Kevin Pioche le naziskin qui a tiré au fusil sur l’entrée d’un concert à Clermont-Ferrand en 2014

Le 17 janvier 2014 se déroulait un concert en soutien au retour de la famille Asatryan, organisé conjointement par le RUSF (Réseau Universités Sans Frontières), le RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) et l’Hôtel des Vil-e-s.

À 23h15, un individu accompagné en voiture, à tiré avec une arme à feu, dans la rue, devant l’Hôtel des Vil-e-s, au 55 avenue de l’Union Soviétique. Deux personnes ont été blessées et furent ensuite prises en charge par les pompiers. Par chance, leurs jours ne sont pas en danger. La Police est intervenue.

À la suite de cet événement, les organisateurs constatent que les actions armées d’extrême droite se développent à Clermont-Ferrand et alertent sur la gravité d’une banalisation de la violence xénophobe et de la haine en tant qu’idéologie politique.

Contacts :
razlepompom@gmail.com
rusf_63@yahoo.fr

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https://lahorde.samizdat.net/clermont-ferrand-lextreme-droite-ouvre-le-feu-devant-un-concert-de-soutien-aux-etudiants-sans-papiers

20 janvier 2014

Le jeune skinhead avait blessé deux personnes vendredi soir lors d’un concert de soutien à des sans-papiers. Comparu lundi devant le tribunal de Clermont-Ferrand, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour violence volontaire avec arme.

Kevin Pioche dormira désormais en prison. Les faits qui lui sont reprochés se sont produits vendredi vers 23 heures, avenue de l’Union soviétique à Clermont-Ferrand. L’hôtel des Vils accueillait un concert de soutien pour réclamer le retour de deux étudiantes arméniennes expulsées mi-novembre. En tout huit coups de fusils de chasse à canon scié ont été tirés. Les plombs ont touché deux personnes dont une assez grièvement, aux mains et à la tête. Kevin Pioche, 21 ans, qui revendique son appartenance a la mouvance skinhead d’extrême droite, reconnaît les faits. Il affirme avoir voulu intimider les personnes rassemblées devant la salle de concert.

Vidéo France 3

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/2014/01/20/deux-ans-de-prison-pour-l-auteur-de-coups-de-feu-lors-d-un-concert-clermont-ferrand-399067.html

Un jeune homme de 20 ans, skinhead revendiqué, a été condamné lundi 20 janvier à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand pour avoir blessé deux personnes en tirant au fusil devant un concert de soutien à des sans-papiers.

Jugé en comparution immédiate, Kevin Krakow Pioche a raconté qu’il était “passé devant” le concert vendredi soir, avait eu une altercation dont il n’existe aucun témoin, puis était revenu avec son fusil, selon Me Jean-Louis Borie, avocat des parties civiles. Le prévenu, crâne rasé tatoué d’une toile d’araignée et anneau dans l’oreille, dont la page Facebook est essentiellement consacrée à la mouvance skinhead, avait ouvert le feu en direction d’un squat associatif, tirant “six à huit cartouches”, selon Me Borie.

Un homme et une femme blessés

Il a blessé deux personnes, un homme touché aux cuisses, aux phalanges des mains et sur l’arrière du crâne (21 jours d’interruption temporaire de travail) et une jeune femme atteinte au cuir chevelu (1 jour d’ITT). Le jeune homme, ancien tatoueur aujourd’hui SDF et sans activité, s’était enfui avant de se rendre de lui-même au commissariat, en fin de soirée. Le tribunal correctionnel, qui a assorti sa peine d’un maintien en détention, n’a pas suivi les réquisitions du parquet, qui réclamait quatre ans d’emprisonnement.

Dans un communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples a évoqué plusieurs agressions préalables autour de Clermont-Ferrand à l’encontre “de personnes de diverses origines, de femmes voilées, de couples homosexuels, de syndicalistes“. “Après le meurtre de Clément Méric, cette agression montre une fois de plus qu’il y a urgence à se mobiliser contre la politique du bouc émissaire et la montée du fascisme en France“, a ajouté le MRAP.

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/deux-ans-ferme-pour-un-skinhead-qui-avait-tire-sur-deux-passants-7768998907

23 janvier 2014

Un article de Regard.fr qui revient sur la personnalité de Kevin Pioche, le skinhead d’extrême droite qui a ouvert le feu sur le public qui venait assister à un concert de soutien aux étudiants sans-papiers.

Kevin Krakow Pioche Clermont ferrand au centre

Kevin Pioche et ses amis

Fusillade : Clermont-Ferrand passe tout près d’une affaire Méric

Un marginal proche de groupes néonazis locaux fait feu en pleine rue sur des militants de la cause des sans-papiers : cela s’est passé vendredi à Clermont. L’enquête a été expédiée et l’affaire jugée hier… pour l’enterrer plus vite, à quelques semaines des municipales ?

« J’étais en train de boire une bière dehors, quand un type est arrivé en hurlant. » Quelques secondes plus tard, Marion reçoit des plombs dans le cuir chevelu alors qu’elle tente, avec une vingtaine de personnes, de se replier dans le squat associatif l’Hôtel des vils, à Clermont-Ferrand. L’assaillant tire à huit reprises.

Ce vendredi 18 janvier 2014, RUSF organise une soirée pour deux étudiantes arméniennes expulsées. Il est 23 heures quand Kevin Pioche, un jeune skinhead, tire avec un fusil à canon scié sur un groupe de personnes situé sur l’avenue de l’Union soviétique devant le lieu du concert. Outre Marion, Boris qui vit dans le lieu, reçoit huit impacts de plombs. Il sera opéré de la main le lendemain. Cassandre, étudiante, était présente dans ce groupe : « Il tirait en avançant. Tout le monde s’est barricadé dans le squat. » Les intentions étaient meurtrières. « Je l’ai vu, j’ai tilté et j’ai dit “on rentre”. Et là, j’ai entendu des coups de feu » , continue Marion. Les voisins alertent la BAC et les pompiers. L’assaillant fuit, récupéré par une voiture postée plus loin.

