REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Cinq personnes, soupçonnées d’appartenir à l’ultradroite, et dont l’un d’entre eux est connu pour son idéologie ultra-nationaliste, ont été placées en garde à vue à Rouen (Seine-Maritime) ce samedi, pour violences en réunion et port d’arme après avoir agressé deux personnes, a appris franceinfo de source proche de l’enquête.
Ces interpellations sont intervenues le soir de la grande fête maritime de l’Armada, à Rouen, lors de laquelle le rappeur Médine [La Quenelle] a donné un concert, de 18h50 à 20h00. Le rappeur est régulièrement critiqué par la droite et l’extrême droite, dont cette dernière avait demandé la déprogrammation du concert.
Les suspects ont pris la fuite avant d’être interpellés
Ce samedi soir, un groupe de cinq personnes soupçonnées d’appartenir à l’ultradroite, a été repéré dans le centre-ville vers 20h45. Trois d’entre eux sont soupçonnés d’avoir agressé deux personnes et d’avoir envoyé du gaz lacrymogène. Les trois suspects ont pris la fuite puis rejoint les deux autres. Ils ont été contrôlés et interpellés un peu plus tard par des effectifs de police, précise cette source à franceinfo.
Ils étaient tous en possession de vêtements pour se dissimuler (tour de cou, cagoule), de coques de protection pour l’un d’entre eux, ou/et d’armes et armes par destination (couteau, bombe lacrymogène).
Merci aux policiers qui ont interpellé, samedi soir à Rouen, plusieurs individus soupçonnés d’appartenir à l’ultra droite et qui venaient d’agresser deux personnes.https://t.co/QHeozCqWRL
Dans ce fil tweeter, au sujet des symboles affichés au HellFest, la fleur Edelweiss est rapprochée à juste titre de
– Terre est Peuple, connu pour le meurtre de Christophe L. lors de la cérémonie vôlkisch du solstice 2009.
– et des mouvements identitaires savoyards.
Les symboles s’expliquent dans leur contexte, et dans le contexte de la culture autours de la musique metal dite “extrême” comme le hellfest, le symbole edelweiss est sigle de la mouvance NSBM franco-suisse incarnée par les membres de 2 groupes nsbm spécialistes des concerts clandestins : – logo BMH de Savoie intègre edelweiss – logo Eidkameraden de Suisse
Eidkameraden est affiché sur le visuel promotionnel du rassemblement nsbm turbonazi clandestin à Remomeix de Sainte Marguerite des Vosges le 25 février 2023.
Au-délà de Saint-Brevin, les campagne d’intimidation de l’extrême droite contre les élus sont de plus en plus fréquentes en France. Un projet de loi déposé au Sénat prévoit des peines renforcées
Plus d’un mois après la démission du maire de Saint-Brevin, des groupuscules d’extrême droite continuent d’intimider les élus, dont celui d’Annecy après l’attaque au couteau perpétrée par un réfugié syrien, ou celui d’une autre localité qui a donné son feu vert à un centre d’accueil.
« On va se souvenir de toi »: François Astorg, le maire EELV d’Annecy, où quelques dizaines de militants d’ultradroite se sont rassemblés peu après l’attaque, a choisi de porter plainte. En cause : des messages odieux l’accusant d’avoir encouragé l’immigration et visant sa mère sénégalaise.
A l’autre bout du pays, à Bègles, dans la banlieue de Bordeaux, c’est la permanence du député insoumis Loïc Prud’homme qui est apparue taguée avec des croix celtiques : « Vos migrants, nos morts ! », était-il écrit.
Et la tension n’est pas retombée à Saint-Brevin, station balnéaire de 14.800 habitants où l’élection de la nouvelle maire a été marquée il y a une semaine par la présence de jeunes militants d’ultradroite, qui ne contestent le déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Ces manifestants ont crié sous les vitres du conseil municipal « Hier Annecy, demain Saint-Brevin », avant d’être repoussés par les gendarmes.
