https://www.facebook.com/eLesFV

Ludovic, auteur compositeur interprète
alias “Famine
alias “La sale Famine de Valfunde
alias “Amine …” sur Facebook
label : La mesnie Herlequin
alias “Aegnor” dans Alcest

famine mène son projet peste noire
aux marges
et
en avant-garde
de la mouvance NSBM,
depuis 2001,
musicalement et conceptuellement,
en s’entourant de collaborateurs.

“… quels autres projets musicaux t’ont le plus marqué voire influencé?

Burzum,
Veles,
Graveland,
Malicorne,
le Chœur Montjoie Saint Denis
sont les premiers qui me viennent à l’esprit,
mais il y en a eu beaucoup d’autres …”

… Le Black Metal n’est ni du RAC ni du RIF,
il transmet plus des émotions négatives
(haine, tristesse, terreur, nostalgie, désespoir, agressivité, amour pour les cloaques abandonnés, qu’ils soient urbains ou ruraux : usines désaffectées, ruines médiévales, symboles de notre feue puissance…)
qu’un message politique à proprement dit.
Son chant hurlé du fin fond des égouts fait d’ailleurs qu’on comprend rarement les paroles.
Pour ma part dans Peste Noire,
je lie ces émotions négatives
au contexte historique de la race blanche
(en voie de paupérisation, d’extinction et de remplacement)
et à un rejet des religions abrahamiques qui nous dominent (droit-de-l’hommisme inclus, comme avatar laïcisé du Christianisme).
Par contre si nous sommes des combattants,
à la différence sans doute des autres styles nationalistes,
nous ne sommes ni des optimistes,
ni des gens sains d’esprit.
La plupart des Blackeux nationalistes que je connais
sont des « pessimistes héroïques»:
ils sont convaincus que tout est déjà niqué,
sont alcooliques
et dépressifs,
mais se battront jusqu’à la fin par principe
et pour la beauté du geste.
Ce qui explique que le BM est empreint,
au-delà de sa crasse/haine constitutives,
d’une forme de noblesse tragique,
d’une grandeur mélancolique et poétique,
et qu’il n’est donc pas du Crust de punks à chiens.
A mon sens Peste Noire est du punk aristocratique.
J’écris dans mon Manifeste qui arrive avec le tome 2 de notre revue: …” http://www.associazioneculturalezenit.org/?p=2308

 

http://www.lematin.ch/suisse/Ils-participent-a-la-terreur-depuis-la-Suisse/story/23264650

 

 

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/770x0/3d15ee3c206b24f3ab43522ca02c1d16.jpg#3d15ee3c206b24f3ab43522ca02c1d16

Famine s’affiche à la foire de Rungis du GUD sous les couleurs M8L8TH
à l’occasion du meeting Reconquista avec le bataillon AZOV et du concert RAC traditionnel.

Молотx dont la calligraphie se fait en remplaçant les “o” par de “8” (“88” signifiant 2 fois la lettre H, soit HH = Heil Hitler).

screenshot-07102016-045921rune wolfangel floutée

 

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famine quenellefamine casque naziludovic famine race pure

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EN 2016 PESTE NOIRE DECLARE NE PAS ETRE NAZI DU IIIe REICH ALLEMAND ! 
LE PROBLÈME EST QUE LA LECTURE VOLONTAIREMENT BINAIRE  "NAZI / PAS NAZI" DE LA POSTURE DE PESTE NOIRE OCCULTE LES FAITS PAR MANQUE DE NUANCE ET DE PRECISION

PESTE NOIRE ONT DES LIENS MULTIPLES AVEC L’IDÉOLOGIE NÉO-NAZIE, 
MAIS ON AURAIT TORT DE DE LES CONSIDÉRER COMME DE SIMPLES ADMIRATEURS D'HITLER


Blood & Honour Hexagone : du bruit, des coups, des armes

(2016) Le 30 mars dernier, une vaste opération policière dans huit régions différentes a conduit à l’interpellation de onze néonazis du réseau Blood & Honour (BH) : au cours des perquisitions, une arme d’épaule, deux revolvers gomme-cogne, 28 armes blanches, des gilets pare-balles, des casques lourds et divers bibelots nazis ont été découverts. Pour mieux comprendre de quoi il retourne, voici une petite présentation de l’histoire, des animateurs et des activités de ce réseau néonazi français.

Alors que l’état d’urgence est prolongé jusqu’au 26 mai, que des milliers de perquisitions, des centaines de gardes-à-vue ont été menées sur de simples présomptions, les trois principaux membres de Blood & Honour, en dépit du stock d’armes découvert chez eux, sont ressortis libres (sous contrôle judiciaire) après leur mise en examen pour « association de malfaiteurs, acquisition, detention et cession d’armes en bande organisée et participation à un groupe de combat » (ouf !) : pour le parquet de Marseille, « le trouble à l’ordre public est loin d’être évident ». Quelque chose nous dit qu’il en aurait été autrement si les trois interpellés s’étaient appelés Ahmed, Ibrahim et Abdel, et si on avait trouvé chez eux des exemplaires du Coran à la place de Mein Kampf… Mais il se trouve que nos pieds nickelés s’appellent Loïc Delboy, Romain Balchon et Jérémy Recagno, trois militants néonazis « bien de chez nous » du Réseau Blood & Honour Hexagone.

