REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Voici des informations complémentaires et des faits concernant l’événement “Sinister Howlig” prévu le 19 novembre 2016 dans la salle de spectacle “Halle 101” à Speyer en Allemagne, comme cela a déjà été publié dans le journal “Die Rheinpfalz” le Samedi 13/08/16.
Le 19/11/16 se tiendra en effet le festival Black Metal « Sinister Howling » dans la salle « Halle 101 », les préventes sont déjà en cours,
l’organisateur de l’agence de promotion « Drohende Schatten », en la personne de Jonas Schork,
et la salle est louée par le Rockmusikverein Speyer e.V. (RMV).
Le Sinister Howling a déjà fait parler de lui négativement, la première fois en 2009 puis en 2011 il y eut à nouveau des doutes.
Dans l’article de presse, il est évoqué que des mails anonymes ont été envoyés au RMV, à la ville à la police et au journal « Die Rheinpfalz ». Ce journal laisse beaucoup de place à l’organisateur pour se défendre contre les soupçons évoqués à propos de son concert, Schork parle notamment du fait que ces mails ont pour objectif de nuire à son festival. Nous ne connaissons cependant pas le contenu de ces mails, la seule chose dont nous pourrons donc nous faire une image est le spectacle public des artistes qu’il a invités. Nous donnons raison à Schork sur le point qu’il est difficile pour des personnes qui ne sont pas du milieu de trouver les frontières entre la provocation et la réelle idéologie et propagande.
Il existe cependant des comportements de plusieurs des artistes qu’il a invités qui n’ont plus rien à voir avec de la provocation.
Les positions de Schork à propos du chanteur de Peste Noire, tête d’affiche du festival, sont déroutantes. Celui-ci se ferait qualifier de « Nationaliste » dans un sens qui ne soit pas politique mais plutôt « sur une forte relation naturelle avec son pays d’origine ».
Peter Kreutzenberger, rédacteur en chef du journal Rheinpfalz, le remarque à juste titre dans son commentaire intitulé « jeu d’ombres » en disant : « qu’un organisateur de concert qui jusqu’alors méritait la confiance du Rockmusikverein, parle de « lien naturel fort » du groupe et cite pour le prouver leur propre page wikipédia, il ne peut apparaître que naïf et sans prise de recul. Il nous reste donc un mauvais pressentiment. »
Voici donc une prise de position du groupe «(Kommando) Peste Noire » qui laissera plus qu’un « mauvais pressentiment ».
« (kommando) Peste Noire » est annoncé en tant que tête d’affiche et pour la première fois en Allemagne. Le premier indice sur leur façon de voir le monde se trouve dans leur logo : la tête de mort est à l’origine un logo utilisé par les fachistes américains de la White Aryan Resistance (W.A.R.). Le groupe W.A.R. défend l’idée d’une résistance raciste sans leader et est convaincu qu’une guerre entre aryens et non-aryens devrait éclater prochainement ou a déjà lieu, un peu comme combat 18 qui propage que des personnes isolées à la manière des loups solitaires devraient attaquer avec violence. Cette tactique de guerre a été employée lors de la fin de la seconde guerre mondiale sous le nom de « Werwolfstaktik » par la SS. C’est celle utilisée par Anders Behring Breivik pour tuer 77 personnes.
Sur wikipédia, l’histoire du groupe débute en 2006, alors que Peste Noire a déjà sorti une démo en 2001 intitulée « Aryan Supremacy ». Dans le morceau « les camps de la mort », ils chantent :
“Before leaving this earth
I want their death
A pure fucking genocide
For the ultimate revenge.“
Même si Peste Noire ne publiera ensuite plus aucun morceau avec un titre aussi fasciste, (*ndlr, à confirmer) cet intérêt passe toujours dans les réseaux sociaux ainsi que dans les vidéos et concerts. Le chanteur « La Sale Famine de Valfunde » d’Avignon, qui utilise d’innombrables autres pseudonymes et qui apparaît en tant que « Famine » dans le texte suivant, porte volontiers un tshirt du groupe NSBM ukrainien M8L8TH (*ndlr “le marteau d’hitler”), logo montrant un Wolfsangel entouré des chiffres 88.
Le chiffre 88 est très connu dans la scène d’extrême droite comme étant un code pour « Heil Hitler », le H étant la huitième lettre de l’alphabet.
En posant derrière le drapeau de la Misanthropic Division Suisse, il lève la main pour faire un salut nazi et fait la même chose lors du Nouvel-An en soutenant la Misanthropic Division. Celle-ci fait partie du régiment de volontaires Asov, qui combat les forces pro-russes en Ukraine (* officiellement). Le Wolfsangel dans le logo du régiment Asov prend une symbolique centrale : son utilisation était faite dans la 2ème division SS « Das Reich » également responsable du massacre d’Oradour-sur-Glane.
C’est aujourd’hui utilisé par les fascistes ukrainiens qui utilisent volontairement cette symbolique pour faire référence à de supposées « grandes actions ».
Le logo du Régiment ASOV se trouve également sur des tshirts que le chanteur Famine porte sur les deux photos prises en Suisse.
Avec ceci on peut aussi ajouter le fait que le 18/12/16, Peste Noire jouera à Kiev au Asgardsrei avec d’autres groupes NSBM. Ce festival a un fond clairement fachiste. Les organisateurs de l’Asgardsrei exigent dans leur manifeste qu’on refasse vivre les notions qui selon eux sont devenues des coquilles vides dans le Black Metal, à savoir la mort, la guerre et le sacrifice de soi. Ces mots doivent avoir un sens « authentique » et « sacré » et doivent être exécutés dans un nouveau Black Metal militant pour faire renaître les « Purs ». Ceci signifie donc que pour l’organisateur il ne faut pas juste chanter à propos de la mort, mais qu’il faut également tuer. Cette Video nous livre quelques impressions à propos de la scène à un tel concert en Ukraine, montrant la prestation du groupe M8L8TH à ce même festival l’an dernier, et au cours duquel le public ne cesse de faire des saluts nazis. Comme déjà évoqué précédemment, Famine est un fan de M8L8TH et va se produire avec ses idoles à ce même festival cette année.
https://www.youtube.com/watch?v=NjXzg0wrCvE
Même les poses des membres du groupe avec la Quenelle comme la chanteuse Audrey Sylvain ou le chanteur Famine sont une impression qui montre leur antisémitisme et antisionisme.
Dans un side-project du chanteur, celui-ci montre également son attachement au NSBM. Famine coopère dans ce projet avec Sün (du groupe NSBM Malsaint) qui porte le nom de VOUÏVRE, dans la vidéo promo duquel les deux se réclament clairement du NSBM :
https://www.youtube.com/watch?v=jhuu1Q9pcDM
Malsaint donne volontiers des interviews dans des magazines spécialisés de la scène fasciste, et Sün a encore d’autres projets comme par exemple le groupe Aktion Totenkopf.
La collaboration de Peste Noire avec d’autres musiciens est tout à fait intéressante. En 2003, Noktu du groupe désormais dissout « Celesta » jouait également dans Peste Noire. Lorsqu’en 2009, il voulut se produire dans la Halle 101, et que ceci fut empêché par l’engagement de l’action antifasciste, c’était surtout les déclarations antisémites de Noktu dans des interviews qui le permirent.
