, ce n’est pas nous qui gérons la programmation ».
Helveg Prod a annoncé l’annulation du concert le 1er juin sur sa page Facebook, tout en se disant « navré » d’être assimilé à un mouvement néonazi. Guillaume, vice président de l’association Helveg Prod, explique :
« L’art peut déranger certaines personnes. Les artistes ne peuvent pas toujours être compris de tout le monde. Je comprends que certaines personnes n’aient pas pris le temps de se renseigner et fait l’amalgame avec le fascisme. Mais c’est l’univers de l’art, il faut prendre les paroles au second degré. »
Baise Ma Hache fait pourtant explicitement référence au nazisme ainsi qu’à l’extrême droite française.
Misanthropic Division : Prospective NSBM de AZOV autours du Hammerskin suisse “Bjorn Sigvald”
En 2015, le collectif d’information antiraciste stéphanois met en lumière Misanthropic Division, une prospective NSBM de AZOV autours d’un Hammerskin Suisse, dont est membre Baise Ma Hache.
Qu’est-ce que la Misanthropic Division?
Sur son site Internet, disponible en neuf langues, la Misanthropic Division se décrit comme un groupe paramilitaire, racialiste et national-socialiste qui a fait son apparition pendant la révolution du Maïdan, fin 2013. Elle est issue de l’Assemblée sociale-nationale regroupant ultranationalistes et néonazis. Le site précise: «Notre principal ennemi actuellement est la Russie mafieuse et néo-soviétique. Contre l’émergence de cette nouvelle forme de communisme moderne, tous les moyens sont bons.» Son chef, dans une interview au Telegraph, a même déclaré: «Notre mission historique est de conduire la race blanche à une croisade pour sa survie.» Aujourd’hui, la Misanthropic Division est engagée dans le bataillon composé de volontaires d’extrême droite Azov. Ce dernier avait été dénoncé par Amnesty International en août, pour mauvais traitements, extorsions, vols, détentions illégales et de possibles exécutions.
Les mouvements militants de la droite ukrainienne exploitent dès le début du conflit leurs contacts internationaux, afin d’y trouver du soutien pour leur cause. C’est dans ce but qu’ils ont fondé des organisations de soutien, qui contribuent à leur combat avec des ressources financières, politiques et militaires. Une des organisations les plus importantes, la « Misanthropic division » a des sections dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’en Amérique du Nord. Elle joue en rôle majeur dans le recrutement de combattants à l’étranger [5].
Selon des recherches de Belltower.News, la division Misanthropic recrute des membres de la scène nationale socialiste de black metal. On trouvera ci-après le néo-nazi Hendrik Möbus, condamné pour meurtre, entre autre, Alexey Levkin, meurtrier raciste jugé irresponsable, libéré de l’asile, russe félon réfugié en Unkraine chez AZOV, chanteur du groupe M8l8th et organisateur du festival NSBM Asgardsrei, et Famine, chanteur du groupe de black metal français Peste Noire, qui a été condamné pour meurtre agression. Il existe d’autres liens avec le Mouvement international ainsi qu’au parti d’extrême droite Der III. Voie.[31] La devise de la frénésie de la misanthropie remonte à un album du groupe Branikald, qui, comme M8l8th, vient de la scène russe NSBM.[32
Misanthropic Division Schweiz En Suisse romande, une section locale de « Micanthropic Division » (MDS) [6] a déjà été créée au printemps 2014. « Björn Sigvald » est le dirigeant présumé de ce groupement, un néonazi fan de sport de combat depuis sa jeunesse, qui est connu à ce jour seulement sous ce pseudonyme. Björn Vita sert d’exemple du développement des membres de « Misanthropic Division ». À partir de son obsession pour les combats et ses contacts informels en Ukraine, se sont développés des réseaux personnels qui ont finalement débouché sur une participation active sur place.
Björn, le networker « Björn Sigvald » est actif dans les mouvements d’extrême droite depuis environ dix ans et entretient de nombreux contacts internationaux à différents niveaux de la scène. Il a noué les premiers contacts importants par le biais des Hammerskins suisses. En 2011 il a été admis dans le « Hang-Around-Status » des Hammerskins Romandie [7]. À cette époque et les années qui suivent, il a assisté avec Joël « Pouppi » Moret et d’autres Hammerskins à des concerts et des manifestations de ce mouvement aux frontières de la Suisse et a fait de nouvelles connaissances [8]. Il a notamment rencontré Tomasz Skatulsky, organisateur de combats du milieu d’extrême droite et propriétaire de la marque Pride France [9].
Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1]. En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2]. C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs auraient été collectés [4].
Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].
Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].
Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].
Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : « Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa. » [11].
Le second premier concert de Baise Ma Hache affiché pour le rassemblement NSBM Night of Honour en février 2016 est localisé au bout d’un jeu de piste “Paris Area” jusqu’à Berzy le Sec en périphérie de Soissons en Picardie, dans le club house du moto club Praetorians / Black Seven / Gremium autours de Serge Ayoub la figure skinhead qui a sûrement le plus grand nombre de rixes a son actif.
Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).
Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venue des quatre coins de l’hexagone et d’Europe.
Pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient accueilli des groupes comme Baise ma Hache, Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France).
Blessed in Sin
Rubrique “Faits-Divers”, Blessed in Sin et Kristallnacht en 1996 avec la profanation de la tombe d’une catholique, Yvonne Foin, affaire qui a mené ses protagonistes en prison7,8.
Dans la nuit du 8 juin 1996, solstice d’été, Black Christ alias Christophe Magnoni ainsi que Xaphan et deux ami-e-s ont exhumé le cadavre de Yvonne Foin enterrée depuis 20 ans.
1996 – Toulon, envoyée spéciale
Quatre jeunes, deux garçons et deux filles, dont une mineure, ont été présentés hier en fin d’après-midi au juge d’instruction du palais de justice de Toulon, Thierry Rolland. Ils ont été identifiés et arrêtés lundi par la sûreté urbaine, trois jours après la profanation de la tombe d’une femme catholique, Yvonne Foin, décédée en juin 1976. Sa sépulture avait été retrouvée fracassée au cimetière central de la ville, un crucifix fiché, à l’envers, à l’emplacement du cœur. Une plaque dédiée à la Vierge avait aussi été placée sur le visage, tandis qu’un autre crucifix avait été abandonné tête en bas, à côté de la tombe profanée.
La brigade des recherches de la gendarmerie maritime de Toulon vient de taper sérieusement dans le réseau néonazi des Charlemagne Hammer Skinhead (CHS).
A Rouen, ce sont deux garçons de l’AMSG (Ad majorem satane gloriam, comme son nom l’indique, d’inspiration satanique) qui ont été interpellés. Ils publiaient la revue SD88, à connotation raciale, pourrait-on dire pudiquement, via des disquettes cryptées (procédé interdit en France) échangées entre l’Angleterre et la France. D’autres interpellations ont également eu lieu à Marseille. Ces arrestations dans le milieu néonazi ont été rendues possibles par le lien existant entre les adeptes des CHS et un groupe français d’inspiration satanique, l’Ordre sacré de l’émeraude, dont les membres ont été interpellés le 18 septembre 1997.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1996, Antony Mignoni, Emilie Dervillers, Laurence Scharples et Christophe Magnoni exhument et mutilent un cadavre (torse perforé d’une croix renversée, yeux crevés) dans un cimetière toulonnais. La police toulonnaise, chargée de l’affaire, la transmet après commission rogatoire à la gendarmerie maritime à la suite de la découverte de documents sur un terrain militaire appartenant à la marine. Les documents néonazis, avec incitation à la haine raciale, menaces de mort, violations de sépultures, lisibles entre autres dans la revue Wotan, publication mensuelle du CHS, avaient été planqués sous des amas de roches dissimulés sous des broussailles par le frère de Christophe Magnoni, David. La brigade maritime fait immédiatement le lien avec la violation des sépultures toulonnaises, à Six-Fours-les-Plages, non loin de Toulon, et d’autres près de Mulhouse.
Christophe Magnoni, qui semble être le chef de bande de l’Ordre sacré de l’émeraude, est parti violer des sépultures près de chez son copain David Oberdorff, en Alsace. Celui-ci, pour lui montrer qu’il peut faire aussi bien, assassine le père Hull, un prêtre, de trente-trois coups de couteau le 19 décembre 1996.
L’essentiel des preuves accusant Magnoni et l’Ordre sacré de l’émeraude est, dès septembre 1996, grâce aux documents découverts, dans les mains de la brigade maritime. Qui préfère attendre et poursuit les filatures. C’est en apprenant que deux jeunes de l’Ordre se sont donné pour mission de contaminer par hépatite virale un maximum de gens que la brigade intervient et procède à l’arrestation des quatre, le 18 septembre 1997. Heureusement, leur sérologie se révèle négative, les quatre avouent la violation de sépulture de juin 1996 et la procédure suit son cours.
UN réseau international d’adeptes des thèses néonazies, qui avaient menacé de mort plusieurs personnalités françaises sur un site Internet, a été mis au jour par les gendarmes du Var, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Treize Français ont été interpellés dans plusieurs villes, dont Lyon, Rouen et Marseille, depuis septembre 1997. Huit d’entre eux ont été écroués après avoir été mis en examen par le juge d’instruction toulonnais Thierry Rolland pour “menaces de mort, provocation à la haine raciale, apologie de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre”. L’un des responsables présumés du réseau, Hervé Guttuso, un Français de vingt-cinq ans installé à Londres, a été incarcéré en Grande-Bretagne et pourrait être prochainement extradé.
JEU DE PISTE NIGHT OF HONOUR 2 SAMEDI 18 FEVRIER 2017 : les néonazis sont adeptes de “jeux de piste” pour éviter les opposants, les interdictions, et les conséquences pénales : Jeu de piste avec Blood and Honour pour les combats de MMA, jeu de piste en Limousin avec Front des Patriotes, jeu de piste “Call of Terror” en Rhône Alpes, …
Premier indice : « France, Paris area » : Le tract « Night of Honour 2 » d’appel à rassemblement le 18 février 2017 autours de l’idéologie-en-musique NSBM ne précise pas le lieu du rassemblement DISCRET et clandestin. Seule la mention « France, Paris area » donne le point de convergence du « jeu de piste ». La première édition du rassemblement NSBM clandestin « Night of Honour » s’est déroulée DICRETEMENT il y a pile un an, en février 2016, à BERZY LE SEC, commune de l’Aisne (02) à coté de Soissons en Picardie, entre Reims & Compiègne. Le tract de propagande portait pourtant également la même mention imprécise « France, Paris area »
Second indice : « North of France » : Une autre publication de Hendrick MOEBUS* publiée sur Facebook et sur le forum NWN au sujet des tickets de réservation en prévente pour l’édition d’avril 2017 du rassemblement NSBM de Milan, précise « North of France » comme indication.
Hendrick MOEBUS :
Actif depuis 25 ans, assassin néonazi allemand,qui a entrepris une cavale aux Etats-Unis où il s’est effectivement stratégiquement et idéologiquement formé auprès des réseaux et des figures white power américains, qu’il a initié en retour au black metal NS et métapolitique, figure NSBM avec son groupe fâcheusement célèbre “ABSURD”, producteur NSBM via son label « Darker Than Black », promoteur NSBM via son rassemblement « Hot Shower » [ndlr :traduction : « à la douche » référence aux chambres à gaz] à Milan en Italie chaque année au mois d’Avril, …).
Encore un concert néonazi au local des bikers d’Ayoub
Comme annoncé par le blog Anti Night of Honour, le concert néonazi de Black Métal « Night of Honour » du 18 février, dont le lieu a été tenu secret jusqu’au dernier moment, s’est bien déroulé au local des Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).
Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venu des quatre coins de l’hexagone et d’Europe. Ainsi après le concert NSBM en limousin au mois d’octobre, le Call of Terror en janvier en Rhône Alpes, c’est en Picardie à Berzy le Sec à coté de Soissons dans l’Aisne que s’est fait le Night of Honour, ces concerts néonazis se font plus régulièrement dans des lieux éloignés des agglomérations.
Malgré ses démêlés avec la justice, Serge Ayoub continue ses activités près de Soissons dans l’Aisne. Dans le local de son club de bikers, les rappeurs Kroc Blanc et Amalek, des rappeurs nationalistes comme ils se définissent (voir l’article des Inrocks à ce sujet), étaient venus se produire fin janvier. Amalek est un enfant de la région, puisque son père Lionel Payet était responsable du Front National de la Jeunesse de Picardie en 1974, avant de se présenter à différentes élections sous l’étiquette FN à Amiens. Lionel Payet est élu conseiller régional en 1986, puis conseiller municipal d’Amiens, ancien directeur de National Hebdo et journaliste dans ce même journal. Amalek donc, un enfant de la balle, qui s’est lancé dans le rap, mais qui n’a pas oublié de jouer la provoc, déjà condamné pour des histoires de quenelle. On a pu le voir à Calais lors d’une manif « anti-migrants » ou à l’église Ste Rita à Paris lorsque l’extrême droite occupait cette église.