Attirail crypto-nazi

Le lendemain, le tireur se rend au commissariat. Il est jugé lundi 21 et condamné à deux ans de prison ferme. Pour l’avocat des victimes, Me Borie, « C’est le procès de la misère des désinsérés » . Kevin Pioche, ancien tatoueur, est en effet SDF depuis deux ans, et il a eu une vie difficile. C’est ce qu’il a expliqué à la barre. Son quotidien : chasser les antifas, monter sur les toits de la ville – on le voit en photo au dessus de la place de Jaude.

Sa page Facebook – disparue depuis hier – affiche un attirail crypto-nazi hétéroclite. Des photos le montrent entouré de jeunes rasés à croix celtique et blouson noir. Se surnommant “Krakow”, qui signifie Cracovie (près d’Auschwitz), ou “El muerte”, il arbore un drapeau fleur de lys et, clairement, ses convictions “anti-antifas”. Le 11 janvier, il modifie sa page en affichant l’image d’un cagoulé. « Wir sind die skins » , peut-on lire en allemand ( « Nous sommes les skins » ). Elle mentionne ailleurs “Exécuteur à Waffen SS volontaire”. Des signes avant-coureurs de son passage à l’acte ?

Selon les victimes, qui ont porté plainte, Kevin était un individu connu en ville et plusieurs incidents avaient eu lieu ces derniers mois. Présence bruyante de groupes identitaires perturbant des Cercles de silence, ces rassemblements de protestation contre l’enfermement des immigrés. Pour un membre de la CNT : « C’est depuis la projection de Welcome (ndlr : le film sur un migrant qui tente de passer en Angleterre), à l’occasion de laquelle les fachos avaient affiché des bandeaux “Goodbye”, que la tension est montée à Clermont-Ferrand » . À la Ligue des droits de l’homme, on évoque des manifestations de soutien aux étrangers “encadrées” par des fascistes. Une technique très usitée à Lyon, place forte des Identitaires…

Les tensions tragiquement illustrées par le meurtre de Clément Méric à Paris, en juin 2013, n’épargnent plus l’Auvergne. Un drame dont on n’est pas passé loin à Clermont, résume Me Borie. la suite ici

https://lahorde.samizdat.net/fusillade-clermont-ferrand-passe-tout-pres-dune-affaire-meric

30 janvier 2014

Kévin Pioche – dont le casier comportait avant la fusillade une condamnation à une interdiction de stade suite à des violences commises à l’issue d’un match de football – a interjeté appel de sa condamnation à deux ans de prison ferme.

Dans quelques mois, un second procès se déroulera devant la cour d’appel de Riom.

Kévin Pioche – dont le casier comportait avant la fusillade une condamnation à une interdiction de stade suite à des violences commises à l’issue d’un match de football – a interjeté appel de sa condamnation à deux ans de prison ferme. D’après nos informations, il pourrait ne plus être défendu par l’avocate clermontoise M e Karine Léchelon. Des militants d’extrême droite s’affaireraient à lui trouver un nouveau conseil. En attendant, la violence de l’agression a laissé des traces. L’une des deux victimes risque de ne pas retrouver la mobilité entière de ses mains. « Il y a un cap dans l’action contre les militants antifascistes qui a été franchie et que l’on ne peut pas tolérer », indique Adèle Martin, membre de RUSF, qui organisait le concert de soutien aux deux étudiantes arméniennes expulsées, le soir du 18 janvier.

Marginal

Pour autant, les militants sont décidés à ne pas « laisser le terrain aux fascistes. On va continuer à organiser des concerts et cela encore plus régulièrement qu’avant, avec des têtes d’affiche. » Pour M e Jean-Louis Borie, avocat des parties civiles lors du procès, Kévin Pioche « n’a pas agi seul. Des témoins l’ont vu repartir à bord d’une voiture blanche, une Twingo, avec deux garçons dedans. On a donné aux policiers le numéro d’immatriculation. Mais on n’est pas allé chercher plus loin. » Gérard Ledoigt, du Mrap 63, s’inquiète de ce que cette fusillade illustre. « La parole se décomplexe. Les gens osent dire, donc ils osent faire. Comme dans les années 1930. »

Mais ce fait divers ne doit pas faire oublier, selon une source proche de l’enquête, qu’en matière de skinheads, « Clermont-Ferrand est préservé si l’on compare à Lyon, Toulouse et Montpellier. Les skinheads représentent dans la ville une dizaine de personnes, comme le camp d’en face (l es militants antifascistes). C’est marginal. Ils passent en fait leur temps à s’échanger des “amabilités” et à se frapper. »

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/kevin-pioche-a-fait-appel-de-sa-condamnation-a-deux-ans-de-prison_1853812/

31 janvier 2014

Kévin Pioche, le tireur de l’avenue de l’Union-Soviétique, a grandi à Clermont-Ferrand. Dès sa majorité, il rejoint la rue et sa « famille » skinhead. Jusqu’à s’y perdre. Ceux qui l’ont croisé se souviennent.

 

Sylvain (*) n’aurait jamais cru ça. Kévin Pioche ? « Quand je l’ai vu pour la première fois, il avait 14 ans. Il n’était alors pas du tout politisé. Il y avait son frère et son père, aussi : des gens bien. » Pourtant, l’ado s’est mué en marginal proche des néonazis. Lors de son procès, il y a dix jours, il déclarera manier souvent le fusil. « J’allais tirer dans les bois. C’est comme faire du ski, c’est un passe-temps. » Jusqu’à faire feu sur un groupe venu assister à un concert de soutien à deux étudiantes expulsées, le 18 janvier dernier.