Il en va autrement pour Peste Noire : si on met ensemble tous les faits énoncés ci-dessus, on ne peut faire autrement que de désigner le groupe Peste Noire et surtout son chanteur Famine comme ce qu’ils sont : des fascistes ! La solidarité avec des brigades fascistes n’a rien à voire avec de la provocation typique pour le style musical et ne peut pas être pardonné avec des paroles comme « nationaliste mais pas fasciste » que Schork essaie de nous vendre.
Peste Noire, et surtout le chanteur Famine, délivrent avec leur musique une bande-son pour les meurtres commis par les fascistes ukrainiens, partagent les vues de la Misanthropic Division, soutiennent le Régiment ASOV et sont cohérents avec leur antisémitisme.
Schork a commencé en 2002 avec son agence « Drohende Schatten » avec l’organisation de concerts. Plusieurs ont eu lieu dans la « Halle 101 » de Speyer, le festival Sinister Howling (depuis 2009) et Speyer Grey Mass (depuis 2014). Dans la salle “Live Factory Adelsheim” et dans le club”7er Club Mannheim”, cet homme organise également des concerts.
Mais il ne fait pas qu’organiser puisqu’il était également chanteur dans différents groupes. Dans le passé, il a chanté et chante encore maintenant sous le nom d’artiste Isegrimm dans différents groupes parmi lesquels : Irrlycht, Geweih, Into Darkness et Caedes.
Caedes s’est séparé en Avril 2006 de son chanteur Isegrimm pour cause de différends idéologiques. Chez Caedes se trouve un bassiste, Nazgul, déjà présent au temps de Schork, qui est un vétéran du RAC. Derrière Nazgul se cache Patrick Jansen, bassiste du groupe RAC “Noie Werte”.
Sur facebook, on trouve Schorck sous le nom de Jonny Ork. Très vite on trouve une photo publique de 2014, sur laquelle il pose devant une rune du château de Wewelsburg. Cette rune utilisée par les SS était le symbole de la victoire et du sacrifice, et son aspect fut développé par un fonctionnaire SS à partir des runes plus anciennes de la victoire et du sacrifice.
Il est plutôt improbable que Schork ne connaisse rien de ce que nous critiquons à propos des groupes, et qu’il soit au courant des controverses au sein de la scène, par exemple le fait que Napalm Death refuse de participer au Blastfest 2017 à Bergen en Norvège à cause de la présence de Peste Noire.
Une des personnes les plus connues de la scène NSBM, en la personne de Hendrik Möbus, s’est exprimée ces derniers jours à ce sujet. Il se vante dans un forum spécialisé de la scène, New Black Order, qu’il aurait pu organiser sans problème ce concert annulé à Speyer il y a 7 ans avec Celesta chez lui à Kirchheim. Möbus, en tant que nazi pur et dur, critique Schork, car il a invité de façon calculée le groupe controversé pour booster les préventes. Cela ne l’étonnerait pas qu’un concert d’un groupe de NSBM soit à nouveau annulé, comme cette fois-ci peste noire – ce sont les mots de Möbus.
Est-ce que Schork se comporte ainsi pour des raisons politiques, financières (préventes) ou naïves ? Le fait est qu’il a invité à ses concerts non seulement des groupes de Black Metal, mais qu’il essaie également d’intégrer des groupes ayant une idéologie d’extrême droite.
Comme il est dit sur la page principale du site du Rockmusikverein Speyer, l’information anonyme « n’a pas pu être confirmée malgré des recherches intensives et le soutien d’experts de la scène ». Il est également indiqué « Merci à la police, à la ville de Speyer et à la presse pour votre coopération, nous attendons avec joie un festival bon enfant comme chaque année ».
Avec les faits suscités, il n’est pas compréhensible pour nous comment le RMV en est arrivé à une telle conclusion.
Nous exigeons du RMV avec cette publication officielle qu’il réfléchisse à nouveau à sa décision et qu’il se rétracte immédiatement du contrat de location avec l’organisateur Jonas Schork.
Dans la « Halle 101 », il n’y a pas de place pour des groupes d’extrême droite. C’est un lieu où se déroulent des fêtes étudiantes, des concerts et des répétitions de petits groupes. En raison de son travail avec la jeunesse, le RMV reçoit annuellement une somme conséquente d’aides publiques de la ville de Speyer. C’est aussi envers les membres du RMV, qui ont mis beaucoup d’énergie et d’efforts à la construction de ce lieu qu’il est impossible de justifier la tenue d’un tel concert.
La société civile de la ville de Speyer et la ville de Speyer devraient se reconnaître dans notre slogan « Speyer sans racisme, Speyer courageux ».
Le 17 juin 2011, Yussuf Jerusalem – groupe parisien singulier de musique garage aux accents psyché-médiéval – propose son second album : pochette de feu et de flammes incendiaires, intro à l’orgue, puis premier titre orchestré raw war black metal old school, avec chant hurlé et saturé. Le second titre est country music limite bluegrass.
3 – Path of paladin : tube dark, garage surf folk sur un rythme de valse avec un riff chorus saturé, tres “Black Metal” pour du grunge bluesy … etc.
Au rayon produits dérivés se distinguent les modèles de maillots de Yussuf Jerusalem proposent le logo en typographie néo-black metal et des designs très proches de ce que proposent la scène black, ce n’est pas banal pour un groupe rock garage.
Le porteur du projet, Benj, guitare et chant, est connu comme mélomane passionné d’underground, de rock, de culture et fan de black metal comme le montrent ses photos affichées sur ses réseaux sociaux en maillot aux couleurs de figures nsbm : Forteresse, Inquisition, Peste Noire, … , ou sur scène en cote de maille façon Vikernes
Le titre Gates of Heaven se distingue en tant que reprise du groupe allemand Absurd.
Idole ou pas, Absurd est connu depuis 1993
comme responsable du meurtre de Sandro Beyer,
puis par la carrière métapolitique de Hendrik Möbus figure nsbm et néonazi volkisch, depuis ses disques produits depuis derrière les barreaux de sa prison comme Burzum, sa promotion nsbm en co-productionHammerskins dés 1997, sa cavale réfugié chez le promoteur white power, sa capture, et ses séjours en prison, puis la promotion nsbm encore et toujours …
Sacrificia ⌖ Mortuorum : Promotion NSBM fétichiste de la croix ⌖ celtique affichée depuis 2001 sur une douzaine de disques ⌖, albums ⌖ et collaborations ⌖ avec d’autres figures nsbm ⌖ , en autoprod puis coproduction avec labels promoteurs nsbm, puis au profit de Hendrick Moebus sous l’étiquette Darker Than Black https://www.discogs.com/fr/artist/265489-Sacrificia-Mortuorum
Sacrificia ⌖ Mortuorum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibitionnisme – de la ⌖ croix ⌖ celtique ⌖
⌖ 2002 Ira Melanox ⌖ ⌖ 2003 Ira Melanox / Dark Hymns of War ⌖
⌖ 2005 Les vents de l’oubli ⌖
⌖ 2007 Maturum Est ⌖
2011 : Le promoteur NSBM Ludovic Faure produit LMH 02 seconde référence de son label de promotion NSBM en collaborant avec le groupe AUTARCIE de Franche Comté. Ce disque est interdit à la vente sur Discogs https://www.discogs.com/fr/master/1813106-Autarcie-Horizons-Funestes C’est le seul groupe de l’écurie LMH toujours ré-édité affiché en vitrine dans la boutique ligne LMH en 2023.