L’an passé, pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient déjà accueilli des groupes comme Baise ma Hache , Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France). Le Comité Antifasciste de Saint Etienne avait publié un dossier sur le groupe Baise ma Hache (le lien ici). Cette année se sont produits Der Sturmer, Dark Fury, Frangar et Sacrificia Mortuorum. La Horde
Thorwald BMH intègre l’orchestre de figures NSBM et de figures RAC autours de KPN Peste Noire
Salle de bal municipale de Saint-Martin-Terressus : Peste en Limousin Front des Patriote – Octobre 2017
Il y a peu de temps nous vous parlions du groupe de black métal Peste Noire, un de leur concert était prévu en Limousin. Finalement il aura bien eu lieu dans une salle des fêtes d’un village de la Haute Vienne, à 20 km à l’Est de Limoges. Ce concert aura été organisé par l’intermédiaire du Front des Patriotes. Le blog Anti Peste Noire en a fait un compte rendu, nous en reprenons des extraits :
Peste Noire a fait son premier concert en Limousin, organisé par le Front de Patriotes FDP qui a bénéficie de la mise à disposition d’une salle des fêtes municipale pour un rassemblement autours de musiques nazi, en réservant la salle pour une fête d’anniversaire privée, prétexte frauduleux et mensongé. Privatiser sous un faux prétexte, occulter un rassemblement autours de musiques nazi annoncé publiquement depuis des mois, cacher la nature idéologique anti-républicaine, parader en milice de sécurité, puis s’en féliciter après-coup ne sont pas des gestes “ respectueux “, surtout pas dans le cadre d’utilisation d’une infrastructure municipale, ce sont des manœuvres frauduleuses que les autorités ne semblent pas relever.
Il est pourtant connu que les réseaux naziskins dissimulent leurs rassemblements dans des salles municipales, sous forme de privatisation pour des anniversaires. (Torchefelon)
En Europe de l’est et en Italie, les réseaux naziskins Blood and Honor, Hammerskins, … font affaires localement avec les figures NSBM depuis une petite quinzaine d’années, et sont dénoncés à juste titre. En France aussi des business ont lieu entre skinheads et black metal : le local picard de Serge Batskin Ayoub a aussi accueilli des groupes NSBM, dont Baise ma Hache et son chanteur membre de Kommando Peste Noire, en 2016. Peste Noire qui annonce aussi travailler avec Blood and Honor, Hammerskins, FDP, …
La musique nazi de Peste Noire est en guerre contre les valeurs républicaine, et profane ses symboles, avec ses propos orduriers, sexistes, vulgaires et insultants : Le chef de la bande Peste Noire déclare dans ses paroles “ je suis le fist dans le cul de Marianne ” et pourtant la salle des fêtes municipale, infrastructure de la Mairie, représentante de la République, a été mise-à-disposition quand même, Marianne est bien indulgente et le maire peu informé sur la musique nazi.
Paroles peste noire
Tiré d’une chanson de Peste Noire “Casse Pêches Fractures et Tradition”
Les organisateurs
La logistique vente de bière à la pression, service d’ordre, service de sécurité, accueil et fouille du public, organisation, … sont prises en main par les membres des bandes Front des Patriotes (fdp) et Lemovice crew, tout proche. Peste Noire a l’air satisfait de l’organisation : “ Nous y sommes accueillis par un service d’ordre, chargé de la sécurité du site, du public, mais aussi de garantir le calme vis-à-vis des riverains, zone résidentielle oblige ” … “ nous faisant oublier que l’endroit est probablement utilisé par les écoliers pour la traditionnelle représentation de fin d’année ! ”. La scène du concert sera décorée de bannières géantes de totenkopf et de croix celtique.
Le Front des Patriotes a encore récemment essayé de faire parler de lui, en se filmant en train de salir, un futur centre d’accueil pour réfugiéEs.
front des patriotes limoge
Le 25 octobre 2016 Le front des Patriotes revendique en vidéo des actes contre les centres d’accueil et d’hébergement sur son blog, sur youtube et sur sa page facebook.
Pour finir sa prestation, Peste Noire remercie l’organisation et demande au principal intéressé Nicolas Pilven le chanteur du groupe de RAC (Rock Against Comunism) Lemovice de Limoges (dont il tient un stand situé à l’entrée de la salle) de montée sur scène. Le leader de Peste Noire et le chanteur de Lemovice feront un ultime titre, une reprise de l’Epée en Main de Chevrotine.
famine peste noire Nicolas Pilven du Lemovice Crew
“… Toi le jeune loup du Führer tu n’as jamais faibli devant tes ennemis tu es resté debout le bras tendu la tête haute une flamme dans le regard pour ta nation tu as combattu pour ta nation tu as vaincu repose en paix brave guerrier. “paroles de L’Epée en Main de Chevrotine
Rassemblement contre Peste Noire
peste-noire-not-welcome
Le lieu exacte du concert n’ayant été connu seulement 3 heures avant le commencement, un rassemblement s’est quand même improvisé réunissant une vingtaine de manifestantEs, dans la petite ville voisine d’Ambazac. C’est sous une banderole “Peste Noire not welcome, pas de fachos chez nous”, qu’ils et elles se sont rassembléEs, à la suite de ce rassemblement, la banderole restée sur place a été récupérée et montrée comme trophée lors du concert.
Plus d’infos sur cette soirée et les différents articles de presse régionaux sur le blog Anti-Peste Noire.
2016 – Asgardsrei
En décembre 2016, Thorwald de Baise Ma Hache est affiché en tant que vocaliste invité au centre de l’orchestre KPN Peste Noire avec les figures RAC de Wolfsangel et Lemovice, Florian Denis, Niolas Pilven, à Kiev en Ukraine
Nicolas Pilven figure RAC de Lemovice prend soin d’afficher son étendard siglé de la marque fafwear et promotion des rassemblements RAC clandestins autours de combats clandestin de MMA en partenariat avec BHH en Rhones Alpes entre 2014 et 2016 Pride France sur scène pendant l’hymne RAC collectif avec Aleksey Levkin de M8l8th qui produit la soirée sous l’égide de AZOV, et l’orchestre Rac’NSbm Bjorn Vermine, Snorr Le Porc et Florian Denis de Wolfsangel et Lemovice autours de Peste Noire.
En 2017 les RAC n’ MMA seront concentrés en Savoie sous le nom Hardcore Wave
En 2012 le dossierNEO-NAZIS EN LIMOUSIN alertait déjà sur cette prospective skinhead RAC autours de Lemovice et du groupe de “nationalistes autonomes” (comprendre : les skins fafs tendance Serge Ayoub) appelé Front des Patriotes FDP, fondé en 2002 dés la dissolution de Unité Radicale par Sébastien Legentil skinhead promoteur RAC de Bourges, organisateur de RAC avec Fraction (Hexagone) dés 1994, et toujours producteur de leurs produits dérivés en 2024, leader de Wolfsangel – l’orchestre RAC de KPN – , gérant d’une maison de disque RAC qui met en marché des propositions discographique néonazies labellisées Martel en Tête, … FDP autours des militants de Limoges et de Bourges, dont Loic Delboy, responsable en France du réseau néonazi Blood & Honour, et Nicolas Pilven de Lemovice RAC – l’orchestre RAC de KPN.
Le groupe la bande a participé, en 2011-2013, aux marches parisiennes organisées le deuxième week-end de mai par Serge Ayoub, dirigeants du groupuscule Troisième Voie, auxquels appartenaient les responsables de la mort du jeune antifasciste Clément Méric.
Tomasz figure dans le jeu de carte des “sept familles de l’extrême-droite”
Le fils cadet : surnommé « Gamin », Szkatulski est un skin néonazi qui a fréquenté la LOSC Army (hools faf lillois) et édité des fanzines d’extrême droite. Après un passage en prison pour avoir agressé un SDF en 2008, il lance début 2010 la marque de vêtements Pride France et s’associe avec lesRusses de White Rex dans l’organisation de concerts RAC et de tournois de MMA clandestins.
2017 – Rassemblement NSBM clandestin Call Of Terror
En Savoie, le maire de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers est tombé des nues quand il a su que sa salle communale avait servi de salle de concert à des groupes affiliés à l’extrême droite radicale de sensibilité néo nazie. Lui pensait autoriser un simple rassemblement de motards. France 3
Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il « s’est fait gruger. J’en suis désolé. J’avais donné mon accord pour une réunion de motards. Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre. Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre. On s’est fait piéger. »le Dauphiné
Concert privé, avec info gardées secrètes jusqu’à l’après-midi de l’event. Une petite excitation, l’impression d’attendre l’infoline 3672## pour aller en teuf dans les années 2000 et d’éviter les flics.
Un mail et nous avons le lieu, l’heure et les infos quelques heures avant l’ouverture des portes.
« 18h30 à la salle des fêtes communale Jean Bouchard à St Genix sur Guiers, vers la Tour du Pin dans le 73. Pas d’appareil photo, pas de portable également pour éviter les photos / vidéos bien sûr, et…. pas de couteau. » WTF, ça sent la soirée zen.
On arrive à 20h30, les portes ouvriront quelques minutes plus tard. Il y a une énorme file d’attente devant la salle des fêtes du bled, tous sirotant des bières par -5 °. Le public encaisse calmement les deux heures de retard.
L’ambiance a l’air plutôt tranquille bien que l’on croise pas mal de regards un peu paranos et qu’une certaine tension plane vue l’affiche plus que controversée. Je ne fais pas trop gaffe aux patchs et logos de hoody mais tout le monde est sur son 31 pour l’occasion.
Entrée dans la salle. Il y a tout un staff avec des brassards orange et un service de sécu avec détecteur de métaux. Mais ils font uniquement des palpations à l’arrache. Il y a un scan électronique de ticket mais il ne marche pas.
Tout ça parait un peu en carton, du coup.
Je commande une bière, le mec au bar a une croix gammée tatouée dans le cou et un insigne SS de l’autre côté mais il a une attitude assez sympa. A l’évidence il a un petit souci de mémoire vive et il aime bien la muscu. Ce gros cliché m’amuse.
On rentre dans la salle.
Les groupes ont affiché leur drapeau à l’étage où se vend le merchandising. J’y fais un tour. Assez impressionnant.
Propagande identitaire et appel à la violence
En 2017, apparemment faire un salut nazi à 500 est acceptable et autorisé dans une salle des fêtes en France (même si c’était indiqué « soirée privée »).
Les concerts vont attaquer avec 3 heures et demi de retard. Il est plus de 22h30. Baise Ma Hache (BMH) d’Annemasse (74) ouvre le bal. Tendance savoisiens séparatistes à en croire leur visu arborant la croix de Savoie.
On voit leur logo de partout, un mec sur trois a un t-shirt, un sweat ou un patch dans le dos à l’effigie du groupe, on se dit que ça doit valoir le coup vu la variété de merchandising et la quantité achetée par les fans.
Leur graphisme est assez bien foutu. En revanche les slogans sont très explicites : appel à la violence du type « une lame pour les infâmes » et des illustrations de guerrier type « croisé » plantant un couteau dans l’œil d’un mec enturbanné.
Leur logo est une hache et un fémur = référence aux jeunesses hitlériennes.
C’est un show catastrophique. Les grattes sous mixées ne sont pas carrées du tout, surtout côté jardin qui est plutôt rythmique, et la batterie plus qu’approximative. Pas de basse.
J’essaye de ne pas prêter trop attention au discours qui parle surtout d’un grand hiver qui arrive pour le premier morceau… Mais difficile, vu que le chanteur répète ces quelques phrases en boucle. Ça martèle le crane avec des rimes en français dignes d’un enfant de 12 ans.
À l’évidence, ce sont des zicos en carton ou ils n’ont jamais répété. Fin de leur concert avec très peu d’applaudissements qui se sont épuisés très rapidement au fil des morceaux, mais beaucoup de mains droites tendues pendant.
Ils rejouent quand même une de leur zic déjà interprétée 15 minutes auparavant, non sans avoir passé une minute à se mettre d’accord sur le titre, ce qui montre l’étendue de leur répertoire et le professionnalisme du groupe. Après tout avec plus de 3 heures de retard, on n’et plus a 5 minutes près pour les 3 groupes a venir.
Je les rebaptise naturellement « Baise Mon Cash ».
Quelle arnaque, si on peut appeler ça un groupe. C’est clairement de la propagande identitaire séparatiste et de l’appel à la violence qui font leur 6000 likes sur Facebook. Artistiquement, c’est le désert du Sahara. Ça promet pour la soirée.
Rue89Lyon
BAISE MA HACHE … ou la grosse blague qui BAISE TON CASH
Le premier concert va commencer. Les savoisiens séparatistes (a en croire leur visu arborant la croix de savoie, étant savoyard a moitié, je connais les savoisien et leurs discours pour en avoir eu dans la famille) d’Annemasse de Baise Ma Hache (BMH) ouvrent le bal.
