https://www.daserste.de/information/politik-weltgeschehen/monitor/videosextern/schattenkrieger-das-geheime-netzwerk-der-hammerskins-100.html
Category: VIDEO
Searchlight Archives
One of the first digital archives on far-right and left political groups, the content in this digital archive focuses on political extremism and radical thought in the UK, Europe, Australia and North America. Paul Jackson and Daniel Jones discuss the content and nature of the Searchlight archive that provides a range of documents and audio recordings offering rare materials for research and teaching.
Autours de l’attaque de la librairie à Lyon
L’état de la menace de l’ultra-droite en France : Nicolas Lebourg et Jean-Michel Décugis
La droite radicale américaine prête au combat ? – RTBF Info
https://youtu.be/1ppMxLpHGdA
🔴 Attention, certaines images de ce reportage peuvent choquer. Aux États-Unis, la liberté d’expression est un droit constitutionnel. Du coup tout est permis: Ku Klux Klan, croix gammée, bottes à clous, toute la panoplie. ➡ Nos équipes ont rencontré divers groupes de la droite radicale américaine en 2017, juste après les évènements de Charlottesville, en Virginie. Quatre jours après la manifestation, Donald Trump avait déclaré “Vous avez plein de gens dans ces groupes qui ne sont pas néonazis ou nationalistes blancs”. Alors, l’équipe du Scan a cherché. Force est de constater que la plupart des groupuscules mobilisés pour la manifestation de Charlottesville s’équipent aujourd’hui dans l’ombre. Des manifestants “ordinaires” présents à Charlottesville, nous n’en avons pas retrouvés. Portée par un nouvel élan patriote, la droite radicale américaine est prête au combat. Un reportage de R. De Rath, diffusé initialement le 25/09/2017. ————————————————————————————————————————-
📌 Retrouvez l’article complet : 🟣 A la rencontre de la droite radicale américaine: “Nous sommes prêts à défendre notre race, notre nation” : https://www.rtbf.be/info/monde/detail…
Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais
http://cicad.ch/fr/un-violent-groupuscule-neonazi-se-developpe-en-valais
Extrême droite. Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.
La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Marc Caqueray de Valmenier Antoine*.
Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»
Le cliché a été pris en Valais ou peut-être à Berne, lors d’un affrontement contre des hooligans bernois le 5 septembre dernier. Avant le début de l’automne, ils étaient encore un groupe de supporters virulents, amateurs de combat en forêt, un phénomène lié aux gradins des stades de football et que seuls les initiés connaissent. Mais depuis cet affrontement et la diffusion de cette image, «probablement une fuite volontaire pour revendiquer leur existence et se montrer», selon un observateur, ils sont reconnus comme une formation d’extrême droite.
Le groupe forêt sédunois
Pour comprendre, revenons avant septembre. Le SK Wallis n’a pas encore éclos. Certains supporters, triés sur le volet, se réunissent discrètement en forêt pour défendre les couleurs de leurs clubs respectifs. Ils combattent souvent à dix contre dix. Les partisans de ce groupe sont pour la plupart issus du Gradin Nord de Tourbillon, fief des plus fervents supporters. Ils ne revendiquent toutefois pas cette appartenance publiquement.
Au stade, ils chantent. Dans la forêt, ils cognent. «Ce sont des personnes qui aiment se battre et qui envisagent ces confrontations comme un loisir», confie un proche de ce milieu. «Ils ne sont pas fondamentalement dangereux. On parle plutôt de gars qui combattent et qui boivent une bière après.»
L’arrivée de Léo et des néonazis
Seulement, Lukas, un Haut-Valaisan d’extrême droite, a introduit Léo au sein du groupe forêt. C’est le point de bascule. Léo est en effet un ancien membre du groupe suprémaciste blanc Hammerskin Romandie. Ce Martignerain de 29 ans est aujourd’hui coach sportif. En février 2013, lors d’une manifestation antiraciste à Sion, il aurait participé à des heurts se soldant par l’hospitalisation de plusieurs militants de gauche.
Une fois intégré au groupe, Léo prend rapidement les commandes et invite son propre réseau néonazi à l’y rejoindre. Le SK Wallis prend forme et les anciens prennent leurs distances. «On les a vu débarquer et on a dit stop. Ça va beaucoup trop loin, personne ne veut être associé à ça», raconte un ex-membre du groupe forêt. «Ce n’était plus du tout la même mentalité», reprend-il. «Ces gars sont dangereux et pratiquent les sports de combat à haut niveau.»
Une analyse que partage Christophe-Cecil Garnier, journaliste pour Streetpress.ch et coauteur du livre «Supporter, un an d’immersion dans les stades français». «En règle générale, ces combattants pratiquent le MMA (arts martiaux mixtes), s’entraînent tous les jours et prennent des stéroïdes. Ils sont extrêmement violents.»
