Enquête : dans la tête d’un fasciste français Marc de Cacqueray-Valménier est l’un des militants extrémistes les plus surveillés. Adepte de l’idéologie néonazie, ce jeune fiché S inquiète par sa détermination et sa capacité à rassembler.

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Lunettes noires et carrure de Musclor, Marc de Cacqueray-Valménier au tribunal de Paris en septembre. (Crédits : © ALAIN GUILHOT/DIVERGENCE)

Il est le jeune premier de la nébuleuse néofasciste, le noir espoir de l’extrême droite la plus violente. Pour lui et ses comparses – 3 000 militants toutes tendances confondues -, l’arrivée au pouvoir du camp « national » doit passer par la maîtrise de la rue et le combat physique contre la gauche radicale. Carrure de déménageur et ascendance aristo, à 25 ans, Marc de Cacqueray-Valménier est considéré comme le plus influent des activistes en blouson noir dits nationalistes-révolutionnaires, qui traquent et bastonnent ceux qu’ils nomment « gauchos ». Ce brun surmusclé est devenu une « personnalité incontournable et un leader incontesté de son groupe parisien », décrit le journaliste de Libération Pierre Plottu. « Un chef de bande, un “mâle dominant” qui bénéficie de l’aura romanesque de son nom de famille », poursuit le chercheur Jean-Yves Camus. « Capable en un coup de fil de rassembler 300 personnes », assure l’un de ses proches. Un type « déter », – comprendre déterminé -, élevé dans un quartier résidentiel de Saint-Cloud, à l’ouest de Paris, dans une famille bourgeoise aux origines nobles. Les Cacqueray remontent au XVe siècle, lignée normande de l’aristocratie française catholique, où l’on compte une tripotée de militaires haut gradés, ecclésiastiques et partisans royalistes. Un cousin de Marc de Cacqueray est candidat RN au Mans lors des municipales de 2020, et l’un de ses oncles est un prêtre traditionaliste aumônier pour le parti Civitas. Ses parents sont proches de l’Action française, lui-même découvre la politique dans la section lycéenne du mouvement de Charles Maurras, dont il prend la tête à 16 ans. Bon élève, il intègre après le bac une classe préparatoire à Paris puis s’inscrit en école de commerce à Reims.

Dans la cité champenoise, il fait la connaissance des hooligans néonazis les MesOs, à qui on attribue de nombreuses agressions. Auprès d’eux, il s’essaie à des pratiques plus radicales, nourries par des sports de combat, dans un culte du corps assumé. Il se couvre de tatouages, marques indélébiles de son sinistre engagement, croix celtiques sur les coudes et soleil noir – un signe mystique nazi. En 2021, le site StreetPress révèle qu’il a ajouté sur sa jambe gauche une Totenkopf, tête de mort symbole de la SS. Sur les genoux, la couronne d’épines du Christ et un symbole guerrier, mélange chrétien et païen qu’affectionnent ces croisés nouvelle génération.

L’ex-étudiant, entré dans la vie professionnelle, a ouvert un profil LinkedIn où il se montre en photo, costume-cravate et crâne rasé sur les côtés. « Responsable ressources humaines », précise-t-il. Côté CV, il indique un passage chez Andros et Carrefour.

Premières poursuite judiciaires

En 2018, après avoir quitté l’Action française, il participe à la création des Zouaves Paris, butors cagoulés bien plus agressifs. « Marc Hassin », son surnom, devient le leader de la cinquantaine de jeunes hommes qui se font remarquer par leur brutalité dans les manifestations de Gilets jaunes, à l’encontre notamment des cortèges du NPA. Vingt ans à peine : Cacqueray connaît ses premières poursuites judiciaires. C’est à cette époque que le reporter Pierre Plottu le rencontre, pour France-Soir. Il est le seul journaliste à avoir échangé avec le jeune homme et se souvient d’une discussion tendue, un après-midi d’avril, près des Champs-Élysées. « Il est venu pour me mettre un coup de pression. Ça s’est calmé, on s’est assis dans un café. Il s’exprimait bien. On sent qu’il a été formé, mais il a parfois des intonations de bagarreur des rues. Il exprime sa radicalité, qui est à un niveau élevé. Il prend garde à ne citer aucun parti politique d’extrême droite, pour ne pas leur porter préjudice, et se vit comme appartenant à une avant-garde radicale qui doit reconquérir la rue et empêcher les idées de gauche de s’y exprimer. » La rencontre dure deux heures, Cacqueray ne boit qu’une limonade, refusant en toutes circonstances de consommer alcool, tabac et drogue, selon les préceptes du mouvement américain puritain straight edge. Il raconte ses bastons, fait part de ses lectures : Ernst Jünger, Robert Brasillach, Léon Daudet, Maurice Barrès… Sans surprise. Et lâche : « Je crois aux races […]. La mienne a construit des cathédrales quand d’autres en sont encore à vivre dans des cases… » Son objectif ? « Renverser le système actuel. »

Cette même année 2019, il se rend à un festival de métal national-socialiste en Ukraine.

Sa force est sa mobilité, il quitte la capitale dès que du renfort est nécessaire pour des actions en province et se crée un fort réseau parmi les dizaines de groupuscules qui, à quelques nuances près, prônent les mêmes idées. Marion Jacquet-Vaillant, maître de conférences à Assas et autrice d’une thèse sur le mouvement identitaire, cite, par exemple, Les Natifs, à Paris, Les Normaux de Rouen, Les Remparts, à Lyon, ou Furie française, à Toulouse. La chercheuse précise qu’un militant peut appartenir à plusieurs groupes. « Les Zouaves font partie des plus violents, précise-t-elle. C’est leur mode d’action et ils le revendiquent. Les violences d’extrême droite sont dirigées d’abord contre les antifas. Il y a aussi des agressions contre des personnes qu’ils identifient comme étrangères, à la manière des skinheads. » « Mis à part une haine de la démocratie, des Juifs, des francs-maçons, des homosexuels et des étrangers, ils n’ont pas d’idéologie », appuie Jean-Yves Camus.

L’année 2020 est riche en événements. Cacqueray se rapproche de ses « homologues » suisses. Il passe aussi par le Haut-Karabakh avec le désir de combattre auprès de l’armée arménienne contre les musulmans d’Azerbaïdjan et poste sur Internet une photo de lui, fusil d’assaut entre les mains et tête de mort SS épinglée sur son treillis militaire. Manque de « chance », un cessez-le-feu est déclaré deux semaines après son arrivée, l’apprenti soldat rentre au pays sans avoir combattu. En juin, il participe, voir coordonne, l’attaque à coups de batte de baseball d’un lieu de réunion des antifascistes, Le Saint-Sauveur, bar du 20e arrondissement de Paris. Mediapart a publié les messages de Cacqueray envoyés à ses troupes au lendemain de l’assaut, preuve de l’esprit de stratège du jeune homme : « Débarrassez-vous des sapes et chaussures que vous portiez ce jour-là, effacez votre historique GPS, effacez les messages échangés sur Telegram et autres. »

Union fantasmée des groupuscules

Le chefaillon a plus de sang-froid que d’autres mais écope tout de même d’un an de prison ferme, peine pour laquelle il s’est pourvu en cassation avec ses avocats, Clément Diakonoff et Cyrille Dutheil de La Rochère. Ce dernier est aussi le conseil de Léo Rivière-Prost alias « Gros Lardon », « collègue » de notre Marc Hassin, interpellé à la suite de l’expédition punitive de Romans-sur-Isère. A aussi émergé sur le site d’investigation la vidéo d’une fête où Cacqueray et ses Zouaves entonnent un « joyeux naziversaire » ponctué du cri « Sieg Heil ». Sébastien Bourdon, journaliste qui enquête sur ces groupuscules, explique : « Cacqueray est central dans la communication entre ces militants, des éléments laissent penser qu’il est l’un des administrateurs d’Ouest Casual, principal canal de revendication de l’extrême droite sur la messagerie Telegram. À Paris, ils sont historiquement implantés dans le 15 e , et fréquentent certains bars dans le secteur entre Dupleix et Cambronne. Il y a entre autres les Versaillais d’Auctorum, les Pitbull Paris, liés aux hooligans, et la Division Martel, dissous comme Génération identitaire et Bastion social. Ils usent aussi d’étiquettes qui leur permettent de revendiquer des actions comme Waffen Assas par exemple. » Les dissolutions ralentissent quelque temps les activistes, grâce aux gels des avoirs et aux fermetures de locaux. « C’est un signal politique, mais il est illusoire de penser que l’on viendra à bout de leur violence », insiste Jean-Yves Camus. Ces brutes bodybuildées combattent parfois entre elles, à mains nues, lors d’excursions en forêt. Des photos de ces « raids » pédestres sont postées sur les réseaux, éléments de propagande pour recruter.