LMH 02 : Autarcie sequane NSBM – 2011
Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin
plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
NE PAS CONFONDRE LES FRÈRES BIDOLI
Nicolas Bidoli
aka Dagon le Sequania, DGN SQN
un militant néo-nazi de la région Franche Comté
bien connu de toutes et tous pour de multiples agressions,
actes de vandalismes,
etc…
On le voit depuis plus d’une dizaine d’année
dans divers crews ouvertement néo-nazis.
Un coup aux JNR (un groupe de skinhead néonazi monté par Serge Ayoub),
un coup chez les Werwolf Sequania
pour finir par prendre la pause au pied de la fontaine place Jean Cornet à Besançon pour les VDL BSK (Vandals Besak) dans la nuit du 27 au 28 Aout 2022.[HS_26]
DAGON SEQUANIA (Nicolas BIDOLI)https://www.metal-archives.com/artists/Dagon/145184
Hassbender
https://www.metal-archives.com/bands/Hasserben/79076
Caterva Runa
https://www.metal-archives.com/bands/Caterva_Runa/3540400565#band_tab_members
Abel
Nom d'artiste : Skogsvandrer
https://www.metal-archives.com/artists/Skogsvandrer/141770
Batteur en duo avec Nicolas Bidoli sous le nom de groupe Hasserben depuis 2004
https://www.discogs.com/fr/artist/3970688-Hasserben
puis sous le nom de groupe Caterva Runa depuis 2014,
et le disque labellisé Darker Than Black au profit de Hendrick Möbus depuis 2015.
https://www.discogs.com/fr/artist/4582643-Caterva-Runa
Batteur de ⌖ Sacrificia ⌖ Mortuorum ⌖ depuis 2016,
https://www.discogs.com/fr/artist/4047198-Skogsvandrer
puis de Autarcie (LMH) depuis 2017.
https://www.discogs.com/fr/artist/2293898-Autarci
DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
avec son frère dans l’orchestre
Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.
Sacrificia Mortuorum sans croix ⌖ celtique affichée sur les visuels turbonazi Hot Shower et sur les billets d’entrées commercialisés sous la forme de tickets en prévente pour avoir une place de concert – la croix celtique est interdite en Allemagne – co-produit labellisé Darker Than Black / Hendrik Möbus à la direction artistique, programmation et promotion et Hammerskins pour la logistique milanaise.
[22:16] Hendrik Möbus, Hot Shower 2016 et la nébuleuse Rac’NSbm dans le reportage documentaire de la télévision allemande .
⌖ octobre 2016 ⌖
Sacrificia ⌖ Mortuorum est affiché sur le visuel promotionnel Peste en Limousin, sans promoteur local déclaré ni localisation précisée mais évènementiel car c’est le premier rassemblement produit autours de l’orchestre KPN composé de figures RAC de Lemovice et Wolfsangel autours de Famine pour pourvoir interpréter du Peste Noire sur scène.
Ce samedi après-midi, à 16 heures, un rassemblement était organisé par la mouvance antifasciste à Ambazac, en Haute-Vienne, pour protester contre la tenue d’un concert du groupe de “National sataniste black-métal” Peste Noire.
Réputé proche de l’extrême-droite, ce groupe controversé a donné rendez-vous à ses fans au dernier moment sur les réseaux sociaux. C’est donc à la salle polyvalente de Saint-Martin-Terressus que le concert à eu lieu.
Contactée, la préfecture de la Haute-Vienne n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, ne souhaitant pas « faire de publicité à cet événement », mais confirme la mise en d’un dispositif particulier.
Plus tôt dans la semaine, le Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples (MRAP) avait fait part, via un communiqué, de son indignation quant à la tenue de ce concert.
[…] Cette fois c’est au tour de Sacrificia Morturum.
Comment décrire ce set sans cracher sur le groupe… double croche à la guitare tout au long des morceaux, à la basse c’est pareil, la batterie c’est du blast…touuuuut le teeeeemmmmps. En plus de ça, tu ajoutes des suite d’accord en barrée, même un manchot n’ayant jamais fait de guitare de ça vie nous sortirait des meilleurs suites d’accord. Et encore en plus tu rajoutes une guitare tellement saturée que ça en devient inaudible, un Mi grave ou un La super aiguë… aucune différence, ça fait juste “wiiiink” tout le temps et surtout ça t’éclate les tympans, parce que oui, les mecs ne savaient pas non plus régler le volume entres les instruments.
Côté publique on a le droit à un mec qui croise les bras en l’air façon gros facho. Des mecs complètement bourré en train de secouer les bras en l’air les mains crispées comme si ils tenaient deux monstrueuses paires de couilles… Je trouve ce spectacle ridicule, on dirait une grosse mascarade, la kermesse de l’école Henry Dès(metal) et je commence à me demander ce que je fais ici.
Je vois plusieurs personnes sortir de la salle, je leur emboîte le pas. J’en pouvais plus, les oreilles soufraient parce que non je n’avais pas pris de bouchons d’oreilles et non ils n’en avaient pas sur place. Je me pause dehors et observe les gens sortir… la foule sortir, il ne devait plus rester grand monde à la fin du set. J’en profite pour regarder les gens autour de moi, beaucoup de personnes comme moi, venu seuls et des groupes de cranes rasés qui commençait à être de plus en plus présent. Les fafs, c’est facile à reconnaître, tu cherches les mecs au crane rasé, chaussures coquées, pantalon retroussé, gants dans la poche arrière… […]
⌖ Call of Terror IV ⌖
“L’appel de la terreur” (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert, ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à l’unité chargée de protéger Adolf Hitler…
Le concert était annoncé depuis plusieurs jours sur internet et sa tenue ne faisait même aucun doute puisque c’est invariablement fin janvier ou début…
« L’appel de la terreur » (Call of Terror). L’affiche est déjà tout un programme avec ses kalachnikovs, sur fond d’amoncellement de crânes et de barbelés. Samedi 8 février, la mouvance néonazie lyonnaise organisait pour la quatrième fois un concert ou plutôt un mini-festival avec six groupes à l’affiche. Tous évoluent dans la nébuleuse NSBM (black métal national-socialiste) où se mêlent suprémacisme blanc (supériorité de la race blanche) et symbolique nazie ou païenne. Le groupe Leibstandarte, par exemple, fait référence à…
AUTARCIE nsbm de Franche-Comté collabore de nouveau avec Ludovic Faure (affiché condamné pour agression) pour la mise- en-marché de la ré-édition d’un disque au profit de LMH.
L’influence du procès en cours (depuis 2014) de Hendrick Möbus au sujet de la diffusion de disques interdits par la législation allemande est visible :
La croix ⌖ celtique ⌖ du logo Sacrificia ⌖ Mortuorum ⌖ typique NSBM est occultée sur la référence DTB et l’habillage du disque ne montre aucune ⌖ croix ⌖ celtique ⌖
⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur les visuels promotionnels Hot Shower 2016
⌖ Croix ⌖ celtique ⌖ occultée sur le visuel Call of Terror IV 2020
alors que Sacrificia M⌖rtu⌖rum a toujours fait un usage très intensif – fétichisme et exhibiti⌖nnisme – de la cr⌖ix celtique ⌖ depuis 2001 ⌖
dans son l⌖g⌖
ainsi que sur chaque page ⌖ de ses livrets, c⌖uvertures ⌖ et p⌖chettes ⌖ de disques ⌖
L’arrestation américaine d’Hendrik Möbus, un musicien néo-nazi allemand, révèle l’internationalisation croissante de la scène musicale du « pouvoir blanc » et l’expansion de l’empire de l’un de ses hôtes américains.
