REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Des motos, de la bière, des saucisses, des crânes souvent rasés, des décibels. Jusque-là rien d’illégal. Alors pourquoi le concert “Call of Terror” s’est-il déroulé dans une telle discrétion, le samedi 28 janvier, dans la salle communale de Saint-Genix-sur-Guiers, village de l’Avant-pays savoyard frontalier de l’Isère.
Même le maire, Joël Primard, semblait tomber des nues samedi, quand Le Dauphiné Libéré lui a annoncé ce qui s’était passé à l’intérieur.
Notre journal n’y était pas. Et pour cause, il n’a pas été sollicité pour couvrir ce concert de musique black metal. Pour y assister, c’était un vrai jeu de piste, organisé sur Facebook. Avec inscription par mail avant d’apprendre au dernier moment le lieu exact de l’événement.
Un système efficace pour éviter d’éveiller l’attention des services de l’État, des élus locaux et des opposants. Près de 500 personnes venues de toute la région y auraient assisté après avoir payé 21 €.
Un rassemblement pas simplement musical
Mais les réseaux sociaux en disent long sur un rassemblement qui n’était pas simplement musical. Pour donner le ton, Baise Ma Hache, venu de Haute-Savoie. Un groupe qui sera invité le lendemain dans le local lyonnais du Gud (Groupe union défense), un syndicat étudiant d’extrême droite.
Le chanteur ne fait pas dans la dentelle, comme en témoignent les paroles de cette chanson culte du groupe : “Les barbares arrivent, ils viennent pour en finir/Que la nation des perdants se prépare au pire/Vos femmes, vos filles danseront au bout d’un fil…”
Dernier groupe programmé, Peste Noire, qui sera également invité le lendemain par le Gud. Un amateur de musique métal qui s’est glissé à l’intérieur en curieux assure avoir vu des dizaines de spectateurs faire le salut nazi pendant son passage, sans que les musiciens n’interviennent.
« On s’est fait piéger »
Entre les deux groupes français, Dark Fury et Goatmoon. Ce dernier, venu de Finlande, est également connu pour ses chansons violentes, notamment dans sa “Xenophobic EJaculation”. Le look est aussi raffiné que les paroles.
Pour l’association lyonnaise Agir pour l’égalité, cette forme de musique black metal est avant tout un prétexte pour “organiser des événements politiques sous couvert de culture au nez et à la barbe de la préfecture”.
Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il « s’est fait gruger.
J’en suis désolé.
J’avais donné mon accord pour une réunion de motards.
Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre.
Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre.
On s’est fait piéger. »
“Call of terror fest 28/01/17: Baise Ma Hache, Dark Fury, Goatmoon, Peste Noire/ ou une immersion dans la haine ordinaire“
” Dimanche Matin, le réveil est amer. Je suis allé au concert de Peste Noire et j’ai une sensation de malaise. Comme si les choses révoltantes que j’y avais vues étaient désormais passées et communément acceptables. J’en parle le jour même avec un pote qui y était aussi et je crois qu’on a eu tous les deux eu besoin de témoigner de notre expérience au sein du microcosme socio-facho-politique auquel nous avons été confrontés le temps d’une soirée. Sous cette sorte de chronique -Cahier de bord- je vais simplement décrire une ambiance “conviviale” dont les acteurs sont réunis par des idéaux d’un autre age.
Alors Peste Noire et consorts: simple farce régionaliste qui sent le Rustique, la Suze, le PMU et la baguette de chez Ginette telle l’image que je m’en étais faite? Ou le porte étendard des formes d’extrémismes les plus obscurs?
J’arrive avec trois potes et le parking est déjà plein. Les moteurs vrombissent comme avant les courses souterraines dans Tokyo Drift, à la différence que les enceintes crachent du Rac et j’entends du Ad Hominem.
Des agents de la maréchaussée font une ronde alentour avec un rythme et une boucle aussi précis que l’IA dans Metal Gear Solid, ce qui rend la consommation de substances illicites autour de moi facile à anticiper. A première vue, le public est plutôt jeune et pas spécialement looké identitaire. Je croise pas mal de connaissances lyonnaises, ce qui me déculpabilise un peu de remplir les rangs de cette soirée sulfureuse. Les 8,6 bon marché et les bouteilles de vin circulent allègrement dans la file d’attente, j’apprends qu’il y a des autrichiens, des allemands. Un gars rigole avec son pote derrière moi, la “blague” en question parle du fait que l’excitation du public devait être comme celle des files d’attentes lors de la distribution des cartes de rationnement dans la France Occupée…je n’ai pas compris la blague, mais le ton est donné. Une fois à l’intérieur, petite florilège des “gueules cassées” croisées: pas mal de crânes rasés bodybuildés et bien saouls, nourris d’un sein maternel duquel explose des geyser de Monster Energy, déjà pas mal bourrés. Il ne leur manque plus que le marcel JCVD. Ils ont l’air de passer huit heures par jour dans une salle de musculation, ce qui donne moyennement envie d’aller prêcher la bonne parole et proposer un débat pacifique sur les inégalités, le mariage pour tous, et plus largement la répartition des richesses en Ouzbekistan. Un mec avec un t shirt “remember Kristal Nacht” (putain sérieux!!).
