Rassemblement néonazi autours de figures RAC

FAIT DIVERS – Il s’agissait, officiellement, d’une fête d’anniversaire. Mais samedi soir à Succieu, dans l’Isère, c’est un rassemblement néonazi qui a eu lieu.

Pas vraiment un cadeau. Samedi soir, à Succieu, commune d’à peine mille habitants située près de Bourgoin-Jallieu, dans le Nord-Isère, une drôle de fête d’anniversaire a eu lieu. Tout commence cet été, comme le rapporte Le Dauphiné libéré , quand un homme habitant le village voisin de Belmont se présente à mairie.

L’individu souhaite officiellement “fêter l’anniversaire de trois amis”, et demande donc à louer la salle communale. Mais, ce samedi après-midi, vers 15 h 30, le maire de Succieu, Didier Bouillot, est alerté du fait qu’un rassemblement néonazi se cache probablement derrière cette prétendue célébration d’anniversaire.

Venus de France et d’Europe

Entre 100 et 150 personnes sont déjà là, venant de toute la région, mais aussi d’Alsace et de Marseille, de Suisse et d’Allemagne. La police iséroise et lyonnaise arrive sur place, puis le maire décide d’aller rencontrer les “invités”.

“Je leur ai demandé de partir, explique Didier Bouillot. Ce qu’ils ont refusé. Ils m’ont dit : ‘Nous attendons 200 personnes, il ne tient qu’à vous que la soirée se déroule bien’. Je n’avais qu’une envie, les expulser.” Mais rien n’y aura fait. Finalement, les deux parties se sont mises d’accord sur une fin de soirée à minuit.

TF1

Surprise, samedi, pour le maire du petit village de Succieu en Nord-Isère. L’élu pensait avoir loué la des fêtes du village pour une banale soirée d’anniversaire. Mais lorsqu’il s’est rendu sur place pour remettre les clefs aux organisateurs, il s’est aperçu que la sauterie réunissait les membres d’un groupuscule néo-nazi. Il a tenté de faire annuler la fête, qui devait accueillir 200 personnes venues de tout l’est de la France. En vain.
C’est la troisième fois qu’un maire du Nord-Isère est confronté à une telle situation en quelques années.

Le Dauphiné

Peste Noire est affiché par un combattant lors d’un rassemblement clandestin autours d’un combat de MMA et d’un concert RAC organisé secrètement par Blood and Honour Hexagone et Pride France

Here you can watch some video excerpts of a KPN supporter/friend who won his fight at the “MMA BH Hexagone/Pride France” boxing event in June 2014.
He entered the ring to the music of PESTE NOIRE’s « La Bêche Et L’épée Contre L’Usurier ».
Video of his fight later.
Thanks to you Brother.

https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/10014708_1465192557047115_4667587476074101885_n.jpg?w=252Peste Noire est affiché par un combattant tatoué KPN sur le ventre et soleil noir sur le torse, entre autres,  qui fait son entrée dans la surface de combat type ring de boxe avec un tapis couronne de laurier 2013 aménagé dans une salle municipale arborant un sweat siglé du logo totenkampf borgne de Peste Noire au son d’une chansonnette de Peste Noire lors d’un rassemblement clandestin autours d’un combat de MMA et d’un concert RAC organisé secrètement par Blood and Honour Hexagone et Pride France.

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/Bjoern.PrideFrance2014.cleaned-1024x1016.png

  • La soirée de Pollionnay était bien un rassemblement de néonazis
Ouest lyonnais. C’est le groupe « Blood and Honour Hexagone », un nom tiré de la devise des Jeunesses Hitlériennes, qui a organisé le rassemblement de 150 personnes samedi soir.

https://www.leprogres.fr/rhone/2014/06/11/la-soiree-de-pollionnay-etait-bien-un-rassemblement-de-neonazis

https://cdn-s-www.leprogres.fr/images/D1D9F246-E137-433C-AE27-DADE9018DA40/NW_detail/sur-l-affiche-de-la-soiree-on-distingue-l-embleme-de-la-3-e-panzerdivision-ss-totenkopf-la-tete-de-mort-sur-les-tatouages-du-combattant-ainsi-que-la-croix-de-fer-allemande-capture-d-ecran-1507670389.jpg

Sur l’affiche de la soirée, on distingue l’emblème de la 3 e Panzerdivision SS Totenkopf, la tête de mort, sur les tatouages du combattant, ainsi que la croix de fer allemande.