La rupture survient quand Kévin Pioche atteint l’âge de 18 ans. Son CAP plomberie en poche, il se brouille avec son père et sa belle-mère. Et quitte le foyer familial. SDF, le garçon fréquente d’autres skinheads. Squatte les ex-entrepôts frigorifiques de Chamalières, friche devenue son QG. Sylvain : « Je l’ai vu un jour à un arrêt de bus avec deux skinheads. Il y avait deux personnes de RUSF ( réseau universités sans frontières) avec moi. Ils nous ont regardés de travers, en faisant des saluts nazis. Je suis allé le voir et il m’a dit : “Tu traînes avec des cocos, maintenant”. Je lui ai répondu : “Tu traînes bien avec des nazis”. » Selon l’étudiant, Kévin Pioche « est très connu pour semer la terreur depuis deux ans et demi dans le milieu des militants de gauche. Il y a des gens que je connais qui ont été tabassés par lui et sa bande. »

Le climat était tendu depuis quelque temps à Clermont, assure-t-on à RUSF. Illustration ? « Il y a trois semaines, j’étais avec des militants de RUSF et de Sud étudiants dans un bar, derrière le carré Jaude. Nous avons été encerclés par une dizaine de skins, qui nous ont jeté des bouteilles. Ils avaient des matraques. L’un de nous avait une bombe lacrymo. On a réussi à les tenir à distance. À ce moment-là, ils nous ont prévenus que Pioche ( N.D.L.R., alors parti à Paris) allait revenir pour nous casser la gueule. » Françoise (*) connaît bien Kévin Pioche. Elle l’a accueilli avec son époux dans son entreprise de la banlieue clermontoise entre 2009 et 2011 : il y effectuait son apprentissage de plombier-chauffagiste.

Elle se souvient d’un ado de 16 ans arrivant le matin en bus, avec un ceinturon, des docs martens à lacets blancs et un blouson noir très court : la panoplie du skinhead. « On lui disait que ses opinions ne devaient pas apparaître au travail. Mais il avait du mal avec l’autorité. Même si on ne parlait que boulot, je savais qu’aux gars, il disait ne pas aimer les Arabes. Et que ça coinçait avec une de ses enseignantes au CFA parce qu’elle était noire. En même temps, c’était le premier à aider les vieilles dames à traverser la rue. On lui a mis 10 sur 20 à la fin du contrat pour qu’il ait son CAP. Mais on ne l’a pas gardé. »

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/qui-est-ce-clermontois-de-20-ans-condamne-pour-avoir-blesse-au-fusil-deux-personnes-dans-la-rue_1853807/

A Clermont-Ferrand, un crâne rasé a tiré sur des militants d’extrême gauche. La justice l’a condamné, tout en minimisant l’affaire.

Un vendredi soir, à Clermont Ferrand, avenue de l’Union-Soviétique. Le Réseau universités sans frontières (Rusf) organise un concert en soutien à deux étudiantes arméniennes expulsées il y a peu. Devant le squat l’Hôtel des vil-e-s qui accueille l’événement, une petite troupe s’est formée qui fume et boit dans une ambiance bon enfant. C’est aux alentour de 23 heures que Kevin Pioche, un skinhead d’une vingtaine d’années, armé d’un fusil de chasse à canon scié, tire huit coups de feu en direction du groupe, avant de s’enfuir dans une voiture conduite par un complice. Aux premières détonations, les personnes attaquées tentent de se réfugier dans le lieu associatif, mais deux d’entre elles sont blessées, l’une au cuir chevelu et l’autre à la main après avoir reçu huit impacts de plomb. Le lendemain, le jeune skinhead se rend de lui-même à la gendarmerie et comparaît immédiatement devant le tribunal. Tatouages d’une toile d’araignée et d’un ACAB (All cops are bastard) sur le front, Kevin a ce qu’on appelle la gueule de l’emploi. Aux juges, il parle de sa vie de marginal et dit avoir agi seul. SDF depuis deux ans, il passe le plus clair de son temps à chercher des noises aux militants d’extrême gauche et à monter sur les toits de la ville où il se prend en photo. En marge de la société, il s’est reconstitué une famille avec sa bande de potes de Chamalières, un groupe au look marqué et agressif, crâne rasé, Doc Martens et croix celtique cousue sur les bombers. Il reconnaît les faits et explique avoir voulu intimider les personnes rassemblées devant la salle. Les magistrats le condamnent finalement à deux ans de prison ferme pour violence avec arme.

Mais pour les victimes du tireur et les militants associatifs de Clermont-Ferrand l’essentiel n’a pas été abordé. Ils s’étonnent que la police et la justice aient banalisé l’affaire. Quid de ses complices qui l’ont récupéré à bord d’une voiture, une Twingo blanche ? Un des témoins affirme qu’il a reconnu des membres de Génération identitaire dans la voiture. On serait alors dans le cadre d’une opération préméditée et non du simple coup de sang. Pour les militants d’extrême gauche, cette fusillade n’est ni plus ni moins qu’une agression politique qui traduit un climat de violence dans la ville. Aux marges de la politique, le culte de la haine et de la violence se traduit par des passages à l’acte : la fusillade de Clermont-Ferrand survient un an après la bagarre qui a coûté la vie au jeune militant parisien Clément Méric.

https://www.marianne.net/societe/le-skinhead-dauvergne-jouait-du-canon-scie

27 avril 2018

Le 17 janvier 2014, à Clermont-Ferrand, un skinhead néonazi, Kévin Pioche, tire, lui, à huit reprises avec un fusil de chasse devant un squat où se tient un concert

https://www.liberation.fr/les-idees/2018/04/27/ultradroite-les-fachos-chauffes-a-blanc_1646451/

14 septembre 2018

Plutôt qu’une minute de silence, une vie de luttes

 

Les extrémistes picards fêtent le solstice

Image auteur par défaut

https://www.courrier-picard.fr/art/region/les-extremistes-picards-fetent-le-solstice-ia0b0n116822
Picard Crew, groupe extrémiste très à droite du Front national, a fêté le solstice d’été samedi soir à Picquigny. Une réunion sous haute surveillance.