On voit leur logo de partout, [NDLR : un logo qui utilise les symboles des jeunesses hitlériennes (la hache et l’os)] 1 mec sur 3 a un T shirt, un sweat ou un patch dans le dos a l’effigie du groupe, on se dit que ça doit valoir le coup vu la variété de merch et la quantité achetée par les fans, leur graphismes est assez bien foutus faut dire et les slogans très explicite d’appel a la violence de type « une lame pour les infâmes » ou des illustration old school de guerrier type “croisé” plantant un couteau dans l’oeil d’un mec enturbanné, ça me rappel la propagande de DAESH a l’envers.. ça attise ma curiosité niveau musical. Un show catastrophique. Les gratts sous mixées sont pas carré du tout, surtout coté jardin et la batterie plus qu’approximative. Pas de basse. L’ingé son oubli de compresser la caisse claire et on sent bien que de toute façon, la source est déjà très très moyennement exploitable, les toms sont ultra surmixés et la voix a la bourre de 1/4 de temps à 2 temps au long des riffs. j’essaye de pas prêter trop attention aux discourt qu’il tiens, difficile vu qu’il répète ses quelques phrases en boucles. ça martèle le crane avec des rimes en français digne d’un enfant de 12 ans. La musique est vraiment ultra simple et pas vraiment intéressante… du sous noir désir immature en mode mineur mal joué avec la voix d’un mec bourré en fin de soirée, blindée de delay. Un quatuor qui a du mal a se synchroniser, a l’évidence, se sont des zicos en carton ou ils n’ont jamais répété. Mais apparemment ya des fan de ça. Fin de leur concert avec très peu d’applaudissements entre les morceaux, mais beaucoup de main droites tendues pendant. Ils veulent rejouer une musique, j’entend quand même dans le fond des mec gueuler et casser un silence malaise de concert raté « NON » « ARRETE CA MAINTENANT!!! » ça me fait marrer, je suis complètement d’accord. Il méritent bien une interdiction de scène… pour leur musique totalement nulle a chier . Mais ils rejouent … une de leur zic déjà interprétée 15 min auparavant, ils passent une minute à se mettre d’accord sur le titre, ce qui montre l’étendu de leur répertoire et le professionnalisme du groupe. Je les rebaptise naturellement « Baise Mon Cash » (BMC, le BHV du NSBM), tant ce groupe a passé à beaucoup plus de temps a imprimer des T shirt et patch, bonnet hoodies, drapeau etc.. qu’a faire de la musique. Quelle arnaque ce groupe, si on peut appeler ça un groupe. Totalement a nulle chier. C’est clairement la propagande haineuse et l’appel à la violence qui font leur 6000 like sur facebook et leur visibilité, artistiquement, c’est le désert du Sahara. Ça promets pour la soirée ou je pensais m’intéresser principalement à la musique …
Des motos, de la bière, des saucisses, des crânes souvent rasés, des décibels. Jusque-là rien d’illégal. Alors pourquoi le concert “Call of Terror” s’est-il déroulé dans une telle discrétion, le samedi 28 janvier, dans la salle communale de Saint-Genix-sur-Guiers, village de l’Avant-pays savoyard frontalier de l’Isère.
Même le maire, Joël Primard, semblait tomber des nues samedi, quand Le Dauphiné Libéré lui a annoncé ce qui s’était passé à l’intérieur.
Notre journal n’y était pas. Et pour cause, il n’a pas été sollicité pour couvrir ce concert de musique black metal. Pour y assister, c’était un vrai jeu de piste, organisé sur Facebook. Avec inscription par mail avant d’apprendre au dernier moment le lieu exact de l’événement.
Un système efficace pour éviter d’éveiller l’attention des services de l’État, des élus locaux et des opposants. Près de 500 personnes venues de toute la région y auraient assisté après avoir payé 21 €.
Près de 500 personnes auraient assisté, le samedi 28 janvier à Saint-Genix-sur-Guiers, à la frontière de l’Isère, à ce concert de musique black metal, réunissant quatre groupes connus pour leur sympathie avec l’extrême droite radicale.
Un rassemblement pas simplement musical
Mais les réseaux sociaux en disent long sur un rassemblement qui n’était pas simplement musical. Pour donner le ton, Baise Ma Hache, venu de Haute-Savoie. Un groupe qui sera invité le lendemain dans le local lyonnais du Gud (Groupe union défense), un syndicat étudiant d’extrême droite.
Le chanteur ne fait pas dans la dentelle, comme en témoignent les paroles de cette chanson culte du groupe : “Les barbares arrivent, ils viennent pour en finir/Que la nation des perdants se prépare au pire/Vos femmes, vos filles danseront au bout d’un fil…”
Dernier groupe programmé, Peste Noire, qui sera également invité le lendemain par le Gud. Un amateur de musique métal qui s’est glissé à l’intérieur en curieux assure avoir vu des dizaines de spectateurs faire le salut nazi pendant son passage, sans que les musiciens n’interviennent.
« On s’est fait piéger »
Entre les deux groupes français, Dark Fury et Goatmoon. Ce dernier, venu de Finlande, est également connu pour ses chansons violentes, notamment dans sa “Xenophobic EJaculation”. Le look est aussi raffiné que les paroles.
Pour l’association lyonnaise Agir pour l’égalité, cette forme de musique black metal est avant tout un prétexte pour “organiser des événements politiques sous couvert de culture au nez et à la barbe de la préfecture”.
Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il « s’est fait gruger. J’en suis désolé.
J’avais donné mon accord pour une réunion de motards.
Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre.
Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre.
On s’est fait piéger. »
Rassemblement à Lyon dans le local Pavillon Noir du GUD
Après la production par Front des Patriotes, c’est au tour du GUD d’annoncer une “rencontre” avec le chef-de-bande de Peste Noire, au sein du “Pavillon Noir” (ne pas confondre avec le collectif NSBM occulte parisien homonyme, Pavillon Noir Asso – PNA – PN asso) local du GUD à Lyon, le 29 janvier 2016.
Cette “rencontre” est prévue le lendemain du rassemblement NSBM “secret” et clandestin “Call of Terror” avec Goatmoon, Dark Fury, Baise ma Hache, autours de l’idéologie-en-musique de Peste Noire, encadré par Blood and Honor Hexagone en Rhône-Alpes prévu la veille, le 28 janvier 2016.
15 avril 2017 KPN @ Hell Unleashed à Swikau, ville-fief des terroristes néo-nazisNSU, en Saxe, à l’est de l’Allemagne que les néonazis locaux appellent “Zone libéréenationale” (“national befreite zone”)
Steelfest 2017
Nouveau chanteur vocaliste parolier de Baise Ma Hache :
Rose Hreidmarr ou RMS Hreidmarr
aussi connu comme Nicolas Saint Morand, est un chanteur et parolier français officiant actuellement dans le groupe The CNK. Il est aussi connu pour avoir été le frontman d’Anorexia Nervosa, formation phare de la scène black metal française, ainsi que pour avoir joué dans le groupe Glaciation, qu’il quitte le 29 janvier 2016, avant de le reformer vers 2020 avec la sortie de l’album “L’Ultime éclat”. Ne se limitant pas à un seul genre, il a aussi officié dans le projet electro/glam/punk Crack Ov Dawn, et récemment cofondé le duo dark ambient Occulte.
"Alors que nous recherchions un invité pour la chanson "Les fils de la peste" de l'album "Bréviaire du chaos", Famine nous a indiqué que Hreidmarr habitait près de chez nous. Je l'ai contacté et il est venu enregistrer le chant pour nous. Depuis, nous avons construit une relation solide et l’idée de faire tout l’album ensemble est venue tout naturellement. Le disque F.E.R.T reste pour nous un superbe souvenir et fait désormais véritablement partie de BMH. Nous partageons la scène avec Hreidmarr à chacun de nos concerts et nous collaborons toujours avec lui sur du nouveau matériel." https://astraea.cz/baise-ma-hache-2019/
2018 – Steelfest
Vous avez joué dans plusieurs grands festivals. Comment était le public ? Vous prévoyez une tournée ?
Nous avons eu la chance de pouvoir jouer dans de bonnes salles en Europe et en Amérique du Nord. C'est un honneur de voir que de nombreuses personnes de différents pays nous suivent et nous soutiennent.
Nous ne prévoyons aucune tournée. Nous préférons faire moins de concerts, mais avec plus d'intensité.
Avez-vous déjà eu des problèmes parce que vous jouiez en live ? Certaines personnes essaient de vous qualifier de fans d’Adolfo et de ses amis.
Nous n'avons jamais eu de problèmes avec les concerts, mais notre premier concert a été annulé à cause de la pression du propriétaire de la salle. Nous n'avons que des « problèmes » sur Internet.
Les gars du black metal parlent du diable, violent des bébés morts, empalent des religieuses, mais ils sont assez nombreux à trembler lorsqu'on les accuse de nazisme. Je pense que c'est une bonne chose quand les concerts de black metal sont difficiles à organiser et quand ils sont perturbés par les antifa. Cela donne aux choses une nouvelle perspective. Un concert de black metal doit être une guerre, pas une soirée déguisée ou une musique où les garçons recherchent la gloire. Le black metal n'est pas fait pour les tricheurs, les acteurs et les chattes se faisant passer pour des hommes. J’espère que d’ici quelques années ce milieu deviendra un véritable mouvement clandestin. Et seuls les vrais et authentiques joueurs auront les balles pour jouer.[...]
Vous faites probablement partie d'un gang. Faites-vous partie de l’opération Werewolf ? Avez-vous une relation particulière avec eux ?
Bien sûr, BMH n’est pas un gang, mais BMH n’est pas pour nous qu’un simple groupe de musique. Tout ce que nous créons dans nos vies reflète BMH. Cela fait partie de notre vie quotidienne.
Baise Ma Hache et OPWW sont deux choses différentes, mais nous sommes liés à bien des égards et partageons les mêmes visions de la vie et de la fraternité. Paul Waggener et moi avons développé une solide amitié.
En mars dernier, nous étions en Virginie pour enregistrer notre nouveau projet musical avec P.W. Notre projet musical combine black metal et musique country hors-la-loi…
2018 – Lvpvs Equinox @ Wolves of Vinland
Nous venons de rentrer de Virginie (USA) il y a quelques semaines. Super moment avec nos frères des Appalaches ! Pour la deuxième fois nous avons joué au “LUPINE EQUINOX CONCLAVE”. Le concert était organisé sur le territoire des Loups du Vinland à Ulfheim. Pendant ce temps, nous avons également terminé l’enregistrement du chant final de Paul Waggener (Operation Werewolf) pour notre projet commun.
Les sacrifices d’animaux des suprémacistes blancs
La mythologie et les religions électrisent l’extrême droite. Avec un schéma surprenant de violence mondiale lié à l’obsession de la droite pour tout ce qui est viking. Beaucoup tournent maintenant le dos à la famille d’idée traditionnelle de l’extrême droite – le nationalisme chrétien. Au lieu de cela, ils recherchent « la religion de leurs ancêtres » – le néo-paganisme nordique et allemand. Ils croient qu’ils n’ont pas été dilués par les racines juives et du Moyen-Orient du christianisme. Ce tournant vers le néopaganisme raciste, c’est une révision complète de l’histoire et de la religion. Mais celui qui continue à capturer les cœurs et les esprits des suprémacistes blancs dans le monde entier. Maintenant, avec des groupes néo-pagans racistes qui pompent maintenant le contenu en ligne, apparemment en fournissant une réponse à notre « monde dégénéré », nous devrions tous nous inquiéter…
2018 – Asgardsrei
La télévision allemande diffuse un reportage “qui ? Qui derrière les rassemblements RAC ?”.
Aleksey Levkin accepte la demande Hendrik Möbus. Möbus est reconnu coupable de meurtre, Levkin a été diagnostiqué “irresponsable” du meurtre raciste pour lequel il été détenu en psychiatrie.
Le chapitre sur le réseautage inter-nazi-onal est consacré au réseau Hendrik Möbus : Hot Shower de Milan, Asgardsrei avec Aleksey Levkin et Olena Semenyaka, …
Toujours la même musique. En février, les néonazis locaux organisent leur festival de musique, en l’occurrence du National Socialist Black Metal (NSBM).
Ce « Call of terror fest III », aura lieu ce samedi 9 février. Comme chaque année, on attend plus de 400 personnes en provenance des quatre coins de la France.
Où vont-ils se donner rendez-vous ? Sur la page Facebook de l’événement, les organisateurs restent toujours aussi flous et parlent d’un concert dans la « région lyonnaise ». Comme d’habitude, ils indiqueront au dernier moment aux participants l’endroit exact où il leur faudra se rendre.
À qui le tour de se faire « gruger » par les organisateurs néonazis ?
Les forces de l’ordre disent ne connaître, elles aussi, qu’au dernier moment le lieu précis de ce type de rassemblement. Ce qui s’était déjà produit pour les tournois de free-fight ou les précédents concerts organisés par la mouvance Blood and Honour, qui est toujours à la manœuvre.
Pour la première édition de « Call of terror », les organisateurs avaient jeté leur dévolu sur la salle des fêtes de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers, à 80 km de Lyon, à limite de l’Isère et de la Savoie.
Le maire de la commune reconnaissait dans les colonnes du Dauphiné s’être fait « gruger » puisque la soirée avait été réservée « pour une réunion de motards ».
La deuxième édition s’était déroulée à Bregnier-Cordon, dans l’Ain, à 8 km du lieu du premier concert.
« On aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler »
À la suite à la première édition de « Call of terror », nous avions publié le récit d’un participant, un amateur non pas de « NSBM » mais de metal.
Comme d’autres témoins, il décrivait les participants à la première édition de « Call of terror » comme un public de « métalleux » lambda mais qui passait leur temps à faire des saluts nazis. De son expérience de 20 ans de concerts, il tirait cette conclusion :
« Le mouvement NSBM en plein essor est à la mode [dans le milieu black metal, ndlr], radicalement décomplexé et sans retenu. Et ça va pas en s’arrangeant. Avec l’apologie du nazisme, de la violence et de l’intolérance la plus primaire pour certains et beaucoup d’effet de groupe. »
Un autre fan de black metal et auteur d’une lettre d’info confidentielle « Observatoire NSBM » alerte sur le sujet, également sous couvert d’anonymat :
« On aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler. Ce sont des néonazis à tendance Folkish. Leur musique est une façon de faire de la métapolitique, de la politique par la pratique culturelle. Et dans le black metal, ils prennent de plus en plus de place. »
La tendance « Folkish » mêle musique metal et mouvement völkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique et antisémitisme. Les thèmes développés dans leurs textes ne sont pas directement politiques mais portent sur l’histoire, la nature ou les mythes.
Références au nazisme et proximité avec le Bastion social
Au vu de la programmation, le « Call of terror fest III » va se dérouler de la même manière que les deux premières éditions.
Cinq groupes vont se succéder. Parmi ces groupes, on retrouve deux habitués de ce festival néonazi : les Finlandais de Goatmoon, présents déjà en 2017, tout comme les Français de Baise ma hache.
