Mirko Hesse, originaire de la Suisse saxonne, était l’un des grands promoteurs RAC des années 1990. Il a fondé le “Hammerskins Sachsen” en 1993 et ​​le label néo-nazi “Hate Records” en 1997. Il a été co-organisateur d’importants rassemblements RAC et a été fortement impliqué dans la production de CD RAC et NSBM

traduction automatique de l'allemand 
https://www.antifainfoblatt.de/artikel/vs-spitzel-neonazi-mirko-hesse-business-usual
Mirko Hesse, informateur du VS et néo-nazi : Business comme d’hab.

Les tractations d’un ancien “Hammerskins” et espion du VS avec l'(extrême) droite et des partenaires locaux.

Recherche Exif

Mirko Hesse, originaire de la Suisse saxonne, était l’un des grands acteurs de la scène néonazie des années 1990. Il a fondé le “Hammerskins Sachsen” en 1993 et ​​le label néo-nazi “Hate Records” en 1997. Il a été co-organisateur d’importants concerts de rock de droite et a été fortement impliqué dans la production de CD criminellement pertinents par des groupes tels que “Landser”. Après avoir été arrêté en 2001 pour, entre autres, productions de CD glorifiant NS et incitant à la haine, ainsi que possession d’armes, il est également apparu qu’il avait travaillé comme espion pour les services secrets pendant plusieurs années. Mais ni son travail d’espion ni les allégations de fraude sur les lieux n’ont apparemment causé de dommages durables à son statut au sein de l’extrême droite. Au contraire, après son emprisonnement, il a trouvé de nouvelles relations et a non seulement soutenu des sociétés de vente par correspondance néonazies influentes avec ses imprimés, mais aussi la boutique en ligne de la droite « One Percent eV ». La plateforme de recherche “EXIF Research & Analysis” contient des documents qui donnent un aperçu du monde des affaires de Mirko Hesse ces dernières années.

Depuis 2006, Hesse travaille entre autres dans l’impression textile et la conception publicitaire, principalement sous le nom de “Druckwerk 247”. En outre, il maintient ou a maintenu d’autres sous-sociétés sous les noms “Hesse Textiles”, “Roughtex”, “Tatex”, “Druckbude” et “Rise & Fall”. “Druckwerk 247” apparaît également sous le nom de “FrindPrint” sur les réseaux sociaux. Il traite les commandes de matériel et gère ses finances par l’intermédiaire de ces sociétés – probablement pas toujours dans l’esprit du droit fiscal. Selon les documents, un virement de 3 050 euros est passé du compte privé de Hesse à “Advanzia Bank SA” à Luxembourg sans commentaire. Le désir d’une transaction par carte de crédit via une banque directe en ligne étrangère, difficile à comprendre en Allemagne, pourrait éventuellement être un scénario réaliste ici.

Cependant, ce n’est pas le modèle commercial en partie douteux qui vous fait dresser l’oreille, mais plutôt la clientèle de Hesse, qui ressort desdits documents commerciaux. Après tout, son principal client n’était autre que Malte Redeker de Schifferstadt (Rhénanie-Palatinat), qui est considéré dans les cercles de la scène comme le «secrétaire européen» de la «Hammerskin Nation» (HSN)1

In einem Zeitraum von fast drei Jahren überwies dieser auf Hesses Geschäftskonto insgesamt 37.465,16 Euro - womit er 33 Prozent der ersichtlichen Gesamteinnahmen Hesses in dieser Zeit generierte. Zu den weiteren Kunden Hesses aus dem "Hammerskin"-Milieu zählen Hendrik Stiewe (Chapter „Westfalen“) und Robert Kiefer (Chapter „Sarregau“). Andere Überweisungen stammen u.a. von der „Muldentaler Textil UG“ und von Nils Budig, der insgesamt 3.000,- Euro auf Hesses Geschäftskonto einzahlte.

Alors que Kiefer est responsable du label “H8Bar Productions”, Stiewe a longtemps été l’opérateur de “Wewelsburg Records”. Redeker, quant à lui, a donné vie au label « Gjallarhorn Klangschmiede/Frontmusik ». Le “Muldentaler Textil UG” est à son tour le successeur du “Falkenhainer Textil UG”, qui était responsable de “Front Records” jusqu’en 2017 environ. Malte Redeker y a été employé vers 2015 sur une base de 460 euros et, selon sa propre déclaration, y a même parfois assumé des activités de direction. Il dirigeait également une petite imprimerie textile. Nils Budig – membre du groupe de soutien HSN “Crew 38” – est désormais officiellement responsable de “Wewelsburg Records” et “Gjallarhorn Klangschmiede/Frontmusik” avec sa société “Küsten Textil UG” et a également repris “Front Records” en 2020. L’essentiel est,

Hesse avait déjà des relations commerciales avec Redeker en 2014 2 . Hesse n’est pas seulement censé imprimer des T-shirts “HoGeSa” (“Hooligans contre les salafistes“) et divers vêtements pour le “Gjallarhorn Klangschmiede/Frontmusik” de Redeker, mais aussi produire la première marchandise pour le format d’arts martiaux de droite ” Kampf der Nibelungen” (KdN). A cette époque, Hesse a également proposé de faire connaître la coopération avec Redeker sous le nom de “FrontDruck”.

Thomas Rackow de Pirna a également été l’un des principaux clients de Hesse ces dernières années. Rackow – ancien chef des “Skinheads Sächsische Schweiz” (SSS) interdits – est aujourd’hui l’un des visages du lieu de rencontre de droite “Haus Montag” à Pirna. Les affaires de “Kryptonit Versand” et de la boutique en ligne “Sachsen Shirts” sont également traitées via l’adresse de la propriété. Jusqu’à récemment, Thomas Rackow lui-même se trouvait dans l’empreinte des deux magasins.

Il est fort probable que Hesse soit (était) responsable de l’impression des articles des deux envois. Il y a des années, Hesse imprimait divers vêtements pour le groupe néonazi «Peckerwood Brotherhood», qui se réunissait également à la «Haus Montag». “Peckerwood” est un terme américain approprié par les “détenus de sexe masculin blancs” au sein de l’environnement des gangs carcéraux. Le gang carcéral raciste “Aryan Brotherhood” (AB), fondé en 1967, se décrit également comme “Peckerwood”. Des références à l’AB – l’année et son logo, une feuille de trèfle – se retrouvent sur les T-shirts de la “Peckerwood Brotherhood” de Pirna.

Thomas Rackow n’a officiellement plus rien à voir avec les deux boutiques en ligne mentionnées. Au lieu de cela, le néo-nazi Dennis Schiller a été inscrit dans l’empreinte des magasins, vraisemblablement comme une sorte d’homme de paille. Schiller est l’un des clients réguliers de “Haus Montag” et a récemment participé à un rassemblement NPD en juin 2020 à Dresde. Il n’est pas possible de déterminer définitivement si Schiller a également travaillé pour le “Druckwerk 247” de Hesse. Ce qui est certain, cependant, c’est qu’un “Dennis” a vendu de grandes quantités de gobelets – 200 pièces d’une valeur totale de près de 1 200,00 euros – en mars 2018 pour le compte de l’entreprise. Selon des documents commerciaux, des motifs ont été imprimés sur les tasses qui tournent autour de la “défense de l’Europe” ou qui montrent une sorte d’horaire quotidien qui comprend l’item “Sauver l’Allemagne”.
Au moins des motifs des deux dernières tasses ont ensuite également été proposés dans le “One Percent – ​​Mail Order” du “One Percent eV” (extrêmement) de droite de Dresde.

Hesse et « le plus grand réseau patriotique d’Allemagne »

Ce n’est pas seulement en comparant les motifs sur les tasses imprimées qu’il devient clair que Hesse fait (ou a fait) aussi occasionnellement affaire avec la « Nouvelle Droite ». Le “Un pour cent eV” – le soi-disant ” plus grand réseau patriotique d’Allemagne« – selon les documents, était le deuxième client externe de Hesse en près de trois ans. L’association, fondée en 2015 par Götz Kubitschek, Philip Stein et Jürgen Elsässer, a réalisé un chiffre d’affaires de 10 204,25 euros chez “Druckwerk 247”. Même si le “One Percent eV” semble politiquement plus modéré, il n’est idéologiquement pas trop éloigné des autres clients de Hesse. Philip Stein, qui est non seulement une personne de contact pour l’association mais aussi le propriétaire de la maison d’édition “Jungeuropa”, a finalement invité Olena Semenyaka à une conférence à Dresde en août 2018. Semenyaka – représentant international du “Corps national” (Національний корпус), la branche civile du régiment néo-fasciste Azov (Полк «Азов») en Ukraine – a effectué une tournée en Europe entre 2018 et 2019, pour “expansion informationnelle du mouvement Asov ». Elle a non seulement rencontré Philip Stein à Dresde, mais aussi Thomas Rackow dans la “Haus Montag” à Pirna, à proximité. Rackow lui-même est l’un des initiateurs du projet “Kraftquell”. Vraisemblablement basé sur l’organisation national-socialiste “Kraft durch Freude” (KdF), “Kraftquell” veut permettre aux anciens combattants ukrainiens [AZOV] et à leurs familles de passer des vacances en Allemagne et en Norvège.

Hesse lui-même devrait certainement aimer le parcours du “Un pour cent eV”. Parce que lui et l’association se sont sentis appelés à se mobiliser contre les réfugiés à partir de 2015 : “Un pour cent eV” entre autres dans les cercles de PEGIDA et de Hesse, le plus récemment en février 2017 lors de marches à Neustadt en Saxe orientale.

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Non seulement les néonazis influents au niveau national et les réseauteurs de la “nouvelle droite” ont fait des affaires avec Hesse pendant la période en question. Des entreprises et associations de la Suisse saxonne l’ont également mandaté à de nombreuses reprises, notamment les pompiers volontaires, une société de sécurité, un club de jeunes, divers restaurants tels que “Zum Schmuggler” à Sebnitz et la “Société de tourisme et de services Sebnitz mbH”. En outre, il y avait le bon studio de tatouage “Blackskull Art” à Heidenau, ainsi que des néonazis bien connus qui se sont installés dans la région en tant que décorateurs d’intérieur ou, comme Lars U., dans le secteur du “démontage et commerce des métaux“. U. faisait déjà partie du complexe d’enquête contre les “Hammerskins Sachsen” en 2002 et dirigerait désormais un lieu de rencontre de la scène de droite à Pfaffendorf (Königstein).

Madeleine K. et son mari, l’ancien “Hammerskin” Marcel K., ont également fait l’objet d’une enquête en 2002, soupçonnés de former une organisation criminelle. Elle a quitté les lieux, a-t-elle déclaré lors d’un interrogatoire à l’époque. Mais en 2018, elle faisait toujours partie de la clientèle de Hesse et avait un total de 80 vêtements finis par “Druckwerk 247”.

La question se pose de savoir ce qui est en réalité le plus discutable : des voisins « bourgeois » qui soutiennent un néonazi notoire ou des acteurs nationaux de l'(extrême) droite qui font affaire avec un ancien informateur des services secrets. “Bigot” (Eng. “hypocrite”), Hesse l’a même fait tatouer sur son cou – comme c’est approprié.

