REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Comme d’habitude la proposition C9M 2024 complète comporte un main event : le traditionnel rassemblement RAC à tendance turbonazi, localisé cette année à Montsoult-Maffliers 95, autours de SPQR, Ouest Cokins et F.D.P.
🔴 D'après mes informations, le Comité du 9 Mai (C9M) qui a défilé aujourd'hui dans Paris organise ce soir un concert à proximité de la gare de Montsoult – Maffliers dans le 95. Est notamment au programme le groupe italien "SPQR Invictus". pic.twitter.com/5R5OlL6pd2
L’un des membres de SPQR, Attilio Granato, (https://www.facebook.com/attilio.roma.76) est le leader des jeunes de Casapound, comme on le voit dans ce reportage d’actu sur les parades romaines avec ses copains
L’un des membres de SPQR, Vincenzo Sortino, est tatoueur style völkisch, et pratique les arts-matiaux dans les galas de MMA identitaires.
SPQR se produit en France depuis 2016 dans les RAC clandestins
Hardcore Wave est la promotion clandestine RAC et MMA en Savoie autours de Tomasz Szkatulski (“Gamin” Losc Army, vu a KOTS, Pride France) qui a repris le flambeaux au moment de la dissolution de Blood and Honour Hexagone.
Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet ajoutant un mandat de dépôt à la condamnation de Tristan Arnaud à deux ans dont un ferme. Il rejoindra la prison de Riom le 17 janvier.
D'après @mediacoopfrance, le tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand vient de condamner 3 militants de Clermont Non Conforme pour violences. Dans une première affaire, Tristan Arnaud a pris un an ferme et sa compagne, Anastasia Ramos, 4 mois avec sursis. (1/2) pic.twitter.com/1aP9zAdU9I
Hier se tenait le procès de 3 militants de l’ultra-droite clermontoise. Si Tristan Arnaud, récidiviste, a reçu un mandat de dépôt, sa compagne Anastasia Ramos et leur camarade Roman Schmidt ont eu des peines plus légères. Récit.https://t.co/3LHaIGM6GZ
MàJ 12 décembre 2023 : Tristan Arnaud, fiché S, qui en 2018, avait écopé de 3 ans de prison et 5 ans d’interdiction de territoire, se retrouvera dès le mois de janvier en face de la justice. Il devra répondre de faits de violence commis en pleine rue. Roman Schmidt a lui aussi été entendu pour des faits de violences et devra comme son camarade, se présenter devant la justice.
Ce week-end, une plainte contre Tristan Arnaud, membre de Clermont Non Conforme a été déposée pour violences aggravées contre un jeune, en plein centre de Clermont-Ferrand, qui a été transporté à l’hôpital par les pompiers. Le présumé coupable devra de nouveau répondre de ses actes.
Tristan Arnaud est pourtant déjà bien connu des services de police. Incarcéré en 2018, il était interdit de territoire après avoir frappé des personnes qui se promenaient devant le local du Bastion Social de Clermont-Ferrand. L’un d’eux souffre encore de douleurs à la jambe, après une double fracture du tibia et du péroné qui lui valut plus de 60 jours d’ITT.
A sa sortie de prison, après une 7eme condamnation, Tristan Arnaud était interdit de territoire. Cependant, malgré l’enfermement, rien n’a changé chez lui. Pas même la haine. A Bordeaux, il fonde Bordeaux Nationaliste, mais se fera chasser par les antifascistes. D’origine vendéenne, il semble déraciné. Il revient donc, au bout de 5 ans, à Clermont-Ferrand. On le voit sur presque toutes les photos de Clermont Nationaliste puis Clermont Non Conforme, les groupuscules néo-nazis.
Retrouvez ici l’article du procès de Tristan Arnaud en date d’octobre 2018
Vu qu’apparemment @GDarmanin ne souhaite pas intervenir sur une manifestation de néo-nazis dans la capitale, on va lui donner peut-être un argument qui lui parle….
Je vous présente Tristan Arnaud (bob adidas), fiché S, multi-récidiviste.
Deux militants et un sympathisant du Bastion social ont été condamnés à des peines s’échelonnant de six mois avec sursis et mise à l’épreuve à un an de prison ferme, ce vendredi après-midi. Ils ont été reconnus coupables d’une agression commise le 9 septembre devant le local de leur association, rue de la Treille à Clermont-Ferrand. Qui sont-ils ? […]
• Tristan, le cogneur
Âgé de 24 ans, Tristan est le seul des trois prévenus à avoir déjà été condamné. Son casier judiciaire porte trace de six mentions depuis 2013. Originaire de Vendée, il est arrivé en Auvergne “par hasard”. Il est chauffeur-livreur. Il est par ailleurs fiché S depuis 2011.
