REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Des informateurs ont fait campagne pour Möbus “assassins de Satan” aux États-Unis
L’évasion d’Hendrik Möbus a duré moins d’un an :
en août 2000, le néonazi connu sous le nom de « meurtrier de Satan »
est arrêté en Virginie-Occidentale
après plusieurs semaines d’observation.
Il s’est enfui aux États-Unis à la fin de 1999
après que le tribunal de district d’Erfurt a révoqué sa probation
après sa libération anticipée de prison en août 1998.
À ce moment-là, Möbus avait purgé une peine de quatre ans de prison
pour complot de meurtre, faux emprisonnement et coercition. Il était l’un des trois auteurs qui ont étranglé Sandro Beyer, 15 ans,
dans une cabane forestière de la ville de Thuringe de Sondershausen en 1993 et ont enterré le corps dans une fosse.
Kai Budler
De retour en liberté, il se moque de sa victime assassinée en la qualifiant de « people pest » et fait le salut hitlérien lors d’un concert de son groupe « Absurd ». Ce n’est pas un hasard si Möbus s’est enfui en Virginie-Occidentale, car là-bas, il pouvait compter sur le soutien de William Pierce, le fondateur de la “National Alliance” (NA) . Sous son vrai nom, il s’est rendu à Washington et avait loué une chambre à Seattle au chef de “l’Ordre blanc de Thulé”, Nathan Pett. Lorsque les enquêteurs ciblés ont vérifié sa cachette, Möbus avait de nouveau disparu. Puis, en mai 2000, une lettre timbrée à Moscou et signée par Möbus est apparue. Ça disait: “J’annonce par la présente que je ne me soumettrai pas volontairement à des poursuites pénales et à l’exécution en République fédérale d’Allemagne ». La lettre était cependant un faux-fuyant, car Möbus était toujours aux États-Unis, où il avait repris un distributeur de musique pour le National Socialist Black Metal (NSBM) appelé Cymofane. La distribution s’est faite par l’intermédiaire d’une boîte postale à Marlington, en Virginie-Occidentale, attribuée à William Pierce. Pierce, décrit par le militant des droits civiques Leonard Zeskind comme « l’ idéologue en chef de la scène extrémiste de droite aux États-Unis », exploitait une activité de vente par correspondance dynamique et la maison de disques « Resistance Records », l’un des plus grands labels mondiaux de musique de droite. musique extreme.
Sa ferme, à environ 300 mètres de la rue principale de Marlington, ressemble à une forteresse : barbelés, clôtures, caméras de surveillance et hommes armés à l’entrée. Möbus a travaillé dans cette ferme sous le nom de “Hans Schmidt” et a essayé d’ouvrir davantage la scène rock de droite pour le NSBM. Cela a pris fin en août 2000, car les menottes se sont refermées pour l’Allemand lors de son arrestation. Pierce expliqua après l’arrestation de Möbus, qui construisait de nouveaux canaux de vente à travers l’Europe pour le néonazi américain, que son protégé était un « vrai national-socialiste » qui travaillait pour lui depuis dix semaines. En garde à vue dans l’attente de son extradition, Möbus se décrit comme un « dissident » et que tous ses crimes depuis 1998 sont « de nature politique ».“. Il lance un appel : « Si la Résistance nationale en Allemagne n’utilise pas mon cas à ses propres fins, alors le système continuera à abuser de mon cas au détriment de tous les nationalistes allemands. (…) Qui sait, peut-être qu’un tribunal américain m’accordera l’asile et déclarera ainsi de manière impressionnante ce que nous savons depuis longtemps : la RFA n’est pas une démocratie, mais un crime ».
Parallèlement à la campagne de solidarité sous le slogan “Libérez Hendrik Möbus”, Möbus s’est présenté comme un ” prisonnier politique‘ une demande d’asile. Ce faisant, il a pu compter sur les bons contacts de son parrain Pierce en Allemagne pendant de nombreuses années. À maintes reprises, des représentants de NA ont participé à des événements organisés par le NPD et les « Jeunes démocrates nationaux » (JN) en Allemagne. À l’inverse, des fonctionnaires du NPD de l’époque, comme Alexander von Webenau, se sont rendus à la “Conférence sur le leadership” de NA en avril 1997. Un an plus tard, Pierce lui-même était l’un des invités d’honneur d’un événement du NPD à Passau. Il n’est donc pas surprenant qu’au moment du séjour de Möbus chez Pierce, un autre néonazi allemand, Henrik Ostendorf de Brême, séjourne à la ferme et y soit responsable du travail de bureau. Ostendorf a également été le traducteur d’un discours du fonctionnaire du NPD Jürgen Distler lors d’un rassemblement de solidarité pour Möbus à Arlington, qui a été suggéré par le NPD et organisé par NA.
Tino Brandt, le co-initiateur et chef du réseau néo-nazi “Thüringer Heimatschutz” (THS) devait témoigner pour Möbus, tout comme le fondateur des “Hammerskins” saxons, Mirko Hesse, qui possédait déjà le label NSBM “ Darker que Black” dans sa compagnie “Hate Records”.
Au moment de leur voyage aux USA, les deux néo-nazis de Thuringe et de Saxe étaient déjà des informateurs au service des services secrets. Une note de l’Office d’État de Thuringe pour la protection de la Constitution indique :
« Les dossiers contiennent que Tino Brandt était aux États-Unis en 2001 à l’invitation du skinhead Mirko Hesse ».
Brandt aurait rapporté à la presse un voyage aux États-Unis financé par l’Office d’État de Thuringe.
À partir du milieu des années 1990, Hesse a travaillé sous le nom de “Strontium” pour l’Office fédéral de la protection de la Constitution en tant qu’informateur et a été arrêté en 2002. En tant que l’une des figures centrales de la scène musicale néonazie, Hesse a produit environ 21 000 CD de rock de droite en quatre ans, dont certains qu’il a également distribués. Parmi eux, le CD “Ran an den Enemy” du groupe néo-nazi “Landser”, qui a ensuite été condamné comme organisation criminelle. Lors d’une perquisition, la police a trouvé un pistolet semi-automatique chargé chez Hesse. En 2002, il a été condamné à quatre ans de prison pour, entre autres, incitation à la haine, usage de symboles appartenant à des organisations anticonstitutionnelles et apologie de la violence. Même alors, le membre du Bundestag pour les Verts, Christian Ströbele, a demandé où était la limite.entre les activités développées par les extrémistes de droite eux-mêmes et les actions inspirées et financées par l’Office de protection de la Constitution ».
Entre 1994 et son exposition en 2001, Tino Brandt a également été employé par l’Office d’État pour la protection de la Constitution en Thuringe sous le pseudonyme “Otto“. Selon Brandt, la majorité des quelque 200 000 marks allemands qu’il a reçus pour cela ont financé la promotion néonazie. Cela comprenait également le réseau ” Thuringian Homeland Security ” (THS), dont le réseau terroriste ” National Socialist Underground ” (NSU) a émergé. Avec le soutien des services secrets, Brandt a apporté une contribution significative à la mise en réseau nationale du THS. En 1999, Brandt est devenu porte-parole de la presse d’État et en 2000 vice-président d’État du NPD de Thuringe. Peu de temps après, il a joué un rôle de premier plan dans la fondation de la branche d’État de Thuringe de l’organisation de jeunesse NPD “Young National Democrats” (JN).
Avec leurs déclarations aux autorités américaines, Brandt et Hesse devraient s’assurer que Möbus reçoive l’asile et puisse ainsi continuer à échapper à la justice allemande. Cette fusion faisait également partie d’une demande de la membre du Bundestag du LINKE, Martina Renner. Elle critique :
« Le ministère fédéral de l’Intérieur fait apparemment délibérément obstruction à la clarification d’une éventuelle implication de l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) dans la fuite d’un néonazi condamné pour meurtre vers les USA » .
Car dans la réponse à la demande de Renner, le ministère de l’Intérieur, se référant à la protection des sources, refuse de répondre aux questions sur le rôle du BfV et des informateurs dans l’évasion de Möbus.
Les informateurs de ce réseau germano-américain pourraient également s’interroger sur le rôle des services secrets dans la diffusion du livre “The Turner Diaries”. Écrit en 1978, le méli-mélo dépeint une «guerre raciale» en Amérique du Nord et propage une idéologie révolutionnaire «pure» et les devoirs des cadres dans une organisation clandestine appelée «l’Ordre». 1Pierce a écrit le livre sous le pseudonyme “Andrew Macdonald“. Le livre a également atteint l’Allemagne au milieu des années 1990, dont la traduction allemande a été mise à l’index par le Bureau fédéral d’inspection des médias nuisibles aux jeunes (BPjM) en 2006 et a été considérée comme un modèle pour le réseau terroriste “National Socialist Underground ” (NSU). Apparemment, le réseau néonazi germano-américain n’a pas seulement aidé les néonazis allemands à fuir, il a également ouvert la voie aux “Turner Diaries” pour entrer sur la scène militante néonazie allemande, qui a utilisé le livre comme source d’inspiration. pour des attentats et des meurtres néonazis.2
Avec son refus de fournir des informations et la prétendue « protection des sources » dans la réponse à la demande de Renner, le ministère de l’Intérieur semble peu enclin à élucider le rôle de ce réseau de structures clandestines néo-nazies.
