Rassemblements discrets autours de la promotion NSBM chez les bikers de Serge Ayoub

https://fafwatch2.noblogs.org/files/2023/02/HS_Myrkvid_41.jpg

Festival underground de première scène pour les nsbm locaux :

“La maison associative” est un intitulé-camouflage trompeur :
Il est question du bunker du chapter local d’un gang territorial de motards criminalisés dits “1%” inscrit dans la  démarche de prospective et allégeance du parcours de hanground, club-école puis full patch et qui utilise donc aussi les intitulés  :

– Praetorians MC :

Dimension impériale de l'antiquité romaine : 
Dans l'Antiquité romaine, la garde prétorienne était une unité de l'armée romaine constituée de soldats d'élite initialement recrutés en Italie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_pr%C3%A9torienne
pop culture geek :
Les 8 Gardes d'élite Prétoriens rouges étaient les gardes du Suprême Leader Snoke, servant le Premier Ordre lors du conflit contre la Résistance pendant La Guerre Des Étoiles.
https://starwars.fandom.com/fr/wiki/Garde_d%27%C3%A9lite_Pr%C3%A9torien
[...] Baptiste Marchais y apparaît entre les historiques de la bande de « Batskin » (le blaze d’Ayoub) tels que « Grand Gilles », « Popeye » ou encore « Mammouth ». Lui est surnommé « Patapouf ». Aux côtés des jeunes Yohan Mutte et Jérémy Mourain, aussi, qui ont fait parler d’eux pour avoir monté le White Wolf Klan, « le groupe néonazi le plus violent et le plus bête de France » racontait en 2017 Streetpress. Mutte (dit « Yo Wolf »), Mourain (« Capone ») et leur bande ont semé la terreur pendant des années en Picardie, entre agressions racistes, cambriolages, trafic de stupéfiants et autres tabassages en meute.

https://backend.streetpress.com/sites/default/files/trombinoscope_baptiste_marchais.png

Le YouTubeur apparait sous son vrai nom dans le fichier des services de renseignement qui recense les principaux membres des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) de Serge Ayoub que StreetPress s’est procuré. / Crédits : DR

Des poètes que « Patapouf » a suivi dans l’aventure des « Praetorians », club de motards monté par Serge Ayoub à Soissons (Aisne), toujours en Picardie, en 2014. Des photos du site antifasciste La Horde, qui le présente comme un ancien du Kop of Boulogne et un habitué de l’ancien bar parisien d’Ayoub, Le Local, le montrent avec la bande ou dans le side-car de « Grand Gilles ».

À LIRE AUSSI : Règlement de compte chez les bikers néo-nazis de Serge Ayoub
À partir de l’année suivante, retour à Paris. Mais toujours dans une bande de fafs. C’est cette fois avec les gudards que traîne Baptiste Marchais, qui a déjà commencé sa carrière dans le power lift (le développé-couché de force). Pour la saison 2016 il a même été sponsorisé par la marque Babtou solide fondée par Loïk Le Priol. Un ancien militaire et adhérent du GUD, groupe qui a pris un virage marqué vers le néonazisme depuis la période Châtillon au début des années 1990. Le même Le Priol qui a été mis en examen pour avoir tabassé et torturé en mars 2015 le chef du groupe de l’époque, Édouard Klein, en compagnie de Logan Djian et d’autres complices (le procès vient d’être renvoyé). Baptiste Marchais a-t-il rompu avec ce passé ? C’était une de nos questions, mais il a refusé de nous répondre.
La garde prétorienne est locution reprise cyniquement à des journalistes qui l'ont utilisée pour décrire l'idéal de Serge Ayoub, le leader de 3e Voie, connu aussi sous le pseudonyme de Batskin : l'ancien chef des skinheads de Paris l'homme qui a certainement a son compteur le plus grand nombre de rixes et de ratonnades.

– Black Seven :
le “7 noir” est le code d’allégeance et de prospective pour la couleur noire du gang Gremium MC, dont le “G” est la 7e lettre de l’alphabet.

– Gremium Berzy semble l’incarnation finale, et d’autres crews Gremium  sont implantés autours.


Ende : groupe inconnu, d’origine inconnue, mais déjà en promotion en collaboration RAC x NSBM affichée, ainsi que Excrutiate 666 et Malcuidant

ce doit être des projets éphémères ou des projets home-studio avec orchestre occasionnel en cas de concert, ou des prêtes-noms ou des noms-camouflage de figures NSBM, tel est le cas Myrkvid, groupe inconnu, non localisé …

Myrkvid à la particularité d’avoir comme musicien Abel Bidoli le batteur d’Autarcie Caterva Runa, Sacrificia Mortuorum groupes d’obédience identitaire où l’on retrouve entre autres des militants néonazis locaux, dont l’un est son frère Nicolas Bidoli du groupuscule VDL BSK.

C’est l’un des premier groupes nsbm affiché dans le bunker de berzy de Serge Ayoub (Batskin), le MC Praetorians, un club de motards soit disant apolitique. Plusieurs néo-nazis franc-comtois classés NSBM étaient dans les rangs de Troisième Voie et des JNR avant leurs dissolutions.

Myrkvid a également participé à la compilation «Black Metal Is Dead» du label Asgard Hass en compagnie de plusieurs personnalités d’extrême-droite comme le groupe nationaliste Orthanc (qui partage des musiciens avec Dux) ou le groupe du néo-nazi Noktuu Mortifera.

https://cabesancon.wordpress.com/2022/09/26/montbeliard-13eme-edition-du-sequane-fest-a-latelier-des-moles/

RETOUR SUR LE JEU DE PISTE DE L’EDITION 2016 :
La première édition du rassemblement NSBM clandestin « Night of Honour » s’est déroulée DICRETEMENT à BERZY LE SEC, commune de l’Aisne (02) à coté de Soissons en Picardie, entre Reims & Compiègne, le tract de propagande portait pourtant également la même mention imprécise « France, Paris area », les militants et sympathisants ont participé à un « jeu de piste » pour pouvoir finalement se rassembler DISCRETEMENT au local du club de motards de Serge AYOUB dit « Batskin », à 50 minutes de Paris en voiture.

Plus simplement, taper Praétorians MC dans Google Maps :
A Soissons, prendre la route de Chateau-Thierry,
traverser Vignolles, à la sortie de Berzy-Le-Sec (gare), prendre à droite rue Mauricette Lepage (sur la D173) et faire 150m jusqu’à la salle associative à droite. »
Plus d’infos sur le blog Anti Night of Honour
  • 2016 – Baise Ma Hache chez Batskin

Le second premier concert de Baise Ma Hache affiché pour le rassemblement NSBM Night of Honour en février 2016 est localisé au bout d’un jeu de piste “Paris Area” jusqu’à Berzy le Sec en périphérie de Soissons en Picardie, dans le club house du moto club Praetorians / Black Seven / Gremium autours de Serge Ayoub la figure skinhead qui a sûrement le plus grand nombre de rixes a son actif.griffon fb bmh

Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/12728852_720309554773247_3076412350987305764_n-768x432.jpg

Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venue des quatre coins de l’hexagone et d’Europe.

http://4.bp.blogspot.com/-XldmPyH0Phg/VksYHd93IKI/AAAAAAAAEZo/cka0C7sTnqg/s1600/photo.JPG

Pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient accueilli des groupes comme Baise ma Hache, Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France).

  • Blessed in Sin

Rubrique “Faits-Divers”, Blessed in Sin et Kristallnacht en 1996 avec la profanation de la tombe d’une catholique, Yvonne Foin, affaire qui a mené ses protagonistes en prison7,8.

Wikipédia

On the night of June 8, 1996, Black Christ, along with Xaphan and two friends, exhumed the twenty year old cadaver of Yvonne Foin.

Encyclopedia Metallum Metal Archive

FrFrance Politique

Dans la nuit du 8 juin 1996, solstice d’été, Black Christ alias Christophe Magnoni ainsi que Xaphan et deux ami-e-s ont exhumé le cadavre de Yvonne Foin enterrée depuis 20 ans.

1996 – Toulon, envoyée spéciale

Quatre jeunes, deux garçons et deux filles, dont une mineure, ont été présentés hier en fin d’après-midi au juge d’instruction du palais de justice de Toulon, Thierry Rolland. Ils ont été identifiés et arrêtés lundi par la sûreté urbaine, trois jours après la profanation de la tombe d’une femme catholique, Yvonne Foin, décédée en juin 1976. Sa sépulture avait été retrouvée fracassée au cimetière central de la ville, un crucifix fiché, à l’envers, à l’emplacement du cœur. Une plaque dédiée à la Vierge avait aussi été placée sur le visage, tandis qu’un autre crucifix avait été abandonné tête en bas, à côté de la tombe profanée.

