REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Que s’est-il passé mercredi en début de soirée dans le quartier de Saint-Lazare à Paris? Rencontre fortuite ou guet-apens? Selon nos informations, les deux groupes avaient décidé de faire du shopping au même endroit. Et la victime aurait été la première à interpeller ses agresseurs…
A la une de la presse française, l’onde de choc après la mort d’un jeune militant antifasciste lors d’une bagarre avec des skinheads, à la sortie d’une vente privée Fred Perry. Par Pierrick LEURENT Ce matin, tous les journaux consacrent de nombreuses pages à la mort de Clément Méric, cet étudiant de Sciences Po décédé hier après une bagarre avec des skinheads. Il y a d’abord les journaux qui font un lien direct avec le climat politique de ces dernières semaines. “Un climat nauséeux”, pour l’Humanité. Le journal Libération fait même un lien direct avec les manifestations contre le mariage gay. Mais toute la presse n’est pas de cet avis. Certains journaux, comme La Croix, appellent à éviter les amalgames. Clément Méric faisait donc partie d’un mouvement antifasciste. Libération explique les origines de ce mouvement. Et à l’extrême droite également, Slate.fr tente un état des lieux de ces groupuscules radicaux. Et puis ce qui a enfin retenu l’attention des médias, c’est que la bagarre de mercredi s’est déclenchée à la sortie d’une vente privée. Une vente de vêtements d’une marque en particulier dont l’image est clairement connotée : Fred Perry. C’est ce que rapporte le Huffington Post.
Il n’y aucun lien entre les militants d’extreme droite impliqués dans la rixes et les jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). C’est en tout cas ce qu’assure son fondateur Serge Ayoub, rencontré par BFMTV le 6 juin 2013 au lendemain de l’agression qui a coûté la vie à Clément Méric.
6 juin 2013 :Le doute reste entier concernant les circonstances de l’altercation qui a couté la vie au jeune militant d’extreme gauche, Clement Meric, à Paris. Alors que des témoins evoquent un coup de poing porté par un membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR), le fondateur de ce groupuscule d’extrême droite, Serge Ayoub, revient sur les circonstances de l’agression. Selon lui, ce sont les jeunes militants antifascistes qui se seraient “jetés les premiers” sur les jeunes sous prétexte “qu’ils avaient le crane rasé”. Les deux groupes semblaient sortir de la vente privée d’une marque très prisée par les antifascistes ainsi que par les militants d’extrême droite. Pour Serge Ayoub, “en France, on a le droit de vous attaquer si on a des idées qui deplaisent”. Sept personnes, dont l’auteur présumé du coup porté, ont été interpellées.
AFP – Caserne porte Pouchet 75017 : Le leader du groupuscule d’extrême droite JNR, Serge Ayoub, a été entendu vendredi 7 juin par les policiers enquêtant sur la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric.
Esteban Morillo, 20 ans, serait le principal suspect dans la mort du militant antifasciste Clément Méric ce jeudi après une bagarre passage Caumartin à Paris mercredi. L’agresseur serait proche des jeunesses nationaliste révolutionnaires, mouvement réputé pour sa violence. Les six autres personnes interpellées ont entre vingt et trente ans dont deux femmes.
Marine Le Pen, présidente du Front National était ce dimanche l’invitée de BFM Politique. Elle a répondu aux questions de Jean-François Achilli et a expliqué ses relations avec leader du groupuscule d’extrême droite des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), Serge Ayoub.
Un militant d’extrême gauche, Clément Méric, est mort suite à une agression brutale perpétrée par des skins, ce mercredi 5 juin, à Paris. Selon des sources policières, les agresseurs graviteraient autour du « noyau dur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires » un groupuscule d’extrême droite radicale. Pour comprendre ce qui s’est passé, nous sommes allés à la rencontre de Serge Ayoub, fondateur des JNR dans son bar, dans le XVeme arrondissement de Paris. Face caméra, l’ancien leader des skins parisiens s’emporte et accuse Les Inrockuptibles de pratiquer un « odieux amalgame ». Pourtant après quelques minutes de discussions à bâtons rompus, Serge Ayoub reconnaît connaître l’identité des agresseurs…
8 juin 2013 : euronews : France will ban two right-wing extremist groups, the ‘JNR’ and ‘Third Way’ following the death of Clément Méric.
8 juin 2013 AFP : Le leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) Serge Ayoub condamne la décision de Jean-Marc Ayrault d’engager une procédure de dissolution de ce groupuscule d’extrême droite affirmant qu’il “n’a pas d’existence légale” et qu’il “n’est pas impliqué” dans la mort de Clément Méric.
10 juin 2013 : Qui sont Esteban et Katia? L’auteur présumé du coup fatal porté à Clément Meric et sa compagne, également impliquée dans les faits, vivaient ensemble à Saint-Ouen. Un “couple normal” d’après leurs voisins, qui n’avaient pas remarqué que les deux jeunes gens fréquentaient des groupuscules d’extrême droite.
Jean-Marc Ayrault a lancé samedi une procédure de dissolution des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, un groupuscule d’extrême droite qui ne semble pas directement lié à la mort de Clément Méric mais que le gouvernement soupçonne d’être en passe de constituer “un groupe de combat”. Les experts dont Jean-Yves Camus, sont réservés quant à l’utilité de cette mesure.
26 juin 2013 : Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, qui avaient confirmé mardi avoir reçu la notification de dissolution par le ministère de l’Intérieur, ont annoncé qu’elles se sont auto-dissoutes. Commentaire de Nicolas Lebourg sur le cycle de dissolution et renaissance des groupuscules.
Les groupuscules d’extrême droite Troisième voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ont annoncé ce mardi leur auto-dissolution par la voix de Serge Ayoub. A cette occasion, Serge Ayoub a donné son point de vue sur le traitement du gouvernement de la mort de Clément Méric. “Monsieur Valls s’est permis de dire dès le début: avant le jugement, l’instruction et l’enquête que c’était un assassinat. (…) Le ministre d’Etat se doit de laisser sa place et son rôle à la justice, ce qu’il a oublié. Et pire, il s’est permis de donner des conseils à ses fonctionnaires”.
Extrait de l’émission de Spécial Investigation intitulée “Violences d’extrême droite : le retour” diffusée sur Canal+ en novembre 2014,
sur l’implication du néo-nazi Serge Ayoub dans la meurtre de Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste, le 5 juin 2013.
26 mai 2015 : Deux ans après, les protagonistes de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort du jeune militant Clément Méric se sont retrouvés mardi dès l’aube le temps d’une reconstitution dans le centre de Paris, sur les lieux du drame. Les juges d’instruction ont ordonné cette reconstitution, en présence d’enquêteurs de la Brigade criminelle, pour mieux cerner le déroulement de cette bagarre mortelle, décrite comme violente et très brève.
Clément Méric : première journée de procès (4 septembre 2018, Paris)
“En 2013, à la suite de l’exil de Famine vers l’Auvergne le batteur local, Ardraos (Sünhopfer, Christicide), qui est aussi accordéoniste, devint membre permanent du groupe. Il joue sur Peste Noire (2013) et La Chaise-Dyable (2015).”
source : wikipédia
Octobre 2016 : Peste en Limousin,
jeu de piste jusqu’à Lemovice Crew / Front des Patriotes,
dans une salle des fêtes municipale réservée sous un faux prétexte,
auprès d’une mairie grugée.
Décembre 2016 : Asgardsrei, produit par AZOV, c’est le plus gros rassemblement NSBM, en Ukraine.
Janvier 2017 : rassemblement clandestin Call of Terror,
le jeu de piste emmène en Savoie, vers une salle des fêtes municipale réservée sous un faux prétexte auprès d’un mairie trompée.
Le GUD propose rassemblement autours de Baise ma Hache et Peste Noire
au sein de son local Lyonnais le Pavillon Noir.
KPN Hot Shower 2017 en Italie
KPN @ Zwickau dans l’est de l’Allemagne
KPN à Steelfest 2017 en Finlande.
FIGURE RAC SKINHEAD
Florian DENIS pulse les hymnes de 2 groupes RAC
avec d’autres figures activistes de la mouvance skinhead
spécialistes des rassemblements néonazis clandestins,
à l’échelle française européenne et internationale,
en lien avec les réseaux Blood and Honour et Hammerskins, entre autres :
Lemovice de Limoges
et Wolfsangel,
deux orchestres RAC connus à l’échelle internationale, aux marges des scènes underground et des sous cultures métapolitiques.
LEMOVICE Lemovice est référence identitaire guerrière : Les Lémovices (en latin, Lemovices) sont un peuple gaulois provenant d’Europe centrale puis ayant migré dans l’actuelle région française du Limousin auquel ils ont donné leur nom ainsi qu’à la ville de Limoges. Lémovices provient de lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l’orme », l’orme faisant probablement référence au bois de leurs lances
habitué des concerts du Blood&Honour et Hammerskins,
également grosse référence de la scène RAC française le groupe Wolfsangel vient de Bourges, terre contaminée par les agissements d’une bande néonazie gravitant autour du Bloc Identitaire, d’Avaricum, et du réseau néonazi Bourges-Chateauroux-Limoges Ils sont annoncés au programme du prochain Day of Glory du Blood&Honour Hexagone.”source
Wolfangel est actif depuis 2004 dans le centre de la France et a participé à une douzaine de rassemblements rac/naziskinheads plus ou moins clandestins la page facebook Wolfangel expose fièrement l’annonce et l’affiche de peste noire prévu en Norvège dans un cadre 100% metal, mais tout les autres prospectus sans exception sont des appels a rassemblement naziskins plus ou moins clandestins.
La discographie de wolfangel ne comporte que 2 disques, dont un sur le label RAC Pit Records et l’autre sur Pagan Pride productions pour 10 chansons au total les titres : Wolfsangel, Flamme ancienne, Vercingetorix, Wehrwolf, Hommes d’honneurs, Berserker, Nos ancestres, L’épurateur, Unabomber, Combat.