Un tel réseau devrait également aider Möbus, qui a été libéré de prison en Allemagne il y a dix ans. Il a déménagé à Berlin, y a développé ses activités de vente par correspondance et de label nsbm et est actif en tant qu’organisateur de concerts dans toute l’Europe. 3
Depuis 2017, il est le chanteur du groupe NSBM “Absurd”, qui était auparavant dirigé par son frère Ronald Möbus.
“Absurd” a été annoncé pour la mi-décembre 2017 pour le spectacle NSBM “Asgardrei” dans la métropole ukrainienne de Kiev. Le festival est considéré comme un événement de propagande du régiment néo-fasciste “Azov” et a attiré plus de 1 000 visiteurs en 2016.
La stratégie métapolitique NSBM de AZOV est cultivée autours de Aleksey Levkin de M8l8th. C’est vers lui que converge la prospective Rac’Nsbm Misanthropic Division autours de Bjorn Sigvald, membre suisse du gang skinhead territorial et international Hammerskin.
Le KPN – Kommando Peste Noire – Bjorn Sigvald, Baise Ma Hache et Peste Noire = Lemovice = Wolfangel – en affiche les couleurs de gang : sur les maillots et sur les bannières territoriales siglées de symboles de haine exhibés sur leurs photos promotionnelles; d’autant que ce sont aussi des fans qui affichent leurs maillots aux couleurs de M8l8th.
AZOV et le KPN convergent à Lausanne en Suisse pour une conférence organisée par Bjorn, puis à Rungis en novembre 2015 autours d’une Convention internationale et concert RAC avec le GUD, Casa pound, Aube dorée, … entre autres.
En juillet 2016, le Pagan Front, les figures NSBM d’Aube Dorée ukrainiennes de AZOV – accompagnés de 40 ukrainiens affiliés AZOV, Wotanjugend, sous couverture “village médiéval viking” – dominent le rassemblement métapolitique de musique apolitéïque à vitrine folklorique viking “Ragnard Rock Fest” sous une bannière rune d’odal géante et malgré les multiples alertes de fans de musique, articles presse et demandes de la part des associations antiracistes.
Fiché S les individus membres du KPN finiront même jusqu’à se rendre en Ukraine à de multiples reprises dés décembre 2016, malgré les contraintes imposées par les contrôles des Services de Renseignement. AZOV via Aleksey Levkin promoteur NSBM capitalise énormément sur le KPN et les figures NSBM françaises pour développer sa stratégie métapolitique fasciste :
– Asgardrei à kiev : rassemblement NSBM international avec conférences métapolitiques et convergences de militants violents en tant que combattants d’un tournoi de MMA.
– Militant Zone, shop NSBM (détruit par l’assaut russe) et vitrine internationale.
– Production de Peste Noire : disques, vidéos, produits-dérivés, concerts, enregistrements, …
Après l’agression d’Anthony et l’inauguration de Bastion Social du GUD à Clermont, Famine sera bien réfugié deux ans chez AZOV pour fuir la justice française de 2018 à 2020.
Pendant ce temps, prends forme la nouvelle prospective hooligan-identitaire Ouest Casual de AZOV qui émerge autours des Zouaves Paris en affichant aussi son florilège de bannières territoriales haineuse et Marc De Caqueray Valmenier se rendra aussi à Kiev, aussi à Asgardrei pour y afficher une banniere GUD, y poser avec Olena Semnyaka, y afficher maillot aux couleurs de M8l8th, …
La prospective Rac’Nsbm Misanthropic Division de AZOV
et la prospective hooligan-identitaire Ouest Casual de Azov
partagent
– la division en crews locaux
– affichage des couleurs pro-azov
– affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine comme les couleurs de gangs territoriaux
– la prégnance de membres impliqués dans la culture RAC, hooliganisme et sports de combat, des gangs skinhead internationaux a vitrine folklorique.
Misanthropic Division : Prospective NSBM de AZOV autours du Hammerskin suisse “Bjorn Sigvald”
En 2015, le collectif d’information antiraciste stéphanois met en lumière Misanthropic Division, une prospective NSBM de AZOV autours d’un Hammerskin Suisse, dont est membre Baise Ma Hache.
Qu’est-ce que la Misanthropic Division?
Sur son site Internet, disponible en neuf langues, la Misanthropic Division se décrit comme un groupe paramilitaire, racialiste et national-socialiste qui a fait son apparition pendant la révolution du Maïdan, fin 2013. Elle est issue de l’Assemblée sociale-nationale regroupant ultranationalistes et néonazis. Le site précise: «Notre principal ennemi actuellement est la Russie mafieuse et néo-soviétique. Contre l’émergence de cette nouvelle forme de communisme moderne, tous les moyens sont bons.» Son chef, dans une interview au Telegraph, a même déclaré: «Notre mission historique est de conduire la race blanche à une croisade pour sa survie.» Aujourd’hui, la Misanthropic Division est engagée dans le bataillon composé de volontaires d’extrême droite Azov. Ce dernier avait été dénoncé par Amnesty International en août, pour mauvais traitements, extorsions, vols, détentions illégales et de possibles exécutions.
Les mouvements militants de la droite ukrainienne exploitent dès le début du conflit leurs contacts internationaux, afin d’y trouver du soutien pour leur cause. C’est dans ce but qu’ils ont fondé des organisations de soutien, qui contribuent à leur combat avec des ressources financières, politiques et militaires. Une des organisations les plus importantes, la « Misanthropic division » a des sections dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’en Amérique du Nord. Elle joue en rôle majeur dans le recrutement de combattants à l’étranger [5].
Selon des recherches de Belltower.News, la division Misanthropic recrute des membres de la scène nationale socialiste de black metal. On trouvera ci-après le néo-nazi Hendrik Möbus, condamné pour meurtre, entre autre, Alexey Levkin, meurtrier raciste jugé irresponsable, libéré de l’asile, russe félon réfugié en Unkraine chez AZOV, chanteur du groupe M8l8th et organisateur du festival NSBM Asgardsrei, et Famine, chanteur du groupe de black metal français Peste Noire, qui a été condamné pour meurtre agression. Il existe d’autres liens avec le Mouvement international ainsi qu’au parti d’extrême droite Der III. Voie.[31] La devise de la frénésie de la misanthropie remonte à un album du groupe Branikald, qui, comme M8l8th, vient de la scène russe NSBM.[32
En Suisse romande, une section locale de « Micanthropic Division » (MDS) [6] a déjà été créée au printemps 2014. « Björn Sigvald » est le dirigeant présumé de ce groupement, un néonazi fan de sport de combat depuis sa jeunesse, qui est connu à ce jour seulement sous ce pseudonyme. Björn Vita sert d’exemple du développement des membres de « Misanthropic Division ». À partir de son obsession pour les combats et ses contacts informels en Ukraine, se sont développés des réseaux personnels qui ont finalement débouché sur une participation active sur place.
Björn, le networker
« Björn Sigvald » est actif dans les mouvements d’extrême droite depuis environ dix ans et entretient de nombreux contacts internationaux à différents niveaux de la scène. Il a noué les premiers contacts importants par le biais des Hammerskins suisses. En 2011 il a été admis dans le « Hang-Around-Status » des Hammerskins Romandie [7]. À cette époque et les années qui suivent, il a assisté avec Joël « Pouppi » Moret et d’autres Hammerskins à des concerts et des manifestations de ce mouvement aux frontières de la Suisse et a fait de nouvelles connaissances [8]. Il a notamment rencontré Tomasz Skatulsky, organisateur de combats du milieu d’extrême droite et propriétaire de la marque Pride France [9].
Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1]. En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2]. C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs auraient été collectés [4].
Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].
Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].
Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].
Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : « Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa. » [11].
Björn » Sigvald un néonazi Suisse qui partage aussi son temps entre l’Ukraine et la Suisse et s’est fait tatouer le nom du groupe K.P.N. sur son ventre.
Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1].
Björn Sigvald (à droite), vraisemblablement en 2013,
avec le Hammerskin valaisan Joël Moret (à gauche)
(source : Indymedia Deutschschweiz).
En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2].
C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs suisses auraient été collectés [4].
2015
2015 – banniere MD frankreich et banniere md Baise Ma Hache
(source : Saint-étienne antifa)
Bannière Misanthropic Division Schweiz
Mise-en-marché des maillots aux couleurs Misanthropic Division de AZOV
Bjorn Sigvald à droite, sous la Bannière Pride France,
“Peste Noire, et surtout le chanteur Famine, délivrent avec leur musique une bande-son pour les meurtres commis par les fascistes ukrainiens, partagent les vues de la Misanthropic Division, soutiennent le Régiment ASOV et sont cohérents avec leur antisémitisme.” traduit de l’allemand source : https://linksunten.indymedia.org/fr/node/187861
AZOV à Lausanne
Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].
Novembre 2015 – Convention du GUD à RUNGIS avec AZOV
14 novembre 2015 – Rungis – Convention du GUD
Famine de Peste Noire affiche les couleurs M8l8th pour la photo-souvenir.
Steve Bissuel du GUD porte un maillot rouge. AZOV est également représenté.
Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].
Kiev 2016 – Kommando Peste Noire Feat. M8l8th et Lemovice avec Aleksey Levkin de AZOV, en survet’ blanc Kery James Ludovic “Famine” Faure”, Nico Lemovice, Bjorn Vermine, … @ Asgardsrei, le plus gros rassemblent Rac’NSbm
Un œil dépasse derrière l’épaule. Le maillot aux couleurs BMH.