Autre fait d’armes notable de ces nostalgiques du IIIe Reich : l’agression de militants de SOS Racisme lors du meeting d’Éric Zemmour, en 2021 à Villepinte. Repéré sur place, Cacqueray est mis en examen pour violences volontaires aggravées et renvoyé en correctionnelle. Dans la foulée, pour avoir enfreint son contrôle judiciaire, il est détenu deux mois à la Santé, une expérience carcérale qui n’a pas refroidi ses ardeurs. Son « coup de maître » vient après la dissolution des Zouaves en 2022 : la résurrection de la plus célèbre des bannières d’extrême droite, une « marque » que l’ex-étudiant en marketing brandit comme un étendard, le Groupe union défense, ou GUD. « Leur notoriété est bâtie sur une légende urbaine, précise Camus, celle de jeunes fascistes déterminés qui parcouraient le Quartier latin des années 1970 à 1990 pour cogner leurs adversaires. » Ils sont à peine une cinquantaine aujourd’hui, arborant comme autrefois l’emblème du rat noir. Cacqueray a-t-il lu Les Rats maudits ? Ce récit à la gloire des « gudards », écrits par plusieurs d’entre eux en 1995, retrace l’histoire de ce qui était au départ un syndicat étudiant anticommuniste déjà amateur d’échauffourées violentes. « Ils ont un côté irrévérencieux, ce sont les mauvais garçons de l’extrême droite et Marc de Cacqueray reprend leur flambeau en orientant le combat contre l’immigration et ce qu’ils nomment l’islamisation », continue Marion Jacquet-Vaillant. Leur dernier tract, distribué devant l’université d’Assas en décembre, revient sur le meurtre du jeune Thomas à Crépol, évoque un « assassinat », du « racisme antiblanc », met en cause une « immigration débridée » et appelle au « réveil » de la « jeunesse de France ».

L’union de l’ensemble de ces groupes violents, théorisée il y a quarante ans par les têtes pensantes du GUD, n’a jamais abouti « car ils ne supportent pas d’avoir un chef », précise Camus. « Identitaires, royalistes, nationalistes-révolutionnaires : jusqu’aux années 2000, il y avait des lignes de fracture, ils n’avaient pas le même projet ; aujourd’hui, ils se recentrent sur des sujets communs, les guerres de chapelle disparaissent », nuance Marion Jacquet-Vaillant. Leur alliance derrière un seul patron les rendrait plus faciles à surveiller, tandis que les dissolutions successives entravent la possibilité de les avoir à l’œil.

Déçus par Zemmour

Du côté des forces de l’ordre et du renseignement, on craint principalement une nouvelle affaire Clément Méric, du nom du jeune militant antifasciste tué en 2013 lors d’une rixe avec un groupe nationaliste-révolutionnaire. Le 28 novembre, Éric Dupond-Moretti lançait à l’Assemblée nationale : « Chassez de vos rangs les “gudards”, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites. » Le garde des Sceaux s’adressait aux députés du Rassemblement national. Éric Zemmour, avec sa ligne identitaire et ses idées de « remigration », fut un temps l’homme providentiel de ces délinquants antimondialisation qui reprochent à Marine Le Pen sa proximité avec « le système ». Mais ils se sont détournés de l’ex-journaliste, déçus par sa défaite sans appel. Aujourd’hui, Marc de Cacqueray, qui selon la rumeur se ferait désormais appeler « la Loutre », est en attente de deux décisions judiciaires. Il aurait décroché un nouvel emploi et vivrait toujours chez ses parents, à Saint-Cloud… Blouson noir et cagoule à portée de main.

La Tribune

#FAFLeaks : héritier et néonazi ultra-violent, enquête sur Marc de Cacqueray-Valmenier (3/3) | FACTS

Marc de Cacqueray-Valmenier est l’héritier d’une famille noble ancrée à l’extrême droite. Il s’est imposé comme un leader de la mouvance néonazie française, multipliant les actions violentes et racistes.

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Marc “Hassin” at the inauguration of Bastion Social in Clermont-Ferrand, France

 

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Bonus : Vidéo-react #fafleaks par Zioclo
Avertissement :
Commentaires  particulièrement confus et imprécis

#FAFLeaks: agressions et saluts nazis, les vidéos inédites de la division Martel (1/3) | FACTS

La division Martel est un groupe de très jeunes néonazis parisiens, fans de combats et d’Hitler. Grâce aux #FAFLeaks, plus de 2000 vidéos, audios et SMS inédits, on vous raconte le quotidien de ces lycéens néonazis, entre ratonnades et Parcoursup.

Traduction : Le réseau Club Activiste (aux USA – janvier 2023)

https://www.adl.org/resources/backgrounder/active-club-network

Points clés:

  • ACTIVE CLUB est un réseau national d’équipes de suprémacistes blancs localisées qui sont largement inspirées par le suprémaciste blanc Rise Above Movement (RAM) de Robert Rundo.
  • Les membres actifs du club se considèrent comme des combattants s’entraînant pour une guerre en cours contre un système qui, selon eux, complote délibérément contre la race blanche.
  • Les clubs actifs distribuent de la propagande suprémaciste blanche, participent à des manifestations à petite échelle et se rassemblent souvent en privé pour des événements de formation tels que des combats, des randonnées ou des brûlages de livres/drapeaux.
  • La sous-culture Active Club s’inspire des groupes suprématistes blancs d’arts martiaux mixtes (MMA) européens. Les clubs actifs ont organisé des événements similaires de style MMA aux États-Unis.
  • Les clubs actifs promeuvent souvent la fraternité et «l’esprit guerrier» blanc. Ils ont de plus en plus collaboré avec une variété de groupes suprématistes blancs.
  • Le réseau Active Club n’a cessé de croître depuis sa création en janvier 2021, maintenant une présence active dans au moins 25 États et avec plusieurs chapitres à l’étranger.

Origines :

Robert Rundo, le leader du Rise Above Movement (RAM), un groupe suprématiste blanc basé à l’origine dans le sud de la Californie dont les membres se désignent comme le «premier club MMA (arts martiaux mixtes) de l’Alt-Right», a d’abord introduit l’idée de “Active Clubs” fin décembre 2020. Début janvier 2021, Rundo et Denis Kapustin (alias Denis Nikitin), un néonazi allemand et fondateur de la marque de vêtements nationaliste blanche “White Rex”, ont commencé à co-animer un podcast intitulé “Podcast du club activiste.” Ensemble, les deux hommes se sont concentrés sur l’inspiration des supporters pour créer leurs propres «clubs activistes» locaux, dans l’intention de faire revivre «l’esprit du guerrier» grâce à la formation aux arts martiaux mixtes (MMA) et à la «préservation du patrimoine européen».

Réseau de clubs actifs

 

À la suite des arrestations de membres clés de la RAM en 2018, Rundo s’est concentré sur le développement d’une fraternité blanche fraternelle décentralisée, ce qu’il a appelé le «nationalisme blanc 3.0». Dans un essai de décembre 2020, Rundo a expliqué que les groupes qui faisaient partie de ce qu’il considérait comme le «nationalisme blanc 2.0» étaient importants – plus de 50 membres – et étaient actifs dans les médias grand public, ce qui permettait aux chercheurs et aux forces de l’ordre de les trouver facilement. Ce qui rendait le « nationalisme blanc 3.0 » différent, c’était la formation de clubs activistes. Ils seraient plus petits que les organisations suprémacistes blanches typiques et plus attentifs à leur image en ligne. Les clubs actifs se concentreraient sur le recrutement localisé, ce qui rendrait plus difficile pour les chercheurs et les forces de l’ordre de les identifier et de mettre fin aux opérations. La formation de clubs actifs a également contribué à garantir que Rundo ne pouvait pas être potentiellement lié à l’activité illicite d’un groupe.

