Romper Stomper – Film 1992

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Le scénario du film est en partie inspiré de la vie de Dane Sweetman, le chef d’un gang de skinheads néo-nazis de Melbourne. Geoffrey Wright a en effet écrit le scénario à partir de la correspondance qu’il a échangée avec Sweetman, alors que ce dernier purgeait une peine de prison pour meurtre

https://www.telegraph.co.uk/content/dam/films/2018/06/26/romper-stomper-russell-crowe_trans_NvBQzQNjv4Bqbe775R1SNzm4sSSdJaF7PESXDVobHLbZZp-A_Kknc4M.jpg

Malgré les apparences, les mecs qui ont enregistré la bande-son de Romper Stomper n’étaient pas des néo-nazis
Chris Pettifer et ses collègues ont dû picoler et se battre en studio pour composer la oi! la plus authentique possible. Et ça a tellement bien marché qu’ils se sont fait récupérer par les boneheads.

Certains écoutent encore ce disque en pensant que c’est un album de oi! raciste.
Je trouve ça triste… Et inquiétant. Ce n’est qu’un film. L’ironie du sort, pour eux, c’est qu’on a composé tout ça pour déconner. Ils ne sont même pas au courant que le « groupe » était juste une bande de gauchos de classe moyenne. Et que les paroles ont été écrites par Bill Murphy, le producteur, qui était très loin d’être un néo-nazi.

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Hando et Davey appartiennent à un gang de skinheads néo-nazis qui multiplient les actes de violence gratuite ou en réaction au développement de la communauté vietnamienne dans leur ville de Footscray, dans la banlieue de Melbourne. La situation demeure inchangée jusqu’au jour où leurs ennemis s’organisent à leur tour et décident de les combattre directement. Gabe, une jeune femme épileptique, rejoint le groupe et les aide à échapper à la justice.

Lorsqu’ils voient un jour des Vietnamiens s’introduire dans le pub qu’ils fréquentent, Hando et sa bande les rossent sans ménagement, avant de voir la situation se retourner contre eux. Leur repaire est saccagé et brûlé, et ils doivent se replier dans une nouvelle zone.

Mais des dissensions surgissent dans le groupe : Davey, qui est tombé sous le charme de Gabe, exclue du groupe par

https://youtu.be/JTkpsur8h8w

6 juin 1992 : Varg Vikernes incendie de l’église en bois de Fantoft

https://youtu.be/CYJ6H2kKbFE

La stavkirke de Fantoft (norvégien : Fantoft stavkirke) est une église en bois debout située à Fantoft, Bergen, Norvège. Le mot stavkirke vient du norvégien « stav » pour pieu et « kirke » pour église. Les stavkirker sont entièrement construites en bois, elles ont d’ailleurs pour traduction française « églises en bois debout ».

La stavkirke de Fantoft fut tout d’abord construite vers 1150 à Fortun, près du Sognefjord (L’église en bois debout de Fortun), mais a été transférée à Fantoft en 18831 et reconstituée à la manière de l’église en bois debout de Borgund. Elle a été incendiée et entièrement détruite le 6 juin 1992 par des membres de l’Inner Circle lié au black metal. L’un des incendiaires présumés, Varg Vikernes2, soutient que cette date a en fait été choisie pour commémorer le pillage de Lindisfarne par les Vikings du Hordaland le 6 juin 793, qui est souvent considéré comme le véritable début de l’ère viking.[réf. nécessaire]

L’église a été reconstruite à l’identique en 1997 (La nouvelle stavkirke de Fantoft, Fantoft nye stavkirke), et est depuis protégée par des grillages et des alarmes. Le coût de la reconstruction n’a pas été dévoilé par les propriétaires de l’édifice, seule stavkirke privée parmi celles incendiées en Norvège.

L’église se trouve à quelques centaines de mètres de la Résidence universitaire de Fantoft.

https://i.discogs.com/d6MIE5pi-_T6R3pkSyUn95hHhPYTUXxCHvc6TYq2KW8/rs:fit/g:sm/q:90/h:600/w:600/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTM4NDYw/NDMtMTM0NjY4Mzkz/Mi00NjIzLmpwZWc.jpeg

Une photographie de  charpente calcinée de l’église de Fantoft est choisie pour illustrer la couverture de la pochette d’éditions de l’enregistrement Aske  et devenu “culte” de Burzum feat. Samoth de Emperor à la basse, diffusé en disques, vinyls, cd, cassettes, … à l’échelle mondiale depuis 1992, puis en mp3 et en streaming. Existe aussi en T-shirt et autres produits dérivés : briquets dés 1993, …etc.

