Night for the Blood

https://www.rue89strasbourg.com/nuit-pour-le-sang-un-festival-neonazi-prevu-pres-de-saint-die-des-vosges-samedi-25-fevrier-257619

« Nuit pour le sang » : un festival néonazi prévu près de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février

Quatre groupes de « black metal national-socialiste » sont programmés pour un festival néonazi à 50 kilomètres de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février. Il y a moins d’un an, un autre rassemblement était organisé par des nostalgiques du Troisième reich à une trentaine de kilomètres.

 

Moins d’un an après un rassemblement en hommage à une division de Waffen SS à Sainte-Croix-aux-Mines, la mouvance néonazie organise cette fois un festival près de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février. Au programme de cette soirée « Night for the blood » (Nuit pour le sang), quatre groupes de « black metal national-socialiste » : deux groupes français Todesschwadron et LeibStandarte, Eidkameraden de Suisse et le groupe allemand Stahlfront. L’affiche en noir et blanc multiplie les références néonazies : le soleil noir représente la force chez les SS, la Leibstandarte était la première division SS en charge de la protection d’Hitler, la tête de mort était l’icône de la troisième division SS Totenkopf…

Affiche du festival de black metal national socialiste près de Saint-Dié-des-Vosges.

La stratégie simple des néonazis

Le lieu précis de ce festival n’est pas indiqué. Tout l’enjeu pour les organisateurs de ces rassemblements néonazis, c’est de maintenir l’adresse de l’événement secrète jusqu’au jour de l’événement. En écrivant à l’adresse mail au bas de l’affiche, on reçoit une réponse automatique avec quelques précisions :

« Le concert se tiendra dans le nord-est de la France, à environ une heure de Strasbourg. L’une des villes les plus proches du site est Saint-Dié-des-Vosges. Cette ville sera à 50 kilomètres maximum du lieu du concert.

L’entrée est à 20 euros par personne. Pour réserver, il suffit de faire un transfert Paypal (paiement à un proche). Dans la description du virement, indiquez votre adresse mail. Une fois le transfert réalisé, vous recevrez les billets de concert par mail. (…)

Des informations plus précises sur le lieu du concert vous parviendront au fur et à mesure par mail pour faciliter votre voyage. »

Photo du rassemblement du samedi 14 mai, lors duquel une soixantaine de personnes ont rendu hommage à des SS français tués par l’armée française en 1945.
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un rassemblement en hommage à une division de Waffen SS à Sainte-Croix-aux-Mines

La stratégie est simple… mais efficace. Les organisateurs demandent à louer un terrain ou une salle sans mentionner l’objet de la réunion. Souvent, ils changent de lieux de rassemblement pour éviter de susciter la méfiance. La méthode avait aussi permis à des néonazis de fêter l’anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler dans la salle municipale de Sexey-les-Forges (Meurthe-et-Moselle) en avril 2019. En l’apprenant des gendarmes le lendemain de la fête, le maire de la commune s’était dit « estomaqué ».

« Faire le salut hitlérien, c’est un délit en Allemagne »

Les journalistes Olivier Vogel et Robert Schmidt l’écrivaient dès 2019 : les néonazis d’Allemagne aiment organiser leurs événements en Alsace et en Lorraine. Une stratégie qui leur permet de s’éloigner de la police et de la législation allemande, comme l’explique pour France Bleu Alsace le politologue et membre du réseau contre l’extrémisme de droite en pays de Sarre Uwe Albrecht :

« Il y a en Allemagne des choses qui tombent sous le coup de la loi et pour lesquelles la situation juridique est différente en France. Faire le salut hitlérien, c’est un délit en Allemagne et si ça se passe pendant un concert, il peut-être interrompu. »

Série brune dans le centre de l’Alsace

Dans cette série brune, le centre de l’Alsace semble marqué par un dynamisme particulier. Au-delà du festival à venir à Saint-Dié-des-Vosges et du rassemblement néonazi de Saint-Croix-aux-Mines de mai 2022, une perquisition dans le cadre d’une enquête pour trafic d’armes dans la mouvance néonazie a eu lieu dans la commune de Villé fin mai 2022. Trois ans plus tôt, la mouvance Hammerskin avait organisé un concert à Plaine (Bas-Rhin). Environ 250 skinheads avaient ainsi pu écouter le groupe « Kraft durch Froide », dont les paroles oscillent entre racisme et apologie de certains dirigeants du IIIe Reich…