Le vocaliste du groupe M8l8Th, Alexei Levkin, est une personnalité dirigeante d’Azov et leader du mouvement de jeunesse néonazie « Wotan Jugend » et ses satellites.
Janvier 2017 : Call of Terror Rassemblement NSBM clandestin
GUD fait promotion NSBM à Lyon :
Rassemblement métapolitique autours du KPN de Peste Noire et de BMH de Savoie.
Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].
Björn Sigvald (en haut à droite, faisant le salut nazi) avec Karpatska Sich en 2017.
Réunion européenne autours de AZOV à Kiev
Levkin de M8l8th, félon russe réfugié chez AZOV, meurtrier et figure clé de la promotion NSBM
Björn et Semenyaka à la conférence paneuropéenne en avril 2017
« Björn » a ainsi participé à une conférence paneuropéenne en 2017 et entretient différents contacts avec des défenseurs de l’idée paneuropéenne, en particulier avec Olena Semenyaka
Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : « Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa. » [11].
Steven Bissuel GUD alongside National Corps’ international secretary Olena Semenyaka at the 1st “Paneuropa” Conference in Kyiv, April 2017
Quelques jours après passage de Steve Bissuel à Kiev, GUD devient Bastion Social.
kpn à kiev II
Levkin, Bilietsky AZOV en chef // Hendrik Mobus (meurtrier et figure NSBM) Olena Semenyaka de AZOV, et Aleksey Lekin (Meurtrier et figure NSBM)
Levkin développe Militant Zone pour promouvoir ses productions NSBM, et réalise le vidéo-clip de Peste Noire
2018
Le 12 juillet 2018 Anthony se fait fracturer la mâchoire dans un bar par Famine de son vrai nom Ludovic Faure qui pensait taper sur un antifa, le local du Bastion Social doit être inauguré dans les prochains jours.
Inauguration Bastion Social Clermont :
maillot Defend Gaza Marc “Hassin”
Famine casquette M8l8Th.
Tristan Arnaud et Ludovic Faure “Famine” de Peste Noire,
lors de l’inauguration du local BS à Clermont-Ferrand en juillet 2018.
Famine participe à la constitution du Bastion Social Clermont et se fait remarquer suite à l’agression sur Anthony, il se réfugie en Ukraine pendant deux ans chez AZOV.
Famine donne une interview dans le numéro 2 du magazine néofasciste Zentropa mag où il explique ses positions politiques. La peste noire est pour Famine un moyen naturel, écofasciste pour nettoyer le monde contemporain de ses excès et de sa surpopulation.
Graffiti des Zouaves Paris lors de la facheuse manifestation des “gilets jaunes” infiltrée par le white-bloc Ouest Casual en décembre 2018
Décembre 2018 – Peste Noire s’affiche en Gilet-Jaune
pour interpréter un hymne du Rock Identitaire Français, à Kiev
KPN à Asgardrei pour la 3e année consécutive, Peste Noire est encore une fois à l’affiche Asgardsrei en décembre 2018, le plus grand rassemblement NSBM qui a lieu en Ukraine à l’initiative de AZOV.
Ludovic Faure séjourne en Ukraine où il fréquente les néonazis du Bataillon Azov et fait ses petites affaires avec Militant Zone le site de vente par correspondance de Tee-shirt ou disques de la scène National Socialist Black Métal géré par AZOV.
2.d.g. Levkin, Ludovic Faure, Björn en Kiew
Björn, Levkin et Faure « Militant Zone-Store », magasin de vêtements NSBM de AZOV au centre de Kiev.
gud en sommeil ?
gud affiché à asgardsrei par ouest casual
Sur celle-ci, on peut voir que la personne qui porte le drapeau du GUD sur ses épaules (la forme blanche au centre) effectue elle aussi des saluts hitlériens lors du passage du groupe français "Baise Ma Hache". (vidéo originale : https://t.co/0X0IvV6Bl7) pic.twitter.com/AEU10Fodp2
Premièrement, sur cette autre photo du championnat de kick-boxing, on voit Marc "Hassin" tenant le drapeau du GUD, le même brandit lors du festival. pic.twitter.com/nyMeyqDxmg
Depuis des militants d’extrême-droite refont parler d’eux ces derniers temps, pour suivre les agissements de l’extrême-droite à Clermont-Ferrand il est préférable d’aller sur le site médiacoop.fr.
L’emplacement actuel de Björn Sigvald n’est pas connu, la dernière trace de lui sur Internet remontant à 2019, date durant laquelle il a participé à un camp d’été de Karpatska Sich dans l’Ouest de l’Ukraine [12].
2023
RAC turbonazi à Simone Veil
Ouest Casual est au centre
de la promotion du rassemblement autours de la musique faf
Fafleaks streetpress
affichage bannière azov, banniére gud, sur scène
+ fraction salut de kunen
+ tanguy jean eudes gannat FTP Alvarium
+ Fabrice Robert de la Soupe au Cochon Unité Radicale Bloc Identitaire …ETC.
c9m 2023 @ espace simone veil de st-cyr l’école militaire
BSK VDL OUEST CASUAL AZOV
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
NSBM CASUAL
ou Rac’NSbm ?
En décembre 2023, le visuel promotionnel de la cinquième édition du rassemblement clandestin autours de figures RAC et NSBM intitulé Call of Terror ainsi que la proposition “- Graveland 🇵🇱 – SPQR 🇮🇹 – Kataxu 🇵🇱 – Leibwächter 🏴☠️“
sont affiché par le canal Telegram Ouest Casual.
Fondé en 1998, Pagan Front réseaunéo-naziinternationalspécialisé NSBM (& folkish ndlr). Ilréunit groupes, labels, desfanzines, des graphistes, des concerts, …
Le Pagan Front a été fondé par :
– RoneReHal(lelabel américainDungeonof DarknessRecords), – HendrikMÖBUS, – WitekSlusarz(label polonaisDead Christ Commune)
– “Aranath” de Swastyka – IlliaBABIN(Russie“Stellar Winter“) et d’autres, …
Dans une publication de 2002 (Heathen Pride), Pagan Fronta déclaré dansun éditorial :
“Nous finançons la guerre, il est à propos dela survie de notreRace, notre patrimoine etnotre culture. […] seule laNSBMincarne lablanche–puissance dans cette scène musicale composée de déchets.”
Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler skinheads Volkisch et NSBM, afin d’en assurer la publicité et la diffusion.
Flyer du Pagan Front militant pour la libération de Hendrik Mobus.
« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique » (Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008)
Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :
Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».
La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.
berceau du paganisme le plus militant et éprouvant de l’aversion pour la triade monothéiste, christianisme, judaïsme et islamisme, la pagan front est une organisation qui exerce un rôle clef dans la diffusion et le soutien des phénomènes Völkisch metal, NSBM et affiliés. Il s’agit en substance du plus grand réseau international de groupes, créateurs, maisons de disques, distributeurs, publications (Heaten Pride, Wotanjungend,… ) et graphistes, qui ont comme dénominateur commun un sentiment identitaire et paneuropéen, promu principalement, à travers la musique extrême. Une « armée du Métal Païen » ; sous cette aile protectrice, se sont réfugiés, rapidement, ou plus tardivement, pratiquement tous les grands noms affiliés au métal raciste au-delà des franges NSBM & FOLKISH ᛟ à proprement dit
« cette subculture de la jeunesse blanche est réellement sortie de l’écho du sang aryen brimé et occulté, une subculture née et forgée dans la lueur des églises en flammes et dans le sang des sous-humains assassinés. Le premier vrai groupe black metal national-socialiste a été Burzum. Les pseudos « premiers utilisateurs » du terme « black metal » venom ( et tout les autres imitateurs comme hellhammer, bathory, ou mayhem) n’ont jamais rien fait de sérieux. » (the pagan front – return of the iron reich of black metal. Extrait des notes du livret du second volume de la compilation the Night and the Fog)
pour comprendre l’importance du pagan front dans le circuit black metal, il suffit de penser que parmi ses membres importants nous notons la présence de du triumvirat formé de Graveland, Absurd et Der Stürmer, reconnus unanimement comme le fer de lance de la scène NSBM & dérivés folkisch, mondiale. A ceux-ci suivent, dans le désordre, les noms de Stormheit, Kataxu, Pantheon, Dark Fury, Xenophobia, Disiplin, Widulf, Bilskirnir, Temnozob, et beaucoup d’autres, comme preuve de l’immensité et de la capillarité du réseau.
(flyer du pagan front militant pour la libération de Hendrik Mobus)
« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons . Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique » (pagan front, ablaze n°4, mai/juin 2008)
Mais cette organisation n’est pas un cas isolé. En principe – nous parlons de la seconde moitié des années 90 – il y eu d’autres expériences de « revival atavique » sur le même mode et dont le Pagan Front a effectivement révisé certaines caractéristiques idéologiques et attitudes. Nous pensons par exemple au Heaten Front et, spécifiquement, à son détachement allemand, le Deutsche Heidnosche Front, fondé par Hendrik Moebus de Absurd. Dans le cas présent, le Pagan Front en a récupéré l’aspect religieux de manière radicale, à la voelkisch, en mettant toutes ses cartes sur la propagande en musique. Ce n’est pas un hasard s’il est un des systèmes les plus fructueux et efficaces pour divulguer la doctrine belliqueuse que partagent ces nouveaux héritiers d’Odin dispersés sur le globe. Un paganisme, il est nécessaire de le clarifier, qui n’a pas grand-chose à voir avec le syncrétisme New Age et ses références aux concepts comme la tolérance, l’égalité, la liberté, la coexistante, et la démocratie. Complètement différent.