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“tourisme culturel” 2010

 

hommage musical 2021

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990 : Profanation du cimetière juif de Capentras – Archives INA

intervention de Jean-Yve Camus à 23"57

1997 : Aveux des skinheads PNFE coupables à 26"47

L’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras fait suite à la profanation de sépultures juives à Carpentras (Vaucluse) en 1990. L’affaire a été résolue six ans plus tard et elle a mené à la condamnation de quatre néonazis.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_profanation_du_cimeti%C3%A8re_juif_de_Carpentras

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, à Carpentras, où vit une communauté juive qui date de l’époque des « juifs du Pape », 34 sépultures juives sont profanées : stèles renversées et brisées, sans inscriptions antisémites. Dans la journée du mercredi 9 mai, personne n’entre dans le cimetière, ce qui explique que la profanation ne soit découverte que le lendemain

Le 10 mai 1990, deux femmes venues entretenir une tombe découvrent le saccage de 34 sépultures et préviennent les autorités2. Le cercueil de Félix Germon, décédé 15 jours plus tôt, non recouvert de terre, est sorti de sa tombe. Le corps, extrait du cercueil, est posé nu face contre terre sur une tombe voisine. Un mat de parasol (accessoire qui sert à marquer les futures tombes) est retrouvé sous le corps, comme glissé entre ses jambes : on parle d’un « simulacre d’empalement », mais l’examen anal effectué par les deux médecins légistes révèle qu’il ne porte aucune trace du manche de parasol3.

L’affaire s’enflamme, d’autant plus que le président de l’Assemblée nationale Laurent Fabius, au journal télévisé de 20 h sur TF1, la voix tremblante, raconte que le corps de Félix Germon a été sauvagement empalé « un manche de pelle enfoncé dans l’anus », suggérant ainsi un empalement réel3. Le 11 mai la profanation de Carpentras fait la une de tous les quotidiens. L’arrivée rapide sur les lieux du ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, qui stigmatise les « abominations racistes » est en effet vite relayée par les journaux télévisés et radiodiffusés qui reprennent ses propos, mais sans informations précises sur la réalité des faits4.

Une affaire politique et religieuse

Contexte

Michel Rocard est le Premier ministre de François Mitterrand. Pierre Joxe est son ministre de l’Intérieur, patron de la police et des renseignements généraux. Le Front national est alors en pleine ascension électorale. Le soir du 9 mai, Jean-Marie Le Pen est à la télévision dans l’émission L’Heure de vérité.

Conséquences politiques

Cette découverte provoque un vif émoi en France. Le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, se trouvant en visite officielle à Nîmes, se rend le jour même à Carpentras en hélicoptère, accompagné de journalistes5, et dénonce à la sortie de la synagogue « le racisme, l’antisémitisme et l’intolérance », tout en pointant du doigt Jean-Marie Le Pen qui, « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d’années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste »6. De nombreuses personnalités politiques (entre autres Jack Lang, Jean-Claude Gaudin, Harlem Désir, Raymond Barre, Lionel Jospin, Pierre Mauroy et Georges Marchais) se rendent sur les lieux.

Des manifestations imposantes contre le racisme et l’antisémitisme sont organisées durant la semaine qui suit, souvent couvertes de banderoles et de slogans « Le Pen, les mots, Carpentras, les larmes »7. Le président François Mitterrand participe à l’une d’entre elles à Paris. C’est la première fois qu’un président de la République dans l’exercice de ses fonctions participe à une manifestation en France8.

Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2003 affirme dans son livre Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, paru en octobre 2007, que la manifestation à Paris devait au départ se dérouler autour de la Grande synagogue de Paris. C’était selon lui le souhait des autorités religieuses juives de Paris qui ne voulaient pas que l’événement soit récupéré politiquement par l’extrême gauche9. François Mitterrand aurait alors « forcé la main » aux autorités juives pour que la manifestation ait lieu entre la place de la République et la place de la Bastille, lieux traditionnels de rassemblement de la gauche française10,11.