Avec pourtant seulement deux disques bénéficiant d’une mise-en-marché de Pit Records (label spécialisé RAC français depuis 1994), et du label NSBM Pagan Pride, Wolfsangel, Wolfsangel est affiché sur les visuels promotionnels des rassemblements RAC clandestins “28”, Blood and Honour, “crew 38” Crossed Hammer / prospective Hammerskins, … Etc. autours de l’élite skinhead RAC, avec vitrine dite “apolitique” proposant “convention tatouage”, “gala de sports de combats” et “concert Oï!” folklorique.
Le bataillon Azov en 2014 l’a également adopté comme emblème, sur un “soleil noir” …
As a Nazi symbol
The emblems of the National Socialist movement in the Netherlands (1931–1936), and the 2nd SS Panzer Division Das Reich (1939-1945), the 4th SS Polizei Panzergrenadier Division (1939-1945) and the 34th SS Volunteer Grenadier Division Landstorm Nederland (1943–1945)
After World War II, the symbol was used by some Neo-Nazi organizations.
In United States extremist white supremacistAryan Nations organization uses white Wolfsangel symbol with a sword replacing the cross-bar in its logo.[11]
2007 : Rac’NSbm autours de Blessed In Sin / Orthanc / Finis Gloria Dei / Sigillum Diabolicum 08/12/2007 Lyon’s Hall, Lyon
2007 : Rac’NSbm autours de Blessed In Sin / Orthanc / Finis Gloria Dei / Sigillum Diabolicum 08/12/2007 Lyon’s Hall, Lyon
(…) cette soirée organisée par Orthanc se présentait surtout comme un événement black metal avec la présence de membres du ” Concilium ” de la célèbre scène black metal toulonnaise à savoir de Seigneur Voland, Kristallnacht et Blessed In Sin dont les membres ont beaucoup fait parler d’eux entre 1996 et 1997. Les médias se plaisent d’ailleurs toujours aujourd’hui à ressortir ces histoires et de fait cette soirée revêtait peut-être malgré elle une coloration ” nsbm ” qui attira un public consistant, notamment venu du Nord de la France (Tours, etc), faisant figure d’événements puisque les concerts du Concilium se déroulent plutôt dans un cadre privé évitant ainsi tout problème d’annulation ou de parasitage. Le Lyon’s Hall se révélait être le lieu idéal une fois encore pour une telle affiche underground. On peut dire que cette soirée n’a d’ailleurs pas pris de tours « ns » et ce par un règlement explicite sur les billets, signalant que toute provocation serait punie. Ça aurait été en effet bien bête de compromettre toute organisation de concert sulfureux à l’avenir. D’ailleurs comme j’aurai l’occasion d’y revenir, c’est bien plus la réputation sulfureuse de ses membres qui donnait cette coloration ” ns ” puisque dans le contenu on ne peut pas dire qu’il y ait eu quoi que ce soit dans les groupes tant attendus de ” ns “. N’oublions pas d’ailleurs que LF a mis un terme à Kristallnacht pour prendre ses distances avec le nsbm.
Laurent Franchet (dit “Hades”, “LF” ou “Lenrauth”)[1][2]
16/02/2004 Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert
(…) C’est donc Sigillum Diabolicum de Clermont-Ferrand, que j’avais raté lors de son ouverture de la soirée avec Peste Noire en juin, qui assurera donc le premier concert de ce soir. Malgré un style visuel assez décousu, avec un bassiste uniquement vêtu d’un kilt et pieds nus, un guitariste chanteur typique black metal en noir avec t-shirt Nargaroth et un autre guitariste avec un style peut-être plus d’assaut. L’unité musicale est cependant bien là : un black metal très classique mais efficace. C’est avec une grande surprise que se termina leur prestation par la montée sur scène d’un invité au chant et à la guitare pour une reprise de Chevrotine, l’une des références du racmetal. Dans le pur style typique du groupe et donc très différent de Sigillum Diabolicum, le chant criard se transforme donc en chant viril et guerrier avec le morceauL’épée à la main qui enthousiasma énormément le public qui connaissait les paroles. [c’est un hymne RAC et néonazi] Je ne saurais dire s’il s’agissait d’un membre de Chevrotine, ou d’un simple ami dans la scène Rac puisque les membres de Sigillum Diabolicum joueraient occasionnellement au sein de formations Rac.
En effet, Ardraos, guitariste et vocaliste de Sigillum Diabolicum est une figure RAC qui pulse les hymnes néonazis des groupes Wolfangel et Lemovice, activistes des mouvances skinhead proches des gangs Blood and Honour, Combat 18, Hammerskins, JNR, 3e Voie, Front des Patriotes, ...etc.
De nos jours, Ardraos et les musiciens de Lemovice et Wolfangel sont affichés comme l'orchestre "historique" de Peste Noire.
Puis les membres du Concilium envahissent la scène pour la représentation de Finis Gloria Dei. Les cinq membres sont loin d’être des inconnus, comportant le trio originaire de Funeral, le groupe pre-Kristallnacht (devenu projet solo ensuite) et la plupart des membres de Seigneur Voland, avec ce soir
LF (Funeral, Kristallnacht, Seigneur Voland, Desolation Triumphalis) à la guitare,
Xaphan au chant (Funeral, Seigneur Voland),
Anthony Mignoni (dit “Xaphan”)[1][2]Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert
Condamnation, par la cour d’assises de Colmar, à vingt ans de réclusion criminelle de David Oberdorf pour avoir assassiné de trente-trois coups de couteau un prêtre catholique, le 19 décembre 1996, à Kingersheim (Haut-Rhin). David Oberdorf voulait “s’élever au rang d’Anthony Mignoni”, qui l’avait initié au satanisme.
Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.
Black Christ à la guitare (Funeral, Blessed in Sin)
Christophe Magnoni (dit “Black Christ”)[1][2]
Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert
Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.
et Hayras à la basse (Seigneur Voland, Blessed in Sin et son excellent projet solo Hayras).
Bref le meilleur de la scène black française underground. Cela va sans dire qu’on est bien loin des concerts black metal stars qui passent au Transbordeur avec leur coté aseptisé, et loin également peut-être des mises en scène certes charismatiques d’un Gorgoroth tellement programmées et soignées. Ici, place à l’authenticité, un véritable début de show après balances, réglages et décors effectifs, un changement de guitare pour LF lors d’un morceau qui revient non équipé de la sangle, ou les petits problèmes avec la projection du film n’entament en rien la qualité de cette authentique prestation de black metal, avec maquillages et look loin du cirque des gros groupes. C’est d’ailleurs ici un style de black bien différent du son typique Kristallnacht / Seigneur Voland. Leur premier album, sorti chez Aura Mystique, Goat : father of a new flesh, propose un black metal cru, primitif, teinté de thrash au concept purement satanique et instinctif cette fois-ci, s’influençant de vieux groupes comme Beherit, Blasphemy (dont LF portait un t-shirt à son honneur) ou Bestial Summoning. Très franchement, je préfère leurs autres projets mais je dois avouer que j’ai bien apprécié la prestation, mieux que sur le CD. Je soulignerai notamment l’exécution du très bon Behind the rooting sun of human desolation. Le côté cru crée une atmosphère plus parlante sur scène, à mon avis, et c’est d’ailleurs une très bonne idée qui y contribue que de projeter un film en fond, pratique que l’on voit plutôt dans les prestations d’indus. Il s’agit en fait des travaux cinématographiques réalisés par Xaphan, sous le nom de Baron Saturne (qui tire son nom d’un personnage d’une nouvelle de l’excellent Villiers de l’Isle-Adam) où l’on peut voir des images blasphématoire, par exemple avec une sœur (ou plutôt une luciférienne s’habillant en sœur) en train de se faire pénétrer. Des images de cérémonies blasphématoires mêlant sexe violence et satanisme mais également des montages comme certaines images prises entre autres de l’excellent film expérimental de 1991 Begotten. Ou encore des images de l’enfer de Bosch sur le morceau du même nom. Une bonne prestation authentique et crûe, bien loin de parfois pitoyable groupes old school.
Finis Gloria Dei et Blessed In Sin ayant des membres en commun, la prestation d’Orthanc s’impose entre les deux. Et c’est avec surprise qu’on découvre, après une intro de musique classique intronisant les musiciens, pendant laquelle le Maréchal reste fièrement debout devant sa batterie, que le groupe jouera sous forme de duo, à savoir donc le Maréchal à la batterie et parfois au chant et Hrafnagud, habituellement bassiste, qui ce soir se chargera de la guitare et du chant et jouera le rôle de deux musiciens passant d’un micro à l’autre.
Je ne sais pas si c’est le show de Nuit Noire en juin qui leur a montré la possibilité de jouer en duo et sans basse. Mais il faut l’avouer, comme l’ensemble du public présent ce soir l’a aussi remarqué, qu’ils ont vraiment bien assuré et je pense qu’on peut les féliciter. Leur ” pure french black metal ” se révèle d’ailleurs de qualité. Et on retrouve bien un peu le son de la scène toulonnaise dans les guitares. En somme du bon black avec une touche rac notamment dans le chant, toujours plus présente dan leur musique, et très bien mariée, une très bonne évolution. On saluera, tout comme le public, l’excellente reprise de Stahl Blitzt Kalt du Absurd deuxième époque (la meilleure) extraite de Totenlieder (2003), chantée en allemand comme il se doit.
Orthanc a en fait joué avec Absurd lors d’un festival en Roumanie cet été. D’ailleurs, avec leur mélange de rac et de black, Orthanc pourrait devenir les Absurd français. L’avenir le dira puisqu’en plus de 10 ans avec une pause et pas mal de changements de line-up, le groupe mené par le Maréchal n’a pas trop de compositions à son actif, malgré une prestation consistante avec notamment Nos paradis perdus. Mais on ne saurait que l’encourager dans sa voix actuelle.
La tête d’affiche est sans conteste Blessed In Sin, qui existe depuis 1993, comme le rappellera à la fin le chanteur, ayant toujours tourné autour de la fratrie de Over Lord Nasty Metatheos au chant
David Magnoni (dit “Overlord Nasty Metatheos”)[1][2]
Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert
et de Black Christ à la guitare, et qui a fait coulé beaucoup d’encre.
Christophe Magnoni (dit “Black Christ”)[1][2]
Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert
Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.