Bloudounounours made in France

Rappelons que tout au long des années 2000, divers groupes en France vont se réclamer de Blood & Honour, un réseau anglais qui depuis trente ans fait la promotion de groupes de musique néonazis. Le site antifasciste REFLEXes a rappelé que l’une de ces sections locales, la section BH Midgard, a entretenu des liens étroits avec le groupe de RAC Fraction dans lequel se produisaient les fondateurs des Identitaires, Fabrice Robert et Philippe Vardon, ce dernier étant aujourd’hui cadre au Front national : ce proche de Marion Maréchal Le Pen a même été nommé récemment responsable FN de la première circonscription des Alpes-Maritimes…

Or Blood & Honour Hexagone est justement issu de la fusion de différentes sections BH en France, dont la section BH Midgard. Bien implantée dans le Sud de la France, Blood & Honour Hexagone organise ainsi un ou deux concerts par an, avec une technique bien rôdée, également utilisée par les néonazis allemands pour organiser des concerts néonazis dans l’est de la France : louer une salle municipale d’un petit bled sous un faux prétexte, le plus souvent une fête d’anniversaire.

C’est Loïc Delboy qui, après la fermeture de la section BH Milgard, monte en 2010 Blood & Honour Hexagone. Delboy faisait alors partie du groupe Frontline (attention : ne pas confondre avec la marque de vermifuge pour chat), avec Michael Moustier (responsable des Jeunesses identitaires sur Aix, animateur du fanzine skinhead No one like us, il rejoindra ensuite le groupe Haï et Fier), Alexandre Garcia (qui fut le premier trésorier des Identitaires) et Michael Dumas (qui a depuis monté un business de vêtements en ligne, Fleur de Bagne).

Des hommes, des vrais, des tatoués

En dehors de quelques randonnées et autres sorties nature, la division 28[1] française organise à partir de 2011 un concert par an ainsi qu’une fête pour le solstice d’été à la mi-juin.
Mais ces dernières années, le réseau a diversifié son activité en organisant des compétitions de free fight ou MMA [2] : une première édition a lieu le 7 juin 2014, à Pollionnay, une petite ville à proximité de Lyon, rassemblant environ 150 personnes, puis une seconde l’été dernier, cette fois à Talencieux, près d’Annonay, dans le nord de l’Ardèche.
Pour organiser ces évènements, BH Hexagone s’appuie sur Pride France, une boutique en ligne de vêtements de marques d’extrême droite. Derrière cette boutique, on trouve Tomasz Szkatulski, alias Gamin, un skin néonazi de la région lilloise, actif depuis la première moitié des années 2000. Il avait déjà à l’époque tenté de monter une structure Blood & Honour avec l’aide d’un chapitre hollandais dans le nord de la France. Il avait ensuite donné dans le soutien aux prisonniers politiques néonazis, mais l’initiative c’était mal terminée, avec une histoire d’argent détourné. Depuis quelques années, il a donc lancé sa boutique de vêtements en ligne et il parcourt l’Europe pour participer en tant que combattant à des tournois de MMA organisés par des structures d’extrême droite.
Ces compétitions de MMA sont également soutenues par White Rex, une marque de vêtements sportifs d’extrême droite, basée en Russie et qui tente de monter en Europe de l’Ouest (en particulier en Italie) une série d’évènements pour promouvoir la marque auprès des milieux nationalistes et des skins néonazis. Dans leur partenariat avec Blood & Honour Hexagone, ils se chargeaient d’apporter tout ce qui concernait l’infrastructure technique pour la tenue des combats, ainsi que des récompenses pour les gagnants.
Enfin, parmi les autres activités organisées par le BH Hexagone dans la région lyonnaise, on trouve des conventions de tatouages, comme le Oi ! Tattoo Fest. Ces évènements sont organisés avec l’aide logistique de Lyon Dissident, ancien groupe de skins nazis lyonnais qui fut actif durant quelques années au début des années 2010, autour de leur local Bunker Korp et du groupe RAC Match Retour. L’un des interpelés, Jérémy Recagno, est d’ailleurs lui-même tatoueur (il tenait un salon sur Marseille), mais il a dû fermer boutique après s’être retrouvé l’an passé derrière les barreaux pour détention d’armes : sa mise en examen dans l’affaire qui nous occupe lui a été signifié alors qu’il est toujours en détention.

Lors du dernier concert de BH Hexagone, la police s’est invité pour préparer son coup de filet : le 5 mars dernier, à l’appel de Blood & Honour Hexagone, 400 crânes rasés se sont en effet rassemblés à Torchefelon, près de La Tour-du-Pin (Isère), pour écouter les douces mélodies de Bunker 84 qui s’était reformé pour l’occasion, mode du vintage oblige. Les flics en ont profité pour effectuer des contrôles massifs, saisissant au passage cocaïne, amphèts et diverses armes blanches, et pour noter méticuleusement les plaques d’immatriculation des véhicules de nos joyeux drilles. Résultat, moins d’un mois plus tard, perquisition chez les principaux animateurs du réseau, dans huit région différentes, avec le résultat que l’on sait.

Il serait prématuré de parler de fin, même temporaire, de BH Hexagone, puisque ce dernier, via les sections étrangères, a confirmé qu’elle maintenait les évènements annoncés pour les mois à venir. Et si BH Hexagone venait à disparaître, d’autres mouvements sont prêts à occuper le champ laissé libre en France, comme les Hammerskins ou le Front des Patriotes, qui semble vouloir se développer hors de ses frontières historiques. Par ailleurs, comme on peut le voir sur une des vidéos postées sur le Facebook de l’Action française où l’on aperçoit Loïc Delboy, ces skins néonazis peuvent toujours servir de force d’appoint pour les différents groupuscules d’extrême droite.