Selon Donatien Huet, journaliste de Mediapart, « si cette soirée a bien lieu, il s’agirait du premier événement majeur de ce genre en France depuis quelques années. Le dernier “Call of Terror” a eu lieu en février 2019 près de Lyon ; le dernier “Night of Honour” s’est tenu en février 2018 dans le local de Serge Ayoub en Picardie. »

[Dossier de Presse] Call of Terror 2017 – 2020

2016

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” … Je suis un fist dans le cul de Marianne Ma première piste c’était « Supremacy Aryan … » Peste Noire 2011

 


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2017

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2 jeunes spectateurs (sur 600) , plutôt mal-informés ou curieux de Rac’NSbm partagent leurs compte-rendus en témoignant du rassemblement Call of Terror auquel ils se sont rendus en janvier 2017, provoquant un déluge de merde en commentaire, insultes, menaces, …

Témoignage anonymisé

Second Témoignage

France 3

En Savoie, le maire de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers est tombé des nues quand il a su que sa salle communale avait servi de salle de concert à des groupes affiliés à l’extrême droite radicale de sensibilité néo nazie. Lui pensait autoriser un simple rassemblement de motards.

le Dauphiné

Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il « s’est fait gruger. J’en suis désolé. J’avais donné mon accord pour une réunion de motards. Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre. Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre. On s’est fait piéger. »

 

pourtant le site d’information antiraciste local avait lancé une DOUBLE ALERTE
– Rassemblement NSBM clandestin le samedi soir
+ Rassemblement métapolitique organisé par le GUD Lyon, dans leur local Pavillon Noir.

relayée par Rue89Lyon

Dans la région lyonnaise, un concert de black metal néonazi

Dés 2015 le comité antiraciste stéphanois alertais au sujet de Baise ma Hache et du rapprochement avec AZOV et la Misanthropic Division.

https://antipestenoire.noblogs.org/files/2016/12/Screenshot-06122016-124613.png

https://rebellyon.info/IMG/jpg/gud_kpn_bmh.jpg

Famine et Peste Noire sur scène @ Call of Terror 2017 (l’équipe de sécurité du Call of Terror 2017, avec les Hammerskins suisses Gaël Renevey et Michaël Biolley et le néonazi français Tomasz Szkatulski, adepte des sports de combat à la tête de la boutique en ligne Pride France) © Documents Exif
HCWave

Le 20 avril 2017, HardCore Wave poste un mystérieux « 128 » : or Adolf Hitler, né le 20 avril 1889, aurait eu 128 ans cette année. La main signifie sans doute « Sieg Heil »…
HardCore Wave a déjà organisé deux concerts en Rhône-Alpes : le premier le 19 novembre 2016 avec les groupes français DC (ex-Décadence culturelle) et Bordel Boys (groupe breton prétendument apolitique) et les italiens SPQR et Mai Morti, puis le second le 13 mai, vers Bourgoin-Jallieu, avec cette fois une affiche 100% italienne : Hate for Breakfast, Bayonet Assault mais surtout Bronson, groupe directement lié à Casapound. HardCore Wave a également soutenu le “Call of Terror”, un festival de National-Socialist Black Metal (NSBM) qui s’est tenu à Saint-Genix-sur-Guiers (Savoie) le 28 janvier dernier, avec entre autres Peste Noire, dont nous avons déjà parlé ici.

 

 


2018

On prend les mêmes et on recommence. Ce samedi 3 février, « en Rhône-Alpes », on attend plus de 400 personnes en provenance des quatre coins de la France pour un concert de la scène National Socialist Black Metal (NSBM).

Sur la page Facebook de l’événement « Call of terror fest II », les organisateurs restent toujours aussi évasifs et parlent de Rhône-Alpes. Comme habituellement, ils indiqueront au dernier moment aux participants l’endroit exact où il leur faudra se rendre.

Un nouveau concert de métal néonazi dans la région de Lyon

En 2018, le Call of Terror II avait été organisé à BrégnierCordon, dans le Bugey

 


2019

C’est devenu une habitude. Pour la troisième année consécutive un concert de black metal néonazi est organisé ce samedi 9 février dans la région lyonnaise.
Rue89Lyon 2019

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En décembre, la mairie de la petite bourgade de Longes, dans la vallée du Gier (département du Rhône), reçoit une demande pour louer la salle des fêtes.
Elle émane du président de l’« Association de musique du monde des 2 Savoie » qui veut organiser un concert le 9 février 2019. Située à Trèves, à 40 kilomètres de Lyon, l’« Espace des trois communes » (car regroupant les communes de Les Haies, Longes et Trèves) affiche une capacité de 400 places. Le secrétaire de mairie en charge de la gestion de cette salle intercommunale vérifie les statuts de l’association, avant de donner sa réponse. L’association en question, domiciliée à Marseille, a été créée en septembre dernier et a pour objet « l’organisation de petits événements locaux autour de la musique du monde ».