Libération

La brigade des recherches de la gendarmerie maritime de Toulon vient de taper sérieusement dans le réseau néonazi des Charlemagne Hammer Skinhead (CHS).

A Rouen, ce sont deux garçons de l’AMSG (Ad majorem satane gloriam, comme son nom l’indique, d’inspiration satanique) qui ont été interpellés. Ils publiaient la revue SD88, à connotation raciale, pourrait-on dire pudiquement, via des disquettes cryptées (procédé interdit en France) échangées entre l’Angleterre et la France.
D’autres interpellations ont également eu lieu à Marseille.
Ces arrestations dans le milieu néonazi ont été rendues possibles par le lien existant entre les adeptes des CHS et un groupe français d’inspiration satanique, l’Ordre sacré de l’émeraude, dont les membres ont été interpellés le 18 septembre 1997.

Dans la nuit du 8 au 9 juin 1996, Antony Mignoni, Emilie Dervillers, Laurence Scharples et Christophe Magnoni exhument et mutilent un cadavre (torse perforé d’une croix renversée, yeux crevés) dans un cimetière toulonnais. La police toulonnaise, chargée de l’affaire, la transmet après commission rogatoire à la gendarmerie maritime à la suite de la découverte de documents sur un terrain militaire appartenant à la marine. Les documents néonazis, avec incitation à la haine raciale, menaces de mort, violations de sépultures, lisibles entre autres dans la revue Wotan, publication mensuelle du CHS, avaient été planqués sous des amas de roches dissimulés sous des broussailles par le frère de Christophe Magnoni, David. La brigade maritime fait immédiatement le lien avec la violation des sépultures toulonnaises, à Six-Fours-les-Plages, non loin de Toulon, et d’autres près de Mulhouse.

Christophe Magnoni, qui semble être le chef de bande de l’Ordre sacré de l’émeraude, est parti violer des sépultures près de chez son copain David Oberdorff, en Alsace. Celui-ci, pour lui montrer qu’il peut faire aussi bien, assassine le père Hull, un prêtre, de trente-trois coups de couteau le 19 décembre 1996.

L’essentiel des preuves accusant Magnoni et l’Ordre sacré de l’émeraude est, dès septembre 1996, grâce aux documents découverts, dans les mains de la brigade maritime. Qui préfère attendre et poursuit les filatures. C’est en apprenant que deux jeunes de l’Ordre se sont donné pour mission de contaminer par hépatite virale un maximum de gens que la brigade intervient et procède à l’arrestation des quatre, le 18 septembre 1997. Heureusement, leur sérologie se révèle négative, les quatre avouent la violation de sépulture de juin 1996 et la procédure suit son cours.

Libération

UN réseau international d’adeptes des thèses néonazies, qui avaient menacé de mort plusieurs personnalités françaises sur un site Internet, a été mis au jour par les gendarmes du Var, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Treize Français ont été interpellés dans plusieurs villes, dont Lyon, Rouen et Marseille, depuis septembre 1997. Huit d’entre eux ont été écroués après avoir été mis en examen par le juge d’instruction toulonnais Thierry Rolland pour “menaces de mort, provocation à la haine raciale, apologie de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre”. L’un des responsables présumés du réseau, Hervé Guttuso, un Français de vingt-cinq ans installé à Londres, a été incarcéré en Grande-Bretagne et pourrait être prochainement extradé.

L’Humanité

 


  • JEU DE PISTE NIGHT OF HONOUR 2 SAMEDI 18 FEVRIER 2017 :
    les néonazis sont adeptes de “jeux de piste” pour éviter les opposants, les interdictions, et les conséquences pénales :
    Jeu de piste avec Blood and Honour pour les combats de MMA, jeu de piste en Limousin avec Front des Patriotes, jeu de piste “Call of Terror” en Rhône Alpes, …

Premier indice : «  France, Paris area  » :
Le tract « Night of Honour 2 » d’appel à rassemblement le 18 février 2017 autours de l’idéologie-en-musique NSBM ne précise pas le lieu du rassemblement DISCRET et clandestin. Seule la mention « France, Paris area » donne le point de convergence du « jeu de piste ».
La première édition du rassemblement NSBM clandestin « Night of Honour » s’est déroulée DICRETEMENT il y a pile un an, en février 2016, à BERZY LE SEC, commune de l’Aisne (02) à coté de Soissons en Picardie, entre Reims & Compiègne. Le tract de propagande portait pourtant également la même mention imprécise « France, Paris area »

Second indice : «  North of France  » :
Une autre publication de Hendrick MOEBUS* publiée sur Facebook et sur le forum NWN au sujet des tickets de réservation en prévente pour l’édition d’avril 2017 du rassemblement NSBM de Milan, précise « North of France » comme indication.

Hendrick MOEBUS :
Actif depuis 25 ans, assassin néonazi allemand,qui a entrepris une cavale aux Etats-Unis où il s’est effectivement stratégiquement et idéologiquement formé auprès des réseaux et des figures white power américains, qu’il a initié en retour au black metal NS et métapolitique, figure NSBM avec son groupe fâcheusement célèbre “ABSURD”, producteur NSBM via son label « Darker Than Black », promoteur NSBM via son rassemblement « Hot Shower » [ndlr :traduction : « à la douche » référence aux chambres à gaz] à Milan en Italie chaque année au mois d’Avril, …).
https://lahorde.samizdat.net/encore-un-concert-neonazi-au-local-des-bikers-dayoub

Encore un concert néonazi au local des bikers d’Ayoub

Comme annoncé par le blog Anti Night of Honour, le concert néonazi de Black Métal « Night of Honour » du 18 février, dont le lieu a été tenu secret jusqu’au dernier moment, s’est bien déroulé au local des Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).

Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venu des quatre coins de l’hexagone et d’Europe. Ainsi après le concert NSBM en limousin au mois d’octobre, le Call of Terror en janvier en Rhône Alpes, c’est en Picardie à Berzy le Sec à coté de Soissons dans l’Aisne que s’est fait le Night of Honour, ces concerts néonazis se font plus régulièrement dans des lieux éloignés des agglomérations.

Malgré ses démêlés avec la justice, Serge Ayoub continue ses activités près de Soissons dans l’Aisne. Dans le local de son club de bikers, les rappeurs Kroc Blanc et Amalek, des rappeurs nationalistes comme ils se définissent (voir l’article des Inrocks à ce sujet), étaient venus se produire fin janvier. Amalek est un enfant de la région, puisque son père Lionel Payet était responsable du Front National de la Jeunesse de Picardie en 1974, avant de se présenter à différentes élections sous l’étiquette FN à Amiens. Lionel Payet est élu conseiller régional en 1986, puis conseiller municipal d’Amiens, ancien directeur de National Hebdo et journaliste dans ce même journal. Amalek donc, un enfant de la balle, qui s’est lancé dans le rap, mais qui n’a pas oublié de jouer la provoc, déjà condamné pour des histoires de quenelle. On a pu le voir à Calais lors d’une manif « anti-migrants » ou à l’église Ste Rita à Paris lorsque l’extrême droite occupait cette église.

L’an passé, pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient déjà accueilli des groupes comme Baise ma Hache , Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France). Le Comité Antifasciste de Saint Etienne avait publié un dossier sur le groupe Baise ma Hache (le lien ici). Cette année se sont produits Der Sturmer, Dark Fury, Frangar et Sacrificia Mortuorum.
La Horde

Nous publions en partie l’article du blog Anti Night of Honour sur les différents groupes qui ont participé à cette seconde édition (voir ci-dessous).

« DER STURMER – NSDAP BLACK METAL DE GRECE AFFILIE AUBE DOREE :
Der Sturmer sous ce nom emprunté au journal antisémite nazi du 3e reich allemand d’Adolf Hitler, les membres de Der Sturmer sont des militants revendiqués de Aube Dorée, le parti nazi grec du XXIe siècle, le parti politique le plus black métal au monde aussi avec un député bassiste dans Naer Mataron (nsbm) entre autres.