Rundo décrit ces « clubs activistes » comme des « clubs locaux de petite taille [qui] combinent fitness et activisme nationaliste, construisant la camaraderie et développant des compétences de création d’équipe. Créer simultanément une alternative à la culture toxique de gauche et fournir un modèle à suivre pour les autres. Il manque visiblement à cette description l’accent mis sur les idéologies suprématistes blanches innées, anti-LGBTQ+ et/ou néonazies qui unissent ces clubs géographiquement disparates. Rundo continue d’être une figure influente de la culture Active Club. Il partage des vidéos en ligne où il donne des conseils sur la façon d’éviter les listes d’interdiction de vol et donne des conseils sur la façon de faire des graffitis et d’éviter les rencontres avec les forces de l’ordre. Il profite également des ventes d’équipements liés à la RAM et à l’Active Club via une boutique en ligne.

Rhétorique et idéologie :

Les clubs actifs promeuvent une vision du monde suprémaciste blanche, plaidant pour une «conscience raciale blanche». Ils se considèrent comme des croisés patriotes et des défenseurs d’une population blanche victime. Les objectifs primordiaux du réseau sont de restaurer la « culture euro-américaine » en Amérique en adoptant l’identité blanche et les valeurs « chrétiennes traditionnelles ». Comme d’autres groupes suprémacistes blancs, les Active Clubs promeuvent activement la théorie du “Grand Remplacement” , un complot sur la destruction imminente de la race blanche également appelée “génocide blanc”, déclarant dans un blog d’Active Club d’avril 2022, “nos prédécesseurs directs ont nous a donné une race mourante. Si nous ne nous levons pas maintenant et ne capitulons pas sur la place qui nous revient dans ce monde, nous donnerons à nos enfants un monde dans lequel ils n’ont pas du tout leur place.

 

Le réseau Active Club est fortement axé sur «l’esprit guerrier» blanc et l’entraînement physique. Rundo déclare dans une vidéo d’avril 2021 intitulée “Starting Your Own Crew” que le concept de RAM et de clubs actifs a été largement influencé par son séjour en Europe de l’Est et inspiré par des groupes ultranationalistes européens de MMA, notamment White REX, Confident Hooligan et Génération Identitaire . Rundo affirme dans la même vidéo que le réseau Active Club est censé “combler le vide” au sein de la scène suprémaciste blanche américaine en se concentrant sur “l’entraînement physique” et en créant des clubs sportifs de style MMA qui forceraient l’alt-right à prédominance en ligne ” clavier guerriers »vers l’engagement dans le monde réel. L’accent mis par le groupe sur l’entraînement physique est directement enraciné dans la lutte contre un ennemi perçu, que ce soit physiquement ou culturellement.

Un objectif central du réseau Active Club est la « fraternité » et la création d’une fraternité fraternelle blanche, unie par un objectif et une idéologie communs. Un blog d’Active Club déclare : « Chaque homme blanc devrait être Tribing Up [sic] et Training Up [sic] quotidiennement. Ne négligez pas de rencontrer ceux qui partagent votre vision du monde et ne tardez pas à en recruter d’autres pour notre cause. Le réseau Active Club encourage souvent les individus à créer leurs propres clubs localisés et fait ouvertement de la publicité les uns pour les autres en ligne, soit sur la chaîne nationale Active Club Telegram qui compte plus de 3 200 abonnés, soit sur des chaînes individuelles créées pour les Active Clubs locaux. Les personnes présentes sur ces chaînes sont invitées à éviter les combats internes qui étaient présents dans le “nationalisme blanc 2.0”. Dans une interview d’avril 2021,Rassemblement Unite the Right à Charlottesville en 2017. Il a déclaré : « Charlottesville a été un désastre à cause de l’ego… ne laissez pas l’ego gêner le réseautage, ne laissez pas votre ego vous empêcher de travailler ensemble.

Un réseau évolutif décentralisé :

Rundo semble être parfaitement conscient des avantages des clubs actifs fonctionnant comme de petites cellules localisées, déclarant dans un Media2Rise BitChute interview, “Imaginez si vous aviez un petit club de sport dans chaque ville, ils pourraient tous se connecter… cela pourrait être un réseau complet… évitant aux gens d’obtenir la couverture du gouvernement, de vous envelopper et d’essayer de vous écraser.” En conséquence, le réseau Active Club reflète une tendance plus large à l’origine du mouvement suprémaciste blanc actuel : le passage d’organisations formalisées avec des membres formels à un modèle affilié, où les équipes régionales locales réalisent les objectifs idéologiques fondamentaux de RAM tout en poursuivant simultanément leurs propres objectifs locaux. En décembre 2022, des clubs actifs se sont formés dans au moins 25 États et se sont développés pour inclure plusieurs chapitres à l’étranger. Certains des États qui abritent des clubs actifs comprennent l’Arizona, la Californie, le Colorado, l’Illinois, le Kansas, le Montana, la Pennsylvanie et la Caroline du Sud.

Comme Rundo l’avait prévu, l’idée et le plan directeur de l’Active Club ont inspiré une série de groupes à émerger à travers les États-Unis, mais leur taille, leur longévité et leurs tactiques ont radicalement différé. Le plus souvent, des groupes se sont formés en réponse directe aux organes de propagande affiliés à la RAM ou en réponse directe à l’activité d’autres clubs actifs, se déroulant souvent de part et d’autre du pays. Dans certains cas, un seul club actif peut ne durer que quelques mois avant de se dissoudre ou d’évoluer vers un autre groupe extrémiste, comme le White Lives Matter.réseau, ou un autre groupe néonazi ou suprématiste blanc. Dans de nombreux cas, les clubs actifs changent de nom, de propagande et de tactiques pour mieux séduire leurs communautés locales. Pourtant, dans d’autres cas, certains clubs actifs ont réussi à survivre depuis leur création et restent des organisations affiliées à la RAM.

Réseau de clubs actifs

Le 5 septembre 2022, un Active Club basé en Arizona a incité un adepte situé dans le Maine à créer son propre groupe, surnommé le Old Line Active Club, qui a commencé à publier des activités le lendemain. Sont également incluses dans ce cas des références – en particulier à Rundo et Patriot Front – en tant que points d’inspiration et ressources pour ces groupes.

Tactique:

Les clubs actifs commencent généralement avec un seul individu ou un petit groupe (entre 1 et 3 membres) dans une région auparavant non représentée et commencent une activité dans le monde réel peu de temps après. Presque tous les clubs actifs distribuent de la propagande affiliée à RAM et/ou White Lives Matter (WLM) dès leur création et la plupart continuent de le faire tout au long de leur vie. Le contenu et l’idéologie de la RAM sont simultanément distribués physiquement et en ligne. Une fois qu’un groupe a établi un nombre suffisant de membres, les équipages commencent à organiser des événements en personne qui peuvent inclure des tournois MMA, des séances d’entraînement, des contre-manifestations et des réunions où ils créent de la propagande, des graffitis et des bannières spécifiques à la région.

Réseau de clubs actifs

De nombreux clubs actifs ont leur propre logo régional. Voici un échantillon de divers logos Active Club, qui, selon un utilisateur de Telegram, “montrent le lien commun entre les nationalistes partageant les mêmes idées qui partagent tous des racines dans la RAM et le nationalisme 3.0”. Alors que les clubs actifs fonctionnent de manière autonome, ils partagent des optiques et des connexions communes à la RAM

Des informations sur le “style de vie Active Club”, inventées et promues par Rundo, continuent d’être diffusées dans toute la communauté Active Club en ligne et au-delà, démontrant comment le réseau Active Club a permis à Rundo de maintenir sa pertinence dans la sphère de la suprématie blanche ainsi que de monétiser son Par exemple, les marchandises produites par RAM, y compris les vêtements, les autocollants, les bannières et les drapeaux, font souvent aussi leur apparition sur des photos ou des vidéos diffusées par la communauté Active Club. Des membres bien connus tels que No-Face-Nate et une myriade de des artistes affiliés à la RAM tout aussi controversés  produisent de la musique à caractère racial et politique, qui est souvent promue dans les forums Active Club ou apparaît dans leur propre propagande.Les membres achètent fréquemment des CD de la branche de merchandising de RAM, Will2Rise.

