REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Le samedi 3 novembre 2012 s’est déroulé le concert annuel européen «hammerfest» organisé par le groupe d’extrême droite «Hammerskin-nation» dans la ville de l’ouest de la France de Toul. Environ 1’500 néo-nazis se sont rassemblés pour leur fête annuelle ainsi que pour les 20 ans d’existence du chapitre allemand des Hammerskins.
Malgré le grand nombre de participants de toute l’Europe, arrivés entre autre par cars organisés, le concert ne peut pas être considéré comme une victoire complète pour la scène néo-nazie. La halle industrielle de Toul où le concert a finalement eut lieu n’était pas le lieu originellement prévu pour cette fête. Le lieu initial, probablement également près de la frontière franco-allemande, dut être annulé car la police a réussi à empêcher le rassemblement, malgré son organisation fort confidentielle. Les organisateurs, proches du Hammerskin de Ludwigshafen Malte Redeker, ont alors déplacé le lieu de rendez-vous de Rastatt (Allemagne) à Toul (France) où les concerts ont finalement eut lieu. La ville de Toul n’était certainement pas un hasard , vu que des concerts d’extrême droite sont souvent organisés dans le club privé se trouvant au 470 rue de l’Escadrille des Cigognes . Il est également fort probable qu’un autre lieu, en Suisse celui là, a été bloqué préalablement par les autorités locales. L’organisation secrète – le lieu de rendez-vous de Rastatt ne fût dévoilé que le jour même – ainsi que le fait que les organisateurs avaient plusieurs lieux de secours sur lesquels ils pouvaient se rebattre à la dernière minute, démontrent que ce groupe est extrêmement bien organisé. Ceci et le fait que leurs membres sont prêts à user d’une extrême violence font des Hammerskins un des groupes néo-nazi les plus dangereux actuellement.
Les Hammerskins ont été fondés en 1989 à Dallas aux Etats-Unis et se sont répandus aux restes du monde occidental en l’espace d’une dizaine d’années. En 1990 fut fondé en Suisse le premier chapitre européen des Hammerskins. Les Hammerskins se considèrent comme l’élite de la scène skinhead raciste et prônent la supériorité de la «race blanche». Ils sont organisés en plusieurs chapitres (sections). Pour devenir membre des Hammerskins, les prétendants doivent suivre un cycle d’initiation de plusieurs années et prouver au travers d’activité et de service leur loyauté au groupe.
Les Hammerskins font régulièrement les gros titres de la presse suite à leurs actions violentes, en particulier dans leur pays d’origine, les Etats-Unis. Un des derniers scandales fut le massacre de 6 personnes dans un temple Sikh à Milwaukee (Wisconsin) par le Hammerskin Wade Michael Page finalement abattu par un policier.
Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmand couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli Pagan Front (Dagon le séquane sur facebook)
Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)
Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot, qui s’était accaparée la mission.
A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).
On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…
On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.
Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :
En bas avec le gilet jaune tenant la banderole
Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune
Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :
Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :
En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,
Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article
Thierry Auer au centre
Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.
Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…
En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :
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Kevin Spano
Récapitulatif et informations complémentaires :
Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr
Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise 06 70 98 24 70
Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)
Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES 06 85 22 69 22
Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON 03 81 88 32 94
Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château
Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon) 06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)
Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE
Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)
C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.
EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90) c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.
NDLR : éléments irréfutables :
il utilise bien l’adresse ericsimonin@aol.com
l’adresse qu’il donne à ses correspondants est 15 allée de la chaume 90300 ELOIE
le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
Cette agression a été filmée en Avril dernier Pont Denfert-Rochereau, centre ville de Besançon, par une bande de néo-nazis évoluant dans et autour d’un groupe fasciste, le Front-Comtois.
A la tête de ce groupe d’adeptes de musique NSBM (pour national socialist black metal) on trouve Nicolas Bidoli et sa compagne, Clémentine Damais. Ce charmant couple habite Thise, au 35B route de Besançon.