  • concert : Kategorie C – RAC allemand

 

  • Crew Sécurité autours de Blood and Honour Hexagone

 

  • Infiltration caméra cachée reportage TV

 

  • mise-en-marché de la marchandise-à-porter Misanthropic Division

https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/v.r.-Bjoern-Anthony-di-Stefano.cleaned.png

 


https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/10155075_1465171163715921_3868134811530405322_n.jpgFaf market : marchandises-à porter, table-librairie, Pierrot BKL et Tomasz Losc Army autours de la bannière Pride France.


Tomasz est également membre de l’organisation clandestine néo-nazie Blood & Honour Hexagone. [l’hyperlien dirige vers l’article Blood and Honour Combat 18 de l’Est Republician, pas vers Blood and Honour Hexagone]

https://luttennord.files.wordpress.com/2014/05/gamin-blood.jpg?w=650

 


Le GUD Lyon : Le rat des villes porteur de peste brune

https://reflexes.samizdat.net/le-gud-lyon-le-rat-des-villes-porteur-de-peste-brune/

Le GUD Lyon créé durant l’été 2011, entendait reprendre le flambeau du syndicalisme étudiant, version nationaliste, dans les universités lyonnaises. Le créneau était laissé à l’abandon depuis la disparition en 2003 de l’UDEL[1], émanation locale du GUD à l’époque. Cette nouvelle version a la particularité d’avoir été fondée à l’origine non pas par un étudiant mais par un lycéen, Steven Bissuel, nouveau venu dans le milieu nationaliste lyonnais. Le « come-back » des rats noirs ne fut pas du goût de tout le monde et en premier lieu de l’Université Lyon III qui refusa de reconnaître l’organisation comme une association étudiante. La première année d’existence se fera sous l’influence d’Alexandre Gabriac, chefaillon des Jeunesses Nationalistes, lui-même parrainé par Yvan Benedetti nouveau gourou de la secte Œuvre Française depuis la retraite de son fondateur Pierre Sidos. Le GUD ressemble alors à une sous-division des Jeunesses Nationalistes et généralement là où l’on trouve les JN on trouve souvent le GUD.

Septembre 2011. Retour de Bruno Gollnisch à Lyon III : Alexandre Gabriac avec une minerve, Steven Bissuel avec un casque à la main et Yvan Benedetti à l'avant de profil

Septembre 2011. Retour de Bruno Gollnisch à Lyon III : Alexandre Gabriac avec une minerve, Steven Bissuel avec un casque à la main et Yvan Benedetti à l’avant de profil

Affirmant au départ s’impliquer dans les problématiques concernant les universités et laisser de côté l’agitation de rue, les petits rats ne se sont pas très longtemps tenus à leurs belles promesses électorales, passant plus de temps à foutre le bordel dans les rues lyonnaises qu’à arpenter les couloirs des facs. De par son action, le GUD est rapidement apparu comme un énième groupuscule nationaliste, leurs « campagnes » et actions versant dans la démagogie et le populisme larvé :

– Une « action » de nettoyage des marches de la Cathédrale Saint-Jean. Bon prétexte pour se prendre en photos en train d’effacer des tags antifascistes.
– Une campagne contre la hausse des contraventions de stationnement…. On a les combats qu’on mérite.
– Un peu de tapage autour de l’organisation d’une milice pour partir à la recherche du « violeur du 8ème » et se positionner en tant que protecteur de ces dames… Comble du comble quand on sait qu’un des leaders, « Malko » sur lequel on reviendra plus loin, fût poursuivi en justice, alors qu’il était mineur, pour agression sexuelle. Bref, l’occasion idéale pour se balader armé et agresser ceux dont la tête ne leur revient pas.