Voici quelques éléments sur trois de ces groupes qui se produiront samedi :
Le groupe allemand « Stalhfront » a participé à Night of honour chez Serge Ayoub, le « parrain des skins français », à Berzy-le-Sec. Il était également présent à Asgardrei en décembre dernier à Kiev, un rassemblement NSBM international produit par les paramilitaires du Secteur Droit et du Régiment Azov, du mouvement ultra-nationaliste à la fois organisation paramilitaire et parti politique.
« Baise Ma Hache » fait explicitement référence au nazisme ainsi qu’à l’extrême droite française.
A l’occasion d’un concert à Saint-Etienne en 2015, des antifascistes stéphanois avait diffusé un dossier sur ce groupe. Le concert avait été annulé par les organisateurs. Outre un logo qui utilise les symboles des jeunesses hitlériennes (la hache et l’os), « Baise Ma Hache » reprend intégralement un poème de Robert Brasillach dans une de ses chansons, et rend hommage à Dominique Venner, une autre figure de l’extrême droite radicale. Le lendemain du concert de 2017, une rencontre avait eu lieu dans le local du groupuscule d’extrême droite GUD (devenu Bastion social) à Lyon. Baise Ma Hache a récemment intégré Rose Hreidmarr, une figure du black metal français.
Question logo, « Vermine » n’est pas mal non plus, avec une croix celtique dans le nom. « Vermine » aime poser armé sur les réseaux sociaux. Il sera sur scène avec un dénommé Famine. Son groupe, Peste noire, a été associée à une démo intitulée « Aryan Supremacy ». Proche du GUD/Bastion social, il a participé à l’inauguration de l’antenne du Bastion social à Clermont-Ferrand avec « Vermine », justement. Il faisait également partie de la rencontre qui avait lieu le lendemain de la première édition du « Call of terror » dans le local du GUD à Lyon, en 2017.
Quel dispositif d’ordre public ?
Cette proximité entre le Bastion social et les néonazis du black metal fait craindre la venue de membres de l’extrême droite radicale lors de l’Acte XIII des « gilets jaunes » à Lyon qui aura lieu, comme chaque semaine, le samedi après-midi, à quelques heures du concert. Et comme chaque week-end, les militants lyonnais du Bastion social appellent à manifester.
Dans une lettre envoyée par mail ce vendredi matin à plusieurs centaines de maires de la région de Lyon et au préfet de région, l’association Agir pour l’égalité « alerte » sur la tenue de ce concert :
« Nous encourageons les maires à prendre, autant que possible, les précautions nécessaires afin d’éviter la tenue de cet évènement sur leur commune, en vérifiant les réservations prévues pour ce week-end dans les salles communales. Nous encourageons également vivement Monsieur le préfet de Région à alerter les maires des environs à être tout particulièrement vigilants sur les rassemblements organisés sur leurs villages durant ce week-end ».
Contactée par Rue89Lyon, la préfecture de Région assure, par la voix de son porte-parole, « suivre cela de près » mais sans savoir où le concert se déroulera :
« Ils jouent sur les limites des départements. Si cela se déroule sur la voie publique, nous prendrons toutes les mesures qui s’imposent. Et si on constate des éléments d’ordre xénophobe ou antisémite, le préfet fera également preuve d’une grande fermeté ».
Dans un communiqué délivré ce vendredi à 17h30, la préfecture annonce « un dispositif de sécurité adapté » au vu de « groupuscules radicaux qui pourraient participer à la manifestation lyonnaise » : davantage de forces mobiles et de contrôles d’identité ainsi qu’un arrêté interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique et l’utilisation de feux d’artifice et pétards. « Des mesures d’enlèvement et de déplacement du mobilier urbain seront prises », indique également le communiqué.
En décembre, la mairie de la petite bourgade de Longes, dans la vallée du Gier (département du Rhône), reçoit une demande pour louer la salle des fêtes.
Elle émane du président de l’« Association de musique du monde des 2 Savoie » qui veut organiser un concert le 9 février 2019. Située à Trèves, à 40 kilomètres de Lyon, l’« Espace des trois communes » (car regroupant les communes de Les Haies, Longes et Trèves) affiche une capacité de 400 places. Le secrétaire de mairie en charge de la gestion de cette salle intercommunale vérifie les statuts de l’association, avant de donner sa réponse.
L’association en question, domiciliée à Marseille, a été créée en septembre dernier et a pour objet « l’organisation de petits événements locaux autour de la musique du monde ».
Le samedi 10 novembre 2018, des Tchèques, des Espagnols, des Anglais… sont venus pour la première édition de « Hatred and War » dans la commune de Porcieu Amblagnieu, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Lyon. Selon la gendarmerie, une centaine de personnes ont assisté aux sets de groupes comme « Sacrifia Mortuorum » (où l’on retrouve toujours la croix celtique dans le logo du nom) ou « Frangar » (qui a également joué chez Serge Ayoub).
Une semaine avant ce concert, une autre soirée de NSBM était programmée. Mais la gendarmerie (qui avait trouvé le lieu quelques jours plus tôt) aidée de la mairie de Saint-Quentin-Fallavier, a fait annuler le concert. Il devait se tenir dans un entrepôt surnommé l’« UG Hall », utilisé par le patron de Hass Weg (« chemin de haine », en allemand), un label qui produit notamment du NSBM et dont le siège social se situe dans une commune voisine.
Derrière l’organisation de ces deux concerts, mais aussi du « Call of terror III », on trouve un certain Matthias Dorleans.
Avec Renaud Mannheim, ces deux habitants du Nord-Isère sont les deux piliers du réseau Blood and Honour dans la région de Lyon qui compterait une trentaine de personnes en Isère, selon la gendarmerie.
Renaud Mannheim est d’abord et toujours le chanteur du groupe de RAC lyonnais Match Retour qui a notamment pour emblème le « totenkopf » (tête de mort), une des divisions de la Wafen-SS.
Le Centre Durocher a annulé samedi soir un concert qui devait mettre en scène trois groupes à tendance néonazie quelques minutes avant qu’il n’ait lieu au Centre Monseigneur Bouffard, dans Saint-Sauveur. La salle aurait été réservée sous de faux prétextes par l’un des organisateurs du spectacle qui prétendait vouloir y tenir une fête pour souligner un quarantième anniversaire.
Depuis quelques jours, une annonce circulait sur le réseau social Facebook à l’effet que le groupe black metal néonazi français Baise Ma Hache, le groupe skinhead néonazi de Québec Légitime Violence et le groupe black metal néonazi de Québec Hollentur allaient se produire à Québec samedi dans un endroit à être annoncé plus tard. Les formations d’extrême droite, qui ne sont souvent pas les bienvenues dans les salles de spectacle traditionnelles, procèdent souvent de cette façon pour éviter de voir leurs spectacles annulés. L’annonce indiquait que le spectacle était présenté par le gang de rue néonazi Québec Stomper et portait aussi le logo du mouvement d’extrême droite Atalante Québec, qui ont tous les deux comme leaders le chanteur et le guitariste de Légitime Violence, Raphaël Lévesque et Benjamin Bastien.Cependant, en début de soirée, l’organisation Québec Antifasciste publiait une photo de membres de Baise Ma Hache et de militants d’Atalante devant le Centre Monseigneur Bouffard, pointant du doigt la Ville de Québec et le Centre Durocher, le centre communautaire qui administre la salle où devait avoir lieu le spectacle.Annulé sur-le-champ«La soirée n’aura pas lieu… C’était prévu pour 19h et ils étaient en train de s’installer. Ils n’avaient pas commencé encore», a déclaré au Soleil Éric Cadorette, directeur général adjoint du Centre Durocher. «La salle n’avait pas été louée pour ça, elle avait été louée par un particulier qui disait vouloir y fêter un quarantième anniversaire. Tout avait été respecté, mais on ne savait pas de quoi il s’agissait. On ne veut pas être associé à des groupes comme ceux-là.»M. Cadorette a assuré que toutes les vérifications avaient été faites par l’employé qui avait loué la salle. «Mais on ne pouvait pas deviner quand c’est un citoyen qui vient louer en son nom personnel pour un quarantième anniversaire. Il passe 170 000 personnes par année au Centre vous savez…»Du côté du service de police de la Ville de Québec, le lieutenant Jean-François Michaud a déclaré au Soleil que la police était au courant de la tenue du concert et qu’elle avait exercé une surveillance sur place. “Mais nous n’avons pas eu à intervenir puisque les gens ont quitté les lieux lorsqu’ils ont été invités à le faire par le gestionnaire du Centre Monseigneur Bouffard, qui leur avait loué la salle sans savoir ce qu’ils avaient l’intention d’y faire”, a-t-il expliqué.Ce n’est pas la première fois que des organisations d’extrême droite de Québec louent des locaux sous de faux prétexte pour tenir leurs activités. En février 2018, le mouvement Storm Alliance avait fêté son premier anniversaire au sous-sol d’une église catholique de Charlesbourg après qu’un des organisateurs ait loué la salle en son nom personnel.Baise Ma Hache n’en est pas non plus à sa première annulation. Selon le site rue89lyon.fr, l’espace culturel de Saint-Étienne, en France, avait annulé l’un de ses concerts avec deux autres groupes de la même mouvance en 2015. Le groupe de la Haute-Savoie utilise les symboles des jeunesses hitlériennes (la hache et l’os) en plus de reprendre intégralement un poème de l’auteur antisémite Robert Brasillach, exécuté pour avoir collaboré avec le régime de Vichy durant la Deuxième Guerre mondiale, et de rendre hommage à Dominique Venner, une autre figure de l’extrême droite radicale.Le Soleilhttps://twitter.com/xaviercamus1/status/1137829865544126464
2019 – Asgardsrei (encore)
Sur celle-ci, on peut voir que la personne qui porte le drapeau du GUD sur ses épaules (la forme blanche au centre) effectue elle aussi des saluts hitlériens lors du passage du groupe français "Baise Ma Hache". (vidéo originale : https://t.co/0X0IvV6Bl7) pic.twitter.com/AEU10Fodp2
Des bougies, quelques feuilles mortes, la photo d’un proche disparu et un objet en métal frappé de runes nordiques – une «tour de Yule». Voilà comment Frédéric Châtillon, leader historique du groupe néofasciste GUD et proche de Marine Le Pen, célèbre fin octobre la fête de Samain, équivalent celtique du très commercial Halloween. Le bibelot ressort aussi à chaque période de Noël ou presque, ne ratant pas une occasion de souhaiter à ses amis sur les réseaux sociaux un bon «Yule» ou «Jul» lors du solstice d’hiver. Quant à «l’être cher disparu» évoqué par le militant reconverti dans les affaires, il n’est autre que Robert Blanc, grand-père de son épouse, Sighild Blanc et ancien Waffen-SS de la division Charlemagne. Belle illustration de la survivance du néopaganisme dans certaines franges de l’extrême droite radicale, et de ses liens avec le néonazisme.
Ce culte, qui peut paraître folklorique, Frédéric Châtillon le pratique pourtant avec régularité. Il faut dire que son grand-père par alliance Robert Blanc avait été marqué par ce néopaganisme en vogue dans certaines branches de la SS. D’ailleurs, lors du dîner de Noël 2022, Frédéric Châtillon orne la table du réveillon d’un nouveau tour de Yule et d’un dessous-de-plat orné d’un soleil noir. Ce symbole ésotérique prisé du mysticisme nazi se trouve, par exemple, sur le sol d’une des salles du château de Wewelsburg en Allemagne, ex-quartier général de la SS. Il est toujours en vogue dans les milieux néonazis. C’est l’un des nombreu…
Ouest Casual n’est pas particulièrement connu comme promoteur de concert de musiques 666% metal double pédale blastbeat antéchrist indé. avec headbanging supercopter chevelu.
En 2024 Ouest casual la vitrine anti-antifa des crews néo-hooligans de fétichistes de la croix celtique et d’exhibitionnistes de bannières territoriales autours du GUD affiche l’appel au rassemblement Rac’NSbm intitulé Call of Terror autours de figures polonaises et italiennes de l’activisme musical white-power RAC et NSBM.
Ouest Casual était déjà au centre du C9M RAC @ Simone Veil avec le GUD.
Kataxu NSBM polonaise, inédit en France et interdit en Allemagne. Selon Wikipédia France, c’est du “black metal à Jean Michel Jarre”.
Graveland NSBM polonaise et prédication völkisch, depuis 25 ans.
SPQR blackmetalhardcore 666% Rac italienne. les musiciens de (Londinium) SPQR préfèrent mettre en avant leur héritage romain à travers des symboles renvoyant à la Rome Antique plutôt que d’utiliser la croix celtique comme la plupart des groupes fafs.
Un autre groupe avec un nom à consonance allemande.
Le flyer ne circule pas publiquement ni dans les agendas spécialisés black metal, le visuel promotionnel de l’agenda international BH est affiché uniquement par les réseaux sociaux Call of Terror sur Instagram et Telegram.
Ouest Casual en affiche la promotion sur sa vitrine-en-ligne.
Graveland n’a pas annoncé cette date ni partagé le visuel Call of Terror – Graveland n’annonce pas toutes ses dates pour éviter les opposants et la parole critique – et la signature chromatique néon-romaine attente à la monochromie esthétique black metal traditionnelle.
Call of Terror 5 “festival nationaliste français” ne propose pas de groupes français, ni francophone, ce qui attente aux sensibilités chauvines et nationalistes françaises; par exemple en Allemagne les concerts RAC et NSBM se font entre groupes germanophones principalement.