FRANGAR – NSBM FASCISTE D’ITALIE :
Frangar est connu pour être affilié à la promotion et la propagande NSBM en Italie, via le rassemblement NSBM « Hot Shower » chaque mois d’avril à Milan, où déboulent 900 sympathisants et militants NSBM de toute l’Europe.

DARK FURY – NSBM DE POLOGNE :
Après avoir participé au rassemblement NSBM clandestin et DISCRET « Call of Terror » il y a quelques jours en Savoie en Rhône-Alpes avec Peste Noire + Goatmoon + Baise ma Hache, avec 500 militants et sympathisants NSBM sous la promotion de Blood and Honour & GUD, Dark Fury est de nouveau impliqué dans le rassemblement « night of honour 2 ». Dark Fury sont l’un des leaders de la mouvance NSBM de Pologne, des chapitres entiers sont consacrés à Dark Fury et à ses liens multiples avec l’idéologie néo-nazie, dans le livre “as wolves among the sheep“. Les membres du groupe font un groupe de RAC traditionnel appelé «  WHITE DEWILS  ». Les informations officielles sur DARK FURY peuvent être consultées via le site Web de la mouvance NSBM PAGAN FRONT. Le groupe existe depuis 1997 et a réussi à enregistrer sept albums. Un de ses albums porte le nom de la « Solution Finale », référence à l’Holocauste perpétré par les nazis du 3e reich allemand d’Adolf Hitler.
Leur album split avec le groupe Thors Hammer (NSBM polonais, fâcheusement réputé lui-aussi), orné d’une croix gammée et de croix celtique (également croix et runes de guerre allemande).

Extrait de leur album W.A.R. (acronyme de White Aryan Resistance ), la chanson du même nom, où vous entendez ces paroles ici traduites en français :

“Le bruit des corps déchiquetés d’ennemis
Dans la guerre de la race et de sang !
Sous la bannière du Soleil
Dans l’ombre des ailes d’aigles
Swastika notre enseigne
Une chanson sur nos lèvres
Tuer les maudits, tuer pour le sang
ou Que ce soit,
la guerre pour la blancheur la mort ne cesse pas !”

SACRIFICIA MORTUORUM – NSBM LOCAL DE LORRAINE :
Après avoir participé au rassemblement NSBM clandestin et DISCRET il y a quelques semaines, le 29 octobre en Limousin, avec Peste Noire sous la promotion des naziskins « Lemovice Crew » sous leur étiquette d’identitaires national-socialistes « Front des Patriotes », SACRIFICIA MORTUORUM s’affiche aussi avec son logo à croix celtique sur le tract et la propagande Night of Honour 2.

 

Rassemblement international autours de la musique RAC de Lemovice chez Batskin

https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L501xH491/lemovice--bed4dd-a2d27.jpg?1616572789

groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.

Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).

https://lahorde.samizdat.net/ayoub-et-sa-bande-bien-installee-dans-la-campagne-picarde

ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE L’AUTODIDACTE : le 2eme Régiment National-Socialiste de Parachutistes en 1ere ligne

ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE L’AUTODIDACTE : le 2eme Régiment National-Socialiste de Parachutistes en 1ere ligne

AutodidacteQu’est-ce qui a pu motiver nos braves fachos bisontins à aller s’en prendre aux volets de la librairie anarchiste l’Autodidacte (5 place marulaz)?

Est-ce la défaite de l’équipe française de rugby face aux All Blacks?
Est-ce la bière ingurgitée durant la soirée? Une dizaine de boneheads ayant été aperçus un peu plus tôt dans un bar du centre-ville bisontin ce soir-là.

Peut-être un peu des deux…  mais surtout beaucoup de bière et peu de neurones.

Parmi les protagonistes de cette virée deux noms selon les témoins sur place circulent déjà : Le Sanglier et Teddy Mairet…

On imagine le début de la journée chez les rasés du coin:
« Teddy Mairet, légionnaire en perm’ à Besac, ce n’est pas si souvent que ça arrive… et le Sanglier qui est également dans le coin… ça mérite bien une petite virée en ville entre copains aux bras tendus. On cire les Docs ou les rangeos, on retrousse les jean’s, on enfile les bombers et hop c’est parti pour une nuit de folie. »

Bref, vers les 2h du mat ce dimanche 18, les valeureux défenseurs de la race supérieure s’attaquent à la librairie l’Autodidacte. Cela devait faire longtemps qu’ils en rêvaient de se la faire, de détruire ce nid d’anarchistes, d’antifrançais, de pro-migrants.
Ils avaient déjà fait des actions spectaculaires: saluts nazis devant la librairie fermée, arrachage des horaires d’ouverture, et même se prendre en photo le bras tendu devant les volets clos…

Sanglier et John Coursault

après avoir fait coucou, ils ont arraché les horaires

L’attaque a tourné court grâce à l’intervention des militants Alternatiba et des clients d’un bar. Quelques coups ont été échangés, des bouteilles ont volé et au bout de quelques minutes, les boneheads (une dizaine selon les témoins) se sont éparpillés dans diverses directions: centre-ville, quai Bugnet, certains ont été vus remontant la rue de la Madeleine direction le fort Griffon.

Les témoins de l’attaque ont reconnu deux personnages bien connus à Besac : Teddy Mairet et Sébastien Favier dit le Sanglier. Et d’après les « on dit », ce sont eux que les flics ont serrés et mis en garde-à-vue, en indiquant de plus qu’ils étaient tous les deux dans un « état d’ébriété très avancé », mais d’après les personnes témoins place Marulaz, ceux-ci étaient parfaitement maîtres de leurs gestes et ne semblaient pas saouls. (se reporter à l’article du Collectif Antifascite de besançon : Besançon : la librairie l’Autodidacte attaquée par des néonazis)

Ils ont cassé quelques planches, donné quelques coups de poing, se sont fait arrêter comme des idiots; leurs potes courant plus vite (en frappant des passants), les ont tout simplement abandonnés.

Il y a toutes les raisons de croire que les flics les ont laissé sortir rapidement après qu’ils aient décuité, rejetant l’aspect politique de l’acte et ne gardant que son aspect alcoolisé.

Mais, on va tout de même retracer rapidement le pédigrée de ces deux personnages et se poser quelques questions sur le rôle de l’armée chez nos néonazis locaux…

 

Sanglier et Mairet, nazi stories :

1/ Le Sanglier : Sébastien Favier.
A Besançon, nombreux sont ceux qui ont déjà entendu parler du Sanglier, il est en quelque sorte le « loup blanc » parmi les néonazis locaux. La renommée de leader des fafs locaux provient essentiellement de l’image de violence qui colle au personnage (il y a aussi celle avec les poussins jaunes sur le papier peint).

Sanglier

Sanglier2

C’est vrai qu’il est baraqué, même s’il n’est pas bien haut. Il a une gueule et un look JNR qui ne passe pas inaperçus. Il traine des histoires de bastons plus ou moins vraies. On sait qu’il est dans la bande à Batskin, qu’il est pote avec les frangins Bettoni. Mais politiquement, localement, très peu savent qu’il était à 3ème Voie et au JNR. Il n’a jamais distribué un tract (il avait plus une volonté de distribuer des beignes), jamais tenu un banderole politique : solidarisme??? révolution nationale??? kézako ??? ou alors il aurait fallu boire plusieurs bières avec lui pour en savoir plus. On l’a aperçu certains soirs avec des t-shirts plus que douteux vantant le 3ème Reich ou le régime vichyste. Et s’il pouvait être dangereux de le croiser lui et ses potes à des heures tardives de la nuit, en journée ils se contentaient de pousser des cris de singes quand un noir passait dans la rue.

Bettoni 1

Sanglier au centre avec Marc bettoni (sur Bettoni voir l’article précédent)

Il a joué son rôle de chef en contre-manif guidant les boneheads du coin lors du rassemblement organisé par la CNT et le SCALP Besak le 20 novembre 2010 contre la prière de rue de SOS-Tout-Petits  (ici).

FC SOSTP

Le sanglier est au 1er rang avec le patch tricolore sur la manche du bombers

C’est surtout un cogneur, plus qu’un leader politique. C’est un chef de meute, uniquement parce qu’il sait se battre.

En fait, il reste dans ses habits de sous-off qu’il a acquis à la légion étrangère.

Car Sébastien Favier a effectivement été sergent au 2ème Régiment Etranger de Parachutistes, les commandos bérets verts de la légion étrangère. Il était déjà Bonehead avant son engagement et déjà connu par les RG (comme quoi, être fiché par les RG cela ne ferme pas la porte pour certaines carrières).