Quelques attention whores dans leurs dans leurs plus beaux corsets gothopouf mais d’un level de badassitude un peu plus véner que les gentilles gothiques poseuses que tu croises a Nightwish ou Sonata artica qui ont une page de modèle photo avec presque 22 j’aime et que tu tentes de draguer à chaque fois que t’as bu un verre de trop. Ici les filles assument patchs identitaires, blagues racistes, et leur posterieur semble être la principale source d’animation dans ce hall bondé qui ferait exploser le Testomètre de ton Pip-Boy. J’ai l’impression qu’une communauté est réunie et qu’ils ont leurs codes, la plupart arbore ses idéaux avec des patchs ou des tatouages. Le type au bar qui me sert une bière a une croix gammée sur le cou et d’autres signes sur le visage que je ne comprends pas. Apparemment il draine la sympathie de l’équipe du bar, c’est le “papa” de l’équipe de bénévoles et il a un trait d’humour pour chacun. Je me demande comment il vit au quotidien, quand ton appartenance à un groupe est si radicalement affichée et que tu fais tes courses au Leclerc, tes démarches à la mairie ou que tu cherches ton gamin à l’école, bref des trucs chiants et normaux dont seuls les plus obscurs films d’auteurs français arrivent a mettre en image l’ennuyeux quotidien. Mais passons aux groupes
BAISE MA HACHE
Voilà un groupe intrigant: le chanteur semble sortir d’une séance photo de mannequinat avec la coupe impeccablement brossée sur le côté. Le public est présent et nombreux sont les spectateurs avec des t shirt BMH sur eux, pour le moment on est dans du bling bling black metal. Musicalement c’est un black metal assez primaire et redondant, pas trop ma tasse de thé. Cela serait écoutable sans l’effroyable son de crécelle trouvée sur Le Bon Coin qui émane du gosier enroué du chanteur qui avait pourtant bon look… les paroles sont incompréhensibles, apparemment ça parle de temps révolus et de valeurs ancestrales blabla, le tout dans un vieux français approximatif. Tout est mis en place pour satisfaire l’ego du chanteur car on entend que lui, franchement lorsqu’on est un minimum musicien on essaye de faire autre chose que d’aboyer des textes, sans aucun travail de scream ou de placement en rythme par rapport aux instrus… ne serait-ce que par respect pour les musiciens. Le premier gros malaise de la soirée tombe lorsque les gars dans la fosse félicitent les fins de morceau à coups de zieg hail. C’est franchement glaçant. A ma gauche, un gamin qui a l’air d’avoir 18 ans, sac à dos sur le dos et look baggy tshirt a la cool comme la belle époque du néo métal s’y met aussi en gueulant hail hail!… Quel modèle d’éducation t’ont donné tes parents,les adultes autour de toi pour banaliser un geste aussi grave? Influence du groupe, endoctrinement, Cyril Hanouna, Troubles de l’identité? Ou réelle haine? Le public en liesse qui se joint à ce type de salut est très varié: cinquantenaires, jeunes femmes, shemales, adolescents (trouvez l’intrus)…
DARK FURY
Aucun intérêt. Trois playmobil tout en gonflette enchainent un set mollasson et pas très carré. Le chanteur regarde froidement devant lui et c’est très statique. Il y a un côté très martial et je trouve que le bassiste est à côté de la plaque, bref pas grand-chose derrière le look GI. Comme pour baise ma hache, c’est applaudissements et zieg hail a tout va. Je rappelle au passage qu’ils jouent dans la “salle des fêtes” qui devait accueillir la veille un mariage ou un évènement familial…allo la municipalité? Enfin, le son est tellement dégueulasse que j’ai l’impression d’écouter une vieille cassette audio abimée de Sadistik Exekution. J’en ai marre, mettez nous au moins de la bonne musique si déjà on est trempé jusqu’au cou.
Du coup besoin de prendre l’air. J’arrive à l’extérieur et d’instinct je cherche mon tel dans ma poche pour appeler ma copine et lui raconter les trucs de ouf que j’entends et que j’ai quand même hâte de rentrer pour un debrief. J’ai envie de retrouver les choses saines et normales qui m’attendent à Lyon car ici la normalité se définit par l’idéologie dominante, et elle est effraie. C’est vrai les tel sont interdits, ils ont été confisqués à l’entrée ou laissés dans les voitures pour éviter que le public prenne des self…des photos de l’événement. Deux gamins discutent avec un énergumène qui arbore un t shirt “Call Of terror”, lorsque j’arrive il demande aux gamins ce qu’ils foutent la avec leur look de “gauchiste”. Pour l’instant le ton est cordial et ça sent la vanne gratuite, “gauchistes” et “antifa” étant les deux mots qui déclenchent des émeutes ici. Un des gamins a l’air d’avoir seize ans au max et se justifie en disant qu’il adore les groupes et qu’il est venu pour la musique. Je sens l’ambiance se raidir radicalement lorsque ce jeune sort un bonnet aux couleurs de la Jamaïque de sa poche et le met sur la tête. L’énergumène en question lui rappelle qu’ici il « n’est pas en Afrique » (un rapide coup d’œil sur la géoloc de Google Map me confirme cette information) et qu’il a intérêt à dégager vite. L’attitude du mec a changé, il devient nerveux, observe le gamin et commence à persifler en hachant ses mots «t’es un antifa petite merde hein,t’es un antifa putain”…le gamin est surpris par ce changement radical et pose une main sur l’épaule de l’excité en lui disant mais non t’inquiète. Au même moment, notre excité lui hurle de dégager, non sans appuyer sa demande d’un middle kick médiocrement placé (comme dans les films), alcool oblige, sur la hanche du gamin qui n’a rien vu venir. Le jeune pacifiste tente alors une négociation et son ultime tentative de retour au dialogue (Calme toi mec c’est cool) est récompensée par une formidable claque (comme dans la vraie vie). Tout va très vite: d’autres mecs qui ont entendu le mot antifa arrivent prêts à cogner. La sécu arrive et calme les véritables pitbulls que sont devenus les chalands quand leur pote a hurlé. Le mec de la sécu dit aux gamins de dégager: “vous voyez on est tolérants: on vous laisse repartir en vie petites merdes!”. Je suis au milieu de cette action et un mec me prend a parti, fier de lui, t’as vu comme on les encule les antifa hein, t’as vu? Je lui réponds plutôt posément que faut quand même faire un peu gaffe parce que c’est quand même des mineurs et que ça craint quand même. Le mec qui se mouille pas. Heureusement mon pull xxxxx xx xxxxx fait diversion car son attention se détourne sur mon magnifique logo xxx
GOATMOON
S’il y a une chose sur laquelle tout le monde est d’accord (mais surtout moi avec moi-même), c’est que le black métal est le medium musical le plus expéditif pour exprimer des sentiments négatifs, cathartiques (placement de mot de merde appris en bac L, sortez le a une Tinder date avec un gothique ça marche a chaque fois) et de misanthropie extrêmes. GoatMoon donne directement le ton. C’est avec un plaisir coupable que j’assiste à une heure de show glaçant, d’une grande qualité musicale avec un chant qui n’est pas sans rappeler les débuts de Hecate Enthroned ; ou encore le génial Hat sur l’album Pentagram de Gorgoroth, qui est au passage un album majeur du black metal des années 90. Le public est un peu moins agité et les gens du premier rang semblent encaisser toute cette énergie négative comme une parole prophétique. Par moments dans la fosse, chacun est dans ses pensées et je me surprends moi-même à me laisser emporter par ce Blizzard musical. C’est pour moi le meilleur groupe de la soirée musicalement parlant.
PESTE NOIRE
Je crois que le concert commence vers 3 heures du matin, pas mal de fans du début de soirée ; alors rendus gaillards par l’hydromel ; sont à présent endormis comme des bébés aux abords de la salle, leur petit sachet de merchandising servant d’oreiller de fortune. Mon premier intérêt est d’observer le batteur qui est de l’excellent one man band SÜHNOPFER, un black metal aux élans épiques de Sacramentum et je crois non politisé, dont l’album « offertoire » fut une des grandes sorties de 2015 (Apres « waiting for love » de Avicii bien sûr). Famine sait tenir son public et ce dernier passe le set entier à réclamer le morceau “dans ma nuit” qui n’arrivera jamais. Les mecs, la récréation commence, profitez déjà de ce qu’il y a! Famine véhicule une image plutôt orientée Frontiste harassé, une France des racines et du terroir, avec une qualité évidente dans l’écriture (pas dans le sens évidemment). L’audace de un ou deux passages en débit rap, ainsi qu’un Dab placé vers la fin du set et qui rend COTOREP d’admiration mon pote coreux font de Famine un personnage assez atypique. Sans vraiment se mouiller, il accepte pourtant que sa musique draine le festival d’aboiements nationalistes dans la fosse. Je suis mal à l’aise, échange de regards avec les potes qui sont eux aussi navrés d’être la. La bonne humeur et les ballons rose de l’Obscene Extreme nous manquent… Vers le milieu du concert, Famine entonne un « antifa enculés » qui trouve écho dans tout le public.