Hesse lui-même est susceptible d’être en proie à des questions complètement différentes. Parce qu’en 2020, son ex-compagne a déménagé aux États-Unis et a emmené ses deux fils avec elle. Depuis lors, il “se bat” pour ses droits en tant que tuteur légal et collecte des fonds pour les frais juridiques. En retour, il a même récemment vendu d’anciens enregistrements, comme une cassette du groupe de black metal “Moonblood” du musicien néo-nazi Tino Mothes des monts Métallifères. Même s’il aime se présenter comme un père aimant et plein d’abnégation, il reste un acteur pertinent de la scène de droite en Saxe orientale. Ce n’est qu’en février 2022 qu’il publie une photo qui le montre en 1991 sur le Winterstein dans les montagnes de grès de l’Elbe : il est en chemise camouflage, avec le drapeau de l’Empire allemand en arrière-plan. ” Joli charme des années 90…‘ a-t-il commenté la photo de sa prime jeunesse. À l’époque où, selon sa propre déclaration, il était ” un membre très actif” du “Wiking Jugend ” – qui a été interdit en 1994 et était considéré comme la plus grande organisation d’enfants et de jeunes néo-national-socialiste au moment de l’interdiction.

Pas d’exclusion, pas d’ostracisme

Mirko Hesse, qui a presque cinquante ans aujourd’hui, jouissait d’un grand prestige et d’un grand respect en tant que multiplicateur de la scène. Les salutations à Hesse se trouvent souvent dans les livrets de divers CD de la fin des années 1990, parfois même des images sur lesquelles on peut le voir. Par exemple sur le CD “Day Of Reckoning” de “Dying Breed” (aujourd’hui “H8Machine”) des USA, où Hesse est affiché en tenue “Hammerskin” et avec un pistolet. Avec “Hate Records”, il avait principalement importé des groupes américains “Hammerskin” en Europe et, selon les enquêtes policières, aurait produit environ 21 000 CD au total. Avec cela, il a non seulement financé lui-même et le HSN, mais a également pu diffuser les idées de la fraternité organisée dans le monde entier.

Son « standing » vient aussi du fait qu’il soutient ses « camarades » en dehors des affaires, comme dans le cas du musicien et assassin néo-nazi Hendrik Möbus de Thuringe. C’est donc Hesse qui s’est rendu aux États-Unis en 2001 pour le soutenir dans sa demande d’asile 3 . Le réseau de Hesse lui a également permis de participer à une production du groupe de rock underground berlinois “Landser”. Enfin, le CD « Couru à l’ennemi » a été soutenu financièrement par les « frères » de Hesse, les « Hammerskins Berlin ». Le fait que le CD devait être dédié au “Hammerskin” Erich Schmidt du Minnesota (USA), décédé en septembre 1998, témoigne de l’influence de la “Hammerskin Nation” (HSN) sur la production “Landser”.

Lorsque les enquêteurs ont eu vent de la distribution du CD, ils ont également perquisitionné les résidences et domiciles de Hesse à l’été 2001 et l’ont placé en garde à vue. Parce qu’en plus des productions de CD criminellement pertinentes, ils ont également trouvé un pistolet semi-automatique et des munitions sur lui. Dans la foulée, les “Hammerskins Sachsen” ont fait l’objet d’une enquête sur des soupçons de formation d’une organisation criminelle. En 2002, d’autres raids contre la Hesse, les membres du chapitre “Saxe” et leur réseau de soutien le plus proche ont suivi. Hesse a de nouveau été accusé d’avoir produit des CD incitant à la haine du peuple et, en novembre 2002, il a été condamné, entre autres, pour cela. Au cours de l’enquête, il est également apparu qu’il avait fait réimprimer environ 2 000 CD “Landser” sans l’autorisation du groupe. La scène soupçonnait maintenant qu’il abusait et détournait des fonds.

Lorsqu’on a appris à l’été 2002 que Hesse était un informateur des services secrets nationaux depuis au moins 1998 jusqu’à sa “fermeture” en décembre 2001, la “Hammerskin Nation” a grondé. Des gens comme Malte Redeker lui sont restés fidèles jusqu’à la fin, mais ont dû admettre que Hesse avait travaillé pour l’État sous le pseudonyme de “Strontium”. Maintenant, la scène semblait pouvoir expliquer comment Hesse pouvait se rendre plusieurs fois par an chez ses «frères» aux États-Unis et pouvait se permettre une vie de grandeur.

Lorsque Hesse a été libéré de prison en mars 2004, il semblait avoir disparu de la scène. Rétrospectivement, cependant, rien n’indique que Hesse ait été exclu de la Fraternité dans la “Bad Standing”. Au contraire : il porte toujours les marteaux croisés – le logo du HSN – en tatouage au poignet, bien qu’il ne soit plus membre ou ait attiré l’attention lors d’événements des “Hammerskins”.

Le reste de la scène ne semblait pas non plus vouloir l’ostraciser. Après son incarcération, il a participé à une marche en République tchèque en 2009. Là, non loin de son lieu de résidence, il a pris contact avec des personnes autour du groupe NSBM “Sekhmet”, ainsi qu’avec le cercle d’amis autour du groupe tchèque bien connu “Ortel”. Des années plus tard, en avril 2017, Hesse a participé à un concert de “Ortel” à Nový Bor.

A partir de 2008 au plus tard, il a également tenté de créer une entreprise de “streetwear” à Sebnitz en Saxe orientale, le “Crash & Burn Store”. La marque “Hatecrime” y était également vendue, qui, selon les initiés de la scène, était principalement un produit de Hesse. En fait, le plus proche compagnon d’armes de Hesse, l’ancien Hammerskin Stefan M., a tenté d’obtenir un brevet pour la marque en 2002. La marque était déjà dans la gamme de “Hatesounds Versand” de Brandebourg l’année dernière, et de petites éditions de “Hatecrime” ont été vendues à Sebnitz jusqu’en 2010 au moins, y compris des logos siglés tels que “Aryan Psycho“. Cependant, l’entreprise ne semblait pas vraiment fructueuse et Hesse s’est donc développé en imprimant des articles vestimentaires d’autres sociétés, dont “Imperator Wear“. La marque prétend avoir été fondée à Hambourg,

Il est frappant de constater que la marque s’adresse à un groupe cible similaire à celui du label Yakuza, fondé en 2004. Les deux marques utilisent l’image “Mafia & Crime” et en fait il existe un lien non négligeable entre Hesse et le co-fondateur de “Yakuza” Markus “Mick Mark” Eisold. Tous deux se connaissent de la scène de droite en Saxe orientale, Eisold s’est même rendu en Hesse en 2002 à la prison de Dresde. Un tatouage “Hammerskin” pour Hesse est également venu de l’aiguille d’Eisold. Lorsque cela a été rendu public en 2015 par l’Antifaschistische Infoblatt (AIB) 4 , Eisold a minimisé ce contact et a fait savoir qu’il avait rompu le contact avec Hesse après 2002.

En fait, les deux sont encore plus tard connectés via les médias sociaux. Ce n’est qu’en janvier 2021 qu’Eisold a commenté une photo publiée par Hesse. Il montre Hesse masqué à Dresde, accompagné du commentaire ” Quand le masquage devient plus ou moins obligatoire …”, une allusion à l’exigence du masque qui prévaut. ” Qui aurait pensé qu’il y a des années de rire ” (sic) Eisold répond à la photo dans la colonne des commentaires. Il a reçu un smiley clignotant de Hesse en guise de réponse. “Yakuza” et “Imperator Wear” jouissent d’une certaine popularité sur la scène de droite. Thomas Gerlach – un membre actif de longue date des «Hammerskins Sachsen» – a même appelé «Imperator Wear» sa «marque de vêtements préférée» en 2014.

Il semble que Hesse ait été clair avec ses anciens “frères” et leur ait expliqué ses activités d’espionnage de manière compréhensible. Que ce soit dans la foulée ou même pendant la période d’activité elle-même : tant que la scène est certaine que seules les informations non pertinentes – souvent même en consultation – vont aux services secrets, les espions n’ont rien à craindre. En plus de cela, il y a aussi de l’argent pour les informations, non imposables bien sûr, qui affluent vers le mouvement. Il est également peu probable que les informations de Hesse aux autorités aient été de quelque substance que ce soit. Il n’y a pas d’autre moyen d’expliquer qu’il est toujours connecté au noyau dur de la scène néo-nazie aujourd’hui.

 

[PODCAST] Dissolution des Zouaves Paris

Le groupuscule de jeunes d’ultradroite a été dissous après plusieurs épisodes de violence. Code source retrace l’histoire de ce mouvement. Dans ce podcast : Ils ont moins de 25 ans, viennent de Paris et sa banlieue et baignent dans l’idéologie néonazi depuis plusieurs années. Ces jeunes hommes qui se font appeler les zouaves sèment la terreur dans la rue. Ils s’en prennent notamment à des militants d’extrême gauche dans des manifestations et des meetings. Au début du mois de janvier ce groupuscule d’ultra-droite a été dissout en Conseil des Ministres et la figure de proue des Zouave Paris Marc de Cacqueray Valmeinier 23 ans est désormais en prison. Classé à l’ultra-droite les zouaves Paris c’est un groupe qu’on voit apparaître au tournant des années 2017-2018. C’est un groupe de jeunes hommes nés en général à la fin des années 90 qui peuvent être issus de milieux aisés ou du milieux plus populaires. C’est un groupe informel il n’y a pas de statuts déposés il n’y a pas de carte de membre et il est relié à divers groupes de hooligans que ce soit en France ou en Europe. L’ultra-droite c’est un terme qui vient des services de renseignement qui est utilisé pour désigner ces mouvements qui sont en dehors de l’extrême droite classique. En fait ce sont des groupuscules qui prônent le renversement de la République…

Petite description des groupes et groupuscules d’extrême-droite présents à l’échelle locale et/ou nationale par le Comité Antifa Saint-Étienne. #13. Ouest casual

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Petite description des groupes et groupuscules d’extrême-droite présents à l’échelle locale et/ou nationale par le Comité Antifa Saint-Étienne. #13. Ouest casual

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Souvent supprimé en raison de la teneur politique de ces posts, iels refont surface régulièrement avec de nouvelles pages.

S’inspirant du milieu Hooligan, iels collectent et publient une multitude de vidéo et/ou photos d’agressions en tout genre. Au menu du canal d’information : apologie du nazisme, incitation à la haine raciale, agression caractérisée, attaque de bar et autres violences en tout genre… Un cocktail d’ingrédients permettant à Ouest Casual d’être le relais de la crème de la crème des groupuscules fascistes, royalistes et néo-nazis de toute l’Europe.
En plus d’être un canal d’information, Ouest Casual est un groupe officieux composé de militants fascistes lyonnais et parisiens, qui, individuellement, revendiquent de multiples actions racistes et LGBTIQ+phobes dans leurs régions respectives, en connivence avec des groupes comme les Zouaves Paris ainsi que des firmes Hooligans fascistes Lyonnaises, comme c’est le cas du groupe « Mezza Lyon » présent dans le Virage Sud Lyon (au stade de l’Olympique Lyonnais).


Zouaves, Bastion Social du GUD, allégeance et prospective Ouest Casual de Azov, Famine cité dans le texte au sujet des boys clubs cagoulards

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C’est très pertinent de citer Famine figure NSBM qui a passé deux années entières chez AZOV en plus de ses séjours et concerts au sujet de l’influence exercée sur Zouaves Paris ce que ne relèvent pas Arrêt sur Image ni “six journalistes spécialistes de l’extrême droite, dont quatre ont travaillé spécifiquement sur les Zouaves. “

Décembre 2019 Kiev
Inauguration Bastion Social Clermont – Juillet 2018

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https://api.arretsurimages.net/api/public/media/enquetesemainefranctireur/action/show?format=public&t=2021-12-30T17:16:49+01:00

 


 

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Asgardsrei – Inside a Neo Nazi Music Festival | Decade of Hate – VICE Video

Des centaines d’extrémistes d’extrême droite convergeront vers la capitale ukrainienne ce week-end pour un festival de musique « militant black metal » qui, selon les experts, est devenu un centre de mise en réseau sur la scène néonazie internationale.