« Ce pseudo-paganisme, qui ne voudrait offenser personne et qui voudrait être d’accord avec tous, si nous le comparons avec le paganisme authentique, il apparaît comme un petit chien castré à coté d’un loup sauvage. » (ibid)
Vers la fin du millénaire qui vient de passer, le Pagan Front a commencé à faire parler de lui par le biais d’une série d’anthologies-manifeste titrée the night and the fog, qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) a contribué a définir les bases du mouvement dont il se fait le porte-drapeau. Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal », le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal), alors que la troisième sortie est accompagnée d’un véritable manifeste de l’organisation pan-aryenne – une liste de douze « commandements » au titre les plus explicite : Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent.
Bien qu’entouré d’un halo de mystère, à ce jour le Pagan Front prouve qu’il est une machine de publicité et de propagande autant préoccupante que bien strucurée. Un réseau capable de faire grandir son influence au niveau mondiale et de coopter dans ses rangs des projets venant des quatre coins du globe, devenant enn tout et pour tout un circuit producteur / distributeur alternatif à l’officiel capable d’utiliser le progres technologique pour consolider sa présence
(p221-225, As Wolves Among the Sheeps, La saga Funeste du National Socialist Black Metal de Max Ribaric & Davide Maspero, 900 pages)
2007
2008
2012
2016
Le logo officiel Pagan Front est affiché comme label par le home studio de microédition NSBM française Honour and Hate FdF circ. qui a produit et diffusé ses 5 disques Elitism + 12 autres propositions NSBm dont Vermine, entre 2012 et 2023.
Du 21 au 24 juillet 2016, le petit village de Simandre sur Suran dans l’Ain accueille pour la 2ème année consécutive le « festival viking » Ragnard Fest.
Au-delà des animations folkloriques (combats, présentation d’armes ou de troupes slaves), la presse locale s’interroge timidement sur la présence du groupe ukrainien Nokturnal Mortum qui affichait il y a quelques années ses sympathies pour le IIIème Reich. Quels sont actuellement les liens entre musique viking, fascisme, et nazisme ?
Il y a une vingtaine d’années, Nokturnal Mortum assumait son appartenance à la scène NSBM (National Socialist Black Metal), et plus largement à l’idéologie « nazie » du Pagan Front tout en se distançant du “nazisme vaincu” d’Hitler.
Le groupe a bâti sa renommée à l’aide de croix gammées et de chansons ouvertement antisémites :
“Everything I Own Is Given To The damned jewish tribe My Blood Is Calling Me, And I Won’t Calm Down Until I Taste The Smell Of their blood The Moon Whispers About The Darkness The Stars Are Leading Me Through The Clouds Silver People With White Skin Are Gathering To Perform A Rite The Wisemen Are Cursing On The jewish scum And I See The WHITE MAN’S POWER! Spit In jewish faces, Cut them Into Pieces Let them Choke With their Lie Let The Woods Grow Up On their corpses ONLY WHITE MAN’S POWER! We Are The Only Ones To Have The Right For This Land!”« The Call of Aryan Spirit » de l’album NeChrist (Нехристь), 1999, disque réédité 14 fois depuis.
Depuis quelques années, le groupe a supprimé ses références au nazisme, mais a conservé ses déguisements macabres et son public.
Ce n’est pas le seul groupe sulfureux. Le leader Rob Darken alias Robert Fudali alias Lord Wind du groupe polonais Graveland est connu pour ses déclarations en faveur de la suprématie de la « race aryenne », contre la « judéo-chrétienté », et pour de nombreux propos antisémites sur la prétendue existence d’un « complot juif ».
Cela n’empêche pas les organisateurs de faire figurer Graveland en tête d’affiche, aux cotés de Nokturnal Mortum, Kroda, ou de Naer Mataron. Ce dernier est connu en Grèce comme le groupe de métal du député Giorgos Germenis, à la fois bassiste du groupe, coupable d’agression à tendance raciste, et numéro trois… du Parti criminel et néonazi Aube Dorée.
Germenis n’hésite pas à poser en cartouchières, armé de couteaux, … Avec sa bande, Il a agressé des vendeurs a la sauvette en septembre 2012, puis attaqué le maire d’Athènes en mais 2013 . Le 28 septembre 2013, un militant d’Aube Dorée assassine Pavlos Fyssas, encerclé de 10 complices. 4000 armes ont été découvertes suite aux perquisitions.
Les liens entre certains groupes de métal présents et l’idéologie antisémite nazie sont multiples. Cependant, on aurait tord de considérer que ces musiciens sont de « simples admirateurs » d’Hitler. Ils s’inscrivent dans la mouvance « Folkish », et plus largement dans l’idéologie Odaliste.
« Folkish » est la contraction des termes « Folk » et « Volkish ». Cette mouvance entend mêler musique Folklorique pré-chretienne, Métal et mouvement Volkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique, anti-monothéisme et antisémitisme. Les courants néo-Volkisch se revendiquent de cet héritage, en affirmant une identité blanche, païenne et mystique en opposition thématiques contemporaines comme la modernité, le libéralisme ou encore l’immigration.
Les paroles ont souvent pour thèmes la nature, la guerre, le passé médiéval et mythologique, dans une rhétorique romantique. La radicalité n’est pas omniprésente, voir absente dans les paroles de certains groupes. Elles mettent toutefois toujours en valeur la Weltanschauung, qui désigne la conception du monde selon sa sensibilité, c’est-à-dire selon une grille de lecture identitaire et xénophobe. Les disques sont parfois présents au coté de grands groupes de métal, dans les grandes surfaces culturelles, les disquaires spécialisés, les disquaires VPC complaisants, depuis 20 ans, mais maintenant la musique Folkish est très majoritairement distribuée par le biais d’internet et les plateformes de téléchargement légal de musiques populaires actuelles : itunes, … tout cela jouant un rôle « validant ».
Les pères conceptuels de la musique Folkish sont les meurtiers Kristian Vikernes (également terroriste (destructions d’églises) et créateur de jeu de rôle odaliste) et Hendrik Möbus, dans les années 1990. Ils sont également considérés comme les pères du NSBM. Idéologues païens, identitaires, ultranationalistes « patriotes », « dissidents » « anti-système », ils ont développé leur influence même derrière les barreaux de leur prison en Norvège et en Allemagne.
La mouvance Folkish s’inscrit dans l’idéologie Odaliste, née dans les années 1990 également. Issue de la rune « othalan » de la mythologie germanique, elle signifie « propriété, domaine », et désigne l’idée que les traditions ancestrales d’une communauté sont supérieures aux cultures extérieures, en se basant sur les croyances de la mythologie germanique, et par extension, scandinave, grecque, slave ou romaine. L’Odalisme a pour objectif de faire renaître les cultures européennes polythéistes, qui seraient toutes issues d’une même religion datant de la Préhistoire, et qui aurait évolué avec les peuples (vikings, aryens slaves, ariens germaniques, aryens latins, celtes…) et les déplacements.
L’Odalisme s’inspire du nationalisme « Blut und Boden » (le sang et le sol) de la fin du XIXème siècle en Allemagne, qui considère l’ascendance (le sang) et la paysannerie (le sol) comme origine raciale essentielle du peuple. Le « Blut und Boden », tout comme l’idéologie Volkish, ont fortement imprégné l’idéologie nazie, en justifiant la « pureté de la race » allemande, la destruction d’autres peuples et l’appropriation d’autres territoires.
L’Odalisme est ainsi violement antisémite et xénophobe. Les juifs sont perçus comme un peuple à part, comme un « autre Volk » libéral et insoluble dans les « peuples blancs européens », reprenant ainsi les théories Volkish du XIXème siècle. Pour préserver la pureté de la « race » et les traditions ancestrales propres, l’immigration et le métissage sont également rejetés.
Pendant la 2nde guerre mondiale, la rune Odal fut utilisée comme emblème de la 7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Euge, ou encore dans les images de propagandes des Jeunesses Hitlériennes. De 1952 jusqu’à leur interdiction en 1994, elle était l’emblème des Wiking Jugend, une organisation néo-nazie basée sur les Jeunesses Hitlériennes. Odal était également le nom d’un magazine néo-nazi de l’idéologue Richard Walther Darré. Mais Vikernes se défend et assume la paternité de la définition actuelle de l’Odalisme : « il n’est pas un terme entaché par l’Histoire »…
Cette idéologie Odaliste est actuellement présente dans de nombreux pays européens, via le « Pagan Front », directement inspiré du « Heathen Front ». Le « Heathen Front » est resté en lien avec le « Pagan Front » via différents concerts conjoints et soutiens publics.
La branche norvégienne est la plus ancienne (Norvegian Heathen Front, ou NHF) : elle a été fondée en 1993, dans la proximité de Vikernes qui a gardé contact avec le NHF même durant son emprisonnement en lui transmettant plusieurs articles. C’est Mobus qui fonde la branche allemande, la plus active, en 1998 (Allgermanische Heidnische Front, ou AHF). Des sections en Suède, Danemark, Hollande, Canada, Russie et Etats-Unis apparaissent dans la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.
Flyer du pagan front militant pour la libération de Hendrik Mobus :
« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique »
(Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008)
Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :
Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».
