Novembre 2015 : Famine s’affiche à la foire du GUD sous les couleurs M8L8TH

Novembre 2015 : C’est la seconde édition du congrès européen du Gud,Famine s’y affiche ostensiblement. La 3e édition sera organisée par le Bastion Social du GUD.

Famine s’affiche à la foire de Rungis du GUD sous les couleurs M8L8TH à l’occasion du meeting Reconquista avec le bataillon AZOV et du concert RAC traditionnel. Les Bannieres Aube dorée et d’activistes équivalents venus d’Italie, d’Espagne, de Chypre, de Belgique, de Russie, d’Afrique du Sud.

Azov s’affiche dans la foire du GUD :

  • un drapeau signé,
  • une affiche trombinoscope de ses membres
  • et une affiche Reconquista ! projet identitaire unioniste des nationalistes slaves contre la Russie de Poutine et l’Europe des américains.

12 septembre 2015 : salut nazi de famine filmé sur scène

Screenshot - 22062016 - 20:57:31

adepte de la quenelle et du salut nazi, famine, le leader et vocaliste de Peste noire est l’invité régulier du groupe suédois Shining  pour collaboration sur disque, mais aussi sur scène, en live en concert, pour s’exercer pour ses prestations live avec peste-noire et a pour habitude de marquer ses performances par le salut nazi, bras tendu, Hitlergruß, (youtube) devant tout un public.
La vidéo est filmée à Paris au Nouveau-Casino.

Shining qui est très à la mode à Paris, joue également au Divan-du-Monde, avec encore Famine featuring en guest star, au festival Fall of Summer (ou Famine n’a pas eu autorisation de monter sur scène) devant 5000 personnes en région parisienne, puis au Petit Bain (Famine absent pour cause d’enregistrement)

Les prochain rassemblements NSBM autours de l’idéologie-en-musique de Peste Noire sont prévus le 29 octobre 2016, dans un lieu tenu secret, organisé par le Front des Patriotes. Puis le 28 janvier 2017 en Rhones-Alpes également dans un lieu tenu secret, organisé par Blood and Honor Hexagone, …

la grosse radio metal (Lionel): Comment as-tu rencontré Famine de Peste Noire?

Niklas : Il est celui qui a remplacé l’autre qui a perdu la guerre. Peste Noire est certainement l’un des artistes les plus intéressants que j’ai pu rencontrer au cours des 10 dernières années. Après avoir été en contact avec Famine en ce qui concerne d’autres questions pertinentes, je lui ai demandé s’il voudrait contribuer au projet et c’est ce qu’il fit, avec un excellent résultat.

source : interview de Niklas « Kvarforth » Olsson, leader du groupe suédois Shining connu par ailleurs pour de multiples polémiques.

Alexandre, ami de « la Taverne de Thor »…

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/07/25/alexandre-ami-de-la-taverne-de-thor

Un mois après le lancement de la pétition demandant la fermeture définitive du local « la Taverne de Thor », une seconde pétition était créée en ligne, toujours sur le site change.org. Elle prend l’exact contre-pied de la première et milite pour le « maintien de la taverne de Thor ». Elle a recueilli près de 900 signatures. La pétition n’a pas été lancée par le propriétaire du local mais par une personne qui s’y rend régulièrement, Alexandre Lelièvre. S’il dit ne pas faire partie de la « League of Hammerskins », il ne dément pas pour autant l’affiliation du local de Combres à ce groupuscule, mais élude les liens avec l’extrême droite.

Quel est votre lien avec « la Taverne de Thor » ?

Je suis un consommateur et ami très régulier de ce bar. Père de famille de 29 ans, je suis un passionné de scène underground et ce lieu diffuse la musique dont je suis fan.

Comprenez-vous l’émoi que suscite, en Meuse, en Lorraine et au-delà, l’implantation de ce local ?

Facile, la plupart des gens se plaignant de « La Taverne de Thor » ne sont même pas de Meuse. Tout cela a été récupéré par des élus communistes dans un but de propagande politique. On nous reproche des combats de chiens et de coqs, ce qui est totalement faux. On nous reproche de la vente d’arme, de fomenter une guerre, de devenir une mafia au sein du village, alors que les voisins ne se plaignent pas de nous. Notre service de sécurité lutte efficacement contre tout excès, si une personne devient agitée, il la calme directement.

Quelle est la vocation de ce lieu ?