Au final, cette date a réuni des metalleux relativement neutres, sous le discours de “je viens pour la musique”, et des individus bien plus engagés qui voyaient là une rare occasion de se réunir. Est-ce qu’en observateur j’ai contribué à la banalisation de ce type regroupement? Comment interpréter ces types d’extrémisme, en rupture totale avec une notion de bon sens?Manges tu quand même des Kebab quand tu es facho? quels outils pour stopper les idéaux NSBM dans un style musical pourtant riche et fédérateur? Peut on tenir le discours que la musique et les idées sont dissociables? Je voulais faire ce papier, peut-être pour me racheter une conscience (parce que je sais que mon Karma est foutu pour dix ans !) et parce que je pense que c’est tout le monde du metal qui doit s’interroger sur ses branches les plus extrêmes. La musique quelle qu’elle soit est basée sur le partage, la communication, et l’acception de l’autre (oh purée je me calme je m’altermondialise la).”
publié sur facebook par une personne désirant rester anonyme par sécurité (a reçu des menaces)
Chronique live Call Of Terror
http://www.facebook.com/VxDxM/posts/1858754341076424
“Ce week end, je suis allé a la soirée Call of Terror. Pas que je sois adepte du NSBM, au contraire, l’idéologie me fait gerber… mais plutôt que je reste un grand curieux notamment pour tout ce qui touche la musique et plus particulièrement le métal; qu’on m’avait vanté la qualité de certains groupes sur le plan musical uniquement et aussi, l’engouement pour ce milieu en ces périodes anxiogène m’intrigue beaucoup sur le fond… Les groupes se sont ils améliorés ou le public s’est il radicalisé?
Armé de tout mon second degré en stock et de ma critique musicale la plus impartiale, c’est partie pour se une soirée NSBM très attendue dans ce milieu que je connais surtout de réputation mais très peu en vrai; avec l’idée que je peux, l’espace d’une soirée, prendre suffisamment de recul et repousser ma tolérance, jusqu’à tolérer l’intolérance. Ca peut paraître super con et maso je l’accorde, mais être une expérience sociologique inintéressante et enrichissante.
Avant d’aller plus loin, j’insiste sur 2 points.
Toi le FAF, merci de pas me soûler pour y être allé sans coller a ton idéologie et de pondre ce texte ensuite; mais de le prendre pour ce qu’il est: un constat sur cette scène et une critique musicale.
Toi l’ANTIFA, merci de pas me soûler pour y être allé sans coller a ton idéologie et de pondre ce texte ensuite; mais de le prendre pour ce qu’il est: un constat sur cette scène et une critique musicale.
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Concert privé, avec info gardées secrètes jusqu’a l’après midi même de l’event. Une petite excitation, l’impression d’attendre l’infoline 3672## pour aller en teuf dans les années 2000 et d’éviter les flics, sauf que la, ce sont les antifa qu’on tente d’esquiver j’imagine. Nous avons le lieu, l’heure et les infos quelques heures avant l’ouverture des portes. « 18h30 à la salle des fête communale Jean Bouchard à St Genix sur Guiers, vers la tour du pin dans le 73.
Pas d’appareil photo, pas de portable également pour éviter les photos / vidéos bien sur, et…. pas de couteau ».. wtf, ça sent la soirée zen… On arrive a 20h30, les portes ouvrirons quelques minutes plus tard. Il y a une énorme file d’attente devant la salle des fêtes du bled, tous sirotant des bières par -5 °. Le publique encaisse calmement les 2 heures de retards.On rejoint des potes plutôt branchés DSBM déjà dans la file … On carotte une bonne 150aine de personnes et bonne demi heure d’attente, désolé les gars.L’ambiance a l’air plutôt tranquille bien que l’on croise pas mal de regard un peu parano et qu’une certaine tension plane vue l’affiche plus que controversée.. Je fais pas trop gaffe aux patch et logo de hoody mais tout le monde est sur son 31.
Entrée dans la salle. Assez bien organisée au premier abord, il y tout un staff avec des brassards et service de sécu avec détecteurs de métaux… mais ils font uniquement des palpations à l’arrache… et un scan électronique de ticket.. mais il ne marche pas et le mec vérifie a l’œil si c’est bien une vrai impression de ticket et si il y a bien un nom dessus car ils demandent aucune pièce d’identité pour valider ça. Tout ça parait un peu en carton du coup. Ils vendent des tickets boisson à l’entrée, je demande s’ils en vendent uniquement ici, on le répond « oui, mais tu n’es pas obligé de les prendre maintenant, t’as le droit de revenir pour en racheter» réponse bizarre, ça me parait évident que ce ne sont pas des tickets de rationnement….. ils vendent de la bouffe aussi (hot dog à saucisse de francfort uniquement).
Soif, faim… on va prendre ce qu’il y a pour tenir, j’ai rien prévu de ce coté comme un gros con. Je commande 1 bière, un coca et un hot dog. Le mec me demande la sauce, puis me redemande ce que j’ai dis pour les boissons…Il me ramène le hot dog en me redemandant ce que je prend avec la bière car il a oublié, encore. Il a une croix gamme tatouée dans le coup et une insigne SS de l’autre coté il me semble. A l’évidence il a un petit souci de mémoire vive et aime bien la muscu. Ce gros cliché m’amuse légèrement. Les concerts vont attaqué, il est plus de 22h30.
BAISE MA HACHE … ou la grosse blague qui BAISE TON CASH
Le premier concert va commencer. Les savoisiens séparatistes (a en croire leur visu arborant la croix de savoie, étant savoyard a moitié, je connais les savoisien et leurs discours pour en avoir eu dans la famille) d’Annemasse de Baise Ma Hache (BMH) ouvrent le bal.