“Libérez Hendrik Möbus !” campagne “Free Hendrik !”
Ces trois mots sont apparus comme un titre de bannière en octobre dernier sur des sites Web d’extrême droite aux États-Unis et à l’étranger. Cliquez sur la bannière et vous en apprendrez un peu plus :“Hendrik Möbus du groupe de black metal Absurd est en prison sans aucun moyen de parler au monde extérieur. Il a purgé sa peine pour meurtre, mais maintenant son droit à la liberté d’expression fait lui un criminel international.”
La bannière originale, accompagnée d’une invitation aux sympathisants à la reproduire sur leurs propres sites Web, apparaît sur la page d’accueil de Resistance Records , un label de musique white power contrôlé par William Pierce , le leader du premier groupe néo-nazi américain – le National Alliance .
La campagne de propagande de Pierce au nom de Möbus, 24 ans, ainsi que sa collecte de fonds pour payer la facture des frais juridiques de Möbus, est pratiquement sans précédent dans l’histoire de l’Alliance.
Bien que de nombreux membres et alliés de l’Alliance nationale aient eu de sérieux ennuis avec la justice, aucun d’entre eux n’a bénéficié de ce genre de traitement héroïque de la part de Pierce.
Alors, qui est Hendrik Möbus ? Et pourquoi Pierce est-il si intéressé ?
Hendrik Albert Viktor Möbus a été arrêté le 26 août dernier devant un restaurant à environ 20 miles de Hillsboro, W. Va., siège de l’Alliance, sur un mandat d’arrêt international émis en Allemagne. Möbus, un citoyen allemand, était recherché pour avoir violé les conditions de sa libération conditionnelle dans un meurtre de 1993 en se moquant publiquement et en humiliant sa victime et en faisant un salut “sieg heil”, deux actions illégales en vertu des lois allemandes strictes. Il est également accusé d’organiser des groupes radicaux.
Pierce a présenté son plaidoyer pour Möbus comme une défense de la liberté d’expression, soulignant que les commentaires offensants de Möbus auraient été parfaitement légaux en vertu des lois américaines.
Mais le véritable intérêt de Pierce pour Möbus – qui est resté l’invité de Pierce pendant 10 semaines jusqu’à son arrestation – semble être quelque chose de tout à fait différent.
Möbus, un acteur clé de la scène musicale « national socialiste black metal » (NSBM) en Europe, aidait Pierce à établir un empire mondial de la musique « hatecore » – un genre raciste qui génère des millions de dollars de bénéfices. Plus important encore, peut-être, la musique attire effectivement de nouvelles recrues dans le mouvement néonazi.
Musique, argent et Möbus
Que Pierce sache ou non qu’il hébergeait un fugitif international – et malgré ses démentis et ceux de son avocat, il semble clair que Pierce le savait – la saga médiatique d’Hendrik Möbus est célèbre.
Cela reflète la nature internationale de la scène musicale du white power, l’intérêt de l’Alliance nationale à devenir un leader mondial dans la vente de sa musique et – si l’on en croit les rapports d’un passage à tabac sauvage que Möbus aurait subi en Virginie – la violence de plus en plus et la nature criminelle de l’activité lucrative de la musique white power.
Déjà, dans plusieurs pays européens où cette musique est illégale, de graves violences ont été signalées en association avec le contrôle de ce commerce très lucratif. Une situation similaire peut maintenant se développer ici.
En Europe, Interpol a déclaré dans un rapport publié l’année dernière que la fabrication, la distribution et la vente de musique néonazie sont devenues une entreprise criminelle de 3,4 millions de dollars par an.
De plus en plus, les CD racistes sont piratés par des entrepreneurs criminels, ce qui signifie qu’aucune taxe, redevance de groupe ou majoration de maison de disques n’est jamais déduite – une situation qui a porté les marges bénéficiaires au plus haut des cieux. Les CD coûtant aux contrebandiers clandestins environ 2 dollars chacun à produire, Interpol a déclaré que les marges bénéficiaires étaient meilleures que pour la vente de haschich.
L’affaire Möbus met également en lumière le monde étrange où convergent le néo-nazisme, le néo-paganisme raciste et des courants de satanisme – un monde peuplé d’extrémistes européens et américains, dont beaucoup sont des musiciens. De diverses manières, ce brassage idéologique est la force motrice de la scène NSBM aujourd’hui.
“Les enfants de Satan”
Le soir du 29 avril 1993, Hendrik Möbus, 17 ans, et deux autres adolescents – tous membres du groupe de black metal Absurd – ont emmené un garçon de 14 ans avec qui ils s’étaient disputés plus tôt dans le forêt près de Sondershausen, dans l’ex-Allemagne de l’Est.
Auparavant, selon un livre de deux journalistes allemands, Satanskinder (« Les enfants de Satan »), Möbus avait envoyé un message, en partie dans un anglais guindé, à sa victime, Sandro Beyer : « Que l’enfer vienne chez toi. Tu vas mourir. Sathan [sic] attend ! Reste loin de nous, espèce de caprice [sic] et de poseur !”
Utilisant une amie commune comme appât, Möbus et les autres ont attiré Beyer dans une cabane appartenant au père de Möbus. Une fois à l’intérieur, l’un des confédérés de Möbus a utilisé un cordon électrique pour commencer à étrangler Beyer. Lorsque Beyer a essayé de crier à l’aide, Möbus a commencé à le poignarder, raconte Satansinder .
Ce n’est qu’à ce moment-là, dit le livre, que les assaillants ont décidé qu’ils ne pouvaient pas laisser partir Beyer, malgré ses supplications et ses promesses de ne le dire à personne – après tout, ont-ils raisonné, Beyer signalerait presque sûrement la blessure au couteau de Möbus à l’estomac.
Beyer était attaché à une chaise et Möbus aurait alors tenu ses jambes pendant que les deux autres adolescents finiraient d’étrangler le garçon.
L’affaire a provoqué un tollé dans la presse allemande, qui a publié des récits sinistres du meurtre et des autres exploits des membres d’Absurd, y compris prétendument des cérémonies sataniques de “baptême” dans une carrière abandonnée. Le black metal, une forme de « musique extrême » particulièrement violente et souvent fasciste, a été exploré en détail.
Les similitudes avec une affaire en Norvège, où la légende du black metal Varg Vikernes a également été emprisonnée pour meurtre et pour avoir aidé à déclencher une série d’incendies criminels anti-chrétiens qui ont brûlé une quarantaine d’églises dans les années 1990, ont été présentées au public.
Pour leur part, les tueurs n’ont donné que peu d’explications sur le meurtre jusqu’à longtemps après le procès, au-delà des mots de l’un d’eux : « Il devait partir ».
Le meurtre en tant qu ‘«acte bénéfique»
Möbus a été condamné à huit ans dans un établissement pour mineurs, où il a réussi à produire une musique de plus en plus dure et politique, devenant une sorte d’icône sur les scènes néonazie et NSBM allemandes. Dans une interview de 1997 dans le livre Lords of Chaos: The Bloody Rise of the Satanic Metal Underground , Möbus a expliqué ce que les auteurs du livre ont décrit comme son «mysticisme racialiste ésotérique».
“Le national-socialisme est la synthèse la plus parfaite de la volonté de puissance luciférienne et des principes et du symbolisme néo-païens”, a déclaré Möbus à l’intervieweur de Lords of Chaos.
“Si ‘Aryen’ représente le noble, le pouvoir créateur illuminé du Blanc, alors ‘Juif’ signifie exactement le contraire.”