C’est de fournir un lieu convivial et d’échange pour tous les amoureux de la scène underground. Les propriétaires organisent des barbecues et des soirées à thème dans le but de se réunir dans un environnement orienté sur le paganisme mais aussi la culture métal. On est donc très loin du fantasme de guerre de gang…

Comprenez-vous que vos réunions nécessitent un déploiement de forces de l’ordre autour de Combres-sous-les-Côtes ?

Nous comprenons cela parfaitement et nous nous prêtons au jeu du contrôle sans la moindre violence.

Quelle est l’idéologie de la « league of Hammerskins » ?

Ne faisant pas partie de cette structure, je ne peux répondre à cette question.

Comprenez-vous que l’on vous qualifie de groupuscule néonazi ?

On nous qualifie de groupe néonazi car nous ne faisons aucun fichage à l’entrée de ce bar. Vous pouvez trouver de simples nationalistes comme de simples paganistes sur les lieux, nous n’allons pas mettre un post-it sur les participants en écrivant leurs idéologies sur eux.

Pourquoi le propriétaire du local a-t-il choisi Rivarol, un journal d’extrême droite qui a valu à Jean-Marie Le Pen une procédure d’exclusion du FN, pour s’exprimer ?

Rivarol est un journal anti-système, comme nous, et nous savions pertinemment que nos propos n’allaient pas être modifiés. Nous nous sommes tournés vers un journal rebelle en tant que parias et nous ne regrettons pas notre choix.

Laure Hebrard, l’une des deux créatrices de la pétition qui milite pour la fermeture de la Taverne de Thor, dit avoir été victime d’une « tentative d’intimidation » de la part de soutiens de la Taverne de Thor, en lui démontrant que son identité était connue.

Quand on publie une pétition, il faut s’attendre à des gestes de l’opposition. Le mot intimidation est très fort, il s’agit d’une femme qui a déposé un journal dans une boîte aux lettres sans violence physique ou verbale. Quant à cette personne, elle ferait mieux de se taire, elle a publié des photos non censurées d’enfants des propriétaires de « La taverne de Thor » sur son compte Facebook. (N.D.L.R. : Laure Hébrard conteste cette accusation en tout point et a porté plainte pour diffamation).

Les élus du Front National meusien sont surpris par votre implantation en milieu rural et craignent des actions de prosélytisme, quelle est votre réaction ?

Les élus du Front National s’inquiètent pour rien du tout, mais sachant qu’ils sont dans la course à la banalisation afin de rentrer dans le moule politique, ils hurlent désormais avec les loups sans même chercher à voir la vérité par eux-mêmes. C’est vraiment triste quand on sait que ce parti politique était le symbole de la lutte contre le système fut un temps.

Qui sont les Hammerskins ?

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/07/25/qui-sont-les-hammerskins

Le site internet « hammerskins.net » présente une définition de cette mouvance née aux États-Unis. « La nation Hammerskin est un groupe d’hommes et de femmes sans leader qui ont adopté le style de vie skinhead White Power (N.D.L.R. : suprématisme de la « race » blanche) ». Le site précise également : « La fraternité Hammerskin est un moyen d’accomplir des buts que nous avons définis pour nous-mêmes. Ces buts sont nombreux mais peuvent être résumés en une seule phrase de 14 mots : « Nous devons assurer l’existence de notre peuple et un futur pour les enfants blancs ». [le fourteen words, parfois codé “14“]

 

Local Hammerskins en Meuse : le malaise

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/07/24/hammerskins-en-meuse-le-malaise

Le local de Combres-sous-les-Côtes a accueilli deux nouvelles réunions de sympathisants néonazis.

Le hangar agricole où se tiennent les rassemblements. Photo d’archives Franck LALLEMAND

« Nous étions deux, nous sommes désormais 47.000 ». Laure Hébrard est l’une des deux personnes à avoir lancé le 19 mai dernier une pétition en ligne sur change.org qui « demande la fermeture définitive du local La Taverne de Thor ». Ouvert le 9 mai dans un hangar agricole à la sortie de Combres-sous-les-Côtes, un petit village situé à une trentaine de kilomètres de Verdun, ce local accueillerait des réunions des membres de la « League of HammerSkins », définie comme un groupe néonazi.

La nouvelle a suscité l’indignation de nombreux citoyens, mais aussi des élus du conseil départemental de la Meuse. La pétition lancée par Laure Hébrard, originaire de Moselle, et une habitante de Verdun a atteint 47.000 signataires en deux mois. Montée au créneau dans les médias et sur les réseaux sociaux, Laure Hébrard raconte avoir été victime d’une « tentative d’intimidation et de menaces à peine déguisées » à son domicile.