      • La Horde

1 Les néonazis ont l’habitude d’utiliser un code chiffré, chaque lettre étant désignée par sa place dans l’alphabet : ainsi, les initiales d’Adolf Hitler sont codées 18, Heil Hitler 88 et donc Blood & Honour 28.
2 Le MMA, Mixed Martial Art ou Free Fight n’est en rien lié à l’extrême droite, faut-il le rappeler. Si sa pratique est légale en France, l’organisation de compétitions officielles est bloquée par le Ministère des sports pour des raisons fallacieuses. Si ce sport connaît des difficultés pour se développer aujourd’hui, c’est surtout du aux pressions des fédérations de karaté et de judo qui voient d’un mauvaise œil une pratique qui rencontre du succès se développer en dehors de leur contrôle. En d’autres temps, le full-contact ou la boxe thaïlandaise ont également connu les mêmes problèmes de la part de ces mêmes instances.

http://lahorde.samizdat.net/2016/04/11/blood-honour-hexagone-du-bruit-des-coups-des-armes/

https://bxl.indymedia.org/IMG/siteon0.png?1658385222

Concert néonazi : 400 personnes dans le Nord Isère pour un « anniversaire »

Concert néonazi : 400 personnes dans le Nord Isère pour un « anniversaire »

 

C’est devenu un classique du Nord Isère : une soirée d’anniversaire qui est en réalité une soirée néonazie.

Une fois de plus, après Succieu en 2014 et la commune de Flachères en 2013, c’est une nouvelle petite commune des environs de La Tour-du-Pin, Torchefelon, qui a accueilli des concerts néonazis samedi 5 mars.

Le Dauphiné Libéré raconte que la salle des fêtes avait été réservée par un particu­lier pour soi­-disant fêter un anniversaire, samedi soir.

Environ 400 personnes étaient présentes pour as­sister au concert de groupes comme Bunker 84, Katé­gorie C ou encore Katastrof.

La soirée s’est déroulée sans incident, écrit le quotidien régional qui précise, dans son édition de lundi, qu’une trentaine de gendarmes attendaient néanmoins les participants à la sortie de la salle des fêtes, jusqu’à 4 h 30 dimanche matin. Des contrôles ont été réalisés et des armes trouvés (cou­teaux et battes de baseball).

Contacté par le Dauphiné Libéré sous­-préfet de La Tour-­du-­Pin, Thomas Michaud, explique pourquoi cette soirée n’a pas été interdite :

« Il n’est pas possible a priori de refuser de louer une salle, sauf en cas de risque de troubles à l’ordre public. »

En 2014, le maire de Succieu qui avait connu pareille “soirée anni­versaire” tentait d’alerter dans les colonnes du Dauphiné Libéré les autres maires du Nord Isère :

« Ces gens-­là avancent masqués et vous mettent au pied du mur ».

La commune a depuis interdit la lo­cation de la salle municipale à toute personne extérieure à Succieu et à la commune “jumelle” de Châteauvi­lain.

Blood and Honour bien implanté à Lyon

A Lyon, nous connaissons Blood and Honour. Ce réseau, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, organise essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme).

En juin dernier, Blood and Honour s’était associé à une autre structure de la mouvance néonazie pour co-organiser un tournoi de free-fight dans la région lyonnaise qui s’était finalement déroulé en Ardèche.

Pour louer la salle, le prétexte était le même : un anniversaire.

Concert Skinhead RAC clandestin à Torchefelon en Isère

VIDEO TEMOIGNAGE : les habitants sont estomaqués d’apprendre cela :

Réservée par un particulier pour « célébrer un anniversaire », samedi soir, la salle des fêtes des Trois Chênes de Torchefelon a accueilli en fait un rassemblement organisé par le groupuscule néonazi Blood and Honor Hexagone, à l’insu de la mairie de ce tranquille village du Nord-Isère.

Trois groupes se sont produits au cours de cette soirée privée qui a rassemblé quelque 400 personnes.

https://www.ledauphine.com/isere-nord/2016/03/06/une-soiree-neo-nazie-reunit-pres-de-400-personnes

Ce n’est pas la première fois qu’Auvergne Rhône-Alpes est choisie par des néo-nazis pour les accueillir, le temps d’une soirée ou d’un week-end.

Ce samedi, c’est la petite commune de Torchefelon en Isère, située entre Bourgoin-Jallieu et la Tour-du-Pin, qui en a fait les frais.

Le maire avait autorisé la location de la salle des fêtes pour qu’un groupe y organise, soit-disant, un anniversaire. Ainsi, près de 400 individus sont arrivés sur place pour y passer une soirée d’apparence tranquille ponctuée d’un concert. Les gendarmes ont simplement procédé à des contrôles d’alcoolémie et de dépistages de drogue qui se sont révélés positifs, mais aussi à des fouilles qui ont permis de retrouver des couteaux ou des battes de baseball.

Selon le Dauphiné Libéré, le maire de la commune n’a appris que quelques heures avant le concert que les fêtards étaient nostalgiques du IIIe Reich. Baptisé Blood and Honor Hexagone, le groupuscule néo-nazi a accepté de stopper leur soirée à minuit avant de mettre les voiles.

Le maire de Torchefelon a ensuite pris la décision de ne louer à l’avenir sa salle des fêtes qu’aux habitants de la commune et des alentours.