Asgardsrei, qui aura lieu samedi et dimanche au Bingo Club de Kiev, se présente en ligne comme un festival de black metal qui a « atteint le plus grand (et certainement le plus radical) » de la région.

« 2 jours, 14 orchestres, 1 500 places, 0 tolérance », peut-on lire sur son site web.

Les chercheurs affirment que le festival est une vitrine pour le genre musical explicitement néo-nazi connu sous le nom de « black metal socialiste national », ou NSBM. La formation comprend des paroles violentes antisémites, faisant référence à l’Holocauste et aux croix croix croix, et avec des insultes anti-juives. L’un des groupes, Stutthof, porte le nom d’un camp de concentration nazi, tandis qu’un autre, le groupe français seigneur Voland, a une chanson intitulée « Quand les Svastikas étoilait le Ciel ».

Un autre acte, le groupe grec Wodulf, a une chanson avec les paroles: « Les normes d’Aryyan pourraient se déployer en triomphe / Fidélité immortel à la croix gammée ». Des images du festival de l’année dernière montrent des membres du public qui donnent un grand salut nazi lors des représentations.

“Les organisateurs ont été très habiles en connectant presque la scène néonazie européenne complète.”

Les experts de l’extrême droite disent que le festival, qui en est maintenant à Kiev, est devenu un important centre de réseautage pour le mouvement transnational de suprématie blanche. Le festival a été organisé par des individus liés au puissant mouvement d’extrême droite Azov de l’Ukraine, le groupe ultranationaliste qui a joué un rôle majeur dans la révolution et la guerre contre les séparatistes soutenus par la Russie à l’est. Il comprend également une « nuit de combat / fight night » aux arts martiaux par un club de combat affilié à Azov le vendredi soir.

Le festival a précédemment attiré des extrémistes de groupes, y compris l’organisation néo-nazie Atomwaffen Division basée aux États-Unis, le parti allemand The Thirdth Path Party, et le néofasciste italien CasaPound.

« Il s’est imposé comme le grand festival de la scène socialiste du black metal », a déclaré Thorsten Hindrichs, un musicologue de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, qui se spécialise dans les sous-cultures de musique d’extrême-droite.

Il a déclaré à VICE News que le festival constituait un point de contact important pour des groupes d’extrême droite disparates dans leur projet « de construire une communauté paneuropéenne d’extrémistes de droite ».

« Les organisateurs ont été très intelligents en connectant presque la scène néonazie européenne complète », ont ajouté Hindrichs.

Mollie Saltskog, analyste du renseignement au sein de la société de conseil stratégique The Soufan Group, a déclaré que les organisateurs de festivals s’étaient vantés l’année dernière qu’ils avaient « près d’un millier d’étrangers » lors de l’événement. Parmi eux figuraient des membres de la division Atomwaffen, y compris le chef de la cellule d’État de Washington du groupe, Kaleb James Cole, qui a passé 18 jours en Ukraine dans le cadre d’un voyage de 25 jours en Europe.

« Il est probable que de nombreuses personnalités du mouvement transnational de suprématie blanche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Ukraine, participeront au concert et aux activités qui l’ont entouré ce week-end à Kiev », a déclaré Saltskog à VICE News.

« Le moment est venu pour les membres du mouvement transnational de se rencontrer, de se mettre en réseau, de forger des connexions internationales et d’échanger des tactiques et des expériences pour ramener chez eux leur propre « combat ». Saltskog continua.

Avant le festival de l’année dernière, a-t-elle déclaré, Azov avait accueilli une conférence internationale d’idéologues d’extrême droite, où ils ont discuté de sujets tels que « le paganisme nordique en tant que métaphysique ».

Lire : Un hooligan de football néo-nazi tente de construire un empire MMA à travers l’Europe

Hindrichs a déclaré que Kiev était devenu un « espace sûr » où des événements comme Asgardsrei pouvaient se produire sans perturbation de la part des autorités ou des manifestants. Il a déclaré que l’importance croissante du festival sur la scène internationale d’extrême droite signifiait qu’il méritait une attention accrue de la part des services de sécurité occidentaux pour surveiller les contacts que leurs extrémistes faisaient potentiellement à Kiev.

« Il y a des choses horribles qui se passent là-bas », a-t-il déclaré. « Ce serait une bonne idée d’essayer d’empêcher les gens d’assister à la réunion.

Un pôle mondial

Selon Haaretz, Asgardsrei a été fondée par le néonazi russe Alexey Levkin, un dissident d’extrême droite qui est venu en Ukraine en 2014 pour soutenir Azov, qui a depuis activement noué des liens avec des groupes partageant les mêmes idées ailleurs.

Levkin se décrit lui-même comme un idéologue « qui donne des conférences sur la culture, l’histoire et la pensée politique contemporaine » à la milice nationale – l’aile de rue paramilitaire du mouvement tentaculaire d’Azov, qui a également un régiment incorporé dans l’armée nationale ukrainienne, ainsi que son propre parti politique, le Corps national.

En plus de faire face à son propre groupe, M8L8TH, qui se produira à Asgardsrei, Levkin est également un membre clé de Wotanjugend – un groupe néo-nazi basé en Ukraine qui a promu une traduction en russe du manifeste du tueurs raciste de masse de Christchurch. Saltskog a déclaré que Wotanjugend était « initialement établi en Russie, mais utilise l’Ukraine comme base pour faire fonctionner et propager son idéologie néonazie et son message de haine, sous ce qui semble être le patronage d’Azov ».

Levkin a déclaré à VICE News que « seuls deux ou trois groupes sur la formation pouvaient vraiment être considérés comme des actes de la NSBM », y compris son propre acte, M8L8TH.

Levkin a nié le festival être devenu un centre de mise en réseau pour l’extrême-droite et a expliqué qu’il s’agissait « avant tout de briser… tabous ».

« Nous respectons tous les artistes qui osent vraiment défier le récit dominant de la société occidentale contemporaine », a-t-il déclaré.

Et quand on lui a demandé s’il se considérait comme un national socialiste, il a répondu : « Oui, bien sûr. »

Les chercheurs ont déclaré que l’événement a mis en lumière la façon dont l’Ukraine, à travers l’influence d’Azov et des mouvements d’extrême droite affiliés, est apparue comme une plaque tournante mondiale pour les extrémistes de depuis le déclenchement de la guerre. Ces dernières années, des événements comme Asgardsrei ont attiré des radicaux étrangers en Ukraine pour travailler en réseau avec des extrémistes affiliés à Azov, où ils ont documenté leur présence lors d’événements sous-culturels d’extrême droite tels que des concerts et des tournois de MMA sur les médias sociaux.

LIRE : Les extrémistes d’extrême droite ont utilisé la guerre en Ukraine comme un terrain d’entraînement

Pendant ce temps, Azov a poursuivi un programme de sensibilisation pour cultiver les liens avec les groupes d’extrême droite à l’échelle internationale. Olena Semenyaka, secrétaire internationale du parti politique d’Azov, qui a des liens étroits avec Levkin, a voyagé pour rencontrer des contacts en Allemagne, en Suède, en Italie, en Croatie et au Portugal au cours de l’année écoulée.

La semaine dernière, un groupe ukrainien d’extrême droite s’est même rendu en première ligne des manifestations de Hong Kong, qui ont suscité des inquiétudes quant à la tentative de tirer des leçons des manifestations pro-démocratiques à utiliser dans les violentes manifestations de rue à la maison.

LIRE : Qu’est-ce que les fascistes ukrainiens font aux manifestations de Hong Kong ?

Image de couverture: Les combattants du bataillon de volontaires d’Azov allument des fusées éclairantes lors de la marche marquant le 72e anniversaire de l’armée ukrainienne d’insurrection à Kiev, en Ukraine, mardi oct. 14, 2014. (AP Photo/Sergei Chuzavkov)

 

🇷🇺 🇺🇦 [Figure NSBM activiste] Aleksey de M8l8th compagnon Azov de Famine : Russe immigré en Ukraine et meurtrier bon pour l’asile psychiatrique devenu influenceur TURBONAZI

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Famine au centre, avec une compagne et Aleksey Levkin à droite

Après la vague d’agressions commises par des membres de Bastion Social, Famine de Peste Noire également impliqué dans une agression particulièrement violente qui a défiguré sa victime, a passé deux ans de la fin de l’été 2018 à  septembre 2020 en Ukraine ou Famine a trouvé refuge auprès de son compagnon Aleksey de M8l8th, les autres seront retrouvés rapidement à Strasbourg.

Molot signifie marteau en russe, ici il fait référence occulte à la religion préhistorique païenne : Mjöllnir, marteau divin de Thor, Odin, ou Wotan pour les slaves ; Le H terminal est bien une référence à Hitler et 88 étant le code alphanumérique néonazi pour "HH" à comprendre comme "Heil Hitler"

Aleksey Levkin est l’activiste au centre des branches jeunes de Régiment Azov et Secteur Droit, sous le nom de Wotanjugend, nom composé sur la base de “Hitler jugend” / Jeunesses Hitlériennes,  le mouvement de jeunesse du parti nazi du IIIe Reich allemand, Wotan étant le nom slave de Odin / Thor.

La branche Black metal de Wotanjugend est Militant Zone, qui possède une boutique à Kiev, sous la forme d’une salle d’entraînement aux sports de combat, avec un ring octogonal.

Militant Zone propose ouvertement son idéologie völkisch identitaire ethno-différentialiste et produit le rassemblement NSBM Asgardrei (titre de Absurd, en hommage à Hendrick Moebus) avec concerts NSBM, conférences métapolitiques et combats de MMA, ainsi que des disques NSBM et du merchandising, mais aussi des clips vidéos de Peste Noire et de M8l8th.
La page  de Militant Zone a été fermée par Facebook,
ainsi que leur chaîne de diffusion de vidéos Youtube.

Il y a beaucoup à dire, Aleksey, fils spirituel de Burzum revendiqué, militant intégriste völkisch et identitaire paganiste slave, n’est pas un simple admirateur d’Hitler, sa biographie et son CV valent la peine de de s’y attarder.

DTB 030 – 9 : Allégeance à Burzum. Disque interdit sur la marketplace Discogs et disque interdit en Allemagne.

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  • 2006 : M8l8tH affiche allégeance à Pagan Front. Disque bloqué sur la marketplace Discogs, et disque interdit en Allemagne.

 


  • Voici les chapitres , 11 pages, (c’est peu car il n’y pas de parole critique) consacrés à Aleksey de M8l8th, tirées du livre “NSBM : as Wolves Among the Sheep” (900 pages ! édité par Camion Blanc en France, dispo sur Google Books, et dans les supermarchés culturels depuis 2014.)
2014 – as wolves among the sheeps
2014


Misanthropic Division

  • Misanthropic Division Suisse 2015

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  • Misanthropic Division @ Pride BHH

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  • Misanthropic Division BMH – 2015

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  • Misanthropic division Peste Noire – 2015

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  • “Bjorn Sigvald” Misanthropic Division

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  • Asgardsrei 2016

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Pride France affiché sur scène par Nicolas Pilven de Lemovice feat. Wolfsangel, M8l8th, BMH, KPN, … etc. @ Asgardsrei 2016
  • Paneuropa 2017

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  • Asgardsrei 2017

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Sur cette photo de l’édition 2017 du festival ASGARDREI, on voit dans la foule (à droite) un drapeau du groupe militant néo-nazi “Division Atomwaffen” lié à plusieurs meurtres aux Etats-Unis.
  • Call of Terror 2017

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  • Alexei Levkin est un néonazi russe vivant en Ukraine depuis 2015, et y participe au Russian Center et au Wotan Jugend.