D’une silhouette ramassée et musclée, il semble ne pas craindre la bagarre quand l’occasion se présente.
A l’audience de ce vendredi après-midi, devant le tribunal de Clermont-Ferrand, Tristan devait répondre de deux agressions : celle de la rue de la Treille, le 9 septembre, et une autre commise le 12 mai 2018, devant le stade du Clermont Foot, ces violences étant agrémentées d’injures racistes. Pour ces deux faits, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux assortis du sursis avec mise à l’épreuve.
Face au tribunal, il a fait connaître son souhait de quitter l’Auvergne pour s’installer en Bretagne avec sa compagne. Sa peine a été assortie d’une interdiction de paraître dans le Puy-de-Dôme.
Les faits remontent à la mi-septembre. Quatre amis se baladent rue de la Treille après un match de l’ASM qu’ils ont regardé dans un bar. L’un d’eux montrent le local du BS, en disant « Tiens c’est là, le local des fachos ». De là, Quentin Gimel, 21 ans, va sortir et agacé, va demander qui a dit cette phrase. L’auteur des propos va se dénoncer et recevoir des coups de poings et pieds. L’un de ses amis va vouloir s’interposer mais va prendre des coups lui aussi. Tristan est sorti lui aussi, avec un masque de soudeur sur le visage et participe grandement à la bagarre. Une des victimes est amenée au sol et battu par, selon une témoin, plusieurs hommes. Il s’agit de l’homme qui ne pourra pas se relever seul, et pour cause, il a le tibia et le péroné fracturés, et « se voit mourir » tentant même de se faire un garrot.
Mais le procès commence d’abord par la première affaire incluant Tristan Arnaud et un autre homme n’appartenant aucunement au Bastion Social, lors d’une rixe dans une enceinte sportive. Il est décidé que les deux affaires seront jointes. Les faits remontent à mai 2018, lors d’un match de football au stade Gabriel Montpied, à Clermont-ferrand. Une bagarre éclate entre plusieurs personnes, dont Tristan qui assène des coups sur une personne et va jusqu’à détériorer une voiture en mettant des coups de pieds. Mais cette bagarre prend une autre tournure quand Tristan insulte ses « adversaires » avec des injures à caractère raciste. « Sale arabe », « arabe de merde » . La victime aura les lunettes cassées, les temps et les joues marquées, des ecchymoses, hématomes et plaies sur le visage.
Lorsqu’on lui demande de s’exprimer sur les faits, Tristan essaie de minimiser les faits : « je suis juste allé défendre mon ami ». Il se défend des affaires racistes « il faisait nuit, on ne voyait pas très bien, je ne pouvais pas savoir que cet homme était d’origine maghrébine. » Tristan va même plus loin en disant que lui aussi a voulu porter plainte mais que la Police Judiciaire a refusé. Le président du tribunal s’en étonne : « Bizarre, selon l’expertise médicale vous n’aviez aucune marque, donc je veux bien que vous ayez été victime mais c’est étonnant quand même ! »
Puis, le président rappelle que Tristan Arnaud est fiché S depuis 2011. Son casier judiciaire est loin d’être vierge avec 6 condamnations depuis 2013 notamment puor vol en réunion, violence en réunion et port d’armes, vol avec violences. Ce jeune vendéen est arrivé en Auvergne il y a deux ans, il a rencontré une femme ( présente au procès). Même si son contrôle judiciaire est respecté, le président souligne une certaine désinvolture par rapport à son parcours. « Vous n’avez pas l’air de comprendre la gravité des faits. »
Après cette première affaire, la cour enchaîne sur les faits du 9 septembre et la rixe qui a eu lieu devant le local du BS, la nuit du 9 septembre.
Tristan Arnaud, est donc considéré comme récidiviste dans cette affaire avec des faits similaires sur la Roche Sur Yon. Luigi et Quentin sont accusés des mêmes faits « violences en réunion entrainant des ITT de plus de 8 jours » en tant qu’auteur et complice. Le président rappelle que depuis son ouverture, le local est le théâtre d’incidents. Mais à cette soirée, la violence est inouïe. En deux minutes, des coups de pieds et poings pleuvent. Luigi, lui, barre la route à l’une des victimes, fait une clé de bras provoquant un étranglement.
Dès le 9 septembre, les personnes sont identifiées par les victimes. Mais bizarrement Quentin et Tristan sont partis dans la nuit sur Strasbourg. Tristan appellera même son employeur en disant qu’il doit partir de toute urgence en Espagne pour de graves problèmes familiaux. Ils coupent leur téléphone, mais seront retrouvés hébergés par une certaine Elodie, dont le président décrit l’appartement comme « une reconstitution du 3eme Reich en décoration intérieure. » Rires dans la salle.