[Figure RAC] Snorr Le Porc : Wolfsangel. Lemovice. Peste Noire

https://www.metal-archives.com/images/6/5/0/9/650933_artist.jpg?2239

Snorr Le Porc sous bannière Lemovice et croix celtique, et musique d’hymnes néonazis apprécié des gangs skinhead spécialisés dans les rassemblements RAC clandestins en France, ou à l’international

https://www.metal-archives.com/artists/Snorr_le_Porc/650933

Snorr Le Porc est l’une des figures de la scène white-power qui cumule les postes :
Lemovice
+ Wolfsangel depuis 2005
+ K.P.N. de Peste noire depuis 2016

Depuis 2005 puis en tant K.P.N., déjà fichés S en 2016, c’est un spécialiste des rassemblements clandestins autours de la musique white-power dans lesquels convergent auditeurs et néonazis dans lesquels il monte sur scène,  particulièrement dans les rassemblements Rac’NSbm, clandestins et occultes en France, mais aussi dans les rassemblements Rac’NSbm internationaux produits par AZOV en Ukraine, en Europe par Hendrik Moebus, Hammerskins, Blood and Honour, … etc. par exemple : Peste en Limousin de Front des Patriotes / Lemovice crew, Asgardsrei de Azov à Kiev en 2016 et 2017, Hot Shower Milan co-produit par Hammerskins et Hendrik Möbus sous bannière Darker Than Black, Call of Terror en région Alpes-Rhones.

https://cdn-s-www.estrepublicain.fr/images/220E3396-8095-4C90-9282-47A977276EFA/NW_raw/le-flyer-diffuse-sur-internet-est-explicite-photo-er-1595412407.jpg

2011 : https://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/03/16/un-concert-neonazi-samedi

Quand les fascistes d’Europe se donnent rendez-vous à Rungis

Samedi 14 novembre, le Gud avait filé un rencard aux partis nationalistes européens, pour refaire le monde et faire la fête près de Paris. Un rassemblement évidemment interdit aux journalistes. Reportage.

J’avais commencé par ressortir de vieux vêtements. Ceux qu’on fout sous son lit. Une paire d’Adidas sale et usée, avec ses trois bandes, blanches. C’est important, ça, le “white”, qu’on m’avait dit. D’ailleurs, on ne le dit pas dans certains milieux d’extrême droite, on le scande, on le fait suivre d’un “!”. C’est un slogan. En haut, un polo cintré, avec sa couronne de laurier, noire, flanquée au niveau du coeur. Ça, c’est à défaut d’avoir mon talisman fasciste à moi, la petite croix celtique. L’oublier, c’est presque commettre une faute de goût dans les codes de ce milieu-là, me fera remarquer un skinhead. Un type pas tout jeune mais plutôt sympa, bière à la main, bière logée un peu partout au niveau de son bassin. Et m’apostrophant en tapotant la sienne, de croix, comme d’autres caressent leur patte de lapin. Reste la veste. Foncée, de préférence. Pour ne pas dénoter. Pour rester dans l’esprit “brun” de la droite extrême. J’en chope une avec deux poches latérales cousues dans la diagonale, façon porte-flingues. Col rabattu et tartan rouge. Je me regarde, j’ai le look. C’est parti.

Ça déconne sec dans la voiture. Il y a Sophie*, il y a Jean et puis moi, journaliste infiltré. On part tous de la région Centre, pas loin de chez “notre pucelle nationale”. Un bon petit convoi de patriotes en ce samedi 14 novembre. On roule vers Rungis, dans le Val-de-Marne, “un département de bougnes !” (bougnoules) hurle Edouard, bras tendu. Tout le monde éclate de rire en frappant des mains.

C’est là que se tient le congrès européen du Gud. Le deuxième du nom. Gud pour Groupe Union Défense, syndicat d’extrême droite nationaliste révolutionnaire, célèbre pour ses actions violentes et un temps interdit. Au programme, une ribambelle de groupes de l’ultra droite européenne. En Guest Star ? Aube Dorée, la sulfureuse bande néonazie grecque. A part ça, des groupes d’Italie, d’Espagne, de Chypre, de Belgique, de Russie, d’Afrique du Sud, et avec, son cortège de militants.

Jean, 21 ans, les phalanges déjà abîmées

Forcément, tout le monde est impatient. Surtout Jean. Il a envie d’en découdre. Ce genre de rassemblements, c’est aussi l’occasion de se faire “des petites sorties avec les camarades”. Traduction : des ratonnades. Jean, c’est le plus excité de la bande. Il est tout jeune, 21 ans, une licence de droit en poche, mais les phalanges déjà abîmées, quelques bagues au doigt et des marques de la tête aux pieds. Bien sapé. Tellement que les nanas sont impressionnées, qu’il raconte. Le mois dernier, il a failli se faire la nana “d’un enculé de nègre”. “Elle kiffait mon style, un peu viril”. C’est vrai qu’il a une bonne tête, avec ses cheveux courts. Surtout sur les côtés. Un peu de longueur sur le dessus, pas trop sinon c’est “socialo”. Après tout, rigole Jean :

On peut être nazi, mais un nazi stylé.”

Et c’est parti pour une séance de saluts hitlériens sur fond de musique punk glorifiant le Maréchal Pétain.

Entre blancs

On arrive vers 12 heures. Déjà une centaine de personnes présentes. Des jeunes, des vieux, des femmes et des gamins. Beaucoup de tatoués, surtout des crânes rasés, tous ou presque habillés de sombre. J’aime pas les clichés mais là, il y a une belle photo à faire. Ça fume des clopes, ça boit des bières et mange des saucisses “100% porc”.

Ça discute attentats de la veille mais pas trop.

C’est la guerre là, il faut prendre les armes. On a la chance d’être entre blancs donc parlons-en …”, propose un ancien qui n’a pas le temps de conclure.