On voit leur logo de partout, [NDLR : un logo qui utilise les symboles des jeunesses hitlériennes (la hache et l’os)] 1 mec sur 3 a un T shirt, un sweat ou un patch dans le dos a l’effigie du groupe, on se dit que ça doit valoir le coup vu la variété de merch et la quantité achetée par les fans, leur graphismes est assez bien foutus faut dire et les slogans très explicite d’appel a la violence de type « une lame pour les infâmes » ou des illustration old school de guerrier type “croisé” plantant un couteau dans l’oeil d’un mec enturbanné, ça me rappel la propagande de DAESH a l’envers.. ça attise ma curiosité niveau musical. Un show catastrophique. Les gratts sous mixées sont pas carré du tout, surtout coté jardin et la batterie plus qu’approximative. Pas de basse. L’ingé son oubli de compresser la caisse claire et on sent bien que de toute façon, la source est déjà très très moyennement exploitable, les toms sont ultra surmixés et la voix a la bourre de 1/4 de temps à 2 temps au long des riffs. j’essaye de pas prêter trop attention aux discourt qu’il tiens, difficile vu qu’il répète ses quelques phrases en boucles. ça martèle le crane avec des rimes en français digne d’un enfant de 12 ans. La musique est vraiment ultra simple et pas vraiment intéressante… du sous noir désir immature en mode mineur mal joué avec la voix d’un mec bourré en fin de soirée, blindée de delay. Un quatuor qui a du mal a se synchroniser, a l’évidence, se sont des zicos en carton ou ils n’ont jamais répété. Mais apparemment ya des fan de ça. Fin de leur concert avec très peu d’applaudissements entre les morceaux, mais beaucoup de main droites tendues pendant. Ils veulent rejouer une musique, j’entend quand même dans le fond des mec gueuler et casser un silence malaise de concert raté « NON » « ARRETE CA MAINTENANT!!! » ça me fait marrer, je suis complètement d’accord. Il méritent bien une interdiction de scène… pour leur musique totalement nulle a chier . Mais ils rejouent … une de leur zic déjà interprétée 15 min auparavant, ils passent une minute à se mettre d’accord sur le titre, ce qui montre l’étendu de leur répertoire et le professionnalisme du groupe. Je les rebaptise naturellement « Baise Mon Cash » (BMC, le BHV du NSBM), tant ce groupe a passé à beaucoup plus de temps a imprimer des T shirt et patch, bonnet hoodies, drapeau etc.. qu’a faire de la musique. Quelle arnaque ce groupe, si on peut appeler ça un groupe. Totalement a nulle chier. C’est clairement la propagande haineuse et l’appel à la violence qui font leur 6000 like sur facebook et leur visibilité, artistiquement, c’est le désert du Sahara. Ça promets pour la soirée ou je pensais m’intéresser principalement à la musique ..
DARK FURY… soporifique et perdu 4% de mon audition.
La suite, Dark Fury. Ca a l’air de sonner un peu plus carré (pas dur), bien que lent et ultra simple… soporifique… et le mix pitoyable en façade les aide vraiment pas. Le micro tom medium est HS et défonce les enceintes (et les oreilles des spectateurs) à chaque roulement, yen a souvent donc assez inaudible. Les ingés sons n’ont pas l’air de tiquer et d’essayer de relever la barre, je les regarde, ils se faisaient des selfies :/. Très peu de kick et de grat encore.. Concert de basse / cymbale / tom qui grésille et voix en somme, je manque de m’endormir même si c’est un peu mieux que Baise Mon Cash et ces coups de tom me font sursauter toute les 40 sc en me détruisant un peu plus l’oreille interne. Le publique décomplexé continu a zieguer en cœur de plus en plus sans etre dérangé par une qualité de son à chier. ça y est , j’ai épuisé 300% de mon second degré et 3000 % de ma critique musicale. Je commence à me demander ce que je fous la, restons pro… même si ça va être chaud pour la suite, on prend sur soit et on essaye d’apprécier ce qui peut l’être… s’il y a, et c’est carrément mal barré. Pour l’instant on est pas dans l’art mais dans le rassemblement fasciste.
j’en profite pour m’intéresser un peu à ces personnes qui passent des minutes entière la main droite en l’air en mode « je saigne du nez ». Mais qui peuvent ils bien être tout ces gens… est ce qu’ils savent que le mec qui a inventé ce geste a décimé l’Europe ya quelques décennies en massacrant des peuples et qu’encore aujourd’hui on paye tous très chère les pots cassés et que les répercutions on une échelle mondiale même 70 ans apres..? Je constate que ce sont des gens plutôt lambda, allant de la gamine de 16 ans au métaleux moyen. Bien sur, ya des passionné du levage de fonte et des coupe de cheveux très dégagée ça et la qui se la donne en gonflant leur gros biceps bien serrés dans des T shirt ultra moulant.. mais c’est pas du tout la majorité loin de la, yen a une 20aine a tout péter qui impose leur style devant les quelques gothomeuf qui jubilent… le reste du public, du beauf bourré avec des patch Motorhead et du fébrile avec un T shirt cradle…. public métal lambda en somme.
GOATMOON, un bon groupe très pro qui assume ses convictions politiques…. sur youtube.
3eme groupes, les finlandais de Goatmoon J’avais un peu vu leur vidéo sur le net avant de venir… c’est clairement affiché adorateur du 3eme reich et je m’attend à pire sur scène. Pourtant, a ma grande surprise peu voir pas de référence à quelconque mouvement du genre. Après, je ne comprend pas le finnois… la voix du chanteur est ultra ridicule au début du show.. et puis au bout d’un moment, ça passe, je sais pas si ça vient de l’ingé son, de ses cordes vocales plus chaude ou d’une adaptation de mon oreille. La musique et le show sont très pro. Ils sont grimés, il y a un flûtiste, un guitariste acoustique, 2 guitares, basse, batterie et chant, enfin un vrai groupe qui ne fait pas soit de la musique de merde, soit des salut nazi toutes les 8 minutes pour rassembler un peu de public. Du coup j’apprécie plutôt le coter dansant et cette première prestation qui en vaut la peine musicalement. Plaisir de voir 6 personnes jouer raccord après des trio / quatuor qui n’arrivent pas a plaquer 2 croches à l’unisson. Une sorte de Gorgoroth des début, très efficace, ça commence a bouger dans le pit. Le public ziegue en cœur tout du long et de plus en plus nombreux, le chanteur n’a pas l’air de relever ça, je l’ai d’ailleurs pas vu faire ce geste, levant le poing plutôt que la main tendue, sauf a un moment ou sa main s’est ouverte et il a fait une mimique « oups » comme si c’était pas assumé ou alors qu’il se sentait surveillé, contrairement au autres groupes français déjà passés. Je me laisse imaginer que vue leur professionnalisme, ils savent que faire ça en public, dans un pays qui n’est pas le leur, c’est jouer avec l’épée de Damokles de l’interdiction de scène… Ce groupe m’a un peu remis sur pieds, heureusement, ils sont arrivés à point nommé j’en étais presque à me mettre au DSBM tellement la soirée est déprimante de mon point de vue… l’impression que personne n’a relevé que les 2 groupes d’avant avaient très mal jouées, étaient très mal sonorisée et très pauvre musicalement… c’est assez pathétique.