Samedi soir, de 60 à 80 membres de l’ultra-droite se sont rassemblés à Picquigny, non loin d’Amiens, sur un terrain situé à côté des marais aménagés de la commune. Ce terrain est occupé, depuis un an, par les membres du mouvement « Picard Crew », cette organisation qui se situe très à droite du Front national. Il s’agissait selon Werner Riegert, responsable du mouvement, de célébrer le solstice d’été. « Il s’agit d’une fête païenne pour célébrer le jour le plus long de l’année et nous y avons invité nos amis », précise M. Riegert.
Cette réunion s’est déroulée sous haute surveillance. Un dispositif de gendarmerie avait été déployé sur le chemin qui conduit au terrain de « Picard crew ». L’identité de tous les invités a été contrôlée et les coffres des automobiles, qui venaient de la Somme mais également des départements voisins, ont été ouverts.

« Identité picarde »

Derrière les militaires de la gendarmerie, des membres du service d’ordre de « Picard Crew » biceps saillants et crânes rasés, assuraient un second contrôle. Thomas Joly, ex-élu du Front national et secrétaire général du Parti de la France, était au nombre des invités. Werner Riegert, qui fut membre du Front national, l’a quitté à la suite de la prise de la présidence par Marine Le Pen. Il indique vouloir fédérer des jeunes gens dans un mouvement très clairement à droite du FN. Ses ennemis ? « Les communistes et le gouvernement actuel » qui, selon lui, sont responsables de la situation du pays.
Parmi les actions qu’il souhaite mettre en place : «  Nous voulons convaincre ceux qui nous rejoignent de faire vivre les petits commerçants plutôt que les grandes surfaces. Les pousser à consommer des produits picards, mettre en avant ce qui se fait de vraiment picard dans la région. » Bref, il ne s’agirait que de défendre l’identité picarde. Mais Werner Riegert reconnaît, sans difficulté, avoir participé, en compagnie de ses amis, aux manifestations contre le mariage pour tous, au côté de l’association catholique d’extrême droite « Civitas », comme en témoignent d’ailleurs des images filmées par France 2.
Entre les dieux païens et les intégristes de « Civitas », « Picard Crew » affirme encore plus son but, fédérer celles et ceux qui pensent que le FN est trop mou.
GEORGES CHARRIÈRES

Des néo-nazis chez les utopistes

https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/06/18/des-neo-nazis-chez-les-utopistes
 

Petite séance de saluts nazis saisie devant la librairie libertaire de Besançon. (Photo DR)

BESANÇON

Récemment encore, seuls les cris des anarchistes résonnaient à Besançon, ville des « Lip » où sont nés Victor Hugo, Proudhon, Fourier. Est-ce cette prédominance des utopistes qui fait que, depuis quelques années, s’est développé un extrémisme beaucoup moins raisonnable, voire franchement antipathique au cœur de la capitale comtoise ?

Il y a d’abord eu le Front comtois, groupe identitaire aux prétentions électorales qui soutient aujourd’hui Esteban, auteur présumé des coups mortels contre Clément Méric. Depuis la condamnation en 2011 de son leader pour incitation à la haine raciale, d’autres mouvances ont jeté l’ancre dans le secteur : les Jeunesses nationalistes révolutionnaires de Serge Ayoub, les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac ou, plus localement, Werwolf sequania, groupuscule sans attache dont les auteurs ont posté sur YouTube une vidéo dans laquelle ils agressent un militant « anti-fa » un soir d’avril 2012 au centre-ville de Besançon.

Le collectif antifasciste de la ville suit avec attention les évolutions de cette mouvance néonazie. Et ne cesse d’en dénoncer la montée en puissance sur ses divers sites internet parmi lesquels un « fafwatch » qui fait beaucoup parler.

On peut également citer les enquêtes fouillées, réalisées par un jeune blogueur indépendant, « Toufik » de Planoise. En particulier l’étude du site franc-comtois de vente en ligne Sédition Séquane sur lequel on peut toujours se procurer, malgré un prudent coup de balai depuis, l’insigne de la division SS Charlemagne ou un Tottenkopf, emblème de la panzer division SS éponyme qui s’est rendue coupable de nombreux crimes de guerre.

Sur la ville, six agressions sont attribuées à des groupuscules néonazis depuis le début de l’année. Attribuées seulement car, la plupart du temps, leurs auteurs n’ont pu être poursuivis, faute de témoignages précis.

Les jeunes anarchistes visés répugnent en effet à s’adresser à la police par idéologie bien qu’ils désignent inutilement en privé leurs agresseurs et leurs amis. Dont certains paradent en ville venant impunément faire des saluts nazis devant la librairie libertaire sous les yeux ébahis des badauds.

Fête européenne des hammerskins à Toul

https://www.antifa.ch/fete-europeenne-des-hammerskins-a-toul/

Le samedi 3 novembre 2012 s’est déroulé le concert annuel européen «hammerfest» organisé par le groupe d’extrême droite «Hammerskin-nation» dans la ville de l’ouest de la France de Toul. Environ 1’500 néo-nazis se sont rassemblés pour leur fête annuelle ainsi que pour les 20 ans d’existence du chapitre allemand des Hammerskins.