En sortant de la légion, il retourne naturellement dans le milieu nazi, et intègre les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires) que Serge Ayoub réactive en 2010. Il y sera l’un des plus jeunes. Il y retrouve un supérieur hiérarchique (Ayoub) qui pense à sa place, et profite des manifestations du C9M pour continuer à marcher au pas.

JNR1

manifestation du C9M à paris

JNR2

Sanglier au 1er plan, Serge Ayoub est au centre

Localement, il traîne avec les membres du Front-Comtois, les Werwolf Sequania. Il est le lien entre ces groupuscules et les formations nationales JNR, 3ème Voie et de là tous les groupuscules nazis français et étrangers.

A la dissolution des JNR et de 3ème Voie en juin 2013, il y a un petit flottement. Ayoub en profite alors pour créer son club de bikers : les Praetorians MC. On savait que les JNR étaient considérés comme la garde prétorienne de Serge Ayoub, on en a désormais confirmation. Les Praetorians ne sont que la nouvelle mouture des JNR mais montée sur roulettes (et au prix d’une Harley, ça fait cher la roulette).

Praetorians MC

les Praetorians devant leur local

Praetorians MC Est

le chapitre Est des Praetorians à Chalèze

Le Sanglier se trouve alors promu responsable de la fédération Est des Praetorians. A lui de recruter et de former les futurs nazis-bikers. Il enfile son nouvel uniforme de Praetorians, même si de temps en temps il aime parader avec son vieil uniforme de JNR.

Sans trop démêler le vrai du faux, il y a déjà des rumeurs qui circulent à Dijon sur sa participation à des expéditions punitives envers certains bikers proches ou membres des Bandidos (club de bikers concurrents des Hells Angels) alors que le chapitre Bandidos Dijon bat un peu de l’aile depuis 2013 (voir ici).

2/ Teddy Mairet.
Cela fait bien 7 ou 8 ans que Teddy est connu sur Besac en tant que néonazi, comme le montre la photo du groupe de nazi-skins ci-dessous, où l’on retrouve des têtes qui ont un peu vieilli mais toujours présentes dans la fachosphère bisontine.

Annif fafs besac 1

On le retrouve ensuite au sein des Nationalistes Autonomes franc-comtois qui n’apparaissent que lors de la contre-manif rassemblant le Front Comtois et les boneheads du coin lors du rassemblement organisé par la CNT et le SCALP le 20 novembre 2010 contre la prière de rue de SOS-Tout-Petits.

sos-tt-petits

Teddy Mairet en cagoule au milieu des autres NA

On le croise ensuite chez les Werwolf-Sequania. (voir également ici)

groingroin

les Werwolfs Sequania, Sanglier à gauche, Mairet à droite à coté de sa copine. Tous les deux ont les t-shirts aux couleurs des Werwolfs Sequania

Il devient même porte-manteau pour la marque de t-shirt néonazis franc-comtoise Séquania KG (on reconnait ces tattouages).

Sequania KG

Berlin 45, n’oublie jamais ! ; T-shirt à la mémoire de la division SS Charlemagne qui a défendu le bunker d’Hitler en 45

Il participe aux deux agressions qui ont eu lieu à Besançon au pub de l’Etoile en 2012 (voir ici ),

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Teddy Mairet de dos avant l’agression. Vétu du logo des Werwolfs Sequania

puis devant Ze Musik All (voir ici), les personnes sur place ont reconnu la carrure et la démarche de Teddy Mairet qui était cagoulé ce soir là.

Suite à l’agression face au bar Ze Music All, une manifestation a été organisée par le CAB (collectif Antifasciste Bisontin). En marge de cette manifestation, un groupe de néonazis a été vu en ville ce samedi après-midi. Ils se sont retrouvés dans un bar non loin de la place de la Révolution. Ils étaient 11 néonazis, les mêmes qui ont commis les différentes agressions des 3 années précédentes dont Teddy Mairet. Au moins 2 d’entre eux se sont fait interpeller par les flics au centre-ville en possession d’armes. Les interpellations ont empêché une éventuelle attaque néonazie sur la manif ou plus probablement sur des manifestants à la fin de la manif quand ceux-ci se dispersent (voir le compte-rendu de la journée sur le site du CAB).

Peu de temps avant l’agression devant Ze Music All, Teddy Mairet participait avec ses copains des Jeunesses Nationalistes Franc-Comtoise (dont Roman Vieille-Girardet) à la « manif pour tous » le 2 février 2013, quelques mètres derrière certains élus UMP du Doubs.

MPT1

Mairet avec les JN au milieu des réactionnaires comtois

Suite à cette manifestation, il y a eu une accalmie dans les actions fascistes. Accalmie qui s’est prolongée après la mort de notre camarade Clément Méric.

Mairet s’engage dans la légion étrangère, dans le même régiment que le Sanglier : le 2ème REP (et je me répète : « comme quoi, être fiché par les RG cela ne ferme pas la porte pour certaines carrières »)

Mairet

Teddy Mairet en Opex (photo de son facebook)

Comme le montre la photo ci-dessous, il en profite pour compléter ses tatouages.

Teddy Mairet

Le légionnaire Mairet

« Meine Ehre heißt Treue »
En décembre un patch sur l’uniforme d’un soldat français en opération extérieure (Opex) fait polémique dans les médias. Il fait référence à la devise des waffen SS : «Meine Ehre heißt Treue» =«Mon honneur s’appelle fidélité» (voir l’article du huffingtonpost).

patch SS

Et ce sont « ***Ehre heißt *** » que l’on aperçoit sur le haut de la poitrine de Mairet…

Ehre heißt
L’armée que l’on appelle couramment la grande muette, devrait également s’appeler la grande aveugle, ou la grande hypocrite…

Extrait du huffingtonpost:

Joint par Le HuffPost, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’Etat-major des armées, confirme l’existence de cette photographie. « La photo a été postée l 19 décembre sur Facebook. Il est apparu ensuite que le soldat arborait un insigne d’épaule qui n’appartient pas à l’uniforme de l’armée française et véhiculant une idéologie que nous condamnons sans équivoque.

Une enquête de commandement a été ordonnée par le Chef d’Etat major et elle sera diligentée en Centrafrique par le général de commandement de la force Sangaris. « Dès que ce soldat aura été identifié, il sera immédiatement suspendu », nous a précisé le colonel Jaron sans vouloir évoquer les éventuelles sanctions qu’encourt le militaire pris en faute.

Il ne manque plus qu’à faire passer le mot mon colonel. Ou alors il n’y a sanction que lorsque le soldat est pris sur le fait par les journalistes, et qu’en règle générale, l’armée se contrefout de savoir si ses soldats arborent des insignes ou des devises nazis?

Ce qui pourrait expliquer le second tatouage…

Soleil noir

Le soleil noir sur l’épaule droite est beaucoup plus visible que la devise SS et il fait également référence à la waffen-SS.

Teddy Mairet-soleil noir

Ce symbole est largement utilisé par les néonazis

Ce symbole est largement utilisé par les néonazis

Le soleil noir est un symbole du mysticisme nazi créé par Karl Maria Wiligut, il est composé de trois croix gammées. On a recensé seulement deux représentations du Soleil noir par les nazis. Mais une est de taille : il s’agit d’un symbole dessiné par la SS dans le château de Wewelsburg dans le sol en marbre de l’ancienne Obergruppenführersaal (littéralement : salle des Obergruppenführer – salle des généraux) de la tour Nord .
Le soleil noir est un symbole dessiné par les SS pour les SS.

Comme on peut le voir, ce signe nazi est largement visible lorsque le légionnaire est à l’entrainement. Il est parfaitement assumé par Mairet vis-à-vis des autres légionnaires et surtout de sa hiérarchie, sous-officiers comme officiers.
Il serait très étonnant que ces derniers ne sachent pas ce qu’il signifie.

Mais on peut se poser la question de savoir si l’armée et plus précisément certains régiments qui vont régulièrement sur les terrains d’opérations extérieures n’ont pas avantage à utiliser ce type de personnages (que ce soit Mairet ou Sanglier).
Tant il est vrai que quand il s’agit de buter du « bougnoule », du « barbu » en Afghanistan ou du « nègre » en Afrique subsaharienne, les néonazis doivent se poser moins de questions morales, et ont certainement plus d’enthousiasme à la tâche.