Alors que l’époque est marquée par de multiples saillies antisémites de Jean-Marie Le Pen, qui suggère encore le 9 mai 1990 dans l’émission L’Heure de vérité que les Juifs ont trop de pouvoir dans la presse, « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes »12,13, le Front national et son président sont montrés du doigt. L’avocat Serge Klarsfeld déclare le 10 mai « Le Pen a dit hier soir qu’il y avait trop de Juifs dans la presse. Certains à sa droite ont traduit qu’il y a trop de Juifs dans les cimetières14 ». Le FN organise une conférence de presse en forme de contre-attaque le 11 mai13. Faisant le rapprochement entre son passage à L’Heure de vérité et la date des événements, il réplique que son parti est la cible d’un « complot qui vise à bâillonner le FN »6. Il invite à plutôt « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. (…) Mais, ce pourrait être aussi des mouvements subversifs islamiques dont on sait qu’ils ne portent pas spécialement dans leur cœur les Juifs »13. Dans les jours qui suivent, National-Hebdo, le journal du FN, accuse le KGB puis une organisation terroriste palestinienne13. Jean-Marie Le Pen évoque quant à lui la possibilité d’une mise en scène du service d’action civique (SAC), pourtant dissous huit ans plus tôt, et celle d’une manipulation de Pierre Joxe qui se serait « arrangé pour que tous les indices qui existaient soient détruits le premier jour »13. Il organise des manifestations à Carpentras, le 11 novembre 199115 et le 11 novembre 19956, pour demander des « excuses d’État »16.

Pour Yves Bertrand, l’exploitation politique anti-FN de la profanation du cimetière de Carpentras fut orchestrée par François Mitterrand17 : celui-ci aurait alors voulu empêcher ainsi toute possibilité d’alliance entre la droite parlementaire et le Front national18.

Hubert Védrine, conseiller de François Mitterrand et porte-parole de la présidence de la République (1988-1991), a déclaré, sur France Culture le 9 janvier 2015, à propos de ces événements : « Carpentras, c’était une manipulation, largement »19,20.

L’enquête

Selon Yves Bertrand, François Mitterrand aurait demandé à la police de privilégier la recherche du coupable au sein du Front national18. Mais l’enquête piétine. La police suit dans un premier temps la piste des groupuscules d’extrême droite et néonazis. Dans les jours qui suivent la profanation, deux membres du Parti nationaliste français et européen sont arrêtés, mais rapidement relâchés en l’absence de preuve les incriminant.

Cela est rendu public plus tard, mais la profanation ne date pas du 10 mai comme annoncé initialement mais du 8 mai, soit la veille du passage de Jean-Marie Le Pen à la télévision11.

Des rumeurs locales évoquent des messes noires qui auraient dégénéré ou la délinquance morbide de la jeunesse dorée de Carpentras21. Une de ces rumeurs met notamment en cause des fils de notables locaux, dont Olivier Andrieu le fils de Jean-Claude Andrieu, maire UDF. En 1995, Jessie Foulon, une personne de Carpentras renforce cette rumeur en évoquant des orgies organisées dans le cimetière et que la profanation aurait eu lieu dans le cadre d’un jeu de rôles22. Leurs participants auraient selon elle commis la profanation, ainsi que le meurtre d’une autre jeune femme, Alexandra Berrus, retrouvée morte en 1992.

L’instruction établira plus tard que Foulon est une mythomane, mais ses propos alimentent alors la tension autour de l’affaire. Le procureur Jean-Michel Tissot autorise les animateurs d’une émission de TF1, Témoin n°1, à annoncer de prochaines mises en examen. Gilbert Collard, avocat de la famille de Félix Germon et de celle d’Alexandra Berrus, parle de « mensonge d’État », garantit qu’il s’agit strictement d’une affaire de droit commun. Dans une mise en scène douteuse23, Collard se fait remettre en public par le cousin Germon une enveloppe censée contenir les noms des six « profanateurs assassins ». Lors de cette conférence de presse, l’avocat déclare « J’ai bien l’intention de jouer le petit Zola de Carpentras »24. Soumise à une intense pression, la juge d’instruction Sylvie Mottes est dessaisie de l’affaire, qui est transférée au tribunal de Marseille8.