La démission retentissante de Yannick Morez, le maire DVD de Saint-Brevin, n’a pas empêché les groupuscules d’ultradroite de poursuivre parfois au grand jour leurs campagnes intimidation.
Les intimidations continuent
Au contraire, l’emblématique photo de l’élu devant deux voitures calcinées s’est retrouvée sur les réseaux sociaux d’opposants à un autre CADA dans une petite localité, dont le maire souhaite garder l’anonymat.
Son sang n’a fait qu’un tour lorsqu’il a découvert le commentaire qui l’accompagnait : « il est PRIMORDIAL pour un maire d’ÉCOUTER l’avis de ses habitants », tout en précisant qu’ils « n’encourageaient absolument PAS ce type de dégradation et de vandalisme ».
Une « menace déguisée » pour cet élu d’une localité d’un millier d’habitants et dont le conseil municipal a approuvé en début d’année l’installation d’un CADA, entraînant depuis moult menaces anonymes.
Il vit aujourd’hui sous protection de la gendarmerie, est suivi médicalement après un récent malaise et il assure que son épouse « vit très mal » cette situation après qu’une manifestation s’est conclue devant leur domicile.
Au point qu’il avoue s’être rendu récemment avec son épouse l’estomac noué à un dîner de l’amicale des sapeurs-pompiers qui s’est finalement déroulé sans tension. Le maire, non encarté comme souvent dans les petites localités, reconnaît avoir songé à démissionner comme son collègue de Saint-Brevin.
« Mais je ne suis pas dans cette optique-là. Je ne vais quand même pas leur donner raison », s’indigne-t-il, tout en assurant qu’il se sent protégé par l’Etat, en particulier la préfecture, contrairement à Yannick Morez qui avait dénoncé le manque « flagrant » de soutien.
L’association des maires de France appelle à la “fermeté”
Face à ces intimidations qui s’ajoutent aux agressions déjà en hausse contre les élus, l’influente l’Association des maires de France (AMF) appelle le gouvernement à « plus de fermeté » et à des peines renforcées contre les auteurs d’agressions « qu’elles que soient les origines des violences ».
« Le gouvernement n’a pas pris la mesure de la situation », déplore son vice-président délégué PS André Laignel, qui regrette que « l’Etat ait toujours du mal à caractériser politiquement certaines manifestations, en particulier lorsqu’il s’agit de l’extrême droite ».
Des peines renforcées, c’est ce que propose un projet de loi déposé au Sénat, à majorité de droite, notamment par le président LR de la commission des Lois, François-Noël Buffet, qui a auditionné récemment le maire démissionnaire de Saint-Brevin.
« Le passage à l’acte est désormais possible avec le risque d’entraîner au minimum des blessures graves, voire la mort. C’est une évolution récente », déplore-t-il, appelant à y mettre fin.
Outre le renforcement des dispositions pénales par le Parlement, le sénateur attend du ministère de l’Intérieur « un gros travail » afin d’identifier les groupuscules d’extrême droite, mais aussi d’extrême gauche qu’il désigne également comme auteurs d’intimidations ou de violences sur les élus.
Alors que la Marche des Fiertés se prépare, un collage homophobe a été affiché sur l’une des friches artistiques d’un des tiers-lieu municipal participant aux festivités autours de la Marche des Fiertés Havraises .
Les organisateurs du collage homophobe n’ont pas signé leur proposition, ni revendiqué leur action.
l’affichage propose : + des tendances fétichistes de la croix celtique + et des tendances exhibitionnistes de la croix celtique : + la calligraphie de la lettre “O” est stylisée en croix cerclée à 2 reprises, + 2 croix celtiques symbole de la tendance völkisch(identitarisme mystique dit “enraciné : notre territoire, notre sang pur”) sont affichées, + la croix celtique est un symbole de haine + et symbole raciste affiché par des groupuscules radicaux et des mouvements politiques d’extrême-droite radicaux, parfois violents.