Alors pourquoi ne pas fermer les yeux, tant qu’il n’y a pas de journaliste pour cafter?

… Et puis c’est tellement beau un légionnaire tatoué qui défile lors de la commémoration du 8 mai 45.

Actuellement, le gouvernement français surveille les personnes partant en Syrie pour rejoindre Daech, ou ceux s’y trouvant déjà. La peur de potentiels terroristes fait les choux gras des médias, les partis politiques, et justifie les politiques sécuritaires.
Mais quid de ce qui concerne les militants des groupuscules d’extrême droite? De la formation que certains militants nazis acquièrent en s’engageant 3 ans ou 5 ans, et pas forcément dans la légion? Qui surveille qui? Qui tolère quoi?

Il est raisonnable de penser qu’une personne comme Teddy Mairet qui lorsqu’il faisait partie des Werwolf-Sequania, des nationalistes autonomes ou des Jeunesses Nationalistes, n’a pas cessé de cracher sur les valeurs démocratiques, n’a pas cessé de faire l’éloge du national-socialisme, d’être ultra-violent, il est raisonnable (je disais) de penser que son engagement dans la légion n’est pas que motivé par un quelconque sentiment « patriotique », mais serait surtout guidé par un sentiment de haine raciste, doublé par une volonté de renforcer, en devenant un soldat d’élite, son sentiment d’appartenir à une race supérieure … Sans parler de cette fascination qu’il a pour la violence, alors, si en plus on lui colle un flingue dans les mains, …

… de quoi me conforter dans mes convictions anti-militaristes.

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BLOOD & HONOUR C18 FRANCE : Les frères Bettoni persistent et signent

BLOOD & HONOUR C18 FRANCE : Les frères Bettoni persistent et signent.

nazis-tag

Suite à la découverte dans le Haut-Doubs et dans le Jura de deux fresques publicitaires du Blood & Honour C18 France (ici, ici et encore là), le citoyen lambda découvre qu’il existe près de chez lui, dans des coins tranquilles du massif jurassien des types aussi barrés que les groupes de terroristes étrangers qu’on lui montre dans les journaux télévisés.
Mais restons réalistes il n’y a pas de génération spontanée de nazis. Un groupuscule ne naît pas sur un coup de tête ou au détour d’une page facebook.

Soyons bref sur le Blood & Honour C18 (BH/C18):

Le BH/C18 est un organisation née d’une scission au sein du Blood & Honour originel (le nom est tiré de la devise des Jeunesses hitlériennes:  » Blut und Ehre »). A la mort du créateur charismatique de BH Ian Stuart, le BH/C18 la branche armée du BH s’engage sur une voie plus radicale. Le BH/C18 est très critique envers le BH, lui reprochant une approche trop commerciale de la lutte (organisation de concert …) et de ne pas recourir à des actions plus violentes afin de « terroriser » l’ennemi (étrangers, gauchistes…).

« C18 est une organisation sans chef qui doit être opéré de manière anonyme sans aucun compte à rendre à personne, mais dans un souci de cohérence la plus totale par un groupe de gens déterminé et en accord avec les idées national-socialiste et white power!

L’anonymat est le moyen le plus sûr pour faire peur à nos adversaires, et c’est la seule façon de gagner la guerre! »

Un anonymat ? Vraiment?

Qui se cache sous le BH/C18 France ?
Réponse : Les frêres Bettoni (vous n’avez pas lu le titre?)
Bon … les Bettoni et de C18, c’est un peu un secret de Polichinelle. Voyons comment nous sommes arrivés à cette conclusion (si on exclue les rumeurs et les « on-dit » qui trainent depuis quelques mois) .

  • En prenant appui sur les déclaration du BH/C18 France :

Si on reprend la présentation qu’eux même donne : « L’Idée de créer le BH/C18 France est née en prison suite à l’arrêt des activités de l’ancienne section East Side Crew. Pour le président le BH/C18 France doit être une section organisée, uni, fraternelle, prête à se battre pour ses idées et à défendre la race Blanche. Notre officialisation a été prononcée le 30 Avril 2013 par nos frères de la division BH/C18 Serbia. A partir de ce moment-là nous pouvions porter nos couleurs fièrement et ainsi nous mettre au travail.« 

Comme nous le disions : il n’y a pas de génération spontanée. Si l’East Side Crew est inconue au bataillon, il y a bien eu une tentative d’organisation regroupant des boneheads (skins nazis) dans l’est de la France, sous les noms de Bunkers Korps (Lyon) et Radikal Korps (Franche Comté).

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Pierre CHOPARD, non id. , Julien et Marc BETTONI, Fabrice ACKER, William ARBEZ, Sébastien FAVIER, membres du R.K. en route pour la manifestation fasciste du 9 mai 2010 à Paris derrière une banderole commune avec le Bunker Korp

Le Radikal Korps a été en fait un réseau de néonazis franc-comtois qui a eu pour but d’organiser des évènements et des actions tels que des manifestations, des actions coup de poing, des concerts en soutien aux prisonniers politiques (des nazis condamnés pour violences racistes), des opérations de communication par le biais de banderole,etc.

Initié par Marc BETTONI en 2009/2010, le R.K. regroupe une dizaine d’individus, tous boneheads et militants convaincus, dont plusieurs ont déjà eu des condamnations pour faits de violences.

Bettoni 1

Non-identifié, Sébastien FAVIER, Marc BETTONI (avec un T-shirt Combat 18), Fabrice ACKER

En août 2008 Marc Bettoni, alors qu’il avait déjà condamné pour violences est jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Besançon: lors du bal de la fête de la saucisse à Morteau, il a agressé un jeune black puis un jeune turc. Et même si la justice n’a pas retenu le comportement raciste de l’agression, Marc Bettoni a été condamné à un an de prison ferme et à l’interdiction de séjourner dans le Doubs durant 5 ans. (voir ici).

En août 2010, il récidive. Il écope de trois ans fermes pour avoir tabassé avec cinq autres personnes un jeune d’origine turque, à la sortie d’une boite de nuit à Métabief. Il tentera même de rouler avec sa voiture sur sa victime.

Durant son séjour en tôle, il est considéré par la mouvance nazi européenne comme un prisonnier politique, et via les réseaux sociaux propres à la fachosphère internationale, il reçoit de nombreux soutiens.

Bettoni soutien

(Pour savoir qui est JM Moulin auteur du soutien à marc bettoni : voir ici)

Durant sa détention, c’est son frère julien qui prend le relai à la tête du R.K., il tentera d’organiser un concert de soutien aux prisonniers le 19 mars 2011 en « Framche-Comté » (comme écrit sur le flyer). Projet qui capotera grâce à la vigilance du CVAFC (voir le dossierRAC19mars) et a une mobilisation médiatique (voir ici et ici )

C’est donc en zonzon que l’idée du BH/C18 france murit dans le crane de Bettoni.

Et c’est à sa sortie de prison au printemps 2013, que le groupe BH/C18 France est créé.

  • Des cagoules mais pas de gants

Évidement avec des cagoules, on ne reconnaît personne.
Mais en zoomant sur les mains, on remarque des tatouages assez reconnaissables.BH tatouages

Les initiés auront reconnu la rune Wolfsangel (le crochet de loup), qui a été également l’insigne des divisions SS Werwolf.
D’autres, supporters du FC Sochaux-Montbéliard auront reconnu la main tatouée de Julien Bettoni.

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Le Radikal Korps au « Local » le bar associatif tenu par Serge Ayoub dit Batskin

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On remarque également les tatouages sur les mains de Marc Bettoni ce qui laisse à penser que la personne acroupi à coté de Julien Bettoni sur la photo de groupe du BH/C18 est son frère Marc.
On remarque également le tatouage Combat 18 dans le cou de Marc Bettoni, indiquant qu’il avait déjà fait siennes les théories du BH/C18.

Bettoni 2

D’autres photos de marc Bettoni, en compagnie de certains membres du Radikal Korps : Sébastien Favier ancien JNR de Serge Ayoub et Fabrice Acker au centre dit Moucky l’un des fameux nazi-skin de Bucey-les-Gy en Haute-Saone (voir ici et ici aussi).

