[Savoie] Les nazis d’EdelweiSS et le bar O’Pogues

Publié le 11 Novembre 2017

S’ils cherchent désormais à se donner une bonne image en communiquant sur la « solidarité entre bons français », les fascistes et notamment l’organisation nazi savoyarde d’Edelweiss continuent de tenter d’occuper le terrain et d’utiliser les intimidations physiques pour tenter de s’imposer dans la rue. Informons nous, organisons nous et barrons leur la route partout où ils sont !

NOTE IMPORTANTE au 15/11/2017 : La patronne du bar le O'Pogues nous a contacté pour nous notifier le changement de gérance depuis mi-septembre. Elle nous a assuré de sa bonne volonté de refuser l'utilisation de ce lieu par les fascistes. Décision que nous ne pouvons que saluer !

EDELWEISS

EdelweiSS est une organisation fasciste existant sur Chambéry et ses alentours. Ils sont issus des Jeunesses Nationaliste (dissoute suite au meurtre de Clément Méric).

Ils ont une stratégie d’implantation sociale et mettent en avant sur les réseaux sociaux quelques travaux chez des particuliers. Au premier abord, ils se présentent comme une « association culturel et sportive non conforme ». En cela, ils s’éloignent des positions idéologiques du PNF (Parti Nationaliste Français, organisation remplaçante des Jeunesse Nationaliste de laquelle ils sont issus, et d’Œ ‘Oeuvre française) pour se rapprocher des positions de Casapound (Italie) et de l’’ancien MAS (Mouvement d’Action Sociale [1]) dont ils reprennent le slogan « Social-National-Radical »

Leur verni social n’est pas très épais et leur nature fasciste apparaît rapidement. Leur tag sont sans équivoque, les deux « S » de EdelweiSS empreinte leur style au SS nazi, les croix celtiques, leur slogan est une référence au national-socialisme.

tag edelweiss

Saccage du graf’ « Use the bombs just for paint » par EdelweiSS

edelweiss salut nazi

Pas besoin de creuser beaucoup pour trouver des photos de salut fasciste de leur militants

EdelweiSS compte environ une dizaine de membre. Ils ont des liens important avec Autours du Lac (organisation fasciste de Haute-Savoie) avec qui ils organisent depuis 2 ans un tournoi de foot à Chambéry [2] rassemblant des nationalistes de toute la région (Lyon, Haute-Savoie, Savoie, Suisse, etc …). On a pu voir à plusieurs reprises les fascistes d’EdelweiSS au côté de personnage comme Alexandre Gabriac (membre de l’organisation National-Catholique Civitas), comme à Annecy jouant la provoque au côté de militant-es FN.

Egalement, EdelweiSS a récemment participé, avec le GUD Lyon, à l’’ouverture et au soutien du Bastion « Social »,  squat raciste et réservé au blanc.

Le groupe EdelweiSS est aussi connu pour ses agressions. En 2014 à l’’encontre de l’’UNEF sur la Fac de Jacob Belcombette [3], sur des personnes rentrant chez eux après l’’édition 2015 du Concert sans frontières ou encore par la récente attaque du concert de rentrée de la fédération anarchiste [4] (liste non exhaustive)

LE O’POGUES

NOTE IMPORTANTE au 15/11/2017: La patronne du bar le O'Pogues nous a contacté pour nous notifier le changement de gérance depuis mi-septembre. Elle nous a assuré de sa bonne volonté de refuser l'utilisation de ce lieu par les fascistes. Décision que nous ne pouvons que saluer !

Ce bar, ambiance pub irlandais plutôt sympathique au premier abord, public plutôt étudiant, jeune et festif’, l’arrière-boutique est tout autre. Ce bar est un repère de l’’extrême droite qui s’’y est installée en toute tranquillité.

Outre le fait que les militants fascistes y passent leur soirée et pour certain y assure la sécurité lors de concert, le O’Pogues est un lieu qui est toujours ouvert pour les petites sauteries officielles ainsi que pour les réunions du groupuscule EdelweiSS Pays de Savoie : le O’Pogues sert de plus en plus de local pour les fascistes. Quelques exemples :

  • [En haut à gauche] – En 2015, suite au tournoi de foot regroupant des néo-nazis de toute la région, on voit qu’ils sont à l’aise, les drapeaux sortis, le bar privatisé pour eux seuls.
  • [En haut, à droite] – photo publiée en mars 2017, edelweiss en réunion, toujours dans le même bar, ou encore [En bas à gauche] en juin 2017.
  • [En bas, à droite] – en aout 2017, réunion encore et toujours au O’Pogues (terrasse)
o'pogues et edelweiss o'pogues et edelweiss
o'pogues et edelweiss o'pogues et edelweiss

S’ils cherchent désormais à se donner une bonne image et communiquant sur la « solidarité entre bons français », les fascistes d’EdelweiSS continuent de tenter d’occuper le terrain et d’utiliser les intimidations physiques pour tenter de s’imposer dans la rue. Comme ils l’ont prouvé, quand ils parviennent à contrôler certains quartiers comme à Lyon [5], c’est pour imposer la terreur sur tout ce qui est différent d’eux : personnes supposées « immigrées » (primo-arrivants ou descendants de migrants, personnes racisé-es,…), supposées « déviantes » (homosexuels, « drogués », styles de vie alternatifs,…) ou ennemis politiques (« gauchistes », défenseurs des droits de l’homme,…).