Call of Terror s’inscrit dans une famille idéologique “nationaliste” métapolitique fasciste de propagande-par-la-musique, hors des partis, et au-delà des frontières nationales et dans le temps longs, cinq éditions en 7 ans, Burzum = 30 ans de “carrière”.
Le community manager qui admin Call of Terror sur telegram affiche Hc/Trash … ?
Traditionnellement depuis 40 ans, pour les auditeurs de la scène il est plutôt question de
” hXc ” quand il est question de hardcore punk music
et de ” tHrash ” avec deux “H” quand il est question de thrash metal music pour mosh chevelu , thrash metal connue pour son esprit crossover et sa siganuture tempo rapide sonique … La video promotionnelle proposée par Call of Terror montre une réalisation sophistiquée : captation studio, drone aérien, incrustation d’images d’archive, synchronisation et montage postproduction :
3 skinheads rose gonflette : pas de longues chevelures thrasheuses
“chant” poussif totalement dans le registre vocal RAC, en italien,
0 blastbeat, pas du tout up tempo, not fast,
un playback indus-synthé, no mosh
et ça sonne sur-produit, pas du tout de bons signes de qualité “live”
pour être vraiment précis : j’ai jeté un une oreille sur une video live de sqpr … pas tenu + de 30 secondes : des skinheads en bermuda qui braillent comme des hools en bande, en concertino dans des meetings fascistes.
0% Metal + 0% BLACK METAL + 0% hXc punk + 0% THRASH
= 100% RAC skinhead, comparable à Fraction (Hexagone), ça vole pas haut.
spqr skinhead rac italienne mais annoncé “Hc/trash” et Call ofTerror affiché entre des croix pas à l’envers ?!
SPQR & Londinium SPQR
SPQR ne joue pas de la musique “black metal” ni “thrash metal” ni “hardcore” et ses disques sont vendus dans le circuit skinhead/RAC néonazi comme le label et distributeur Martel en Tête de Bourges.
Les annonces de concerts que SPQR propose sur son Intagram sont toujours des rassemblements néonazis et/ou de la mouvance skinhead, notamment autours de CasaPound.
Lors de ces dates de concerts, SPQR ne s’affiche pas du tout avec des groupes black metal, mais fait bien-sur l’exception pour s’afficher sous l’intitulé Call of Terror, l’appel au rassemblement RAC et NSBM autours de Graveland et Kataxu, sous les apparences d’un “concert” “black metal” promu par la vitrine folklorique de l’interfaf “hooligan” Ouest Casual, turbonazi.
Londinium SPQR Ce groupe est un cas à part dans la scène identitaire italienne. Il a été fondé par des militants fascistes italiens réfugiés à Londres dans les années 1980. Le nom du groupe est la combinaison du nom latin de Londres, avec les lettres SPQR, signifiant Senatus Populus Que Romanus. Il chante dans plusieurs langues : français, italien, espagnol, et allemand(comme sur le morceau “Europa” que l’on peut trouver sur la compilation en hommage à Cordreanu à la quelle ils ont participé), mais également en latin avec la chanson “Testudo”. Une partie du groupe semble être revenue vivre en Italie.
Londinium SPQR est très proche de la scène RAC (il cite Ian Stuart, le leader de Skrewdriver, comme principale motivation pour monter le groupe) et un de ses membres, Francesco, a joué dans le groupe Intolleranza, lorsqu’il vivait encore en Italie. Londinium SPQR a joué le 14 novembre 1998 à un concert RAC à Chartres en France avec Warlord, Legion of St-Georges et Bagadou Stourm. On retouve également Londinium SPQR sur les disques produits par la scène gothique-folk d’extrême-droite : ils ont ainsi participé à une compilation hommage à Cordreanu, le leader fasciste roumain des années 1930. Dans une interview donnée aux fanzine skin d’extrême-droite Skin Side n°6, Londinium SPQR ne cache pas son appartenance au néo-fascisme et au néo-nazisme. Mais à la différence des autres groupes politiques et musicaux nazis, les musiciens de Londinium SPQR préfèrent mettre en avant leur héritage romain à travers des symboles renvoyant à la Rome Antique plutôt que d’utiliser la croix celtique comme la plupart des groupes fafs. (2004) p128-129 Rock Haine Roll. Origines, histoires et acteurs du Rock Identitaire Français, une tentative de contre-culture d’extrême droite, mai 2004, Collectif, Éditions No Pasaran, 186 pages.
19 novembre 2016 : Rassemblement Rac en Rhones Alpes autours de DC (ex-Décadence culturelle), Bordel Boys (groupe breton prétendument apolitique) et les italiens SPQR et Mai Morti.
Le 20 avril 2017, HardCore Wave poste un mystérieux « 128 » : or Adolf Hitler, né le 20 avril 1889, aurait eu 128 ans cette année. La main signifie sans doute « Sieg Heil »…
HardCore Wave a déjà organisé deux concerts en Rhône-Alpes : le premier le 19 novembre 2016 avec les groupes français DC (ex-Décadence culturelle) et Bordel Boys (groupe breton prétendument apolitique) et les italiens SPQR et Mai Morti, puis le second le 13 mai, vers Bourgoin-Jallieu, avec cette fois une affiche 100% italienne : Hate for Breakfast, Bayonet Assault mais surtout Bronson, groupe directement lié à Casapound. HardCore Wave a également soutenu le “Call of Terror”, un festival de National-Socialist Black Metal (NSBM) qui s’est tenu à Saint-Genix-sur-Guiers (Savoie) le 28 janvier dernier, avec entre autres Peste Noire, dont nous avons déjà parlé ici.
Autre groupe à l’affiche : les Romains de SPQR, qui se sont déjà produits à la fête annuelle du parti néofasciste italien CasaPound, en 2022, et viennent de sortir un clip en hommage à la brigade Azov. pic.twitter.com/XzFpB8dYc5
Kataxu est cité 6 fois dans le livre NSBM as wolves among the sheeps.
Les “orchestres” Kataxu / Sunwheel et Swastyka sont tellement proches qu’ils sont confondus : la page VK officielle de Kataxu s’appelle Sunwheel.
Piotr “Piaty” Piatek est une figure NSBM
membre de Swastyka = Sunwheel
et de Gontyna Kry qui affichent leurs opinions.
Kataxu est inédit en France et interdit en Allemagne
mais a participé à un rassemblement NSBM völkisch sous le symbole du soleil noir
Le Soleil Noir est un symbole NAZI sur le visuel promotionnel du rassemblement Apocalyptic Rites 2023
autel Wolfsangel sur entrelacs Swastyka devant Kataxu en tenues de cérémonies nsbm völkisch siglées rune sowilo
Kataxu en tenue de cérémonie NSBM völkisch autours du feu avec bannière soleil noire éclairée par les flammes
Décembre 2018 – Kataxu s’est aussi affiché pour le rassemblement NSBM Asgardrei de AZOV en Ukraine, présent encapuchonnés sur scène sous la forme d’un trio de deux guitaristes et un bassiste sur un playback de boite à rythme.
[27:19] Kataxu live @ asgardsrei 2018 : c’est kataxufique
Kataxu est aussi affiché à Asgardsrei 2019, avec Seigneur Voland autours des profanateurs de Toulon
Kataxu est rare en concert mais s’affiche sur les rassemblements NSBM internationaux depuis 15 ans.
NSBM völkisch de la Wolfsangel frappée sur l’Antéchrist cosmique dans la foudre. On aurait tort de confondre ces artistes avec de simples admirateurs d’Hitler.
et déclaration au sujet de ” l’Homme Aryen Suprême”.
Graveland
La tête d’affiche polonaise du Call of Terror, Graveland, est un groupe historique du NSBM. Son leader Robert Fudali est adepte de mythologie germanique et est connu de longue date pour ses appels au meurtre et ses saillies antisémites, suprémacistes et xénophobes. Extraits. pic.twitter.com/C5HKyI7VeK
Pagan Front est cité 43 fois.
Temple of Fullmoon est cité 12 fois
En octobre 2016 le site d’information antiracisme La Horde partage une petite biographie de Graveland
Le Polonais Robert Fudali, alias Rob Darken , est lui aussi actif depuis le début des années 1990 : homme-orchestre au sein de Graveland, fondé en 1992, il est également membre de l’organisation de musiciens « aryens » Temple of Fullmoon.
Robert Fudali et Graveland. C’est grave, en effet…
Sur le site officiel de Graveland, des dizaines de propos antisémites sont archivés dans les interviews publiées depuis plus de vingt ans. En 2016, Graveland a donné ses premiers concerts, au Hot Shower en Italie ainsi qu’au Ragnard Rockfest en France, dans l’Ain, en juillet : le préfet, alerté sur la présence de groupes néonazis, a malgré tout autorisé ce rassemblement NSBM qui se présentait sous la forme d’un festival viking, mais au cours duquel les hommages à Burzum et à Absurd ont été nombreux sur scène, et la propagande NSBM a été diffusée pendant quatre jours auprès de 12 000 spectateurs…
Au-delà de ces figures fondatrices, qui restent des références aujourd’hui, le développement récent de la scène NSBM se fait de façon plus occulte, en s’adaptant localement. Le succès relatif de certains groupes les pousse à plus de discrétion, en prenant leur distance avec une idéologie ouvertement néonazie afin de faire taire leurs détracteurs, et en adoptant une position qu’on pourrait qualifier, pour reprendre l’expression du chercheur Anton Shekhovtsov à propos des scènes néo-folk et industrielle des années 1990, d’ « apolitéïque ».
En mars 2016 le site de la revue PROCHOIX partage un éclairage sur les figures völkisch de la promotion NSBM
Le leader Rob Darken alias Robert Fudali alias Lord Wind du groupe polonais Graveland est connu pour ses déclarations en faveur de la suprématie de la « race aryenne », contre la « judéo-chrétienté », et pour de nombreux propos antisémites sur la prétendue existence d’un « complot juif ».
Cela n’empêche pas les organisateurs de faire figurer Graveland en tête d’affiche, aux cotés de Nokturnal Mortum, Kroda, ou de Naer Mataron. Ce dernier est connu en Grèce comme le groupe de métal du député Giorgos Germenis, à la fois bassiste du groupe, coupable d’agression à tendance raciste, et numéro trois… du Parti criminel et néonazi Aube Dorée. (…)
(…)
Les liens entre certains groupes de métal présents et l’idéologie antisémite nazie sont multiples. Cependant, on aurait tort de considérer que ces musiciens sont de « simples admirateurs » d’Hitler. Ils s’inscrivent dans la mouvance « Folkish », et plus largement dans l’idéologie Odaliste.
« Folkish » est la contraction des termes « Folk » et « Volkish ». Cette mouvance entend mêler musique Folklorique pré-chretienne, Métal et mouvement Volkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique, anti-monothéisme et antisémitisme. Les courants néo-Volkisch se revendiquent de cet héritage, en affirmant une identité blanche, païenne et mystique en opposition thématiques contemporaines comme la modernité, le libéralisme ou encore l’immigration.
Les paroles ont souvent pour thèmes la nature, la guerre, le passé médiéval et mythologique, dans une rhétorique romantique. La radicalité n’est pas omniprésente, voir absente dans les paroles de certains groupes. Elles mettent toutefois toujours en valeur la Weltanschauung, qui désigne la conception du monde selon sa sensibilité, c’est-à-dire selon une grille de lecture identitaire et xénophobe. Les disques sont parfois présents au coté de grands groupes de métal, dans les grandes surfaces culturelles, les disquaires spécialisés, les disquaires VPC complaisants, depuis 20 ans, mais maintenant la musique Folkish est très majoritairement distribuée par le biais d’internet et les plateformes de téléchargement légal de musiques populaires actuelles : itunes, … tout cela jouant un rôle « validant ».
Les pères conceptuels de la musique Folkish sont les meurtiers Kristian Vikernes (également terroriste (destructions d’églises) et créateur de jeu de rôle odaliste) et Hendrik Möbus, dans les années 1990. Ils sont également considérés comme les pères du NSBM. Idéologues païens, identitaires, ultranationalistes « patriotes », « dissidents » « anti-système », ils ont développé leur influence même derrière les barreaux de leur prison en Norvège et en Allemagne.
Odal géant de la scénographie du rassemblement “viking” autours des figures NSBM affichées au Ragnard Rock Fest 2016
La mouvance Folkish s’inscrit dans l’idéologie Odaliste, née dans les années 1990 également. Issue de la rune « othalan » de la mythologie germanique, elle signifie « propriété, domaine », et désigne l’idée que les traditions ancestrales d’une communauté sont supérieures aux cultures extérieures, en se basant sur les croyances de la mythologie germanique, et par extension, scandinave, grecque, slave ou romaine. L’Odalisme a pour objectif de faire renaître les cultures européennes polythéistes, qui seraient toutes issues d’une même religion datant de la Préhistoire, et qui aurait évolué avec les peuples (vikings, aryens slaves, ariens germaniques, aryens latins, celtes…) et les déplacements.
L’Odalisme s’inspire du nationalisme « Blut und Boden » (le sang et le sol) de la fin du XIXème siècle en Allemagne, qui considère l’ascendance (le sang) et la paysannerie (le sol) comme origine raciale essentielle du peuple. Le « Blut und Boden », tout comme l’idéologie Volkish, ont fortement imprégné l’idéologie nazie, en justifiant la « pureté de la race » allemande, la destruction d’autres peuples et l’appropriation d’autres territoires.
L’Odalisme est ainsi violement antisémite et xénophobe. Les juifs sont perçus comme un peuple à part, comme un « autre Volk » libéral et insoluble dans les « peuples blancs européens », reprenant ainsi les théories Volkish du XIXème siècle. Pour préserver la pureté de la « race » et les traditions ancestrales propres, l’immigration et le métissage sont également rejetés.