On retrouve sur le T-Shirt la sentence « Combat 18 is watching you », que l’on retrouve sur la fresque peinte sur la grange près d’Epenoy:

epenoy1

 

  • Les connections avec le réseau Blood & Honour C18:

Le BH/C18 France a été parrainé par le BH/C18 Serbia, c’est donc tout naturellement que nous sommes allés sur le forum serbe de discution entre nazis : ns-forum.com
Dans la catégorie « internationale », nous trouvons des posts BH/C18 France signé d’un certains Marc.

NSforum 1

NSforum 2

Conclusion :

Cela fait beaucoup de coïncidences désignant les frères Bettoni.

De plus si on essaie de les localiser…et même s’ils n’ habitent plus Morteau (dont ils sont originaire) depuis plusieurs années (surtout Marc qui a logé un certains temps à la prison de Nancy), on retrouve Julien Bettoni dans le Haut-Doubs .

D’après mon annuaire papier de 2013 : Bettoni Julien habite au

20 grande-rue à FLANGEBOUCHE 25390
Cette adresse est actuellement selon les pages blanches internet celle de Laetitia Bettoni qui est (si nos renseignements sont bons) l’épouse de Marc Bettoni.

Et Flangebouche est un village à quelques kilomètre d’Epenoy là où l’une des fresques BH/C18 à été peinte (encore une drôle de coincidence!).

 

Quel type d’activisme ?

  • Fresque publicitaire, pour marquer leur territoire.
  • Distribution d’un fanzine nazi (téléchargeable ou à commander par courrier pour soutenir le BH/C18 France), dans lequel ils diffusent les théories racistes, antisémites, etc du nationale socialisme; font l’apologie d’Adolf Hitler; et font de la publicité pour des groupes de rock néo-nazi.
  • Organisation de concerts de rock néo-nazi afin de consolider les liens avec les autres groupes Bh/C18 en europe et de part ces événements recruter de nouveaux militants et diffuser les théories nazies. Les zones frontalières sont très prisées pour ce genre événements sulfureux, car elles facilitent la mise en place d’un plan B trans-frontalier si le concert est annulé d’un côté ou de l’autre de la frontière.

On peut prendre pour exemple récent le concert organisé par le BH Allemagne et le BH  Zurich à Oltingue, à 15 minutes en voiture de l’aéroport européen de Bal-Mulhouse  – voir ici .

  • Le terrorisme. Le BH/C18 se revendique avant tout comme une organisation terroriste. Le BH/C18 France se dit prêt à « mener des actions ciblées avec un message fort et couvrir le terrain dans la durée. Une action isolée n’a aucun impacte alors qu’une action répétée sur plusieurs mois instaure la peur. L’action peut se faire avec de simple affichage ou tag mais peut aller jusqu’à des actions beaucoup plus radicales. »

molotov

action tags + coktails molotov contre des antifascistes (action dont nous ignorons pour l’instant les « cibles »)

BHarmes

on notera la présence d’un ancien membre des JNR reconnaissable par la bande sur la manche droite du bombers noir.

Resumons

2 Frangins, 2 nazis convaincus, montent à la sortie de prison de l’ainé avec des potes aussi tarés qu’eux un groupe BH/C18 France, font de la peinture sur grange à côté de chez eux et posent avec des armes de guerre en se disant prêts pour terroriser une population ciblée, et pour la guerre raciale contre les « envahisseurs ».

La prison n’a servi a rien (cela fait longtemps qu’on vous le répète), il faudra essayer l’HP la prochaine fois.

(Post-scriptum : ceci est un premier article sur le Blood & Honour c18, depuis quelques jours nous recevons de nombreuses infos que nous traiterons prochainement après avoir fait un tri… à suivre)


21 mai 2014

Un groupuscule néonazi se faisant appelé “Blood & Honour C18”, comprenez “sang et honneur”, a été démantelé dans le Doub après l’arrestation de ses membres présumés à Morteau. Se revendiquant du groupe anglais du même nom – fondé par le rockeur et skinhead nationaliste Ian Stuart Donaldson, décédé en 1993 – ces derniers se définissent comme une “organisation terroriste” extrémiste. C’est à la suite de la publication sur internet d’une photographie, où l’on peut voir les intéressés armés et cagoulés, que la police a décidé d’intervenir.

Meurtre de Clément Méric : témoignage d’un ancien skinhead sur l’ultraviolence

https://observers.france24.com/fr/20130606-meurtre-clement-meric-temoignage-ultraviolence-ancien-skinhead

Extrait d’une vidéo des Jeunesses révolutionnaires nationalistes, dont des membres sont soupçonnés d’être les auteurs de l’agression de Clément Méric.

Clément Méric, un militant français engagé dans la mouvance antifasciste, a trouvé la mort après avoir été violemment agressé, en compagnie d’autres militants d’extrême gauche, mercredi après-midi à Paris, par un groupe de skinheads affiliés à l’extrême droite. Un incident tragique qui met en lumière l’extrême violence des militants des groupuscules d’extrême droite.

Le drame s’est produit en marge d’une vente privée d’une marque de vêtements organisée rue Caumartin dans le 9e arrondissement de Paris. Voyant le look très explicite des skinheads, qui arboraient tatouages de croix gammées et sweat-shirt “Blood and Honour” (un groupe [une nébuleuse néo-nazi internationale qui propose une vitrine RAC folklorique skinhead d’origine] britannique), les militants de gauche se moquent d’eux. Les deux groupes se retrouvent dans la rue, les skinheads acculent les militants de gauche contre le mur. La confrontation tourne court : Clément Méric reçoit un coup de poing qui le déséquilibre et sa tête tape un poteau.

Dans le coma, il sera admis en état de mort cérébrale à l’hôpital avant de décéder jeudi après-midi. Ses agresseurs ont pris la fuite, mais jeudi, quatre suspects ont été arrêtés, “dont l’auteur probable” du coup mortel selon le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls.

Les quatre skinheads incriminés pourraient appartenir aux Jeunesses révolutionnaires nationalistes, un groupuscule ouvertement raciste et néonazi fondé par Serge Ayoub en 1987, réactivé en 2010 après la création du mouvement Troisème Voie. Sur leur chaîne YouTube, ses membres n’hésitent pas à poster les vidéos de leurs processions et manifestations, clairement inspirées des mouvements fascistes des années 1930.

Vidéo de procession des Jeunesses Révolutionnaires Nationaliste. Crédit : Troisième Voie 

Le leader, surnommé dans les années 1980  “Batskin” en raison de son usage de la batte de baseball dans les rixes, a démenti toute implication de son groupe, assurant par ailleurs que les skinheads avaient été “pris à parti par cinq militants d’extrême gauche qui leur ont promis de les massacrer à la sortie”.

Droite et gauche française ont unanimement condamné l’agression, et plusieurs responsables politiques, dont le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont évoqué la dissolution des groupuscules d’extrême droite. Le parti nationaliste français, le Front national, a assuré, par la voix de sa présidente Marine Le Pen, n’avoir “aucun rapport’ avec les agresseurs.

Des commémorations étaient prévues dans de nombreuses villes françaises jeudi soir, en mémoire de Clément Méric, notamment place Saint-Michel à Paris.

“Tabasser quelqu’un jusqu’à qu’il soit à terre et ne respire plus, c’était une vraie jouissance”

William Deligny a été skinhead dans les années 1980, avant de faire “une overdose de violence” et de changer de vie pour devenir moine hindou au sein de la Congrégation Gaudiya Vaisnava à Saint-Étienne du Rouvray.

Cette agression est terrible, mais quelque part, elle ne me surprend pas, car la violence c’est la façon de vivre des skinheads. Elle est la base de leur engagement, elle est inscrite dans leur look, dans ce qu’ils véhiculent.

L’agression dont a été victime Clément Méric est assez typique du comportement des skinheads : quand ils se battent, ils le font toujours en veillant à être en situation de supériorité : dans ce cas, ils étaient aussi nombreux, mais savaient très bien qu’ils étaient mieux préparés à combattre que les militants d’extrême gauche. Les skinheads ont une règle claire, ils estiment qu’ils n’ont pas le droit de perdre. Donc de toute façon, ils feront toujours une escalade de la violence : si quelqu’un résiste, ils sortiront une arme, appelleront des renforts, etc. L’issue de l’agression est classique : une fois la victime battue, on se disperse et on prend la fuite pour se retrouver plus tard et ailleurs.