Tout le monde se retourne. Stupéfaction. Voilà qu’arrive Logan Dijan, leader du Gud. Un grand gaillard, costaud et sans cheveux, un tatouage qui ressemble fort au blason de la division SS Charlemagne sur le bras gauche. Il donne quelques consignes, un peu tendu. Dit qu’il ne veut pas en voir certains traîner ici. On comprend qu’il y a de la bisbille en interne. Tu m’étonnes, début octobre, il a cogné l’ancien leader du Gud à son domicile. Une castagne qui l’a envoyé éphémèrement derrière les barreaux, mais qui lui interdit surtout de prendre part aux affaires franciliennes. Logan Dijan n’a pas le droit d’être là. Et il ne restera pas.

Tour d’Europe

15 heures, le congrès va commencer. On passe un portique, une petite fouille :

Pas de poing américain, pas de couteau ?”

Et on file 20 euros à un gars un peu stressé. Tout ça paraît bien officiel. Il y a même des agents de sécurité-incendie, des vrais, en pull rouge et pantalon bleu, tout sourire et décontractés. Le petit monde se dirige vers la salle de conférence, plafond haut et noir. Il y a 350 chaises et c’est plein. On en rajoute même tout au fond.

Elam ouvre la première partie consacrée à l’actualité européenne. Elam, c’est un parti chypriote grec se vantant d’être “l’Aube Dorée” de Chypre. Il faut “reconquérir les territoires”, lance-t-il, et “retrouver la liberté avec les mains et le sang”. Dans leur cas, expulser les turcs de l’île. Les gens hochent la tête, ça plaît, applaudissements nourris dans une ambiance quasi militaire.

Au tour de Casapound de s’exprimer, parti fasciste italien, et de son leader, Gianluca Iannone, un géant à la longue barbe poivre et sel façon cascade de ruisseaux. Lui aussi dira de l’immigration que c’est un “venin”. Idem pour Aube Dorée juste après, qui rendra même hommage à ses militants emprisonnés. Rien, pour les victimes de l’attentat qui a frappé Paris la veille. Rien, à part qu’ils l’avaient “prévu”, tous.

Surtout Hervé Van Laethem, qui intervient en deuxième partie, un homme aux petites lunettes rondes qui discourt pas trop mal, plus une allure de prof ou de politicien que de boxeur. C’est le fondateur de Nation, un mouvement identitaire belge prônant la rémigration. Il fait l’éloge de l’armée syrienne…bon, celle de Bachar Al-Assad, “avant-garde de l’Europe et premier rempart contre le Djihadisme”. Et jure que “l’Europe vaincra”.

Oui, mais comment ? Au tour du Gud d’apporter un fragment de réponse dans son “plaidoyer pour une jeunesse rebelle”. “Les peuples blancs de la planète doivent s’unir (…) car nous ne sommes pas tous égaux”, avance le jeune porte-parole, biceps gonflés comme des voiles en pleine mer. Autre solution, occuper le terrain du “social”.

Des thèmes chers au Mouvement d’action sociale (MAS), qui intervient en dernière partie, et dont le leader est Arnaud de Robert, un grand type aux cheveux noirs coquettement plaqués vers l’arrière. C’est le genre de groupuscule nationaliste à préférer distribuer des repas et collecter des vêtements que se “bastonner dans un pub… même si ça fait toujours du bien”. Enfin, “parfois” seulement. Un peu comme Hogar Social, organisation espagnole connue pour les livres et les conférences qu’elle donne aux “vrais nationaux démunis”. Mais aussi réputée pour occuper les centres de réfugiés, se battre avec les antifas ou “enseigner la boxe”. Et elle a un joli slogan en guise de conclusion : “il faut remplacer les larmes par les armes”.

Fans de la Wehrmacht et de Jean-Marie Le Pen

En parlant d’arme, Jean veut me montrer quelque chose. Ça tombe bien, c’est la fin. Il file vers sa voiture, ouvre sa boîte à gants et brandit façon trophée une matraque télescopique “toute neuve”.

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Je comprends alors que ce n’est pas en tendant l’oreille aux discours policés des conférenciers qu’on se cultive, mais en captant les murmures extérieurs. Près du stand de livres, là où ça vend du Robert Brasillach sans trompettes. A l’écart, là où des skins écoutent un chant de la Wehrmacht sous un ciel vidé d’étoiles. Dehors, où on adule Jean-Marie Le Pen au terme d’une journée sans soleil. Là près des toilettes, où sa fille “Marine est une pute” et le FNJ “une bande de bourgeois sans consistance”. Dans la salle des concerts, où une jeune femme fluette arbore un t-shirt “88” (pour “Heil Hitler”). Là enfin où des bras se lèvent comme des grues, formant un essaim de saluts nazis bourdonnant au rythme des basses. En fait, lorsqu’il est devenu temps, pour moi, de lever le camp avant de devoir lever le bras.

Pierre René

(Les prénoms ont été modifiés)

Le Nouvel Observateur

 


https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L720xH630/capture_d_e_cran_2022-06-17_a_18.16.18-min-73d33.png?1655483545
Yves Alphé et les FTP, dits “les inséparables” au congrès du GUD en 2015.

https://pbs.twimg.com/media/FOPpeN3WUAcDj7q?format=jpg&name=medium

https://pbs.twimg.com/media/FOPpei8WQAElBNh?format=jpg&name=900x900

 


Famine s’affiche à la foire du GUD sous les couleurs M8L8TH

Novembre 2015 : C’est la seconde édition du congrès européen du Gud, Famine de KPN Peste Noire et Misanthropic Division s’y affiche ostensiblement devant l’objectif pour la photo-souvenir.