Mon pote me raconte qu’il vient d’être témoin d’une agression dehors, très vite maîtrisée. Un mec se serait pris des droites parce qu’il avait un bonnet style rasta. Ce qui est un peu logique pour le bonnet vu la température glaciale, pour le reste, peut etre du second degrés qui passe apparemment pas du tout. La sécu calme les énervés et éloigne le pauvre mec en sang en lui disant un truc du genre « la, on t’a aidé mais la prochaine fois on sera pas la pour te sauver la vie. Tu peux pas venir ici avec un symbole de l’Afrique!! » (le Jamaïque est donc en Afrique). En passant, je précise que le publique était exclusivement blanc.. Évidement.
PESTE NOIRE envoûtant les foules affamées de bonne musique…. et d’incitation à la haine.
Dernier groupe, les controversés Peste Noire, ou Kommando Peste Noire alias KPN, dont la musique m’a été vanté nombre de fois malgré l’idéologie et le passé néo nazi des membres, il me semble, aux vues de certaines photos qu’on trouve en 3 clic sur le net. [NDLR : ce n’est pas du passé, KPN incarne la mouvance néonazie actuelle] Le chanteur fondateur du projet alias Famine arrive en survêt’ sur scène. Décalage complet. Je connais très peu ce mec, juste vu une interview ou il se disait Racialiste et non Raciste (le concept de dire par exemple, « j’ai rien contre les noirs, mais qu’ils restent chez eux, qu’ils partent de chez nous »). Ca attaque, c’est propre et carré, ça blast, la voix est mega haineuse, sont timbre est bien particulier et très cohérent avec la musique. Ce mec a une voix, un niveau musical et un Charisme bien trempé, apparemment il compose tout. C’est indéniablement un bon zicos et un bon frontman, et ça fonctionne très bien sur le public qui l’idolâtre. Entre chaque musique, il à un mot identitaire ou haineux. Un show très bien préparé. A part quelques soucis techniques plutôt causé par les ingés son, rien a redire la dessus. Il invite le chanteur de Baise Mon Cash a gâcher un de ses morceau… pourquoi pas, bizness is bizness après tout.. On assiste a un élan générale lancé par Famine « ANTIFA !! FILS DE PUTE !! » un de ses slogan imprimé sur leur T Shirt je crois… repris en cœur par le public conquis. Famine doit même les arrêter pour pas qu’ils hurlent ça en boucle à l’infini, il a l’air de perdre un peu le contrôle des mecs qu’il engraine.
[vidéo des NSBM sympathisants néonazis qui reprennent en chœur “antifa = fils de pute” ]
Le public est vraiment a donf , festival de zieg heil lancé soit par famine, soit par le public naturellement t. Ils sont bien au moins 200 / 300 à le faire en même temps. … Fin du concert, 4h30 du mat.
On se barre rapidement, ya de la route et surtout, on est complément assommé par la soirée qu’on vient de vivre.
FIN
2 points positifs pour ma part sur cette soirée : Le premier est que j’ai trouvé certains groupes très au point niveau musical et que j’ai apprécié ceci ce qui m’a permis de pas trop me focaliser sur le discourt, mais c’était pas évident ;.
Le deuxième est que ça m’a grandement ouvert les yeux sur l’état de la scène Black métal ; je dit bien black métal sans faire de sous genre justement car le NSBM est grandissant, très grandissant, et qu’aucun adepte de black métal ne peut ignorer ou ne pas connaitre quelqu’un dans le NSBM tant ça devient répandue, et que donc, cette idéologie est tolérée, accepté et fait pleinement parti du décors et en passe de devenir une scène phare du genre…. a moins d’avoir passé les 10 dernières années dans une cave…. Et surtout sans internet. Des chiffres, un constat 500 personnes environs, venue des 4 coins de France et pays voisins, c’était la fréquentation de ce concert, et le nombre de prévente. 10 ans, c’est a peut prés ce qu’il a fallu pour que les thèmes autour de satan et de la haine du christianisme passent le relais aux thèmes de l’invasion arabe et de la haine de l’islam, des étranger en général, mais surtout des différence ethniques. 2017, c’est notre années, et apparemment faire un salut nazi à 500 est acceptable et autorisé dans une salle des fêtes en France, même si c’était indiqué « soirée privée ».
Énormes inquiétudes :
Les nazi envahissent le black métal purement et simplement et tout le monde suis ou minimisé. Le mouvement NSBM en plein essor et à la mode est radicalement décomplexé et sans retenue, et ça va pas en s’arrangeant. Avec l’apologie du nazisme, de la violence et de l’intolérance la plus primaire pour certains et beaucoup d’effet de groupe. C’est pas la première fois que j’assiste a des manifestation de la promotion du nazisme malgré moi, mais la c’était impressionnant par la densité et sa décomplexions. Ca me renvoi aux polémiques sur les débats d’interdiction du Festival Ragnarock qui à lieux depuis 2 ans dans l’ain ( ou on peut constater aussi bon nombre de salut hitlérien, de logo faf et neo nazi sur le public ou bien caché dans les shop) . Même si ce fest est «plus ouvert » et se dit apolitique pour pouvoir exister, il rassemble finalement aussi ce publique et participe à la banalisation et l’émancipation de cette idéologie. Cela stigmatise aussi ceux qui aiment simplement le reste de la scène BM / PAGAN, et ils sont nombreux, ou plus largement le métal dans l’inconscient collectif ; et qui sont exposés en première ligne à la propagation des idées racistes. Quoi qu’il en soit mon second degrés a été lapidé x 8000, ma critique musicale en a pris quand même sacrément pour son grade, même si 2 groupes sur 4 on fait leur boulot de ce coter ; et mes craintes et sur l’avenir de cette scène sont décuplées.“
les fautes d’orthographe ont été conservées
http://www.facebook.com/VxDxM/posts/1858754341076424
Ce week-end, la région lyonnaise va accueillir un concert de black metal néonazi.
Ce samedi 28 janvier, à proximité de Lyon, on attend plus de 400 personnes en provenance des quatre coins de la France pour un concert de la scène National Socialist Black Metal (NSBM).
Sur la page Facebook de l’événement intitulé « Call of terror », les organisateurs restent évasifs et parlent de la « région lyonnaise ». Comme souvent en la matière, ils indiqueront au dernier moment aux participants l’endroit exact où il leur faudra se rendre.
Et les forces de l’ordre disent ne connaître, elles aussi, qu’au dernier moment le lieu précis du rassemblement. C’est ce qui c’était produit pour les tournois de free-fight ou les autres concerts organisés par la mouvance Blood and Honour, qui est encore à la manœuvre pour cette date du 28 janvier.
Blood and Honour : des organisateurs néonazis accueillis par le GUD
A Lyon, nous connaissons bien Blood and Honour, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes.
Ils organisent essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme). Et aujourd’hui ils s’ouvrent donc à un autre type de musique : le National Socialist Black Metal (NSBM).