Le dénouement

Le 30 juillet 1996, un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au siège des Renseignements généraux d’Avignon25,26, et avoue être l’un des profanateurs, donnant des détails que seuls les enquêteurs connaissent. Cet agent de sécurité à Nîmes dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie alors qu’il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point d’être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l’aide des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche d’emploi7. Ses aveux confirment qu’il s’agissait bien d’un acte antisémite scrupuleusement préparé par des néonazis. Il dénonce ses quatre complices et ceux-ci sont arrêtés aussitôt, sauf l’un d’entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos — qui avait été interpellé dès le 11 mai 199027 et relâché après 24 heures —, skinhead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE.
Jean-Claude Gos a été tué le 23 décembre 1993 à moto sur une route de la grande banlieue d’Avignon, par une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône (probablement victime d’un règlement de comptes, l’homme étant connu des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants de drogue)28, deux lourdes pierres attachées aux pieds29,30.

Aucun lien n’a été établi entre les coupables et le Front national. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, étaient eux-mêmes juifs28, ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.

Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997.
Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de profanateurs,
et Olivier Fimbry, un ancien militaire,
sont condamnés à deux ans de prison ferme,
tandis que les deux autres profanateurs, qui ont « admis et intégré le caractère odieux de leurs actes », sont condamnés à vingt mois de prison ferme
31.

Suites

La loi Gayssot du 13 juillet 1990 est élaborée dans le contexte politique marqué par cette profanation32.

Une des conséquences de cette affaire est la stigmatisation du jeu de rôle, durablement étiqueté comme rassemblement de profanateurs, de casseurs, de satanistes et autres profils à tendance morbide. Dans les mois suivant ces allégations (lancées par Mireille Dumas dans son émission Bas les masques sur France 2), nombre de clubs et de boutiques spécialisées ont été fermés ou mis sous surveillance par divers organismes (l’émission ne fait toutefois aucun lien direct avec l’affaire de Carpentras).

En 1998, le documentaire Jeux de rôle à Carpentras de Jean-Louis Comolli, diffusé sur Arte dans la série Les Mercredis de l’Histoire notamment le 2 mai 2001, rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole Leibowitz dans L’Affaire Carpentras (Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de l’époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste, l’existence de manipulations délibérées de l’information autour de l’affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle (outre le titre du film, aucune référence directe n’est faite à la pratique du jeu de rôle dans le documentaire). Le documentaire produit notamment les comptes rendus dressés par les Renseignements généraux des conversations téléphoniques entre Jacques Pradel et le procureur de la République de l’époque, conversations au cours desquelles ils s’entendaient pour faire pression sur la juge d’instruction.

L’extrême droite en France en 1983 – Archive INA

13 decembre 1983 Forte poussée de l’extrême droite à travers différents petits partis, mais aussi du Front National, Jean Louis LESCENE retrace leur itinéraire.Déclaration à la tribune de Philippe MALAUD, président du CNIP (Centre National Indépendants Paysans), interview de Alain ROBERT, du comité directeur du CNIP, se dit toujours homme de droite, interview de Yvan BLOT, secrétaire général du Club de l’horloge, à propos de “l’égalitarisme le contraire de l’égalité”

Défenestration raciste depuis un train par des jeunes recrues légionnaires

https://youtu.be/M1c7cokm8Ws

Assassinat d’un jeune algérien Habib GRIMZI dans le train Bordeaux-Vintimille dont les meurtriers ont été arrêtés :
arrivée des meurtriers au palais de justice de TOULOUSE ; l’un d’entre eux se lève, fait face à la caméra en signe de provocation.
Interview du procureur de la république de Montauban, Jean-Claude BRIGNOLLES : “j’ai honte… Ils n’ont pas reconnu ce crime comme raciste”;
déclaration Max GALLO après le conseil des ministres : “le gouvernement tient à marquer son indignation et à lutter contre toute forme de racisme, cancer qui ronge les fondements démocratiques de la société ; il est de la responsabilité de cette formation politique de favoriser la prise de conscience de tous ces dangers.

21 novembre 1983 Manifestation des Algériens à Bordeaux contre le racisme, suite au drame du train Bordeaux Vintimille, où un jeune Algérien a été défenestré par de futurs légionnaires

2 decembre 1983 Reconstitution du crime du Bordeaux Vintimille en présence des 3 jeunes légionnaires inculpés


21 janvier 1986 Interview Jean Louis PELLETIER avocat des trois accusés du meurtre de Habib Ghemzi, jeté par la portière du Bordeaux-Vintimille, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1983. – “Cette affaire est la manifestation d’une violence extrême, les relents de racisme ont fait sauter les freins… Je suis profondément de gauche, procès ou l’on va prendre conscience que des jeunes peuvent être intoxiqués par un discours raciste “.