SPQR ne joue pas de la musique “black metal” ni “trash* hardcore”,
SPQR n’est même pas référencé dans l’Encyclopaedia Metallum
Les disques SPQR sont vendus dans le circuit skinhead/RAC néonazi comme le label et distributeur Martel en Tête de Bourges. [* trash : “ordures” / et le THRASH est un style de music metal 80’s connu pour sa longue chevelure, son esprit crossover, ses tempos rapides soniques … etc.]
Les annonces de concerts que SPQR propose sur son Intagram sont toujours des rassemblements néonazis et/ou de la mouvance skinhead, notamment autours de CasaPound.
Lors de ces dates de concerts, SPQR ne s’affiche pas du tout avec des groupes black metal, mais fait bien-sur l’exception pour s’afficher sous l’intitulé Call of Terror, l’appel au rassemblement RAC et NSBM autours de Graveland et Kataxu, sous les apparences d’un “concert” “black metal” promu par la vitrine folklorique de l’interfaf “hooligan” Ouest Casual, turbonazi.
SPQR s’est déjà affiché au centre d’un rassemblement clandestin autours de la musique white-power en France le 19 novembre 2016 avec les groupes français DC (ex-Décadence culturelle) et Bordel Boys (groupe breton prétendument apolitique) et des italiens proposé par “HardCore Wave” promotion RAC n’ MMA autours de Tomasz “gamin” Pride France lors de son premier rassemblement autours du RAC qui s’est tenu en Haute-Savoie.
SPQR est une formation RAC italienne de Rome active depuis 2005 autours de figures skinhead RAC :
La maison de disque Rupe Tarpea Produzioni affiliée a Massimo Morsello qui produit Londinium SPQR appartient à l’empire financier de Roberto Fiore.
Fabrizio Croce est désigné comme Hammerskin par Searchlight en apparaissant dans les enquêtes sur le réseau fasciste italien Forza Nuova opérant à Londres autours de Roberto Fiore sous la couverture “Easy London”
Fabrizio Croce est désigné comme ancien candidat à la mairie de Grottaerrata de la liste Casapound
Fabrizio Croce candidat à la mairie de Grottaerrata sur la liste Casapound
Fabrizio Croce est promoteur et producteur du rassemblement “Eternal City Custom show” autours de la motocyclette.
Londinium SPQR est un cas à part dans la scène identitaire italienne. Il a été fondé par des militants fascistes italiens réfugiés à Londres dans les années 1980. Le nom du groupe est la combinaison du nom latin de Londres, avec les lettres SPQR, signifiant Senatus Populus Que Romanus.
Dans une interview donnée aux fanzine skin d’extrême-droite Skin Side n°6, Londinium SPQR ne cache pas son appartenance au néo-fascisme et au néo-nazisme. Mais à la différence des autres groupes politiques et musicaux nazis, les musiciens de Londinium SPQR préfèrent mettre en avant leur héritage romain à travers des symboles renvoyant à la Rome Antique plutôt que d’utiliser la croix celtique comme la plupart des groupes fafs.
RAC et fight club néo-fasciste
SPQR entretient de multiples liens avec la fachosphère italienne autours de Casapound qui investit le terrain métapolitique des arts martiaux avec la production du rassemblement “Taana delle Tigri” en musique autours de figures RAC italiennes ou “Rock identitaire” internationales (In memoriam – 2012) et de combats d’arts martiaux.
concerto SPQR @ Tana delle Tigri 3 – 2013
SPQR live = skinheads qui scandent sur du RAC dans un rassemblement néo-fasciste.
En 2013, White Rex a organisé un tournoi MMA à Rome; l’un de ses invités était Erich Priebke, un criminel de guerre condamné et ancien SS Hauptsturmfôhrer qui est décédé plus tard dans l’année.
L’un des tournois de MMA de White Rex s’intitule « The Birth of a Nation », une référence au titre de D.W. Le film raciste de Griffith (à l’origine appelé The Clansman) qui a été publié en 1915
Vincenzo Sortino : guitariste dans l’orchestre SPQR autours de Fabrizion Croce et graphiste pop de signature chromatique néon, avec une touche identitaire romaine visible sur les marchandises SPQR et leurs visuels promotionnels.
Vincenzo Sortino est tatoueur style völkisch,
et Vincenzo Sortino pratique les arts-matiaux.
Rome – Vincenzo Sortino de la salle de gym « Huung Mun » à Rome a remporté le concours international de combat en White Rex qui s’est déroulé dans la capitale à la zone 19 de la Via Monti della Farnesina à l’occasion de « Taana delle Tigri 6 ». C’est l’événement le plus important du circuit international MMA auquel ont participé des athlètes de haut niveau de toute l’Europe. […] L’événement romain a été suivi par de nombreux fans venant principalement de Cha, ainsi que de Cha d’Italie, de France, d’Allemagne, de Russie, de Hongrie, de République tchèque et d’Ukraine, se confirmant ainsi comme un événement technique et compétitif de premier plan dans le monde MMA.