Et puis il a parlé de sa victime – “le f—– de gauche” Sandro Beyer.
“Le 29 avril 1993, nous avons voulu éclaircir le ‘problème Sandro’ – et nous l’avons fait, bien que de manière plutôt horrible. … Je peux dire que nous avons inconsciemment imité un rite sacrificiel archaïque : d’abord Sandro a été frappé avec un couteau, puis étranglé, et après cela enterré dans la terre.
Möbus avait-il des regrets ? “[E]très peu de temps après qu’un humain meurt, il n’est donc pas nécessaire de faire tout un plat de celui-ci.”
Möbus a fait des remarques similaires ailleurs. “Nous avons toujours eu l’idée de briser le ‘tabou’ de ‘Tu ne tueras pas'”, a-t-il déclaré au e-zine Mourning the Ancient. “Sandro B. était un mec complètement irritant qui est devenu chiant au bout d’un moment. Il a [sic] répandu des rumeurs et des conneries sur nous-mêmes, quelque chose que nous ne pouvions plus supporter. …
“Je dis que c’était simplement un acte bénéfique pour l’humanité.”
En Norvège, un autre scandale
Un article explorant la scène internationale NSBM dans le numéro du printemps 2000 de Resistance, le magazine de musique white power publié par Pierce, décrit la politisation croissante de Möbus pendant son incarcération.
“En prison”, raconte Resistance avec une approbation évidente, “Hendrik a traité du paganisme germanique, des visions folkloriques du monde et du national-socialisme [NS]. Lentement mais sûrement, sa vision du monde a évolué vers une croyance nordique et une éthique germanique. Hendrik a promu ses croyances. à diverses occasions… et a été contacté [en prison] par de nombreux NS-Skinheads.”
Alors qu’il était encore en prison, Möbus a été largement comparé à Varg Vikernes, qui a été emprisonné en Norvège. Un mois avant le meurtre de Beyer, Vikernes (dont le prénom autoproclamé signifie “loup” en norvégien), avait participé à des incendies criminels contre des églises chrétiennes historiques et avait été condamné à trois mois de prison.
Peu de temps après sa sortie, Vikernes, qui se produit en tant que groupe de black metal Burzum, s’est disputé avec un certain Øystein Aarseth, qui était largement connu comme le parrain de la scène black metal en Norvège.
Bien qu’il ne soit pas clair ce qui a motivé l’agression – une bataille pour le pouvoir, une femme ou un contrat d’enregistrement – le résultat est bien connu.
Le 10 août 1993, Vikernes a assassiné son ancien mentor. Après l’arrestation de Vikernes, la police a trouvé un énorme arsenal d’explosifs dans sa maison – des explosifs que Vikernes dira plus tard qu’il avait prévu d’utiliser pour faire sauter Blitz House, un célèbre lieu de rassemblement pour les anarchistes et les gauchistes à Oslo.
“L’Europe est maudite par la culture juive capitaliste pourrie, arnaqueuse, une culture basée sur le $ (peste et tourments), le métissage et la suprématie mondiale juive”, a écrit Vikernes pour expliquer sa politique. « Brûler des églises est notre devoir.
The Killers Connect
Möbus et Vikernes partagent quelque chose de plus que leur haine des Juifs et du capitalisme – un dévouement au néo-paganisme (l’Odinisme, en particulier) sous une forme qui considère le christianisme comme une foi répugnante basée sur le judaïsme.
Pour Möbus, le christianisme est la « mort noire spirituelle », une religion qui « loue les faibles ». Sa réponse à ce fléau ? “Vous ne pouvez pas vous débarrasser d’un virus après qu’un certain nombre de personnes sont contaminées”, a déclaré Möbus, “[mais] vous pouvez vous débarrasser des personnes contaminées”.
Möbus et Vikernes ont pu jouer et enregistrer de la musique en prison. (Les règles carcérales sont généralement beaucoup plus libérales en Europe qu’aux États-Unis.)
Ceci, couplé à la notoriété acquise par leurs crimes et leurs déclarations néo-nazies, a fait de chacun d’eux des icônes sur la scène NSBM en Europe – même si, dans le cas de Vikernes, la liberté est encore loin. Finalement, alors qu’ils étaient encore en prison, les deux hommes en vinrent à communiquer entre eux.
Dans son interview de 1997 ou 1998 avec Mourning the Ancient, Möbus a déclaré qu’il était “en contact avec Varg depuis quelques années maintenant” après être entré en contact pour la première fois avec la musique de Burzum en 1991. “[I] t est incroyable de voir que nous partagent presque tous les mêmes idées et idéaux », s’est enthousiasmé Möbus à propos de Vikernes, qu’il a décrit comme un « homme supérieur » et une « personnalité suprême ».
“S’il existe un moyen de le faire sortir de prison, je n’hésiterais pas à participer à un tel projet”, a-t-il déclaré.
« LE FÜHRER DE HEIL NORDLAND, HEIL VARG VIKERNES !
“La vague à apparaître”
En prison, Vikernes a dirigé une maison de disques et est devenu le chef autoproclamé du Front païen norvégien et “d’une fraternité païenne internationale qu’il appelle Cymophane”, selon un nouveau livre, Encyclopedia of White Power : Un livre source sur la droite raciste radicale.
Dans une interview avec un e-zine il y a quelques années, Vikernes a expliqué que Cymophane – une anglicisation du grec pour “la vague qui apparaît” – est aussi le nom de son label.
Aujourd’hui, Cymophane est une entreprise qui vend la musique de Burzum de Vikernes – peut-être le groupe NSBM le plus populaire au monde – ainsi que les écrits de James Mason, un ancien membre du parti nazi américain qui adule le meurtrier condamné Charles Manson comme un une sorte de deuxième Hitler. (Jusqu’à récemment, Mason était également à la tête de la branche “Vinland”, ou US, du Heathen Front.)
Et c’est une entreprise qui s’est avérée être un élément clé du voyage de Möbus aux États-Unis.
Möbus a été libéré sur parole en août 1998, après avoir purgé cinq ans et quatre mois de sa peine, et est immédiatement entré en politique active d’extrême droite.
Il est devenu chef de la branche allemande du Front païen. Il a repris un label de black metal, Darker Than Black Records (DTB), et a contribué à une compilation d’une autre firme, HATE Records – un label qui appartient à la branche saxonne de Hammerskin Nation, un groupe skinhead international extrêmement violent.
Et, comme Vikernes, il a parlé de vouloir faire distribuer sa musique aux États-Unis.
Mais les ennuis se préparaient à l’horizon.
En juillet 1999, Möbus a été condamné à huit mois de prison pour avoir fait le salut nazi à bras raides. Peu de temps après, sa libération conditionnelle a été révoquée, bien qu’il n’ait pas été capturé. Trois mois plus tard, la police a fait une descente dans près de deux douzaines d’endroits en Allemagne, dont DTB, et a accusé un certain nombre de labels de musique de diffuser de la propagande nazie. DTB fermé après le raid.
Et peu de temps après, Möbus – qui était toujours en liberté – s’est vu infliger une autre peine de 18 mois pour les remarques qu’il avait faites en se moquant et en humiliant Beyer dans l’ interview de Lords of Chaos .
Venir en Amérique
Après le raid du DTB, Möbus “a fait des plans pour continuer ses opérations aux États-Unis”, selon le magazine antifasciste britannique Searchlight.