Témoignage d’une victime d’agression
Une victime témoigne de son agression sur le réseaux sociaux :
“Ce samedi soir en rentrant de la pride, j’ai été victime d’une agression physique par 3 personnes, issues supposément d’un groupe fasciste, un fight club néonazi (en commentaire pour voir leur stickers) [accumulation turbonazi : croix celtique, + heaume d’armure + fleur de lys / actives clubs france]
Ce groupe d’extrême droite est à priori en train de s’implanter sur Le Havre. Je fais ce post afin de vous prévenir et surtout afin que vous fassiez attention à vous, ces gens là n’ont aucun scrupule et n’hésiteront pas à vous agresser si vous menez des actions à leur encontre.
pour vous donner du contexte :
j’étais seul samedi soir au niveau de la gare et je suis tombé le nez sur un de leurs stickers, je décide de l’enlever mais malheureusement les gars qui l’avait supposément coller m’ont vu et m’ont agressé. J’ai fini en ambulance puis aux urgences. Aujourd’hui pas de séquelle physique à priori sur le long terme mais 9 jours d’ITT (histoire de donner de l’ampleur).
Tout ça pour vous dire, ne faites pas les mêmes erreurs que moi à décoller seul en pleine nuit des stickers facho et faites attention à vous.”
Active Club France ?
2/10 – L’Active club France est inspiré des America’s White Supremacist Fight Clubs. Leurs membres se considèrent comme des soldats justiciers qui montent la garde contre une menace existentielle perçue pour leur « avenir blanc ». pic.twitter.com/idVZ8ruhzq
⚠️ « À mort immigré ! »… hier soir des milices d’extrême-droite sont sorti, avec des appels au meurtre raciste, dans les rues d’Annecy alors que les victimes et les habitants sont encore sous le choc de la violente attaque au couteau. pic.twitter.com/GArgz2S4fM
Malgré l’arrêté préfectoral d’interdiction de manifestation, une trentaine de militants identitaires paradent dans les rues d’Annecy ce jeudi soir. Parmi les signes distinctifs : un drapeau du groupuscule Edelweiss Pays de Savoie et un drapeau orné d’une croix celtique. pic.twitter.com/lBTkNHvlce
On peut apercevoir dans cette vidéo tournée hier soir plusieurs personnes arborer des t-shirts de black metal national socialiste (NSBM). Comme celui du groupe local Baise Ma Hache, originaire de Monnetier-Mornex, non loin d’Annecy en Haute-Savoie. https://t.co/9SMZu3OXe4pic.twitter.com/BUmhi6U7I4
Défilé cagoulé du mythique GUD (« groupe union droit ») reconstitué depuis quelques mois, puis des monarchistes de l’Action française à Paris, déambulation impromptue de néo nazis à Annecy et Besançon, menaces et agressions à la clé, intimidations contre une journaliste à Clermont-Ferrand, en ce mois de mai pas très joli, l’ultra droite a multiplié les démonstrations de force. Plus inquiétant, un attentat homophobe à l’explosif -non revendiqué- a visé le centre LGBTI de Tours.
« Europe, jeunesse, révolution » : pour les plus anciens militants de gauche, ce slogan résonne comme un refrain maintes fois entendu et que l’on croyait jeté aux oubliettes. Un parfum de bastons qui opposaient, dans les années 70 et 80, « gauchos » et « fachos ». C’est ce cri de ralliement du légendaire GUD, le groupe Union droit, créé en 1968, et dont l’activité essentielle consistait à taper du gauchiste, qui a résonné dans le ciel parisien le 6 mai dernier à Paris. Une belle affluence : 500 personnes, cagoulées pour la plupart. A visage découvert, un certain Axel Loustau, ancien conseiller régional RN jusqu’en 2021, adepte du salut le bras bien tendu, un très proche de Marine Le Pen quoi qu’elle en dise, puisqu’il a été trésorier de son micro parti, Jeanne, jusqu’en janvier 2022.