Un militantisme de bas étage qu’ils tentent de compenser par l’organisation de conférences. On retiendra celle du 9 février 2013 sur le thème « Offensive Mondialiste et Résistances identitaires »[2] avec des animateurs de Casapound et celle sur « les indo-européens » menée par le gréciste Jean Haudry dans les locaux de Terre & Peuple en octobre 2012.

Si l’on doit juger le GUD sur ce que ses têtes arrivent à produire, on ne peut faire l’impasse sur la sortie en février 2013 de leur « journal » mensuel nommé Le Rat Libéré. Un journal qui ressemble en partie plus à une suite de tracts d’auto-promotion qu’à des articles traitant de sujets de fond. Après un édito original les présentant comme les sauveurs de la France, voire de la civilisation européenne, s’enchaînent des « articles » présentant tour à tour le GUD, l’UDJ (vitrine légale du GUD à l’université) et l’ULN (section lycéenne). Viennent deux brèves sur la mobilisation contre le « mariage pour tous » et l’intervention militaire française au Mali, un article de conseils sur la garde à vue et une page promo des activités et du merchandising gudard. Le plus intéressant se trouve dans les sites internet dont ils conseillent la consultation, avec entre autre celui du MAS, de Terre & Peuple et du Blood & Honour Hexagone. Enfin, la Kulture est abordée par la présentation du vieux groupe de RAC lyonnais Frakass et une interview pas anodine de Renaud Mannheim[3] chanteur du groupe de RAC lyonnais Match Retour, fondateur de Lyon Dissident, de 3ème Voie Lyon et ancien du Blood & Honour Lugdunum. La feuille de chou se termine par une BD au dessin enfantin et à l’humour antisémite.
On tient alors entre ses mains un outil de propagande caricatural d’une frange nationaliste jouant la surenchère de la radicalité, sans réelle stratégie politique et ni assise idéologique. La finalité étant pour eux de s’affirmer comme les seuls vrais rebelles à la « matrice ».

Proches de différents groupuscules le GUD est par ailleurs en lien avec l’Artam-Brotherhood, groupuscule néo-nazi, que Fafwatch Rhône-Alpes présente ainsi :
Artam-Brotherhood est une jeune organisation néo-nazie implantée dans la Loire, la Franche-Compté, la Haute-Savoie et la Suisse-Romande. Elle est le fruit de relations entretenues depuis un certain nombre d’années entre l’UNIF acronyme d’Union Nationaliste et Identitaire Française, (groupuscule présent dans la Loire, le Var et la Haute-Savoie et dont l’activité principale est l’organisation de camps de cohésion et d’entraînement à caractère militaire) et de jeunes néo-nazis de Neuchatel, Genève et leurs environs.

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Faux syndicat étudiant, faux hooligans, mais vrais chiens fous

Certains quartiers de Lyon sont depuis le mois de décembre 2012 le théâtre d’agressions et de violences quasi hebdomadaires. Il est prématuré d’affirmer que toutes sont le fait des gudards mais la plupart semblent en porter la marque. La presse locale, elle, se focalise sur le milieu hooligan depuis plusieurs mois. Il est vrai que lors de certaines agressions leurs auteurs se sont revendiqués de ce milieu à grand renfort de slogan « Lyon ! Lyon ! Hooligan!! ». Pour autant le slogan ne fait pas le hooligan. Et si l’on regarde de plus près les modus operandi, on s’aperçoit très vite qu’on est bien loin d’un certain code d’honneur soi-disant existant dans le milieu hools. D’aucun irait tirer une fierté à agresser les clients d’un bar, à une heure tardive, au seul prétexte que celui-ci, ou sa clientèle, soit étiquetée de « gauche ». Il n’y a pas beaucoup d’honneur à s’en prendre à des lieux et des personnes à des heures où ces courageux petits guerriers ne risquent pas de tomber sur une grande opposition. Jusqu’à preuve du contraire, les hooligans favoriseraient les affrontements entre eux et dans l’idéal à l’abri des regards indiscrets. Il semble que certains apprentis fascistes et postulants hooligans aient décidé de prouver leur bravoure et leur valeur à moindre frais, pour eux.