Réseau de clubs actifs

Les tactiques employées par les clubs actifs pour diffuser leurs idéologies extrémistes peuvent différer considérablement d’un groupe à l’autre ; cependant, l’optique reste d’une importance cruciale pour ces clubs. Dans une interview BitChute le 2 avril 2021, Rundo a souligné cette stratégie. “Votre peau est votre uniforme”, a-t-il déclaré. « Vous n’avez pas besoin d’être super explicite. Vous n’avez pas besoin d’être énervé, croyez-moi… Pensez à votre image. Une facette essentielle de la promotion de leurs convictions extrémistes est la diffusion de propagande en ligne via leurs canaux de médias sociaux, en grande partie dans le but de rassembler un plus grand public et donc un plus grand nombre de membres actifs via le recrutement. Cette activité en ligne se présente principalement sous la forme de diatribes auto-écrites, de la publication et de la re-publication d’articles sur des ennemis perçus, du partage de documents d’autres groupes suprématistes blancs partageant les mêmes idées,Corneliu Codreanu , Adolf Hitler et d’autres.

Dans la sphère physique, les tactiques employées par les clubs actifs peuvent varier énormément et évoluent souvent à mesure qu’un groupe gagne un plus grand nombre d’adeptes et de membres. Dans la plupart des cas, les premières formes de participation commencent par l’affichage d’autocollants dans les lieux publics pour susciter un soutien en ligne et en public, en commençant souvent par la propagande affiliée à la RAM et en évoluant rapidement vers des documents Active Club spécifiques à la région contenant des informations de contact. À partir de là, chaque groupe développe une marque semi-unique de tactiques physiques, y compris la diffusion de livres controversés dans les bibliothèques publiques, l’incendie de livres, de drapeaux ou de matériaux «ennemis», les graffitis ou contre-graffitis suprématistes blancs, les nuits de combat ou la randonnée. , arrachages de banderoles, manifestations et contre-manifestations, et ciblage d’entreprises locales. La promotion de cette activité en ligne peut influencer l’activité d’autres clubs,

Chevauchement avec d’autres groupes suprémacistes blancs :

D’éminents dirigeants et membres de la RAM et du réseau Active Club collaborent avec un éventail d’individus et de groupes extrémistes aux États-Unis et à l’étranger. L’un des principaux objectifs du réseau est de recruter et d’unir des individus de tout le mouvement suprémaciste blanc, quelle que soit leur différence idéologique.

Les vies blanches comptent

Les clubs actifs ont collaboré à plusieurs reprises avec le réseau White Lives Matter (WLM) , un groupe suprématiste blanc qui s’engage dans «l’activisme pro-blanc» un jour désigné chaque mois. Les croyances idéologiques fondamentales du mouvement WLM sont hautement compatibles avec les idéologies adoptées par la communauté des clubs actifs et presque tous les clubs actifs entretiennent une relation de base avec le mouvement WLM en publiant de la propagande WLM en ligne. De nombreux clubs actifs ont démontré des liens plus étroits avec le mouvement WLM en créant et en distribuant physiquement la propagande WLM dans divers quartiers.

Réseau de clubs actifs

Graffiti WLM SC produit par Southern Sons Active Club, un club actif basé à Columbia, en Caroline du Sud.

Cependant, une poignée de groupes ont une relation beaucoup plus directe avec l’organisation WLM et ses chapitres régionaux. Plusieurs clubs actifs présentent leur coopération et leur activité directes et continues avec les chapitres régionaux de la WLM, prenant souvent la forme d’une distribution groupée de propagande, de sessions de formation et d’autres formes d’activité politique menées en étroite collaboration.

Réseau de clubs actifs

Les membres de l’Arizona Active Club et du WLM CA posent ensemble.

Dans les cas les plus extrêmes, certains clubs actifs sont si étroitement liés à leurs homologues régionaux du WLM qu’il est difficile de distinguer les membres et les sphères d’influence entre les deux groupes. Il y a eu une augmentation identifiable de la collaboration entre ces réseaux distincts et leurs différents sous-groupes depuis la création des Clubs Actifs en janvier 2021.

Front patriote

RAM et Active Clubs ont une longue histoire de collaboration et de célébration du groupe Patriot Front , l’un des groupes suprématistes blancs les plus actifs aux États-Unis. Dès avril 2021, Rundo a exprimé son admiration pour le groupe, déclarant dans une vidéo intitulée “Starting Your Own Crew”, “[Ils] font des choses incroyables, vraiment un grand supporter.” Souvent, les chaînes affiliées à RAM et Active Club partagent et promeuvent les événements et la propagande du Patriot Front et font référence au groupe comme un groupe à imiter. Depuis juillet 2021, des personnalités bien connues de la communauté Active Club ont rencontré et collaboré avec Patriot Front. Par exemple, Lucca Corgiat, un membre éminent de RAM et de Media2Rise, la branche de production médiatique de RAM, a publié au moins sept épisodes mettant en vedette Patriot Front ou son chef Thomas Rousseau.

Réseau de clubs actifs

Les clubs actifs ont également assisté à des événements conjoints organisés par Patriot Front, tels que la nuit de combat d’août 2022 à San Diego, en Californie, organisée par Patriot Front et SoCal Active Club (cet événement est exploré plus en détail dans la section des activités). Souvent, la propagande de l’Active Club et du Patriot Front se trouve à proximité l’un de l’autre et les membres du Patriot Front sont présentés lors d’événements portant des produits Active Club, démontrant cette étroite collaboration tant au niveau des membres qu’au sein de la direction. Par exemple, le 13 novembre 2022, des membres du Patriot Front et d’un Active Club basé au Tennessee ont organisé une manifestation conjointe lors d’un brunch drag à Chattanooga, Tennessee.

Réseau de clubs actifs

Active Club, basé en Caroline du Sud, place la propagande suprémaciste blanche aux côtés du Patriot Front.

Activité récente:

En dehors de la distribution de propagande, les activités réelles les plus fréquentes des clubs actifs incluent les soirées de combat, les événements de combat physique et les événements de style MMA. Ces événements permettent non seulement aux individus de fraterniser et de recruter, mais servent également de moyen pour les membres de se préparer physiquement à un conflit potentiel avec leurs ennemis perçus.

Historiquement, les soirées de combat de style MMA et sparring d’Active Club étaient localisées, n’attirant qu’un petit nombre de 4 à 12 personnes; cependant, il existe des preuves suggérant que le réseau évolue pour accueillir des tournois de combat à grande échelle, attirant une gamme de groupes suprématistes blancs. Par exemple, le 3 décembre 2022, un club actif basé en Californie et un club actif basé à Washington ont co-organisé un combat de MMA intitulé “Martyrs Day Rumble” à Pasco, Washington, auquel ont assisté environ une douzaine de suprémacistes blancs, qui auraient voyagé de aussi loin que le Tennessee et New York.

 

Réseau de clubs actifs

Active Club basé au Canada organise une formation de sparring en octobre 2022.

Le 20 août 2022, une variété de clubs actifs ont voyagé de partout aux États-Unis pour participer à une nuit de combat à San Diego, en Californie. L’événement aurait été un événement conjoint organisé entre un Active Club basé en Californie du Sud et Patriot Front. Environ 50 personnes ont assisté au combat, y compris des membres du Patriot Front, de la RAM, de divers clubs actifs et prétendument des Hammerskins.. Les gens venaient d’aussi loin que la Floride, Washington, DC, le Texas et l’Alabama. Une source médiatique suprémaciste blanche a écrit: “Chaque combattant et participant a compris qu’il participait à une première historique et que, comme Charlottesville et la bataille de Berkeley, un homme pouvait être fier d’être là pour les années à venir.” Des dirigeants éminents du mouvement ont depuis déclaré que cet événement servira de base à des tournois similaires à l’avenir.

Réseau de clubs actifs

Le 20 août 2022, le SoCal Active Club a organisé une soirée de combat à San Diego, en Californie, à laquelle une variété de suprémacistes blancs de partout aux États-Unis ont participé et assisté.

Un violent groupuscule néonazi se développe en Valais

http://cicad.ch/fr/un-violent-groupuscule-neonazi-se-developpe-en-valais

Extrême droite. Comment un groupe de supporters qui organisait des bagarres clandestines en forêt s’est fait remplacer par un groupuscule néonazi violent qui entretient un réseau international. Récit d’une histoire qui se déroule entre la France, l’Allemagne et l’Ukraine et qui puise son origine en Valais.

La photo a fuité sur les réseaux sociaux. Elle a été relayée par des mouvements antifascistes. On y découvre dix hommes, torse nu, visiblement très entraînés. Ce sont des combattants, des sportifs de haut niveau. La plupart arborent des tatouages néonazis. On y devine des soleils noirs ou des kolovrat, symbole proche de la croix gammée (swastika). D’ailleurs, leur nom, Swastiklan Wallis (SK Wallis), s’en inspire directement. Parmi ses membres, il y a Léo, leur leader, Joseph, Lukas et Marc Caqueray de Valmenier Antoine*.