Malgré le grand nombre de participants de toute l’Europe, arrivés entre autre par cars organisés, le concert ne peut pas être considéré comme une victoire complète pour la scène néo-nazie. La halle industrielle de Toul où le concert a finalement eut lieu n’était pas le lieu originellement prévu pour cette fête. Le lieu initial, probablement également près de la frontière franco-allemande, dut être annulé car la police a réussi à empêcher le rassemblement, malgré son organisation fort conspiratrice. Les organisateurs, proches du Hammerskin de Ludwigshafen Malte Redeker, ont alors déplacé le lieu de rendez-vous de Rastatt (Allemagne) à Toul (France) où les concerts ont finalement eut lieu. La ville de Toul n’était certainement pas un hasard , vu que des concerts d’extrême droite sont souvent organisés dans le club privé se trouvant à rue de l’Escadrille des Cigognes 470. Il est également fort probable qu’un autre lieu, en Suisse celui là, a été bloqué préalablement par les autorités locales. L’organisation conspiratrice – le lieu de rendez-vous de Rastatt ne fût dévoilé que le jour même – ainsi que le fait que les organisateurs avaient plusieurs lieux de secours sur lesquels ils pouvaient se rebattre à la dernière minute, démontrent que ce groupe est extrêmement bien organisé. Ceci et le fait que leurs membres sont prêts à user d’une extrême violence font des Hammerskins un des groupes néo-nazi les plus dangereux actuellement.

Les Hammerskins ont été fondés en 1979 à Dallas aux Etats-Unis et se sont répandus aux restes du monde occidental en l’espace d’une dizaine d’années. En 1990 fut fondé en Suisse le premier chapitre européen des Hammerskins. Les Hammerskins se considèrent comme l’élite de la scène skinhead raciste et prônent la supériorité de la «race blanche». Ils sont organisés en plusieurs chapitres (sections). Pour devenir membre des Hammerskins, les prétendants doivent suivre un cycle d’initiation de plusieurs années et prouver au travers d’activité et de service leur loyauté au groupe.

Les Hammerskins font régulièrement les gros titres de la presse suite à leurs actions violentes, en particulier dans leur pays d’origine, les Etats-Unis. Un des derniers scandales fut le massacre de 6 personnes dans un temple Sikh à Milwaukee (Wisconsin) par le Hammerskin Wade Michael Page finalement abattu par un policier.

Un collectif antifasciste s’est créé en mai pour faire face à l’agitation croissante des groupuscules néonazis, notamment à Besançon.

https://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/06/29/sous-l-oeil-de-fafwatch

C… et fiers de l’être. Telle pourrait être la devise des militants des divers groupuscules nationalistes et/ou néonazis comtois qui ont la fâcheuse habitude d’afficher leurs exploits sur Internet. Comme ces deux vidéos montrant deux agressions extrêmement violentes perpétrées de nuit à Besançon.

L’une se déroule en avril à la terrasse du « Pub de l’Étoile ». Elle a été filmée avec un portable On suit d’abord un groupe qui arbore des tee-shirts siglés d’un logo ressemblant fort à celui du Front comtois et des initiales « WS » en lettres gothiques, correspondant au groupe « Werwolf Sequania » qui diffuse de la lingerie explicite auprès de la mouvance extrémiste avec ce type de slogans : « se repaître de vos peurs », « Berlin 45 n’oublie jamais » ou, plus énigmatique, « l’éveil du corbeau éloigne l’homme du tombeau ». Puis, le groupe s’approche de la terrasse et tombe à bras raccourci sur deux consommateurs avant de repartir tranquillement.

La seconde, qui remonte également au mois d’avril, montre l’agression d’un homme à l’entrée du pont Denfert-Rochereau, toujours à six contre un, qui est insulté, frappé à coups de poings et de pieds et enfin violemment projeté sur la chaussée. Là encore, les individus, vêtus de la tenue traditionnelle des skinheads, pantalon noir, rangers noirs, bomber noir et crâne rasé, repartent en pères peinards.

Pages Facebook fermées précipitamment

Ces deux exemples de brutalité gratuite ont été dénichés par un collectif antifasciste qui s’est créé en mai dernier et a décidé de décliner sur le plan régional l’expérience du Fafwatch. Il s’agit d’un site que les « chasseurs de néonazis » alimentent de tout ce qu’ils trouvent sur l’identité de leurs adversaires. C’est plutôt bien fait : vidéos, photographies, noms, adresses, pedigree…, tout y est. Sur le plan de la collecte, les webmasters de Fafwatch démontrent un certain savoir-faire et des réseaux étendus pour croiser leurs informations.

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2012/06/BIDOLI-927x1024.jpg
Dagon Sequania affiche le port des couleurs Pagan Front

Nicolas et Clémentine, alias « Dagon le Séquane » et « Gallia est nobis », Brice et Elodie, de Mamirolle, Teddy, qui a posté la première vidéo, Sébastien, dit « Sanglier », un nationaliste historique de Besançon, n’ont, du coup, plus vraiment de secrets. Et quelques-uns viennent de fermer précipitamment leurs pages Facebook où s’affichaient leurs commentaires rigolards au regard des deux vidéos.

La création du collectif répond à l’agitation croissante, constatée depuis deux ans, des groupes néonazis sur la région, et en particulier à Besançon, où les actions d’intimidation se multiplient. Soutien musclé à des extrémistes catholiques, saluts nazis devant la librairie libertaire de la place Marulaz, mise à sac d’une permanence du Front de gauche, annonce médiatisée de la venue de Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire…

« Ça fait beaucoup »

https://fafwatchfc.noblogs.org/files/2012/06/jnr.jpg
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN

« On se retrouve avec trois membres de la Jeunesse nationaliste révolutionnaire, la milice de Serge Ayoub, dit ‘’Batskin’’. Ça fait beaucoup pour notre petit centre-ville » explique un des membres du collectif. « Et ce ne sont pas des gens avec lesquels on peut débattre politiquement en échangeant des arguments. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser d’autres moyens pour les combattre, en dévoilant des éléments tangibles afin que l’on arrête de nous dire que nous sommes dans le fantasme. En plus du Fafwatch, nous allons également ouvrir un blog plus pédagogique sur cette mouvance. Ce n’est que le début : nous avons encore beaucoup de choses sous le coude, que nous allons produire dans les mois qui viennent pour que les masques tombent. »

Fred JIMENEZ

ww.fafwatchfc.noblog.org

Remerciements au blogueur Bison Teint pour certaines de ses recherches.