La 3e édition sera organisée par le Bastion Social du GUD.

Famine s’affiche à la foire de Rungis du GUD sous les couleurs M8L8TH à l’occasion du meeting Reconquista avec le bataillon AZOV et du concert RAC traditionnel dont FTP RAC de Angers, sous bannières d’Aube dorée et venues d’Italie, d’Espagne, de Chypre, de Belgique, de Russie, d’Afrique du Sud.

Propagande AZOV :

Azov s’affiche sur un mur, des portes et une planche dans la foire du GUD :

https://pbs.twimg.com/media/FOPpeaYXEAMgfp3?format=jpg&name=medium

  • un drapeau signé,
  • une affiche trombinoscope de ses membres
  • et une affiche Reconquista ! projet identitaire unioniste des nationalistes slaves contre la Russie de Poutine et l’Europe des américains.

https://pbs.twimg.com/media/FOPpeulWQAIe_Wo?format=jpg&name=medium

  • la table de propagande avec brochure “manifeste corps civil bataillon azov” et un prospectus.

 


https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L696xH491/conference_ukraine_a_lausanne-516eb.jpg?1616655158

En France depuis 2015, la prospective AZOV et par le biais de la promotion NSBM s’incarne autours de”Bjorn Sigvald” Hammerskin suisse.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2014/07/bjornsigvald2014.jpeg

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/ch-kpn-azov-1.png

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/v.r.-Bjoern-Anthony-di-Stefano.cleaned.png

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern.PrideFrance2014.cleaned-1024x1016.png

  • “Bjorn Sigvald” hammerskin de Suisse

  • Baise ma Hache de Annemasse en Savoie

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/fam-kpn-azov.png

lcd-kpn-azov

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/ch-kpn-azov.jpg

  • Famine de KPN Peste Noire

 

Naer mataron et Der Sturmer de Grèce, Goatmoon de Finlande, Stahlfront d’Allemagne sont aussi des soutiens NSBM de AZOV

Un tournoi de free-fight néonazi dans la région lyonnaise

Un tournoi de free-fight néonazi dans la région lyonnaise

[MàJ] De quoi renforcer la mauvaise réputation de place forte de l’extrême droite radicale pour Lyon. La deuxième agglomération de France n’est pas seulement un fief de plusieurs groupuscules identitaires ou nationalistes, pour la seconde fois, un tournoi de free-fight néonazi devait se dérouler ce samedi dans les environs de la ville.

Le tournoi s’est finalement tenu dans le nord de l’Ardèche, dans la petite commune de Talencieux, près d’Annonay.

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Un des combats de free-fight de l’édition 2014 qui a lieu dans la région lyonnaise. Capture d’écran de la Vidéo de White Rex

Ce samedi, à proximité de Lyon, on attendait près de 200 personnes en provenance des quatre coins de la France mais aussi de Grèce, d’Allemagne, d’Italie et des pays de l’Est de l’Europe. Elles ont assisté ou participé à un tournoi de free-fight (ou MMA), suivi de deux concerts.Jusqu’à samedi milieu d’après-midi, nous n’avions pas connaissance du lieu, tenu secret jusqu’au dernier moment. Sur les réseaux sociaux, les organisateurs parlent seulement de Lyon. Nous savions seulement que le tournoi devait se tenir dans la campagne environnante, toujours pour une question de discrétion.Cela a déjà été l’option choisie le 7 juin 2014, lors de la première édition, par les organisateurs qui avaient jeté leur dévolu sur Pollionnay, une petite commune à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Lyon.Il y a un an, les forces de l’ordre disaient n’avoir été au courant de l’emplacement exact que quelques heures avant le début des réjouissances, qui avaient rassemblé 150 personnes.Ce samedi de juin 2014, la salle municipale de Pollionnay avait été louée, soit-disant pour un « anniversaire », comme le rapportait le commandant de gendarmerie cité par le Progrès.

Le quotidien de Lyon avait été alerté par ses lecteurs qui s’étaient « émus » de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes « crânes rasés et tatouées ». En entrant dans « sa » salle, le maire avait découvert le ring au milieu d’un charmant public.

Toujours les mêmes organisateurs néonazis

Comme en juin 2014, l’événement est co-organisé par Blood and Honour et Pride France, deux structures que l’on peut rattacher à la mouvance néonazie.

A Lyon, nous connaissons déjà Blood and Honour. Ce réseau, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, organise essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme).

Ses membres lyonnais avaient créé un local à Gerland, le « Bunker Korps Lyon » fermé en mai 2011 sur décision de la Ville de Lyon. Sa philosophie pourrait se résumer à « bière, foot et baston », sans rechigner aux bras tendus. Dernièrement, ils ont tenté d’ouvrir un nouveau lieu à Sainte-Foy-lès-Lyon en association avec le GUD.

Mais très marqué et donc davantage repérable par les autorités de police, Blood and Honour a pris le nom, pour cet événement, d’« Hexagone », tout en gardant le même symbole.

Capture d'écran du tournoi de free-fight 2014
Capture d’écran du tournoi de free-fight 2014

C’est l’autre organisateur, Pride France, qui assure essentiellement la communication en France. Elle se fait surtout via les réseaux sociaux et mails.
A la fois « team » de combattants de free-fight et marque de vêtements « faits par les blancs, pour les blancs », Pride France est rattaché à un site Internet « White Clothing 88 » aujourd’hui fermé. Le chiffre « 88 » renvoyant, dans cette symbolique, aux « H » de Heil Hitler.