Clermont-Ferrand, une journaliste menacée
A 350 kilomètres de là, au cœur de l’Auvergne, en regardant les chaînes d’info, des militants et journalistes remarquent, comme toute la France, ce militant d’extrême droite à la carrure impressionnante et affublé d’un masque de Golgoth un tantinet effrayant et ridicule à la fois. Sous cet accoutrement qui ne passe pas inaperçu, ils reconnaissent un activiste d’extrême droite locale de longue date, Mathieu Duarte. Également aperçu à cette occasion, un autre Clermontois, Tristan Arnaud, dit « Papon » (ça ne s’invente pas », déjà condamné pour violences. Le média local mediacoop publie, le 15 mai, une enquête fouillée sur le groupe de militants auquel ils appartiennent, « Clermont non conforme ». L’article révèle les liens – au minimum personnels- entre ces cogneurs d’extrême droite, le syndicat étudiant la Cocarde et le Rassemblement national. Quelques jours plus tard, des militants d’extrême droite dont certains nervis clermontois, diffusent l’adresse, le numéro personnel et la photo du domicile de la rédactrice en chef. Des menaces implicites pour lesquelles elle a déposé plainte.
Déambulation impromptue à Annecy, un homme agressé
Le 14 mai, ce sont 500 monarchistes de l’Action française qui ont défilé à Paris aux cris de « A bas la république ». Plus étonnant, une quarantaine de sympathisants du GUD mêlés à des identitaires et intégristes catho ont déambulé pendant plusieurs heures dans les rues d’Annecy, ville de 180 000 habitants, d’ordine bourgeoise et tranquille. Le slogan entonné en boucle ? Toujours celui du GUD : « Europe, jeunesse, Révolution ».
Un passant à vélo, qui filmait la manif sauvage, a été pris à partie (2’23) et n’a dû son salut qu’à la petite gazeuse qu’il avait sur lui et à l’arrivée de la police.
« Beaucoup étaient venus de Chambéry, où l’ex Bastion social (mouvement nationaliste révolutionnaire dissout en avril 2019) avait une base assez importante, explique une antifa locale. On a vu réapparaître de vieilles connaissances. Sur Annecy, l’extrême droite violente est plus faible, mais elle se développe, notamment autour des supporters du club de foot, et même de hand. C’est inquiétant ».
Un engin explosif contre le centre LGBTI de Tours
Deux jours plus tard, c’est au tour de Besançon de connaître son petit défilé de fachos. Ouest casual, le canal telegram habituel de l’ultra droite évoque « une journée de cohésion », dans la ville franc-comtoise, avec les Vandal Besak (hooligans néo nazis locaux), les infréquentables (Dijon), les Rennais de Korrigans Squad, les Parisiens de la division Charles Martel (proches du GUD). Probablement pour éviter les interpellations, les fachos, pour beaucoup cagoulés là encore, ont marché sans slogans, mais en intimidant régulièrement des passants, reconnus comme étant de gauche (ou supposés tels). Un homme a été menacé et un autre qui filmait s’est fait casser son téléphone. Des témoins disent avoir reconnu l’agresseur, un vieux militant néo nazi du coin, musicien de black metal. Comme à Clermont-Ferrand, la manifestation du 6 mai a semble-t-il joué un rôle de ciment entre les différents groupes locaux : « les activistes bizontins que nous avons reconnus ont pour beaucoup aussi été vus à la manif parisienne du GUD, c’est probablement là qu’ils ont décidé de se retrouver chez nous », imagine un antifa de la ville.