Levkin, chanteur du groupe national-socialiste Black Metal M8L8TH, dirige le site néo-nazi “Militant-Zone”, et s’affiche comme l’organisateur du festival national-socialiste-black metal (NSBM), qui existe depuis 2012.

Selon une étude de Belltower News, Levkin a recruté à l’international des musiciens et des auditeurs NSBM via le groupe paramilitaire néo-nazi Misanthropic Division,ainsi que d’autres figures de proue de la nébuleuse, comme l’Allemand Hendrik Môbus, reconnu coupable de meurtre, et Famine, chanteur du groupe de black metal français Peste Noire.

Levkin a participé effectivement à la première conférence Paneuropa en avril 2017 à Kiev. Sa biographie a été décrite sur le blog maintenant disparu de “Reconquista Europe” qui avait rendu compte de l’événement en détail: 2

Après le discours de Pascal Lassalle en tant que résumé symbolique de la partie de la conférence de l’Europe occidentale, la parole a été donnée au représentant de Russian Center et de Wotan Jugend, Alexei Levkin. Un migrant politique russe qui, bien avant la révolution ukrainienne du Maidan, a acquis une renommée en tant que combattant implacable contre le régime anti-national de Poutine, il est actuellement activement engagé dans l’éducation et les activités métapolitiques du mouvement AZOV en tant que conférencier responsable de l’éducation de la jeune génération d’Ukrainiens, entre autres

En outre, en tant que chanteur du groupe bien connu de Black Metal « M8l8tH », les postures face à l’actualité d’Alexei servent de boussole intellectuelle pour la contre-culture orientée vers la droite et au-delà.

Depuis son arrivée en Ukraine en 2015, il a participé ou présenté une série de concerts de metal extrême en hommage évènementiel et militaire ukrainiens aux volontaires en guerre. En 2016 et 2017, il a co-organisé avec le festival annuel Asgardsrei de Militant Zone qui ont attiré des fans et des supporters de toute l’Europe. Cette année, le Fête Asgardsrei du déc. 18 a été précédée par la conférence métapolitique (entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est), qui peut également être considérée comme la 1re conférence Paneuropa à Kiev.

Dans sa première partie, Alexei Levkin au nom de M8L8TH et Famine de Peste Noire ont été les principaux interlocuteurs d’un discours ouvert avec le public, entre autres, répondant aux questions sur les situations politiques dans la Russie et la France d’aujourd’hui.

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Aleksey Levkin produit et réalise le vidéo-clip de Peste Noire : Bjorn Sigvald torse nu, Famine porte un imprimé popularisé par Varg Vikernes, le mégaphone est brandit par Levkin
  • Les 11 et 14 juin, Alexis a co-organisé et participé à la prise de vue d’un clip vidéo pour « Le Dernier Putsch » de Peste Noire, la chanson de dédicace du mouvement Azov (à Kiev).

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En outre, en tant que représentant du Centre russe, plate-forme de coordination de l’émigration nationaliste russe basée à Kiev et au projet métapolitique Wotan Jugend, Alexei a été interviewé à de nombreuses reprises par ses partisans étrangers, en particulier des nationalistes polonais de Szturm, et ont participé aux conférences du Groupe d’aide au développement d’Intermarium. En d’autres termes, il a toujours été à l’avant-garde des communications paneuropéennes.

À l’époque de la révolution du Maidan et de la guerre qui s’en est suivie dans l’est de l’Ukraine après l’annexion de la Crimée, Wotan Jugend, qui traite principalement de sujets culturels, transformé en une puissante plate-forme d’information diffusant la vérité sur le « choix démocratique » du « peuple russe » dans le Donbass et la Crimée. Coordonnés, chargés, parrainés et armés par les « rebelles » de l’est ukrainiens du FSB, les combattants tchétchéniens de Ramzan Kadyrov, toutes sortes de communistes européens et non européens et « antifascistes », ainsi que les partisans sporadiques de droite de l’Ouest essayant de fermer les yeux sur les portraits de Staline au quartier général du « DNR », etc., ont été régulièrement mis en valeur en anglais. En conséquence, conformément à la tactique typique, il a été détourné par les services spéciaux russes qui ont mis en scène une position « divisée » dans les rangs des nationalistes russes qui « expulsaient » le segment pro-ukrainien et ont commencé à promouvoir la position « réelle » (anti-ukrainienne) de la droite russe. La ressource détournée n’a pas duré longtemps, mais les personnes apparentées, y compris Alexei Levkin, ont dû prendre un aller-retour vers l’Ukraine.

Cependant, ce n’était pas seulement un résultat naturel de la solidarité des nationalistes russes avec un peuple frère contre l’ennemi néo-bolchevique. Dans son discours, Alexei Levkin a souligné que les nationalistes russes, avant tout, étaient inspirés par le succès obtenu par les nationalistes ukrainiens à l’échelle européenne et considère l’Ukraine comme un point central du renouveau européen d’après-guerre. La capacité de prendre les armes et de défendre votre patrie contre l’envahisseur communiste a déjà uni la jeunesse passionnée de toute l’Europe. Aujourd’hui, le régiment d’Azov est devenu le véritable cadeau pour les patriotes européens avec une mentalité héroique qui ne s’intègrent pas dans le « monde moderne ».

Il est vrai qu’en Fédération de Russie, a ajouté Alexei Levkin, toutes les organisations nationalistes sont interdites (la dernière a été interdite en 2015), cependant, en Ukraine, il ne s’agit pas seulement d’une question de plus grande liberté et d’opportunités pour les militants de la droite. Comme il l’a fait remarquer, dans chaque mouvement, il y a toujours une différence de fonctions accomplies par certaines personnes: certaines constituent une base matérielle du mouvement, d’autres déterminent ses idéaux spirituels et aident à façonner la matière première en quelque chose de plus grand comme une statue ancienne.

C’est ce que des personnes comme Alexei Levkin ont trouvé dans le mouvement A’OV : la composante métapolitique composée de « personnes différenciées » d’esvoliennes ou d’« êtres humains d’un type spécial » qui ont préservé la relation intrinsèque à l’Etre et révèlent la dimension métaphysique de la lutte politique et militaire aux personnes impliquées. L’instruction d’Alexei dans le mouvement Azoov comprend des conférences et un entraînement paramilitaire, car, à son avis, des activités comme airsoft sont l’un des rares domaines de la société moderne dans lequel une personne peut encore se sentir élémentaire sans « élever des soupçons ». Toutefois, la manifestation radicale européenne de la volonté politique est toujours possible.

Alexei Levkin a donné l’exemple suivant d’un acte héroique dans des conditions modernes. Il a raconté l’histoire d’un jeune nationaliste russe de 17 ans, Anton Konev, qui n’était pas si longtemps (Apr. 21) a abattu un officier russe de haut rang du FSB (Service fédéral de sécurité), dans sa propre salle de réception de la ville de Khabarovsk. Pour certains, le «feat» peut être assombrie par le fait que pour obtenir une arme à feu, Konev a également tué une personne civile, un gardien d’une galerie de tir et, soit dit en passant, un traducteur dans la salle de réception. D’autres ne comprennent pas pleinement pourquoi le principal ennemi des nationalistes russes est les services spéciaux de la Fédération de Russie. Alexei Levkin a souligné que cet acte méritait de respect car, contrairement aux kamikazes musulmans qui ciblaient consciemment la population civile, Konev (qui a également été abattu sur les lieux du crime), a choisi une victime dont la liste des atrocités contre les patriotes russes est immense et a réussi à mener à bien une mission meurtrière. On s’attendait à ce que le FSB promue selon laquelle ce « néo-nazi » (qu’ils lient à Wotan Jugend, un honneur nié par Alexei Levkin) était un sympathisant de l’EI.

Ayant terminé son discours par une référence au type humain supérieur trouvé dans les sagas et les poèmes épiques, qui est le véritable objectif de la lutte politique, Alexei Levkin a appelé à embrasser la flamme de la Reconquista européenne au-delà des anciennes divisions nationales, car nous sommes l’avenir de l’Europe.

 

1 Sabri Deniz Martin et Simon Hemmers, “Wie ein rechtsextremes Freiwilligengiment mit Black Metal Nachwuchs rekrutiert”, Belltower News, 12 août 2020, https://www.belltower.news/ukraine-wie-ein-rechtsextremes-freiwilligengiment-mit-mit-com-mont-mit-mit-

2 “1st Paneuropa Conference Report”, Reconquiste Europe (Blog), le 16 juin 2017, https://demonofoldworld.tumblr.com/post/161878114630/reconquista-europe-1st-paneuropa-conférence.

https://www.foiaresearch.net/person/alexei-levkin

#asgardsrei from Interregnum

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  • https://lincorrect.org/wp-content/uploads/2022/04/levkin.png

N’en déplaise au Kremlin, l’une des figures majeures de la scène musicale néo-nazie en Ukraine est russe. Alexey Levkin, le sinistre individu à l’origine du mouvement Wotanjugend et à la tête du groupe de NSBM M8l8th, est en effet originaire de l’oblast de Tver, au nord-ouest de Moscou, qu’il a dû fuir en 2015 après avoir purgé une peine de prison pour trois meurtres crapuleux. Ce petit garnement ne perd pas son temps : en découvrant en Ukraine une scène black metal très active et au rayonnement international et constatant qu’elle s’arrime à un solide arrière-plan nationaliste, il entend bien la raccorder à ses idées extrémistes. En quelques années, il fédère autour de lui tout une jeunesse déshéritée et parvient à capter l’attention des fans de métal en organisant des festivals ambitieux, dont le Asgardsrei où est conviée régulièrement la fine fleur du black métal européen, à commencer par les Français de Peste Noire. Habile en marketing, Levkin parviendra à utiliser l’aura du groupe avignonnais, pourtant très cocardier, pour mettre en valeur ses propres activités. […]

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Alexey Levkin : un Russe derrière la scène nazie ukrainienne

  • Agression d’Anthony et agressions autours de Bastion Social Clermont

Le 12 juillet 2018 Anthony se fait fracturer la mâchoire dans un bar par Famine de son vrai nom Ludovic Faure qui pensait taper sur un antifa, le local du Bastion Social doit être inauguré dans les prochains jours.