La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.
Dans cette perspective, où les idées influencent les valeurs sur lesquelles se réfèrent la société, la diffusion de musique Folkish par Internet, la diffusion de supports enregistrés vynils, cassettes, dvd, compact disc, la création de jeu de rôle (Vikernes), le blogging (Vikernes), tout comme la tenue d’un Festival dans l’Ain, peut être un moyen d’approche et de diffusion d’idéaux néo-nazis auxquels beaucoup de ces groupes se réfèrent directement. Ce festival Folkish, surnommé naïvement « Festival Viking », représente un danger pour un public qui n’est pas informé, participe à propager des idéaux néo-nazis au grand public, et se traduit comme une démonstration de force des idéologues Odalistes.
Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin
plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
Abel Bidoli “Skogsvandrer” est le batteur de l’orchestre Autarcie
de l’orchestre NSBM Sacrificia Mortuorum
DTB 570 : labellisé par Hendrik Möbus le célebre meurtrier
sous sa marque DTB Darker Than Black ;
orchestre spécialisés dans les rassemblements nsbm clandestins
de Caterva Runa
DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
avec son frère dans l’orchestre
Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
Le 17 juin 2011, Yussuf Jerusalem – groupe parisien singulier de musique garage aux accents psyché-médiéval – propose son second album : pochette de feu et de flammes incendiaires, intro à l’orgue, puis premier titre orchestré raw war black metal old school, avec chant hurlé et saturé. Le second titre est country music limite bluegrass.
3 – Path of paladin : tube dark, garage surf folk sur un rythme de valse avec un riff chorus saturé, tres “Black Metal” pour du grunge bluesy … etc.
Au rayon produits dérivés se distinguent les modèles de maillots de Yussuf Jerusalem proposent le logo en typographie néo-black metal et des designs très proches de ce que proposent la scène black, ce n’est pas banal pour un groupe rock garage.
Le porteur du projet, Benj, guitare et chant, est connu comme mélomane passionné d’underground, de rock, de culture et fan de black metal comme le montrent ses photos affichées sur ses réseaux sociaux en maillot aux couleurs de figures nsbm : Forteresse, Inquisition, Peste Noire, … , ou sur scène en cote de maille façon Vikernes
Le titre Gates of Heaven se distingue en tant que reprise du groupe allemand Absurd.
Idole ou pas, Absurd est connu depuis 1993
comme responsable du meurtre de Sandro Beyer,
puis par la carrière métapolitique de Hendrik Möbus figure nsbm et néonazi volkisch, depuis ses disques produits depuis derrière les barreaux de sa prison comme Burzum, sa promotion nsbm en co-productionHammerskins dés 1997, sa cavale réfugié chez le promoteur white power, sa capture, et ses séjours en prison, puis la promotion nsbm encore et toujours …
Sacrificia ⌖ Mortuorum : Promotion NSBM fétichiste de la croix ⌖ celtique affichée depuis 2001 sur une douzaine de disques ⌖, albums ⌖ et collaborations ⌖ avec d’autres figures nsbm ⌖ , en autoprod puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, puis au profit de Hendrick Moebus sous l’étiquette Darker Than Black https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum
Sacrificia ⌖ Mortuorum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibitionnisme – de la ⌖ croix ⌖ celtique ⌖
⌖ 2002 Ira Melanox ⌖ ⌖ 2003 Ira Melanox / Dark Hymns of War ⌖
⌖ 2005 Les vents de l’oubli ⌖
⌖ 2007 Maturum Est ⌖
2011 : Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit LMH 02 seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté. Ce disque est interdit à la vente sur Discogs https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes C’est le seul groupe de l’écurie LMH toujours ré-édité affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.
LMH 02 : Autarcie sequane NSBM – 2011
Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin
plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI
Nicolas Bidoli
aka Dagon le Sequania, DGN SQN
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions,
actes de vandalismes,
etc…
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année
dans divers crews ouvertement néo-nazis.
Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub),
un coup chez les Werwolf Sequania
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]
DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184
Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076
Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben
puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014,
et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Möbus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa
Batteur de ⌖ Sacrificia ⌖ Mortuorum ⌖ depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer
puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci
DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
avec son frère dans l’orchestre
Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.
Sacrificia Mortuorum sans croix ⌖ celtique affichée sur les visuels turbonazi Hot Shower et sur les billets d’entrées commercialisés sous la forme de tickets en prévente pour avoir une place de concert – la croix celtique est interdite en Allemagne – co-produit labellisé Darker Than Black / Hendrik Möbus à la direction artistique, programmation et promotion et Hammerskins pour la logistique milanaise.
[22:16] Hendrik Möbus, Hot Shower 2016 et la nébuleuse Rac’NSbm dans le reportage documentaire de la télévision allemande .
⌖ octobre 2016 ⌖
Sacrificia ⌖ Mortuorum est affiché sur le visuel promotionnel Peste en Limousin, sans promoteur local déclaré ni localisation précisée mais évènementiel car c’est le premier rassemblement produit autours de l’orchestre KPN composé de figures RAC de Lemovice et Wolfsangel autours de Famine pour pourvoir interpréter du Peste Noire sur scène.
Ce samedi après-midi, à 16 heures, un rassemblement était organisé par la mouvance antifasciste à Ambazac, en Haute-Vienne, pour protester contre la tenue d’un concert du groupe de “National sataniste black-métal” Peste Noire.
Réputé proche de l’extrême-droite, ce groupe controversé a donné rendez-vous à ses fans au dernier moment sur les réseaux sociaux. C’est donc à la salle polyvalente de Saint-Martin-Terressus que le concert à eu lieu.
Contactée, la préfecture de la Haute-Vienne n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, ne souhaitant pas « faire de publicité à cet événement », mais confirme la mise en d’un dispositif particulier.
Plus tôt dans la semaine, le Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples (MRAP) avait fait part, via un communiqué, de son indignation quant à la tenue de ce concert.
[…] Cette fois c’est au tour de Sacrificia Morturum.
Comment décrire ce set sans cracher sur le groupe… double croche à la guitare tout au long des morceaux, à la basse c’est pareil, la batterie c’est du blast…touuuuut le teeeeemmmmps. En plus de ça, tu ajoutes des suite d’accord en barrée, même un manchot n’ayant jamais fait de guitare de ça vie nous sortirait des meilleurs suites d’accord. Et encore en plus tu rajoutes une guitare tellement saturée que ça en devient inaudible, un Mi grave ou un La super aiguë… aucune différence, ça fait juste “wiiiink” tout le temps et surtout ça t’éclate les tympans, parce que oui, les mecs ne savaient pas non plus régler le volume entres les instruments.
Côté publique on a le droit à un mec qui croise les bras en l’air façon gros facho. Des mecs complètement bourré en train de secouer les bras en l’air les mains crispées comme si ils tenaient deux monstrueuses paires de couilles… Je trouve ce spectacle ridicule, on dirait une grosse mascarade, la kermesse de l’école Henry Dès(metal) et je commence à me demander ce que je fais ici.
Je vois plusieurs personnes sortir de la salle, je leur emboîte le pas. J’en pouvais plus, les oreilles soufraient parce que non je n’avais pas pris de bouchons d’oreilles et non ils n’en avaient pas sur place. Je me pause dehors et observe les gens sortir… la foule sortir, il ne devait plus rester grand monde à la fin du set. J’en profite pour regarder les gens autour de moi, beaucoup de personnes comme moi, venu seuls et des groupes de cranes rasés qui commençait à être de plus en plus présent. Les fafs, c’est facile à reconnaître, tu cherches les mecs au crane rasé, chaussures coquées, pantalon retroussé, gants dans la poche arrière… […]
⌖ Call of Terror IV ⌖
“L’appel de la terreur” (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert, ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à l’unité chargée de protéger Adolf Hitler…
Le concert était annoncé depuis plusieurs jours sur internet et sa tenue ne faisait même aucun doute puisque c’est invariablement fin janvier ou début…
« L’appel de la terreur » (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs, sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à…
AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d’un disque au profit de LMH.
L’influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Möbus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible :
La croix ⌖ celtique ⌖ du logo Sacrificia ⌖ Mortuorum ⌖ typique NSBM est occultée sur la référence DTB et l’habillage du disque ne montre aucune ⌖ croix ⌖ celtique ⌖
⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur les visuels promotionnels Hot Shower 2016
⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur le visuel Call of Terror IV 2020
alors que Sacrificia M⌖rtu⌖rum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibiti⌖nnisme – de la cr⌖ix celtique ⌖ depuis 2001 ⌖
dans son l⌖g⌖
ainsi que sur chaque page ⌖ de ses livrets, c⌖uvertures ⌖ et p⌖chettes ⌖ de disques ⌖
Der Satansmord – Tod eines Schülers est un documentaire de l’ARD dans la série télévisée The Great Criminal Cases de la réalisatrice Ulrike Baur d’une longueur de 45 minutes. Le documentaire, qui a été le 31. La première diffusion en mai 2001 concerne l’affaire du meurtre de Sondershausen, qui avait été commis par trois jeunes de Sandro Beyer, alors âgé de 15 ans. Les auteurs, Hendrik Möbus, Sebastian Schauseil et Andreas K. sont les fondateurs de la bande Absurd de la NSBM. En raison des intérêts des membres, la loi a été présentée dans les médias comme « sataniste » motivée, mais n’avait rien à voir avec le satanisme.