White Rex : Marchandises faf-wear sur le marché des combattants sportifs identitaires
L’Asgardsrei de cette année [décembre 2019] a présenté une “soirée de combat” d’arts martiaux mixtes (MMA) qui a eu lieu avant le coup d’envoi du concert. L’événement MMA a eu lieu à Mala Opera, un lieu appartenant à l’administration de la ville de Kiev.
Les photos et la vidéo de l’événement MMA montrent le logo de White Rex , une marque de promotion et de vêtements MMA d’extrême droite dirigée par le néonazi russe basé à Kiev Denis Nikitin (également connu sous le nom de Kapustin), visible au milieu du ring.
DTB 590 : Hendrik möbus le meurtrier allemand pose sa marque Darker Than Black aux cotés de Rupe Tarpea Produzioni pour commercialiser la marchandise nsbm sous la forme d’un disque laser compilation d’enregistrements de la collaboration Frangar et SPQR, deux orchestres Rac’NSbm italiens.
Autre groupe à l’affiche : les Romains de SPQR, qui se sont déjà produits à la fête annuelle du parti néofasciste italien CasaPound, en 2022, et viennent de sortir un clip en hommage à la brigade Azov. pic.twitter.com/XzFpB8dYc5
RAC turbonazi @ Simone Veil de St-Cyr l’Ecole Militaire de Versailles (78).
Le groupe de rock identitaire Fraction s’est produit samedi soir à Paris à l’issue de la manifestation du Comité du 9 mai. La formation niçoise, dont Philippe Vardon (Reconquête) a été le chanteur, est connue pour ses textes nationalistes, antisémites et islamophobes. pic.twitter.com/FXI5KQZFr8
Le défilé néonazi de Paris s’est achevé par un concert de « rock aryen » dans une salle municipale Simone-Veil de Saint-Cyr-l’École (Yvelines). La mairie, bernée par les organisateurs, annonce à @Mediapart saisir la justice. https://t.co/5hXRCWlJp8
Cette autre photo montre Pascal de los Rios et Fabrice Robert, chanteur et bassiste du groupe Fraction, avec, au milieu, un membre du groupe de rock identitaire Francs-Tireurs Patriotes. Le premier effectue un salut de Kühnen à trois doigts, alternative au salut nazi. pic.twitter.com/0EBb48QGVa
Et soudain on découvre que l'innocent vendeur de sandwichs du "Grand débat" de @Valeurs est également porte-parole des néofascistes du Comité du 9 mai.
Avec Philippe Vardon, connu pour avoir longtemps fréquenté la mouvance skinhead antisémite et négationniste. On le voit sur des images diffusées en 1998 brailler une chanson néonazie au milieu d'une forêt de bras tendus. pic.twitter.com/0nKi6B7D2l
Antisémitisme et antiwokisme : le cocktail haineux d’un concert néonazi près de Lyon
Cinq groupes néonazis sont au programme du festival clandestin « Rock antiwokisme » censé se tenir samedi 18 novembre en Rhône-Alpes. L’organisateur a été un chef de file du groupuscule dissous Blood and Honour. La tête d’affiche, Bunker 84, est connue pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich.
La région lyonnaise, devenue au cours des dernières années une place forte de l’extrême droite violente en France, s’apprête à accueillir un nouveau concert néonazi, samedi 18 novembre. Selon les informations de Mediapart et de Rue89 Lyon, la soirée clandestine, baptisée « Rock antiwokisme », réunira cinq groupes français et devrait attirer 100 à 200 spectateurs et spectatrices venu·es de toute la France et de pays frontaliers.
Pour éviter toute interdiction préalable, la localisation précise de l’événement, qui se déroulera sur un terrain privé loué pour l’occasion, sera communiquée à ses participant·es quelques heures avant l’ouverture des portes. Le droit d’entrée est fixé à 20 euros, réservable par mail et payable par virement bancaire sur le compte personnel de l’organisateur, Renaud Mannheim.
Ce dernier est une figure bien connue de l’extrême droite radicale dans le Rhône, ex-responsable de la section lyonnaise de Troisième Voie, le mouvement dissous en 2013 au lendemain du meurtre de Clément Méric, et ancien chef de file local de Blood and Honour, un réseau international de promotion de musique néonazie dont la division française a été dissoute par décret en conseil des ministres en juillet 2019. Trois mois plus tôt, le skinhead avait été auditionné à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France.
Sollicité, Renaud Mannheim s’étonne que Mediapart s’intéresse à son « petit événement privé et confidentiel » et réfute toute visée « politique ». « Je ne cherche pas à faire de la propagande pure et dure. Je veux juste propager une musique patriote et faire une bonne fiesta », dit celui qui se définit comme « zemmourien », glissant avoir adhéré au parti Reconquête au moment de l’élection présidentielle de 2022.