Nicolas Bidoli (Dagon le séquane sur facebook)
affiche le port des couleurs du Pagan Front
Clémentine Damais à droite sur la photo (Gallia est nobis)
Encouragé par le pilier faf historique local, Sébastien FAVIER, Nicolas BIDOLI a décidé de prendre en main la poignée de débiles perdus après les divers revers essuyés par le front comtois et de monter une section 3ème Voie Franche-Comté, n’hésitant pas à évincer pour cela Laura Jacquot, qui s’était accaparée la mission.
A tel point que Nicolas marche maintenant dans les pas de Serge Ayoub, en tant que membre de sa milice, les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).
On notera qu’il est étrange qu’un fils de fonctionnaire à la trésorerie du CHU St Jacques comme Nicolas BIDOLI adhère au discours de Batskin qui, même s’il est grotesque, tente de se poser en défenseur du petit peuple. La précarité, ils ne doivent pas trop connaître chez les Bidoli…
On le retrouve sous ces couleurs lors des dernières manifestations nationalistes.
Les 2 chevelus au milieu du groupe de JNR : BIDOLI Nicolas et Brice SCHTAUFFEN
On le voit ici pour la manifestation parisienne du 13 mai accompagné de son mentor Sébastien FAVIER ainsi que de son ami Brice SCHTAUFFEN, qui lui aussi a signé pour Batskin aux JNR.
Brice SCHTAUFFEN s’était déjà fait remarquer en tant que JNR à l’occasion de la manifestation néonazie du 8 Octobre 2011 à Lille :
En bas avec le gilet jaune tenant la banderole
Brice Schtauffen se tient tout à droite avec le gilet jaune
Mais revenons sur notre pont, et faisons le tour de notre joyeuse bande NSBM :
Depuis quelques temps, Nicolas, Sébastien et leurs amis aiment se promener en bande le soir dans les rues de la ville mais pas pour faire de la politique :
En effet, même si le front comtois se veut une association à but politique, les préoccupations de ses membres et sympathisants sont bien ailleurs,
Eric Simonin Joffrey Monnier ? => voir EDIT en bas d’article
Thierry Auer au centre
Thierry et Sébastien étaient de l’expédition qui est passée secouer le local du front de gauche place marulaz à Besancon il y a peu.
Absent de ce trombinoscope, Kevin Spano n’est pourtant pas loin…
En se penchant sur la boutique en ligne qui vend les produits « werwolf sequania » http://www.sequaniakg.com on peut constater qu’il en est le créateur :
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Kevin Spano
Récapitulatif et informations complémentaires :
Sébastien FAVIER (JNR) habite à Chalèze, 13 route de la malate sangularusporcus@orange.fr
Nicolas BIDOLI (JNR) et Clémentine DAMAIS habitent au 35B route de Besançon 25220 Thise 06 70 98 24 70
Brice SCHTAUFFEN (JNR) et Elodie étudient à l’ENIL de Mamirolle (Grande rue – 25620 MAMIROLLE)
Kevin SPANO (Front Comtois) habite au 11 rue de la litonière 25660 GENNES 06 85 22 69 22
Jonathan COURSAULT (Front Comtois) habite au 3 chem Monts de Bregille Haut 25000 BESANCON 03 81 88 32 94
Thierry AUER ( sympathisant Front Comtois) habite à Montferrand le Château
Eric Simonin Joffrey MONNIER (Front Comtois), originaire du nord Franche-Comté, étudie au CFA de Besançon (10 Rue François Villon à Besançon) 06 68 39 52 31 (voir EDIT en bas de l’article)
Des partisans d’une Europe blanche un brin nostalgiques : affiches du PNFE
Eric fier de son lada. (voir EDIT en bas de page)
C’est bien Teddy Mairet qui est à l’origine de la diffusion de la seconde vidéo.
EDIT : mail reçu 24H après la publication et explications
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Juste un erratum, le jeune que vous avez identifié comme s’appelant Eric Simonin est une erreur il s’appelle Joffrey Monnier et habite chez son beau-père Eric Simonin à Eloie(90) c’est un membre du Wehrwolf Sequania et du Front-Comtois.