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debout d.g.a.d : Gael Gonthier, Alexandre Golay, Yanek Vincent Czura, Maxime Pomerat, Marc de Cacqueray, Kilian Juillard, Lionel Stritt. agenouillé d.g.a.d : Jean-Marie Eggel, Noah Stucky, Joël Moret

Certains sont passés par la prison, d’autres sont impliqués dans de dangereux réseaux. Aujourd’hui, leurs motivations ne sont pas clairement établies. Mais ce qui doit interpeller, selon Johanne Gurfinkiel, c’est «leur capacité et leur recours à la violence». Le secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation en Suisse (CICAD) met en garde: «Ces personnes sont capables de violentes dérives.»

Le cliché a été pris en Valais ou peut-être à Berne, lors d’un affrontement contre des hooligans bernois le 5 septembre dernier. Avant le début de l’automne, ils étaient encore un groupe de supporters virulents, amateurs de combat en forêt, un phénomène lié aux gradins des stades de football et que seuls les initiés connaissent. Mais depuis cet affrontement et la diffusion de cette image, «probablement une fuite volontaire pour revendiquer leur existence et se montrer», selon un observateur, ils sont reconnus comme une formation d’extrême droite.

Le groupe forêt sédunois

Pour comprendre, revenons avant septembre. Le SK Wallis n’a pas encore éclos. Certains supporters, triés sur le volet, se réunissent discrètement en forêt pour défendre les couleurs de leurs clubs respectifs. Ils combattent souvent à dix contre dix. Les partisans de ce groupe sont pour la plupart issus du Gradin Nord de Tourbillon, fief des plus fervents supporters. Ils ne revendiquent toutefois pas cette appartenance publiquement.

Au stade, ils chantent. Dans la forêt, ils cognent. «Ce sont des personnes qui aiment se battre et qui envisagent ces confrontations comme un loisir», confie un proche de ce milieu. «Ils ne sont pas fondamentalement dangereux. On parle plutôt de gars qui combattent et qui boivent une bière après.»

L’arrivée de Léo et des néonazis

Seulement, Lukas, un Haut-Valaisan d’extrême droite, a introduit Léo au sein du groupe forêt. C’est le point de bascule. Léo est en effet un ancien membre du groupe suprémaciste blanc Hammerskin Romandie. Ce Martignerain de 29 ans est aujourd’hui coach sportif. En février 2013, lors d’une manifestation antiraciste à Sion, il aurait participé à des heurts se soldant par l’hospitalisation de plusieurs militants de gauche.

Une fois intégré au groupe, Léo prend rapidement les commandes et invite son propre réseau néonazi à l’y rejoindre. Le SK Wallis prend forme et les anciens prennent leurs distances. «On les a vu débarquer et on a dit stop. Ça va beaucoup trop loin, personne ne veut être associé à ça», raconte un ex-membre du groupe forêt. «Ce n’était plus du tout la même mentalité», reprend-il. «Ces gars sont dangereux et pratiquent les sports de combat à haut niveau.»

Une analyse que partage Christophe-Cecil Garnier, journaliste pour Streetpress.ch et coauteur du livre «Supporter, un an d’immersion dans les stades français». «En règle générale, ces combattants pratiquent le MMA (arts martiaux mixtes), s’entraînent tous les jours et prennent des stéroïdes. Ils sont extrêmement violents.»

Pour un habitué du Gradin Nord, les partisans du SK Wallis «n’ont rien à voir avec les supporters, mais ils se servent du stade et du club pour exister». Ils sont d’ailleurs absents des tribunes, contrairement aux membres originels du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Léo affirme son désintérêt pour le football: «Je suis le chef du groupe forêt Sion et le stade ne nous intéresse pas.»

Quelles ambitions nourrit le SW Wallis? Un proche des mouvements de supporters évoque un prosélytisme par la force. «Ils se revendiquent comme un groupe pour véhiculer leur idéologie. Ils utilisent la violence pour démontrer leur puissance et la supériorité de leurs idées.»

Lukas, le Haut-Valaisan et son réseau allemand ultraviolent

Retour à la photo. Selon nos informations, la plupart de ces combattants sont originaires de Martigny ou du Chablais. L’un des membres, paysagiste, est d’ailleurs impliqué dans la rixe du Havana à Monthey en 2017.

Mais le collectif s’enracine aussi outre-Raspille. Sur le cliché, on reconnaît Lukas, un jeune Haut-Valaisan qui cultive des liens avec des néonazis puissants. Autrefois affilié à un groupe hooligan dissout, la Street Society Oberwallis, il est décrit comme «très influençable».

L’un de ses amis allemands aurait attaqué deux journalistes avec une arme blanche et une clé à molette en 2018, selon un article publié l’année dernière dans la «Wochenzeitung». Un an plus tard, ce même ami a été aperçu lors du «Eichsfeldtag», la grand-messe du parti d’extrême droite NPD (Parti national démocrate), organisée par son père.

Son père n’est autre que Thorsten Heise, vice-président du NPD. Selon le quotidien «Die Welt», il entretient également des contacts avec le réseau terroriste NSU (Parti national-socialiste souterrain) et serait soupçonné de complicité dans le meurtre d’un politicien allemand qui défendait les réfugiés.

L’ami allemand de Lukas vit aujourd’hui à Viège, où il travaille dans une entreprise de la place. Il est logé chez une figure de l’extrême droite haut-valaisanne qui avait organisé un concert rassemblant plus de 400 néonazis en 2005 à Gamsen.

Joint par téléphone pour être interrogé sur ses relations, Lukas a refusé de s’exprimer: «Effacez mon numéro et ne m’appelez plus jamais de votre vie.»

Antoine Marc Caqueray de valmenier le mercenaire et les clubs de golf

Sur la photo, Léo, le Martignerain, est à la gauche de deux combattants ultranationalistes français. Le premier est passé par la légion étrangère. Le second, Antoine*[* Marc Caqueray de Valmenier], est le leader d’un groupuscule d’extrême droite baptisé «Zouaves Paris» (ZVP). Il y a deux ans, à Paris, ce collectif a agressé des manifestants du 1er mai avec des clubs de golf.

Le groupe s’est également attaqué en 2019 à un cortège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), faisant six blessés. Selon un message qu’il a lui-même posté récemment sur les réseaux, Antoine Marc Caqueray de Valmenier se serait engagé dans des opérations militaires en Arménie et aurait des liens avec plusieurs groupes ukrainiens. «C’est un homme qui cultive un réseau militant en France, mais aussi à l’étranger», explique Sébastien Bourbon, auteur de plusieurs enquêtes sur l’extrême droite publiée sur Mediapart.

A l’échelle nationale, Léo entretient aussi des liens étroits avec un néonazi genevois. Selon le «SonnatgsBlick», ce dernier se serait engagé dans une milice en Ukraine pour combattre les séparatistes russes et il aurait aussi fondé en 2014 la Division misanthrope Suisse, afin de lever des fonds pour le combat ukrainien. [Il est question de Bjorn Sigvald]

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Björn 2014 que combattant à la Pride France

Le combat en Suède de Joseph

Dans ses rangs et sur la photo, le SK Wallis compte un autre combattant particulièrement expérimenté, Joseph. L’homme, d’une musculature monstrueuse, mesure 1 m 93 pour 115 kilos. Au civil, il est propriétaire d’un fitness dans une petite commune du canton de Vaud. Joseph s’est rendu en Suède, accompagné de Léo, dans un «fightclub underground» pour affronter un adversaire polonais. Ces duels sanglants se déroulent à mains nues, dans une cage, et opposent les combattants les plus aguerris. La victoire du néonazi valaisan représente un fait d’armes pour le Swastiklan Wallis.

Diffusée sur les réseaux sociaux le 4 novembre dernier, la photo de la victoire a suscité près de 4700 interactions sur le compte Instagram du fightclub suédois.

De la forêt à la rue?

Acquis à la violence, le groupuscule néonazi valaisan pourrait-il s’emparer de la rue? En France, les «Zouaves Paris» – et leur leader Antoine Marc Caqueray de valmenier – participent régulièrement à des manifestations. «Ils sont très présents, soit pour protéger les militants de droite, soit pour casser du gaucho», relève Christophe-Cecil Garnier. Son confrère de Mediapart, Sébastien Bourdon, abonde: «Ils ont peu de limites dans le recours à la violence dans la rue.»