Le blason bleu-blanc-rouge de son propre groupe de musique, Match Retour, laisse entrevoir ses orientations idéologiques : outre un ballon de football (il est habitué des travées du Groupama Stadium) et une chope de bière, il se compose d’un Totenkopf (tête de mort), insigne des unités SS chargées de la gestion des camps de concentration de l’Allemagne nazie, d’un poing américain, suggérant son appétence pour la violence, et de la devise « Lyon le melhor », cri guerrier de la ville au Moyen Âge repris par les supporteurs droitiers de l’Olympique lyonnais ou par Génération identitaire, mouvement politique dissous en 2021 et cofondé par Damien Rieu, désormais salarié de Reconquête.
« Le Totenkopf, c’est symbolique. Il y a un côté provoc’, rassembleur, car mon public, il est nationaliste, ultranationaliste, voire au-delà. Moi, je ne suis pas nazi pour un sou, même si je me fais inviter dans des concerts ouvertement nazis où ça fait des “Sieg Heil” même pendant ma chanson Le Beaujolais nouveau », expose le chanteur de Match Retour, qui s’était notamment produit, en mai 2022, lors d’un rassemblement à Sainte-Croix-aux-Mines (Haut-Rhin) en hommage à des SS français tués par l’armée française en 1945.
Le flyer de l’événement du 18 novembre, qui ne circule que dans un cercle restreint d’initié·es, montre un personnage masqué et vêtu de noir, posant les bras croisés devant un mur de briques où l’inscription suprémaciste « White Lives Matter » (« Les vies des blancs comptent ») supplante le slogan antiraciste « Black Lives Matter » (« Les vies des noirs comptent »). L’en-tête « Rock antiwokisme » souligne l’obsession de cette frange d’activistes envers les luttes progressistes, perçues comme un péril civilisationnel.
« Le wokisme, ça me prend aux tripes. On a l’impression qu’on essaye d’inventer une nouvelle société en l’espace de dix-quinze ans, qu’on veut tout mélanger, tout mixer, et moi, ça ne me convient pas », fait savoir Renaud Mannheim.
La tête d’affiche, Bunker 84, est un groupe incontournable de la scène rock anticommuniste (RAC) française dont 2024 marquera les quarante années d’existence. Jadis signée sur le label brestois Rebelles européens, la formation picarde était étroitement liée au Parti nationaliste français et européen (PNFE), un groupuscule néonazi, antisémite et xénophobe fondé par Claude Cornilleau, ancien de l’Organisation armée secrète (OAS) et du Front national (FN). Certains de ses militants ont été impliqués dans les attentats racistes commis contre des foyers de travailleurs migrants à Cannes et Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) en 1988 et dans la profanation de sépultures juives à Carpentras (Vaucluse) en 1990.
Apologie du nazisme et révisionnisme historique
Plusieurs morceaux de Bunker 84, tels Mein Kampf (livre d’Adolf Hitler), Nacht und Nebel (décret du Troisième Reich visant à faire disparaître par la déportation les opposants politiques) ou Victime des démocraties (un hommage à Rudolf Hess, dauphin du Führer), encensent les crimes nazis et prônent un révisionnisme historique. « Gloire à toi nationaliste, gloire à toi le skin NS, gloire à toi ô fasciste, gloire à toi Waffen-SS », dit le texte du titre Gloire à toi, singeant le Salut à toi des Béruriers noirs, groupe phare de la scène punk des années 1980.
Renaud Mannheim assure que « cette époque est révolue » : « Laurent [Carmagnac, leader de Bunker 84 – ndlr] ne chante plus ces chansons débiles en live, même si le public les lui réclame. »
Autres artistes programmés à la soirée musicale de samedi, les Niçois de Fraction, groupe de punk hardcore à l’idéologie nationaliste-révolutionnaire revendiquée. Son leader et bassiste, Fabrice Robert, dispose d’un long CV dans la mouvance identitaire : ancien conseiller municipal FN de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), puis militant du Mouvement national républicain de Bruno Mégret et d’Unité radicale (organisation dissoute en 2002 à la suite de l’attentat raté contre le président Jacques Chirac), il a fondé en 2003 le Bloc identitaire, renommé ensuite Les Identitaires, et fut notamment à l’initiative de l’« Apéro saucisson et pinard » de juin 2010.
L’ancien chanteur (1998-2007) de la formation est Philippe Vardon, ex-élu du Rassemblement national (RN) passé chez Reconquête, conseiller municipal de Nice et conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, intégré à l’équipe de campagne de Marion Maréchal pour les élections européennes. Il a été suppléé au micro par Pascal de los Rios, alias « Squale », un skinhead reconverti en coiffeur sur la Côte d’Azur.