Après les identitaires et les néo-nazis de Lyon Dissident-Bunker Korps Lyon, la tendance de ces derniers mois laisse entendre que ce soit au tour du GUD de fricoter avec le milieu indépendant de Gerland. Le 20 septembre 2012, le GUD fait parler de lui avec une session de collage d’autocollants dans le virage sud pendant le match d’Europa League contre le Sarta Prague. Peu au goût des leaders de Lyon 1950, le groupe d’ultras de la curva sud publie dans la foulée un communiqué pour le moins clair et explicite :

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En février dernier, lors des affrontements entre hools lyonnais et supporters des spurs, l’un des trois interpellés était membre du GUD Lyon[4] et de la Mezza Lyon, firm fasciste active depuis 5 ans environ[5] .

Bien loin du « gentleman fasciste » des débuts, l’image que veut se donner le GUD ne souffre plus de doutes. Ils se veulent gros bras et violents. Les tractages se font casques à la main et comme on a pu l’apprendre dans le cadre de l’Opération Lyon Propre ils aspirent clairement à insuffler un climat de peur contre tout ce qui peut être plus ou moins « de gauche » au sein de l’Université Lyon III, et dans la rue d’une manière générale. Une stratégie poussée à son paroxysme ces derniers mois.

Un GUD Lyon à deux neurones

Jusqu’à l’autonome 2012, Steven Bissuel était le leader charismatique[6] du groupuscule nationaliste. Les choses semblent avoir changé et l’arrivée dans les troupes d’une vieille connaissance du milieu fasciste lyonnais n’est peut-être pas étrangère au regain d’actions violentes que connaît la capitale des Gaules. Depuis, le GUD Lyon compte parmi les siens « Malko« , de son vrai nom Jonathan Chatain, habitant actuellement Tarare (ouest lyonnais), 24 ans et dans tous les mauvais coups depuis ses 17 ans au moins. Un personnage au passé lourd, fait de plusieurs passages au tribunal, pour des faits de violences, dont certains liés à sa passion…. du hooliganisme.

La Young Army Lyon avant une rencontre forestière, Malko en second plan

La Young Army Lyon avant une rencontre forestière, Malko en second plan

Proche de la Mezza Lyon, membre de la Young Army Lyon, firm spécialisée dans les fights dans les bois, il a été un leader des jeunes hooligans nationalistes lyonnais pendant de nombreuses années. Il était également membre d’une bande nommée Section Saint-Jean (2008-2011 environ), prétendant déjà à l’époque faire régner leur loi dans le quartier du même nom. En 2010, il s’était lancé dans la production d’autocollants footballo-politiques pour le moins explicites comme on peut le voir dans cet article du collectif Article 31 sur Rebellyon. Son goût pour la propagande ne l’a pas quitté puisqu’il est le diffuseur de différents autocollants récemment apparus dans les rues :

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Porteur pendant 6 mois du bracelet électronique[7] , il fût en détention préventive pendant un an dans le cadre de l’instruction sur la violente agression de sympathisants libertaires le 15 janvier 2011 à la sortie d’un concert à Villeurbanne. Il fait partie des quatre accusés principaux de cette agression. Cette épée de Damoclès ne l’a pas empêché le 27 septembre 2012 de participer (mener ?) à une action d’intimidation au siège du Parti Communiste dans le 3ème arrondissement de Lyon lors de laquelle il fût interpellé. Une véritable tête brûlée, habitué du Bunker Korps Lyon et petit protégé de Renaud Mannheim qui lui promettait sur facebook quelques jours avant son incarcération en février 2011, de l’emmener en Allemagne dès sa sortie de prison pour assister à un concert du groupe RAC Katégorie C[8].