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand, Anthony, double fracture de la mâchoire

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  • Exil en Ukraine

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  • Peste noire affiché @ Asgardsrei 2018
    pour la troisième année consécutive

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  • Famine s’affiche en scénographie Gilet-Jaune et chansonnette RAC identitaire française mises en scène @ Asgardsrei 2018

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  • Ouest Casual et Zouaves Paris affichés avec Peste noire @ Asgardsrei 2019

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  • Seigneur Voland et BMH groupes français affichés @ Asgardsrei 2019

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  • CHS Seigneur Voland @ Asgardsrei 2019

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  • GUD affiché aux pieds de Goatmoon @ Agardsrei 2019

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  • GUD affiché aux pieds de BMH @ Asgardsrei 2019

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  • GUD affiché avec Olena Semenyaka de AZOV

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  • Procès Famine – 2021

https://mediacoop.fr/25/05/2021/proces-de-famine-chanteur-neo-nazi-au-tribunal-de-clermont-ferrand/

  • Famine explique l’influence de AZOV sur Zouaves Paris

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  • AZOV affiché sur scène lors du C9M RAC turbonazi @ Simone Veil avec le GUD

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  • BSK VDL autours d’un activiste qui affiche les couleurs AZOV

 


voir le reportage : Ukraine les Masques de la Révolution

 

Agression raciste ultra-violente à Besançon : prison ferme pour le néonazi

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/agression-raciste-ultra-violente-a-besancon-prison-ferme-pour-le-neonazi-20210204_XTGA65RUIVDE3G7T6LYS2KEPSQ/

04.02.2021 Un néonazi de Besançon a été condamné mercredi à deux ans de prison pour avoir agressé un homme de 35 ans lundi. Le déchaînement de violence qui s’est abattu sur la victime n’avait d’autres motifs que le racisme.

Des coups, des insultes racistes et des menaces de mort. C’est ce qu’a subi Khaled lundi à Besançon, lors d’une agression d’une rare violence. Son agresseur, Philippe Tribout, un néonazi local, a été jugé en comparution immédiate mercredi. L’homme, au casier judiciaire déjà bien rempli, sur lequel figurent déjà des violences régulières sur conjointe et contre un migrant, a écopé de deux ans de prison, dont six mois avec sursis. Il dispose de dix jours pour faire appel.

«J’ai cru que j’allais mourir là»

Khaled a donc eu la malchance de croiser Philippe Tribout sur un parking du centre de Besançon, vers 21 heures lundi soir, alors qu’il rentrait d’un rendez-vous professionnel. Le paisible entrepreneur de 35 ans est alors interpellé par un colosse, raconte la station locale Radio Bip. Dans un échange lunaire, le grand gaillard (il tutoie les 2 mètres) lui a d’abord demandé s’il était «de la police». Khaled a assuré que non, et a ouvert son manteau pour montrer le costume qu’il portait. «Tiens, un Arabe en costard, je vais me le faire», s’est alors amusé Philippe Tribout, avant de passer aux coups. Le passage à tabac en règle a duré de longues minutes pendant lesquelles la victime, qui a tenté en vain de se défendre, a vu sa vie défiler devant ses yeux. «J’ai cru que je ne reverrais jamais mon fils. J’ai cru que j’allais mourir là. C’était juste horrible», raconte Khaled.

Ce n’est finalement qu’avec l’arrivée toutes sirènes hurlantes de plusieurs voitures de police, alertées par les caméras de vidéosurveillance du parking, que le calvaire a pris fin. Philippe Tribout a tenté de prendre la fuite mais a finalement été rattrapé par les agents qui ont dû se mettre à plusieurs sur lui pour l’appréhender. Khaled l’assure : sans l’intervention des forces de l’ordre, il ne serait plus là pour en parler. Pris en charge par les secours et hospitalisé, il s’en tire avec de multiples contusions et deux côtes fracturées.

Pour le procureur de la République de Besançon, le motif raciste de l’agression ne fait aucun doute. Il faut dire que l’agresseur est connu dans la région pour son engagement au sein des franges les plus radicales de l’extrême droite.

Militant skinhead raciste

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A peine majeur, dès 2012, il était suffisamment investi dans le militantisme pour participer au «C9M», grand raout annuel des «durs» qui commémorent la mort d’un des leurs, Sébastien Deyzieu, décédé après une course-poursuite avec la police. La carrure et le look d’authentique bonehead de Philippe Tribout n’étaient pas passés inaperçus dans le petit contingent du Front comtois. D’autant qu’il tenait la banderole du groupuscule d’extrême droite local, pourtant dissous l’année précédente après la condamnation de son leader pour incitation à la haine raciale.

Le mouvement est notoirement proche du Blood and Honour et héritier d’un autre groupe régional néonazi, tout aussi radical, le Werwolf Sequania. Ces deux mouvements ont aussi été dissous à cause de la violence de leurs membres, dont des anciens militaires, la plupart largement tatoués de symboles nazis (soleil noir, devise de la SS, etc) et adeptes de la violence de rue.

Philippe Tribout, 24 ans, a fait ses armes de militant skinhead raciste auprès de la crème du genre, comme Sébastien F., dit «Sanglier» (avec lequel il a participé à l’attaque contre l’Arc de triomphe en marge d’une manifestation de gilets jaunes, le 1er décembre 2018), le légionnaire Teddy M. ou un certain Maxime P. Il a d’ailleurs créé avec ce dernier un petit garage à 200 kilomètres de là, près de Thonon-les-Bains. Une poignée de ces hommes seulement n’a pas fait de prison pour violences racistes.

Vieux briscards et jeunes du GUD

Certains de ces noms apparaissent en outre dans des enquêtes de la presse locale sur une série d’agressions racistes gratuites perpétrées par la bande, à Besançon entre 2019 et 2020. L’une des victimes, identifiée par le site Factuel. info, raconte comment un inconnu l’a approché en lui demandant : «Souris pour voir». L’homme le tabasse puis, alors que des tiers s’interposaient, repart en lâchant «Ah, tu ne rigoles plus on dirait Avant de conclure : «Ces gens, c’est le film Orange mécanique. Faire souffrir, juste pour le plaisir.»

Le petit groupe bisontin orbite dans une galaxie mêlant vieux briscards proches de Serge Ayoub (le fameux «Batskin»), comme Sanglier, et néonazis pur jus du Blood and Honour, tel Marc Bettoni, ainsi que des jeunes se réclamant du GUD à l’instar du chef des Zouaves Paris, Marc de Cacqueray de Valménier. Comme ce dernier, Philippe Tribout est parti prendre les armes dans un conflit à l’étranger. C’était en 2015 dans le Donbass, avec le bataillon Azov, une unité paramilitaire pro-ukrainienne ouvertement néonazie. Le jeune homme s’en vantait, diffusant des photos de lui en uniforme ou kalachnikov à la main.


Khaled Cid, un entrepreneur bisontin a été violemment passé à tabac par un homme, lundi 1er février, rue Marulaz à Besançon. La victime, extrêmement choquée, s’exprime pour que cette histoire ne reste pas impunie et pour dénoncer cet acte ignoble. Témoignage.

Le récit rapporté par Khaled Cid fait froid dans le dos et rappelle à quel point la folie raciste est destructrice, lorsqu’on a le malheur de croiser son chemin. Le natif de Besançon est évidemment très touché par la violente agression qu’il a subi la veille, place Marulaz en centre-ville, alors qu’il garait sa voiture après un rendez-vous professionnel.

Il était environ 21h, quand Khaled Cid, s’approche d’un horodateur pour payer son parcmètre en avance, en prévision du lendemain matin. Un homme, visiblement “pas dans un état normal” l’interpelle : “Tu es de la police ?” lui lance le grand gaillard d’environ 2 mètres, selon la description faite par Khaled. Le Bisontin lui répond que non : “Je rentre chez moi. Non je ne suis pas de la police, regarde, je suis en costume”. Il commence à comprendre que quelque chose ne va pas.

“Je commence à prendre peur, et à comprendre que le mec n’est pas dans un état normal. Il a dit ‘ah un arabe en costard, je vais me le faire !’ Il s’est jeté sur moi, il était déterminé. Je n’avais jamais vu ça de ma vie.”
Khaled Cid, victime d’une agression raciste

Pendant plusieurs minutes, Khaled essaie de se défendre et d’esquiver les coups qui pleuvent, en vain. Il finit à terre sous les insultes racistes. “Deux mètres de haut, des yeux qui sortent des orbites… Il me disait, je vais te tuer sale arabe ! Je me suis retrouvé au sol et il a continué à me frapper” rapporte l’homme de 35 ans au souffle court, en raison de deux côtes cassées et de la violence du choc. “Je peux vous le dire, franchement, j’ai cru que je ne reverrais jamais mon fils. J’ai cru que j’allais mourir là. C’était juste horrible” témoigne-t-il.

C’est la police bisontine qui vient en aide à Khaled Cid, avant même qu’il ne réussisse à prévenir les secours. “Je remercie la police d’être intervenue aussi rapidement. Sans ça, je ne sais pas si je serais encore vivant”  tient à préciser l’entrepreneur franc-comtois. Les sirènes font fuir son agresseur, rapidement rattrapé par plusieurs policiers qui peinent à le maîtriser en raison d’une rage incompréhensible. Khaled est quant à lui transporté à l’hôpital duquel il ressort avec au moins 8 jours d’ITT.

L’ancien lauréat du prix “Talents des Cités 2018”, avoue n’avoir jamais été victime de racisme, malgré ses origines maghrébines.

“Le plus gros choc, c’est de me rendre compte que des personnes sont prêtes à tuer pour une couleur de peau. Gratuitement. Je sais qu’il y a du racisme, mais à ce point là… Je ne pensais pas que ça existait. J’ai grandi à Clairs Soleil, je suis allé à Marseille, aux Etats-Unis et même dans les quartiers les plus chauds de Miami… Je n’ai jamais été confronté à ça… Le racisme prêt à tuer. Ca existe quoi.”
Khaled Cid

L’agresseur présumé, un certain Philippe, n’en est pas à son premier coup d’essai, selon le correspondant de presse de Radio Bip/Média25 Toufik de Planoise. Selon ce dernier, il est “bien connu pour plusieurs méfaits”. Toujours selon Toufik de Planoise, il aurait évolué au sein du « Front comtois » et du « Bunker » ainsi que dans les troupes de la division néonazie « Azov » “en 2017 ramenant expérience et armes à la maison, sa présence à des descentes dans des bars du centre en 2019-2020, et plus récemment fin 2020 son apparition en Savoie afin d’y établir un garage et en Suisse à travers un énième groupuscule nommé « Swastiklan. »” 

Khaled Cid a porté plainte. Une enquête a été diligentée et la garde à vue de l’individu en question est toujours en cours, à l’heure où nous rédigeons cet article. Cette affaire va être, dans les heures qui viennent, transmise au parquet de Besançon. Pendant que la justice suit son cours, de son côté, Khaled mettra du temps à se remettre psychologiquement de cette agression, bien après que les blessures physiques ne s’estompent. “Il faut de tout pour faire un monde, mais ces gens là on s’en passerait bien” conclut le Bisontin.

L’agresseur présumé sera présenté devant un juge, en comparution immédiate, ce mercredi à 14h.


http://www.factuel.info/neonazis-et-extreme-droite-de-retour-dans-les-bars-a-besancon

L’agresseur présumé est toujours en garde à vue à l’heure de la publication de cet article. Le Procureur de la République, Étienne Manteaux, confirme : Il sera déféré au tribunal, en comparution immédiate, le lendemain. Il est connu des services de police, défavorablement. Retour sur le parcours identitaire de l’agresseur

Philippe T. a vingt-six ans. Bisontin pur jus, il demeure dans une maisonnée près de la City avec sa mère, après la séparation parentale. Contrairement à leur labeur entièrement tourné vers la restauration ; à l’adolescence, il s’oriente vers le bricolage et la mécanique. Il est aussi attiré par la politique. Il fait ainsi ses premières armes au sein du groupuscule identitaire « Front comtois », où il est alors repéré à l’édition 2012 du C9M à Paris. Mais le mouvement se délite et plusieurs factions émergent, en particulier celle des « Werwolf Sequania » dans la capitale comtoise. Cette formation paramilitaire s’illustrera par de multiples agressions en 2012-2013, ayant par ailleurs pour quartier général « le Bunker. » Il s’agit d’une cave réaménagée en bar privé à Bregille par un des historiques du milieu, où sa présence à des soirées est documentée de 2014 à 2015.