NDLR : éléments irréfutables :
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le n° qu’il donne a ses correspondants est le 03.84.21.81.42
Nous, collectif de militants contre le fascisme qui désirons rester anonymes, nous souhaitons vous transmettre (en pièce jointe au format pdf) un dossier qui met au jour les liens étroits entre la section Limousin du Front National et la mouvance néo nazie. Au regard des évènements récents qui se sont déroulés à Limoges et de la montée des actes xénophobes et d’agressions, il nous semble essentiel d’informer publiquement du développement et de la dangerosité de ces groupes qui agissent en toute impunité.
Pour les évènements récents (agression d’un bar par des militants FN locaux), ils sont relatés en introduction de notre dossier et de nombreux articles de presse sont disponibles sur internet (le populaire, le figaro, mediapart, france 3 limousin, etc.)
Samedi 14 janvier est vraiment le jour des fascistes dans la région lyonnaise. Alors que Gabriac et sa clique manifesteront dans les rues de Lyon, on apprend aujourd’hui en lisant le blog Fafwatch, qu’un restaurant de Crémieu, à 30 km de Lyon, accueillera samedi toute la journée l’ensemble des « chefs de section » au niveau national du groupuscule de Serge Ayoub, Troisième Voie, qu’ont rejoint les anciens leaders de Lyon Dissident.
Pas bien futés dans leur utilisation d’internet, l’information n’était censée circuler qu’auprès de la hiérarchie de Troisième Voie. Mais voilà, apparemment, malgré des conférences sur la sécurité sur Internet et « les erreurs à ne pas commettre », les facheux ont un peu de mal. Et Fafwatch balance ainsi l’ensemble des infos concernant un repas samedi midi réservé aux cadres de Troisième Voie, le dîner du soir, et des possibilités d’hébergement sur place, après la manifestation de l’après-midi sur Lyon.
Le repas du soir précédera le concert organisé par le groupe RAC Match Retour de Renaud Mannheim, fondateur du Blood & Honour Lugdunum, puis de Lyon Dissident et du Bunker Korps (nom de leur ancien local dans le quartier de Jean Macé), et sa clique. Il servira à récolter des fonds afin de financer le futur album du groupe, auquel Alexandre Gabriac, chefaillon des Jeunesses Nationalistes, a participé en prêtant sa voix pour les choeurs sur certains morceaux (et on imagine que chanter avec une minerve, c’est pas une mince affaire !). A cette occasion leurs amis du Radikal Korps / Front Comtois feront le déplacement en nombre, comme tout ce que la région compte de militants et sympathisants néo-nazis.
On ne sait pas encore si le concert aura lieu dans cette salle ou une autre, une chose est sûre, il est annoncé « à proximité ».
Par ailleurs, on cherche toujours le lieu du congrès national de l’Œuvre Française, qui aura lieu début février « dans la région lyonnaise »…
Si vous souhaitez avertir la Mairie de Crémieu, probablement pas au courant, voilà ses coordonnées : Tél : 04 74 90 70 92 – Fax : 04 74 90 88 86 E-mail : contact@ville-cremieu.fr A moins que son député-maire, Alain Moyne-Bressand, membre de la (très à) Droite Populaire, ne se félicite d’accueillir dans sa ville de telles activités « culturelles ». La question mérite d’être posée, vu qu’il s’est signalé ces derniers temps par son alignement sur les thèses des extrêmistes catholiques de Civitas, en signant notamment un texte « contre la christianophobie » avec une cinquantaine de parlementaires.