On en verra notamment des extraits de la presse métallique avec une certaine mise à dos, puisque Blessed In Sin a aussi eu la bonne idée d’agrémenter sa prestation de films en fond ainsi que d’une étrange statue grecque sur la scène. Là aussi ceux qui s’attendaient à trouver du NS seront déçus. Blessed In Sin, à l’image de la pochette de Honor the anus of Mary (morceau non joué ce soir), c’est avant tout un univers fait de lubricité et de blasphèmes et d’une fustigation du judeo-christiannisme dans cette optique. Ainsi, après des images de guerriers grecs semble-t-il, on a eu droit à des scènes pornographiques antiques faites notamment de cunnilingus ou encore à la scène théâtrale libertine du film Eyes Wide Shut. Les images prennent plus tard un côté plus mystique ou ésotérique, un clip évoquant également une emprise franc-maçonnique. Sur la fin, il s’agira d’un hommage aux premières années troubles du black metal, un hommage notamment à Euronymous dont Metatheos portait un t-shirt à son effigie et à la polémique anti-Burzum qui a suivi. Musicalement là aussi, il ne faut pas s’attendre à du black rentre-dedans ou raw. Blessed In Sin, comme il l’a montré entre autres par ses deux albums Melancholia et Par le sang du Christ, c’est avant tout du black avec des influences heavy, thrash et un côté atmosphérique (d’ailleurs peut-être un peu trop simple). De la scène du Concilium, c’est le groupe le plus ancien et le plus metal si je puis dire. On peut en fait y ressentir une influence très nette du style de black metal pratiqué par Rotting Christ. Je pense qu’une partie du public non connaisseur, c’est un peu vidée sur la fin, du fait que Blessed In Sin ne fait pas dans le black violent ou malsain. La prestation en elle-même a d’ailleurs un côté plus festif, là où Finis Gloria Dei ne fait pas dans la communication. Blessed In Sin en est bien plus friand. Metatheos communique énormément avec le public, peut-être trop, soulignant à de nombreuses reprises qu’on était le meilleur public, et c’est certain que le public de ce soir était un public black metal et pas le métalleux de base en sortie. Mais peut-être qu’il en fait un peu trop avec des ” allez Lyon, allez Lyon ! ” qui donnent un coté un peu festif. Cela vient peut-être d’une certaine sociabilité du Sud, pour décupler l’ensemble du public après une soirée bien remplie, et une prestation très consistante d’une durée de 1h30, avec rappel offert d’un titre déjà joué en notre honneur. Les membres du Concilium étant présents ce soir, j’ai cependant pensé que ça aurait pu être une occasion formidable de jouer quelques hymnes de Seigneur Voland ou Kristallnacht pour clôturer en beauté cette très bonne soirée.
5 novembre 2010 : Rassemblement NSBM autours de Aorlhac + Peste Noire + Ornaments of Sin + Sombre Chemin
2011 : RAC en $outien aux néonazis prisonniers
concert néonazi en mars 2011 :
Le titre de la soirée annonçait le but de l’organisation de ce concert : « soutien financier et moral aux néonazis incarcérés récemment pour faits de violences en Franche-Comté et à Lyon ».
Bien que non signée, l’affiche ne laissait aucun doute sur l’identité des organisateurs. Parmi l’extrême-droite alors présente en Franche-Comté, il existait une organisation qui réunissait les plus extrémistes des fascistes, militants de la cause nazie et de la suprématie blanche, connue sous le nom de Radikal Korps.
Le dossier monté par le CVA FC (Comité de Vigilance Antifasciste Franche-Comtois) démontrait que si le Radikal Korps était à l’origine de cette soirée ce fut le groupuscule Sédition Séquane qui en était le réel maître d’œuvre.
2011 RAC sequane
sur la page facebook de Sédition Séquane on pouvez voir le flyer pour un concert qui a déjà eu lieu dans l’est de la france et organisé par une mystérieuse « werhwolf produktion » :
Pour nous, il s’agit d’un projet du groupuscule Rac’NSbm bisontin Werwolf Séquania qui multiplie les appellations et vitrines pour brouiller les pistes.
Pour ce concert, les groupes annoncés étaient déjà présents sur le flyer du rassemblement “prisonniers” en mars 2011. Ce qui donne à ce concert un petit air de week-end en famille.
Le flyer est apparu une dizaine de jours avant la date, ce qui est court pour ameuter du monde. L’information a été publiée sur le site de Sédition Séquane ainsi que sur de nombreux sites néonazis nationaux et internationaux.
2011 Lemovice RAC chez Batskin
Le batteur de Peste Noire, Wolsangel et Lemovice affiché dans la presse
Le coup d’envoi de la nouvelle campagne de recensement vient d’être donné. Depuis jeudi, quatre agents sont sur le terrain. Ils ont 785 logements à sonder avant le 23 février.
Tous les ans, 1\8 e de la population riomoise est recensée. Au bout de cinq ans, L’INSEE dispose ainsi d’un échantillon de 40 % qui lui permet de publier des chiffres précis. Tout part d’un véritable travail de fourmis, sur le terrain, mené par les agents recenseurs. Ceux-ci ont été recrutés suite à un appel à candidature au sein du personnel municipal de catégorie C.
785 foyers tirés au sort par l’INSEEDepuis jeudi, Marie Bresson, Pascale Roy, Florian Denis et Thierry Veysset, coordonnés par Isabelle Brunel, sillonnent les rues de Riom. Ils ont 785 logements à recenser avant le 23 février. Ces foyers, répartis sur l’ensemble des quartiers de la ville, ont été tirés au sort par L’INSEE.
Après une première tournée de reconnaissance, les agents ont déjà déposé un courrier pour informer les habitants de leur futur passage. Cette information est primordiale pour écarter tout malentendu ou fraude et pour que les agents puissent recevoir le meilleur accueil possible. Ceux-ci disposent d’une carte officielle, signée du maire, pour s’identifier et rassurer les plus sceptiques.
Ne bénéficiant pas d’une mise à disposition, Marie Bresson, Pascale Roy, Florian Denis et Thierry Veysset doivent effectuer leur tournée en dehors de leurs heures de travail. Plutôt en fin de journée et les week-ends donc. Mais ils ne cachent pas qu’il est de plus en plus difficile de trouver les gens à leur domicile. Pour solutionner ce problème, l’an prochain, Riom devrait faire partie du lot pour tester le recensement en ligne.
Sébastien Legentil skinhead Bourges FDP Front des Patriotes Bourges Wolfsangel Martel en Tête
Legentil skinhead réalisait déjà un fanzine de musique néonazie, Sound of Hammer, et traînait dans la mouvance nationaliste, en particulier autour de la revue Réfléchir et Agir et du groupuscule nationaliste-révolutionnaire Unité radicale, dont certains dirigeants, comme Fabrice Robert, fonderont en 2002 le Bloc Identitaire [2].
Legentil a d’ailleurs fait venir dans la région Fabrice Robert et son groupe de RAC [3]Fraction Hexagone en octobre 1995, pendant le Printemps de Bourges. Notre mélomane s’est ensuite rapproché de Terre & Peuple, tout en poursuivant ses activités musicales, en devenant le chanteur (catastrophique) du groupe de metal Wolfsangel, dont le nom désigne un symbole utilisé par la division SS Das Reich, repris fréquemment par des groupes d’extrême droite, comme Svoboda en Ukraine, par exemple.
Legentil a participé à un groupe de “nationalistes autonomes” (comprendre : des skins fafs sans amis) appelé le Front des Patriotes, et qui regroupait principalement des militants de Limoges et de Bourges, dont Loic Delboy, responsable en France du réseau néonazi Blood & Honour. Le groupe a participé, en 2013-2013, aux marches parisiennes organisées le deuxième week-end de mai par Serge Ayoub, dirigeants du groupuscule Troisième Voie, auxquels appartenaient les responsables de la mort du jeune antifasciste Clément Méric.
RAC @ Varsovie
Le batteur de KPN Peste noire, Lemovice et Wolfsangel encore affiché dans la pressele 31 octobre 2013, Toussaint chrétienne et samhain völkisch, le journal local La Montagne publie un article au sujet de l’employé au poste de gardien du cimetière de Riom département du Puy-de-Dôme, en région d’Auvergne-Rhône-Alpes dans l’aire urbaine de Clermont-Ferrand, depuis 2009 qui affiche Florian DENIS en photo
Le gardien de cimetière et le profanateur de tombe font un disque avec Famine de Peste noire dans l’orchestre mis en marché sous l’étiquette de Mesnie Herlequin
“Famine” de Peste Noire
“Ardraos” de Peste Noire + Lemovice + Wolfasangel
Sün,
“HGH”
et l’Acte Final du disque affiche même Xaphan !
Anthony Xaphan Mignoni, Figure NSBM, Hammerskin et profanateur de tombes.
Anthony “Xaphan” Mignoni est un membre de Funeral, renommé “Kristallnacht” ensuite, des fils-de-Burzum, le premier orchestre NSBM français selon la légende, et de NSBM hitlérienne plus particulièrement, est devenu célèbre avec l’affaire médiatique de la profanation du cimetière de Toulon, dont l’enquête policière a révélé les fanzines white-power et le réseau Charlemagne Hammerskins.
Le Toulonnais fait encore parler de lui en 2004. Il est condamné à de la prison avec sursis pour « diffusion d’une revue exhortant à la haine raciale et l’antisémitisme, apologie de crimes contre l’humanité » et de nouvelles profanations de sépultures commises en 1997.
Quenelle Division
Lemovice RAC chez Batskin @ Berzy
Rassemblement international autours de la musique RAC de Lemovice chez Batskin : groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.
Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).
Les sous-titres écrits ne correspondent pas exactement aux propos tenus.
“un prieuré du 11ème siècle … j ai racheté y’a pas longtemps à un propriétaire étranger. C’était important pour moi en tant que français, de Bourbonnais de se réapproprier le patrimoine dilapidé aux étrangers …” source youtube : 6’30 de la vidéo.