MàJ

Des agressions à Besançon ?

Des agressions à Besançon ?

Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.

A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmant couple habite Thise, au 35B route de Besançon.

Nicolas Bidoli (Dagon le séquane sur facebook)
affiche le port des couleurs du Pagan Front

Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)

Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot,  qui s’était accaparée la mission.

A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).

On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…

 

On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.

Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN

On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.

Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :

En bas avec le gilet jaune tenant la banderole

Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune

 

Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :

Jordan Peter

Jason Quinnez, Brice Schtauffen et Elodie

Drapeau croix celtique en fond

Charles Arawn

Brice Schtauffen http://www.facebook.com/brice.schtauffen et élodie sa copine http://www.facebook.com/elodie.sequania, tout deux étudiants à l’ENIL de Mamirolle

 

Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :

En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,

comme le montre cette seconde vidéo.

Le Bisonteint a trouvé que ce groupe se nommait « werwolf sequania », faisons maintenant un tour succinct de ce « crew ».

 

Teddy Mairet, Fanny sa copine, Cyril (http://www.facebook.com/profile.php?id=100004008331475&sk=wall)  et son amie.

Sébastien Favier, Brice Schtauffen, Jonathan Coursault, Teddy Mairet accompagné de sa copine Fanny.

Elodie et Sébastien

Fanny

 

Jordan Peter et son amie

Nicolas Bidoli et « Charles Arawn » (http://www.facebook.com/arawn777)

Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article

Thierry Auer au centre

Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.

Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…

En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :

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Kevin Spano

 

Récapitulatif et informations complémentaires :

Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr

Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise  06 70 98 24 70

Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)

Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES  06 85 22 69 22

Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON  03 81 88 32 94

Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château

Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon)  06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)

Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE

Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)

C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.

EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications

Bonjour,

Votre site est très intéressant.

Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90)
c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.

NDLR : éléments irréfutables :

  • il utilise bien l’adresse ericsimonin@aol.com
  • l’adresse qu’il donne à ses correspondants est 15 allée de la chaume 90300 ELOIE
  • le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
  • Eric Simonin est dans l’annuaire à cette adresse

Basée au Royaume-Uni, Blood and Honour est une coalition internationale obscure de gangs racistes de skinheads. Aux États-Unis, deux groupes rivaux affirment être affiliés à Blood and Honour.

Une faction, connue sous le nom de Division de Blood and Honour America, a été « ré-implantée » en Amérique du Nord par le groupe skinhead Volksfront en 2005 et comprend des adeptes de skinhead, des néonazis et de l’identité chrétienne dans ses rangs. L’autre groupe, qui est devenu connu sous le nom de Blood and Honour Council USA, était affilié jusqu’à récemment au groupe skinhead, le Vinlanders Social Club, mais est maintenant principalement représenté par deux skinheads qui dirigent un label de musique raciste dans l’Ohio et une société de vidéos racistes au Texas.

Dans ses propres mots

“En fin de compte, il y aura une guerre raciale et nous devrons être suffisamment forts en nombre pour la gagner. Je mourrai pour garder ce pays pur et si ça veut dire effusion de sang à la fin de la journée, alors que ce soit le cas. ”
Ian Stuart Donaldson, fondateur de Blood and Honour

“Pour réaliser tout cela, nous-mêmes, et nos camarades européens, devons avant tout avoir la foi. Nos ennemis sont forts, et nous sommes actuellement relativement faibles en nombre, mais imbattables dans l’esprit. Nous devons nous rendre compte que nous-mêmes, et nos ennemis, sommes engagés dans une lutte pour la survie des races européennes. Si nous échouons, nous serons détruits avec la civilisation européenne; et nous devons accepter dans nos cœurs, que si la victoire est finalement la nôtre, nous devons traiter avec nos ennemis de la manière la plus impitoyable. Si nous ne détruisons pas leur cancer à la racine, nous devrons faire face à sa réincarnation à un stade ultérieur. Nous devons avoir foi en cela, notre bataille jusqu’à la mort. “
Ian Stuart Donaldson, sur le site web de Blood and Honour

Historique

Blood and Honour (B et H) est sorti de la scène skinhead des années 1980 en Angleterre. Le groupe a été fondé en 1987 par Ian Stuart Donaldson, (qui a finalement abandonné son nom de famille et est devenu connu sous le nom de Ian Stuart), le chanteur principal du groupe de rock haineux séminal Skrewdriver. La formation du groupe britannique est motivée par la désillusion avec le National Front d’extrême droite, où des groupes de musique racistes avaient précédemment trouvé un foyer. Stuart et d’autres chefs skinheads se sont rebellés contre ce qu’ils percevaient comme la tolérance raciale croissante du National Front. Ils étaient également fatigués de voir le National Front utiliser les profits de la musique raciste à la tête de peau pour les avantages du parti.

Blood and Honour a été fondé lors d’une réunion organisée par Stuart et a réuni plusieurs groupes racistes éminents, dont Brutal Attack, Sudden Impact, No Remorse et Squadron, et « représentants de partis politiques qui seraient normalement distants les uns des autres », selon le site web Blood and Honour Worldwide. Blood and Honour, nommé pour le slogan du mouvement de la jeunesse hitlérienne, a publié un magazine avec un logo qui présentait une croix gammée à trois bras. Il a également réuni des groupes racistes qui étaient auparavant en désaccord et ont contribué à stimuler la croissance du mouvement raciste de skinheads au-delà de la Grande-Bretagne. Aux États-Unis, l’ancien dirigeant du Klan, Tom Metzger, ami de Stuart, a joué un rôle clé dans la construction du mouvement.