Pendant la 2nde guerre mondiale, la rune Odal fut utilisée comme emblème de la 7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Euge, ou encore dans les images de propagandes des Jeunesses Hitlériennes. De 1952 jusqu’à leur interdiction en 1994, elle était l’emblème des Wiking Jugend, une organisation néo-nazie basée sur les Jeunesses Hitlériennes. Odal était également le nom d’un magazine néo-nazi de l’idéologue Richard Walther Darré. Mais Vikernes se défend et assume la paternité de la définition actuelle de l’Odalisme : « il n’est pas un terme entaché par l’Histoire »…
En France odal est aussi connu comme le "poisson pané" de Evil Skins et Nazi Klan autours de Serge Ayoub :
Initialement appelé Zyklon B (et la bande qui s'agglomère autour de lui la Zyklon Army)10, le premier nom du groupe est une référence directe au Zyklon B utilisé par les nazis pour leurs assassinats de masse dans les camps d'extermination durant la Deuxième Guerre mondiale. D'après le sociologue et journaliste Eric Rossi, ancien militant des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, Serge Ayoub aurait rapidement décidé de se débarrasser des membres « non-européens » de l'entourage du groupe, et de remplacer la Zyklon Army par le Nazi Klan dont la bande des « skins du Luco » (autres skinheads d'extrême-droite évoluant dans le secteur du Jardin du Luxembourg) vient alors grossir les rangs11. Le Nazi Klan a un uniforme et un insigne : la rune d'Odal rouge sur fond noir, que les Evil Skins porteront sur leurs blousons et représenteront systématiquement sur leurs disques et affiches.
La rune d'Odal rouge est un abrégé de la philosophie politique relativement succincte des Evil Skins et du Nazi Klan. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la rune, modifiée avec un empattement, fut utilisée en Allemagne par la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen et la 23e division SS de volontaires néerlandais, le Bureau pour la race et le peuplement (RuSHA), le Volksverwering (une milice nazie belge fondée en 1937 à Anvers et collaborationniste durant la guerre), ou encore, en version inversée, par le parti collaborationniste français RNP. Cette dernière version de la rune a été utilisée par le groupe néo-nazi Wiking-Jugend fondé en 1952 en Allemagne, un mouvement allemand de scoutisme nazi recréé par d'anciens cadres de la Hitler Jugend. Il renvoie à l'idéologie Blut und Boden de Richard Walther Darré et signifie l'attachement de la race (le sang) à la terre (le sol), tout groupe humain étant d'après Darré indissociable du seul territoire où son potentiel peut s'exprimer12.
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, la rune d'Odal a été adoptée par la 7e division SS composée de volontaires Volksdeutsche, c'est-à-dire d'Allemands qui, à la suite du démembrement de l'Empire allemand et par le jeu du redécoupage territorial de l'Europe, s'étaient retrouvés derrière les frontières nationales et avaient, selon eux, résisté à la fois à la déportation (enracinement dans le sol) et à l'assimilation (préservation du sang)13. Le port de la rune d'Odal rouge sur fond noir est désormais interdit dans la Communauté européenne du fait de la jurisprudence allemande, le ministère de l'Intérieur de la République Fédérale d'Allemagne ayant dissous la Wiking-Jugend le 10 novembre 1994, et déclaré ses insignes hors-la-loi14.
Le nazisme allemand n'est cependant pas la seule référence des Evil Skins : ceux-ci composeront l'hymne des JNR sous le titre Croire, combattre, obéir qui est la traduction littérale du mot d'ordre fasciste Credere! Obbedire! Combattere! promulgué par le Duce Benito Mussolini.
Cette idéologie Odaliste est actuellement présente dans de nombreux pays européens, via le « Pagan Front », directement inspiré du « Heathen Front ». Le « Heathen Front » est resté en lien avec le « Pagan Front » via différents concerts conjoints et soutiens publics.
La branche norvégienne est la plus ancienne (Norvegian Heathen Front, ou NHF) : elle a été fondée en 1993, dans la proximité de Vikernes qui a gardé contact avec le NHF même durant son emprisonnement en lui transmettant plusieurs articles. C’est Mobus qui fonde la branche allemande, la plus active, en 1998 (Allgermanische Heidnische Front, ou AHF). Des sections en Suède, Danemark, Hollande, Canada, Russie et Etats-Unis apparaissent dans la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.
« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique » (Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008)
Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :
Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».
La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.
Dans cette perspective, où les idées influencent les valeurs sur lesquelles se réfèrent la société, la diffusion de musique Folkish par Internet, la diffusion de supports enregistrés vynils, cassettes, dvd, compact disc, la création de jeu de rôle (Vikernes), le blogging (Vikernes), tout comme la tenue d’un Festival dans l’Ain, peut être un moyen d’approche et de diffusion d’idéaux néo-nazis auxquels beaucoup de ces groupes se réfèrent directement. Ce festival Folkish, surnommé naïvement « Festival Viking », représente un danger pour un public qui n’est pas informé, participe à propager des idéaux néo-nazis au grand public, et se traduit comme une démonstration de force des idéologues Odalistes.
Carla Parisi
Quels sont les rapports entre Ouest Casual et la musique ?
collage : Ouest Casual Peste Noire Asgardrei & M8l8th de AZOV / C9M RAC @ Simone Veil avec le GUD / BSK VDL / Passagers du Zinc / Anna von Hausswolff & Burzum Vs Zouaves Paris / Call of Terror
Décembre 2019 – Ouest Casual du GUD affiché en tant que combattant kick boxing au contact de Olena Semenyaka, M8l8th et Peste Noire autours de Asgardsrei de AZOV en Ukraine, le plus gros rassemblement nsbm.
Décembre 2021 – Les Zouaves Paris de Ouest Casual en croisade avec les catholiques pour défendre des églises contre les concerts d’une artiste musicienne organiste “droguée et sataniste fan de … Burzum”.
19 Mai 2023 – Interfaf Ouest Casual de BSK VDL terrorise la soirée autours des Passagers du Zinc de Besançon, ou se déroulent les concerts des groupes en tournée.
6 mai 2023 – Ouest Casual au centre de l’interfaf C9M RAC turbonazi @ Simone Veil avec le GUD.
I
Bellingcat : At Ukraine’s Asgardsrei, A French Connection
En décembre 2019 GUD et Ouest Casual affichés autours de Asgardsrei de AZOV le plus gros rassemblement NSBM, autours du régiment AZOV, de tournois de sports de combat, et de figures NSBM, en Ukraine.
Marc de Caqueray Valmenier a déjà croisé le chemin de Famine de Peste Noire, lors de l’inauguration du Bastion Social Cermont-Ferand le 14 juillet 2018.
La veille, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2018 Famine agresse Anthony dans un bar à Clermont Ferrand.
Famine en exil réfugié en cavale chez Aleksey Levkin de Azov en Ukraine pendant 2 ans.
En décembre 2019, suite aux agressions commises autours du local Bastion Social Clermont, Peste Noire est réfugié en Ukraine, il y a proposé une chanson RAC identitaire unplugged en portant un gilet jaune sur scène lors du rassemblement néonazi Asgardsrei 2018.
Un groupe d'extrême droite s'approche de l'Arc de triomphe de l'Étoile puisque le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale sont hors d'atteinte. L'ensemble du quartier se couvrent de graffitis « GUD », « ACABc » ou encore « les Zouaves viennent sortir du zoo ». Le groupuscule les Zouaves Paris déploie une banderole : « Le peuple aux abois, tuons le bourgeois »d. D'autres manifestants issus de « collectifs nationalistes dits identitaires » rejoignent à leur tour la place Charles-de-Gaulle et entourent la tombe du Soldat inconnu pour la protéger. Cette action, filmée par les téléphones portables, est massivement relayée sur les réseaux sociaux et reprise en particulier par les militants du Rassemblement national et de Debout la France61,62. Wiki
L’édition 2019 du rassemblement néonazi Asgardsrei se déroule autours de combattants MMA, de figures NSBM et du régiment AZOV, lorsqu’un militant d’extrême droite radicale extraparlementaire et hooligan MesOs Reims, les Zouaves Paris, vu en T-shirt “defend Gaza” pour l’inauguration du Bastion Social à Clermont-Ferrand en juillet 2018, vu aussi autours du white-bloc Ouest Casual en gilets jaunes s’affiche à Kiev, affichant des stickers Peste Noire, affichant des stickers Ouest Casual, …
Affichage GUDard du port du maillot aux couleurs de M8l8t.H : foire du GUD @ Rungis 2015 et Asgardsrei de AZOV @ Kiev 2019
Affichage T-shirt M8l8th de couleur locale : Aleksey Levkin est l’organisateur du rassemblement Asgardsrei, ainsi qu’un meurtrier raciste russe félon réfugié chez AZOV, dont il gère la branche “jeune” et NSBM, en produisant Peste Noire par exemple.
La bannière Rat du GUD – alors en sommeil fondu dans le bastion social – est affichée lors du tournoi de kick boxing Asgardsrei.
Famine s’affiche à la foire de Rungis du GUD sous les couleurs M8L8TH à l’occasion du meeting Reconquista avec le bataillon AZOV et du concert RAC traditionnel sous les les bannieres d'Aube dorée et d’activistes équivalents venus d’Italie, d’Espagne, de Chypre, de Belgique, de Russie, d’Afrique du Sud.
* GUD Lyon avait déjà appelé au rassemblement autours de Baise Ma Hache et KPN Peste Noire en janvier 2017. Famine de KPN Peste Noire affirme soutenir le GUD en enregistrant sa vidéo.
Sur celle-ci, on peut voir que la personne qui porte le drapeau du GUD sur ses épaules (la forme blanche au centre) effectue elle aussi des saluts hitlériens lors du passage du groupe français "Baise Ma Hache". (vidéo originale : https://t.co/0X0IvV6Bl7) pic.twitter.com/AEU10Fodp2
* En décembre 2019 le GUD est supposé en sommeil / fondu dans le Bastion Social depuis le printemps 2017.
Printemps 2017 - Le GUD Lyon a muté en Bastion Social au retour de Steven Bissuel de la conférence paneuropa de olena semenyaka d'azov en Ukraine, qui porte une robe "wednesday addams" et une coiffe à frange coque.
Marc de Caqueray Valmenier rencontre Olena Semenyaka en décembre 2019, elle porte la même robe qu’à la Paneuropa, sans frange et avec les cheveux détachés.
Marc "Hassin" a aussi donné une interview à Helena Semenyaka, "secrétaire internationale" du "Corps National", à la "Maison Cosaque" (козацькйи дім), autre lieu affilié au bataillon Azov à Kiev. A cette occasion, il portait d’ailleurs un t-shirt du GUD Paris. pic.twitter.com/8mEPpxtjBL
Les Zouaves Paris se font remarquer par leur violence, le GUD est en sommeil fondu dans le bastion social.
Les Zouaves et Bastion Social sont interdits.
Le GUD communique sur son retour officiel à l’hiver 2022.
II
Anna von Hausswolff & Burzum Vs Zouaves défenseurs de l’Eglise
Zouaves Paris de Ouest Casual en croisade contre des concerts et contre le satanisme pour protéger des églises d’une fan de … Burzum, une figure NSBM meurtière profondément antichrétienne, impliqué dans la destructions d’églises monumentales par incendies criminels.
Lors de la nouvelle vague de procès après sa peine de prison de 21 ans (17 effectués) Varg Vikernes était soutenu par le GUD.
Burzum, fondé en 1991, est un one-man-band du Norvégien Kristian Vikernes , surnommé « Varg » (du nom des loups de Sauron dans Bilbo le Hobbit de Tolkien), condamné en 1994 à une peine de 21 ans de prison pour des destructions d’église par incendie et pour l’assassinat d’Oysten Aarseth alias « Euronymous », membre du célèbre groupe de black metal Mayhem (dont Vikernes a fait brièvement partie). Vikernes a poursuivi sa carrière en produisant les disques de Burzum depuis sa cellule, en écrivant des livres sur le paganisme et en créant le mouvement odaliste, tout en adoptant un look naziskin. En 2010, après avoir purgé sa peine, Vikernes s’installe en France, en Corrèze, et se reconvertit dans le survivalisme : en 2013, il est arrêté par la police, soupçonné de vouloir commettre un attentat à l’instar d’Anders Breivik [1], et une perquisition à son domicile a découvert qu’il était en possession d’une demi-douzaine d’armes à feu. Mais c’est finalement pour des propos antisémites et racistes publiés sur son blog qu’il se retrouve la même année devant un tribunal.
Le jour de son procès, en plus des fans de Burzum venus demander un autographe et faire des selfies avec lui, une petite douzaine de militants d’extrême droite (dont Logan Djian, dont nous avons récemment parlé ici) l’accompagnaient. Il faut dire que le même jour, au même endroit, Dieudonné passait en procès pour sa chanson antisémite « Shoahnanas » : Vikernes postera le soir même une vidéo de soutien, quenelle à l’appui. Autre lien avec le milieu d’extrême droite français, Vikernes va sortir un livre intitulé M agie et Religion en Scandinavie antique aux éditions du Rubicon, une maison d’édition proche de l’émission de radio Méridien Zéro, elle-même liée au Mouvement d’Action Sociale (MAS), un groupuscule nationaliste-révolutionnaire qui s’est récemment autodissous.
C'est un ancien hooligan, Logan D. qui a décidé de reprendre tout ça en main et d'ouvrir un nouveau bar associatif, "Le Crabe-Tambour", rue Chabrières. Ancien militant de l'Oeuvre française et des Jeunesses nationalistes, il se plait à utiliser le doux pseudonyme de "Logan Duce". Logan D présente encore la particularité s'être fait tatouer une jeune femme pendue sous laquelle est écrit "J'ai trahi ma race"..