Le samedi 10 novembre 2018, des Tchèques, des Espagnols, des Anglais… sont venus pour la première édition de « Hatred and War » dans la commune de Porcieu Amblagnieu, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Lyon. 
Selon la gendarmerie, une centaine de personnes ont assisté aux sets de groupes comme « Sacrifia Mortuorum » (où l’on retrouve toujours la croix celtique dans le logo du nom) ou « Frangar » (qui a également joué chez Serge Ayoub).

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Une semaine avant ce concert, une autre soirée de NSBM était programmée. Mais la gendarmerie (qui avait trouvé le lieu quelques jours plus tôt) aidée de la mairie de Saint-Quentin-Fallavier, a fait annuler le concert. Il devait se tenir dans un entrepôt surnommé l’« UG Hall », utilisé par le patron de HassWeg (« chemin de haine », en allemand), un label qui produit notamment du NSBM et dont le siège social se situe dans une commune voisine.

Derrière l’organisation de ces deux concerts, mais aussi du « Call of terror III », on trouve un certain Matthias Dorleans.

Avec Renaud Mannheim, ces deux habitants du Nord-Isère sont les deux piliers du réseau Blood and Honour dans la région de Lyon qui compterait une trentaine de personnes en Isère, selon la gendarmerie.
Renaud Mannheim est d’abord et toujours le chanteur du groupe de RAC lyonnais Match Retour qui a notamment pour emblème le « totenkopf » (tête de mort), une des divisions de la Wafen-SS.

Rue89Lyon

 


2020

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Pour cette quatrième édition du « Call of terror », l’« Espace culturel de rencontre » de Châtillon-la-Palud a été réservé pour un « anniversaire ». Au Progrès, la personne de la mairie en charge de la location raconte :

« Ils avaient l’air sympa, avec un look un peu rocker et des boucles d’oreilles, pas le style skinheads, raconte la personne chargée de la location à la mairie.
Je sais pas pourquoi, mais je leur ai demandé si c’était pas pour une rave-party, par hasard, parce que j’avais un doute, et ils se sont marrés !
Ils m’ont assuré que c’était juste une soirée privée avec de la musique. Ils ont visité la salle et ont payé. Ils m’ont dit qu’il y aurait seulement une centaine d’invités. »

Depuis la fin des années 2000, ces soirées se sont multipliées dans les salles municipales des petites communes de l’est et du sud de Lyon, entre Isère, Ain et Savoie. Avec une préférence pour la grande plaine du Nord-Isère. Châtillon-la-Palud vient s’ajouter à cette liste.

Rue89Lyon 2020

 


édition 2024

Call of Terror IV le 8 février 2020

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Dans l’Ain, le concert de black metal néonazi a bien eu lieu

[Droit de suite] Il y a quelques jours nous évoquions la tenue prochaine d’un nouveau concert de black metal néonazi, malgré la dissolution du mouvement Blood and Honour à l’origine de ces concerts. Ce samedi 8 février, la quatrième édition du « Call of terror » a eu lieu dans la salle des fêtes de la petite commune de Châtillon-la-Palud, à cinquante kilomètres au nord-est de Lyon, dans le département de l’Ain.

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Comme d’habitude, le lieu n’a été connu qu’au dernier moment. Sur la page de la billetterie en ligne dédiée à l’événement, les organisateurs n’indiquaient qu’une aire géographique « Rhône-Alpe entre Genève et Lyon ». Le lieu précis a été communiqué par messages aux participants, seulement quelques heures avant l’ouverture des portes.

Comme nous l’expliquions, que ce soit pour organiser les tournois de free-fight ou les concerts de black metal, les néonazis utilisent toujours la même technique : louer une salle des fêtes d’une petite commune sous un faux prétexte
lire Call of Terror I (2017) ici,
Call of Terror II (2018) là
et Call of Terror III (2019) là.