Les membres du groupe – connu pour ses textes suprémacistes, antisémites et islamophobes – avaient été mis en examen en 1998 pour « complicité de provocations non suivies d’effets à des atteintes volontaires à la vie et à l’intégrité de la personne » pour leur chanson Une balle (pour les sionistes) – décision judiciaire finalement annulée à la suite d’un vice de procédure.
L’emblème de Fraction est dérivé du logo du Front noir, qui représente l’union d’un marteau (l’ouvrier) et d’un glaive (le soldat), scission révolutionnaire et anticapitaliste du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).
Le dernier album du groupe en date, Réveille-toi !, sorti en décembre 2021, soit quinze ans après le précédent, Europa, qui remontait à 2006, dénonce notamment la « dictature sanitaire » et le « grand remplacement ». Le single Terroristes, paru en octobre 2023, a été enregistré en collaboration avec Alain Perez, chanteur de feu Légion 88 (code qui correspond à l’abréviation HH – le H étant la huitième lettre de l’alphabet – pour « Heil Hitler »), un groupe historique du RAC français lié comme Bunker 84 au PNFE.
Fraction s’était produit, le 6 mai, dans la salle municipale Simone-Veil de Saint-Cyr-l’École (Yvelines) à l’occasion de la soirée clandestine organisée dans la foulée du défilé parisien en hommage au militant d’extrême droite Sébastien Deyzieu, auquel avaient participé deux prestataires réguliers du parti de Marine Le Pen.
Les trois autres groupes prévus à la soirée organisée samedi sont Skin Prost, des skinheads basés à Belfort ; Choc frontal, qui a enregistré, sous le nom de « Béhourd final », l’hymne de la Fédération française de béhourd, un sport de combat médiéval en armure prisé des adeptes de l’extrême droite ; et Boots and Creepers, originaire de Chambéry (Savoie).
Le chanteur de cette dernière formation, François Delagrande, alias « Frankreich », a plusieurs fois eu affaire à la justice. En 2017, l’ex-militant du groupuscule Edelweiss, émanation savoyarde du désormais dissous Bastion social, a écopé d’un rappel à loi pour sa participation à l’attaque d’un concert de la fédération anarchiste locale et, en 2020, il a été condamné à six mois de prison ferme après avoir roué de coups un jeune antifasciste.
Engagé au 13e bataillon de chasseurs alpins, il faisait partie des militaires de carrière épinglés dans l’enquête de Mediapart sur les néonazis dans l’armée française. Sollicité, le ministère des armées confirme aujourd’hui que « l’intéressé a été radié des cadres par mesure disciplinaire en 2020 ».
Le 28 octobre, François Delagrande a participé à un combat de boxe organisé par le club de motards Badass Motorcycle Club à La Bridoire (Savoie).
Son groupe Boots and Creepers se produit habituellement sur scène sous la bannière des États confédérés d’Amérique, symbole du suprémacisme blanc.
Les festivals de rock et les tournois d’arts martiaux mixtes servent d’espaces de radicalisation, de recrutement et de collecte de fonds.
Nicholas Potter, chercheur à la Fondation Amadeu-Antonio
Interrogé par Mediapart, l’historien Stéphane François, spécialiste des sous-cultures radicales, considère qu’un événement comme celui du 18 novembre est caractéristique d’« une sociabilité très skinhead, à base de concerts, d’alcool et de bières ». « Faire appel à des “anciens” comme Bunker 84 et Fraction permet un brassage de générations, de témoins, d’idées, c’est au cœur de leur mode de fonctionnement », complète le chercheur.
Ces manifestations sont jugées cruciales pour la sphère néonazie : dans un rapport sur l’état de la menace terroriste publié en octobre, Europol, l’agence européenne de police criminelle, note que ses activistes « accordent une grande valeur aux réunions physiques et aux activités de groupe ».
À l’occasion de son audition, en janvier, devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg, Nicholas Potter, chercheur à la Fondation Amadeu-Antonio, une ONG allemande qui lutte contre le racisme et l’extrémisme de droite, a mis en évidence le fait que « les festivals de rock et les tournois d’arts martiaux mixtes servent d’espaces de radicalisation, de recrutement et de collecte de fonds ».
De son côté, Renaud Mannheim minimise la portée de sa soirée : « La musique n’est plus vectrice de rassemblement comme avant. Il y a dix ou quinze ans, on aurait été 800 à participer. Ce ne serait plus le cas maintenant car les jeunes d’aujourd’hui sont plus portés sur la politique pure et dure, la rue, le sport. » L’organisateur déclare que les bénéfices récoltés sont principalement destinés à son groupe, « afin de faire des répétitions ou payer les instruments ». « On donne aussi aux prisonniers politiques », ajoute-t-il.