Enfin, le 22 mai, un événement plus grave a eu lieu à Tours ; l’après-midi, vers 15h, une bouteille remplie d’un mélange explosif a été lancé à l’intérieur du centre LGBTI par un homme qui a pris la fuite : « l’explosion a été violente, se souvient Sarah, présente sur place. Si l’un de nous avait ramassé l’engin, il y laissait la main. Depuis février, les actes de malveillance se multiplient ». La marche des fiertés, qui se tiendra le 17 juin, suscite déjà des inquiétudes.
Crédits photo/illustration en haut de page :
Morgane Sabouret
Affichages “Social National Radical” à Chambéry.
Traduit en allemand :
“Radikal Nazional Socialist”.
En langage jeune ” Ultra-Nazi”.
Toujours pad de trouble à l’ordre public ? pic.twitter.com/qzG71Ks3wm
— Jean-François COULOMME – Député de la Savoie (@jfcoulomme) May 25, 2023
Jean-François COULOMME – Député de la Savoie @jfcoulomme
Siège à la Commission des Lois Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale Groupe La France Insoumise
Des crews Ouest Casual de AZOV se sont affichés à Besançon autours de l’exhibition de la bannière territoriale du SOLEIL NOIR.
Cette réunion de figures activistes se traduit par une ratonnade ciblant le concert rock métal programmé au PDZ de Besançon.
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
TURBONAZI
La région est connue pour sa bande d’activistes TURBONAZI
violente, organisée, qui se distingue par :
+ ses liens avec les gangs skinheads RAC ET les figures NSBM ET les crews cagoulards vus autours du C9M, en même temps
+ son affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire de la mouvance Ouest Casual de AZOV.
depuis 2001 :
– promotions NSBM : Sacrificia Mortuorum, Autarcie, La Horde Séquane
– concerts RAC x NSBM clandestins,
– multiples agressions, Werwolf Sequania, BSK VDL, …
– rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu,
– boys clubs exhibitionnistes de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire affiliés Ouest Casual de AZOV …
NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI
Nicolas Bidoli
aka Dagon Sequania,
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions,
actes de vandalismes,
etc…
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année
dans divers crews ouvertement néo-nazis.
Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub),
un coup chez les Werwolf Sequania
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]
DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184
Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076
Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben
puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014, et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Moebus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa
Batteur de Sacrificia Mortuorum depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer
puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci
2001
Sacrificia Mortuorum :
Promotion NSBM
fétichiste de la croix celtique affichée depuis 2001 sur
une douzaine de disques,
albums
et collaborations avec d'autres figures nsbm,
en autoprod
puis coproduction avec labels promoteurs nsbm,
puis au profit de Hendrick Moebus sous l'étiquette Darker Than Black
https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum
2008
Alain Thiévent,
président de l’association La Horde Sequane = LHS
créée en 2008
2011
Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit sa seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté.
Ce disque est interdit à la vente sur Discogs
https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes
C'est le seul groupe de l'écurie LMH toujours affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.
2012
Une agression a été filmée en Avril 2012 Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de cette bande d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli
Dagon sequania
sur facebook
Nicolas bidoli affiche maillot Pagan Front
Nicolas Bidoli affiche ses couleurs et l'uniforme JNR
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
Nicolas Bidoli dans le cortège JNR lors de la manifestation parisienne du 13 mai 2012 (C9M NR + défilé "nationaliste" pour Jeanne d'Arc - ne pas confondre avec le 1er maidu FN) accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, dans le cortege Batskin / JNR.
20 FEVRIER 2016 « NIGHT OF HONOUR 1 » RASSEMBLEMENT NSBM CHEZ BATSKIN BAISE MA HACHE + BLESSED IN SIN + STAHLFRONT + NORDGLANZ
Le « jeu de piste » NSBM « Night of Honour 1 » le 20 février 2016 conduit chez Batskin en Picardie, pourtant le tract indiquait « Paris area » Blessed in Sin, BMH, Stahlfront et Nordglanz.