En tout cas, en cette rentrée 2013, il s'agite dans tous les sens. Jeudi 17 octobre, il était présent au palais de justice de Paris pour soutenir le norvégien Varg Vikernes, figure de la scène black-métal, interpellé mi-juillet par la DCRI, et qui comparaissait, au final, pour "apologie de crimes de guerre" et "incitation à la haine raciale"(l'audience a été reportée). Logan D vient aussi de refonder le GUD et, donc, d'ouvrir son bar.
En 2021 le crew Zouaves Paris de Ouest Casual relaie la campagne de mobilisation des catholiques intégristes autours de Civitas contre l’artiste Anna von Hausswolff.
Anna von Hausswolff : “Mon groupe de black metal () préféré est Mayhem (). Oui, la photo de Burzum* n’a pas été un succès. J’ai pensé que ce serait blasphématoire et amusant de le porter” ON RA ROCK – Anna von Hausswolff était la cliente parfaite, une musicienne de la sphère metal qui joue de l’orgue dans des églises et file des métaphores sur la mort ou le diable faciles à détourner quand on est mal intentionné
” Ce 7 décembre à 21 h, veille de la fête de l’Immaculée Conception,
un concert d’orgue de l’artiste suédoise Anna von Hausswolff doit avoir lieu en l’église Saint-Clément, qui est aussi celle qui accueille la messe traditionnelle à Nantes.
Ce concert suscite de fortes protestations des fidèles, car les œuvres, les titres, les pochettes et les clips témoignent d’œuvres enracinées dans le gothique, voire le satanisme.
Les amateurs de musique sataniste la reconnaissent pour l’une des leurs : “la photo de la pochette, digne des meilleurs films d’horreur, aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Nous aurions dû fuir cette jeune fille exposée sur un fond rouge sang qui semble possédée[…] Il faudra bien sûr faire quelques concessions avant d’accepter les tortures mentales de Dead Magic, mais une fois que nous serons habitués aux ténèbres nous ne pourrons alors que vénérer les harmonies sataniques de la grande prêtresse Anna von Hausswolff”. Interrogé, le curé diocésain de Saint-Clément, l’abbé Hubert Vallet – qui est aussi le référent diocésain Traditionis Custodes dont le décret d’application, dans le diocèse de Nantes, est particulièrement injuste et restrictif envers les fidèles de la messe tridentine, affirme “avoir fait confiance aveuglément” et le “regretter amèrement“, mais “ne se voit pas annuler le concert la veille pour le lendemain“. Addendum :Le concert a été annulé. Nous pouvons remercier le curé qui a pris cette décision. “
Anna von Hausswolff, l’artiste qui déclenche les fous de dieux porte un maillot Burzum … Burzum est le projet musical de Varg Vikernes, ce néonazi qui a fait 21 ans de prison pour meurtre et incendie volontaire de quatre églises… c’est aussi le père fondateur de la NSBM, et un prédicateur völkisch.
Rennes annulé sous la contrainte de catholiques identitaires Paris annulé aussi, relocalisé confidentiellement en dernière minute
Les portes du concert breton d’Anna von Hausswolff sont bloquées par une cinquantaine de jeunes militants catholiques intégristes, chantant des psaumes en boucle et dénonçant le « satanisme » professé selon eux par une chanson d’Anna von Hausswolff vieille de dix ans, où n’importe quel collégien aurait lu une évidente métaphore de l’addiction aux drogues. Après plus d’une heure de blocage tendu, le concert de Nantes a fini par être annulé.
Deux jours plus tard, un concert dûment autorisé mais ouvertement menacé à nouveau à Paris, obligeant les organisateurs a se replier vers la solution d’un concert relocalisé en dernière minute après la défection du lieu initialement programmé.
Tout cela s’était organisé depuis des sites de l’extrême droite religieuse, Riposte catholique et Salon beige. Tout cela était un coup médiatique des catholiques relayé par les Zouaves Paris de Ouest Casual en croisade contre le satanisme pour protéger des églises.
III
OUEST CASUAL est au centre du rassemblement turbonazi clandestin
C9M RAC @ Simone Veil avec le GUD
Ouest Casual est surtout connu pour afficher exclusivement les bannières territoriales de ses crews néo-hooligans turbonazi, en France et en Europe, et le GUD.
Par exemple : Ouest Casual est affiché au centre du C9M RAC turbonazi @ Simone Veil avec le GUD.
Comme c’est souvent le cas, la salle Espace jeunesse et culture de Saint-Cyr de l’école Militaire de Versailles dans les Yvelines, en région Parisienne a été louée sous un prétexte fallacieux par un particulier, pour un anniversaire.
300 à 400 adeptes se sont rassemblés en secret autours de figures skinhead RAC et de la musque white-power
Fraction punk hardcore RAC identitaire
Katastrof metal RAC skinhead d’Italie
et OuestCokinsélectro rap tekKkno rappé de Nantes
#fafleaks : RAC du C9M @ Simone Veil avec le GUD
Peu de vidéos souvenirs des prestations musicales proposées par C9M RAC du GUD, les téléphones étaient interdits. Un membre de la Division Martel a cependant pu documenter le karaoké straight edge hardline :
Marc de Caqueray Valmenier braille du Cathy Perry
sur la scène de l’espace jeunesse et culture de St-Cyr l’Ecole Militaire de Versailles dans les Yvelines.
Au cours du rassemblement clandestin autours de la musique white-power, organisé de façon collégiale interfaf de groupuscules d’ultradroite, plusieurs participants ont effectué des saluts nazis. Ici au centre, on peut apercevoir Alain Pérez, ancien chanteur de Légion 88, groupe emblématique de la scène RAC française.
affichage de bannières : GUD, AZOV, …
Cette autre photo montre Pascal de los Rios et Fabrice Robert, chanteur et bassiste du groupe Fraction, avec, au milieu, un membre du groupe de rock identitaire Francs-Tireurs Patriotes. Le premier effectue un salut de Kühnen à trois doigts, alternative au salut nazi.
La manifestation néonazie de Paris, samedi 6 mai, s’est achevée par un concert de « rock aryen » dans la salle municipale Simone-Veil de Saint-Cyr-l’École (Yvelines). Alertée par @Mediapart, la maire @brau_sonia annonce saisir la justice. https://t.co/kjEYw3kh6V
Mai 2023 à besançon : BSK VDL de Ouest Casual terrorise la soirée autours de groupes en concert dans la salle de des Passager du Zinc
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
France 3 : Une vingtaine de néonazis venus de toute la France sème la peur dans le centre-ville de Besançon
Entre jeudi 18 et samedi 20 mai 2023, un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, prêts à en découdre, a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon provoquant la peur et l’inquiétude chez des riverains. Explications.
La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon. La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.
Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.
“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.
Un peu plus tard, le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.
Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée. Gérante du bar le PDZ à Besançon
“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.
Le GUD, pour “Groupe union défense”, est un groupuscule d’extrême droite particulièrement violent et actif en France depuis 1968. Le 6 mai à Paris, environ 500 militants cagoulés avaient défilé en mémoire de l’un des leurs. En sommeil depuis 2017, ses membres ont annoncé reprendre du service en 2022. Selon SOS Racisme cité par le JDD, le mouvement est une reconstitution des “Zouaves Paris”, un groupe ultraviolent dissous en janvier 2022 par les autorités.
La police les a suivi et arrêtés brièvement sur le pont Battant pour une vérification d'identité. Le groupe s'est éloigné pour prendre des photos (qu'ils ont ensuite partagé sur Télégram). Une nouvelle apparition de ce groupe est attendue aujourd'hui centre ville de #Besançonpic.twitter.com/K92rTuKcxi
Jointe par nos soins, la police de Besançon confirme que des contrôles ont été effectués. “Il y a bien eu des jeunes contrôlés ce week-end et une sécurisation a été effectuée au centre-ville comme nous le faisons régulièrement“, nous a-t-elle expliqué.
Samedi 20 mai, un événement organisé par une association LGBTQI+ avait lieu à la salle de musiques actuelles La Rodia, à Besançon. Aux alentours de 22h30, le message est passé aux participantes et participants d’être prudents en quittant les lieux. “Ne rentrez pas seuls, faites attention”, préviennent alors les organisateurs, informant de la présence dans le quartier d’un groupe de néonazis.
Des groupuscules de plus en plus visibles
Alors que les démonstrations de force de jeunes nationalistes se multiplient ces dernières années à Besançon, l’inquiétude grandit notamment du côté des associations organisatrices d’événements à visée solidaire et sociale. Ce samedi 27 mai, une grande marche contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est organisée dans la capitale comtoise. L’an passé, des intimidations de la part de jeunes d’extrême droite avaient eu lieu aux abords de ce défilé.
Sur le groupe Telegram dont nous vous parlions plus haut, on peut également y voir une photo de drapeaux arc-en-ciel brûlés par d’autres nationalistes, en date du 18 mai 2023. Ce cliché, pris en marge de la Gay Pride de Fribourg en Allemagne, témoigne de l’homophobie assumée de ces groupuscules d’extrême droite. “Concernant la marche prévue ce samedi, nous serons présents afin d’encadrer le cortège, nous précise la police nationale. Des équipages BAC ont été fléchés tout le week-end sur le secteur du centre-ville ainsi que sur les quartiers Battant et Marulaz, à titre de vigilance”.
Un tag découvert dans le quartier Rivotte à Besançon 13 septembre 2021.
Pour rappel, en août 2022, un cortège de jeunes néonazis avait déambulé dans les rues du centre-ville, entonnant des chants nazis et faisant des saluts hitlériens en pleine rue. La maire de la Ville, Anne Vignot avait réagi au micro de France 3 Franche-Comté (relire notre article).
“On n’est jamais protégés de cette calamité”
Joint par nos soins, la maire de la commune a une nouvelle fois confié son inquiétude face à la présence remarquée d’individus à l’idéologie raciste et nazie.“Cela fait un bout de temps que je prends la mesure de cette montée de l’idéologie nazie. Quand on appelle à ne penser qu’à travers le prisme de la race blanche, vous imaginez si on acceptait ce genre d’idéologie politique ?, interroge-t-elle. Nous luttons tous les jours, depuis des mois, des années. Ici, une croix gammée, ailleurs une action militante nazie dans la rue… Il ne faut rien lâcher. C’est incroyable qu’ils se sentent libres de pouvoir défiler de la sorte”.
L’édile rappelle que le Musée de la Résistance et de la Déportation va rouvrir ses portes le 8 septembre à Besançon. “On ouvre bientôt un musée qui va rappeler que quand une société n’est pas suffisamment vigilante face aux mouvements nazis et racistes, cela nous amène au pire. On n’est jamais protégés de cette calamité”.
La France Insoumise Besançon a réagi à la “descente de néonazies” dans un communiqué diffusé à la presse, mardi 23 mai. “Particulièrement depuis plus d’un an et demi, Besançon subit les agressions, le racisme et la haine de l’extrême droite. Ces divers évènements marquent des franchissements de seuils qui doivent tous et toutes nous alerter”. La France Insoumise de Besançon dit se tenir aux côtés des personnes qui subissent ces agressions. Et de conclure : “Nous appelons toutes les forces humanistes, syndicales, associatives et politiques, toutes les citoyennes à se rassembler pour dénoncer et exiger une réponse des autorités à la hauteur du péril fasciste qui gangrène nos villes”.
Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir
Depuis plusieurs semaines, des inscriptions sont visibles régulièrement, sous forme de tags ou affichage papier, sur les murs ou panneaux de signalisation de la boucle. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs ont été constatées, notamment dans le quartier Rivotte. On peut y lire l’acronyme “GUD”, en référence au syndicat d’extrême droite “Groupe Union Défense”. De plus, de nombreux stickers attribués à l’ultra-droite fleurissent ici et là.(…)
Les inscriptions du GUD ne sont pas les seuls éléments à attester de la présence de plus en plus visible de l’ultra-droite à Besançon. En effet, des affiches de “La Cocarde étudiante” sont apparues en ville à plusieurs endroits début septembre, et notamment sur les panneaux d’affichage de la salle de musique actuelle La Rodia.
Affiches de la Cocarde étudiante, vues près de La Rodia à Besançon, en septembre 2021.
(…) ce sont eux qui taguent régulièrement du sigle “GUD” les rues bisontines mais ils se font désormais appeler “Les Vandal Besak”.
Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur le groupe Facebook “Ouest Casual XIII”, on découvre des photos du groupuscule “Vandal Besak” posant derrière leur bannière avec en légende : “Antifascists run away” ou en français “les antifascistes s’enfuient”. Les photos ont été prises le 17 juillet et le 14 août, jours de manifestations bisontines.
2022
Célébration de la figure du collabo SS français avec :
– Le rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu, avec passages de flambeaux et de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire, (rituel commun au gang Hammerskins du village “nazi” de Jamel en Allemagne, au gang motard criminalisé 1% Gremium MC, … etc.)
– suivie d’un concert RAC clandestin sous bannières Match Retour
et banniere territoriale “Lothringen Division”, siglée d’un demi soleil noir + demi croix celtique.
Flambeau en main sur fond d’un soleil noir, une personne drapée de runes participe à la cérémonie. Sur sa chaussure gauche, un autocollant des « Vandal Besak » – capture d’écran « Ouest Casual. »
Si leurs organisateurs ne sont pas identifiés, l’ombre du musicien néonazi allemand Hendrik Möbus plane sur les deux événements français et italien. Condamné à multiples reprises, notamment pour meurtre, il est surveillé de près par les services de renseignement de son pays.