Rien n’indique toutefois que le SK Wallis emprunte la même voie, selon le Service de renseignement de la Confédération. Le SRC l’affirme dans un rapport, «actuellement, les extrémistes de droite ne disposent d’aucun sujet d’actualité auquel se rattacher, ni d’une stratégie. Ils devraient continuer à faire preuve de retenue en ce qui concerne le recours à la violence.»

Pourtant, à Tourbillon, même les supporters les plus virulents s’inquiètent des potentielles conséquences de la naissance du SK. «Et si des néonazis bernois ne font pas la distinction et s’en prennent à nous la prochaine fois que l’on va au Wankdorf?», s’interroge un habitué du Gradin Nord.

*Prénoms d’emprunt

Désintérêt politique ?

La police cantonale valaisanne se dit «très attentive» et assure «combattre toute forme d’extrémisme sur le territoire». Elle affirme encore disposer d’«enquêteurs spécialisés qui sont en contact permanent avec les services de la Confédération et leurs homologues d’autres cantons». Leur dernière intervention remonte à octobre 2019. Les forces de l’ordre ont alors empêché la tenue d’un concert d’extrême droite en Valais.

Le rapport du Service de renseignement de la Confédération (SRC) évoque des cas isolés. «Seuls 29 événements ont été motivés par l’extrémisme de droite en 2019 (contre 207 pour l’extrémisme de gauche)», écrit le SRC qui affirme qu’il n’y a pas de recrudescence de la violence. «En dépit de leur potentiel de violence, aucune tendance à un recours accru à la violence, voire aux activités terroristes, ne se développe en ce moment au sein des milieux d’extrême droite en Suisse, ce qui marque une nette différence avec les développements observés dans d’autres Etats, notamment l’Allemagne, malgré une grande variété de relations avec ce pays.»

Johanne Gurfinkiel est secrétaire général de la CICAD en Suisse. Il déplore un manque d’intérêt politique face à «une idéologie qui prône le recours à la violence et à l’annihilation». Selon lui, «la problématique est largement minimisée et les politiques refusent de s’en emparer. Ils évoquent à tort un épiphénomène.»

Source : Le Nouvelliste, 24 novembre 2020

Björn Sigvald : le néo-nazi genevois parti combattre en Ukraine

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Plusieurs néo-nazis suisses ont rejoint l’Ukraine afin de combattre aux côtés des forces loyalistes. Parmi eux figure un genevois : Björn Sigvald.

Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1].

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Björn Sigvald (à droite), vraisemblablement en 2013, avec le Hammerskin valaisan Joël Moret (à gauche) (source : Indymedia Deutschschweiz).

En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2]. C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs auraient été collectés [4].

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De la nourriture et des vêtements militaires envoyés par la Misanthropic Division Schweiz aux soldats en Ukraine (source : Le Temps).

Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].

https://renverse.co/IMG/jpg/bjo_rn_sigvald_7-resp700.jpg?1598543579Björn Sigvald (deuxième en partant de la droite) avec LudovicVan Alst” alias Famine, le chanteur de Peste Noire (au milieu) et Audrey Silvain [Sylvain], ancienne membre de Peste Noire (deuxième en partant de la gauche).

Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].

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Björn Sigvald (en haut à droite, faisant le salut nazi) avec Karpatska Sich en 2017.

Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].

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Image promotionnelle de la conférence en question.

Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : « Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa. » [11].

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La photo en question.

L’emplacement actuel de Björn Sigvald n’est pas connu, la dernière trace de lui sur Internet remontant à 2019, date durant laquelle il a participé à un camp d’été de Karpatska Sich dans l’Ouest de l’Ukraine [12].

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Björn Sigvald (à droite) lors d’un camp d’été de de Karpatska Sich en 2019 avec le terroriste néo-nazi Igor Olegovich Garkavenko (à gauche), ayant passé 9 ans en prison pour avoir bombardé les bureaux de plusieurs organisations politiques et culturelles ukrainiennes ainsi que le centre culturel israélien de la ville de Kharkov.

Si Björn Sigvald est de retour en Suisse, il constitue l’un des néo-nazis les plus dangereux du pays.

Misanthropic Division de AZOV – Prospective Rac’Nsbm d’initiative Hammerskin : Affichage de symboles de haine, couleurs de gangs et de bannières territoriales autours de Peste Noire, Baise Ma Hache, et Ouest Casual

Dés 2012 ce document “Néonazi en Limousin : L’impunité” montrait sur plusieurs pages la prospective autours du CREW Lemovice.

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La stratégie métapolitique NSBM de AZOV est cultivée autours de Aleksey Levkin de M8l8th. C’est vers lui que converge la prospective Rac’Nsbm Misanthropic Division autours de Bjorn Sigvald, membre suisse du gang skinhead territorial et international Hammerskin.
Le KPN – Kommando Peste Noire – Bjorn Sigvald, Baise Ma Hache et Peste Noire = Lemovice = Wolfangel – en affiche les couleurs de gang : sur les maillots et sur les bannières territoriales siglées de symboles de haine exhibés sur leurs photos promotionnelles; d’autant que ce sont aussi des fans qui affichent leurs maillots aux couleurs de M8l8th.
AZOV et le KPN convergent à Lausanne en Suisse pour une conférence organisée par Bjorn, puis à Rungis en novembre 2015 autours d’une Convention internationale et concert RAC avec le GUD, Casa pound, Aube dorée, … entre autres.
En juillet 2016, le Pagan Front, les figures NSBM d’Aube Dorée ukrainiennes de AZOV – accompagnés de 40 ukrainiens affiliés AZOV, Wotanjugend, sous couverture “village médiéval viking” – dominent le rassemblement métapolitique de musique apolitéïque à vitrine folklorique viking “Ragnard Rock Fest” sous une bannière rune d’odal géante et malgré les multiples alertes de fans de musique, articles presse et demandes de la part  des associations antiracistes.

Fiché S les individus membres du KPN finiront même jusqu’à se rendre en Ukraine à de multiples reprises dés décembre 2016, malgré les contraintes imposées par les contrôles des Services de Renseignement. AZOV via Aleksey Levkin promoteur NSBM capitalise énormément sur le KPN et les figures NSBM françaises pour développer sa stratégie métapolitique fasciste :

– Asgardrei à kiev : rassemblement NSBM international avec conférences métapolitiques et convergences de militants violents en tant que combattants d’un tournoi de MMA.
– Militant Zone, shop NSBM (détruit par l’assaut russe) et vitrine internationale.
– Production de Peste Noire : disques, vidéos, produits-dérivés, concerts, enregistrements, …

Après l’agression d’Anthony et l’inauguration de Bastion Social du GUD à Clermont, Famine sera bien réfugié deux ans chez AZOV pour fuir la justice française de 2018 à 2020.

Pendant ce temps, prends forme la nouvelle prospective hooligan-identitaire Ouest Casual de AZOV qui émerge autours des Zouaves Paris en affichant aussi son florilège de bannières territoriales haineuse et Marc De Caqueray Valmenier se rendra aussi à Kiev, aussi à Asgardrei pour y afficher une banniere GUD, y poser avec Olena Semnyaka, y afficher maillot aux couleurs de M8l8th, …

La prospective Rac’Nsbm Misanthropic Division de AZOV
et la prospective hooligan-identitaire Ouest Casual de Azov
partagent
– la division en crews locaux
– affichage des couleurs pro-azov
– affichage de bannières territoriales siglées de symboles de haine comme les couleurs de gangs territoriaux
– la prégnance de membres impliqués dans la culture RAC, hooliganisme et sports de combat,  des gangs skinhead internationaux a vitrine folklorique.

Misanthropic Division : Prospective NSBM de AZOV  autours du Hammerskin suisse “Bjorn Sigvald”

En 2015, le collectif d’information antiraciste stéphanois met en lumière Misanthropic Division, une prospective NSBM de AZOV autours d’un Hammerskin Suisse, dont est membre Baise Ma Hache.

Qu’est-ce que la Misanthropic Division?