Le film documente principalement le meurtre de Sandro Beyer de Sondershausen. Il montre la ligne de conduite exacte et les procès des trois auteurs. En outre, le film révèle ce que Hendrik Môbus a fait pendant son temps libre. Il a échangé des films d’horreur à revêtement noir, dont certains ont été indexés ou saisis dans tout le pays par le BPjS. Dans le film, les sentiments des autres sont également abordés sur le meurtre. Hendrik Munbus ne décrit pas le meurtre de Sandro Beyer comme un meurtre satanique, mais comme un sauvetage d’autres personnes de Sandro (dans une interview avec le néo-nazi américain William Luther Pierce, qui a fondé l’Alliance nationale et lancé la campagne Free Hendrik Möbus), [1]et a nié tout lien avec le satanisme[2]. Le juge responsable a également déclaré :
« Il s’agissait à certains égards d’un meurtre satanique en raison de ce contexte, mais l’exécution de l’acte n’avait pas le moins du monde à voir avec un rituel ou un acte satanique. Tout fond rituel manque, la préparation est manquante, il n’y a pas de gradation…».– Juge J. Schuppner[3
L’amie de Hendrik Möbus a déclaré au meurtre de son ancienne amie qu’elle ne faisait pas confiance à M. Möbus et à son changement idéologique :
« Cela m’a déjà surpris personnellement. Bien que le nazisme et le satanisme ne soient peut-être pas si différents. Donc au moins dans mes yeux. Parce qu’ils sont à la fois très inhumains et ont une pensée très élitiste, et c’est aussi ce que Hendrik correspond. Il a toujours voulu être quelque chose de spécial, et il a également dit de lui-même qu’il avait des tendances élitistes, et ainsi j’explique sa tendance néonazi. “– Christina, Hendrik Möbus’ alors petite amie[4
Alors que Möbus s’est enfui aux États-Unis après un nouvel acte d’accusation, Schauseil (aujourd’hui à Halgadom) et K. ont commencé une nouvelle vie dans une autre ville. Il est considéré comme le représentant le plus connu de la NSBM en Allemagne.
L’arrestation américaine d’Hendrik Möbus, un musicien néo-nazi allemand, révèle l’internationalisation croissante de la scène musicale du « pouvoir blanc » et l’expansion de l’empire de l’un de ses hôtes américains.
“Libérez Hendrik Möbus !” campagne “Free Hendrik !”
Ces trois mots sont apparus comme un titre de bannière en octobre dernier sur des sites Web d’extrême droite aux États-Unis et à l’étranger. Cliquez sur la bannière et vous en apprendrez un peu plus :“Hendrik Möbus du groupe de black metal Absurd est en prison sans aucun moyen de parler au monde extérieur. Il a purgé sa peine pour meurtre, mais maintenant son droit à la liberté d’expression fait lui un criminel international.”
La bannière originale, accompagnée d’une invitation aux sympathisants à la reproduire sur leurs propres sites Web, apparaît sur la page d’accueil de Resistance Records , un label de musique white power contrôlé par William Pierce , le leader du premier groupe néo-nazi américain – le National Alliance .
La campagne de propagande de Pierce au nom de Möbus, 24 ans, ainsi que sa collecte de fonds pour payer la facture des frais juridiques de Möbus, est pratiquement sans précédent dans l’histoire de l’Alliance.
Bien que de nombreux membres et alliés de l’Alliance nationale aient eu de sérieux ennuis avec la justice, aucun d’entre eux n’a bénéficié de ce genre de traitement héroïque de la part de Pierce.
Alors, qui est Hendrik Möbus ? Et pourquoi Pierce est-il si intéressé ?
Hendrik Albert Viktor Möbus a été arrêté le 26 août dernier devant un restaurant à environ 20 miles de Hillsboro, W. Va., siège de l’Alliance, sur un mandat d’arrêt international émis en Allemagne. Möbus, un citoyen allemand, était recherché pour avoir violé les conditions de sa libération conditionnelle dans un meurtre de 1993 en se moquant publiquement et en humiliant sa victime et en faisant un salut “sieg heil”, deux actions illégales en vertu des lois allemandes strictes. Il est également accusé d’organiser des groupes radicaux.
Pierce a présenté son plaidoyer pour Möbus comme une défense de la liberté d’expression, soulignant que les commentaires offensants de Möbus auraient été parfaitement légaux en vertu des lois américaines.
Mais le véritable intérêt de Pierce pour Möbus – qui est resté l’invité de Pierce pendant 10 semaines jusqu’à son arrestation – semble être quelque chose de tout à fait différent.
Möbus, un acteur clé de la scène musicale « national socialiste black metal » (NSBM) en Europe, aidait Pierce à établir un empire mondial de la musique « hatecore » – un genre raciste qui génère des millions de dollars de bénéfices. Plus important encore, peut-être, la musique attire effectivement de nouvelles recrues dans le mouvement néonazi.
Musique, argent et Möbus
Que Pierce sache ou non qu’il hébergeait un fugitif international – et malgré ses démentis et ceux de son avocat, il semble clair que Pierce le savait – la saga médiatique d’Hendrik Möbus est célèbre.
Cela reflète la nature internationale de la scène musicale du white power, l’intérêt de l’Alliance nationale à devenir un leader mondial dans la vente de sa musique et – si l’on en croit les rapports d’un passage à tabac sauvage que Möbus aurait subi en Virginie – la violence de plus en plus et la nature criminelle de l’activité lucrative de la musique white power.
Déjà, dans plusieurs pays européens où cette musique est illégale, de graves violences ont été signalées en association avec le contrôle de ce commerce très lucratif. Une situation similaire peut maintenant se développer ici.
En Europe, Interpol a déclaré dans un rapport publié l’année dernière que la fabrication, la distribution et la vente de musique néonazie sont devenues une entreprise criminelle de 3,4 millions de dollars par an.
De plus en plus, les CD racistes sont piratés par des entrepreneurs criminels, ce qui signifie qu’aucune taxe, redevance de groupe ou majoration de maison de disques n’est jamais déduite – une situation qui a porté les marges bénéficiaires au plus haut des cieux. Les CD coûtant aux contrebandiers clandestins environ 2 dollars chacun à produire, Interpol a déclaré que les marges bénéficiaires étaient meilleures que pour la vente de haschich.
L’affaire Möbus met également en lumière le monde étrange où convergent le néo-nazisme, le néo-paganisme raciste et des courants de satanisme – un monde peuplé d’extrémistes européens et américains, dont beaucoup sont des musiciens. De diverses manières, ce brassage idéologique est la force motrice de la scène NSBM aujourd’hui.
“Les enfants de Satan”
Le soir du 29 avril 1993, Hendrik Möbus, 17 ans, et deux autres adolescents – tous membres du groupe de black metal Absurd – ont emmené un garçon de 14 ans avec qui ils s’étaient disputés plus tôt dans le forêt près de Sondershausen, dans l’ex-Allemagne de l’Est.
Auparavant, selon un livre de deux journalistes allemands, Satanskinder (« Les enfants de Satan »), Möbus avait envoyé un message, en partie dans un anglais guindé, à sa victime, Sandro Beyer : « Que l’enfer vienne chez toi. Tu vas mourir. Sathan [sic] attend ! Reste loin de nous, espèce de caprice [sic] et de poseur !”
Utilisant une amie commune comme appât, Möbus et les autres ont attiré Beyer dans une cabane appartenant au père de Möbus. Une fois à l’intérieur, l’un des confédérés de Möbus a utilisé un cordon électrique pour commencer à étrangler Beyer. Lorsque Beyer a essayé de crier à l’aide, Möbus a commencé à le poignarder, raconte Satansinder .
Ce n’est qu’à ce moment-là, dit le livre, que les assaillants ont décidé qu’ils ne pouvaient pas laisser partir Beyer, malgré ses supplications et ses promesses de ne le dire à personne – après tout, ont-ils raisonné, Beyer signalerait presque sûrement la blessure au couteau de Möbus à l’estomac.
Beyer était attaché à une chaise et Möbus aurait alors tenu ses jambes pendant que les deux autres adolescents finiraient d’étrangler le garçon.
L’affaire a provoqué un tollé dans la presse allemande, qui a publié des récits sinistres du meurtre et des autres exploits des membres d’Absurd, y compris prétendument des cérémonies sataniques de “baptême” dans une carrière abandonnée. Le black metal, une forme de « musique extrême » particulièrement violente et souvent fasciste, a été exploré en détail.
Les similitudes avec une affaire en Norvège, où la légende du black metal Varg Vikernes a également été emprisonnée pour meurtre et pour avoir aidé à déclencher une série d’incendies criminels anti-chrétiens qui ont brûlé une quarantaine d’églises dans les années 1990, ont été présentées au public.
Pour leur part, les tueurs n’ont donné que peu d’explications sur le meurtre jusqu’à longtemps après le procès, au-delà des mots de l’un d’eux : « Il devait partir ».
Le meurtre en tant qu ‘«acte bénéfique»
Möbus a été condamné à huit ans dans un établissement pour mineurs, où il a réussi à produire une musique de plus en plus dure et politique, devenant une sorte d’icône sur les scènes néonazie et NSBM allemandes. Dans une interview de 1997 dans le livre Lords of Chaos: The Bloody Rise of the Satanic Metal Underground , Möbus a expliqué ce que les auteurs du livre ont décrit comme son «mysticisme racialiste ésotérique».