Möbus mise donc sur l’étranger pour faire fructifier son entreprise extrémiste. Il était aussi impliqué dans l’organisation du festival NSBM ukrainien Asgardsrei qui, de 2015 à 2019, a attiré chaque année jusqu’à 1 500 participant·es venu·es du monde entier à Kyiv. pic.twitter.com/MHUg0vdiir
Pour le « solstice d’été », le retour d’un concert néonazi près de Lyon :
Deux groupes de rock néonazi donneront un concert près de Lyon, dans l’Ain, le samedi 24 juin. Cet évènement signe une résurgence de la scène RAC (Rock Against Communism) et NSBM (National Socialist Black Metal), particulièrement active autour de Lyon jusqu’en 2020 . . .
Football, tir à la corde, repas, concert de deux groupes de rock en vue à l’extrême droite, rituel païen autour d’un bûcher et camping à la belle étoile. Le milieu du rock néonazi a prévu de fêter à sa manière le solstice d’été près de Lyon. Organisé par le tout récent groupuscule Division Gallia, l’évènement doit avoir lieu samedi 24 juin au soir, dans l’Ain.
Parmi les deux groupes qui s’y produiront, on retrouve Match Retour, un groupe de Oi!/RAC (Rock against communism) néonazi lyonnais, mené par Renaud Mannheim, une figure de l’extrême droite radicale lyonnaise. Sur le logo du groupe, on retrouve la Totenkopf, une tête de mort utilisée comme insigne par des divisions SS ainsi que le slogan « Lion le Melhor », cri de ralliement de l’extrême droite radicale lyonnaise.
La deuxième tête d’affiche, Ewigersturm, est suisse et écume la scène RAC et néonazie européenne. Elle se présente comme une « chanteuse nationaliste ». Dans ses textes, elle fait de régulières références à l’Allemagne nazie et ses alliés. Ce solstice d’été ne sera pas leur première date ensemble. Les deux groupes s’étaient déjà retrouvés sur un concert commun le 18 mars à Lyon, à l’occasion de la Saint-Patrick. Les deux événements ont par ailleurs été annoncés sur des affiches au graphisme très proche.
Un concert qui signe le retour de la scène du rock néonazi près de Lyon
On n’avait plus vu de concerts clandestins néonazis près de Lyon depuis 2020. Quatre éditions d’un festival de NSBM (National Socialist Black Metal) appelé « Call of terror » s’étaient tenues entre 2017 et 2020 dans la région lyonnaise. Nous avions même recueilli le témoignage de l’un des participants en 2017. Mais les « Call of terror » étaient loin d’être les premiers événements du genre, récurrents depuis la fin des années 2000 près de Lyon. Le dernier en date s’est tenu le 8 février 2020, et avait aussi pris place dans l’Ain, à l’espace culturel de Châtillon-la-Palud.
Depuis, l’organisation de ce genre de concerts a été largement freinée par la pandémie de covid mais aussi par la dissolution du principal mouvement organisateur de ces évènements, Blood and Honour. Ce mouvement organisait principalement des concerts et des tournois de free-fight, et tirait sa devise « Blut und Ehre » des Jeunesses hitlériennes.
Leur dissolution a été prononcée le 24 juillet 2019, pour diffusion « d’une idéologie néo-nazie, raciste et antisémite, exaltant la « race blanche », appelant à la haine, à la discrimination et à la violence » et pour son organisation sous forme de « groupe de combat », d’après le décret. Depuis, ce réseau a dû se faire plus discret, même s’il n’a pas cessé d’exister. On en assiste aujourd’hui à la résurgence, un peu partout en France, comme à Strasbourg le 25 février 2023, et maintenant près de Lyon.
Selon des mails que Rue89Lyon s’est procuré, envoyés par le groupe organisateur, le concert du « Solstice d’été » devrait se tenir près de Meximieux, dans l’Ain. Le lieu exact est gardé secret jusqu’à 14h, une heure avant le début de l’évènement. Et tout est fait pour protéger les participants et les organisateurs. Sur place, les téléphones ne seront pas autorisés, et même mis sous scellés jusqu’à la fin de la soirée, afin d’éviter que des images ne filtrent de la soirée.
Un concert néonazi qui verse dans l’occultisme
Pour les derniers concerts de NSBM en date près de Lyon, le mode opératoire des organisateurs était simple : louer des salles des fêtes sous un faux prétexte, en dupant les mairies de petites communes. Ce concert du 24 juin ne devrait pas suivre le même fonctionnement. Car cette célébration du « solstice d’été » s’accompagne d’un bûcher, et nécessite donc un lieu en plein air, possiblement un terrain privé.
« Une fois la nuit tombée, nous nous rassemblerons autour du bûcher pour une cérémonie et mettre feu à ce dernier, en hommage au soleil invaincu », écrivent les organisateurs Division Gallia, sur leur boucle Telegram.
Plus qu’un traditionnel feu de la Saint-Jean, ce feu de joie s’inspire aussi de rituels païens. Cette proximité entre néonazisme et paganisme n’est pas nouvelle. Nombre de sigles de l’imagerie nazie puisent leurs racines dans l’occultisme, comme le soleil noir ou la rune d’Odal.
Quant aux organisateurs, la Division Gallia, nous n’avons que peu d’informations. Le groupuscule a été créé récemment, entre février et mars 2023, avec pour logo un casque gaulois sur une croix celtique. Le groupe était présent au Forum de l’implantation locale, organisé par le groupuscule d’extrême droite Lyon Populaire, le 11 mars 2023. Un grand raout qui réunissait tous les courants de l’extrême droite régionale.
Sur une photo postée sur son groupe Telegram, la Division Gallia affiche aussi sa présence le 6 mai à Paris. Ses membres assuraient le service d’ordre de la manifestation organisée chaque année par le Comité du 9 mai, en hommage à un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieux, décédé en 1994 après une course-poursuite avec la police. L’évènement avait réuni lors d’un week-end plusieurs groupes d’extrême droite radicale venus de toute la France.
Division Gallia promet d’organiser d’autres évènements à l’avenir, comme des randonnées ou des bivouacs, mais aussi des concerts. « Le milieu n’est pas mort, la scène non plus », assurent-ils, convoitant la place, laissée vacante, de Blood and Honour dans la région lyonnaise.
Dans ce fil tweeter, au sujet des symboles affichés au HellFest, la fleur Edelweiss est rapprochée à juste titre de
– Terre est Peuple, connu pour le meurtre de Christophe L. lors de la cérémonie vôlkisch du solstice 2009.
– et des mouvements identitaires savoyards.
BMH 2018 @ Lupine Equinox Conclave OPWW (Operation Werewolf) rassemblement NSBM White Power völkisch américain autours de Paul Waggener (C) peter beste photography FACEBOOK (*Feel free to share and tag anyone I missed.)
Les symboles s’expliquent dans leur contexte, et dans le contexte de la culture autours de la musique metal dite “extrême” comme le hellfest, le symbole edelweiss est sigle de la mouvance NSBM franco-suisse incarnée par les membres de 2 groupes nsbm spécialistes des concerts clandestins : – logo BMH de Savoie intègre edelweiss – logo Eidkameraden de Suisse
Eidkameraden est affiché sur le visuel promotionnel du rassemblement nsbm turbonazi clandestin à Remomeix de Sainte Marguerite des Vosges le 25 février 2023.
REDDIT propose une publication intéressante mais imprécise au sujet d’un orchestre de musique français qui tourne dans les festivals metal : Boisson Divine, néo-rock celtique à l’identité sud-ouest.
Google trad. du post Reddit :
Boisson Divine (FR) et liens d'extrême droite
Récemment, j'ai découvert que l'un des membres du groupe de folk metal français Boisson Divine avait un tatouage du soleil noir sur son bras, le soleil noir étant une imagerie populaire néo-nazie. J'ai également vu sur Twitter des preuves qu'ils ont été dans des vidéos et qu'ils ont autorisé l'utilisation de leur musique par un YouTuber français d'extrême droite (alias fasciste) qui pense que la France doit être purgée ou reprise (de qui, exactement ? ). Il est à noter que le groupe ignore tout commentaire à ce sujet. Je posterai les liens ci-dessous.
C'est un peu dommage car ils chantent en langue gasconne, très spécifique à une région de France et en voie de disparition. Étant moi-même intéressé par les langues, je me suis tourné vers le folk metal car les groupes ont souvent tendance à chanter dans leur langue maternelle. Je suis déçu mais je ne suis pas surpris qu'un groupe désireux de préserver une langue aussi peu parlée soit affilié à des gens d'extrême droite.
J'ai pensé que certains fans de folk metal pourraient être intéressés par cette information. Malheureusement, ce ne sont pas toujours que des flûtes, des violons et des bons moments.
il est question entre autres de ce tweet :
Salut @MotocultorFest
Je ne sais pas si vous êtes au courant mais mais y a un groupe à l’affiche cette année, Boisson Divine, qui s’affiche fièrement/affiche sa sympathie avec des figures de l’extrême droite française.
Et bonne journée à vous pic.twitter.com/ynZI8QqWDD
Florent Gilles-waters :
Bassiste de Boisson Divine
https://www.metal-archives.com/artists/Florent_Gilles-Waters/618702
“intolerance means war”
Boisson Divine est chouchou de la fachosphère influenceuse et ré-informatrice :
– Breizh Info fait la promotion de la langue médiévale de Boisson Divine
– Papacito le youtubeur aussi fait la promotion avec efficacité
– Baptiste Marchais aussi
ALERTE. Un nouveau concert de rock néonazi est prévu le 24 juin dans la région Lyonnaises en présence du groupe Match retour, avec à sa tête Renaud Mannheim, un militant connu de l’extrême droite radicale lyonnaise proche du Bastion social ainsi que de Blood and Honour. pic.twitter.com/PXgSGROmVh
5/ Les néo-nazis du groupe « Division Galliana » sont des proches des ex du Blood & Hono[u]r et du groupe de musique (rock nazi) « Match Retour ». [RAC skinhead hooligan]
Ils revendiquent avoir assuré le « service d’ordre » du week-end.
6 membres de division gallia en tant que “service d’ordre” @ C9M 2023
Nous vous convions le samedi 24 juin à vous joindre à nous afin de célébrer le solstice d'été. Au programme: football, tir à la corde, repas, bûcher et concert acoustique. Nous vous attendons dès 15h afin de débuter les activités physiques, de façon à nous confronter amicalement, entre camarades, dans la joie et le respect. Le bar sera ouvert afin de rafraîchir les vaillants. Nous commenceront la soirée sur les rythmes de guitare et les chants de nos camarades de Match Retour et Ewigersturm.Nous faisons appel à un traiteur afin de pouvoir vous restaurer. C'est pour cette raison que nous vous demandons de bien préciser votre présence à l'adresse mail indiquée sur le flyer. Une fois la nuit tombée, nous nous ressemblerons autour du bûcher pour une cérémonie et mettre feu à ce dernier, en hommage au soleil invaincu. Pour les personnes désirant dormir sur place, il est possible de planter vos tentes. Nous vous conseillons de vous munir de répulsif à moustique.Nous comptons sur votre présence.Cet événement est le premier d'une longue liste à venir. Soutenez-nous et nous nous chargerons de vous préparer les meilleurs événements possible en hexagone. Le milieu n'est pas mort, la scène non plus. Nous vous rappelons également l'importance de nous suivre sur l'application telegram afin de ne manquer aucune information (lien en bio). Notre compte instagram a déjà subi la censure et nous nous attendons à le voir un jour disparaître. Nous vous remercions et comptons sur vous le 24 juin.
Division Gallia est actuellement en train d'organiser le solstice d'été se tenant le samedi 24 Juin. Nous vous accueillerons dès 15h pour débuter les activités, discuter et boire un verre. Pour que cet événement se déroule au mieux et pour une organisation optimale, voici quelques consignes: 🔵 Réservation obligatoire (par mail et auprès des membres) si vous souhaitez manger sur place le soir. Nous faisons appel à un traiteur et nous devons savoir quelle quantité commander. Aucun plat ne sera servi aux personnes n'ayant pas réservé. Aucune avance financière n'est demandée, vous réglerez sur place à votre arrivée. Les réservations prendront fin le lundi 5 juin.Accès sans réservation possible pour les personnes ne désirant pas se restaurer le soir. 🔵 Une liste d'hôtel à proximité du lieu de l'événement a été élaborée. Contactez-nous par mail afin de l'obtenir. Il est également possible de dormir sur place si vous disposez d'une tente. 🔵 Merci de respecter les lieux. Des sacs poubelle et des cendriers seront mis à disposition. Aucun plastique, mégot ou autre détritus ne doit se retrouver dans la nature. 🔴 Les téléphones seront proscrits lors de l’évènement. Pour les personnes véhiculées, nous vous conseillons de les laisser dans vos voitures. Autrement, un dispositif sera mis en place à l'entrée de l’évènement. Les téléphones seront gardés sous scellé. Ils seront récupérés au départ des propriétaires. 🔴 Aucunes photos ne doit être prises lors de l’évènement.Aucun visage ne doit apparaître sur les réseaux sociaux et le lieu ne doit pas être découvert. Un photographe sera sur place, seule cette personne est autorisée à prendre des clichés de l’évènement.🔴 La consommation d'alcool ramenée de l'extérieur est interdite. Les drogues sont évidemment interdites. Nous vous demandons d'être réactif sur les réservations et respecter les règles établies afin que cette journée se déroule pour le meilleur, dans le respect et la camaraderie. Nous comptons sur votre présence. Division Gallia.