[avril 2016] Des amateurs de Black-Métal, fatigués de voir leur scène gangrenée par l’émergence NSBM alertent au sujet du festival de black métal “Forest Fest.”
Sont invités, entre autres, les groupes tchèques SEKHMET& INFERNO NSBM de Karviná, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre en europe de l’est. (1)(2)
Prévu en Suisse, les vendredi 8 et samedi 9 Juillet 2016
organisé par des français “la Horde Séquane” “Organisation de concerts Black Metal en Franche Comté.”
Le festival a lieu à la cabane forestière de Chevenez (Suisse, à 10 minutes de la frontière Française)
Night of Honour 3e édition chez Batskin, le visuel promotionnel est affiché par Dagon sequania bien impliqué dans la promotion et bien concerné par l'affluence en commentaire
Construction du bûcher, on y voit Olivier Letondal manier la tronçonneuse, est également présente une personne portant un sweat à capuche avec le logo du groupuscule néo-nazi Werwolf Sequania.
Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir
Depuis plusieurs semaines, des inscriptions sont visibles régulièrement, sous forme de tags ou affichage papier, sur les murs ou panneaux de signalisation de la boucle. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, plusieurs ont été constatées, notamment dans le quartier Rivotte. On peut y lire l’acronyme “GUD”, en référence au syndicat d’extrême droite “Groupe Union Défense”. De plus, de nombreux stickers attribués à l’ultra-droite fleurissent ici et là.(…)
(…) Les inscriptions du GUD ne sont pas les seuls éléments à attester de la présence de plus en plus visible de l’ultra-droite à Besançon. En effet, des affiches de “La Cocarde étudiante” sont apparues en ville à plusieurs endroits début septembre, et notamment sur les panneaux d’affichage de la salle de musique actuelle La Rodia.
(…) ce sont eux qui taguent régulièrement du sigle “GUD” les rues bisontines mais ils se font désormais appeler “Les Vandal Besak”.
Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur le groupe Facebook “Ouest Casual XIII”, on découvre des photos du groupuscule “Vandal Besak” posant derrière leur bannière avec en légende : “Antifascists run away” ou en français “les antifascistes s’enfuient”. Les photos ont été prises le 17 juillet et le 14 août, jours de manifestations bisontines.
2022
Célébration de la figure du collabo SS français avec :
– Le rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu, avec passages de flambeaux et de bannières territoriales siglées de symboles de haine identitaire, (rituel commun au gang Hammerskins du village “nazi” de Jamel en Allemagne, au gang motard criminalisé 1% Gremium MC, … etc.)
– suivie d’un concert RAC clandestin sous bannières Match Retour
et banniere territoriale “Lothringen Division”, siglée d’un demi soleil noir + demi croix celtique.
31 octobre 2022 :
Sacrificia Mortuorum fait la promotion de son disque "En Offrande "
mis-en-marché sous étiquette Darker Than Black
au profit de Hendrick Moebus.
https://www.discogs.com/fr/release/25175542-Sacrificia-Mortuorum-En-OffrandeL'influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Moebus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible :
La croix celtique du logo Sacrificia Mortuorum typique NSBM est occultée et l'habillage du disque ne montre aucune croix celtique ; alors que sacrificia mortuorum a toujours fait un usage très intensif de la croix celtique sur chaque page de ses livrets et pochette de disques depuis 2001.
2023
SEQUANE FEST / HORDE SEQUANE promotion NSBM à Montbéliard et en Suisse depuis 2010
https://fafwatch2.noblogs.org/post/2023/02/10/franche-comte-le-sequane-fest/
La bande NSBM Werwolf Sequania de Nicolas Bidoli assure la "sécurité" du festival NBSM "Forest Fest" produit en plein-air chaque été en Suisse par LHS.
Hasserben est affiché dés 2010 par LHS.