Après la mort de Stuart dans un accident de voiture en 1993, le groupe néo-nazi Combat 18 (C-18), qui avait initialement servi de sorte de force de sécurité armée pour la chambre de sécurité B et H, a réussi à prendre le contrôle du Blood and Honour en Angleterre. Bien que Combat 18 ait initialement maintenu une prise de tension dans l’organisation, en 1996, de nombreux groupes de skinhead accusaient Combat 18 de profiteurs de leur musique. Cette querelle croissante a provoqué une scission dans le groupe original Blood and Honour. Une faction est restée fidèle à l’idée initiale de promouvoir le white power par la musique, tandis que l’autre favorisait une approche plus radicale qui incluait le terrorisme et les assassinats.

Cette scission a suivi le groupe aux États-Unis, qui a vu la formation de deux groupes rivaux Blood – Honour, Blood and Honour America Division et Blood and Honour USA. Tous deux prétendaient réaliser le rêve de Stuart d’un mouvement skinhead.

Blood and Honour America Division, considéré comme les adeptes de la scène de la musique white-po, se compose des groupes de skinheads Volksfront et Troops of Tomorrow, des groupes d’identité chrétienne Christian Guard et des Daughters of Yahweh, et de la White Revolution néo-nazie, entre autres. (Hammerskin Nation, le réseau des factions régionales Hammerskin historiquement considérées comme dominant le monde raciste de skinhead des États-Unis, a traditionnellement été allié à Blood and Honour America Division, mais une fracture s’est développée entre les deux organisations en 2009 et les Hammerskins ont été retirées de la liste de leurs affiliés officiellement validés par la Division Blood and Honour.) Blood and Honour America Division précise également qu’elle n’est pas affiliée à Combat 18 et qu’elle n’autorise pas les membres du C-18 lors de ses événements.

Volksfront a récemment acheté plusieurs hectares de terres, à environ une heure à l’extérieur de St. Louis, Mo., où ils ont construit le Samuel Weaver Memorial Hall en l’honneur du fils de Randy Weaver, qui a été abattu par des agents fédéraux pendant l’infâme affrontement de Ruby Ridge en 1992. Les terrains et les bâtiments servent de siège national à la fois à la Division Volksfront et à la Blood and Honour America Division. Le groupe a tenu ses réunions nationales de 2008 et 2009, ou Althings, sur le nouveau bien. Les événements ont attiré de nombreux suprémacistes blancs de groupes de soutien de Blood and Honour Divons, y compris Whire Revolution et sa tête, Billy Roper; American Front skinheads et leur leader David Lynch; et English skinhead a devenu le membre de B et H America Del O’Connor.

Les États-Unis de sang et d’honneur, qui prônent à l’origine une approche plus militante, s’est allié à plusieurs groupes régionaux de skinheads qui n’étaient pas des hammerskins, et ont cherché à officialiser cette position anti-Hammerskin en créant une coalition de skinheads, de néonazis et même de membres du Klan appelés Council 28. (Vingt-huit représente le sang et l’honneur, puisque les chiffres deux et huit correspondent à l’emplacement alphabétique des lettres B et H.)

La séance inaugurale de ce qui allait devenir le Council 28 s’est déroulée le nov. 15, 2003, à Logan, Ohio. Surnommé un rassemblement de l’unité Blood and Honour, l’événement s’est déroulé sur des biens appartenant à Kevin Kislingbury, un membre de Blood and Honour USA. Les participants venaient de quatre groupes skinheads: Keystone State Skinheads, les Ohio State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et Blood and Honour USA, toutes les organisations non-Hammerskin.

Un deuxième rassemblement, plus important, a eu lieu un an plus tard, en novembre. 20, 2004. En plus des quatre groupes originaux de skinheads, la réunion comprenait les Skins de Scioto, les Klan impériaux d’Amérique et les groupes néonazis de la Ligue de défense chrétienne et du Mouvement national-socialiste. Bien que de nombreux groupes du Klan ne s’associent souvent pas aux skinheads, les Klans impériaux d’Amérique ont très probablement assisté parce que son mage impérial, Ron Edwards, est le père de Steven Edwards, membre de Blood and Honour USA.

La coalition s’est officiellement baptisée le Council Blood and Honour, ou Councel 28, lors d’une réunion tenue le oct. 22, 2005. L’événement sur invitation a été organisé par le Vinlanders Social Club et Kislingbury, qui ont une fois de plus accueilli le rassemblement dans sa propriété à Logan, Ohio. Beaucoup de co-fondateurs des Vinlanders avaient été associés à l’Outlaw Hammerskins, un équipage voyou formé pour défier la nation Hammerskin.

Il y avait une soixantaine de membres de groupes skinheads d’au moins huit États: Blood and Honour Ohio, Blood and Honour Texas, Ohio State Skinheads, Keystone State Skinheads, the New Jersey Skins, the Canyon (Arizona) State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et les Maryland Skins. Sont également représentés des labels de musique racistes tels que le label 56, dirigé par un membre des Maryland State Skinheads, les Imperial Klans of America’s White Rider Records, ISD Records, dirigé par Kislingbury, Resistance Records de la National Alliance et la société de vidéographie NS88 Videos, dirigée par Bart Alsbrook, coordinateur de Blood et Honour USA.

Lors de la réunion, les dirigeants skinhead ont décidé d’unir leurs forces à celles de National Allience afin d’utiliser le groupe néonazi comme bras politique. Ils ont également compilé une liste d’individus et de groupes ennemis qui comprenaient le coordinateur du Mouvement national national socialiste, Bill White, qu’ils ont accusé d’être un « informateur », et tous les membres de Volksfront. Le conseil a proposé d’adopter des « paroles plus courantes » en plus de leurs paroles ouvertement racistes, avec pour but de gagner de l’argent sans concert pour le grand public. En outre, une quinzaine de skinheads ont passé la corne-à-boire, un rituel dans la variante raciste de la religion odiniste.