200 militants ont manifesté contre la “Maison flamande” de Lambersart, présenté comme un lieu culturel qui, selon eux, promeut les idées d’extrême droite en invitant des groupes de musique pro fachistes
La Maison Flamande de Lambersart souhaite casser son image proche de l’extrême droite en s’expliquant notamment sur les motivations qui l’ont poussé à organiser la Fête du Cochon non Halal …
Vive tension ce samedi 8 octobre 2011 dans les rues de Lille. La manifestation lancée par les jeunes de la maison flamande de Lambersart a réuni de nombreux sympathisants d’extrême droite. Une première pour laquelle un important dispositif policier a été déployé.
La Maison Flamande, groupe apparenté à l’extrême droite, a organisé une manifestation à Lille. La Ligue des Droits de l’Homme et le Parti Communiste ont répliqué en organisant une contre-manifestation. Aucun indicent n’est à déplorer dans les deux cortèges, même si beaucoup d’habitants de Fives n’ont pas apprécié !
La très controversée Maison Flamande de Lambersart, ne fermera pas se portes, mais va changer de nom
11 septembre 2017 : Claude Hermant, soupçonné d’être au cœur d’un trafic d’armes dont six ont servi à Amedy Coulibaly dans l’attentat de l’Hyper Cacher et le meurtre d’une policière à Montrouge en janvier 2015, a tenté de convaincre qu’il était un “indic”, lundi au premier jour du procès devant le Tribunal de Lille. Reportage : Simond COLAONE, Dominique DUMONT, Valérie BIVILLE Plus d’infos : http://france3-regions.francetvinfo.f…
Un colonel de gendarmerie a confirmé mercredi devant le tribunal de Lille que Claude Hermant, soupçonné d’être au coeur d’un trafic d’armes dont six ont servi à Amedy Coulibaly dans l’attentat de l’Hyper Cacher et Montrouge, a bien été recruté en 2013 comme “indicateur”.
à partir de 2017 le média d'information indépendant en ligne Street Press
couvrira sérieusement Claude Hermant de sa friterie à la réclusion, en passant par le trafic d'armes sous couverture des Service en lien avec Les Attentats
https://www.streetpress.com/rubriques/claude-hermant-0
Quand l’homme impliqué dans le trafic d’armes de l’Hyper Cacher croupissait dans une prison africaine
C’est une affaire rocambolesque qui en 2001 fait les gros titres de la presse. Claude Hermant et plusieurs mercenaires sont accusés d’avoir voulu assassiner le président du Congo. C’était en fait une manip’. StreetPress a retrouvé certains protagonistes.
Gendarmerie, douanes ou police pouvaient-elles l’arrêter ?
Depuis sa friterie de Lille, Claude Hermant dirigeait le trafic qui a fourni les armes utilisées par Amedy Coulibaly dans l’attentat contre l’Hyper Cacher. StreetPress lève le voile sur les liens entre l’indic et la police. Enquête.
Des dizaines de tonnes de matériel de guerre auraient transité par la France
À la fin des années 1990, une filière d’armes croate arrose la France. Et déjà dans ce dossier, jamais jugé en France, apparaissait le nom de Claude Hermant, aujourd’hui mis en cause dans l’affaire des armes de l’Hyper Cacher.
Les années lilloises de l’homme impliqué dans le trafic d’arme de l’Hyper Cacher
De 2008 à 2012, Claude Hermant dirige la Maison Flamande, un bar associatif où se côtoient skins, identitaires, soutiens d’Alain Soral, militants frontistes et policiers.
Insignes néo-nazies et fusils mitrailleurs pakistanais
Hermant, pilier de l’extrême droite nordiste jugé pour avoir vendu les armes de l’attentat de l’Hypercacher, était aussi indic’ de la gendarmerie. StreetPress raconte comment il a balancé d’autres trafiquants d’armes issus de la galaxie nationaliste.
Faux documents, armes laissées en circulation… Ce mercredi 13 septembre, au tribunal de Lille, les agents traitants de Claude Hermant, accusé de trafic d’armes, ont reconnu des pratiques troubles.
10 ans de prison : c’est ce que requiert le procureur de la République contre Claude Hermant, l’homme par qui ont transité les armes de l’Hyper Cacher. Ses complices ne s’en tirent pas mieux.