Il sollicite et obtient une licence de tir, comme le confirment des habitués du stand de Chaudanne où il venait périodiquement avec son fusil à pompe. On le retrouve ensuite en uniforme, vantant lui-même son enrôlement auprès de la formation néonazie « Azov » sur le front du Donbass en 2017. Il s’exhibe alors kalachnikov à la main, faisant le salut hitlérien, ou de retour dans la région par des entraînements au corps-à-corps sur un terrain de la Chapelle des Bois.

Entre-temps, il est condamné pour violences conjugales et interdit de résidence – mais pas de séjour – pour le département du Doubs, durant neuf mois. Philippe T. apparaît ensuite avec les gilets jaunes, sur les ronds-points de l’agglomération, banderole en main ou comme à Paris le fameux 1e décembre 2018 durant lequel son copain « le Sanglier » fut soupçonné de dégradations à l’Arc de Triomphe.

Il est mis en cause comme participant aux descentes de 2019 et 2020 dans les bars du vieux-centre, là encore nommément cité et plusieurs fois photographié regroupé avec ses amis de conviction et de lutte. Il vivote de prestations sociales, en animant un garage au noir, ou par de petits boulots comme livreur chez UPS. Il se montre sommairement auprès des ultras du Kop Boulogne, lors d’un match de foot entre Mannheim et Kaiserslautern en Allemagne. Fin 2019-début 2020 il s’exile en Savoie avec Maxime P., un de ses fidèles camarades de tabassage non loin du domicile paternel de ce dernier. Ils fondent alors leur propre entreprise, retapant et revendant des véhicules surtout de marque BMW. Mais le binôme ne manque pas non plus de nouer des liens avec les radicaux suisses, apparaissant dans plusieurs cessions d’entraînement au combat avec le « Swastiklan. »

Violente agression à caractère raciste à Besançon


A propos de Philippe Tribout

L’agression dont a été la victime Khaled Cid le soir du lundi 1er février, n’est pas un simple fait divers comme tant d’autres, d’ailleurs on n’a pas entendu les élus du RN sur cette affaire. Cet acte raciste a été commis par un militant néonazi de longue date qui n’a eu que la violence comme moyen d’expression. Il a été militant au Front Comtois, puis s’est engagé en Ukraine dans les rangs du bataillon néonazi Azov, puis de retour en France, il a milité au sein de l’organisation Misanthropic Division qui est l’organe de propagande et de recrutement du Bataillon Azov. Lors des Gilets Jaunes, il est à Paris, Place de l’Étoile, lors de la manifestation qui a vu le saccage de l’Arc de Triomphe. Il a été condamné pour avoir frapper sa copine. Il rejoint également les hooligans parisiens pour faire le coup de poing.

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Philippe Tribout lors de son séjour en Ukraine dans le Bataillon Néonazi Azov, et militant avec la Misanthropic Division

Malheureusement, cette agression est loin de nous étonner, nous savions que tôt ou tard cela allait se passer. Nous pensons même que cela a déjà du se produire, que cette personne a déjà agressé d’autres personnes peut-être moins violemment et que ces dernières n’ont pas osé porter plaintes.

Nous ne savons pas si Philippe Tribout fait partie des Vandal Besak. Ce que nous savons c»est qu’ils se connaissent et ont évolué sur le même terreau de haine.

Qu’elles soient seules ou organisées en groupe, il s’agit de personnes extrêmement violentes, et qui ne souhaitent que s’exprimer par la violence.

https://dijoncter.info/a-besancon-a-dijon-et-ailleurs-le-reveil-de-la-peste-brune-2517

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2015/10/Bunker-09-num%C3%A9ro.jpg

Voyage dans le réseau du black

Viaggio nella rete nera

Complotisme, rhétorique anti-migrants, théories du complot. C’est un réseau qui relie des dizaines de pays, de l’Ukraine aux États-Unis. En passant par l’Italie

Il y a eu près de 800 attaques violentes organisées par des membres d’extrême droite entre 1990 et 2018 rien qu’en Europe occidentale. Pas moins de 112 en 2019 seulement, la deuxième année par intensité de violence. Des chiffres auxquels il faut ajouter les actions aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Amérique latine, zones où les organisations néo-fascistes se multiplient. Selon les données du FBI aux États-Unis, de 2000 à 2016, les groupes néo-nazis et suprématistes blancs « ont été responsables de 49 homicides dans 26 attaques ».

C’est un tableau de plus en plus sérieux, documenté par diverses recherches académiques menées par des universités et des centres d’études traitant d’organisations d’extrême droite. La présence – et le clash – de la galaxie « alt-right », souverainiste, nationaliste et identitaire, ne concerne pas seulement les réseaux sociaux et la désinformation. Il gagne les rues, devient visible sur les places et, dans les cas les plus extrêmes, agit derrière les « loups solitaires », comme dans le cas du massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

A partir de 2014, le réseau international black s’est élargi, connectant des groupes, plus ou moins organisés, sur presque tous les continents. Une galaxie, une nébuleuse, avec des liens basés sur le partage de contenus, d’organisations et de réseaux commerciaux.

La carte

Entre le Royaume-Uni et les États-Unis, le mouvement néo-fasciste et suprémaciste blanc a connu une croissance marquée ces dix dernières années. Aux côtés de groupes traditionnels, comme le forum néonazi américain Stormfront (lié à la zone du Ku Klux Klan), de véritables milices armées comme les Proud Boys sont apparues aux États-Unis dans la dernière période de l’administration Trump . En Grande-Bretagne, il existe une droite néo-fasciste traditionnelle, influencée, dans les années 1980, par Third Position. En Allemagne , dans le domaine de l’extrême droite, le retour des symboles néonazis s’impose de plus en plus, avec des groupes organisés et de fortes connexions internationales. En Europe du Nord, le groupe norvégien Nordic Resistance Movement a un poids significatif.

Une attention particulière mérite la zone de l’Europe de l’Est. Les organisations ouvertement néonazies les plus actives aujourd’hui, capables de recruter des alliés en Europe occidentale, dont l’Italie, viennent d’ Ukraine et de Russie .

Il s’agit d’un réseau uni par un récit apocalyptique, basé sur trois volets : le grand remplacement, le génocide blanc et la réinitialisation ou le jour x . Un ciment idéologique, mais qui a aussi su créer des bases solides au niveau organisationnel et commercial.

La galaxie du complot

Le thème des migrants (et la narration connexe du « remplacement ethnique » ) et l’antiféminisme ont traditionnellement toujours fait partie de la ligne complotiste (aux forts accents antisémites) diffusée à travers la casquette idéologique du ZOG, acronyme de « Zionist Occupied Government », qui est ensuite devenu au fil du temps le NWO, ou « New World Order ». L’obsession – d’une matrice néo-nazie et néo-fasciste – d’un grand complot juif pour le gouvernement du monde est une tendance très ancienne, jamais archivée. Plus récemment, cette matrice s’est déguisée en un “gouvernement des élites” plus générique, un domaine qui est lié – dans le récit de la droite – à la gauche.

De ce chapeau idéologique découle le récit du “Jour X” , ou la guerre civile entre les “blancs” et leurs ennemis, une catégorie qui comprend les musulmans, les juifs, les féministes, les groupes LGBT, les ONG et ceux qui défendent les droits des minorités et des migrants. .

Cet appareil complotiste et idéologique se retrouve dans les cas d’attentats terroristes perpétrés ces dernières années par les soi-disant « loups solitaires » (l’action d’Anders Behring Breivik, Norvège, attentat contre le camp des démocrates, 2011 ; Pittsburgh, États-Unis , 2018, attaques contre la synagogue ; Christchurch, Nouvelle-Zélande , 2019, attaque contre des mosquées ; Poway, États-Unis , 2019, attaque contre une synagogue ; El Paso, États-Unis , 2019, attaque contre des migrants ; Oslo, Norvège , 2019, attaque contre des migrants ; Halle, Allemagne, 2019, attentat contre une synagogue et migrants). Mais c’est aussi le carburant des réseaux internationaux de l’extrême droite, qui s’attirent et se connectent en suivant ces plateformes. Les théories du complot deviennent alors la justification d’actes violents, présentés comme une forme d’autodéfense de la “race blanche”.

L’épisode le plus connu, l’action de Breivik en 2011, s’inspire quant à lui de l’action de 1995 aux USA de Timothy McVeigh, le protagoniste de l’attentat terroriste d’Oklahoma City (action menée avec une camionnette contenant 2 300 kilos d’explosif, qui a conduit à la mort de 168 personnes). Les deux terroristes dans leurs affiches faisaient référence à la nouvelle de 1978 Turner’s Diaries, qui décrit un scénario apocalyptique post-nucléaire, avec une guerre entre différentes races, appelée “Racial Holy War”, ou “RAHOWA”. Cet acronyme est souvent imprimé sur les autocollants et les mèmes des groupes suprématistes américains. Selon certaines statistiques diffusées sur des sites suprémacistes, 500 000 exemplaires du livre auraient été vendus ; aujourd’hui le texte est diffusé gratuitement sur les réseaux sociaux. L’auteur, William Luther Pierce, était le fondateur de la National Alliance, un groupe néo-nazi américain.

La crise migratoire de ces dernières années s’est déroulée sur ce scénario idéologique. La thèse de l’essayiste français Renaud Camus , auteur de la thèse du « Grand Remplacement » , le grand remplacement , s’est répandue dans cette veine : les élites, à travers la migration des peuples africains vers l’Europe, visent à remplacer les natifs blancs et chrétiens. , argumente le penseur français. Cette thèse combine la théorie du complot et la guerre raciale dans une synthèse qui est devenue un produit facile du marketing politique.

Des militants d’extrême droite lors d’une manifestation Generation Identitaria à Vienne (photo : Wikipedia)

Le réseau qui part de l’Ukraine

Les connexions internationales suivent trois volets : musique, tournée d’arts martiaux (MMA, par exemple), événements internationaux (voir Pologne , la marche de Lukov à Sofia, Bulgarie , la Day of Honor à Budapest, Hongrie ). L’année dernière, le réseau s’est développé autour de manifestations nationales mais coordonnées contre le confinement. Enfin, il y a le réseau de marques de merchandising et de mode liées à des symboles néo-nazis (par exemple “White Rex”) ou produites par des entreprises associées à des organisations d’extrême droite (c’est le cas de l’italien “Pivert”).

L’un des hubs de ce réseau est, au moins depuis 2014, l’Ukraine. Le nationalisme de Kiev est étroitement lié à l’organisation militaire d’Azov, qui ne cache pas sa proximité avec l’idéologie néonazie. Sur le front opposé – celui du Donbass – les troupes pro-russes sont soutenues par le mouvement traditionaliste d’Aleksander Dugin, un militant russe qui a grandi au sein des organisations d’extrême droite et rouge-brun de Moscou, qui fonde sa philosophie sur Julius Evola et René Guénon.

Le réseau « Reconquista Europa » opère aujourd’hui à Kiev, main dans la main avec les nationalistes d’Azov. À partir de 2010, le terme Reconquista commence à être utilisé parmi les mouvements d’extrême droite européens comme dénominateur commun dans la lutte contre les migrants et les étrangers.