Mais très marqué et très suivi par la police, Blood and Honour a, une fois de plus, pris un autre nom, pour cet événement, qui est officiellement organisé par « Call of Terror ».
Les membres lyonnais de Blood and Honour avaient créé un local à Gerland, le « Bunker Korps Lyon » fermé en mai 2011 sur décision de la Ville de Lyon. Sa philosophie pourrait se résumer à « bière, foot et baston », sans rechigner aux bras tendus.
C’est d’ailleurs dans le local du GUD dans le centre de Lyon que deux des quatre groupes ont prévu, ce dimanche, de « rencontrer » leurs fans.
Ouvert fin septembre, « le Pavillon noir » est un lieu dont l’adresse est, elle-aussi, tenue secrète.
Des références explicites au nazisme
Quatre groupes vont se succéder pour ce concert : les Français de Baise Ma Hâche et Peste noire (qu’on pourra retrouver chez le GUD le lendemain), les Finlandais de Goatmoon et les Polonais de Dark Fury.
Concernant les deux groupes hexagonaux, un post de La Horde apporte des éléments pour Peste Noire. On apprend notamment que sa création en 2001 a été associée à une démo intitulée « Aryan Supremacy ».
Son nom ferait référence à la peste bubonique qui décima la population européenne entre 1347 et 1352, et qui donna lieu à de nombreux pogroms anti-juifs. Sur des photos, on voit le leader du groupe, « Famine » faire un salut nazi avec les ultra-nationalistes ukrainiens de Secteur Droit et du régiment Asov, accompagnés des Suisses de la Misanthropic Division.
Baise Ma Hache fait explicitement référence au nazisme ainsi qu’à l’extrême droite française.
Dans un dossier diffusé en juin 2015, à l’occasion d’un concert à Saint-Etienne, des antifascistes stéphanois avait diffusé un dossier sur ce groupe. Le concert avait été annulé par les organisateurs.
Outre un logo qui utilise les symboles des jeunesses hitlériennes (la hache et l’os), Baise Ma Hache reprend intégralement un poème de Robert Brasillach dans une de ses chansons, et c’est sans compter l’hommage fait à Dominique Venner, une autre figure de l’extrême droite radicale.
Demande d’interdiction et appel à la vigilance
Dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi, l’association « Agir pour l’égalité », demande l’interdiction de ce type de rassemblement néonazi :
« Après le Ragnard Rock Fest – organisé dans l’Ain l’année dernière avec l’autorisation de la Préfecture alors même que plusieurs groupes appelant ouvertement à la haine raciale étaient programmés – la région Rhône-Alpes serait-elle devenue la nouvelle terre d’accueil des néonazis ? »
L’association a également envoyé un mail à toutes les mairies de la Métropole de Lyon, du Rhône et du Nord Isère pour leur demander d’être vigilantes :
« Agir pour l’égalité appelle les maires des communes à la plus grande vigilance face à la possibilité d’un rassemblement politique néonazi sur leur commune. Nous les invitons à vérifier l’authenticité des réservations faites dans les salles communales et à prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs administrés de potentiels dégradations, insultes et actes de violences physiques ».
Généralement, les salles municipales sont en effet réservées pour un simple anniversaire. Ce fut encore le cas pour le dernier concert connu Blood and Honour, il y a un an dans la petite commune iséroise de Torchefelon.
> Mise à jour du 4 février : Le concert s’est finalement déroulé dans la salle des fêtes de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers, à 80 km de Lyon, à limite de l’Isère et de la Savoie. Selon divers témoignages, plus de 400 personnes y ont assisté. Le maire de la commune reconnaissait dans les colonnes du Dauphiné s’être fait « grugé » puisque la soirée a été réservée « pour une réunion de motards ».
Premier rassemblement RAC Hardcore Wave en Rhône-Alpes le 19 novembre 2016 avec les groupes français DC (ex-Décadence culturelle) et BordelBoys (groupe breton prétendument apolitique) et les italiens SPQR et Mai Morti.
Goatmoon, prévu en Rhones-Alpes le 28 janvier, actif depuis 2002, et son principal membre surnommé “Black Goat Gravedesecrator” qui porte l’aigle nazi en tshirt, est l’un des leaders de la mouvance NSBM de Finlande, des chapitres entiers sont consacrés à GoatMoon et à ses liens multiples avec l’idéologie néo-nazie dans le livre “as wolves among the sheep”
Nouveau T-shirt Goatmoon officiel mis en marché le 9 décembre 2016
goatmoon @ hot shower 2016
Goatmoona des desparoles violentes.
L‘album Finish Steel Storm, par exemple, la chanson “Der SiegdesZiegenmondes” dans lequel ilchante: «La croix gammée re-émerge sur ma terre natale, le temps de la purificationest à venir.” Du même album, la chanson Finish Steel Storm, où il dit explicitement:
“Nous venons comme une tempête, écouter de la musiquedouce, les cris de douleur de la bouche brûlante des torturés dans la saleté. l’étoile de David détruite ne voit plus la lumière du monde. Taux temps atteint sa fin, Le Troisième Reich se lèvera de nouveau. Le temps de la sympathie pour niggers est derrière nous.”
Peste Noire annonce sur facebook
un second rassemblement NSBM clandestin en France,
après le Limousin le 28 octobre 2016,
c’est la Région RHONES-ALPES qui va accueillir
l’élite de l’idéologie-en-musique NSBM,
le 28 janvier 2017 (NSBM infoline : Callofterrorfest@gmail.com)
les places sont disponibles à la vente auprès de weezevent : 01 80 77 75 75 (de 9h à 19h)
Dark Fury sont l'un des leaders de la mouvance NSBM de Pologne, des chapitres entiers sont consacrés à Dark Fury et à ses liens multiples avec l'idéologie néo-nazie, dans le livre "as wolves among the sheep".
Les membres du groupefont un groupe de RACtraditionnelappeléWHITE DEWILS).Infossur le groupepeuvent être consultés surle site Webde la mouvanceNSBM PAGAN FRONT. Le groupe existe depuis 1997 eta réussi àenregistrersept albums. Un de sesalbums porte le nom de la «solution finale». Leur album split avec le groupe Thors Hammer ( NSBM polonais réputé lui-aussi),orné d'une croix gammée et de croix celtique (également croix et runes de guerre allemande).
De leur album W.A.R. la chansondu même nom, où vous entendez:"Le bruit des corps déchiquetésd'ennemisDans la guerre de la race et de sang!Sous la bannière du SoleilDans l'ombre des ailes d'aiglesSwastika notre enseigneUne chanson sur nos lèvresTuer les maudits, tuer pour le sangou Que ce soit, la guerre pour la blancheur la mort ne cesse pas!"