Le propriétaire de la marque est un néonazi connu de Lille, surnommé « Gamin », qui s’est fait tatouer une croix gammée, le visage de Rudolf Hess et « white power » dans le cou.

Si cette année l’affiche intitulé « Day of glory vol. 2 » a été expurgée d’un grand nombre de symboles nazis, celle de 2014 était beaucoup plus explicite. On y voit un combattant qui a tatoué la croix de fer allemande et l’emblème SS de la troisième Panzerdivision Totenkopf.

Capture d'écran de l'affiche du tournoi 2014
Capture d’écran de l’affiche du tournoi 2014

Ultranationalistes russes et musique RAC

Outre les deux organisations françaises, le tournoi se fait, toujours, sous le haut patronage de White Rex, un réseau européen très actif basé en Russie. Ces suprémacistes blancs mêlent également organisation de tournois de free-fight et vente de vêtements. Ce sont eux qui organisent la venue de combattants étrangers à Lyon.Dans leur post titré « White Rex 34 in Lyon (France) ! », ces ultranationalistes russes rappellent leur doctrine que nous pouvons traduire de la sorte :« Sous les attaques de la propagande étrangère, nous, les Européens, avons perdu l’esprit (…) de combattant ! L’un des buts de White Rex est de revivre cet esprit. »C’est encore White Rex qui a mis en ligne la vidéo/compte-rendu de l’édition 2014 (voir ci-dessous) où l’un des membres du staff présente l’événement (en anglais) comme ayant pour finalité « l’unité blanche européenne ».

Cette année encore les combattants et les spectateurs sont venus de toute l’Europe. Côté concert, on note une internationalisation avec la présence de deux « pointures » du milieu RAC : le groupe québécois Legitime Violence et les Italiens de Gesta Bellica qui ont notamment à leur actif une chanson faisant l’éloge d’Erich Priebke, responsable nazi du massacre des Fosses ardéatine en 1944 à proximité de Rome.

Demande d’interdiction

La Licra, via son délégué régional Patrick Kahn, a alerté les autorités. Ce dernier a le sentiment qu’on a tiré aucune expérience de l’année dernière, pour anticiper l’événement et l’interdire :

« L’annonce circule depuis deux mois sur les réseaux sociaux. On a l’impression que ces néonazis européens ont pris confortablement leurs quartiers dans la région. »

La préfecture du Rhône affirme ne pas connaître le lieu. « Tous les services de sécurité sont très attentifs », expose un porte-parole, en précisant que le préfet se « réserve la possibilité d’intervenir en cas de besoin ».

Contactés par Rue89Lyon, les organisateurs n’ont pas donné suite.

200 personnes dans un petit village près d’Annonay

Finalement, les organisateurs ont choisi le village de Talencieux, près d’Annonay, à 75 km au sud de Lyon. Ils ont loué la salle municipale de cette commune de 1 000 habitants.

Les participants, un peu moins de 200 personnes, sont arrivées dans le village dans le courant de l’après-midi de samedi .

Le village a connu un important déploiement de gendarmes mais ils ne sont pas intervenus pour empêcher la tenue du tournoi de free-fight.

Le maire de la commune a pris un arrêté pour « marquer sa désapprobation », selon France Bleu Drôme Ardèche.

Robert Seux a expliqué au Dauphiné Libéré comment il avait été dupé, de la même manière que le maire de Pollionnay l’année dernière :

« Deux jeunes du coin sont venus réserver pour une « soirée privée ». On n’imaginait pas que ça pouvait être une soirée comme celle-ci… ».

Photo publiée dimanche 7 juin sur la page Facebook de l'organisateur "Pride France" et titrée "Day of glory vol II". Capture d'écran
Photo publiée le lendemain du tournoi, le 7 juin, sur la page Facebook de l’organisateur (Pride France) et légendée « Day of glory vol II ». Capture d’écran

Article mis à jour le dimanche 7 juin à 20h30 après la tenue du tournoi dans la commune de Talencieux.


Les tournois de free-fight interdits en France
Le MMA ou Mixed Martial Arts ou arts martiaux mixtes ou free-fight désignent un sport de combat où l’on peut avoir recours à plusieurs techniques provenant de différents arts martiaux (par exemple, boxe thaï, jiu-jitsu brésilien, lutte). Sur le ring, les deux combattants peuvent donc utiliser coups de genou et de coude, mais aussi des techniques de soumission (comme l’étranglement).

Le free-fight, considéré comme extrêmement violent, vient d’être toutefois partiellement autorisé en France : on peut s’entraîner mais les tournois ou compétitions restent interdits.

 

Picardie, réveil difficile pour des néonazis

https://lahorde.samizdat.net/picardie-reveil-difficile-pour-des-neonazis

Lundi 9 mars au petit matin, 16 personnes du milieu néonazi picard ont été interpellées, toutes feraient parti d’un groupe les White Wolves Klan ( Clan des loups blancs ), [1] et auraient été membres de 3ème Voie de Serge Ayoub. Depuis plusieurs mois et même plusieurs années, ces néonazis se sentaient pousser des ailes, entre règlements de compte et bastons après des beuveries. Ce clan aimait passer son temps à taper sur tout ce qui se trouvait sur son chemin.