Alors qu’il était encore en Allemagne, rapporte le magazine, Möbus a conclu un accord pour distribuer les produits DTB via Bestial Offers, un distributeur au Texas. Et il aurait conclu un accord avec une autre société texane, Ancestral Research Records.
En décembre 1999, Möbus s’est envolé pour Seattle et est entré aux États-Unis. Il semble qu’il soit entré légalement, bien qu’il ait finalement dépassé la durée de son visa (en fait une dispense de visa de 90 jours qui lui a permis une entrée temporaire dans le pays).
Victor Gerhard, un avocat de l’Alliance nationale, a déclaré au Los Angeles Times que le billet d’avion de Möbus était payé par un suprémaciste blanc américain – vraisemblablement pas Pierce – qui “a recherché son expertise dans la conclusion de contrats de disques et l’a payé pour qu’il s’en remette”. .” Les deux hommes se sont disputés, a déclaré Gerhard, et Möbus s’est dirigé vers l’est, restant avec des dévots du pouvoir blanc sur son chemin.
L’homme qui a payé le billet d’avion de Möbus était apparemment Nathan Pett, un acteur clé du suprémaciste blanc White Order of Thule (WOT). WOT, avec des succursales à Elk, Washington, où vit Pett, et Richmond, Virginie, publie le journal Crossing the Abyss.
De son côté, Pett édite personnellement un autre journal, Fenris Wolf , « La voix révolutionnaire de la Ligue de libération païenne ». Selon Searchlight, Pett a affilié Fenris Wolf au Pagan Front, qui est une organisation internationale.
Après son arrivée à Seattle, Möbus est allé à Elk, Washington, pour vivre avec Pett, qui s’appelle également Nate Zorn. Mais les deux se sont apparemment disputés et Möbus s’est rendu à Richmond, en Virginie, où se trouve un autre chapitre de WOT.
Des marteaux et des menottes
À ce stade, l’histoire devient plus trouble.
Selon certaines publications dans des groupes de discussion sur Internet, Möbus a été attaqué à Richmond, dans la plupart des récits par Pett et un ami. Möbus aurait été menotté et méthodiquement battu avec un marteau sur tout le corps.
(L’ironie de cette attaque signalée est que la victime du meurtre de Möbus, Sandro Beyer, a également été attachée par ses bourreaux à une chaise avant d’être étranglée.)
Au moment où Möbus a finalement été libéré, il avait été très gravement blessé, selon ces récits.
Un message d’octobre sur un groupe de discussion “anarchiste national” posa publiquement plusieurs questions hostiles à Pett, dont celle-ci : “En juin 2000, vous êtes-vous rendu à Richmond VA et avec un complice, du ruban adhésif et un brassard H. Möbus et l’avez-vous battu à mort avec un marteau?”
La réponse de Pett était quelque peu ambiguë : “[M]ême si nous faisions une telle chose, si [sic] vous pensez que je vais discuter librement avec des gens qui ne sont absolument pas pertinents pour moi (de parfaits inconnus en fait) d’une telle activité illégale et incriminante, SUR INTERNET… Que [sic] vous êtes sérieusement trompé.”
Pett a également été attaqué sur d’autres sites Internet. Bien que les raisons sous-jacentes de ces attaques ne soient pas claires, il semble que Pett ait pu irriter d’autres suprémacistes blancs en s’emmêlant avec Möbus. Alex Curtis, le rédacteur suprémaciste blanc du magazine électronique largement lu The Nationalist Observer, a accusé Pett d’avoir aidé la police dans une affaire contre un autre militant raciste.
Dans une publication qui a suscité une réponse furieuse de Pett, Curtis a déclaré que Pett et son groupe “ne sont pas dignes de confiance et doivent être évités en tant que rats et préjudices à l’honneur aryen”. Une série d’autres suprémacistes blancs de premier plan ont mis Pett au pilori de la même manière.
Pett n’a pas pu être joint pour commenter.
Le fugitif arrive
Après sa visite malheureuse à Richmond, Möbus se rendit au siège de l’Alliance nationale de Pierce en Virginie-Occidentale, y arriva début juin et y resta près de trois mois. Plus tard, Pierce et son avocat, Victor Gerhard, insisteront sur le fait qu’ils n’avaient aucune idée que Möbus était un fugitif lorsqu’il se présenta à la porte de l’Alliance.
“Tout ce que je savais, c’est qu’il ne voulait pas y retourner”, a déclaré Pierce au Los Angeles Times . Mais cela ne semble pas être la vérité.
Quatre mois avant que Möbus n’apparaisse en Virginie-Occidentale, le propre magazine de musique blanche de Pierce, Resistance , a décrit en détail le sort de Möbus aux lecteurs, expliquant que Möbus faisait face à “5 ans et plus” s’il était pris.
“Il est maintenant en fuite, recherché par les autorités allemandes avec un mandat d’arrêt international”, a déclaré Resistance dans son numéro du printemps 2000. L’en-tête répertorie Pierce comme éditeur.
Pierce a également accusé avec colère les maréchaux américains qui ont arrêté Möbus d’avoir cassé le bras du jeune homme lorsqu’ils l’ont accueilli. Mais il se pourrait bien que les blessures auxquelles Pierce se réfère remontent en fait à l’attaque rapportée de Richmond, qui aurait eu lieu peu de temps avant Möbus. arrivé en Virginie-Occidentale.
Quoi qu’il en soit, Pierce s’intéressa vivement à Möbus. Il est maintenant évident que cet intérêt découlait du rôle central de Möbus dans le monde de la haine – un monde dans lequel Pierce a fait de son mieux pour obtenir un morceau majeur au cours des deux dernières années.
Depuis l’année dernière, William Pierce contrôle le plus grand label de musique raciste américain, Resistance Records, ainsi que son magazine. (Dans une série de transactions complexes qui ont été détaillées dans le numéro d’automne 1999 du Intelligence Report, Pierce a payé environ 250 000 $ pour Resistance.)
Il a également acheté un grand label raciste suédois, Nordland. Dès l’automne dernier, Pierce a exprimé son intérêt à se développer dans NSBM, et l’article du printemps dernier dans Resistance – “Is Black Metal a White Noise?” – semblait réitérer ce désir.
De plus, Pierce a longtemps été un chef de file dans l’établissement de relations internationales entre néofascistes en Europe et aux États-Unis, voyageant fréquemment à travers l’océan.
Ainsi, bien que l’on ne sache toujours pas si Pierce et Möbus étaient en contact avant juin, il n’est pas surprenant que l’Américain vieillissant et le jeune Allemand aient trouvé beaucoup à discuter.
Et Cymophane fait trois
“Il y a trois mois, j’ai reçu la visite d’un jeune musicien allemand qui s’est fait un nom avec la musique de résistance en Europe”, a expliqué Pierce dans une émission de radio en septembre.
“Je l’ai invité à rester en tant qu’invité et à m’aider à établir de nouveaux débouchés en Europe pour mes disques. Et c’est ce qu’il a fait pendant 10 semaines. Il est resté en tant qu’invité et nous avons parlé du rôle de la musique dans notre effort global.”
Pierce ne l’a pas dit, mais le couple a également conclu un accord.
Le 30 juin, quelques semaines après l’arrivée de Möbus, William Pierce a enregistré Cymophane, LLC, se présentant comme organisateur et directeur, auprès du secrétaire d’État de Virginie-Occidentale. L’adresse du bureau principal indiquée était la même que celle du siège de l’Alliance nationale de Pierce. Pendant ce temps, le domaine Internet de Cymophane.com est désormais enregistré auprès de DTB – le label de musique que Möbus contrôlait avant de venir aux États-Unis.