À l’origine, le terme « Reconqusita » désignait l’émergence et l’expansion de la domination des empires chrétiens dans la péninsule ibérique au Moyen Âge et la suppression collatérale de la sphère de pouvoir musulmane (al-Andalus). Mais l’idée d’un  Kulturkampf entre une Europe chrétienne et un Orient musulman résonne chez de nombreux racistes européens. Par exemple, l’influent Mouvement identitaire a adopté le terme dans l’un de ses « cris de guerre » lors des rassemblements et manifestations dès 2014 : « Europe, Jeunesse, Reconquista » (Europa, Jugend, Reconquista). En 2015, le terme apparaît dans le scénario nationaliste en Ukraine, pour la construction d’un mouvement paneuropéen qui fait référence à l’organisation néo-fasciste italienne Terza Position, promue par le bataillon Azov. Les références idéologiques sont les classiques de la culture fasciste du XXe siècle : Julius Evola, Ernst Jünger, Pierre Drieu la Rochelle, Oswald Mosley et Dominique Venner, dont il a été question lors de la conférence Founding Paneuropa à Kiev le 28 avril 2017.

La Dame noire de Kiev

Olena, Helena, Helen von Graven : les noms des profils Facebook changent alors que les responsables de la plateforme de Mark Zuckerberg ferment les pages d’ Olena Semenyaka , l’une des protagonistes du nationalisme ukrainien.

Née en 1987, elle est diplômée de l’Université nationale de Kiev-Académie Mohyla en 2010 avec une thèse sur la révolution conservatrice en Allemagne. La même année, elle devient assistante au Département de philosophie et d’études religieuses de la même université. Il est membre du conseil d’administration du projet de recherche interdisciplinaire « Politosophia » et dirige le club intellectuel et métapolitique « Plomin » .

Olena Semenyaka (au centre), Valerio Benedetti (à gauche) et Alberto Palladino (à droite) lors d’un événement « Jungeuropa Verlag ». Source : tweeter 

Cheveux noirs, anti-féministe convaincue et passionnée de black metal, elle est la femme la plus puissante du néo-nazisme ukrainien . Depuis 2018, est responsable des relations internationales du Corps national (et chef de facto depuis 2016) le parti directement issu du bataillon Azov mais son étoile a commencé à briller déjà en 2014, lors des émeutes de la place Maidan. Son nom apparaît alors dans un article de la Primauté nationale signé par Alberto Palladino, un reportage sur ce qui s’est passé à Kiev à cette époque. Un lien destiné à se renforcer au fil des années.

Semenyaka ne cache pas ses sympathies pour le Troisième Reich, des images circulant sur le web la montrent en train de faire le salut romain derrière un drapeau à croix gammée nazie. Position non désavouée mais expliquée comme une stratégie nécessaire au recrutement des militants dans la phase initiale. Selon le site de Radio Free Europe le bataillon Azov, qui a pour symbole la rune Wolfsangel (crochet de loup, le même choisi en troisième position), a utilisé un langage “plus radical” en 2014, lorsque le bataillon Azov avait besoin de combattants, “parce que la situation l’exigeait”. Plus tard, la communication est passée à un registre plus modéré pour faire appel à une base plus large en Ukraine et à l’étranger : “Nous essayons de nous généraliser sans compromettre certaines de nos idées fondamentales” ajoutant que “les déclarations radicales… effraient davantage la société”. Des idées transmises à un public jeune et large à travers la musique. L’antisémitisme, la violence et l’exaltation d’Adolf Hitler, combinés à des graphismes sombres et agressifs sont les ingrédients qui rendent le festival Asgardsrei attrayant pour les néonazis les plus fous..

Black metal nationaliste

Asgardsrei n’est pas seulement le plus important festival international de black metal nationaliste (NSBM), mais un lieu où le réseau noir européen se rencontre, grandit et se renforce. En marge des concerts, des conférences politiques sont organisées avec la participation d’invités internationaux comme le suprématiste américain Greg Johnson, qui est banni par presque tous les pays européens à l’exception de l’Ukraine.

Le nom dérive de l’album du même nom du groupe Absurd, l’un des plus aimés de la scène black metal nationaliste et depuis 2012 les Absurd eux-mêmes, les français Peste Noire, Goatmoon, M8L8TH et Nokturnal Mortum alternent sur scène. La première édition a eu lieu à Moscou et depuis 2014, l’événement se tient au Bingo Club Kiev. Il a été conçu par l’extrémiste de droite russe Alexey Levkin, leader du groupe М8Л8ТХ et fondateur du label Militant Zone , qui s’est installé dans la capitale ukrainienne en 2014 pour suivre le bataillon Azov. La dernière édition a eu lieu du 13 au 15 décembre 2019, cette année la pandémie a contraint les organisateurs à annuler le rendez-vous et à le remplacer par Heretic Fest, un petit événement, 200-300 personnes, sans participation de l’étranger.

Casapound et l’Ukraine

Olena Semeyaka, très active sur les réseaux sociaux, cultive avec soin les relations internationales : des représentants des principaux groupes et partis d’extrême droite européens participent en tant qu’intervenants aux conférences Paneuropa , dont des représentants de Casapound Italia comme Alberto Palladino. Les fascistes du troisième millénaire répondent à l’invitation et le compte rendu de la visite à Rome à l’occasion de la commémoration d’Acca Larentia en janvier 2019 est publié sur la plateforme Tumblr le compte Interregnum-Intermarium.Les images prises sur la terrasse de l’occupé bâtiment via Napoleone III et à l’intérieur, ils montrent des photos de groupe avec des militants du parti néonazi allemand Der III Weg (troisième voie) et de la milice néonazie ukrainienne Karpatska Sich, qui organise des camps d’entraînement auxquels ont également participé les néo-fascistes de Casapound.

Violent Right-Wing Extremism and Terrorism – Transnational Connectivity, Definitions, Incidents, Structures and Countermeasures

https://pbs.twimg.com/media/EnQV-d5XMAI3MuL?format=jpg&name=900x900

Aller et retour en Ukraine

https://renverse.co/analyses/article/aller-et-retour-en-ukraine-2805

Des personnes issues de la Suisse et de France qui sont de retour de la guerre civile en Ukraine participent en Suisse à des combats de hooligans. Des compagnons de lutte et des structures informelles dans le sillage de « Autour du lac » et les Hammerskins de Romandie forment le groupe hooligan « Swastiklan » (Svastika = croix gammée).

Dès 2014, des néonazis ont quitté la Suisse pour le front ukrainien afin de défendre « l’Europe blanche ». Ils sont intervenus de manière active dans la guerre de Sécession qui depuis 2014 oppose des milices pro-russes et pro-ukrainiennes. Des unités et des milices pro-russes et russes ont déclaré l’indépendance des provinces orientales Donnezk et Luhansk au printemps 2014 et ont occupé la Crimée. Ce fut une réaction aux manifestations d’Euromaidan dans la ville ukrainienne de Kiev. L’heure de vérité politique de l’Ukraine s’est traduite en une guerre qui dure jusqu’à aujourd’hui entre les milices pro-russes et pro-ukrainiennes. Au milieu de ce conflit armé se trouvent des néonazis suisses et européen. e. s. Ces légionnaires et mercenaires défendent leur vision d’une « Europe blanche » l’arme à la main.

Azov — le bataillon nazi

Le bataillon Azov fut créé le 5 mai 2014 durant la crise ukrainienne en tant que milice volontaire. En juin 2014, elle a mené ses premiers combats lors de la reconquête de la ville de Mariupol des mains des séparatistes pro-russes [1]. Le bataillon se composait dès le début de forces nationalistes qui suscitaient une grande attraction auprès des néonazis d’Ukraine et de toute l’Europe. D’à peine 850 combattants, Azov est devenu une force armée de plus de 2500 personnes — dont une bonne partie des soldats sont de l’étranger [2]. Azov se caractérise par des références claires au national-socialisme. Un wolfsangel (crochet de loup) figure dans le logo d’Azov et idéologiquement le bataillon forme l’avant-garde du mouvement paneuropéen [3].

Björn en haut à droite avec le salut d’Hitler avec d’autres combattants de l’ASOV

Le développement d’Azov est un produit des bouleversements sociaux en Ukraine. L’idéologie ultra nationaliste est fortement ancrée dans la société ukrainienne et sert d’outil de mobilisation pour la guerre. Ce nationalisme est le vivier d’Azov et d’autres groupes nationalistes, qui, grâce à leurs victoires, gagnent en reconnaissance sociale. Pour cette raison, l’Ukraine est devenue un lieu symbolique pour les néonazis de toute l’Europe. Le mouvement ukrainien se sent investi dans une mission qui est basée sur un projet paneuropéen qui lui est proche idéologiquement [4].

Soutien depuis la Suisse

Les mouvements militants de la droite ukrainienne exploitent dès le début du conflit leurs contacts internationaux, afin d’y trouver du soutien pour leur cause. C’est dans ce but qu’ils ont fondé des organisations de soutien, qui contribuent à leur combat avec des ressources financières, politiques et militaires. Une des organisations les plus importantes, la « Misanthropic division » a des sections dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’en Amérique du Nord. Elle joue en rôle majeur dans le recrutement de combattants à l’étranger [5].

Bras dessus-dessous, Björn à droite avec 3 autres individus affichant le port de maillots aux "couleurs" "Misanthropic division", autour du "blason Azov"
Une bannière "Pride France" se distingue affichée sur le mur (en haut à droite), signature de Gamin, combattant MMA & Thomaz KOTS, hooligan Losc Army de Lille, tatoué skinhead néonazi, entrepreneur "sportswear", collaborateur de Blood and Honour Hexagone co-production de combats clandestins avec des concerts RAC.

 

En Suisse romande, une section locale de « Micanthropic Division » (MDS) [6] a déjà été créée au printemps 2014. « Björn Sigvald » est le dirigeant présumé de ce groupement, un néonazi fan de sport de combat depuis sa jeunesse, qui est connu à ce jour seulement sous ce pseudonyme. Björn Vita sert d’exemple du développement des membres de « Misanthropic Division ». À partir de son obsession pour les combats et ses contacts informels en Ukraine, se sont développés des réseaux personnels qui ont finalement débouché sur une participation active sur place.

Björn, le networker

« Björn Sigvald » est actif dans les mouvements d’extrême droite depuis environ dix ans et entretient de nombreux contacts internationaux à différents niveaux de la scène. Il a noué les premiers contacts importants par le biais des Hammerskins suisses. En 2011 il a été admis dans le « Hang-Around-Status » des Hammerskins Romandie [7]. À cette époque et les années qui suivent, il a assisté avec Joël « Pouppi » Moret et d’autres Hammerskins à des concerts et des manifestations de ce mouvement aux frontières de la Suisse et a fait de nouvelles connaissances [8]. Il a notamment rencontré Tomasz Skatulsky, organisateur de combats du milieu d’extrême droite et propriétaire de la marque Pride France [9].

Pouppi (g), Björn (2dg) et autres à Milan

Björn 2014 combattant à la Pride France

En octobre 2014, « Misathropic Division Suisse » a envoyé 800 francs  (suisses) à Azov, comme l’ont rapporté plusieurs médias [10]. Les contacts avec l’Ukraine se sont intensifiés. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent que « Björn » a entrepris des voyages en Ukraine depuis le printemps 2015, voire avant. À cette époque, il a aussi organisé une conférence sur la situation en Ukraine dans la région de Lausanne [11].