C’est en plein cœur de la Picardie, dans le triangle Chauny, Noyon, Ham, à la limite des 3 départements de l’Aisne, de l’Oise et de la Somme, que sévissaient ces jeunes défenseurs du nationalisme franchouillard. Sur Chauny déjà au début des années 2010, certains de ces zozos, font des actions coup de poing pour exprimer leurs idées et décorent les murs des environs avec leurs slogans bien à eux. Ils se retrouvent autour du style Gabberskin : voir l’interview de Stéphane François sur les Gabberskin de Chauny.

A Ham dans la Somme, le clan tournait surtout autour d’une personne, Jérémy Mourain, qui s’était déjà distingué en 2008 , alors qu’il n’avait que 18 ans, en frappant avec une batte de base-ball sur le fourgon d’un conducteur qui était sur sa route, fier d’avoir “bien tapé dans le pare-brise d’un gris”. Il écope de 8 mois de prison ferme à cette occasion. Plus récemment, en octobre 2014, il se retrouve encore devant les tribunaux pour avoir organisé une expédition punitive contre trois habitants de sa cité – dont un ancien de son clan, qui faisaient trop de bruit d’après lui. Pour cette affaire il se retrouve avec 18 mois fermes.

Quant à Compiègne où une autre interpellation a eu lieu ce lundi, il s’agirait d’un militant plus âgé : Jérôme Bailly, dit Jarod, 40 ans, vigile bossant pour Sphinx Security Privée, et aussi un ancien militant de 3ème Voie.

Dans la région Picardie, les jeunes nationalistes se portent bien quand même, c’est d’ailleurs dans le sud de l’Aisne qu’Esteban Morillo a grandi (l’assassin de Clément Méric).

Dans le secteur de Ham, et du centre de la Picardie, pendant quelques années les Picards Crew, également proches de 3ème Voie, avaient affirmé leur présence en organisant un solstice d’été dans la Somme en juin 2013, et en participant à un concert néonazi le 15 octobre 2011, qui avait réuni une centaine de militants à Franvilliers dans la Somme, près d’Amiens, autour de groupes de RAC (Rock Against Communism), les ’Lemovice’ par exemple, et d’orateurs comme Thomas Joly (du parti de la France) ou Serge Ayoub.

Parmi les personnes interpellées lundi, quelques unes ont pu assister à l’une de ces soirées, bien que la majorité soit des Gabberskins, plutôt techno que RAC. Les Picards Crew et les White Wolves Klan auraient très bien pu s’y retrouver, en fait ces deux groupes avaient la même activité sur le terrain, mis à part que les WWK n’auraient jamais pu organiser un concert à eux seuls.

Un concert est prévu samedi 14 mars, sans doute dans le nord de la Picardie, qui devrait réunir un beau panel de ces néonazis, organisé par les Hammerskins.
La Horde

Peste Noire est affiché par un combattant lors d’un rassemblement clandestin autours d’un combat de MMA et d’un concert RAC organisé secrètement par Blood and Honour Hexagone et Pride France

Here you can watch some video excerpts of a KPN supporter/friend who won his fight at the “MMA BH Hexagone/Pride France” boxing event in June 2014.
He entered the ring to the music of PESTE NOIRE’s « La Bêche Et L’épée Contre L’Usurier ».
Video of his fight later.
Thanks to you Brother.

https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/10014708_1465192557047115_4667587476074101885_n.jpg?w=252Peste Noire est affiché par un combattant tatoué KPN sur le ventre et soleil noir sur le torse, entre autres,  qui fait son entrée dans la surface de combat type ring de boxe avec un tapis couronne de laurier 2013 aménagé dans une salle municipale arborant un sweat siglé du logo totenkampf borgne de Peste Noire au son d’une chansonnette de Peste Noire lors d’un rassemblement clandestin autours d’un combat de MMA et d’un concert RAC organisé secrètement par Blood and Honour Hexagone et Pride France.

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern.PrideFrance2014.cleaned-1024x1016.png

  • La soirée de Pollionnay était bien un rassemblement de néonazis
Ouest lyonnais. C’est le groupe « Blood and Honour Hexagone », un nom tiré de la devise des Jeunesses Hitlériennes, qui a organisé le rassemblement de 150 personnes samedi soir.

https://www.leprogres.fr/rhone/2014/06/11/la-soiree-de-pollionnay-etait-bien-un-rassemblement-de-neonazis

https://cdn-s-www.leprogres.fr/images/D1D9F246-E137-433C-AE27-DADE9018DA40/NW_detail/sur-l-affiche-de-la-soiree-on-distingue-l-embleme-de-la-3-e-panzerdivision-ss-totenkopf-la-tete-de-mort-sur-les-tatouages-du-combattant-ainsi-que-la-croix-de-fer-allemande-capture-d-ecran-1507670389.jpg

Sur l’affiche de la soirée, on distingue l’emblème de la 3 e Panzerdivision SS Totenkopf, la tête de mort, sur les tatouages du combattant, ainsi que la croix de fer allemande.

  • concert : Kategorie C – RAC allemand

 

  • Crew Sécurité autours de Blood and Honour Hexagone

 

  • Infiltration caméra cachée reportage TV

 

  • mise-en-marché de la marchandise-à-porter Misanthropic Division

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/v.r.-Bjoern-Anthony-di-Stefano.cleaned.png

 


https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/10155075_1465171163715921_3868134811530405322_n.jpgFaf market : marchandises-à porter, table-librairie, Pierrot BKL et Tomasz Losc Army autours de la bannière Pride France.


Tomasz est également membre de l’organisation clandestine néo-nazie Blood & Honour Hexagone. [l’hyperlien dirige vers l’article Blood and Honour Combat 18 de l’Est Republician, pas vers Blood and Honour Hexagone]

https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/gamin-blood.jpg?w=650