Wolfsangel RAC @ Ucodel
Le Samedi 9 Avril 2016 est prévu un concert de rock néo-nazi sur l’agglomération
toulousaine , annoncé tel quel :Organisé par l’UCODEL, une association/groupe
d’extrême-droite radicale régionale, ce concert devrait avoir lieu dans leur local : 74B Avenue du Lauragais, 31320 Castanet-Tolosan. Attention ! Le 74b av du Lauragais est une impasse dans laquelle se trouve plusieurs maisons. Les voisins et riverains sont les premiers à subir la présence des nazis dans l’une de ces maisons. Inutile de leur rajouter de la peine avec des dégâts collatéraux ou en commettant de bêtes erreurs. Castanet-Tolosan, c’est la porte sud-est de Toulouse,
par la D813. Les nazis y ont ouvert un local depuis mars 2015. Et là c’est le premier concert de cette envergure qu’ils y organisent : 2 têtes de la scène
RAC française et un groupe international.
Wolfsangel : habitué des concerts du Blood&Honour et des Hammerskins, également grosse référence de la scène RAC française, le groupe Wolfsangel vient de Bourges, terre contaminée par les agissements d’une bande néonazie gravitant autour du Bloc Identitaire, d’Avaricum, et du réseau néonazi Bourges-Chateauroux-Limoges. Ils sont annoncés au programme du prochain Day of Glory du Blood&Honour Hexagone
KPN Peste Noire recrute un orchestre pour faire des concerts
Peste en Limousin
Il y a peu de temps nous vous parlions du groupe de black métal Peste Noire, un de leur concert était prévu en Limousin. Finalement il aura bien eu lieu dans une salle des fêtes d’un village de la Haute Vienne, à 20 km à l’Est de Limoges. Ce concert aura été organisé par l’intermédiaire du Front des Patriotes. Le blog Anti Peste Noire en a fait un compte rendu, nous en reprenons des extraits :
Peste Noire a fait son premier concert en Limousin, organisé par le Front de Patriotes FDP qui a bénéficie de la mise à disposition d’une salle des fêtes municipale pour un rassemblement autours de musiques nazi, en réservant la salle pour une fête d’anniversaire privée, prétexte frauduleux et mensongé.
Privatiser sous un faux prétexte,
occulter un rassemblement autours de musiques nazi annoncé publiquement depuis des mois,
cacher la nature idéologique anti-républicaine,
parader en milice de sécurité,
puis s’en féliciter après-coup
ne sont pas des gestes “ respectueux “, surtout pas dans le cadre d’utilisation d’une infrastructure municipale, ce sont des manœuvres frauduleuses que les autorités ne semblent pas relever.
Il est pourtant connu que les réseaux naziskins dissimulent leurs rassemblements dans des salles municipales, sous forme de privatisation pour des anniversaires. (Torchefelon)
En Europe de l’est et en Italie, les réseaux naziskins Blood and Honor, Hammerskins, … font affaires localement avec les figures NSBM depuis une petite quinzaine d’années, et sont dénoncés à juste titre. En France aussi des business ont lieu entre skinheads et black metal : le local picard de Serge Batskin Ayoub a aussi accueilli des groupes NSBM, dont Baise ma Hache et son chanteur membre de Kommando Peste Noire, en 2016. Peste Noire qui annonce aussi travailler avec Blood and Honor, Hammerskins, FDP, …
La musique nazi de Peste Noire est en guerre contre les valeurs républicaine, et profane ses symboles, avec ses propos orduriers, sexistes, vulgaires et insultants : Le chef de la bande Peste Noire déclare dans ses paroles “ je suis le fist dans le cul de Marianne ” et pourtant la salle des fêtes municipale, infrastructure de la Mairie, représentante de la République, a été mise-à-disposition quand même, Marianne est bien indulgente et le maire peu informé sur la musique nazi.
Paroles peste noire
Tiré d’une chanson de Peste Noire “Casse Pêches Fractures et Tradition”
Les organisateurs La logistique vente de bière à la pression, service d’ordre, service de sécurité, accueil et fouille du public, organisation, … sont prises en main par les membres des bandes Front des Patriotes (fdp) et Lemovice crew, tout proche. Peste Noire a l’air satisfait de l’organisation : “ Nous y sommes accueillis par un service d’ordre, chargé de la sécurité du site, du public, mais aussi de garantir le calme vis-à-vis des riverains, zone résidentielle oblige ” … “ nous faisant oublier que l’endroit est probablement utilisé par les écoliers pour la traditionnelle représentation de fin d’année ! ”. La scène du concert sera décorée de bannières géantes de totenkopf et de croix celtique.
Le Front des Patriotes a encore récemment essayé de faire parler de lui, en se filmant en train de salir, un futur centre d’accueil pour réfugiéEs.
front des patriotes limoge
Le 25 octobre 2016 Le front des Patriotes revendique en vidéo des actes contre les centres d’accueil et d’hébergement sur son blog, sur youtube et sur sa page facebook.
Pour finir sa prestation, Peste Noire remercie l’organisation et demande au principal intéressé Nicolas Pilven le chanteur du groupe de RAC (Rock Against Comunism) Lemovice de Limoges (dont il tient un stand situé à l’entrée de la salle) de montée sur scène. Le leader de Peste Noire et le chanteur de Lemovice feront un ultime titre, une reprise de l’Epée en Main de Chevrotine.
famine peste noire Nicolas Pilven du Lemovice Crew
“… Toi le jeune loup du Führer tu n’as jamais faibli devant tes ennemis tu es resté debout le bras tendu la tête haute une flamme dans le regard pour ta nation tu as combattu pour ta nation tu as vaincu repose en paix brave guerrier. “ paroles de L’Epée en Main de Chevrotine
Rassemblement contre Peste Noire
peste-noire-not-welcome
Le lieu exacte du concert n’ayant été connu seulement 3 heures avant le commencement, un rassemblement s’est quand même improvisé réunissant une vingtaine de manifestantEs, dans la petite ville voisine d’Ambazac. C’est sous une banderole “Peste Noire not welcome, pas de fachos chez nous”, qu’ils et elles se sont rassembléEs, à la suite de ce rassemblement, la banderole restée sur place a été récupérée et montrée comme trophée lors du concert.
Plus d’infos sur cette soirée et les différents articles de presse régionaux sur le blog Anti-Peste Noire.
La photo de groupe en souvenir avec la banderole “peste noire not welcome / pas de fachos chez nous” déchirée en trophée. La scène du concert sera décorée de bannières géantes de totenkampf et de croix celtique.
Peste Noire choisit de marquer son premier concert non-interdit par un hommage au groupe “Raciste et Fier” du nom de “Chevrotine”
Peste Noire / Lemovice a interprété l’hymne néo-nazi des militants identitaires et des skinheads patriotes.
paroles : L’Épée en Main
Bravant nos peurs et l'inconnu
dépassant toujours nos limites
comme de beaux chevaux sauvages
indomptables et incontrôlables
ces frères combattront jusqu'au bout
ces frères qui ont l'épée en main
jeunes combattants de l'occident
morts pour leur sol et pour leur sang
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerriers
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerriers
emmènes les avec toi au walhalla
l'heure du jugement est arrivée
tout les lâches vont devoir payer
pour leur traîtrise et leurs péchés
devant Odin ils vont trembler
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Valkyrie vient chercher tes fidèles guerrier
emmènes les avec toi au walhalla
Toi le jeune loup du Führer
tu n'as jamais faibli devant tes ennemis
tu es resté debout
le bras tendu
la tête haute
une flamme dans le regard
pour ta nation tu as combattu
pour ta nation tu as vaincu
repose en paix brave guerrier
Chevrotine, groupe RAC auquel Peste Noire rend hommage pour son premier concert est aussi fâcheusement connu pour son premier disque intitulé “Raciste et Fier” dont la pochette est illustrée d’un dessin figurant des membres du Ku Klux Klan célébrant le lynchage de victimes pendues et traînées derrière une voiture dont le chauffeur fait le salut nazi, bras tendu.
“C’est en fin de set que Famine invite un autre de ses amis à monter sur scène, le chanteur des Limougeauds de Lemovice (dont le stand de merch est d’ailleurs situé dans l’entrée de la salle) pour reprendre l’un des hymnes du RAC, L’Épée en Main de Chevrotine. Ne connaissant absolument rien au RAC, il faut dire que l’annonce de cette reprise m’a rendu quelque peu dubitatif, mais il n’en fut rien. Le morceau était entraînant, guerrier, et le public était en feu, quelques jours après le concert, le fameux refrain (« Valkyrie, viens chercher, tes fidèles guerriers!!!!!! ») reste encore dans ma tête.”
“Citer les paroles d’une chanson glorifiant des crimes contre l’humanité comme l’a fait Loïck en occultant les passages sulfureux et explicites, cela présente à la fois l’avantage de ne choquer personne, et le risque d’irriter certains lecteurs qui verraient dans cette façon d’écrire un déguisement sous les meilleurs auspices d’une propagande nauséabonde.” scholomance webzine
“Y a eu quelques bras tendus mais j’aurais pensé qu’il y en aurait plus que ça, mais dès qu’ils ont fait le morceau de RAC là, je crois que c’était le chanteur de Lemovice le mec qui est venu chanter sur ce morceau, ça a rameuté tous les skins de la salle devant la scène, là ils se sont un peu excité mais globalement ça allait sinon ”
Décembre 2016 : Rassemblement Rac’NSbm en Ukraine
Kiev 2016 – Florian Denis pulse les hymnes Rac’NSbm de son Kommando Peste Noire Feat. M8l8th et Lemovice avec Aleksey Levkin de AZOV, Ludovic “Famine” Faure”, Nico Lemovice, Bjorn Vermine de Wolfsangel, … @ Asgardsrei, le plus gros rassemblement Rac’NSbm
Nicolas Pilven figure RAC de Lemovice prend soin d’afficher son étendard siglé de la marque fafwear et promotion des rassemblements RAC clandestins autours de combats clandestin de MMA en partenariat avec BHH en Rhones Alpes entre 2014 et 2016 Pride France sur scène pendant l’hymne RAC collectif avec Aleksey Levkin de M8l8th qui produit la soirée sous l’égide de AZOV, et l’orchestre Rac’NSbm Bjorn Vermine, Snorr Le Porc et Florian Denis de Wolfsangel et Lemovice autours de Peste Noire.