Pour un habitué du Gradin Nord, les partisans du SK Wallis «n’ont rien à voir avec les supporters, mais ils se servent du stade et du club pour exister». Ils sont d’ailleurs absents des tribunes, contrairement aux membres originels du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Léo affirme son désintérêt pour le football: «Je suis le chef du groupe forêt Sion et le stade ne nous intéresse pas.»
Quelles ambitions nourrit le SW Wallis? Un proche des mouvements de supporters évoque un prosélytisme par la force. «Ils se revendiquent comme un groupe pour véhiculer leur idéologie. Ils utilisent la violence pour démontrer leur puissance et la supériorité de leurs idées.»
Lukas, le Haut-Valaisan et son réseau allemand ultraviolent
Retour à la photo. Selon nos informations, la plupart de ces combattants sont originaires de Martigny ou du Chablais. L’un des membres, paysagiste, est d’ailleurs impliqué dans la rixe du Havana à Monthey en 2017.
Mais le collectif s’enracine aussi outre-Raspille. Sur le cliché, on reconnaît Lukas, un jeune Haut-Valaisan qui cultive des liens avec des néonazis puissants. Autrefois affilié à un groupe hooligan dissout, la Street Society Oberwallis, il est décrit comme «très influençable».
L’un de ses amis allemands aurait attaqué deux journalistes avec une arme blanche et une clé à molette en 2018, selon un article publié l’année dernière dans la «Wochenzeitung». Un an plus tard, ce même ami a été aperçu lors du «Eichsfeldtag», la grand-messe du parti d’extrême droite NPD (Parti national démocrate), organisée par son père.
Son père n’est autre que Thorsten Heise, vice-président du NPD. Selon le quotidien «Die Welt», il entretient également des contacts avec le réseau terroriste NSU (Parti national-socialiste souterrain) et serait soupçonné de complicité dans le meurtre d’un politicien allemand qui défendait les réfugiés.
L’ami allemand de Lukas vit aujourd’hui à Viège, où il travaille dans une entreprise de la place. Il est logé chez une figure de l’extrême droite haut-valaisanne qui avait organisé un concert rassemblant plus de 400 néonazis en 2005 à Gamsen.
Joint par téléphone pour être interrogé sur ses relations, Lukas a refusé de s’exprimer: «Effacez mon numéro et ne m’appelez plus jamais de votre vie.»
Antoine Marc Caqueray de valmenier le mercenaire et les clubs de golf
Sur la photo, Léo, le Martignerain, est à la gauche de deux combattants ultranationalistes français. Le premier est passé par la légion étrangère. Le second, Antoine*[* Marc Caqueray de Valmenier], est le leader d’un groupuscule d’extrême droite baptisé «Zouaves Paris» (ZVP). Il y a deux ans, à Paris, ce collectif a agressé des manifestants du 1er mai avec des clubs de golf.
Le groupe s’est également attaqué en 2019 à un cortège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faisant six blessés. Selon un message qu’il a lui-même posté récemment sur les réseaux, Antoine Marc Caqueray de Valmenier se serait engagé dans des opérations militaires en Arménie et aurait des liens avec plusieurs groupes ukrainiens. «C’est un homme qui cultive un réseau militant en France, mais aussi à l’étranger», explique Sébastien Bourbon, auteur de plusieurs enquêtes sur l’extrême droite publiée sur Mediapart.
A l’échelle nationale, Léo entretient aussi des liens étroits avec un néonazi genevois. Selon le «SonnatgsBlick», ce dernier se serait engagé dans une milice en Ukraine pour combattre les séparatistes russes et il aurait aussi fondé en 2014 la Division misanthrope Suisse, afin de lever des fonds pour le combat ukrainien. [Il est question de Bjorn Sigvald]
Le combat en Suède de Joseph
Dans ses rangs et sur la photo, le SK Wallis compte un autre combattant particulièrement expérimenté, Joseph. L’homme, d’une musculature monstrueuse, mesure 1 m 93 pour 115 kilos. Au civil, il est propriétaire d’un fitness dans une petite commune du canton de Vaud. Joseph s’est rendu en Suède, accompagné de Léo, dans un «fightclub underground» pour affronter un adversaire polonais. Ces duels sanglants se déroulent à mains nues, dans une cage, et opposent les combattants les plus aguerris. La victoire du néonazi valaisan représente un fait d’armes pour le Swastiklan Wallis.
Diffusée sur les réseaux sociaux le 4 novembre dernier, la photo de la victoire a suscité près de 4700 interactions sur le compte Instagram du fightclub suédois.
De la forêt à la rue?
Acquis à la violence, le groupuscule néonazi valaisan pourrait-il s’emparer de la rue? En France, les «Zouaves Paris» – et leur leader Antoine Marc Caqueray de valmenier – participent régulièrement à des manifestations. «Ils sont très présents, soit pour protéger les militants de droite, soit pour casser du gaucho», relève Christophe-Cecil Garnier. Son confrère de Mediapart, Sébastien Bourdon, abonde: «Ils ont peu de limites dans le recours à la violence dans la rue.»