Un exemplaire du journal d’extrême droite Rivarol, condamné en 2014 pour antisémitisme, aurait été glissé dans sa boîte aux lettres avec un petit mot « pour notre plus grande fan, page 4 ». Sur cette page, une longue interview du propriétaire du local de Combres-sous-les-Côtes sous le titre : « Des Lorrains nationalistes persécutés ». Laure Hébrard a tout de suite porté plainte. « Ce qui est extrêmement choquant est que j’utilise un pseudo et que personne ne connaît ma véritable identité à part la Préfecture de la Meuse et la mairie de Combres-sous-les-Côtes, j’ai été très prudente, donc je pense avoir été dénoncée ».

« Présence systématique des forces de l’ordre »

Les autorités locales, qui sont en contact avec l’équipe de la « Taverne de Thor » disent rester en alerte. « Des mesures sont prises pour veiller à ce qu’il n’y ait aucun trouble à l’ordre public », assure Jean-Michel Mougard, préfet de la Meuse, qui dit avoir « constaté, comme tout le monde, l’installation de ce groupe néonazi » après que l’achat du hangar se soit fait « à bas bruit ». Deux nouvelles soirées se sont tenues très récemment au sein de la « Taverne de Thor ». « Elles se sont déroulées sans incident, c’était un pique-nique familial autour du hangar », décrit le préfet, qui ajoute : « les forces de l’ordre sont systématiquement présentes lors de ces rassemblements, et elles procéderont à des relevés d’identité quand cela sera nécessaire ». Pas de débordements donc, d’après les autorités, « mais si des infractions aux lois et valeurs de la République étaient constatées, le parquet serait saisi ».

Lieu privé ou public ?

S’agissant d’une propriété privée, les élus locaux qui demandent la fermeture immédiate de ce local se trouvent un peu démunis. « Mais un hangar agricole n’étant pas habilité à recevoir du public, nous examinons ce dossier sous cet angle », rappelle de son côté le préfet. Un lieu privé, c’est ainsi que « La taverne de Thor » est présentée par l’un de ses habitués, que nous avons interviewé. Il décrit cet endroit comme un « bar », évoque « un lieu rassemblant une bande de potes ». Interrogé sur la présence systématique des forces de l’ordre lors de ces rassemblements, il assure « la comprendre parfaitement », ajoutant cependant : « cela nécessite un déploiement de forces de l’ordre comme toute manifestation ayant lieu dans un cadre public ». Il semble donc que le statut de ce hangar initialement agricole demeure flou.

De leur côté, les élus et citoyens mobilisés en appellent désormais directement au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à qui Laure Hébrard a fait parvenir la pétition.

Un tournoi de free-fight néonazi dans la région lyonnaise

Un tournoi de free-fight néonazi dans la région lyonnaise

[MàJ] De quoi renforcer la mauvaise réputation de place forte de l’extrême droite radicale pour Lyon. La deuxième agglomération de France n’est pas seulement un fief de plusieurs groupuscules identitaires ou nationalistes, pour la seconde fois, un tournoi de free-fight néonazi devait se dérouler ce samedi dans les environs de la ville.

Le tournoi s’est finalement tenu dans le nord de l’Ardèche, dans la petite commune de Talencieux, près d’Annonay.

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Un des combats de free-fight de l’édition 2014 qui a lieu dans la région lyonnaise. Capture d’écran de la Vidéo de White Rex

Ce samedi, à proximité de Lyon, on attendait près de 200 personnes en provenance des quatre coins de la France mais aussi de Grèce, d’Allemagne, d’Italie et des pays de l’Est de l’Europe. Elles ont assisté ou participé à un tournoi de free-fight (ou MMA), suivi de deux concerts.Jusqu’à samedi milieu d’après-midi, nous n’avions pas connaissance du lieu, tenu secret jusqu’au dernier moment. Sur les réseaux sociaux, les organisateurs parlent seulement de Lyon. Nous savions seulement que le tournoi devait se tenir dans la campagne environnante, toujours pour une question de discrétion.Cela a déjà été l’option choisie le 7 juin 2014, lors de la première édition, par les organisateurs qui avaient jeté leur dévolu sur Pollionnay, une petite commune à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Lyon.Il y a un an, les forces de l’ordre disaient n’avoir été au courant de l’emplacement exact que quelques heures avant le début des réjouissances, qui avaient rassemblé 150 personnes.Ce samedi de juin 2014, la salle municipale de Pollionnay avait été louée, soit-disant pour un « anniversaire », comme le rapportait le commandant de gendarmerie cité par le Progrès.