Informons nous, organisons nous et barrons leur la route partout où ils sont !

[1] http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/06/22/clap-de-fin-pour-les-nationalistes-revolutionnaires-du-mas/
[2] https://fa73.lautre.net/?page=Article&idArt=161
[3] http://www.rue89lyon.fr/2014/09/19/fac-chambery-cible-extreme-droite-radicale/d
[4] https://fa73.lautre.net/?page=Article&idArt=271
[5] http://www.rue89lyon.fr/2015/06/19/le-vieux-lyon-il-quartier-reserve-lextreme-droite-radicale/

Réseau Antifasciste Savoie

Perquisitions en Gironde : l’ultra-droite en France, c’est quoi ?

https://www.tf1info.fr/politique/perquisitions-en-gironde-lultra-droite-en-france-cest-quoi-1502111.html

ZOOM – Des perquisitions administratives ont été menées en Gironde chez trois personnes liées à la “mouvance de l’ultra-droite”, a-t-on appris mercredi matin. Mais que désigne ce terme ? Metronews fait le point.

L’un avait chez lui une trentaine d’armes à feu. Un autre avait été condamné en 2014 à trois ans de prison dont 18 mois fermes pour avoir lancé un cocktail molotov sur la mosquée de Libourne. Les perquisitions administratives menées mardi en Gironde chez trois personnes, dont un père et son fils, ont été effectuées “dans les milieux de l’ultra-droite violente”, ont fait savoir les forces de l’ordre. Mais au fait, c’est quoi l’ultra-droite ?

► Que signifie ce mot ?
Le Larousse définit le préfixe “ultra” comme l’indication d’un “dépassement, un degré extrême ou excessif”, le mot désignant une “personne qui pousse à l’excès ses opinions”. L’ultra-droite, c’est en effet la frange la plus radicale de l’extrême-droite, des catholiques intégristes aux skinheads.

► Qui désigne-t-il ?
La nébuleuse de l’ultra-droite, qui s’était notamment mobilisée en marge de la contestation contre le mariage gay, est composée d’une ribambelle de groupuscules aux sensibilités diverses, qui gravitent à la droite du FN. “Cela va des skins, organisés autour de Blood and Honour ou de Hammerskin, en passant par les ‘maisons de l’identité’ comme en Bretagne et a Lyon, les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac, et jusqu’au Picard Crew”, décrivait en 2013 dans les colonnes de Libération le spécialiste de l’extrême-droite Jean-Claude* Camus.

* Jean-Yves Camus est spécialiste des extrêmes-droites, merci de ne pas confondre avec Renaud Camus, qui a repris la théorie du grand remplacement pour la diffuser et la populariser. 

Jean-Claude Camus est un producteur show business, manager de Sardou&Johnny Hallyday, qui chantent le temps béni des colonies, musulmane, femme des années 80, requiem pour un fou,

Mon dernier rêve sera pour toi est la deux cent quatre-vingt-quatrième chanson de Michel Sardou sortie en 1997 qu'il interprète avec ses amis Johnny Hallyday et Eddy Mitchell. Le texte contre les impôts et les taxes est signé par Michel Sardou et Didier Barbelivien sur une musique de Jacques Revaux.

La même année,  Le Figaro  divulguait une note de la sous-direction de l’information générale, soulignant que pour pour les services de renseignements, cette mouvance s’articule autour de trois galaxies : les “identitaires”, qui se sont illustrés par des actions coup-de-poing contre “l’islamisation de la société”, et sont emmenés par le Bloc identitaire; les “ultranationalistes”, qui selon la note des renseignements, partagent une même “idéologie anticommuniste, antisémite, raciste et xénophobe”; puis les cercles autonomes de la branche “skinhead”, qui se veulent “défenseurs de la race blanche”.

En 2013, après la mort de Clément Méric, ce militant antifasciste tué à Paris lors d’une altercation avec des skinheads proches des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), plusieurs groupuscules avaient été dissous : les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et la mouvance dont elle était le bras armé, Troisième Voie, mais aussi l’une des plus vieilles formations de la droite ultra, l’Œuvre française, “organisée comme une milice privée avec des camps de formation de type paramilitaire”, selon les mots de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur à l’époque.