Le « Night for the Blood », fest de black metal national socialiste (NSBM), devrait se tenir samedi 25 février dans les environs de Saint-Dié-des-Vosges. À l’affiche, quatre groupes nazis : Stahlfront (Allemagne), Eidkameraden (Suisse), Leibstandarte et Todesschwadron (France). pic.twitter.com/bML3PFbQRX
Entre jeudi 18 et samedi 20 mai 2023, un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, prêts à en découdre, a déambulé dans les rues du centre-ville de Besançon provoquant la peur et l’inquiétude chez des riverains. Explications.
La peur. C’est l’émotion qui a dominé chez nombre de noctambules jeudi 18 mai, mais aussi samedi 20 mai dans les rues du centre-ville de Besançon. La raison ? Une vingtaine de jeunes hommes à l’idéologie mortifère ont déambulé le soir avec l’envie bien visible d’intimider le maximum de personnes. Des néonazis locaux, rejoints par des Dijonnais, des Rennais ou encore des Parisiens, organisaient une “Journée de cohésion” en Franche-Comté, comme l’atteste une photo partagée sur un groupe numérique Telegram rassemblant la propagande de collectifs d’extrême droite à travers toute l’Europe.
Sur la photo ci-dessus, on peut apercevoir plusieurs drapeaux dont celui des “VDL BSK”, groupuscule nationaliste local. Certains hommes font le signe à trois doigts ou “salut de Kühnen” en allemand. Il est une alternative au salut nazi, souvent utilisé par les militants nationalistes ou néo-nazis afin de contourner les législations interdisant le salut nazi. “Ce salut est illégal en Allemagne”, comme le précisent nos confrères de Libération.
“Ils dégageaient quelque chose de violent. On avait l’impression qu’ils voulaient en découdre. Ils occupaient l’espace”, nous confirme un habitant de Besançon, qui se baladait avec son épouse du côté du quartier Battant, vers 23h.
Un peu plus tard, le cortège se dirige vers l’un des bars historiques de la ville, Les Passagers du Zinc. “On m’a prévenue vers 23h20 que 20 néonazis se baladaient en ville et se dirigeaient vers Battant. Ils sont arrivés rue de Vignier même pas 15 minutes après”, nous rapporte la gérante du PDZ, qui a tout de suite contacté la police.
Ils paradaient pour nous provoquer et finalement l’un d’eux s’est approché d’une personne qui filmait. Il a explosé son téléphone et l’a un peu bousculée.
Gérante du bar le PDZ à Besançon
“Il y avait au départ une petite dizaine de jeunes Bisontins. Suivis d’une dizaine de mecs issus de divers collectifs dont le GUD”, détaille-t-elle. Elle décrit les individus comme “hyper baraques, clairement entraînés”. “C’est la première fois qu’une descente de ce genre se passe devant mon bar, réagit la responsable des PDZ. On a tous eu peur en fait”.
Le GUD, pour “Groupe union défense”, est un groupuscule d’extrême droite particulièrement violent et actif en France depuis 1968. Le 6 mai à Paris, environ 500 militants cagoulés avaient défilé en mémoire de l’un des leurs. En sommeil depuis 2017, ses membres ont annoncé reprendre du service en 2022. Selon SOS Racisme cité par le JDD, le mouvement est une reconstitution des “Zouaves Paris”, un groupe ultraviolent dissous en janvier 2022 par les autorités.
Jointe par nos soins, la police de Besançon confirme que des contrôles ont été effectués. “Il y a bien eu des jeunes contrôlés ce week-end et une sécurisation a été effectuée au centre-ville comme nous le faisons régulièrement“, nous a-t-elle expliqué.
Samedi 20 mai, un événement organisé par une association LGBTQI+ avait lieu à la salle de musiques actuelles La Rodia, à Besançon. Aux alentours de 22h30, le message est passé aux participantes et participants d’être prudents en quittant les lieux. “Ne rentrez pas seuls, faites attention”, préviennent alors les organisateurs, informant de la présence dans le quartier d’un groupe de néonazis.