Pour cette quatrième édition du « Call of terror », l’« Espace culturel de rencontre » de Châtillon-la-Palud a été réservé pour un « anniversaire ». Au Progrès, la personne de la mairie en charge de la location raconte :

« Ils avaient l’air sympa, avec un look un peu rocker et des boucles d’oreilles, pas le style skinheads, raconte la personne chargée de la location à la mairie. Je sais pas pourquoi, mais je leur ai demandé si c’était pas pour une rave-party, par hasard, parce que j’avais un doute, et ils se sont marrés ! Ils m’ont assuré que c’était juste une soirée privée avec de la musique. Ils ont visité la salle et ont payé. Ils m’ont dit qu’il y aurait seulement une centaine d’invités. »

Depuis la fin des années 2000, ces soirées se sont multipliées dans les salles municipales des petites communes de l’est et du sud de Lyon, entre Isère, Ain et Savoie. Avec une préférence pour la grande plaine du Nord-Isère. Châtillon-la-Palud vient s’ajouter à cette liste.
(Voir la carte ci-dessous; cliquez sur les points pour plus de détails)

Pas d’incident à l’extérieur de la salle, néonazisme à l’intérieur

Selon la gendarmerie, présente sur place, il n’y a pas eu d’incident à l’extérieur de la salle des fêtes de Châtillon-la-Palud. A l’intérieur, la capacité de 299 personnes aurait été largement atteinte.
Cinq groupes se sont succédés, tous faisant référence plus ou moins directement au nazisme. Parmi eux, le groupe français nommé Leibstandarte en hommage à la 1ère Panzerdivision SS « Leibstandarte SS Adolf Hitler », garde personnelle d’Hitler.

En règle générale, de l’intérieur de ces concerts nous savons peu de choses.
Après la première édition de « Call of terror », en février 2017 dans la commune de Saint-Genix-sur-Guiers, nous avions recueilli le témoignage d’un des participants, un amateur non pas de « NSBM » mais de metal.
Comme d’autres témoins, il décrivait un public de « métalleux » lambda mais qui passait leur temps à faire des saluts nazis.

Toujours la même mouvance néonazie

Cela fait quatre ans, que ces concerts « Call of terror » sont organisés dans la grande région de Lyon par le réseau Blood and Honour.

En juillet dernier, le gouvernement Philippe a dissous le « groupement de fait dénommé Blood and Honour Hexagone »

Dans le décret du 24 juillet pris en conseil des ministres, il est relevé que « le mouvement « Blood and Honour Hexagone » diffuse « une idéologie néonazie, raciste et antisémite, exaltant la « race blanche », appelant à la haine, à la discrimination et à la violence ».

Cette diffusion passe notamment par « l’organisation de concerts de musique néonazie ».

Quelques mois plus tard, cette mesure d’interdiction a eu un effet limité. C’est toujours la même mouvance néonazie qui est à l’œuvre. La différence entre avant et après la dissolution est que, aujourd’hui, les organisateurs se montrent encore plus discrets.

Pour ce concert de février 2020, ce n’est pas le premier cercle du réseau français Blood of Honour qui a fait les démarches pour réserver la salle. Selon nos informations, l’organisateur de la « fête d’anniversaire » vient de Frangy, en Haute-Savoie. Quant à celui qui a contracté l’assurance, il s’agit d’un Isérois domicilié aux Avenières. Les deux sont proches de cette mouvance néonazie.

Hatred and War : Rassemblement NSBM international semi-clandestin

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Le samedi 10 novembre 2018, des Tchèques, des Espagnols, des Anglais… sont venus pour la première édition de « Hatred and War » dans la commune de Porcieu Amblagnieu, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Lyon. 
Selon la gendarmerie, une centaine de personnes ont assisté aux sets de groupes comme « Sacrifia Mortuorum » (où l’on retrouve toujours la croix celtique dans le logo du nom) ou « Frangar » (qui a également joué chez Serge Ayoub).

 

https://www.concerts-metal.com/images/flyers/201810/1540934277.webp

Une semaine avant ce concert, une autre soirée de NSBM était programmée. Mais la gendarmerie (qui avait trouvé le lieu quelques jours plus tôt) aidée de la mairie de Saint-Quentin-Fallavier, a fait annuler le concert. Il devait se tenir dans un entrepôt surnommé l’« UG Hall », utilisé par le patron de HassWeg (« chemin de haine », en allemand), un label qui produit notamment du NSBM et dont le siège social se situe dans une commune voisine.

Derrière l’organisation de ces deux concerts, mais aussi du « Call of terror III », on trouve un certain Matthias Dorleans.

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Avec Renaud Mannheim, ces deux habitants du Nord-Isère sont les deux piliers du réseau Blood and Honour dans la région de Lyon qui compterait une trentaine de personnes en Isère, selon la gendarmerie.
Renaud Mannheim est d’abord et toujours le chanteur du groupe de RAC lyonnais Match Retour qui a notamment pour emblème le « totenkopf » (tête de mort), une des divisions de la Wafen-SS.

Rue89Lyon