C9M 2010 à Paris. « Malko » tout a gauche avec casquette blanche en compagnie des néo-nazis du Bunker Korps (Lyon) et du Radikal Korps (Franche-Comté).

C9M 2010 à Paris. « Malko » tout a gauche avec casquette blanche en compagnie des néo-nazis du Bunker Korps (Lyon) et du Radikal Korps (Franche-Comté).

Auréolé d’un passé sulfureux et d’une solide réputation, « Malko » semble être devenu le leader, si ce n’est officiel, naturel du GUD Lyon. Ses contacts et liens avec le milieu hooligan, même si a priori il ne s’y implique plus, en font le relais idéal avec le GUD. On peut imaginer les yeux émerveillés de ses petits camarades lorsqu’il leur raconte ses frasques dans les bois et l’envie d’en être qu’il doit ainsi susciter chez eux. Il n’est pas étonnant que certains, parfois très jeunes, militants et sympathisants entendent donc faire partie du milieu hools et en revendiquent l’appartenance lors de leurs agressions.

Entre « Malko » et Bissuel on peut se demander qui mène vraiment la troupe, et les orientations très musclées du GUD ont déjà eu pour conséquence de créer une légère distance avec Alexandre Gabriac. L’action sans concession oui, mais le monsieur n’a certainement pas envie de passer pour plus bourrin encore qu’il ne peut l’être déjà en s’accoquinant avec une bande partie pour faire tout et n’importe quoi, et avec un leader dont le futur à de fortes chances de s’écrire derrière les barreaux d’une cellule. D’ailleurs pour eux qui aiment tant les héros et les martyrs, voilà un postulant de premier choix.

Des rats dans les pas des grenouilles de bénitiers

Le GUD Lyon est le groupuscule qui a le vent en poupe depuis plusieurs mois, comptabilisant presque une cinquantaine de membres encartés. Ce qui n’est pas rien il faut le reconnaître et plutôt inquiétant au regard de l’âge de ses membres. La mobilisation contre le « mariage pour tous » a offert un tremplin médiatique que les gudards ont largement utilisé, comme d’autres mouvances nationalistes, mais avec plus de succès, leur nom étant régulièrement cité dans les médias. Une exposition liée aux violences auxquelles ils ont participé leur donnant l’espoir que quelque chose est en train se jouer. Un fantasme du 6 février 1934 partagé avec d’autres courants nationalistes, qui leur confère un sentiment d’impunité et les pousse à mener des actions quasi quotidiennes dans le sillage ou non des manifestations du label « manif pour tous ». Ils participent à la radicalisation du mouvement et en profitent pour attirer à eux les plus radicaux des militants nationalistes et notamment des plus jeunes en manque de reconnaissance et d’adrénaline.

Cette escalade dans la violence se finira mal et certains militants du GUD sont déjà dans le collimateur des autorités suite à certaines violentes agressions, notamment dans le quartier Saint-Jean, les semaines passées.

Chronologie non-exhaustive des actions plus ou moins violentes impliquant le GUD Lyon ces derniers mois :

– 26 Septembre 2012 : Intimidations au siège départemental du Parti Communiste par trois gudards.
-16 Février 2013 : En marge de la manifestation à l’initiative du Collectif de Vigilance 69 pour faire fermer le local identitaire «la Traboule», quatre apprentis fascistes viennent provoquer le cortège, suivant un appel lancé par le GUD dans les jours précédant l’événement au travers d’une affiche folklorique :