Rien n’indique toutefois que le SK Wallis emprunte la même voie, selon le Service de renseignement de la Confédération. Le SRC l’affirme dans un rapport, «actuellement, les extrémistes de droite ne disposent d’aucun sujet d’actualité auquel se rattacher, ni d’une stratégie. Ils devraient continuer à faire preuve de retenue en ce qui concerne le recours à la violence.»
Pourtant, à Tourbillon, même les supporters les plus virulents s’inquiètent des potentielles conséquences de la naissance du SK. «Et si des néonazis bernois ne font pas la distinction et s’en prennent à nous la prochaine fois que l’on va au Wankdorf?», s’interroge un habitué du Gradin Nord.
*Prénoms d’emprunt
Désintérêt politique ?
La police cantonale valaisanne se dit «très attentive» et assure «combattre toute forme d’extrémisme sur le territoire». Elle affirme encore disposer d’«enquêteurs spécialisés qui sont en contact permanent avec les services de la Confédération et leurs homologues d’autres cantons». Leur dernière intervention remonte à octobre 2019. Les forces de l’ordre ont alors empêché la tenue d’un concert d’extrême droite en Valais.
Le rapport du Service de renseignement de la Confédération (SRC) évoque des cas isolés. «Seuls 29 événements ont été motivés par l’extrémisme de droite en 2019 (contre 207 pour l’extrémisme de gauche)», écrit le SRC qui affirme qu’il n’y a pas de recrudescence de la violence. «En dépit de leur potentiel de violence, aucune tendance à un recours accru à la violence, voire aux activités terroristes, ne se développe en ce moment au sein des milieux d’extrême droite en Suisse, ce qui marque une nette différence avec les développements observés dans d’autres Etats, notamment l’Allemagne, malgré une grande variété de relations avec ce pays.»
Johanne Gurfinkiel est secrétaire général de la CICAD en Suisse. Il déplore un manque d’intérêt politique face à «une idéologie qui prône le recours à la violence et à l’annihilation». Selon lui, «la problématique est largement minimisée et les politiques refusent de s’en emparer. Ils évoquent à tort un épiphénomène.»
Nazi-Band “Erschießungskommando”: Wer steckt dahinter? | STRG_F
Inside the global network of Neo-Nazis recruiting in the UK – BBC 2020
Panorama enquête sur un réseau mondial de néo-nazis dont le but est de détruire la société et découvre qu’il recrute au Royaume-Uni. L’année dernière, un garçon de 16 ans de Durham est devenu la plus jeune personne jamais reconnue coupable de planification d’un attentat terroriste au Royaume-Uni, incitant le journaliste Daniel De Simone à approfondir ce monde obscur. La police affirme que l’extrémisme de droite est la menace terroriste qui connaît la croissance la plus rapide au Royaume-Uni et que la pandémie de coronavirus pourrait rendre les jeunes vulnérables à la radicalisation. Tandis que Daniel enquête sur l’affaire Durham, il remarque que certains noms reviennent sans cesse. En collaboration avec le journaliste d’investigation Ali Winston aux États-Unis, il traque certaines des personnalités les plus influentes du mouvement et révèle comment le réseau fonctionne à travers le monde. À la chasse aux néo-nazis | BBC
Exclusive: Facebook used extensively to spread neo-Nazi music
https://youtu.be/CUmYkUWnLaQ
Facebook has removed several pages belonging to music groups espousing white supremacist ideology following an investigation by Al Jazeera into the prevalence of such bands on the social media platform. Al Jazeera’s Investigative Unit identified more than 120 pages from mostly heavy metal groups and record labels with direct ties to white supremacy. The pages had gained a total of more than 800,000 likes and some have been online for more than 10 years. Facebook is facing a boycott from major advertisers who want the social media site to be tougher on racist and discriminatory content. Al Jazeera’s Simon Boazman reports.
Usul. Génération identitaire: derrière la banderole, un monde de violence
Entre l’opération Defend Europe au col de l’Échelle, en avril 2018, et le déploiement de leur fameuse banderole au rassemblement antiraciste de la place de la République, à Paris, samedi 13 juin, les identitaires ont su faire parler d’eux. Il s’en trouve même pour les trouver courageux et vanter leur audace sur les plateaux télé. Cette semaine, Ouvrez les guillemets revient sur ce mouvement, la partie émergée et publique d’un iceberg qu’on ne connaît que trop bien. Les groupuscules d’extrême droite n’ont pas désarmé et leur violence continue d’être un défi pour les militants et les militantes de gauche dans les villes. Pire, il essaient aujourd’hui, avec cette vitrine qu’est Génération identitaire, de s’acheter une crédibilité médiatique pour peser sur le débat public.