Des groupuscules de plus en plus visibles
Alors que les démonstrations de force de jeunes nationalistes se multiplient ces dernières années à Besançon, l’inquiétude grandit notamment du côté des associations organisatrices d’événements à visée solidaire et sociale. Ce samedi 27 mai, une grande marche contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est organisée dans la capitale comtoise. L’an passé, des intimidations de la part de jeunes d’extrême droite avaient eu lieu aux abords de ce défilé.
Sur le groupe Telegram dont nous vous parlions plus haut, on peut également y voir une photo de drapeaux arc-en-ciel brûlés par d’autres nationalistes, en date du 18 mai 2023. Ce cliché, pris en marge de la Gay Pride de Fribourg en Allemagne, témoigne de l’homophobie assumée de ces groupuscules d’extrême droite. “Concernant la marche prévue ce samedi, nous serons présents afin d’encadrer le cortège, nous précise la police nationale. Des équipages BAC ont été fléchés tout le week-end sur le secteur du centre-ville ainsi que sur les quartiers Battant et Marulaz, à titre de vigilance”.
Pour rappel, en août 2022, un cortège de jeunes néonazis avait déambulé dans les rues du centre-ville, entonnant des chants nazis et faisant des saluts hitlériens en pleine rue. La maire de la Ville, Anne Vignot avait réagi au micro de France 3 Franche-Comté (relire notre article).
“On n’est jamais protégés de cette calamité”
Joint par nos soins, la maire de la commune a une nouvelle fois confié son inquiétude face à la présence remarquée d’individus à l’idéologie raciste et nazie.“Cela fait un bout de temps que je prends la mesure de cette montée de l’idéologie nazie. Quand on appelle à ne penser qu’à travers le prisme de la race blanche, vous imaginez si on acceptait ce genre d’idéologie politique ?, interroge-t-elle. Nous luttons tous les jours, depuis des mois, des années. Ici, une croix gammée, ailleurs une action militante nazie dans la rue… Il ne faut rien lâcher. C’est incroyable qu’ils se sentent libres de pouvoir défiler de la sorte”.
L’édile rappelle que le Musée de la Résistance et de la Déportation va rouvrir ses portes le 8 septembre à Besançon. “On ouvre bientôt un musée qui va rappeler que quand une société n’est pas suffisamment vigilante face aux mouvements nazis et racistes, cela nous amène au pire. On n’est jamais protégés de cette calamité”.
La France Insoumise Besançon a réagi à la “descente de néonazies” dans un communiqué diffusé à la presse, mardi 23 mai. “Particulièrement depuis plus d’un an et demi, Besançon subit les agressions, le racisme et la haine de l’extrême droite. Ces divers évènements marquent des franchissements de seuils qui doivent tous et toutes nous alerter”. La France Insoumise de Besançon dit se tenir aux côtés des personnes qui subissent ces agressions. Et de conclure : “Nous appelons toutes les forces humanistes, syndicales, associatives et politiques, toutes les citoyennes à se rassembler pour dénoncer et exiger une réponse des autorités à la hauteur du péril fasciste qui gangrène nos villes”.
⚠️ Hier soir des milices d’extrême-droite ont paradé à Annecy en mode KuKluxKlan…
Ce sont les mêmes milices qui avaient agressé des supporters marocains & français qui faisaient la fête ensemble lors de leurs ratonnades anti-Maroc. pic.twitter.com/vKafvdd7vh
Défilé d'ultradroite à Annecy: "Il faut d'urgence engager une logique de démantèlement de ces réseaux" pour Marine Tondelier (EELV) pic.twitter.com/6usofliT5l
Défilé d'ultradroite à Annecy: "Dans ce pays, les néonazis peuvent manifester en toute impunité" pour Marine Tondelier (EELV) pic.twitter.com/R8WCsLidFT