“Le national-socialisme est la synthèse la plus parfaite de la volonté de puissance luciférienne et des principes et du symbolisme néo-païens”, a déclaré Möbus à l’intervieweur de Lords of Chaos.
“Si ‘Aryen’ représente le noble, le pouvoir créateur illuminé du Blanc, alors ‘Juif’ signifie exactement le contraire.”
Et puis il a parlé de sa victime – “le f—– de gauche” Sandro Beyer.
“Le 29 avril 1993, nous avons voulu éclaircir le ‘problème Sandro’ – et nous l’avons fait, bien que de manière plutôt horrible. … Je peux dire que nous avons inconsciemment imité un rite sacrificiel archaïque : d’abord Sandro a été frappé avec un couteau, puis étranglé, et après cela enterré dans la terre.
Möbus avait-il des regrets ? “[E]très peu de temps après qu’un humain meurt, il n’est donc pas nécessaire de faire tout un plat de celui-ci.”
Möbus a fait des remarques similaires ailleurs. “Nous avons toujours eu l’idée de briser le ‘tabou’ de ‘Tu ne tueras pas'”, a-t-il déclaré au e-zine Mourning the Ancient. “Sandro B. était un mec complètement irritant qui est devenu chiant au bout d’un moment. Il a [sic] répandu des rumeurs et des conneries sur nous-mêmes, quelque chose que nous ne pouvions plus supporter. …
“Je dis que c’était simplement un acte bénéfique pour l’humanité.”
En Norvège, un autre scandale
Un article explorant la scène internationale NSBM dans le numéro du printemps 2000 de Resistance, le magazine de musique white power publié par Pierce, décrit la politisation croissante de Möbus pendant son incarcération.
“En prison”, raconte Resistance avec une approbation évidente, “Hendrik a traité du paganisme germanique, des visions folkloriques du monde et du national-socialisme [NS]. Lentement mais sûrement, sa vision du monde a évolué vers une croyance nordique et une éthique germanique. Hendrik a promu ses croyances. à diverses occasions… et a été contacté [en prison] par de nombreux NS-Skinheads.”
Alors qu’il était encore en prison, Möbus a été largement comparé à Varg Vikernes, qui a été emprisonné en Norvège. Un mois avant le meurtre de Beyer, Vikernes (dont le prénom autoproclamé signifie “loup” en norvégien), avait participé à des incendies criminels contre des églises chrétiennes historiques et avait été condamné à trois mois de prison.
Peu de temps après sa sortie, Vikernes, qui se produit en tant que groupe de black metal Burzum, s’est disputé avec un certain Øystein Aarseth, qui était largement connu comme le parrain de la scène black metal en Norvège.
Bien qu’il ne soit pas clair ce qui a motivé l’agression – une bataille pour le pouvoir, une femme ou un contrat d’enregistrement – le résultat est bien connu.
Le 10 août 1993, Vikernes a assassiné son ancien mentor. Après l’arrestation de Vikernes, la police a trouvé un énorme arsenal d’explosifs dans sa maison – des explosifs que Vikernes dira plus tard qu’il avait prévu d’utiliser pour faire sauter Blitz House, un célèbre lieu de rassemblement pour les anarchistes et les gauchistes à Oslo.
“L’Europe est maudite par la culture juive capitaliste pourrie, arnaqueuse, une culture basée sur le $ (peste et tourments), le métissage et la suprématie mondiale juive”, a écrit Vikernes pour expliquer sa politique. « Brûler des églises est notre devoir.
The Killers Connect
Möbus et Vikernes partagent quelque chose de plus que leur haine des Juifs et du capitalisme – un dévouement au néo-paganisme (l’Odinisme, en particulier) sous une forme qui considère le christianisme comme une foi répugnante basée sur le judaïsme.
Pour Möbus, le christianisme est la « mort noire spirituelle », une religion qui « loue les faibles ». Sa réponse à ce fléau ? “Vous ne pouvez pas vous débarrasser d’un virus après qu’un certain nombre de personnes sont contaminées”, a déclaré Möbus, “[mais] vous pouvez vous débarrasser des personnes contaminées”.
Möbus et Vikernes ont pu jouer et enregistrer de la musique en prison. (Les règles carcérales sont généralement beaucoup plus libérales en Europe qu’aux États-Unis.)
Ceci, couplé à la notoriété acquise par leurs crimes et leurs déclarations néo-nazies, a fait de chacun d’eux des icônes sur la scène NSBM en Europe – même si, dans le cas de Vikernes, la liberté est encore loin. Finalement, alors qu’ils étaient encore en prison, les deux hommes en vinrent à communiquer entre eux.
Dans son interview de 1997 ou 1998 avec Mourning the Ancient, Möbus a déclaré qu’il était “en contact avec Varg depuis quelques années maintenant” après être entré en contact pour la première fois avec la musique de Burzum en 1991. “[I] t est incroyable de voir que nous partagent presque tous les mêmes idées et idéaux », s’est enthousiasmé Möbus à propos de Vikernes, qu’il a décrit comme un « homme supérieur » et une « personnalité suprême ».
“S’il existe un moyen de le faire sortir de prison, je n’hésiterais pas à participer à un tel projet”, a-t-il déclaré.
« LE FÜHRER DE HEIL NORDLAND, HEIL VARG VIKERNES !
“La vague à apparaître”
En prison, Vikernes a dirigé une maison de disques et est devenu le chef autoproclamé du Front païen norvégien et “d’une fraternité païenne internationale qu’il appelle Cymophane”, selon un nouveau livre, Encyclopedia of White Power : Un livre source sur la droite raciste radicale.
Dans une interview avec un e-zine il y a quelques années, Vikernes a expliqué que Cymophane – une anglicisation du grec pour “la vague qui apparaît” – est aussi le nom de son label.
Aujourd’hui, Cymophane est une entreprise qui vend la musique de Burzum de Vikernes – peut-être le groupe NSBM le plus populaire au monde – ainsi que les écrits de James Mason, un ancien membre du parti nazi américain qui adule le meurtrier condamné Charles Manson comme un une sorte de deuxième Hitler. (Jusqu’à récemment, Mason était également à la tête de la branche “Vinland”, ou US, du Heathen Front.)
Et c’est une entreprise qui s’est avérée être un élément clé du voyage de Möbus aux États-Unis.
Möbus a été libéré sur parole en août 1998, après avoir purgé cinq ans et quatre mois de sa peine, et est immédiatement entré en politique active d’extrême droite.
Il est devenu chef de la branche allemande du Front païen. Il a repris un label de black metal, Darker Than Black Records (DTB), et a contribué à une compilation d’une autre firme, HATE Records – un label qui appartient à la branche saxonne de Hammerskin Nation, un groupe skinhead international extrêmement violent.
Et, comme Vikernes, il a parlé de vouloir faire distribuer sa musique aux États-Unis.
Mais les ennuis se préparaient à l’horizon.
En juillet 1999, Möbus a été condamné à huit mois de prison pour avoir fait le salut nazi à bras raides. Peu de temps après, sa libération conditionnelle a été révoquée, bien qu’il n’ait pas été capturé. Trois mois plus tard, la police a fait une descente dans près de deux douzaines d’endroits en Allemagne, dont DTB, et a accusé un certain nombre de labels de musique de diffuser de la propagande nazie. DTB fermé après le raid.
Et peu de temps après, Möbus – qui était toujours en liberté – s’est vu infliger une autre peine de 18 mois pour les remarques qu’il avait faites en se moquant et en humiliant Beyer dans l’ interview de Lords of Chaos .
Venir en Amérique
Après le raid du DTB, Möbus “a fait des plans pour continuer ses opérations aux États-Unis”, selon le magazine antifasciste britannique Searchlight.
Alors qu’il était encore en Allemagne, rapporte le magazine, Möbus a conclu un accord pour distribuer les produits DTB via Bestial Offers, un distributeur au Texas. Et il aurait conclu un accord avec une autre société texane, Ancestral Research Records.
En décembre 1999, Möbus s’est envolé pour Seattle et est entré aux États-Unis. Il semble qu’il soit entré légalement, bien qu’il ait finalement dépassé la durée de son visa (en fait une dispense de visa de 90 jours qui lui a permis une entrée temporaire dans le pays).
Victor Gerhard, un avocat de l’Alliance nationale, a déclaré au Los Angeles Times que le billet d’avion de Möbus était payé par un suprémaciste blanc américain – vraisemblablement pas Pierce – qui “a recherché son expertise dans la conclusion de contrats de disques et l’a payé pour qu’il s’en remette”. .” Les deux hommes se sont disputés, a déclaré Gerhard, et Möbus s’est dirigé vers l’est, restant avec des dévots du pouvoir blanc sur son chemin.
L’homme qui a payé le billet d’avion de Möbus était apparemment Nathan Pett, un acteur clé du suprémaciste blanc White Order of Thule (WOT). WOT, avec des succursales à Elk, Washington, où vit Pett, et Richmond, Virginie, publie le journal Crossing the Abyss.
De son côté, Pett édite personnellement un autre journal, Fenris Wolf , « La voix révolutionnaire de la Ligue de libération païenne ». Selon Searchlight, Pett a affilié Fenris Wolf au Pagan Front, qui est une organisation internationale.
Après son arrivée à Seattle, Möbus est allé à Elk, Washington, pour vivre avec Pett, qui s’appelle également Nate Zorn. Mais les deux se sont apparemment disputés et Möbus s’est rendu à Richmond, en Virginie, où se trouve un autre chapitre de WOT.