Le quotidien de Lyon avait été alerté par ses lecteurs qui s’étaient « émus » de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes « crânes rasés et tatouées ». En entrant dans « sa » salle, le maire avait découvert le ring au milieu d’un charmant public.

Toujours les mêmes organisateurs néonazis

Comme en juin 2014, l’événement est co-organisé par Blood and Honour et Pride France, deux structures que l’on peut rattacher à la mouvance néonazie.

A Lyon, nous connaissons déjà Blood and Honour. Ce réseau, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, organise essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme).

Ses membres lyonnais avaient créé un local à Gerland, le « Bunker Korps Lyon » fermé en mai 2011 sur décision de la Ville de Lyon. Sa philosophie pourrait se résumer à « bière, foot et baston », sans rechigner aux bras tendus. Dernièrement, ils ont tenté d’ouvrir un nouveau lieu à Sainte-Foy-lès-Lyon en association avec le GUD.

Mais très marqué et donc davantage repérable par les autorités de police, Blood and Honour a pris le nom, pour cet événement, d’« Hexagone », tout en gardant le même symbole.

Capture d'écran du tournoi de free-fight 2014
Capture d’écran du tournoi de free-fight 2014

C’est l’autre organisateur, Pride France, qui assure essentiellement la communication en France. Elle se fait surtout via les réseaux sociaux et mails.
A la fois « team » de combattants de free-fight et marque de vêtements « faits par les blancs, pour les blancs », Pride France est rattaché à un site Internet « White Clothing 88 » aujourd’hui fermé. Le chiffre « 88 » renvoyant, dans cette symbolique, aux « H » de Heil Hitler.

Le propriétaire de la marque est un néonazi connu de Lille, surnommé « Gamin », qui s’est fait tatouer une croix gammée, le visage de Rudolf Hess et « white power » dans le cou.

Si cette année l’affiche intitulé « Day of glory vol. 2 » a été expurgée d’un grand nombre de symboles nazis, celle de 2014 était beaucoup plus explicite. On y voit un combattant qui a tatoué la croix de fer allemande et l’emblème SS de la troisième Panzerdivision Totenkopf.

Capture d'écran de l'affiche du tournoi 2014
Capture d’écran de l’affiche du tournoi 2014

Ultranationalistes russes et musique RAC

Outre les deux organisations françaises, le tournoi se fait, toujours, sous le haut patronage de White Rex, un réseau européen très actif basé en Russie. Ces suprémacistes blancs mêlent également organisation de tournois de free-fight et vente de vêtements. Ce sont eux qui organisent la venue de combattants étrangers à Lyon.Dans leur post titré « White Rex 34 in Lyon (France) ! », ces ultranationalistes russes rappellent leur doctrine que nous pouvons traduire de la sorte :« Sous les attaques de la propagande étrangère, nous, les Européens, avons perdu l’esprit (…) de combattant ! L’un des buts de White Rex est de revivre cet esprit. »C’est encore White Rex qui a mis en ligne la vidéo/compte-rendu de l’édition 2014 (voir ci-dessous) où l’un des membres du staff présente l’événement (en anglais) comme ayant pour finalité « l’unité blanche européenne ».

Cette année encore les combattants et les spectateurs sont venus de toute l’Europe. Côté concert, on note une internationalisation avec la présence de deux « pointures » du milieu RAC : le groupe québécois Legitime Violence et les Italiens de Gesta Bellica qui ont notamment à leur actif une chanson faisant l’éloge d’Erich Priebke, responsable nazi du massacre des Fosses ardéatine en 1944 à proximité de Rome.

Demande d’interdiction

La Licra, via son délégué régional Patrick Kahn, a alerté les autorités. Ce dernier a le sentiment qu’on a tiré aucune expérience de l’année dernière, pour anticiper l’événement et l’interdire :

« L’annonce circule depuis deux mois sur les réseaux sociaux. On a l’impression que ces néonazis européens ont pris confortablement leurs quartiers dans la région. »

La préfecture du Rhône affirme ne pas connaître le lieu. « Tous les services de sécurité sont très attentifs », expose un porte-parole, en précisant que le préfet se « réserve la possibilité d’intervenir en cas de besoin ».

Contactés par Rue89Lyon, les organisateurs n’ont pas donné suite.

200 personnes dans un petit village près d’Annonay

Finalement, les organisateurs ont choisi le village de Talencieux, près d’Annonay, à 75 km au sud de Lyon. Ils ont loué la salle municipale de cette commune de 1 000 habitants.