Goatmoon actif depuis 2002, et son principal membre surnommé "Black Goat Gravedesecrator" qui porte l'aigle nazi en tshirt, est l'un des leaders de la mouvance NSBM de Finlande, des chapitres entiers sont consacrés à GoatMoon et à ses liens multiples avec l'idéologie néo-nazie dans le livre "as wolves among the sheep"
Goatmoona des desparoles violentes.
L'album Finish Steel Storm, par exemple, la chanson "Der SiegdesZiegenmondes" dans lequel ilchante:
«La croix gammée re-émerge sur ma terre natale, le temps de la purificationest à venir." Du même album, la chanson Finish Steel Storm, où il dit explicitement:"Nous venons comme une tempête,écouter de la musiquedouce,les cris de douleur de la bouche brûlante des torturés dans la saleté.l'étoile de David détruite ne voit plus la lumière du monde.Taux temps atteint sa fin,Le Troisième Reich se lèvera de nouveau.Le temps de la sympathie pour niggers est derrière nous."
BAISE MA HACHE a déjà été interdit en France et a participé à un rassemblement NSBM avec Dark Fury en Italie. Le chanteur de BMH est aussi vocaliste dans KPN.
photos du rassemblement NSBM avec Dark Fury et Baise ma Hache en Italie en septembre 2016 :
https://www.facebook.com/ninaramirezart/photos/?tab=album&album_id=1301939766483424&__mref=message_bubble
l’expérience et la stratégie des promoteurs est un “jeu de piste” avec point de convergence et un message courriel samedi 28 vers 16h00 indiquera la destination finale.
Le site d’annonce événementiel “wherevent” indique “Pétichet, Saint-Théoffrey” en Isere, à 100 km au sud-est de lyon
Des chambres d’hotels sont réservées ar des sympathisants NSBM vers Aix-les-Bains, à 100Km à l’est de Lyon.
Un commentaire indique la direction de la commune de “Tassin la Demie Lune” en banlieue ouest de Lyon, cette commune a une salle de spectacle / MJC, mais ce n’est peut être pas la destination finale.
Voici le genre de littérature-propagande mis en marché pour le rassemblement sous la forme d’un fanzine exposant des symboliques nazies
voici comment les membres de KPN mettent en scène leur promotion et leur violence sur facebook en se préparant avec des armes / accessoires de scène 24h avant le rassemblement :
– ceinture chaine métallique “triplex” typique holligan & skinhead
– batte de baseball en bois
Les médias spécialisés musique metal et black metal restent totalement silencieux et ne proposent aucune parole critique, par complaisance, par rejet-déni et boycott, pourtant cet événement est très connu.
Loin de leur faire publicité, nous pensons ici que la passivité fait le jeu des extrémistes de droite, que le silence est complice et que le boycott individuel est inefficace. Le savoir est une arme, l’union fait la force, nous croyons au partage des connaissances, plutôt que le repli sur soit et l’isolement.
En attendant que les metalleux ne fassent eux-même le ménage dans leur propre scène gangrenée par une poignée de sympathisant néonazis, les médias généralistes et militants se saisissent du sujet, avec plus ou moins de précision :
Il y a un peu plus d’un an, Serge Ayoub et une partie de sa bande se reconvertissaient pour former un club de motards, les Praetorians. Depuis la fermeture du Local à Paris, ils ont donc pu continuer leur petit business à la campagne, loin de la vie parisienne, là où ils peuvent encore mener leurs activités sans trop de problèmes. Plusieurs concerts ont été organisés dans un hangar de Berzy le Sec (02, Picardie), où ont été conviés des groupes de la scène RAC (Rock Against Communism), comme les Pitbullfarm en septembre prochain. Dans le même temps l’actu locale déplorait en juin la multiplication d’inscriptions nazies, à Laon une ville voisine.
Même si les Praetorians ont essayé d’attirer à eux un public différent de leur style de musique habituel, avec des soirées techno hardcore et métal, c’est avec le RAC qu’ils se sentent le plus à l’aise. Depuis leur ouverture au public, ils organisent régulièrement des concerts avec des groupes actifs dans la scène RAC européenne, certains d’entre eux se produisant même pour certaines organisations comme les chapitres européens de Blood & Honour. [1]
Mais Serge Ayoub se fait discret ces derniers temps, depuis qu’il a été mis en examen pour complicité de tentative de meurtre et placé sous contrôle judiciaire (source Courrier Picard). Ses ennuis avec la justice font suite au démantèlement l’an passé d’un groupe de militants d’extrême droite, qui avaient constitué le WWK (White Wolfs Klan), dont les membres sont poursuivis pour tentative de meurtre, agressions, cambriolages et incendies. Il réunissait des picards, qui se trouvaient à environ une heure de route du local des Praetorians, et qui avaient un local dans la Somme à Estrées-Mons. « Ces camarades dans la Somme », comme les appelait Ayoub, fréquentaient régulièrement le Local, son ancien refuge à Paris. Pour autant cela ne l’a pas empêché de continuer ses activités politiques en sortant son journal Salut Public en novembre et de participer aux journées de Synthèse Nationale en fin d’année aux cotés d’autres membres des Praetorians.
Ils s’amusent les bikers de Berzy
Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).
En groupe francophone, en novembre, c’était le tour du groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.
Le prochain concert verra donc venir les Pitbullfarm. Alors que la plupart du temps, les lieux de concert de ces groupes de musique sont tenus secrets, les Praetorians les annoncent publiquement en toute tranquillité.
Les Pitbullfarm
Ce groupe suédois, de « psychobilly » comme ils se définissent, fréquente nombre de concerts Blood & Honour en Europe. Son chanteur Jocke Karisson annonce la couleur en arborant en concert son tatouage avec une croix gammée. En 2015, ils ont fait deux concerts dans l’hexagone, tout d’abord en mars pour la branche française des Hammerskins, le Crew 38, encore en Picardie, dans la Somme à Cerisy Gailly. Les Pitbullfarm avaient aussi joué pour Blood & Honour dans la région de Lyon (avril 2015), aux cotés de Lemovice et Tattooed Mother Fuckers.
Dans la région un public à l’écoute du discours d’Ayoub
Il y a 3 ans, notre camarade Clément Méric était assassiné par des personnes proches de Serge Ayoub, qui fréquentaient son Local à Paris, dont Esteban Morillo, l’un des prévenus, qui est originaire d’un village tout proche de Berzy le Sec. On a pu voir aussi le WWK, tout proche aussi, se gorger des paroles d’Ayoub en étant régulièrement au Local. Depuis début juin, à Laon à un peu plus d’une demi-heure de route du local des Praetorians, des tags nazis se multiplient dans la ville et aux alentours. En effet, plusieurs fois des croix gammées et des sigles SS ont été renouvelés, notamment sur l’immeuble hébergeant 25 familles afghanes. On peut s’attendre à retrouver les auteurs de ces inscriptions au concert des Pitbullfarm en septembre.