Des marteaux et des menottes
À ce stade, l’histoire devient plus trouble.
Selon certaines publications dans des groupes de discussion sur Internet, Möbus a été attaqué à Richmond, dans la plupart des récits par Pett et un ami. Möbus aurait été menotté et méthodiquement battu avec un marteau sur tout le corps.
(L’ironie de cette attaque signalée est que la victime du meurtre de Möbus, Sandro Beyer, a également été attachée par ses bourreaux à une chaise avant d’être étranglée.)
Au moment où Möbus a finalement été libéré, il avait été très gravement blessé, selon ces récits.
Un message d’octobre sur un groupe de discussion “anarchiste national” posa publiquement plusieurs questions hostiles à Pett, dont celle-ci : “En juin 2000, vous êtes-vous rendu à Richmond VA et avec un complice, du ruban adhésif et un brassard H. Möbus et l’avez-vous battu à mort avec un marteau?”
La réponse de Pett était quelque peu ambiguë : “[M]ême si nous faisions une telle chose, si [sic] vous pensez que je vais discuter librement avec des gens qui ne sont absolument pas pertinents pour moi (de parfaits inconnus en fait) d’une telle activité illégale et incriminante, SUR INTERNET… Que [sic] vous êtes sérieusement trompé.”
Pett a également été attaqué sur d’autres sites Internet. Bien que les raisons sous-jacentes de ces attaques ne soient pas claires, il semble que Pett ait pu irriter d’autres suprémacistes blancs en s’emmêlant avec Möbus. Alex Curtis, le rédacteur suprémaciste blanc du magazine électronique largement lu The Nationalist Observer, a accusé Pett d’avoir aidé la police dans une affaire contre un autre militant raciste.
Dans une publication qui a suscité une réponse furieuse de Pett, Curtis a déclaré que Pett et son groupe “ne sont pas dignes de confiance et doivent être évités en tant que rats et préjudices à l’honneur aryen”. Une série d’autres suprémacistes blancs de premier plan ont mis Pett au pilori de la même manière.
Pett n’a pas pu être joint pour commenter.
Le fugitif arrive
Après sa visite malheureuse à Richmond, Möbus se rendit au siège de l’Alliance nationale de Pierce en Virginie-Occidentale, y arriva début juin et y resta près de trois mois. Plus tard, Pierce et son avocat, Victor Gerhard, insisteront sur le fait qu’ils n’avaient aucune idée que Möbus était un fugitif lorsqu’il se présenta à la porte de l’Alliance.
“Tout ce que je savais, c’est qu’il ne voulait pas y retourner”, a déclaré Pierce au Los Angeles Times . Mais cela ne semble pas être la vérité.
Quatre mois avant que Möbus n’apparaisse en Virginie-Occidentale, le propre magazine de musique blanche de Pierce, Resistance , a décrit en détail le sort de Möbus aux lecteurs, expliquant que Möbus faisait face à “5 ans et plus” s’il était pris.
“Il est maintenant en fuite, recherché par les autorités allemandes avec un mandat d’arrêt international”, a déclaré Resistance dans son numéro du printemps 2000. L’en-tête répertorie Pierce comme éditeur.
Pierce a également accusé avec colère les maréchaux américains qui ont arrêté Möbus d’avoir cassé le bras du jeune homme lorsqu’ils l’ont accueilli. Mais il se pourrait bien que les blessures auxquelles Pierce se réfère remontent en fait à l’attaque rapportée de Richmond, qui aurait eu lieu peu de temps avant Möbus. arrivé en Virginie-Occidentale.
Quoi qu’il en soit, Pierce s’intéressa vivement à Möbus. Il est maintenant évident que cet intérêt découlait du rôle central de Möbus dans le monde de la haine – un monde dans lequel Pierce a fait de son mieux pour obtenir un morceau majeur au cours des deux dernières années.
Depuis l’année dernière, William Pierce contrôle le plus grand label de musique raciste américain, Resistance Records, ainsi que son magazine. (Dans une série de transactions complexes qui ont été détaillées dans le numéro d’automne 1999 du Intelligence Report, Pierce a payé environ 250 000 $ pour Resistance.)
Il a également acheté un grand label raciste suédois, Nordland. Dès l’automne dernier, Pierce a exprimé son intérêt à se développer dans NSBM, et l’article du printemps dernier dans Resistance – “Is Black Metal a White Noise?” – semblait réitérer ce désir.
De plus, Pierce a longtemps été un chef de file dans l’établissement de relations internationales entre néofascistes en Europe et aux États-Unis, voyageant fréquemment à travers l’océan.
Ainsi, bien que l’on ne sache toujours pas si Pierce et Möbus étaient en contact avant juin, il n’est pas surprenant que l’Américain vieillissant et le jeune Allemand aient trouvé beaucoup à discuter.
Et Cymophane fait trois
“Il y a trois mois, j’ai reçu la visite d’un jeune musicien allemand qui s’est fait un nom avec la musique de résistance en Europe”, a expliqué Pierce dans une émission de radio en septembre.
“Je l’ai invité à rester en tant qu’invité et à m’aider à établir de nouveaux débouchés en Europe pour mes disques. Et c’est ce qu’il a fait pendant 10 semaines. Il est resté en tant qu’invité et nous avons parlé du rôle de la musique dans notre effort global.”
Pierce ne l’a pas dit, mais le couple a également conclu un accord.
Le 30 juin, quelques semaines après l’arrivée de Möbus, William Pierce a enregistré Cymophane, LLC, se présentant comme organisateur et directeur, auprès du secrétaire d’État de Virginie-Occidentale. L’adresse du bureau principal indiquée était la même que celle du siège de l’Alliance nationale de Pierce. Pendant ce temps, le domaine Internet de Cymophane.com est désormais enregistré auprès de DTB – le label de musique que Möbus contrôlait avant de venir aux États-Unis.
Le résultat est donc le suivant : Möbus semble clairement avoir remis à Pierce au moins une partie de Cymophane – ce qui signifie que, selon toute vraisemblance, Pierce contrôle désormais les droits américains sur la musique de Vikernes et de Möbus.
Au final, cette acquisition pourrait s’avérer très importante. Cela apporte apparemment à Pierce certains des groupes de white power les plus populaires au monde.
Cela pourrait augmenter les bénéfices de son opération musicale en plein essor – des bénéfices qui pourraient atteindre jusqu’à 1 million de dollars par an dans un avenir proche, un montant qui contribuerait à enrichir l’Alliance de 1 500 membres.
Et cela élargit considérablement l’influence de Pierce, alors que de plus en plus de jeunes se mettent à l’écoute des sons de la haine.
En tout état de cause, il semble peu probable que Möbus soit en mesure d’aider davantage Pierce. Bien que les autorités aient initialement prévu de l’extrader vers l’Allemagne pour faire face à des accusations criminelles pour violation de sa libération conditionnelle, elles ont décidé d’essayer d’expulser Möbus à la place après qu’il ait demandé l’asile politique.
En conséquence, les responsables s’attendent à ce que Möbus soit renvoyé en Allemagne assez rapidement – malgré le Pierce “Libérez Hendrik Möbus!” des bannières qui continuent de s’afficher dans le monde entier.
Quoi qu’il en soit, Pierce semble certainement avoir pris goût à son visiteur inhabituel. Il a promis de financer le combat de Möbus pour rester aux États-Unis et a demandé de l’argent aux membres de l’Alliance et à d’autres pour le soutenir – un appel qui a déjà rapporté plus de 9 000 dollars.
Dénonçant les autorités pour avoir soi-disant brutalisé Möbus, Pierce a offert sa propre vision plutôt unique du meurtrier d’enfants allemand condamné: “un intellectuel calme, maigre et non violent”.
A look into the life of one Dr. William Pierce.
Dr. Pierce was an ex-physics professor and was also a writer. One of his books was entitled “The Turner Diaries” to which may of heard.William Pierce, who died on July 23, 2002, gained renown in far-right circles throughout the world as the author of The Turner Diaries. A fictionalized account of an apocalyptic Aryan revolution in the United States, the book was the inspiration behind one of the worst terrorist acts committed in the United States – the 1995 bombing of the federal building in Oklahoma City that killed 168 people. As founder of the National Alliance, the largest and most active neo-Nazi organization in the United States, Pierce used several media – weekly radio addresses, the Internet and most recently white power music ventures and racist video games – to promote his vision of a whites-only homeland and a government free of “non-Aryan influence.” Since Pierce’s death, his followers have vowed to carry on his work.
Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) est un roman américain écrit par William Luther Pierce sous le pseudonyme d’« Andrew Macdonald » et publié en 1978. Marqué par le suprémacisme blanc, ouvertement raciste et antisémite, il justifie aussi les massacres d’innocents (comme moyen de contrôle de la population).
Ce roman d’anticipation décrit un coup d’État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs. Les protagonistes du livre, décrits sous un jour positif, s’en prennent au gouvernement des États-Unis, mais aussi aux Noirs et aux Juifs, ces derniers étant décrits comme contrôlant l’État américain.
Les ventes du livre ont contribué à financer les activités de la National Alliance de William Pierce. L’ouvrage est considéré par l’écrivain Aidan Doyle1 comme ayant inspiré des attentats d’extrême droite comme celui d’Oklahoma City en 19952.