En 2017 les RAC n’ MMA seront concentrés en Savoie sous le nom Hardcore Wave
Thorwald BMH de Savoie
2017 – Rassemblement NSBM clandestin Call Of Terror
En Savoie, le maire de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers est tombé des nues quand il a su que sa salle communale avait servi de salle de concert à des groupes affiliés à l’extrême droite radicale de sensibilité néo nazie. Lui pensait autoriser un simple rassemblement de motards. France 3
Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il « s’est fait gruger. J’en suis désolé. J’avais donné mon accord pour une réunion de motards. Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre. Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre. On s’est fait piéger. »le Dauphiné
Concert privé, avec info gardées secrètes jusqu’à l’après-midi de l’event. Une petite excitation, l’impression d’attendre l’infoline 3672## pour aller en teuf dans les années 2000 et d’éviter les flics.
Un mail et nous avons le lieu, l’heure et les infos quelques heures avant l’ouverture des portes.
« 18h30 à la salle des fêtes communale Jean Bouchard à St Genix sur Guiers, vers la Tour du Pin dans le 73. Pas d’appareil photo, pas de portable également pour éviter les photos / vidéos bien sûr, et…. pas de couteau. » WTF, ça sent la soirée zen.
On arrive à 20h30, les portes ouvriront quelques minutes plus tard. Il y a une énorme file d’attente devant la salle des fêtes du bled, tous sirotant des bières par -5 °. Le public encaisse calmement les deux heures de retard.
L’ambiance a l’air plutôt tranquille bien que l’on croise pas mal de regards un peu paranos et qu’une certaine tension plane vue l’affiche plus que controversée. Je ne fais pas trop gaffe aux patchs et logos de hoody mais tout le monde est sur son 31 pour l’occasion.
Entrée dans la salle. Il y a tout un staff avec des brassards orange et un service de sécu avec détecteur de métaux. Mais ils font uniquement des palpations à l’arrache. Il y a un scan électronique de ticket mais il ne marche pas.
Tout ça parait un peu en carton, du coup.
Je commande une bière, le mec au bar a une croix gammée tatouée dans le cou et un insigne SS de l’autre côté mais il a une attitude assez sympa. A l’évidence il a un petit souci de mémoire vive et il aime bien la muscu. Ce gros cliché m’amuse.
On rentre dans la salle.
Les groupes ont affiché leur drapeau à l’étage où se vend le merchandising. J’y fais un tour. Assez impressionnant.
Propagande identitaire et appel à la violence
En 2017, apparemment faire un salut nazi à 500 est acceptable et autorisé dans une salle des fêtes en France (même si c’était indiqué « soirée privée »).
Les concerts vont attaquer avec 3 heures et demi de retard. Il est plus de 22h30. Baise Ma Hache (BMH) d’Annemasse (74) ouvre le bal. Tendance savoisiens séparatistes à en croire leur visu arborant la croix de Savoie.
On voit leur logo de partout, un mec sur trois a un t-shirt, un sweat ou un patch dans le dos à l’effigie du groupe, on se dit que ça doit valoir le coup vu la variété de merchandising et la quantité achetée par les fans.
Leur graphisme est assez bien foutu. En revanche les slogans sont très explicites : appel à la violence du type « une lame pour les infâmes » et des illustrations de guerrier type « croisé » plantant un couteau dans l’œil d’un mec enturbanné.
Leur logo est une hache et un fémur = référence aux jeunesses hitlériennes.
C’est un show catastrophique. Les grattes sous mixées ne sont pas carrées du tout, surtout côté jardin qui est plutôt rythmique, et la batterie plus qu’approximative. Pas de basse.
J’essaye de ne pas prêter trop attention au discours qui parle surtout d’un grand hiver qui arrive pour le premier morceau… Mais difficile, vu que le chanteur répète ces quelques phrases en boucle. Ça martèle le crane avec des rimes en français dignes d’un enfant de 12 ans.
À l’évidence, ce sont des zicos en carton ou ils n’ont jamais répété. Fin de leur concert avec très peu d’applaudissements qui se sont épuisés très rapidement au fil des morceaux, mais beaucoup de mains droites tendues pendant.
Ils rejouent quand même une de leur zic déjà interprétée 15 minutes auparavant, non sans avoir passé une minute à se mettre d’accord sur le titre, ce qui montre l’étendue de leur répertoire et le professionnalisme du groupe. Après tout avec plus de 3 heures de retard, on n’et plus a 5 minutes près pour les 3 groupes a venir.
Je les rebaptise naturellement « Baise Mon Cash ».
Quelle arnaque, si on peut appeler ça un groupe. C’est clairement de la propagande identitaire séparatiste et de l’appel à la violence qui font leur 6000 likes sur Facebook. Artistiquement, c’est le désert du Sahara. Ça promet pour la soirée.
Rue89Lyon
GUD Lyon propose rassemblement autours de Peste Noire et Baise ma Hache
Hot SHower 2017
15 avril 2017 KPN @ Hell Unleashed à Swikau, ville-fief des terroristes néo-nazisNSU, en Saxe, à l’est de l’Allemagne que les néonazis locaux appellent “Zone libéréenationale” (“national befreite zone”)
Steelfest 2017
autres groupes de Florian DENIS :
Aorlhac, folklore local toulousain d’Aurillac …un jour famine de peste noire, cherchant des musiciens, les a recrutés et ils ont commencé à s’impliquer politiquement, toute la troupe est devenue très active dans l’extrême droite.https://youtu.be/7Nr_SjQVyusArdraos est affiché sur youtube enregistrant les blastbeats qui pulsent les chansons du groupe black metal régionaliste Aorlhac – Aurillac en patois – qui propose sa vision völkisch, dans posture teintée de régionalisme identitaire mythologique et médiéval anti-judéo-chrétien comparable à la démarche de Burzum.Aorlhac est surtout connu comme LE groupe du batteur de Peste Noire : Ardraos, Florian Denis, qui est aussi LA figure RAC en tant que membre de Lemovice et Wolfsangel. Tous vus sur scène dans les pires rassemblements Rac’NSbm de ces 10 dernières années au moins, Peste en Limousin, Call of Terror, Asgarsdrei, Hot Shower, chez Batskin, avec Lemovice et Wolfsangel, autours des gangs skinhead Blood and Honour et Hammerskins, … etc. même à l’étranger, en effet.
Florian Denis enregistre des chansons avec Aorlhac, qui sont diffusées sous la forme de disques, mais parfois aussi performées sur scène lorsque le groupe s’affiche dan le rassemblements mélant spiritualité völkisch et métapolitique black metal : Aorlhac monte sur scène une fois avec Florian Denis en tant que batteur une fois en 2018 et en exclusivité dans le rassemblement völkisch “secret” autours du rituel d’une rune enflammée sur un bûcher produit par “les acteurs de l’ombre” sous le titre “feux de beltane”
2019 lemovice à bordeaux
SUHNOPER : projet solo, référence allemande à la théologie chrétienne “lustration” “cérémonie de purification” dans un contexte très très idéologique, jargon nazi de toutes façons …
[…] En France, la principale structure qui fit la jonction entre les militants de la Seconde guerre mondiale et les jeunes générations de l’après-guerre fut Europe-Action. Son fondateur, Dominique Venner, est un militant d’extrême droite de longue date1. En 1956, il devint membre de Jeune Nation, un groupuscule néofasciste fondé par les frères Sidos. Engagé volontaire à dix-huit ans dans les chasseurs parachutistes, il combattit en Algérie entre 1954 et 1956. Il fut incarcéré à la prison de la Santé de 1961 à 1962. A sa sortie de prison, il entreprit la prise de contrôle de la Fédération des Étudiants Nationalistes qui servait de cache-sexe à Jeune Nation après que le mouvement ait été deux fois dissout. Il est vrai que Venner a recruté dans le milieu estudiantin dès 1957 un groupe d’une quinzaine de militants et d’une soixantaine de sympathisants actifs. […]
Dominique Venner s’est suicidé le 21 mai 2013 avec une arme à feu dans le cœur de Notre-Dame de Paris, ce qui peut apparaître de prime abord comme un choix curieux pour ce païen convaincu. Si Venner n’a pas raté sa sortie, il ne devait sans doute pas s’attendre à être rabaissé par les médias au rang d’un simple essayiste nationaliste, soutien des anti-mariages homo, lui qui fut l’auteur de textes parmi les plus importants de l’extrême droite française comme le Manifeste de la classe 60 et Pour une Critique positive. Qualifié pudiquement d’historien « passionné d’armes à feu », Dominique Venner était à sa manière un militant politique, voire un activiste. Il était également l’un des principaux promoteurs des thèses nationales-européennes et racialistes de l’après-guerre, et ce, bien au-delà de son prétendu retrait du milieu militant : ce qui est sûr, c’est que son « testament politique » montre que l’animal n’avait rien renié de ses engagements passés, tout comme d’ailleurs ses ouvrages, même les plus récents, entre deux publications sur la chasse ou les armes à feu, ses autres grands amours.
Fils d’un ancien Croix de feu, passé par le PPF de Doriot[1], Dominique Venner est né le 16 avril 1935 à Paris. Fasciné par l’antiquité grecque et romaine, et plus particulièrement par Sparte, il s’engage comme officier volontaire dans l’armée Française pour aller combattre en Algérie. Rapidement repéré par les frères Sidos, il est présent au premier congrès nationaliste de Jeune Nation (JN), le 11 novembre 1955, où on lui confie l’organisation du premier camp école de Jeune Nation ainsi que la publication du bulletin interne. Si à l’époque Jeune Nation compte très peu de militants, ils sont encadrés par de jeunes soldats comme Venner, qui permettent au mouvement de tenter des coups d’éclat comme l’attaque du siège du PCF et l’incendie des locaux du journal l’Humanité. Venner sert également de sergent recruteur pour JN en ciblant des jeunes officiers de l’armée française qui souhaitent continuer la lutte pour l’Algérie Française en Métropole.
Ce travail permet à Jeune Nation de s’implanter également en Algérie, faisant de Venner l’un des véritables chefs du mouvement aux yeux des militants, nettement plus fougueux que Pierre Sidos. Le 25 novembre 1957 Venner et Jeune Nation décident de s’attaquer à l’ambassade des USA, suite à la prise de position de Kennedy en faveur de l’indépendance de l’Algérie. De nombreuses bagarres éclatent autour de l’ambassade, permettant à Jeune Nation de se faire connaître et de recruter de nouvelles têtes comme François Duprat.