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– 20 Février 2013 : Affrontements avec des supporters de Tottenham, trois personnes arrêtées dont un militant du GUD et membre de la Mezza Lyon.
– 8 mars 2013 : Provocations de quelques jeunes fascistes en marge de la marche non-mixte au moment de son passage dans le quartier Saint-Jean.
– 15 mars 2013 : Agression dans le Vieux-Lyon à proximité de la place Saint-Jean, cinq personnes attaquées par une dizaine de fascistes dont au moins un membre du GUD Lyon.
– 24 mars 2013 : Manifestation des anti-mariage à Paris, affrontements avec les pandores, le GUD Lyon revendique d’y avoir activement participé.
– 25 Mars 2013 : Rassemblement de 200 militants contre l’égalité lors du passage de Christiane Taubira à Lyon, une trentaine de nationalistes présents, dont certains attaqueront un petit regroupement de contre-manifestants présents à quelques mètres, le GUD et les JN en tête.
– 28 mars 2013 : Manifestation d’ « anti-mariage pour tous » place Bellecour, GUD, JN et Rebeyne ! main dans la main.
– 30 mars 2013 : Agression dans le Vieux-Lyon, trois personnes blessées, quatre personnes arrêtées, trois poursuivies et actuellement en détention provisoire en attente de leur procès. Au moins un militant nationaliste sympathisant du GUD.
– 4 avril 2013 : Environ 500 anti-mariage manifestent aux côtés du GUD, des JN et des identitaires. Un gudard frappe une passante montrant son hostilité au rassemblement, pas d’arrestation. Le GUD revendiquera sur son facebook être parti en chasse « aux gauches » à la suite du rassemblement.
– 14 avril 2013 : Environ 5000 anti-mariage dans la rue, une centaine de militants et sympathisants nationalistes, menés par Alexandre Gabriac et le GUD, partent en manif sauvage prenant de surprise la marée-chaussée.
– 25 avril 2013 : Adoption de la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe. 200 opposants partent en manif sauvage, menés par les identitaires, les JN et le GUD. Un petit groupe d’entre eux agressent et frappent une photo-journaliste indépendante. Un membre de Rebeyne ! et un des Jeunesses Nationalistes sont arrêtés. Plus tôt dans la soirée vers 19h, quelques dizaines de natios tentaient le blocage de l’autoroute A7, une quinzaine d’interpellations eurent lieu.

  1. Union de Défense des Étudiants Lyonnais dont le dernier tractage sur le campus de Bron en septembre 2002 s’était soldé par des affrontements avec des étudiants et avait provoqué la création du Collectif Anti Fasciste Anti Raciste (CAFAR).[]
  2. Une manière à peine voilée de marcher sur les plates-bandes de Rebeyne ! alors que le GUD ne cesse de se revendiquer nationaliste-révolutionnaire plus que de la mouvance dite « identitaire ». La proximité des gudards avec Terre & Peuple n’y est certainement pas étrangère.[]
  3. Après avoir été un des leaders néo-nazis sur Lyon notamment au travers du local Bunker Korps Lyon, le monsieur s’est fait beaucoup plus discret depuis plus d’un an. La section 3ème Voie Lyon dont il a été l’instigateur est une coquille vide, si elle n’est pas morte, qui n’exista réellement qu’au travers de quelques taguages et un ou deux tractages. Occupé par la naissance de sa fille durant l’hiver 2011, certainement un peu échaudé d’avoir mouillé son frère dans ses histoires, il se contente de quelques concerts RAC avec son groupe Match Retour comme le 27 avril 2013 par exemple. Son métier de convoyeur de fond, et son passage de Loomis (pour l’anecdote : où il a travaillé avec Toni Musulin) à Prosegur lui ont, on peut l’imaginer, conduit aussi à plus de discrétion.[]
  4. Le GUD étant suffisamment intelligent pour le revendiquer sur son facebook…. Mais comme on dit les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.[]
  5. Voir ici et  []
  6. blague ![]
  7. Suite à des condamnations pour des faits de violences liés au hooliganisme.[]
  8. Puisqu’il allait manquer le concert que Renaud organisait avec Lyon Dissident  []

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