Sur son site Internet, disponible en neuf langues, la Misanthropic Division se décrit comme un groupe paramilitaire, racialiste et national-socialiste qui a fait son apparition pendant la révolution du Maïdan, fin 2013. Elle est issue de l’Assemblée sociale-nationale regroupant ultranationalistes et néonazis. Le site précise: «Notre principal ennemi actuellement est la Russie mafieuse et néo-soviétique. Contre l’émergence de cette nouvelle forme de communisme moderne, tous les moyens sont bons.» Son chef, dans une interview au Telegraph, a même déclaré: «Notre mission historique est de conduire la race blanche à une croisade pour sa survie.» Aujourd’hui, la Misanthropic Division est engagée dans le bataillon composé de volontaires d’extrême droite Azov. Ce dernier avait été dénoncé par Amnesty International en août, pour mauvais traitements, extorsions, vols, détentions illégales et de possibles exécutions.

Le Matin

Les mouvements militants de la droite ukrainienne exploitent dès le début du conflit leurs contacts internationaux, afin d’y trouver du soutien pour leur cause. C’est dans ce but qu’ils ont fondé des organisations de soutien, qui contribuent à leur combat avec des ressources financières, politiques et militaires. Une des organisations les plus importantes, la « Misanthropic division » a des sections dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’en Amérique du Nord. Elle joue en rôle majeur dans le recrutement de combattants à l’étranger [5].

Renversé

Selon des recherches de Belltower.News, la division Misanthropic recrute des membres de la scène nationale socialiste de black metal. On trouvera ci-après le néo-nazi Hendrik Möbus, condamné pour meurtre, entre autre, Alexey Levkin, meurtrier raciste jugé irresponsable, libéré de l’asile, russe félon réfugié en Unkraine chez AZOV,  chanteur du groupe M8l8th et organisateur du festival NSBM Asgardsrei, et Famine, chanteur du groupe de black metal français Peste Noire, qui a été condamné pour meurtre agression. Il existe d’autres liens avec le Mouvement international ainsi qu’au parti d’extrême droite Der III. Voie.[31] La devise de la frénésie de la misanthropie remonte à un album du groupe Branikald, qui, comme M8l8th, vient de la scène russe NSBM.[32

Wikipedia

Misanthropic Division Schweiz

En Suisse romande, une section locale de « Micanthropic Division » (MDS) [6] a déjà été créée au printemps 2014. « Björn Sigvald » est le dirigeant présumé de ce groupement, un néonazi fan de sport de combat depuis sa jeunesse, qui est connu à ce jour seulement sous ce pseudonyme. Björn Vita sert d’exemple du développement des membres de « Misanthropic Division ». À partir de son obsession pour les combats et ses contacts informels en Ukraine, se sont développés des réseaux personnels qui ont finalement débouché sur une participation active sur place.

Björn, le networker

« Björn Sigvald » est actif dans les mouvements d’extrême droite depuis environ dix ans et entretient de nombreux contacts internationaux à différents niveaux de la scène. Il a noué les premiers contacts importants par le biais des Hammerskins suisses. En 2011 il a été admis dans le « Hang-Around-Status » des Hammerskins Romandie [7]. À cette époque et les années qui suivent, il a assisté avec Joël « Pouppi » Moret et d’autres Hammerskins à des concerts et des manifestations de ce mouvement aux frontières de la Suisse et a fait de nouvelles connaissances [8]. Il a notamment rencontré Tomasz Skatulsky, organisateur de combats du milieu d’extrême droite et propriétaire de la marque Pride France [9].

Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1]. En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2]. C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs auraient été collectés [4].

Renversé

Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].

Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].

Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].

Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : « Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa. » [11].

https://renverse.co/IMG/jpg/bjo_rn_sigvald_4-resp700.jpg?1598543566
Björn Sigvald (à droite) lors d’un camp d’été de de Karpatska Sich en 2019 avec le terroriste néo-nazi Igor Olegovich Garkavenko (à gauche), ayant passé 9 ans en prison pour avoir bombardé les bureaux de plusieurs organisations politiques et culturelles ukrainiennes ainsi que le centre culturel israélien de la ville de Kharkov.

Renversé

 


2014

24 juillet 2014 : KPN affiché à la Pride : Here you can watch some video excerpts of a KPN supporter/friend who won his fight at the “MMA BH Hexagone/Pride France” boxing event in June 2014. He entered the ring to the music of PESTE NOIRE’s « La Bêche Et L’épée Contre L’Usurier ». Video of his fight later. Thanks to you Brother.

Björn » Sigvald un néonazi Suisse qui partage aussi son temps entre l’Ukraine et la Suisse et s’est fait tatouer le nom du groupe K.P.N. sur son ventre.

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2014 – Björn KPN combattant à la Pride France

https://www.leprogres.fr/rhone/2014/06/11/la-soiree-de-pollionnay-etait-bien-un-rassemblement-de-neonazis

Les premières traces connues du militantisme néo-nazi de Björn Sigvald sont chez les Hammerskins de Romandie [1].

https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L276xH462/bjorn_sigvald_a_droite-c63e3.jpg?1616655158

Björn Sigvald (à droite), vraisemblablement en 2013,
avec le Hammerskin valaisan Joël Moret (à gauche)
(source : Indymedia Deutschschweiz).

En 2014, il fonde la Misanthropic Division Schweiz, branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Le groupe est composé de membres en provenance de Genève, du Valais, du canton de Vaud et de Saint-Gall dont trois soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [2].

https://www.letemps.ch/suisse/romands-soutiennent-combattants-ukraine

C’est Björn Sigvald qui assurait la liaison avec l’Ukraine [3]. Les activités du groupe consistaient à relayer et faire la promotion en Suisse des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, ainsi qu’à récolter des fonds pour ses soldats au sein du régiment Azov par la vente de t-shirts. Environ 800 francs suisses auraient été collectés [4].

De la nourriture et des vêtements militaires
envoyés par la Misanthropic Division Schweiz aux soldats en Ukraine
(source : Le Temps).

2015

2015 – banniere MD frankreich et banniere md Baise Ma Hache
(source : Saint-étienne antifa)

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Bannière Misanthropic Division Schweiz

 

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https://www.antifa.ch/wp-content/uploads/2020/11/v.r.-Bjoern-Anthony-di-Stefano.cleaned.png

Mise-en-marché des maillots aux couleurs Misanthropic Division de AZOV
Bjorn Sigvald à droite, sous la Bannière Pride France,

https://www.metal-archives.com/artists/Bj%C3%B6rn_Misanthropic_Division/609707

lcd-kpn-azovbanniere MD toten fur wotan

fam-kpn-azov

“Peste Noire, et surtout le chanteur Famine, délivrent avec leur musique une bande-son pour les meurtres commis par les fascistes ukrainiens, partagent les vues de la Misanthropic Division, soutiennent le Régiment ASOV et sont cohérents avec leur antisémitisme.traduit de l’allemand
source : https://linksunten.indymedia.org/fr/node/187861

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/04/Screenshot-07102016-045921.png

 

  • AZOV à Lausanne

https://lahorde.samizdat.net/local/cache-vignettes/L696xH491/conference_ukraine_a_lausanne-516eb.jpg?1616655158

Devenu entre-temps le représentant suisse du mouvement Reconquista [7] : une initiative partie d’Ukraine visant à créer un projet néo-nazi pan-européen uni [8], Björn Sigvald organise le 26 septembre 2015 à Lausanne, une conférence sur l’Ukraine dans laquelle fut invité à parler le néo-nazi français Pascal Lassalle, lui-même à l’origine de la branche française de Reconquista [9].

 

  • Novembre 2015 – Convention du GUD à RUNGIS avec AZOV

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14 novembre 2015 – Rungis – Convention du GUD
Famine de Peste Noire affiche les couleurs M8l8th pour la photo-souvenir.
Steve Bissuel du GUD porte un maillot rouge. AZOV est également représenté.

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https://www.nouvelobs.com/politique/20151119.OBS9870/quand-les-fascistes-d-europe-se-donnent-rendez-vous-a-rungis.html

 


2016

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Bannière Misanthropic Division toten fur wotan

 

 

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Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont également rendus personnellement à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire afin de livrer une cargaison de vêtements militaires [5].

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Levkin & Famine à la veille d’ASGARDSREI 2017 dans l’emblématique Militant Store désormais détruit par la guerre

https://i.ytimg.com/vi/KgdQ2_hLRfo/sddefault.jpgKiev 2016 – Kommando Peste Noire Feat. M8l8th et Lemovice avec Aleksey Levkin de AZOV, en survet’ blanc Kery James Ludovic “Famine” Faure”, Nico Lemovice, Bjorn Vermine, … @ Asgardsrei, le plus gros rassemblent Rac’NSbm

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Un œil dépasse derrière l’épaule. Le maillot aux couleurs BMH.
Le vocaliste du groupe M8l8Th, Alexei Levkin, est une personnalité dirigeante d’Azov et leader du mouvement de jeunesse néonazie « Wotan Jugend » et ses satellites.