Lors de la dissolution du mouvement[2], Venner, à la tête de la Société de presse et d’édition de la Croix Celtique, maintient le contact entre les militants et l’organisation via l’édition d’un journal, intitulé Jeune Nation. Il est partisan de la création d’un parti pour constituer les cadres d’un futur mouvement insurrectionnel.
Dominique Venner est à gauche sur la photo (document tiré du livre Génération Occident)
Le 24 janvier 1960, Dominique Venner, comme Pierre Sidos, basculent dans la clandestinité. Cela n’empêche pas Venner de contacter d’anciens jeunes militants de Jeune Nation pour leur proposer de monter une structure étudiante nationaliste, la FEN (Fédération des Etudiants Nationalistes). Ce mouvement a même un texte fondateur, le Manifeste de la classe 60, écrit par Dominique Venner. Ce texte aura une influence non négligeable sur tous les mouvements et les jeunes militants nationalistes que les années 60 vont voir fleurir. Dans ce texte, Venner rejette le concept de démocratie et met en avant la notion de race.
Pour une critique positive
Le 19 avril 1961 il est arrêté. Il ne ressort de prison qu’en octobre 1962. En détention il en profite pour écrire clandestinement un texte : Pour préparer l’action, guide insurrectionnel pour les jeunes générations de militants de la FEN. Dans ce guide on trouve des conseils pour s’organiser et construire une structure clandestine, mais également une liste de cibles à frapper lors du coup de force comme les syndicats, les partis de gauche ou les journalistes. Mais en prison Venner s’interroge également sur l’engagement politique, après l’exécution de son ami Michel Leroy. Ce dernier, chef des commandos Z du Front Nationaliste, a été abattu sur ordre des chefs de l’OAS, dont Jean-Jacques Susini, un ancien de Jeune Nation, pour mettre au pas les gens qui auraient été tentés de ne pas suivre à la lettre les directives du mouvement. Venner s’éloigne de l’OAS et critique vivement son fonctionnement.
Février 97, couverture de Jeune Nation montrant plus de 30 ans après que l’OF a la rancune tenace !
Il publie alors ce qui reste l’un des textes fondateurs de la mouvance nationaliste révolutionnaire Pour une critique positive. Dans ce texte, il rejette alors l’activisme effréné de ses années militantes à Jeune Nation au profit d’une prise du pouvoir sur le long terme, à l’aide de jeunes générations de nationalistes, encadrés et formés pour infiltrer l’Etat et ses institutions comme la police, l’armée. Avec la publication de ce texte, il rompt avec Sidos. Les années passant la haine entre les deux hommes ne cessera jamais de croître.
Europe-Action
Venner tire également une leçon de son expérience militante : il n’y aura pas de révolution sans parti révolutionnaire, et pas de parti sans doctrine. Sous-titré sobrement « Magazine de l’homme occidental », Europe-Action paraît en janvier 1963 à 10000 exemplaires. Dans cette aventure on retrouve aux côtés de Dominique Venner, Jean Mabire[3] ou encore Alain De Benoist, le chantre de la « Nouvelle droite ». Le journal est lancé grâce au fichier clandestin de Jeune Nation que Venner a réussi à récupérer.
L’objectif de la revue ? Proposer un nationalisme européen capable de défendre la race blanche, dont la supériorité supposée sur le reste du monde ne fait pour eux aucun doute. Cette position sera en particulier défendue dans une brochure éditée par Europe-Action « Qu’est-ce que le nationalisme ». Obsédés par la peur du métissage, les fondateurs de la revue prônent évidemment le renvoi de tous les immigrés non-européens hors d’Europe (avec une crispation certaine sur l’immigration algérienne), et dans le même temps dénoncent le judéo-christianisme qui serait responsable de la faiblesse de l’Europe et invitent à un retour aux mythes païens et à la mythologie grecque. On croise dans la revue des références au fasciste belge Léon Degrelle, au sculpteur nazi Arno Breker ou encore à l’éditeur nazi autrichien Erich Kern… Le national-socialisme n’est jamais loin, tout comme le négationnisme, d’ailleurs. Mais Europe-Action sort aussi des sentiers battus à l’extrême droite, et en appelle aussi à Proudhon et Sorel, à l’officier communard Louis Rossel, ce qui déplaît dans certains milieux de la droite nationale jugée conservatrice, et ce d’autant plus que la revue considère les « mous » de l’extrême droite comme responsables de l’échec du combat pour l’Algérie française.
Dans le n°5 d’Europe-Action, on peut lire : « Pourquoi l’OAS a-t-elle échoué ? Cette question est le point de départ de Venner. Il voit une cause principale à la défaite : les nationaux (les notables) y ont pris le pas sur les militants (les nationalistes). À ces derniers de reprendre le flambeau, avec un but, la révolution, un outil, un mouvement structuré, et une doctrine claire, le nationalisme ». Venner, à ce moment-là, n’est plus un novice. Il a bientôt la trentaine, de l’expérience en politique. Il sait qu’il lui faut des troupes pour porter son discours : la revue fait donc l’apologie de la jeunesse, une jeunesse « virile» à qui Venner demande de devenir d’authentiques « soldats politiques ».
Dans ce numéro on retrouve également un Dictionnaire du militant, un exercice de style qui sera repris quelques décennies plus tard au Front National, à Unité Radicale ou chez les Identitaires. Il s’agit d’un travail sémantique, où l’on doit donner de nouvelles définitions à certains mots comme racisme, antiracisme ou culture pour mieux les retourner contre les adversaires politiques et espérer un jour les imposer dans les médias : par exemple, dans le Dictionnaire du militant de Venner, l’antiracisme désigne « les racistes anti-blancs ».
L’accueil d’Europe-Action est parfois mitigé, à la fois pour sa critique de l’activisme, ses règlements de compte avec l’OAS mais également pour ses prises de position violemment hostiles au christianisme, accusé d’être en partie à l’origine de la décadence de l’Occident et ses écrits évoquant un nationaliste européen. Cela crée des tensions au sein même de la FEN, des étudiants hostiles à la ligne d’Europe-Action quitteront la FEN pour se rapprocher de Pierre Sidos et de son nationalisme plus traditionnel, pour fonder Occident.
Après l’échec de la campagne présidentielle de Tixier-Vignancourt[4] et l’expérience du parti politique, le Rassemblement Européen de la Liberté, Venner et l’équipe d’Europe-Action tirent une nouvelle fois un bilan mitigé de l’engagement politique et militant. Ce constat les amène à créer des Groupes de Recherches et d’études pour la Communauté Européenne (GRECE). Dominique Venner va se faire alors de plus en plus discret, n’apparaissant principalement qu’au sein des activités du GRECE et de sa publication Nouvelle Ecole. Il sera contacté, parmi d’autres, en 1972 par l’équipe d’Ordre Nouveau pour prendre la tête du Front National[5] mais devant ses hésitations, la bande d’Alain Robert se tournera vers Jean-Marie Le Pen.
Dans les années 80, il publie quelques ouvrages sur des thématiques très fortes à l’extrême droite, comme Baltikum, consacré aux corps francs allemands des années 1920[6], Les Blancs et les Rouges, un ouvrage revenant sur l’arrivée au pouvoir de Lénine, ainsi qu’une Histoire critique de la Résistance
Au début des années 90 Dominique Venner publie Enquête sur l’histoire, revue d’histoire très à droite, où les guerres mondiales seront qualifiées de guerres civiles européennes, selon la terminologie en vogue chez les néo-nazis ou les nationalistes européens. La revue, qui avait un stand à certaines fêtes BBR du FN deviendra en 2002 la Nouvelle Revue d’Histoire[7]. Ces dernières années il intervenait parfois sur les ondes de Radio Courtoisie
Dans l’un de ses derniers ouvrages, Le Siècle de 1914, paru en 2006, Venner, sous un discours plus policé et des références plus académiques, montre qu’il n’a rien renié de ses idées. Il écrit :
« Depuis la fin du XXe siècle, nous sommes entrés dans une logique multipolaire soumise au choc des civilisations et des puissances (…) Dans ce monde, les occasions et les acteurs ne manquent pas qui vont s’entendre à tout bouleverser, donc, paradoxalement à rendre leurs chances aux Européens ».
Il explique plus loin pourquoi les Européens doivent se reprendre :
« D’acteurs décisifs de l’histoire, les Européens sont devenus spectateurs. (…) D’autres que nous [NDR : quelle belle litote!], autour de nous et parfois même chez nous, se montrent des acteurs entreprenants et téméraires. Nous les voyons s’agiter. Ils font l’histoire ou pensent la faire en obéissant à des ambitions et à un volontarisme que nous connaissons bien ».
Cet art de l’implicite, Venner le développe quand il s’agit de trouver une solution :
« les Européens ont d’abord besoin de refaire leurs forces en se lavant de ce qui les a miné. (…) Aujourd’hui que les Européens sont confrontés à des défis mortels et inédits, le retour à leurs sources primordiales se pose comme jamais, au moins pour ceux qui ont la vocation d’agir en vue d’une renaissance. »
Qui peuvent bien être ces héros des temps modernes, sauveurs de l’Occident ? Venner ne le dit pas, mais il précise :
« Les renaissances ont toujours été préparées par de très petits nombres capables de s’imposer les règles ascétiques des anciens ordres militaires »…
Bref, si on lit entre les lignes, pour éviter d’être submergé par les étrangers qui cherchent à nous faire disparaître, il faut se débarrasser du sentiment de culpabilité judéo-chrétien pour renouer avec nos racines les plus anciennes (helléniques, pour Venner), et attendre qu’un groupe de soldats déterminés agissent :
exactement le discours qu’il tenait lorsqu’il a fondé Europe-Action…
Voilà c’est fini
Un vieillard se suicide, et c’est toute l’extrême droite qui s’enflamme. Du MAS aux Identitaires, en passant par Troisième voie de Serge Ayoub, Christian Bouchet ou Marine Le Pen[8], tous ont rendu hommage à l’homme. Et dans ce cas, comme souvent, le seul à s’être distingué c’est Jean-Marie Le Pen, qui tenta de relativiser la place de Venner dans l’histoire de l’extrême droite française, le qualifiant d’« intellectuel », un terme peu gratifiant dans la bouche du père. En vieillissant, Jean-Marie Le Pen ne s’arrange pas et garde toujours la dent dure pour ceux qu’il a pu côtoyer tout au long de sa carrière politique.