“Le gauchiste est le concurrent de base”

Taper à plusieurs fait partie de l’esprit de bande inhérent aux skinheads. Les personnes qui rejoignent ce type de mouvement sont très souvent en détresse, des marginaux qui ont rejeté leur famille, à la recherche de repères. Ce sont des gens qui imputent leurs problèmes aux autres. On se crée des ennemis pour expliquer sa propre détresse, ce qui engendre la violence. Les leaders du mouvement ne tolèrent pas ceux qui ne savent pas se battre, et la violence devient votre vie. Quand j’étais skinhead, tabasser quelqu’un jusqu’à qu’il soit à terre et ne respire plus, c’était pour moi une vraie jouissance.

Cette chute dans la violence est influencée par l’ignorance. 90% des skinheads ne savent pas pourquoi ils détestent l’autre, mais ils le détestent. Cette haine est particulièrement forte à l’égard des militants d’extrême gauche : ce sont eux aussi des extrémistes, ils veulent également un monde où tout le monde pense pareil. Le gauchiste est le concurrent de base.

C’est d’autant plus le cas depuis une vingtaine d’années. À la base, les skinheads n’étaient pas forcément politisés, ils étaient surtout une contre-culture. Mis à mal par les “chasseurs de skins” à la fin des années 1980, le mouvement s’est structuré idéologiquement, et une partie s’est tournée vers les idées d’extrême droite, sous l’impulsion notamment de Serge Ayoub.

Autours du Meurtre de Clément Méric

Extrait de l’émission de Spécial Investigation intitulée “Violences d’extrême droite : le retour” diffusée sur Canal+ en novembre 2014, sur l’implication du néo-nazi Serge Ayoub dans la meurtre de Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste, le 5 juin 2013.

Affaire Clément Méric, tué par des skinheads

Que s’est-il passé mercredi en début de soirée dans le quartier de Saint-Lazare à Paris? Rencontre fortuite ou guet-apens? Selon nos informations, les deux groupes avaient décidé de faire du shopping au même endroit. Et la victime aurait été la première à interpeller ses agresseurs…

A la une de la presse française, l’onde de choc après la mort d’un jeune militant antifasciste lors d’une bagarre avec des skinheads, à la sortie d’une vente privée Fred Perry. Par Pierrick LEURENT Ce matin, tous les journaux consacrent de nombreuses pages à la mort de Clément Méric, cet étudiant de Sciences Po décédé hier après une bagarre avec des skinheads. Il y a d’abord les journaux qui font un lien direct avec le climat politique de ces dernières semaines. “Un climat nauséeux”, pour l’Humanité. Le journal Libération fait même un lien direct avec les manifestations contre le mariage gay. Mais toute la presse n’est pas de cet avis. Certains journaux, comme La Croix, appellent à éviter les amalgames. Clément Méric faisait donc partie d’un mouvement antifasciste. Libération explique les origines de ce mouvement. Et à l’extrême droite également, Slate.fr tente un état des lieux de ces groupuscules radicaux. Et puis ce qui a enfin retenu l’attention des médias, c’est que la bagarre de mercredi s’est déclenchée à la sortie d’une vente privée. Une vente de vêtements d’une marque en particulier dont l’image est clairement connotée : Fred Perry. C’est ce que rapporte le Huffington Post.

Il n’y aucun lien entre les militants d’extreme droite impliqués dans la rixes et les jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). C’est en tout cas ce qu’assure son fondateur Serge Ayoub, rencontré par BFMTV le 6 juin 2013 au lendemain de l’agression qui a coûté la vie à Clément Méric.

6 juin 2013 :Le doute reste entier concernant les circonstances de l’altercation qui a couté la vie au jeune militant d’extreme gauche, Clement Meric, à Paris. Alors que des témoins evoquent un coup de poing porté par un membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR), le fondateur de ce groupuscule d’extrême droite, Serge Ayoub, revient sur les circonstances de l’agression. Selon lui, ce sont les jeunes militants antifascistes qui se seraient “jetés les premiers” sur les jeunes sous prétexte “qu’ils avaient le crane rasé”. Les deux groupes semblaient sortir de la vente privée d’une marque très prisée par les antifascistes ainsi que par les militants d’extrême droite. Pour Serge Ayoub, “en France, on a le droit de vous attaquer si on a des idées qui deplaisent”. Sept personnes, dont l’auteur présumé du coup porté, ont été interpellées.

AFP – Caserne porte Pouchet 75017 : Le leader du groupuscule d’extrême droite JNR, Serge Ayoub, a été entendu vendredi 7 juin par les policiers enquêtant sur la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric.

 

Esteban Morillo, 20 ans, serait le principal suspect dans la mort du militant antifasciste Clément Méric ce jeudi après une bagarre passage Caumartin à Paris mercredi. L’agresseur serait proche des jeunesses nationaliste révolutionnaires, mouvement réputé pour sa violence. Les six autres personnes interpellées ont entre vingt et trente ans dont deux femmes.

Marine Le Pen, présidente du Front National était ce dimanche l’invitée de BFM Politique. Elle a répondu aux questions de Jean-François Achilli et a expliqué ses relations avec leader du groupuscule d’extrême droite des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), Serge Ayoub.

Un militant d’extrême gauche, Clément Méric, est mort suite à une agression brutale perpétrée par des skins, ce mercredi 5 juin, à Paris. Selon des sources policières, les agresseurs graviteraient autour du « noyau dur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires » un groupuscule d’extrême droite radicale. Pour comprendre ce qui s’est passé, nous sommes allés à la rencontre de Serge Ayoub, fondateur des JNR dans son bar, dans le XVeme arrondissement de Paris. Face caméra, l’ancien leader des skins parisiens s’emporte et accuse Les Inrockuptibles de pratiquer un « odieux amalgame ». Pourtant après quelques minutes de discussions à bâtons rompus, Serge Ayoub reconnaît connaître l’identité des agresseurs…

8 juin 2013 : euronews : France will ban two right-wing extremist groups, the ‘JNR’ and ‘Third Way’ following the death of Clément Méric.

8 juin 2013 AFP : Le leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) Serge Ayoub condamne la décision de Jean-Marc Ayrault d’engager une procédure de dissolution de ce groupuscule d’extrême droite affirmant qu’il “n’a pas d’existence légale” et qu’il “n’est pas impliqué” dans la mort de Clément Méric.

 

10 juin 2013 : Qui sont Esteban et Katia? L’auteur présumé du coup fatal porté à Clément Meric et sa compagne, également impliquée dans les faits, vivaient ensemble à Saint-Ouen. Un “couple normal” d’après leurs voisins, qui n’avaient pas remarqué que les deux jeunes gens fréquentaient des groupuscules d’extrême droite.

 

Jean-Marc Ayrault a lancé samedi une procédure de dissolution des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, un groupuscule d’extrême droite qui ne semble pas directement lié à la mort de Clément Méric mais que le gouvernement soupçonne d’être en passe de constituer “un groupe de combat”. Les experts dont Jean-Yves Camus, sont réservés quant à l’utilité de cette mesure.

 

26 juin 2013 : Troisième Voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, qui avaient confirmé mardi avoir reçu la notification de dissolution par le ministère de l’Intérieur, ont annoncé qu’elles se sont auto-dissoutes. Commentaire de Nicolas Lebourg sur le cycle de dissolution et renaissance des groupuscules.

 

Les groupuscules d’extrême droite Troisième voie et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ont annoncé ce mardi leur auto-dissolution par la voix de Serge Ayoub. A cette occasion, Serge Ayoub a donné son point de vue sur le traitement du gouvernement de la mort de Clément Méric. “Monsieur Valls s’est permis de dire dès le début: avant le jugement, l’instruction et l’enquête que c’était un assassinat. (…) Le ministre d’Etat se doit de laisser sa place et son rôle à la justice, ce qu’il a oublié. Et pire, il s’est permis de donner des conseils à ses fonctionnaires”.

Extrait de l’émission de Spécial Investigation intitulée “Violences d’extrême droite : le retour” diffusée sur Canal+ en novembre 2014,
sur l’implication du néo-nazi Serge Ayoub dans la meurtre de Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste, le 5 juin 2013.

26 mai 2015 : Deux ans après, les protagonistes de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort du jeune militant Clément Méric se sont retrouvés mardi dès l’aube le temps d’une reconstitution dans le centre de Paris, sur les lieux du drame. Les juges d’instruction ont ordonné cette reconstitution, en présence d’enquêteurs de la Brigade criminelle, pour mieux cerner le déroulement de cette bagarre mortelle, décrite comme violente et très brève.