Le résultat est donc le suivant : Möbus semble clairement avoir remis à Pierce au moins une partie de Cymophane – ce qui signifie que, selon toute vraisemblance, Pierce contrôle désormais les droits américains sur la musique de Vikernes et de Möbus.
Au final, cette acquisition pourrait s’avérer très importante. Cela apporte apparemment à Pierce certains des groupes de white power les plus populaires au monde.
Cela pourrait augmenter les bénéfices de son opération musicale en plein essor – des bénéfices qui pourraient atteindre jusqu’à 1 million de dollars par an dans un avenir proche, un montant qui contribuerait à enrichir l’Alliance de 1 500 membres.
Et cela élargit considérablement l’influence de Pierce, alors que de plus en plus de jeunes se mettent à l’écoute des sons de la haine.
En tout état de cause, il semble peu probable que Möbus soit en mesure d’aider davantage Pierce. Bien que les autorités aient initialement prévu de l’extrader vers l’Allemagne pour faire face à des accusations criminelles pour violation de sa libération conditionnelle, elles ont décidé d’essayer d’expulser Möbus à la place après qu’il ait demandé l’asile politique.
En conséquence, les responsables s’attendent à ce que Möbus soit renvoyé en Allemagne assez rapidement – malgré le Pierce “Libérez Hendrik Möbus!” des bannières qui continuent de s’afficher dans le monde entier.
Quoi qu’il en soit, Pierce semble certainement avoir pris goût à son visiteur inhabituel. Il a promis de financer le combat de Möbus pour rester aux États-Unis et a demandé de l’argent aux membres de l’Alliance et à d’autres pour le soutenir – un appel qui a déjà rapporté plus de 9 000 dollars.
Dénonçant les autorités pour avoir soi-disant brutalisé Möbus, Pierce a offert sa propre vision plutôt unique du meurtrier d’enfants allemand condamné: “un intellectuel calme, maigre et non violent”.
A look into the life of one Dr. William Pierce.
Dr. Pierce was an ex-physics professor and was also a writer. One of his books was entitled “The Turner Diaries” to which may of heard.William Pierce, who died on July 23, 2002, gained renown in far-right circles throughout the world as the author of The Turner Diaries. A fictionalized account of an apocalyptic Aryan revolution in the United States, the book was the inspiration behind one of the worst terrorist acts committed in the United States – the 1995 bombing of the federal building in Oklahoma City that killed 168 people. As founder of the National Alliance, the largest and most active neo-Nazi organization in the United States, Pierce used several media – weekly radio addresses, the Internet and most recently white power music ventures and racist video games – to promote his vision of a whites-only homeland and a government free of “non-Aryan influence.” Since Pierce’s death, his followers have vowed to carry on his work.
Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) est un roman américain écrit par William Luther Pierce sous le pseudonyme d’« Andrew Macdonald » et publié en 1978. Marqué par le suprémacisme blanc, ouvertement raciste et antisémite, il justifie aussi les massacres d’innocents (comme moyen de contrôle de la population).
Ce roman d’anticipation décrit un coup d’État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs. Les protagonistes du livre, décrits sous un jour positif, s’en prennent au gouvernement des États-Unis, mais aussi aux Noirs et aux Juifs, ces derniers étant décrits comme contrôlant l’État américain.
Les ventes du livre ont contribué à financer les activités de la National Alliance de William Pierce. L’ouvrage est considéré par l’écrivain Aidan Doyle1 comme ayant inspiré des attentats d’extrême droite comme celui d’Oklahoma City en 19952.
6 décembre 2000 La musique “national socialiste black metal” n’est pas disponible dans la plupart des magasins de disques, mais elle est sur le Net – si elle n’est pas déjà épuisée.
La musique black metal peut tapisser les étagères de vos magasins de disques locaux, mais vous ne rencontrerez probablement pas de « black metal national socialiste » (NSBM). Ce sous-genre politique est à quelques clics, cependant, pour tout jeune agité avec un ordinateur.
Sur les sites Web faisant le trafic de black metal et d’autres “musiques extrêmes”, les airs et les produits des groupes NSBM – en particulier Burzum de Varg Vikernes et Absurd de Hendrik Möbus – sont des articles très populaires. Certains sites sont exclusivement consacrés au genre. Ce qui suit est un échantillon de NSBM sur Internet :
www.nsbm.com
Ce site propose un éventail de musique national-socialiste, odiniste raciste et d’autres musiques du pouvoir blanc . Avec des croix gammées bordant sa déclaration d’ouverture, il n’y a aucun doute sur l’orientation néo-nazie.
“Notre mouvement ne s’arrêtera pas à la désapprobation sociale ou aux manigances velléitaires de nos adversaires”, déclare la page d’accueil du site. “Nous sommes ici avec la vérité nihiliste que les guerriers entendront au son des protestations des faibles – à la guerre!”
Le site contient un article de 1999 Intelligence Report sur NSBM qui, selon lui, “fait un travail supérieur à la moyenne pour aborder le genre historiquement”.
Mais nsbm.com conteste l’ affirmation de l’Intelligence Report selon laquelle les néo-nazis se sont appropriés le black metal ; plutôt, “la vérité est plus que, dans le cadre logique de son extension, le black metal a découvert le national-socialisme”.
Burzum, selon le site NSBM, s’avère “de douces symphonies de musique conçues pour évoquer d’anciens sentiments païens et mystiques”. Asburd, en revanche, est “ridicule, dissonant, honnête, puissant. … Immature et turbulent. Il offre tout ce que le black metal peut à travers la mélodie et tout ce que le hardcore violent a jamais offert à travers le rythme.” Des extraits MP3 de la musique des deux groupes sont inclus.
www.blackmetal.com
Ce site “de métal underground extrême” offre un large éventail de choix pour l’amateur de black metal néo-nazi. Le site se présente comme “un guide de référence pour votre excursion impie dans le monde sombre et diabolique du BLACK METAL”.
Reflétant la popularité de Burzum, blackmetal.com propose 15 listes pour les offres du groupe (beaucoup sont épuisées). Deux t-shirts portant le logo du groupe et d’autres symboles sont disponibles en version manches courtes et manches longues.
Le CD “Asgardsrei” d’Absurd est également répertorié, bien qu’il soit également temporairement indisponible.
www.burzum.com
La “page officielle de Burzum” présente des graphismes avec une sensation troublante de “Blair Witch Project”. Les visiteurs peuvent lire la biographie de Vikernes “incompris” et son essai intitulé “Civilisation”, un “document révolutionnaire” autoproclamé qui “présente sa philosophie de vie et sa vision de l’avenir”.
Vikernes aborde également des sujets tels que “Mère Terre, Tolkien, le pouvoir de la fantaisie, l’environnementalisme radical et les voyages dans l’espace”.
Ce site est énorme et toute la musique de Vikernes et les produits connexes sont répertoriés, même si, encore une fois, une grande partie n’est pas disponible. Dans le livre d’or, il y a des commentaires de fans et de critiques.
La musique « black metal » est passée d’un genre adolescent rebelle à une scène de plus en plus affiliée au néonazisme et au meurtre.
Lorsque le groupe britannique Venom a commencé à cracher des paroles sataniques il y a environ deux décennies, son album, “Black Metal”, s’est envolé des étagères. Adoptant le surnom de black metal, une sous-culture jeune s’est développée autour de la musique de Venom et de groupes similaires, enchantée par les thèmes anti-chrétiens choquants et les concerts sombres de crânes, de capes et de maquillage diabolique.