Bouchet profite de l’hommage rendu à Venner pour régler ses comptes avec l’Œuvre Française
Hommage à Venner en Italie par les militants de Casapound
Celui qui va sans doute rejoindre Saint-Loup et Jean Mabire au Panthéon des nationalistes socialisant les plus radicaux, avant l’arrivée prochaine de Pierre Vial, était paradoxalement assez méconnu de la base militante du FN de ces dernières années et encore plus du grand public. Se tenant à bonne distance du milieu militant, les derniers à avoir essayé de le récupérer ou de recevoir son adoubement furent évidemment les Identitaires. Les dirigeants (Fabrice Robert en particulier) ou ex-dirigeants (Philippe Millau) l’ont rencontré plusieurs fois et appréciaient entre autre son point de vue sur Marine Le Pen qu’il jugeait comme étant une personne qui « ne se caractérisait pas particulièrement par la profondeur de sa pensée politique » mais dont le principal intérêt était de travailler pour les identitaires au sens large. Cette collaboration a pu prendre la forme de séminaires – que ce soit avec les dirigeants du Bloc ou avec les jeunes – sur lesquels Venner a toujours tenu à conserver la plus grande discrétion, mesurant sans doute l’exploitation qu’en feraient les Identitaires et refusant toute inféodation à un groupe.
Venner n’était donc pas isolé du milieu militant, preuve les nombreux cadres de la mouvance nationaliste comme Julien Rochedy le directeur du FNJ, Frédéric Châtillon (Riwal s’occupant à une époque de la mise en page de la Nouvelle Revue d’Histoire), Axel Loustau, Antoine Roucheray,
Romain Vincent l’ancien responsable du Rassemblement des Etudiants de Droite (RED)
ou Jacques Bompard,
étaient présents le soir même devant Notre-Dame pour rendre hommage à Venner et chanter le « Chant des Lanquennets », le chant traditionnel des jeunes radicaux nationalistes.
Quelques jours plus tard l’ambiance est bien retombée. L’hommage public qui devait être rendu par toute l’extrême droite française devant Notre-Dame a fait un bide : à peine une trentaine de personnes avec en tête d’affiche Roland Hélie, c’est un peu léger.
Hommage parisien du samedi 25 mai 2013
Les premières attaques ont également commencé à pointer leur nez, en particulier en ce qui concerne l’OF via son site officieux, qui s’est lâché sur Venner, le qualifiant de « militant de salon ».
Le plus étrange dans tout ça aura été, suite au suicide de Venner, l’annonce de l’autodissolution des anarcho-royalistes du Lys Noir, annonçant son passage dans la clandestinité, sous la forme du « Mouvement du 6 Mai », en appelant « résolument au coup d’Etat militaire salvateur ». Peu étonnant quand on connaît le parcours de Rodolphe Crevelle[9], il avait déjà fait parler de lui dans les années 90 avec son Groupe Francité, qui rêvait d’envahir et de reconquérir le Val d’Aoste, l’Andorre ou encore le Pas de la Case. Après quelques années d’agitation et de mini coup d’éclats, Rodolphe Crevelle et son groupe retomberont vite dans l’oubli et l’anonymat, euh.. dans la clandestinité
Heureusement pour nos « clandestins putschistes », aujourd’hui la technologie nous permet de rester en contact, notamment grâce au téléphone portable dont ils laissent le n° avec la précision suivante « Sur écoute, appelez-nous d’une cabine » !
Peu de doutes, l’Etat doit trembler, et Dominique Venner se retourner, maintenant qu’il est dans sa tombe !
Des soupes gauloises, des apéros saucisson et pinard, plusieurs invasions de restaurants halal… Depuis deux ans, le Bloc identitaire multiplie les opérations coups de poing avec un seul mot d’ordre : la lutte contre l’islamisation de la France. Leur médiatisation est le signe de l’émergence de nouvelles mouvances radicales un peu partout en Europe. Rôdées aux techniques de communication, ces dernières tiennent un discours décomplexé. Lequel séduit de plus en plus. À tel point que certains ont atteint des scores historiques aux élections et ont fait une entrée fracassante aux parlements, comme en Hongrie où le Jobbik provoque des conflits interethniques en accusant les Roms de tous les maux. Mâchoires serrées, discipline de fer, rangers et bombers noirs : des « patrouilles d’autodéfense » ont pris possession de plusieurs villages du nord-est du pays pour lutter contre la « criminalité tzigane » qui terroriserait le reste de la population. Défense de l’identité, lutte contre le multiculturalisme et l’islam : ces formations puisent leur force dans les mêmes sources mais ne portent pas forcément le même masque. Outre-manche, l’English Defence League, menée par Tommy Robinson, tente de se donner une image démocratique tout en recrutant dans le milieu hooligan et en menant une guerre sans merci contre les musulmans. En Allemagne, des militants du Parti National démocrate (NPD) s’inscrivent dans une autre logique en se regroupant dans des villages autoproclamés « zones ethniquement pures ». Qui sont ces nouveaux visages de la droite radicale ? Quels sont leurs motivations et leurs modes d’action. Immersion dans une Europe qui vire au brun.
Divisée entre les identitaires et les ultra-nationalistes, cette mouvance, à droite du Front national, s’est fait connaître à coups d’« apéros saucisson pinard » et d’opérations « coup de poing » contre la mosquée de Poitiers, ou encore lorsque les gros bras des Jeunesses nationalistes ont passé à tabac des militantes féministes Femen lors d’une manifestation organisée contre le mariage pour tous. Qui sont ces groupes, quelles sont leurs différences ? Comment expliquer l’évolution de cette mouvance radicale, parfois passée de l’antisémitisme et du régionalisme à un discours pseudo-républicain mais, surtout, anti-Islam ?
Jeunesses Nationalistes : Oeuvre Française, Pierre Sidos, Alexandre Gabriac, Yvan Benedeti
les Identitaires : Fraction Hexagone, Fabrice Robert, Unité Radicale
Rencontre-discussionen face à face avec Philippe Vardon, qui démontre
– la difficulté certaine du dialogue entre universalistes et identitaires,
– et la problématique d’offrir des opportunités de tribunes aux idées identitaires=victimaires
2024 : Vardon est passé à Reconquete depuis la photo de Vardon derrière Bardela affichés sur écran géant tpmp hanouna à la tv.
C… et fiers de l’être. Telle pourrait être la devise des militants des divers groupuscules nationalistes et/ou néonazis comtois qui ont la fâcheuse habitude d’afficher leurs exploits sur Internet. Comme ces deux vidéos montrant deux agressions extrêmement violentes perpétrées de nuit à Besançon.
L’une se déroule en avril à la terrasse du « Pub de l’Étoile ». Elle a été filmée avec un portable On suit d’abord un groupe qui arbore des tee-shirts siglés d’un logo ressemblant fort à celui du Front comtois et des initiales « WS » en lettres gothiques, correspondant au groupe « Werwolf Sequania » qui diffuse de la lingerie explicite auprès de la mouvance extrémiste avec ce type de slogans : « se repaître de vos peurs », « Berlin 45 n’oublie jamais » ou, plus énigmatique, « l’éveil du corbeau éloigne l’homme du tombeau ». Puis, le groupe s’approche de la terrasse et tombe à bras raccourci sur deux consommateurs avant de repartir tranquillement.
La seconde, qui remonte également au mois d’avril, montre l’agression d’un homme à l’entrée du pont Denfert-Rochereau, toujours à six contre un, qui est insulté, frappé à coups de poings et de pieds et enfin violemment projeté sur la chaussée. Là encore, les individus, vêtus de la tenue traditionnelle des skinheads, pantalon noir, rangers noirs, bomber noir et crâne rasé, repartent en pères peinards.
Pages Facebook fermées précipitamment
Ces deux exemples de brutalité gratuite ont été dénichés par un collectif antifasciste qui s’est créé en mai dernier et a décidé de décliner sur le plan régional l’expérience du Fafwatch. Il s’agit d’un site que les « chasseurs de néonazis » alimentent de tout ce qu’ils trouvent sur l’identité de leurs adversaires. C’est plutôt bien fait : vidéos, photographies, noms, adresses, pedigree…, tout y est. Sur le plan de la collecte, les webmasters de Fafwatch démontrent un certain savoir-faire et des réseaux étendus pour croiser leurs informations.
Dagon Sequania affiche le port des couleurs Pagan Front
Nicolas et Clémentine, alias « Dagon le Séquane » et « Gallia est nobis », Brice et Elodie, de Mamirolle, Teddy, qui a posté la première vidéo, Sébastien, dit « Sanglier », un nationaliste historique de Besançon, n’ont, du coup, plus vraiment de secrets. Et quelques-uns viennent de fermer précipitamment leurs pages Facebook où s’affichaient leurs commentaires rigolards au regard des deux vidéos.
La création du collectif répond à l’agitation croissante, constatée depuis deux ans, des groupes néonazis sur la région, et en particulier à Besançon, où les actions d’intimidation se multiplient. Soutien musclé à des extrémistes catholiques, saluts nazis devant la librairie libertaire de la place Marulaz, mise à sac d’une permanence du Front de gauche, annonce médiatisée de la venue de Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire…
« Ça fait beaucoup »
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
« On se retrouve avec trois membres de la Jeunesse nationaliste révolutionnaire, la milice de Serge Ayoub, dit ‘’Batskin’’. Ça fait beaucoup pour notre petit centre-ville » explique un des membres du collectif. « Et ce ne sont pas des gens avec lesquels on peut débattre politiquement en échangeant des arguments. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser d’autres moyens pour les combattre, en dévoilant des éléments tangibles afin que l’on arrête de nous dire que nous sommes dans le fantasme. En plus du Fafwatch, nous allons également ouvrir un blog plus pédagogique sur cette mouvance. Ce n’est que le début : nous avons encore beaucoup de choses sous le coude, que nous allons produire dans les mois qui viennent pour que les masques tombent. »
Remerciements au blogueur Bison Teint pour certaines de ses recherches.
MàJ
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli Pagan Front (Dagon le séquane sur facebook)
Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)
Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot, qui s’était accaparée la mission.