Björn et Skatulsky en randonnée

Après les premiers voyages, il a évoqué dans des chats l’idée d’acheter une maison dans les Carpates (Ouest de l’Ukraine). Il pourrait avoir vécu temporairement en Ukraine. Olena Semenyaka, ambassadrice d’Azov en Europe de l’Ouest, en parle dans les médias sociaux [12].
Selon des recherches du Blick, il a participé à des combats avec Azov. Parallèlement il a intensifié son activisme politique en Ukraine [13]. « Björn » a ainsi participé à une conférence paneuropéenne en 2017 et entretient différents contacts avec des défenseurs de l’idée paneuropéenne, en particulier avec Olena Semenyaka [14].

Björn prend Semenyaka – en robe noire “wednesday addams” et cheveux attachés, – en accolade sous la bannière croix celtique paneuropa bleu et jaune.

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Le point de départ affiché officiellement de l’expansion informationnelle du mouvement Azov dans le domaine de l’Europe occidentale doit être considéré comme la conférence Paneuropa, qui a eu lieu le 28 avril 2017 à Kiev sous les auspices du mouvement paneuropéen Reconquista fondé en 2015 sur le dos de volontaires étrangers de masse. soutien à la guerre de libération nationale dans l’est de l’Ukraine. Cette conférence, consacrée à l’idée de l’alternative à l’intégration européenne et à la coopération géopolitique, a réuni des représentants des forces politiques allégeantes françaises, italiennes, allemandes, suédoises, croates, polonaises, lituaniennes, lettones et russes soutenant un cap persistant vers la création d’un État souverain.

https://www.foiaresearch.net/sites/default/files/styles/body_large/public/2019-01/Alexei%20Levkin.jpg?itok=p9DQzPdX

Azov has long been trying to make connections with the French far-right. Steven Bissuel, leader of the GUD in the French city of Lyon, and far-right intellectual figure Pascal Lasalle, were invited to the 1st Paneuropa Conference in Kyiv alongside other European far-right figures in April 2017. The event aimed at promoting and building pan-European coordination in between national far-right movements like CasaPound (Italy), the GUD (France), Nordisk Ungdom (Sweden) and, of course, Ukraine’s National Corps.Steven Bissuel alongside National Corps’ international secretary Olena Semenyaka, hairstyle, in "wedeneday addams dress"  at the 1st “Paneuropa” Conference in Kyiv, April 2017Only a few weeks after that event, however, the GUD announced its dissolution. Its members, led by Bissuel, occupied an abandoned building in Lyon, creating Bastion Social. Inspired by the Italian movement “CasaPound”, the new organization quickly gained momentum and was operating six “far-right social centres” throughout France by July 2018.
Marc “Hassin” at a demonstration organized by Bastion Social in Aix-en-Provence, France

Marc “Hassin” at the inauguration of Bastion Social in Clermont-Ferrand, France, 14 juillet 2018


https://image.over-blog.com/ZaRwM1mv2tRcGM2m-VPPGae1NyQ=/filters:no_upscale()/image%2F0935939%2F20211211%2Fob_62c531_olena-semenyaka-002-marc-de-cacqueray.jpegAvec Marc (Mes Os Reims, Zouaves Paris, GUDS Paris, Ouest Casual, ...etc.) La coiffure cheveux lâchés, raie au milieu change mais la robe "wedenesday addams" que porte Olena en décembre 2019 semble identique à la robe déjà portée sous la bannière paneuropa a croix celtique en avril 2017

 

« Björn » soutient et s’entraîne aussi avec la milice ukrainienne C14 Sich Karpatska, qui est dirigée par Taras Dejak selon le modèle de Casa Pound [15]. Entre autres, C14 est crainte à cause des attaques contre les Sinti et les Roms [16]. Avec Dejak et une délégation de C14, Björn a visité en février 2019 le mémorial aux héros « Jour de gloire » à Budapest [17].

« Björn » a développé un large réseau de contacts en Ukraine. Il représente la Suisse dans le mouvement paneuropéen et recrute pour Azov en Suisse romande [18].

Le réseau

Les contacts intensifs entre la scène en Suisse romande, les régions frontalières françaises et l’Ukraine se sont probablement réalisés par le biais de deux domaines d’intérêts — la musique et les sports de combat.

2.d.g. Levkin, Ludovic Faure, Björn en Kiew

Au niveau musical, les groupes français « National Socialist Black Metal » (NSBM), « Kommando Pest Noire » (K.P.N.) et « Baise ma Hache » (BmH) jouent un rôle central. Ces groupes sont étroitement affiliés avec le groupe ukrainien NSBN « M8L8TH ». Le chanteur du groupe, Alexei Levkin, est une personnalité dirigeante d’Azov qui se déclare ouvertement membre de la jeunesse néonazie « Wotan Jugend » [19]. K.P.N a joué plusieurs fois aux festivals Asgardsrei coorganisés par Levkin à Kiev, où le groupe compte un grand nombre d’adeptes [20]. Le chanteur de K.P.N., Ludovic Faure, est aussi un ami de « Björn ». Ce dernier a joué en 2016 et 2017 en tant que guitariste lors du spectacle live et s’est fait tatouer le nom du groupe sur son ventre. Il apparaît aussi dans la vidéo du groupe « le dernier Putsch » enregistrée à Kiev et pose avec Levkin et Faure « Militant Zone-Store » [21], un magasin NSBM et de vêtements au centre de Kiev.

Björn, Levkin et Faure

Affiche festival Asgardsrei 2016

Le sport de combat est, avec la musique, un point de référence central du réseau. Tomasz Skatulsky et Joël « Pouppi » Moret, tous deux de vieux compagnons de « Björn », ont combattu plusieurs fois au « Reconquista club » en Ukraine [22]. « Björn » lui-même a participé aux « Days of Glory » organisées par Skatulsky en 2014 à Lyon. Les sports de combat en général sont très appréciés dans l’entourage d’Azov et servent de préparation pour la guerre. Azov entretient une sous-culture autour des sports de combat avec le soutien de Denis « Niktin », Kapustin et « White Rex » [23].

Avec l’adrénaline du terrain au front

Le combattant Azov « Björn » a été aperçu plusieurs fois dans sa région d’origine, ce qui indique qu’il se trouve de nouveau en Suisse. Avec Joël Moret et d’autres néonazis, il donne des cours de Mixed Martial Arts (MMA). Mais il ne se contente pas de donner des cours. Avec ses comparses de l’entourage d’« Autour du Lac », ils ont formé le groupe de hooligans « Swastiklan Valais » et organisent des « matchs de terrain », par exemple le 5 septembre contre le groupe de houligan bernois « Frontline » [24].

La composition de « Swastiklan » est un reflet du réseau transfrontalier de l’extrême droite. Ainsi deux néonazis ont soutenu le groupe : le légionnaire maxime Pomerat, qui fut présent en 2017 à Annecy aux « Force & Honneur » [25] et Marc de Cacqueray de Valménier, hooligan du groupe « mesOs » de Reims [26].

Maxime Pomerat à l’avant

Ce dernier a combattu dans les rangs de « Swastiklan ». Il dirige le groupe d’extrême droite « Zouaves Paris » et est considéré comme un poids lourd de la scène militante néonazie en France. On présume que ce dernier a aussi combattu en Ukraine [27]. Marc de Cacqeuray participe actuellement aux opérations militaires au Haut-Karabakh du côté arménien et, selon ses propres déclarations, il souhaite y installer un bataillon de volontaires [28]. Avec Joël Moret, les Suisses suivants font partie de la scène néonazie :

debout d.g.a.d : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pomerat, Marc de Cacqueray, Kilian Juillard, Lionel Stritt. agenouillé d.g.a.d : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky, Joël Moret

Gaël Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Kilian Juillard, Lionel Stritt, Jean-Marie Eggel et Noah Stucky. À souligner que Noah Stucky, issu des houligans du FC Sion de la « Street Society Oberwallis », s’est notamment rendu en mai 2019 à Thüringen au « Eichsfledtag » avec Nordulf Heise qui se cache en Suisse [29].

Noah Stucky em milieu – source : Pixelarchiv

Les néonazis expérimentés se montrent ambitieux. Ainsi, Skatulsky et Yanek Czura se sont battus samedi dernier, 31.10.2020, à Göteborg en Suède dans le « Kings of the Street (KOTS) Underground Fightclub » contre d’autres hooligans européens [30]. Yanek était accompagné de Gaëtan le Bris et de Joël Moret qui les ont amenés en Suède en voiture.

Annonce de Kings of the Streets

Source :
1 https://en.wikipedia.org/wiki/Azov_Battalion
2 https://www.spiegel.de/panorama/justiz/ukraine-deutsche-soeldner-heuern-bei-rechtsextremem-freiwilligenbataillon-an-a-1177400.html
3 https://www.opendemocracy.net/en/odr/look-far-right-and-look-right-again-avaz-batalion-neo-pagan-neo-nazi/
4 https://www.foiaresearch.net/event/paneuropa-conference
5 https://www.foiaresearch.net/organization/misanthropic-division
6 https://headtopics.com/ch/diese-schweizer-zogen-in-den-ukraine-krieg-blick-15157498
7 https://www.foiaresearch.net/person/bjorn-sigvald
8 photo Björn & Pouppi in Mailand
9 https://www.antifa.ch/kampfsportevent-aus-der-szene-fuer-die-szene-ein-braunes-remmidemmi/
10 https://www.bazonline.ch/ausland/europa/schweizer-neonazis-liefern-geld-in-die-ostukraine/story/13160853
11 https://renverse.co/infos-locales/article/bjorn-sigvald-le-neo-nazi-genevois-parti-combattre-en-ukraine-2739#nb10
12 https://www.blick.ch/news/schweiz/wie-gefaehrlich-ist-b-s-dieser-schweizer-neonazi-kaempfte-im-ukraine-krieg-id16056007.html
13 https://www.foiaresearch.net/event/paneuropa-conference
14 https://www.foiaresearch.net/person/olena-semenyaka
15 https://www.blick.ch/news/schweiz/wie-gefaehrlich-ist-b-s-dieser-schweizer-neonazi-kaempfte-im-ukraine-krieg-id16056007.html
16 https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2019/08/09/yes-its-still-ok-to-call-ukraines-c14-neo-nazi/
17 https://i2.wp.com/presse-service.at/wp-content/uploads/2019/02/budapest-tag-der-ehre-provokationen-bei-antifaschistischer-gegenkundgebung-2019-02-09-25-1024×683.jpg?ssl=1
18 https://www.foiaresearch.net/event/paneuropa-conference
19 https://www.foiaresearch.net/person/alexei-levkin
20 voir affiche Asgardsrei Festival 2016
21 https://en.wikipedia.org/wiki/Peste_Noire#Members
22 voir photo avec Björn, Levkin et Faure
23 https://radicalarchives.org/2020/05/09/nazi-ram-in-europe/
24 https://medium.com/@zaborona.media/fight-for-the-white-race-56b4fa64bef0
25 voir post Instagram Gruppa Of
26 voir photo Besucher „Force & Honneur“
27 https://www.bellingcat.com/news/2020/05/01/at-ukraines-asgardsrei-a-french-connection
28 Eluek, Moritz. Kampfsport in der extremen Rechten in Griechenland und Frankreich. In : Claus, Robert. Ihr Kampf. Wie Europas extreme Rechte für den Umsturz trainiert, ORT 2020 S. 172. voir aussi https://www.streetpress.com/sujet/1578306554-hooligans-neonazis-squattent-tribunes-stades-foot-extreme-droite-antisemites
29 https://twitter.com/RobertClaus13/status/1322126143806492672
30 https://twitter.com/HubertLeonore/status/1130413947276988416/photo/1 https://pixelarchiv.org/event/2019.05.18.leinefelde/1/085.jpg
31 https://kotsfights.com/