Le nouveau Conseil 28 s’est rendu déterminant pour aider les Klans impériaux d’Amérique – alors l’un des plus grands groupes de Klan – a organisé son festival nordique 2006, un festival white-po organisé sur la propriété de l’IKA à Dawson Springs, Ky. Deux nouveaux groupes ont été intronisés à la réunion: les Skins de l’État confédéré et les Skins d’État de Floride. Plus particulièrement, une bagarre a éclaté entre une poignée de membres du Mouvement national-social et environ 50 skinheads. Les Fests nordiques suivants ont été mal suivis, bien qu’il ne soit pas clair si la baisse de participation résulte de cet incident ou d’un procès civil intenté contre l’IKA en 2007 par le Southern Poverty Law Center.

En 2009, on ne sait pas très bien si le Conseil 28 était toujours actif, étant donné que les équipes de skinheads d’État qui ont créé le conseil ont cessé d’utiliser le nom de sang et d’honneur. C’est le résultat d’une trêve déclarée entre les Hammerskins et les Vinlanders en 2007. Dans l’annonce de la trêve, Brien James, co-fondateur de Vinlander, a écrit : « S’ils seront Vinlanders, n’utiliseront plus le nom de Blood and Honour. Nous allons changer nos correctifs de soutien et d’autres logos pour y réfléchir très bientôt. Nous soutenons toujours nos amis qui dirigent « Blood and Honour USA ». Ils ont été bons pour nous en tant qu’amis et frères, et nous les soutiennons toujours. Nous ne participerons tout simplement pas à un conflit qui a commencé à l’étranger, et nous ne serons pas plus insensés que celui que nous terminons avec le HSN ».

En 1998, quatre membres du chapitre de Tampa, Fla., de Blood – Honour USA – Charles Marovskis, Kenneth Hoover, James Robertson et Corey Hulse – auraient tué deux sans-abri en Floride. Marovskis et Hoover ont tous deux plaidé coupables de meurtre au deuxième degré fédéral. Robertson a plaidé contre l’innocent et reste en prison pour une condamnation pour meurtre distincte. À la fin de 2009, Hulse n’avait pas été capturée. La police dit que les skinheads ont battu les sans-abri jusqu’à la mort parce qu’ils étaient considérés comme inférieurs et parce que les skinheads voulaient renforcer leur statut au sein du mouvement.

SPLCenter

PIT RECORDS

Ce label, fondé en 1994 par Olivier Garnier et Frédéric P. dans l’Essonne, n’est pas à proprement parler un label RIF. C’est un label clairement RAC, qui, à l’occasion, a sorti des groupes comme Fraction Hexagone, Vae Victis ou Traboules Gones. D’ailleurs, Garnier a un bon passé de bonehead derrière lui, même s’il n’a plus la boule à zéro. Il a en effet animé dans sa prime jeunesse le fanzine After Shave, lancé en 1993, et qui publie des interviews des groupes nazi-skins de l’époque. Mais Garnier réfléchit également et il milite au sein du Renouveau étudiant sur Paris dans ces années 1990.

Pourtant, malgré ce passé, son label n’a pas bonne réputation dans le petit milieu RIF. Tout d’abord, Garnier traîne derrière lui une belle réputation de voleur, et pas que dans le milieu du RIF. Nombreux sont ses clients qui n’ont jamais reçu leur commande ou des produits de mauvaise qualité. D’ailleurs la sortie de la compilation Bleu Blanc Rock fut un temps retardée pour cause de problèmes d’argent avec Pit Records. Ensuite, son sens du marketing le pousse régulièrement à orner les pochettes des groupes d’images de SS, sans que les groupes revendiquent leur appartenance au nazisme, ce qui fait désordre dans la quête de respectabilité et de discrétion que recherchent certains groupes RIF. Cela n’empêche pas Garnier d’être pourtant régulièrement invité, comme lors de la dernière journée identitaire organisée par Fier de l’Être en novembre 2003.

Interdiction du groupe d’extrême droite Unité Radicale

Reportage. Paris. Point sur l’interdiction du groupe d’extrême droite Unité radicale. Le ministre de l’Intérieur a lancé la procédure d’interdiction du groupe d’extrême droite Unité Radicale (UR), que fréquentait l’auteur de la tentative d’assassinat contre le président Jacques Chirac le 14 juillet 2002.

Commentaire sur images du site internet du parti, en alternance avec des images d’archives et les interviews de Patrick GAUTIER, président de la Ligue Internationale contre le racisme (LICRA), de Fabrice ROBERT, porte-parole d’Unité radicale et de Jean-Yves CAMUS, spécialiste de l’Extrême Droite.
[Source : documentation France 3]

Le ministre de l’Intérieur a lancé la procédure d’interdiction du groupe d’extrême droite Unité Radicale (UR), que fréquentait l’auteur du coup de feu contre le président Jacques Chirac le 14 juillet. Plusieurs associations sont satisfaites de cette décision.
Sur le site internet de ce groupe on peut lire “merci Maxime”. Depuis l’acte isolé de Maxine Brunerie, Unité Radicale profite de l’engouement médiatique pour exprimer ses idées extrémistes.
Pour le groupe, cette dissolution va les obliger à se constituer en mouvement légal.
Environ 1500 militants font parti de ce mouvement.
Les noms de ces groupes ont changé au cours des dissolutions mais l’activisme est resté le même.
PATRCIK GAUTIER “on a ouvert une porte et maintenant il ne faut plus laisser la porte ouverte. Il faut véritablement annihiler cette propagande qui est une honte pour la démocratie qui est la notre”.
FABRICE ROBERT : “nous allons créer une structure qui sera légale, déclarée…dans quelques semaines un nouveau mouvement va réapparaître”