 Clément Méric : première journée de procès (4 septembre 2018, Paris)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Cl%C3%A9ment_M%C3%A9ric

Les enragés de l’identité (2013)

video reportage documentaire 2013

Divisée entre les identitaires et les ultra-nationalistes, cette mouvance, à droite du Front national, s’est fait connaître à coups d’« apéros saucisson pinard » et d’opérations « coup de poing » contre la mosquée de Poitiers, ou encore lorsque les gros bras des Jeunesses nationalistes ont passé à tabac des militantes féministes Femen lors d’une manifestation organisée contre le mariage pour tous. Qui sont ces groupes, quelles sont leurs différences ? Comment expliquer l’évolution de cette mouvance radicale, parfois passée de l’antisémitisme et du régionalisme à un discours pseudo-républicain mais, surtout, anti-Islam ?

Les réseaux de l’extrême – Les enragés de l’identité – 19 février 2013 – France 5 – Vidéo Dailymotion.

2013 – avant le meurtre de Clément Méric

  • NR Nationalistes Révolutionnaires
  • Skinheads
  • Jeunesses Nationalistes : Oeuvre Française, Pierre Sidos, Alexandre Gabriac, Yvan Benedeti
  • les Identitaires : Fraction Hexagone, Fabrice Robert, Unité Radicale

https://i.discogs.com/SrWepF5OP1ovoiJCLDRk_k31xA2gHUmeGCthsDEtNOw/rs:fit/g:sm/q:90/h:361/w:500/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9BLTE5NjU5/MzItMTM1MDk4NDYy/Ny01Mzc0LmpwZWc.jpeg

  • Rencontre-discussion en face à face avec Philippe Vardon, qui démontre
    – la difficulté certaine du dialogue entre universalistes et identitaires,
    – et la problématique d’offrir des opportunités de tribunes aux idées identitaires=victimaireshttps://www.lexpress.fr/resizer/UZ2kB5lxBfXkNzHBYyP9BQ6TPG4=/970x548/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/LCMOCEWFHVB5RANGFKCEEIHDWA.jpg


Secondary, 3 of 3

https://pavebrulant.noblogs.org/files/2017/11/photo-2.png

2024 : Vardon est passé à Reconquete depuis la photo de Vardon derrière Bardela affichés sur écran géant tpmp hanouna à la tv.
https://pbs.twimg.com/media/GEOy071XcAIEoXQ?format=jpg&name=small

Un collectif antifasciste s’est créé en mai pour faire face à l’agitation croissante des groupuscules néonazis, notamment à Besançon.

https://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/06/29/sous-l-oeil-de-fafwatch

C… et fiers de l’être. Telle pourrait être la devise des militants des divers groupuscules nationalistes et/ou néonazis comtois qui ont la fâcheuse habitude d’afficher leurs exploits sur Internet. Comme ces deux vidéos montrant deux agressions extrêmement violentes perpétrées de nuit à Besançon.

L’une se déroule en avril à la terrasse du « Pub de l’Étoile ». Elle a été filmée avec un portable On suit d’abord un groupe qui arbore des tee-shirts siglés d’un logo ressemblant fort à celui du Front comtois et des initiales « WS » en lettres gothiques, correspondant au groupe « Werwolf Sequania » qui diffuse de la lingerie explicite auprès de la mouvance extrémiste avec ce type de slogans : « se repaître de vos peurs », « Berlin 45 n’oublie jamais » ou, plus énigmatique, « l’éveil du corbeau éloigne l’homme du tombeau ». Puis, le groupe s’approche de la terrasse et tombe à bras raccourci sur deux consommateurs avant de repartir tranquillement.

La seconde, qui remonte également au mois d’avril, montre l’agression d’un homme à l’entrée du pont Denfert-Rochereau, toujours à six contre un, qui est insulté, frappé à coups de poings et de pieds et enfin violemment projeté sur la chaussée. Là encore, les individus, vêtus de la tenue traditionnelle des skinheads, pantalon noir, rangers noirs, bomber noir et crâne rasé, repartent en pères peinards.

Pages Facebook fermées précipitamment

Ces deux exemples de brutalité gratuite ont été dénichés par un collectif antifasciste qui s’est créé en mai dernier et a décidé de décliner sur le plan régional l’expérience du Fafwatch. Il s’agit d’un site que les « chasseurs de néonazis » alimentent de tout ce qu’ils trouvent sur l’identité de leurs adversaires. C’est plutôt bien fait : vidéos, photographies, noms, adresses, pedigree…, tout y est. Sur le plan de la collecte, les webmasters de Fafwatch démontrent un certain savoir-faire et des réseaux étendus pour croiser leurs informations.

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2012/06/BIDOLI-927x1024.jpg
Dagon Sequania affiche le port des couleurs Pagan Front

Nicolas et Clémentine, alias « Dagon le Séquane » et « Gallia est nobis », Brice et Elodie, de Mamirolle, Teddy, qui a posté la première vidéo, Sébastien, dit « Sanglier », un nationaliste historique de Besançon, n’ont, du coup, plus vraiment de secrets. Et quelques-uns viennent de fermer précipitamment leurs pages Facebook où s’affichaient leurs commentaires rigolards au regard des deux vidéos.

La création du collectif répond à l’agitation croissante, constatée depuis deux ans, des groupes néonazis sur la région, et en particulier à Besançon, où les actions d’intimidation se multiplient. Soutien musclé à des extrémistes catholiques, saluts nazis devant la librairie libertaire de la place Marulaz, mise à sac d’une permanence du Front de gauche, annonce médiatisée de la venue de Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire…

« Ça fait beaucoup »

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2012/06/jnr.jpg
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN

« On se retrouve avec trois membres de la Jeunesse nationaliste révolutionnaire, la milice de Serge Ayoub, dit ‘’Batskin’’. Ça fait beaucoup pour notre petit centre-ville » explique un des membres du collectif. « Et ce ne sont pas des gens avec lesquels on peut débattre politiquement en échangeant des arguments. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser d’autres moyens pour les combattre, en dévoilant des éléments tangibles afin que l’on arrête de nous dire que nous sommes dans le fantasme. En plus du Fafwatch, nous allons également ouvrir un blog plus pédagogique sur cette mouvance. Ce n’est que le début : nous avons encore beaucoup de choses sous le coude, que nous allons produire dans les mois qui viennent pour que les masques tombent. »

Fred JIMENEZ

ww.fafwatchfc.noblog.org

Remerciements au blogueur Bison Teint pour certaines de ses recherches.


MàJ

Des agressions à Besançon ?

Des agressions à Besançon ?

Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.

A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.

Nicolas Bidoli Pagan Front (Dagon le séquane sur facebook)

 

Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)

Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot,  qui s’était accaparée la mission.

A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).

On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…

On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.

Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN

On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.

Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :

En bas avec le gilet jaune tenant la banderole

Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune

Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :

Jordan Peter

Jason Quinnez, Brice Schtauffen et Elodie

Drapeau croix celtique en fond

Charles Arawn

 

Brice Schtauffen http://www.facebook.com/brice.schtauffen et élodie sa copine http://www.facebook.com/elodie.sequania, tout deux étudiants à l’ENIL de Mamirolle

Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :

En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,

comme le montre cette seconde vidéo.

Le Bisonteint a trouvé que ce groupe se nommait « werwolf sequania », faisons maintenant un tour succinct de ce « crew ».

Teddy Mairet, Fanny sa copine, Cyril (http://www.facebook.com/profile.php?id=100004008331475&sk=wall)  et son amie.

Sébastien Favier, Brice Schtauffen, Jonathan Coursault, Teddy Mairet accompagné de sa copine Fanny.

Elodie et Sébastien

Fanny

Jordan Peter et son amie

Nicolas Bidoli et « Charles Arawn » (http://www.facebook.com/arawn777)

Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article

Thierry Auer au centre

Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.

Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…

En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :

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Kevin Spano

 

Récapitulatif et informations complémentaires :

Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr

Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise  06 70 98 24 70

Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)

Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES  06 85 22 69 22

Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON  03 81 88 32 94

Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château

Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon)  06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)

Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE

Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)

C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.

 

EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications

Bonjour,

Votre site est très intéressant.

Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90)
c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.

NDLR : éléments irréfutables :

  • il utilise bien l’adresse ericsimonin@aol.com
  • l’adresse qu’il donne à ses correspondants est 15 allée de la chaume 90300 ELOIE
  • le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
  • Eric Simonin est dans l’annuaire à cette adresse

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