22 janvier 1986 Ouverture à Montauban du procès des assassins d’Habib Ghemzi il y a 2 ans dans le train Bordeaux-Vintimille

22 janvier 1986 Ouverture du procès en assises à Montauban des 3 meurtriers présumés d’Habib Ghemzi roué de coups et défenestré dans le train Bordeaux Vintimille le 14 novembre 1983 :- protection policière à l’extérieur et à l’intérieur du palais de justice – arrivée des parents de la victime- Marc Béani menotté se cachant le visage, Anselmo Alvaro Vidal barbu et Xavier Blondel, le 2ème ayant reconnu sa culpabilité et réclamant la peine maximale, off c’est lui qui a jeté Ghemzi par la portière, il disait à l’époque j’aime pas les Arabes- illustration : intérieur train, couloir, fenêtres, rails défilant, train arrivant en gare, porte donnant sur voie

Assises de Montauban : procès des 3 jeunes recrues légionnaires qui ont tué un jeune algérien dans le train Bordeaux Vintimille. Arrivée des accusés Blondel, Beani, Alvaro Vidal dans la salle d’audience. Les parents de la victime au 1er rang. [Gros plan] des accusés. + Plateau Lefèvre.

23 janvier 1986 2ème journée du procès des assassins présumés d’Habib Ghemzi dans le train Bordeaux-Vintimille : éléments de réponse des experts psychiatres- Montauban, Dominique Deluze in – arrêt sur image Marc Béani, off il friserait la débilité mentale- arrêt sur image Alvaro Vidal, qui a demandé la peine maximum- arrêt sur image Blondel, qualifié de fragile- chroniqueur judiciaire faisant dessin d’audience- DP dessin d’audience- GP maître Catala, avocat d’Alvaro Vidal- les parents au premier rang- photo de presse d’Habib Ghemzi (illisible)- Alavaro Vidal dans box des accusés, parents au premier rang- train défilant- Béani et Vidal à fenêtre- PR Vincent Perez, contrôleur du train

23 janvier 1986 Assises de Montauban : procès des meurtriers, alors recrues légionnaires, d’un jeune algérien Habib Ghemzi dans le train Bordeaux Vintimille. – Arrivée des parents de la victime très dignes au tribunal. [Gros plan] des inculpés (Marc Beani, Anselmo Alvaro Vidal , Xavier Blondel) au banc des accusés ; l’un d’eux se cache la tête dans les mains ; l’autre debout la tête droite. [Différents plans] jeune femme amie de grimzi quittant le tribunal après son témoignage.

23 janvier 1986 Aux Assises de Montauban, procès des 3 meurtriers d’un Algérien dans le Bordeaux-Vintimille. – [Différents plans] parents de la victime, [gros plan] mère de la victime. Accusé dans le box se cachant le visage. Anselmo Alvaro Vidal. [Différents plans] Cour, avocats discutant, assistance.

25 janvier 1986 Fin du procès des assassins présumés du train Bordeaux Vintimille qui avaient roué de coups puis jeté par dessus bord Habib Ghemzi : la réculsion à perpétuité a été requise pour les 3 co inculpés- assises de Montauban, ZAV avocat général Jean Louis Brignole- entrée de Béani menotté se cachant le visage, Vidal et Xavier Blondel- le président siègeant- Vidal de profil dans le box- avocats des parties civiles représentant les associations anti racistes-

 

26 janvier 1986 Verdict dans le procès des assassins présumés d’Habib Ghemzi dans le Bordeaux Vintimille en 1983 : sanction exemplaire pour un crime raciste, 2 condamnations à perpétuité et une autre à 14 ans d’emprisonnement :- Paul Lefèvre in à Montauban revient sur le verdict depuis une salle d’assises vide- Béani évacué manu militari, GP son avocat Jean Louis Pelletier son avocat – contre plongée sur salle d’assises; les accusés en plan large- GP Guy Debuisson, aovat de Xavier Blondel – GP visage de la mère d’Habib Ghemzi, elle et son mari de profil

https://youtu.be/6XHjHijJQxQ

Ouverture en cassation du procès d’un des 3 assassins d’Habib Ghemzi dans le train Bordeaux Vintimille en 1983 et condamné à perpétuité en 186 par les assises de Montauban : celui de Marc BéaniHenri Weil, in depuis la cour de cassation de Toulouse