Dans les années 1990, une ramification plus politique a émergé de la scène du black metal – le « black metal national socialiste » (NSBM) – combinant le satanisme avec des thèmes païens et néo-fascistes.
Lorsque des groupes de black metal ont fait leur apparition à travers l’Europe dans les années 1980 et 1990, la Scandinavie – en particulier la Norvège – est devenue l’épicentre de la scène.
Le groupe Mayhem a été formé en 1984 par le Norvégien Øystein Aarseth, qui avait autrefois enfilé un collier avec les fragments de crâne d’un ancien membre nommé Dead (il s’était suicidé). Se surnommant lui-même et ses partisans le “Cercle noir”, Aarseth a fusionné les théologies satanistes et néo-païennes. Le christianisme, a-t-il dit, devrait être violemment expulsé de Norvège et remplacé par son mélange sectaire.
Le message d’Aarseth a été pris à cœur.
À partir de 1991, il y a eu des dizaines d’incendies d’églises en Norvège, que la presse norvégienne a attribués au Cercle noir. Dans les pays voisins et en Russie, les incendies d’églises étaient également liés aux habitants de la scène black metal.
En fin de compte, Varg Vikernes, le protégé d’Aarseth et autre chef du Black Circle, a été condamné pour plusieurs des incendies criminels en Norvège. Vikernes a également admis qu’il avait prévu de faire sauter une enclave de gauche à Oslo appelée le Blitz.
Une fois en prison, Vikernes a injecté le national-socialisme dans le mélange de satanisme et de paganisme qu’il avait hérité d’Aarseth. Depuis 1994, des musiciens partageant les mêmes idées ont repris ce composite idéologique, le nazisme venant souvent au premier plan. NSBM, comme son nom l’indique, est clairement fasciste.
La scène black metal, dans son ensemble, est connue pour sa violence. Plusieurs meurtres en Scandinavie ont été attribués aux principaux de la scène et au moins 100 églises ont été incendiées par des incendiaires.
En effet, la raison pour laquelle Vikernes est toujours en prison est qu’il a assassiné son ancien mentor. Aarseth avait promu le groupe solo de Vikernes, mais dans des circonstances troubles, la relation s’est terminée avec un seul homme en vie.
Si la violence qui éclate sur la scène NSBM est due en grande partie au caractère de ses artistes, il y a un autre facteur important. Les paroles typiques du NSBM sont illégales dans une grande partie de l’Europe, où le discours néonazi a été interdit.
Reléguée au marché noir, NSBM est devenue une entreprise criminelle très lucrative – quelque chose que ses profiteurs se sont battus bec et ongles.
En 1997, une guerre des gangs a balayé la scène musicale du pouvoir blanc en Suède. Le conflit “a fait plusieurs morts, une bombe envoyée à un ministre suédois et divers autres chaos”, selon l’ Encyclopedia of White Power.
Le féroce groupe Combat 18, originaire de Grande-Bretagne, a été opposé à un label suédois, Nordland, qui est associé au label Resistance Records du leader néo-nazi américain, William Pierce . Resistance/Nordland a finalement gagné la guerre, conservant le contrôle du marché alors que les dirigeants de Combat 18 sont allés en prison pour meurtre.
Après avoir secrètement suivi un fugitif néonazi allemand lors de son voyage de l’État de Washington à la Virginie-Occidentale, le US Marshals Service a arrêté le meurtrier condamné près de la propriété de 200 acres du séparatiste blanc William Pierce, auteur de “The Turner Diaries”, ont annoncé hier les autorités. .
Hendrik Albert Viktor Moebus a été condamné en Allemagne en 1994 avec deux complices de meurtre et d’enlèvement. Il a été appréhendé samedi près de Lewisburg, W.Va., à environ 20 miles de la propriété de Pierce, où il vivait depuis plusieurs semaines, ont indiqué des responsables.
Moebus, 24 ans, a été reconnu coupable alors qu’il était mineur d’avoir attiré un autre adolescent, décrit comme “non aryen”, dans un appartement et de l’avoir étranglé. Libéré sur parole en 1998 après avoir purgé les deux tiers de sa peine, Moebus a violé les conditions de sa libération en faisant des commentaires extrémistes sur la victime du meurtre et en faisant un salut nazi lors de rassemblements de droite en Allemagne.
Il a déclaré publiquement son intention d’éviter d’être arrêté et s’est demandé si le meurtre qu’il avait commis était un crime, ont déclaré des responsables. En décembre dernier, Moebus est entré aux États-Unis alors qu’un mandat d’arrêt contre lui était en instance en Allemagne. Le ministère fédéral allemand de la Justice a rapidement demandé l’aide du US Marshals Service pour le localiser et l’arrêter.
Les maréchaux ont déterminé que Moebus était entré aux États-Unis via Seattle sans utiliser de pseudonyme et s’était rendu à Spokane, Washington. À un moment donné, il a commencé à utiliser un pseudonyme et a reçu l’aide de diverses personnes, ont déclaré des responsables fédéraux.
“Il a laissé une trace”, a déclaré Chris Dudley, l’inspecteur principal qui a dirigé l’enquête pour le Marshals Service.
Moebus a voyagé de Spokane à Richmond, dans certaines parties de l’Ohio et finalement en Virginie-Occidentale, où il a vécu dans l’un des bâtiments du complexe de 200 acres de Pierce. Pierce, fondateur de l’Alliance nationale, a écrit “The Turner Diaries”, un roman qui a retenu l’attention nationale après qu’il a été révélé que le bombardier d’Oklahoma City, Timothy McVeigh, lisait et promouvait avidement le message suprémaciste blanc du livre.
Il existe des similitudes entre l’attentat à la bombe de 1995 contre le bâtiment fédéral de Murrah et une scène de “The Turner Diaries” décrivant la préparation d’une bombe pour détruire le siège du FBI. Le roman comprend le renversement violent du gouvernement américain et le meurtre systématique de Juifs et de non-blancs pour établir un monde « aryen ».
Samedi dernier, sous les yeux d’un groupe de maréchaux adjoints, Moebus a quitté la propriété Pierce en tant que passager dans une voiture. Il est sorti du véhicule à environ 20 miles et a été arrêté immédiatement près de Lewisburg. Moebus n’a pas résisté à son arrestation et aucune arme n’a été trouvée dans le véhicule, a déclaré Dudley.
Un mandat d’arrêt a été délivré au tribunal fédéral de Spokane début juillet après que les maréchaux ont localisé un homme qu’ils croyaient être Moebus vivant à Loon Lake, Wash.
“Nous avons eu la confirmation de quelques sources qu’il était là-haut”, a déclaré Dudley. Les maréchaux l’ont gardé sous surveillance et l’ont suivi jusqu’à la propriété de Pierce, où ils ont attendu environ deux semaines avant de procéder à l’arrestation pour s’assurer qu’ils avaient le bon homme, a noté Dudley.
“La patience a payé”, a déclaré Dudley, ajoutant qu’il était ravi que le Marshals Service ait résolu une affaire que le gouvernement allemand considérait comme “importante”.
“Les maréchaux américains ont fait un excellent travail”, a déclaré hier un porte-parole de l’ambassade d’Allemagne. “Nous avons une coopération très étroite avec les autorités américaines concernant la lutte contre l’extrémisme de droite.”