Au moins trois concerts interdits par l’État en 2023
Contactée pour savoir si, dans un contexte de multiplication des attaques de l’ultradroite et de recrudescence des actes antisémites liée à la guerre au Proche-Orient, elle prévoyait ou non d’interdire la tenue de l’événement du 18 novembre, la préfecture du Rhône indique brièvement à Mediapart : « Nous reviendrons vers vous si nous avons plus d’informations. »
Il n’est pas rare que des soirées néonazies clandestines aient lieu en France sur des terrains privés ou bien dans des salles communales louées sous des prétextes fallacieux. Au cours du premier semestre 2023, si certaines ont bien pu se tenir en Savoie ou dans l’Ain, l’organisation d’au moins trois d’entre elles a été compromise à la suite d’arrêtés préfectoraux.
En février, après les révélations de Mediapart, six préfectures de la région Grand Est ont interdit, sur instruction du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, le festival de black metal national socialiste « Night for the Blood ». L’organisateur et le lieu du concert, la salle polyvalente de Remomeix (Vosges), avaient été identifiés par les autorités, et le concert finalement annulé à la dernière minute.
En juin, la préfecture du Nord a proscrit le concert du groupe de rock identitaire Francs-Tireurs patriotes afin de « prévenir une atteinte à l’ordre public ». Les bénéfices de la soirée devaient être reversés à l’Association de soutien aux mouvements identitaires et patriotes (Asmip), une structure domiciliée à l’adresse du bar identitaire lillois La Citadelle.
Toujours en juin, selon les informations de Mediapart, la préfecture du Finistère a interdit l’événement néonazi annuel « La Crémaillère », dont la sixième édition était prévue dans un hangar agricole situé sur une propriété privée au lieu-dit Kerjaouen, à Rosporden. Les services de l’État ont identifié Ugo Heche, bassiste du groupe breton Mauvais Troquet, comme l’organisateur de ce concert où était notamment programmé Bunker 84. Dans son arrêté, le préfet relève que ce dernier groupe « fait l’apologie du national-socialisme et glorifie les skinheads en qualifiant ces derniers de “dignes successeurs des SA [Sturmabteilung, formation paramilitaire du parti nazi – ndlr]” ».
L’annonce de l’événement circulait dans un cercle très fermé. Le concert “Rock antiwokisme” devait réunir cinq groupes pour une soirée clandestine, samedi 18 novembre, dans un lieu tenu secret en région Rhône-Alpes. Un événement organisé par des militants affiliés à la mouvance néonazie, selon une enquête de Mediapart et Rue89 Lyon.
Deux arrêtés ont été pris par les préfets du Rhône et de l’Isère pour interdire la tenue de ce concert. Or, un rassemblement s’est bien déroulé dans un restaurant de Saint-Quentin-Fallavier, dans le Nord-Isère, organisé par les mêmes figures de l’extrême droite radicale.
Marc de Cacqueray-Valmenier est l’héritier d’une famille noble ancrée à l’extrême droite. Il s’est imposé comme un leader de la mouvance néonazie française, multipliant les actions violentes et racistes.
Marc “Hassin” at the inauguration of Bastion Social in Clermont-Ferrand, France
Bonus : Vidéo-react #fafleaks par Zioclo Avertissement : Commentaires particulièrement confus et imprécis
La division Martel est un groupe de très jeunes néonazis parisiens, fans de combats et d’Hitler. Grâce aux #FAFLeaks, plus de 2000 vidéos, audios et SMS inédits, on vous raconte le quotidien de ces lycéens néonazis, entre ratonnades et Parcoursup.
Pour le « solstice d’été », le retour d’un concert néonazi près de Lyon :
Deux groupes de rock néonazi donneront un concert près de Lyon, dans l’Ain, le samedi 24 juin. Cet évènement signe une résurgence de la scène RAC (Rock Against Communism) et NSBM (National Socialist Black Metal), particulièrement active autour de Lyon jusqu’en 2020 . . .
Football, tir à la corde, repas, concert de deux groupes de rock en vue à l’extrême droite, rituel païen autour d’un bûcher et camping à la belle étoile. Le milieu du rock néonazi a prévu de fêter à sa manière le solstice d’été près de Lyon. Organisé par le tout récent groupuscule Division Gallia, l’évènement doit avoir lieu samedi 24 juin au soir, dans l’Ain.
Parmi les deux groupes qui s’y produiront, on retrouve Match Retour, un groupe de Oi!/RAC (Rock against communism) néonazi lyonnais, mené par Renaud Mannheim, une figure de l’extrême droite radicale lyonnaise. Sur le logo du groupe, on retrouve la Totenkopf, une tête de mort utilisée comme insigne par des divisions SS ainsi que le slogan « Lion le Melhor », cri de ralliement de l’extrême droite radicale lyonnaise.