Les participants, un peu moins de 200 personnes, sont arrivées dans le village dans le courant de l’après-midi de samedi .

Le village a connu un important déploiement de gendarmes mais ils ne sont pas intervenus pour empêcher la tenue du tournoi de free-fight.

Le maire de la commune a pris un arrêté pour « marquer sa désapprobation », selon France Bleu Drôme Ardèche.

Robert Seux a expliqué au Dauphiné Libéré comment il avait été dupé, de la même manière que le maire de Pollionnay l’année dernière :

« Deux jeunes du coin sont venus réserver pour une « soirée privée ». On n’imaginait pas que ça pouvait être une soirée comme celle-ci… ».

Photo publiée dimanche 7 juin sur la page Facebook de l'organisateur "Pride France" et titrée "Day of glory vol II". Capture d'écran
Photo publiée le lendemain du tournoi, le 7 juin, sur la page Facebook de l’organisateur (Pride France) et légendée « Day of glory vol II ». Capture d’écran

Article mis à jour le dimanche 7 juin à 20h30 après la tenue du tournoi dans la commune de Talencieux.


Les tournois de free-fight interdits en France
Le MMA ou Mixed Martial Arts ou arts martiaux mixtes ou free-fight désignent un sport de combat où l’on peut avoir recours à plusieurs techniques provenant de différents arts martiaux (par exemple, boxe thaï, jiu-jitsu brésilien, lutte). Sur le ring, les deux combattants peuvent donc utiliser coups de genou et de coude, mais aussi des techniques de soumission (comme l’étranglement).

Le free-fight, considéré comme extrêmement violent, vient d’être toutefois partiellement autorisé en France : on peut s’entraîner mais les tournois ou compétitions restent interdits.

 

Extrême droite radicale : une implantation ratée à Sainte-Foy-lès-Lyon

Extrême droite radicale : une implantation ratée à Sainte-Foy-lès-Lyon

Ce samedi, un nouveau local de militants d’extrême droite radicale devait être inauguré avec concerts de groupes néonazis et flots de bière. Mais la mairie de Sainte-Foy-lès-Lyon, avertie par la police, a pris deux arrêtés municipaux pour interdire l’accès au hangar loué par ces nationalistes. Une fois de plus, l’agglomération lyonnaise ne dément pas sa noire réputation de laboratoire de l’extrême droite radicale. Il y a une semaine, les jeunes identitaires tenaient en effet un meeting à Villeurbanne. En novembre dernier, les nationalistes de l’ex-Oeuvre Française menés par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac ouvraient quant à eux un local dans le Vieux Lyon. En ce début d’année 2015, ce sont des nationalistes d’une autre tendance qui ont tenté d’inaugurer leur local.

La petite zone commerciale, route de la Libération à Sainte-Foy-lès-Lyon où se situe ce nouveau local nationaliste. Capture d'écran Google Maps
La petite zone commerciale, route de la Libération à Sainte-Foy-lès-Lyon où se situe ce nouveau local nationaliste. Capture d’écran Google Maps

Ouverture du « bar » sur Facebook et Twitter

L’ouverture du hangar de la route de la Libération, dans une petite zone commerciale de la commune cossue de Sainte-Foy-lès-Lyon, devait se faire en toute discrétion. Sur Facebook, le nom du lieu « Lyon Non Conforme » n’est rattaché directement à aucun groupuscule. Il n’évoque le nationalisme qu’aux initiés des pratiques de l’extrême droite. On pense notamment à « Genève Non Conforme ». Avant la date du 28 février, la page Facebook ouverte mi-janvier annonçait seulement l’inauguration ce samedi à 18h, avec « concert et fête jusqu’au bout de la nuit ». L’activité renseignée sur la page est « bar » et le visuel, un lion borgne qui rugit au milieu de la barre d’un navire, n’évoque pas spécialement l’extrême droite. Ce sont d’autres comptes Twitter ou Facebook de la mouvance nationaliste qui en disent davantage sur l’activité de ce « bar ».

Flyer de l'inauguration du local Lyon Non Conforme.
Flyer de l’inauguration du local Lyon Non Conforme de Sainte-Foy-lès-Lyon.