[MàJ] De quoi renforcer la mauvaise réputation de place forte de l’extrême droite radicale pour Lyon. La deuxième agglomération de France n’est pas seulement un fief de plusieurs groupuscules identitaires ou nationalistes, pour la seconde fois, un tournoi de free-fight néonazi devait se dérouler ce samedi dans les environs de la ville.
Le tournoi s’est finalement tenu dans le nord de l’Ardèche, dans la petite commune de Talencieux, près d’Annonay.
Ce samedi, à proximité de Lyon, on attendait près de 200 personnes en provenance des quatre coins de la France mais aussi de Grèce, d’Allemagne, d’Italie et des pays de l’Est de l’Europe. Elles ont assisté ou participé à un tournoi de free-fight (ou MMA), suivi de deux concerts.Jusqu’à samedi milieu d’après-midi, nous n’avions pas connaissance du lieu, tenu secret jusqu’au dernier moment. Sur les réseaux sociaux, les organisateurs parlent seulement de Lyon. Nous savions seulement que le tournoi devait se tenir dans la campagne environnante, toujours pour une question de discrétion.Cela a déjà été l’option choisie le 7 juin 2014, lors de la première édition, par les organisateurs qui avaient jeté leur dévolu sur Pollionnay, une petite commune à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Lyon.Il y a un an, les forces de l’ordre disaient n’avoir été au courant de l’emplacement exact que quelques heures avant le début des réjouissances, qui avaient rassemblé 150 personnes.Ce samedi de juin 2014, la salle municipale de Pollionnay avait été louée, soit-disant pour un « anniversaire », comme le rapportait le commandant de gendarmerie cité par le Progrès.
Le quotidien de Lyon avait été alerté par ses lecteurs qui s’étaient « émus » de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes « crânes rasés et tatouées ». En entrant dans « sa » salle, le maire avait découvert le ring au milieu d’un charmant public.
Toujours les mêmes organisateurs néonazis
Comme en juin 2014, l’événement est co-organisé par Blood and Honour et Pride France, deux structures que l’on peut rattacher à la mouvance néonazie.
A Lyon, nous connaissons déjà Blood and Honour. Ce réseau, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, organise essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme).
Mais très marqué et donc davantage repérable par les autorités de police, Blood and Honour a pris le nom, pour cet événement, d’« Hexagone », tout en gardant le même symbole.
C’est l’autre organisateur, Pride France, qui assure essentiellement la communication en France. Elle se fait surtout via les réseaux sociaux et mails.
A la fois « team » de combattants de free-fight et marque de vêtements « faits par les blancs, pour les blancs », Pride France est rattaché à un site Internet « White Clothing 88 » aujourd’hui fermé. Le chiffre « 88 » renvoyant, dans cette symbolique, aux « H » de Heil Hitler.
Si cette année l’affiche intitulé « Day of glory vol. 2 » a été expurgée d’un grand nombre de symboles nazis, celle de 2014 était beaucoup plus explicite. On y voit un combattant qui a tatoué la croix de fer allemande et l’emblème SS de la troisième Panzerdivision Totenkopf.
Capture d’écran de l’affiche du tournoi 2014
Ultranationalistes russes et musique RAC
Outre les deux organisations françaises, le tournoi se fait, toujours, sous le haut patronage de White Rex, un réseau européen très actif basé en Russie. Ces suprémacistes blancs mêlent également organisation de tournois de free-fight et vente de vêtements. Ce sont eux qui organisent la venue de combattants étrangers à Lyon.Dans leur post titré « White Rex 34 in Lyon (France) ! », ces ultranationalistes russes rappellent leur doctrine que nous pouvons traduire de la sorte :« Sous les attaques de la propagande étrangère, nous, les Européens, avons perdu l’esprit (…) de combattant ! L’un des buts de White Rex est de revivre cet esprit. »C’est encore White Rex qui a mis en ligne la vidéo/compte-rendu de l’édition 2014 (voir ci-dessous) où l’un des membres du staff présente l’événement (en anglais) comme ayant pour finalité « l’unité blanche européenne ».
Cette année encore les combattants et les spectateurs sont venus de toute l’Europe. Côté concert, on note une internationalisation avec la présence de deux « pointures » du milieu RAC : le groupe québécois Legitime Violence et les Italiens de Gesta Bellica qui ont notamment à leur actif une chanson faisant l’éloge d’Erich Priebke, responsable nazi du massacre des Fosses ardéatine en 1944 à proximité de Rome.
Demande d’interdiction
La Licra, via son délégué régional Patrick Kahn, a alerté les autorités. Ce dernier a le sentiment qu’on a tiré aucune expérience de l’année dernière, pour anticiper l’événement et l’interdire :
« L’annonce circule depuis deux mois sur les réseaux sociaux. On a l’impression que ces néonazis européens ont pris confortablement leurs quartiers dans la région. »
La préfecture du Rhône affirme ne pas connaître le lieu. « Tous les services de sécurité sont très attentifs », expose un porte-parole, en précisant que le préfet se « réserve la possibilité d’intervenir en cas de besoin ».
Contactés par Rue89Lyon, les organisateurs n’ont pas donné suite.
200 personnes dans un petit village près d’Annonay
Finalement, les organisateurs ont choisi le village de Talencieux, près d’Annonay, à 75 km au sud de Lyon. Ils ont loué la salle municipale de cette commune de 1 000 habitants.
Les participants, un peu moins de 200 personnes, sont arrivées dans le village dans le courant de l’après-midi de samedi .
Le village a connu un important déploiement de gendarmes mais ils ne sont pas intervenus pour empêcher la tenue du tournoi de free-fight.
Le maire de la commune a pris un arrêté pour « marquer sa désapprobation », selon France Bleu Drôme Ardèche.
Robert Seux a expliqué au Dauphiné Libéré comment il avait été dupé, de la même manière que le maire de Pollionnay l’année dernière :
« Deux jeunes du coin sont venus réserver pour une « soirée privée ». On n’imaginait pas que ça pouvait être une soirée comme celle-ci… ».
Photo publiée le lendemain du tournoi, le 7 juin, sur la page Facebook de l’organisateur (Pride France) et légendée « Day of glory vol II ». Capture d’écran
Article mis à jour le dimanche 7 juin à 20h30 après la tenue du tournoi dans la commune de Talencieux.
Les tournois de free-fight interdits en France Le MMA ou Mixed Martial Arts ou arts martiaux mixtes ou free-fight désignent un sport de combat où l’on peut avoir recours à plusieurs techniques provenant de différents arts martiaux (par exemple, boxe thaï, jiu-jitsu brésilien, lutte). Sur le ring, les deux combattants peuvent donc utiliser coups de genou et de coude, mais aussi des techniques de soumission (comme l’étranglement).
Le free-fight, considéré comme extrêmement violent, vient d’être toutefois partiellement autorisé en France : on peut s’entraîner mais les tournois ou compétitions restent interdits.