La deuxième tête d’affiche, Ewigersturm, est suisse et écume la scène RAC et néonazie européenne. Elle se présente comme une « chanteuse nationaliste ». Dans ses textes, elle fait de régulières références à l’Allemagne nazie et ses alliés. Ce solstice d’été ne sera pas leur première date ensemble. Les deux groupes s’étaient déjà retrouvés sur un concert commun le 18 mars à Lyon, à l’occasion de la Saint-Patrick. Les deux événements ont par ailleurs été annoncés sur des affiches au graphisme très proche.
Un concert qui signe le retour de la scène du rock néonazi près de Lyon
On n’avait plus vu de concerts clandestins néonazis près de Lyon depuis 2020. Quatre éditions d’un festival de NSBM (National Socialist Black Metal) appelé « Call of terror » s’étaient tenues entre 2017 et 2020 dans la région lyonnaise. Nous avions même recueilli le témoignage de l’un des participants en 2017. Mais les « Call of terror » étaient loin d’être les premiers événements du genre, récurrents depuis la fin des années 2000 près de Lyon. Le dernier en date s’est tenu le 8 février 2020, et avait aussi pris place dans l’Ain, à l’espace culturel de Châtillon-la-Palud.
Depuis, l’organisation de ce genre de concerts a été largement freinée par la pandémie de covid mais aussi par la dissolution du principal mouvement organisateur de ces évènements, Blood and Honour. Ce mouvement organisait principalement des concerts et des tournois de free-fight, et tirait sa devise « Blut und Ehre » des Jeunesses hitlériennes.
Leur dissolution a été prononcée le 24 juillet 2019, pour diffusion « d’une idéologie néo-nazie, raciste et antisémite, exaltant la « race blanche », appelant à la haine, à la discrimination et à la violence » et pour son organisation sous forme de « groupe de combat », d’après le décret. Depuis, ce réseau a dû se faire plus discret, même s’il n’a pas cessé d’exister. On en assiste aujourd’hui à la résurgence, un peu partout en France, comme à Strasbourg le 25 février 2023, et maintenant près de Lyon.
Selon des mails que Rue89Lyon s’est procuré, envoyés par le groupe organisateur, le concert du « Solstice d’été » devrait se tenir près de Meximieux, dans l’Ain. Le lieu exact est gardé secret jusqu’à 14h, une heure avant le début de l’évènement. Et tout est fait pour protéger les participants et les organisateurs. Sur place, les téléphones ne seront pas autorisés, et même mis sous scellés jusqu’à la fin de la soirée, afin d’éviter que des images ne filtrent de la soirée.
Un concert néonazi qui verse dans l’occultisme
Pour les derniers concerts de NSBM en date près de Lyon, le mode opératoire des organisateurs était simple : louer des salles des fêtes sous un faux prétexte, en dupant les mairies de petites communes. Ce concert du 24 juin ne devrait pas suivre le même fonctionnement. Car cette célébration du « solstice d’été » s’accompagne d’un bûcher, et nécessite donc un lieu en plein air, possiblement un terrain privé.
« Une fois la nuit tombée, nous nous rassemblerons autour du bûcher pour une cérémonie et mettre feu à ce dernier, en hommage au soleil invaincu », écrivent les organisateurs Division Gallia, sur leur boucle Telegram.
Plus qu’un traditionnel feu de la Saint-Jean, ce feu de joie s’inspire aussi de rituels païens. Cette proximité entre néonazisme et paganisme n’est pas nouvelle. Nombre de sigles de l’imagerie nazie puisent leurs racines dans l’occultisme, comme le soleil noir ou la rune d’Odal.
Quant aux organisateurs, la Division Gallia, nous n’avons que peu d’informations. Le groupuscule a été créé récemment, entre février et mars 2023, avec pour logo un casque gaulois sur une croix celtique. Le groupe était présent au Forum de l’implantation locale, organisé par le groupuscule d’extrême droite Lyon Populaire, le 11 mars 2023. Un grand raout qui réunissait tous les courants de l’extrême droite régionale.
Sur une photo postée sur son groupe Telegram, la Division Gallia affiche aussi sa présence le 6 mai à Paris. Ses membres assuraient le service d’ordre de la manifestation organisée chaque année par le Comité du 9 mai, en hommage à un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieux, décédé en 1994 après une course-poursuite avec la police. L’évènement avait réuni lors d’un week-end plusieurs groupes d’extrême droite radicale venus de toute la France.
Division Gallia promet d’organiser d’autres évènements à l’avenir, comme des randonnées ou des bivouacs, mais aussi des concerts. « Le milieu n’est pas mort, la scène non plus », assurent-ils, convoitant la place, laissée vacante, de Blood and Honour dans la région lyonnaise.