Combien de militants ?
Cette ultra-droite trouve de nombreuses ramifications en Europe, par exemple en Grèce avec les néo-nazis d’Aube dorée. Mais s’ils sont très présents sur Internet (au sein de la fameuse “fachosphère”), ces militants radicaux, parfois adeptes de méthodes musclées et du bras tendu, sont extrêmement minoritaires en France : leur nombre est estimé à 3.000 individus au maximum.

À LIRE AUSSI >> Enquête Exclusive, “à la droite du Front”, vu de Twitter

Le nouveau bar d’extrême droite qui inquiète Anne Hidalgo

L’extrême droite radicale parisienne tente de renaître  de ses cendres. Avec les dissolutions de l’été, et la mise sur la touche de l’œuvre française et de Troisième voie,  le petit milieu parisien est orphelin d’organisation et de lieux. Ses militants essayent donc de se recomposer. En rouvrant un bar associatif dans le 15e arrondissement. D’ailleurs, Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris et élue du 15e, s’en est déjà inquiétée auprès de ses proches.

La dissolution de Troisième voie, notamment, a privé la mouvance d’un point d’ancrage. Le mouvement de Serge Ayoub possédait en effet, Le Local, bar associatif dans le 15e qui était un point de rencontre très couru par les militants de tout le spectre.

C’est un ancien hooligan, Logan Djian qui a décidé de reprendre tout ça en main et d’ouvrir un nouveau bar associatif, “Le Crabe-Tambour”, rue Chabrières. Ancien militant de l’Oeuvre française et des Jeunesses nationalistes, il se plaît à utiliser le doux pseudonyme de “Logan Duce”. Logan D présente encore la particularité s’être fait tatouer une  jeune femme pendue sous laquelle  est écrit “J’ai trahi ma race”..

https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L730xH300/vikernes-proaee8-26fa2.jpg?1697470728

En tout cas, en cette rentrée 2013, il s’agite dans tous les sens. Jeudi 17 octobre, il était présent au palais de justice de Paris pour soutenir le norvégien Varg Vikernes, figure de la scène black-métal, interpellé mi-juillet par la DCRI, et qui comparaissait, au final,  pour “apologie de crimes de guerre” et “incitation à la haine raciale”(l’audience a été reportée).  Logan D vient aussi de refonder le GUD et, donc,  d’ouvrir son bar.

Problème: ce rendez-vous, qui connaît déjà un certain succès, est situé à deux pas du lycée autogéré de Paris, place forte de l’extrême gauche, et du centre Vaugirard, qui réunit une partie des étudiants de l’université d’Assas. Un lieu à hauts risques, donc.

Abel Mestre et Caroline Monnot

Le Monde

Les enragés de l’identité (2013)

video reportage documentaire 2013

Divisée entre les identitaires et les ultra-nationalistes, cette mouvance, à droite du Front national, s’est fait connaître à coups d’« apéros saucisson pinard » et d’opérations « coup de poing » contre la mosquée de Poitiers, ou encore lorsque les gros bras des Jeunesses nationalistes ont passé à tabac des militantes féministes Femen lors d’une manifestation organisée contre le mariage pour tous. Qui sont ces groupes, quelles sont leurs différences ? Comment expliquer l’évolution de cette mouvance radicale, parfois passée de l’antisémitisme et du régionalisme à un discours pseudo-républicain mais, surtout, anti-Islam ?

Les réseaux de l’extrême – Les enragés de l’identité – 19 février 2013 – France 5 – Vidéo Dailymotion.

2013 – avant le meurtre de Clément Méric

  • NR Nationalistes Révolutionnaires
  • Skinheads
  • Jeunesses Nationalistes : Oeuvre Française, Pierre Sidos, Alexandre Gabriac, Yvan Benedeti
  • les Identitaires : Fraction Hexagone, Fabrice Robert, Unité Radicale

https://i.discogs.com/SrWepF5OP1ovoiJCLDRk_k31xA2gHUmeGCthsDEtNOw/rs:fit/g:sm/q:90/h:361/w:500/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9BLTE5NjU5/MzItMTM1MDk4NDYy/Ny01Mzc0LmpwZWc.jpeg

  • Rencontre-discussion en face à face avec Philippe Vardon, qui démontre
    – la difficulté certaine du dialogue entre universalistes et identitaires,
    – et la problématique d’offrir des opportunités de tribunes aux idées identitaires=victimaireshttps://www.lexpress.fr/resizer/UZ2kB5lxBfXkNzHBYyP9BQ6TPG4=/970x548/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/LCMOCEWFHVB5RANGFKCEEIHDWA.jpg


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https://pavebrulant.noblogs.org/files/2017/11/photo-2.png

2024 : Vardon est passé à Reconquete depuis la photo de Vardon derrière Bardela affichés sur écran géant tpmp hanouna à la tv.
https://pbs.twimg.com/media/GEOy071XcAIEoXQ?format=jpg&name=small