A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).
On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…
On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.
Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :
En bas avec le gilet jaune tenant la banderole
Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune
Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :
Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :
En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,
Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article
Thierry Auer au centre
Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.
Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…
En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :
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Kevin Spano
Récapitulatif et informations complémentaires :
Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr
Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise 06 70 98 24 70
Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)
Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES 06 85 22 69 22
Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON 03 81 88 32 94
Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château
Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon) 06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)
Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE
Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)
C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.
EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90) c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.
NDLR : éléments irréfutables :
il utilise bien l’adresse ericsimonin@aol.com
l’adresse qu’il donne à ses correspondants est 15 allée de la chaume 90300 ELOIE
le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmant couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli (Dagon le séquane sur facebook)
affiche le port des couleurs du Pagan Front
Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)
Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot, qui s’était accaparée la mission.
A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).
On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…
On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.
Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :
En bas avec le gilet jaune tenant la banderole
Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune
Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :
Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :
En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,
Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article
Thierry Auer au centre
Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.
Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…
En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :
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Kevin Spano
Récapitulatif et informations complémentaires :
Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr
Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise 06 70 98 24 70
Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)
Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES 06 85 22 69 22
Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON 03 81 88 32 94
Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château
Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon) 06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)
Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE
Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)
C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.
EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90) c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.
NDLR : éléments irréfutables :
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l’adresse qu’il donne à ses correspondants est 15 allée de la chaume 90300 ELOIE
le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
Samedi 14 janvier est vraiment le jour des fascistes dans la région lyonnaise. Alors que Gabriac et sa clique manifesteront dans les rues de Lyon, on apprend aujourd’hui en lisant le blog Fafwatch, qu’un restaurant de Crémieu, à 30 km de Lyon, accueillera samedi toute la journée l’ensemble des « chefs de section » au niveau national du groupuscule de Serge Ayoub, Troisième Voie, qu’ont rejoint les anciens leaders de Lyon Dissident.
Pas bien futés dans leur utilisation d’internet, l’information n’était censée circuler qu’auprès de la hiérarchie de Troisième Voie. Mais voilà, apparemment, malgré des conférences sur la sécurité sur Internet et « les erreurs à ne pas commettre », les facheux ont un peu de mal. Et Fafwatch balance ainsi l’ensemble des infos concernant un repas samedi midi réservé aux cadres de Troisième Voie, le dîner du soir, et des possibilités d’hébergement sur place, après la manifestation de l’après-midi sur Lyon.
Le repas du soir précédera le concert organisé par le groupe RAC Match Retour de Renaud Mannheim, fondateur du Blood & Honour Lugdunum, puis de Lyon Dissident et du Bunker Korps (nom de leur ancien local dans le quartier de Jean Macé), et sa clique. Il servira à récolter des fonds afin de financer le futur album du groupe, auquel Alexandre Gabriac, chefaillon des Jeunesses Nationalistes, a participé en prêtant sa voix pour les choeurs sur certains morceaux (et on imagine que chanter avec une minerve, c’est pas une mince affaire !). A cette occasion leurs amis du Radikal Korps / Front Comtois feront le déplacement en nombre, comme tout ce que la région compte de militants et sympathisants néo-nazis.
On ne sait pas encore si le concert aura lieu dans cette salle ou une autre, une chose est sûre, il est annoncé « à proximité ».
Par ailleurs, on cherche toujours le lieu du congrès national de l’Œuvre Française, qui aura lieu début février « dans la région lyonnaise »…
Si vous souhaitez avertir la Mairie de Crémieu, probablement pas au courant, voilà ses coordonnées : Tél : 04 74 90 70 92 – Fax : 04 74 90 88 86 E-mail : contact@ville-cremieu.fr A moins que son député-maire, Alain Moyne-Bressand, membre de la (très à) Droite Populaire, ne se félicite d’accueillir dans sa ville de telles activités « culturelles ». La question mérite d’être posée, vu qu’il s’est signalé ces derniers temps par son alignement sur les thèses des extrêmistes catholiques de Civitas, en signant notamment un texte « contre la christianophobie » avec une cinquantaine de parlementaires.
200 militants ont manifesté contre la “Maison flamande” de Lambersart, présenté comme un lieu culturel qui, selon eux, promeut les idées d’extrême droite en invitant des groupes de musique pro fachistes
La Maison Flamande de Lambersart souhaite casser son image proche de l’extrême droite en s’expliquant notamment sur les motivations qui l’ont poussé à organiser la Fête du Cochon non Halal …
Vive tension ce samedi 8 octobre 2011 dans les rues de Lille. La manifestation lancée par les jeunes de la maison flamande de Lambersart a réuni de nombreux sympathisants d’extrême droite. Une première pour laquelle un important dispositif policier a été déployé.
La Maison Flamande, groupe apparenté à l’extrême droite, a organisé une manifestation à Lille. La Ligue des Droits de l’Homme et le Parti Communiste ont répliqué en organisant une contre-manifestation. Aucun indicent n’est à déplorer dans les deux cortèges, même si beaucoup d’habitants de Fives n’ont pas apprécié !
La très controversée Maison Flamande de Lambersart, ne fermera pas se portes, mais va changer de nom
11 septembre 2017 : Claude Hermant, soupçonné d’être au cœur d’un trafic d’armes dont six ont servi à Amedy Coulibaly dans l’attentat de l’Hyper Cacher et le meurtre d’une policière à Montrouge en janvier 2015, a tenté de convaincre qu’il était un “indic”, lundi au premier jour du procès devant le Tribunal de Lille. Reportage : Simond COLAONE, Dominique DUMONT, Valérie BIVILLE Plus d’infos : http://france3-regions.francetvinfo.f…
Un colonel de gendarmerie a confirmé mercredi devant le tribunal de Lille que Claude Hermant, soupçonné d’être au coeur d’un trafic d’armes dont six ont servi à Amedy Coulibaly dans l’attentat de l’Hyper Cacher et Montrouge, a bien été recruté en 2013 comme “indicateur”.
à partir de 2017 le média d'information indépendant en ligne Street Press
couvrira sérieusement Claude Hermant de sa friterie à la réclusion, en passant par le trafic d'armes sous couverture des Service en lien avec Les Attentats
https://www.streetpress.com/rubriques/claude-hermant-0
Quand l’homme impliqué dans le trafic d’armes de l’Hyper Cacher croupissait dans une prison africaine
C’est une affaire rocambolesque qui en 2001 fait les gros titres de la presse. Claude Hermant et plusieurs mercenaires sont accusés d’avoir voulu assassiner le président du Congo. C’était en fait une manip’. StreetPress a retrouvé certains protagonistes.
Gendarmerie, douanes ou police pouvaient-elles l’arrêter ?
Depuis sa friterie de Lille, Claude Hermant dirigeait le trafic qui a fourni les armes utilisées par Amedy Coulibaly dans l’attentat contre l’Hyper Cacher. StreetPress lève le voile sur les liens entre l’indic et la police. Enquête.
Des dizaines de tonnes de matériel de guerre auraient transité par la France
À la fin des années 1990, une filière d’armes croate arrose la France. Et déjà dans ce dossier, jamais jugé en France, apparaissait le nom de Claude Hermant, aujourd’hui mis en cause dans l’affaire des armes de l’Hyper Cacher.
Les années lilloises de l’homme impliqué dans le trafic d’arme de l’Hyper Cacher
De 2008 à 2012, Claude Hermant dirige la Maison Flamande, un bar associatif où se côtoient skins, identitaires, soutiens d’Alain Soral, militants frontistes et policiers.
Insignes néo-nazies et fusils mitrailleurs pakistanais
Hermant, pilier de l’extrême droite nordiste jugé pour avoir vendu les armes de l’attentat de l’Hypercacher, était aussi indic’ de la gendarmerie. StreetPress raconte comment il a balancé d’autres trafiquants d’armes issus de la galaxie nationaliste.
Faux documents, armes laissées en circulation… Ce mercredi 13 septembre, au tribunal de Lille, les agents traitants de Claude Hermant, accusé de trafic d’armes, ont reconnu des pratiques troubles.
10 ans de prison : c’est ce que requiert le procureur de la République contre Claude Hermant, l’homme par qui ont transité les armes de l’Hyper Cacher. Ses complices ne s’en tirent pas mieux.
L’ex-indic de la gendarmerie, jugé pour avoir vendu plus de 200 armes – dont celles utilisées dans l’attentat de l’Hyper Cacher – jurait être en service commandé. Le tribunal n’a pas été convaincu. Claude Hermant écope de 7 ans de prison.
Claude Hermant a importé les armes employées par Amedy Coulibaly pour l’attentat de l’Hyper Cacher
Au procès des attentats de 2015, les défaillances des services français émergent. Six mois avant le drame, pas moins de cinq services de sécurité savaient que Claude Hermant vendait des armes. Pourquoi ne l’ont-ils pas arrêté à temps ?
6 octobre 2020 : Gros bras identitaire, ex-militaire et ancien membre du service d’ordre contesté du FN, son profil fait tache au milieu du procès des tueries djihadistes de janvier 2015. Cité comme simple témoin durant le procès, le profil de Claude Hermant détonne. C’est lui qui a fourni les armes utilisées par Coulibaly lors de l’assassinat de Clarissa Jean-Phillipe et de la prise d’otage de l’Hyper Casher : deux fusils d’assaut d’origine tchécoslovaque VZ et six pistolets Tokarev. Si le trafiquant d’armes a purgé sa peine, il n’a pas fini de faire parler de lui. Auteur d’un dossier en 2017 sur Claude Hermant, où il documente sérieusement les liens entre le nordiste, l’extrême droite et la police, Mathieu Molard, rédacteur en chef du site d’information indépendant : streetpress.com, connaît bien le profil de cet agent trouble. Alors, lorsqu’il l’entend à la barre, devant les juges, déclarer que plusieurs services de police savaient qu’il vendait des armes et que les autorités auraient pu éviter l’attentat, il décide d’enquêter sur cet aspect particulièrement gênant pour l’antiterrorisme. Preuves à l’appui, Mathieu Molard révèle dans son article, sorti le 2 octobre, les loupés, les ratés, les boulettes des services français que tout le monde tente de dissimuler et qui étonnamment n’intéressent pas la justice.