 

 

  • Janvier 2017 : Call of Terror Rassemblement NSBM clandestin

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  • GUD fait promotion NSBM à Lyon :

    Rassemblement métapolitique autours du KPN de Peste Noire et de BMH de Savoie.

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https://rebellyon.info/IMG/jpg/gud_kpn_bmh.jpg


Quelques mois après son voyage à Kiev, Björn Sigvald rejoint la milice néo-nazie ukrainienne Karpatska Sich [6].
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Björn Sigvald (en haut à droite, faisant le salut nazi) avec Karpatska Sich en 2017.


  • Réunion européenne autours de AZOV à Kiev

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Levkin de M8l8th, félon russe réfugié chez AZOV, meurtrier et figure clé de la promotion NSBM

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Björn et Semenyaka à la conférence paneuropéenne en avril 2017

« Björn » a ainsi participé à une conférence paneuropéenne en 2017 et entretient différents contacts avec des défenseurs de l’idée paneuropéenne, en particulier avec Olena Semenyaka

Le 28 août 2017 à Kiev, Björn Sigvald prend part à la première conférence Paneuropa, qui réunit des néo-nazis pro-ukrainiens du monde entier [10]. Sur Facebook, la secrétaire internationale du parti néo-nazi ukrainien, et aile politique du mouvement Azov, Corps National et coordinatrice de Reconquista. Olena Semenyaka postera une photo d’elle avec Björn Sigvald à la conférence Paneuropa avec la description suivante : «  Si une personne peut déménager de la Suisse vers l’Ukraine, tout est possible. Merci pour tout, Björn  ! Nous attendons une équipe suisse à la prochaine conférence Paneuropa.  » [11].

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Steven Bissuel GUD alongside National Corps’ international secretary Olena Semenyaka at the 1st “Paneuropa” Conference in Kyiv, April 2017
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Quelques jours après  passage de Steve Bissuel à Kiev, GUD devient Bastion Social.

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FTP et Bissuel du Bastion Social du GUD se tripotent les avant-bras en 2017.

kpn à kiev II

https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/ar0/123c6f01daf08dfbb10d856dc977f28f

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Levkin, Bilietsky AZOV en chef //  Hendrik Mobus (meurtrier et figure NSBM) Olena Semenyaka de AZOV, et Aleksey Lekin (Meurtrier et figure NSBM)

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Levkin développe Militant Zone pour promouvoir ses productions NSBM, et réalise le vidéo-clip de Peste Noire

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2018

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Le 12 juillet 2018 Anthony se fait fracturer la mâchoire dans un bar par Famine de son vrai nom Ludovic Faure qui pensait taper sur un antifa, le local du Bastion Social doit être inauguré dans les prochains jours.

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand, Anthony, double fracture de la mâchoire

Bastion Social Clermont

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Inauguration Bastion Social Clermont :
maillot Defend Gaza Marc “Hassin”
Famine casquette M8l8Th.

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Tristan Arnaud et Ludovic Faure “Famine” de Peste Noire,
lors de l’inauguration du local BS à Clermont-Ferrand en juillet 2018.

Famine participe à la constitution du Bastion Social Clermont et se fait remarquer suite à l’agression sur Anthony, il se réfugie en Ukraine pendant deux ans chez AZOV.

Famine donne une interview dans le numéro 2 du magazine néofasciste Zentropa mag où il explique ses positions politiques. La peste noire est pour Famine un moyen naturel, écofasciste pour nettoyer le monde contemporain de ses excès et de sa surpopulation.
https://www.bellingcat.com/app/uploads/2020/05/29f.pngGraffiti des Zouaves Paris lors de la facheuse manifestation des “gilets jaunes” infiltrée par le white-bloc Ouest Casual en décembre 2018

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Décembre 2018 – Peste Noire s’affiche en Gilet-Jaune
pour interpréter un hymne du Rock Identitaire Français, à Kiev

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KPN à Asgardrei pour la 3e année consécutive, Peste Noire est encore une fois à l’affiche Asgardsrei en décembre 2018,  le plus grand rassemblement NSBM qui a lieu en Ukraine à l’initiative de AZOV.

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Ludovic Faure séjourne en Ukraine où il fréquente les néonazis du Bataillon Azov et fait ses petites affaires avec Militant Zone le site de vente par correspondance de Tee-shirt ou disques de la scène National Socialist Black Métal géré par AZOV.
https://www.foiaresearch.net/sites/default/files/styles/full_width/public/2020-12/Alexei%20Levkin%20at%20the%20shooting%20of%20a%20video%20for%20Peste%20Noire.jpg?itok=yCGBEs8J

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2.d.g. Levkin, Ludovic Faure, Björn en Kiew

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Björn, Levkin et Faure « Militant Zone-Store », magasin de vêtements NSBM de AZOV au centre de Kiev.

https://www.melodieundrhythmus.com/mr-1-2019/die-wilde-jagd/


2019

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gud en sommeil ?
gud affiché à asgardsrei par ouest casual

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https://pbs.twimg.com/media/EL52A9FXsAEzTAW?format=jpg&name=900x900


2020

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2020/02/cot2020.jpeg

2021

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2021/12/intw-famine-franc-tireur.png

  • procès de famine pour agression

Lors de son procès il se présente tout propre et tout sage, pour lire le compte-rendu de l’audience voir ici.

https://mediacoop.fr/25/05/2021/proces-de-famine-chanteur-neo-nazi-au-tribunal-de-clermont-ferrand/

Depuis des militants d’extrême-droite refont parler d’eux ces derniers temps, pour suivre les agissements de l’extrême-droite à Clermont-Ferrand il est préférable d’aller sur le site médiacoop.fr.

L’emplacement actuel de Björn Sigvald n’est pas connu, la dernière trace de lui sur Internet remontant à 2019, date durant laquelle il a participé à un camp d’été de Karpatska Sich dans l’Ouest de l’Ukraine [12].

 


2023

RAC turbonazi à Simone Veil

Ouest Casual est au centre
de la promotion du rassemblement autours de la musique faf

Fafleaks streetpress

https://fyooyzbm.filerobot.com/v7/Fraction-0CcZNMqJ.JPG?ci_seal=fe1badcf27&w=480

affichage bannière azov, banniére gud, sur scène
+ fraction salut de kunen
+ tanguy jean eudes gannat FTP Alvarium
+ Fabrice Robert de la Soupe au Cochon Unité Radicale Bloc Identitaire …ETC.
c9m 2023 @ espace simone veil de st-cyr l’école militaire


BSK VDL OUEST CASUAL AZOV


NSBM CASUAL
ou Rac’NSbm ?

En décembre 2023, le visuel promotionnel de la cinquième édition du rassemblement clandestin autours de figures RAC et NSBM intitulé Call of Terror ainsi que la proposition “- Graveland 🇵🇱 – SPQR 🇮🇹 – Kataxu 🇵🇱 – Leibwächter 🏴‍☠️
sont affiché par le canal Telegram Ouest Casual.


Autres sources et liens :

Métapolitique NSBM de AZOV :
https://www.melodieundrhythmus.com/mr-1-2019/die-wilde-jagd/

Aleksey Levkin de M8l8th, meurtrier raciste bon pour l’asile,
et félon russe réfugié chez AZOV, promoteur NSBM.
Wotanjugend. Asgardsrei. Militant Zone.

Le parcours de Bjorn Sigvald :
https://lahorde.samizdat.net/bjorn-sigvald-le-neo-nazi-genevois-parti-combattre-en-ukraine

https://renverse.co/analyses/article/aller-et-retour-en-ukraine-2805

Ouest Casual @ Asgardrei 2019 = GUD :
https://www.bellingcat.com/news/2020/05/01/at-ukraines-asgardsrei-a-french-connection/

RAC à la Convention européenne du GUD à Rungis en novembre 2015 :
https://www.nouvelobs.com/politique/20151119.OBS9870/quand-les-fascistes-d-europe-se-donnent-rendez-vous-a-rungis.html

Famine témoigne de l’influence de AZOV :
https://www.franc-tireur.fr/les-zouaves-le-retour-de-baston