 

 

19 fevrier 1987 Ouverture à Toulouse du procès en cassation de Marc Béani, assassin d’Habib Ghemzi dans le train Bordeaux Vintimille et condamné à perpétuité par les assises de Montauban en 86 :
– Blondel,condamné à 15 ans
– Anselmo Vidal
et Marc Béani, condamnés à perpétuité
– train défilant en arrivant en gare, couloir-archives les 3 inculpés en 1983 dans couloir Béani menotté fixant la caméra en souriant
– 86 : les 3 hommes durant leur procès à Montauban, Vidal et Beani derrière fenêtre durant reconstitution- dessin d’audience de Béani
– couloir et porte de train, rails défilant, train en gare, détails intérieur des voitures et signal d’alarme
– Toulouse, Henri Weil

20 fevrier 1987 Verdict dans le procès en cassation de Marc Béani, un des 3 assassins de Habib Ghemzi dans le train Bordeaux Vintimille en 1983 : il s’était pourvu en cassation après une condamnation à perpétuité par les assises de Montauban en 86- Henri Weil, in énonçant le verdict des jurés de Toulouse : 20 ans de réclusion

Ordre Nouveau – François Duprat (1971)

Ordre Nouveau est créé en novembre 1969 par une équipe d’anciens adhérents du mouvement Occident (dont William Abitbol, Marie-Françoise David, Gérard Écorcheville, Hugues Leclère, Jack Marchal, Alain Robert), épaulés par des étudiants du GUD et rejoints à partir de février 1970 par François Duprat. La première présidence fut confiée à l’avocat Jean-François Galvaire, qui démissionna de ce poste en mai 1970.

Le credo d’Ordre nouveau est « la renaissance du patriotisme, la promotion d’une hiérarchie des valeurs, ainsi que la restauration familiale et éducative ».

9 mars 1971 : meeting d’Ordre nouveau au Palais des sports, France-Soir titre sur une « Atmosphère néo-nazie »19 . Les militants de la LCR20 « attaquent le meeting avec des boulons » selon l’ORTF21 qui montre les « contre-manifestants gauchistes qui chargent » les CRS et causent par ailleurs la blessure de 80 personnes du service d’ordre, pourtant casqués et armés de longue lances « à la japonaise »21 . L’ORTF diffuse des images où le service d’ordre du meeting a amené aux CRS un de leurs opposants après l’avoir « sévèrement corrigé »21.

  • avril 1971 : le journal L’Élite européenne a désormais plus de trente groupes provinciaux22,11.
  • printemps 1971 : Ordre nouveau décide, selon les RG, de confier à François Duprat, Philippe Asselin et Christian de Bongain (dit Xavier Raufer) le lancement de son propre périodique11.
  • 3 mai 1971 : un grand défilé rassemblant tous les nostalgiques de l’Algérie française prévu par ON, qui demande à Georges Bidault de lancer l’appel, tandis qu’il prendrait en charge collages et service d’ordre. Cela permet l’accord de participation de nombreux groupements, mais le défilé est finalement interdit11.
  • 13 mai 1971 : les défilés anti-ON ne rassemblent que 400 personnes à Paris et 200 dans les cinq autres villes où ils ont lieu11.
  • 17 mai 1971: ON aligne 400 manifestants dans un défilé de soutien à Minute dont les locaux viennent d’être plastiqués11.
  • octobre 1971 : face à l’Union de la Gauche qui se dessine, François Duprat affirme que la prise du pouvoir par le Parti socialiste entraînerait un coup de force du PCF menant à l’instauration de la dictature11.

L’objectif proclamé est de constituer l’ossature d’un futur parti politique ayant vocation à rassembler l’opposition nationaliste de droite en jouant pleinement le jeu démocratique et en participant aux élections.

Au cours de son deuxième congrès, les 10 et 11 juin 1972, le mouvement Ordre Nouveau met en pratique cette stratégie en adoptant une résolution qui donna naissance au Front national dans la perspective des élections législatives de mars 1973.