« Le Cercle du coeur rebelle » annonce sur sa page créée début février qu’il tiendra sa première conférence dans le local de « Lyon Non Conforme », sur le thème de la « liberté d’expression » et avec pour invité Georges Feltin-Tracol, un écrivain d’extrême droite proche du GRECE. Quant au flyer de la soirée, il est notamment diffusé par le GUD Lyon. Sont annoncés les groupes Match Retour et Frakass. Ces deux groupes de « RAC » (Rock Against Communisme) tournent avec le réseau néonazi « Blood and Honour ».

Intervention concertée de la police et de la mairie

Informée de la nature du local par la police, la mairie (UMP) de Sainte-Foy-lès-Lyon a programmé la visite de la commission de sécurité le jour même du concert, juste avant l’ouverture des portes au public. Cette visite est obligatoire puisque le local, accueillant notamment des concerts, est considéré comme un établissement recevant du public (ERP). Vers 16h30, des représentants de mairie, des pompiers et des policiers se sont rendus sur les lieux et ont estimé que le local « n’était pas aux normes », selon la police. Dans la foulée, la mairie de Sainte-Foy a pris deux arrêtés municipaux : l’un interdisant l’accès au local et l’autre interdisant la tenue d’un rassemblement (sous toutes ses formes, concert compris). Les organisateurs ont alors envoyé des messages sur les réseaux sociaux pour annoncer « l’annulation par les autorités ». Une cinquantaine de personnes étaient déjà sur les lieux, sous la surveillance de CRS.

Dans un communiqué publié sur leur compte Facebook, les organisateurs de « Lyon Non Conforme » considèrent que la législation en vigueur a bien été respectée et « s’interroge sur cette action concertée des pouvoirs publics de longue date, étant donné que les camions de police étaient cachés dans le secteur dès la fin de matinée ». Ils annoncent également vouloir porter plainte par le biais d’un avocat.

Le GUD à la manœuvre, mais pas que

Touché au portefeuille, « Lyon Non Conforme » a très vite lancé un appel à souscription. Ouvrir un local n’est pas neutre financièrement et montre une volonté d’organisation. C’est pourquoi ce nouveau lieu de l’extrême droite lyonnaise a été soutenu par plusieurs groupuscules. En tête, on trouve le GUD Lyon. Mais dans l’agglomération, ce groupe est en difficulté. Plusieurs de ses militants ont été condamnés à de la prison ferme à la suite d’une ratonnade à la Guillotière et du lynchage d’un couple à Villeurbanne. L’un de ses responsables, Steven Bissuel, est poursuivi pour un tweet antisémite publié le jour des 70 ans de la commémoration de la libération d’Auschwitz. L’organisation recréée en 2011 à Lyon ne compterait aujourd’hui plus qu’une quinzaine de membres actifs, selon la police. Le GUD a dû faire appel aux copains :

Avec la présence du groupe de RAC lyonnais Match Retour, on note surtout une volonté de la part de la mouvance néonazie de recréer un local comme celui qui avait existé à Gerland (Lyon 7e). Le chanteur du groupe, Renaud Mannheim, était en effet l’un des responsables du « Bunker Korps Lyon ». Il a été membre du mouvement de Serge Ayoub Troisième Voie, dissous en juillet 2013 après la mort de Clément Méric. Jusqu’en en mai 2011, pendant près d’un an et demi, le « BKL » (pour les intimes) était le lieu de convergence de ces militants d’extrême droite adeptes de « bière, foot et baston ». Il avait été fermé sur décision administrative de la Ville de Lyon pour non respect des normes de sécurité.

Famine s’affiche avec Björn Sigvald, Hammer Skins en portant les couleurs AZOV et la bannière Misanthropic Division, pendant un salut le bras levé et tendu bien droit au milieu de ses 4 autres compagnons lors de la pose pour la photo revendicative.

Février 2015

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/ch-kpn-azov.jpgFamine s’affiche avec Björn Sigvald, Hammer Skins en portant les couleurs AZOV et la bannière Misanthropic Division, pendant un salut le bras levé et tendu bien droit au milieu de ses 4 autres compagnons lors de la pose pour la photo revendicative.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/10/ch-kpn-azov-1.png

 


CAMION NOIR: AS WOLVES AMONG SHEEP La saga funeste du NSBM

https://www.culturesobliques.com/media/cache/distrimage_wrapper/9782357796522

https://books.google.fr/books?id=My_WCQAAQBAJ&newbks=1&newbks_redir=0&printsec=frontcover&dq=nsbm+as+wolves+among+the+sheep&hl=fr&redir_esc=y#v=onepage&q=nsbm%20as%20wolves%20among%20the%20sheep&f=false
https://youtu.be/CxIJVEH-6zA