L’ex-indic de la gendarmerie, jugé pour avoir vendu plus de 200 armes – dont celles utilisées dans l’attentat de l’Hyper Cacher – jurait être en service commandé. Le tribunal n’a pas été convaincu. Claude Hermant écope de 7 ans de prison.
Claude Hermant a importé les armes employées par Amedy Coulibaly pour l’attentat de l’Hyper Cacher
Au procès des attentats de 2015, les défaillances des services français émergent. Six mois avant le drame, pas moins de cinq services de sécurité savaient que Claude Hermant vendait des armes. Pourquoi ne l’ont-ils pas arrêté à temps ?
6 octobre 2020 : Gros bras identitaire, ex-militaire et ancien membre du service d’ordre contesté du FN, son profil fait tache au milieu du procès des tueries djihadistes de janvier 2015. Cité comme simple témoin durant le procès, le profil de Claude Hermant détonne. C’est lui qui a fourni les armes utilisées par Coulibaly lors de l’assassinat de Clarissa Jean-Phillipe et de la prise d’otage de l’Hyper Casher : deux fusils d’assaut d’origine tchécoslovaque VZ et six pistolets Tokarev. Si le trafiquant d’armes a purgé sa peine, il n’a pas fini de faire parler de lui. Auteur d’un dossier en 2017 sur Claude Hermant, où il documente sérieusement les liens entre le nordiste, l’extrême droite et la police, Mathieu Molard, rédacteur en chef du site d’information indépendant : streetpress.com, connaît bien le profil de cet agent trouble. Alors, lorsqu’il l’entend à la barre, devant les juges, déclarer que plusieurs services de police savaient qu’il vendait des armes et que les autorités auraient pu éviter l’attentat, il décide d’enquêter sur cet aspect particulièrement gênant pour l’antiterrorisme. Preuves à l’appui, Mathieu Molard révèle dans son article, sorti le 2 octobre, les loupés, les ratés, les boulettes des services français que tout le monde tente de dissimuler et qui étonnamment n’intéressent pas la justice.
“Je serai étiqueté comme le plus grand monstre (nazi) depuis la Seconde Guerre mondiale.” Cette phrase figure en bonne place dans Une déclaration européenne d’indépendance – 2083, le document rédigé en anglais par Anders Behring Breivik.
Long de 1500 pages, ce texte a été posté sur internet peu de temps avant que celui que la police norvégienne qualifie de “fondamentaliste chrétien” massacre 76 personnes à Oslo. Breivik cultivait d’autres liens avec les nostalgiques du IIIe Reich, comme le montre son inscription en 2009 sur un forum néonazi suédois.
Conséquence, le jeune homme est d’ores et déjà considéré comme un héros dans les milieux les plus radicaux de l’extrême droite. Dès le lendemain de son arrestation, sa profession de foi était reprise par des centaines de sites, dont certains animés par des skinheads et des extrémistes basés dans le sud de la France.
La Provence et le Languedoc constituent en effet une place forte de cette mouvance. Enquête.
Les ultras de Carpentras
En 1990, la découverte de 34 tombes profanées dans le cimetière juif de Carpentras horrifie la France. Six ans plus tard, quatre des auteurs sont arrêtés : il s’agit de skinheads néonazis. L’un d’eux fait partie du PNFE, un groupuscule créé en 1987 par un dissident du Front national.
À la même époque, huit nostalgiques du IIIe Reich sont interpellés dans le Var : ils seront condamnés pour avoir diffusé une revue incitant à la haine raciale et profanation de tombes.
L’axe Aix-Montpellier
Les néonazis présents dans le sud de la France sont essentiellement des skinheads. Ils sont tout au plus quelques dizaines et généralement liés aux mouvances “White Power”, “Blood and Honour”, “Combat 18” et “Hammerskins”.
“Dans les années 90, la branche française des ‘Charlemagne Hammerskins’ était dirigée par Hervé Guttuso, un Marseillais qui s’est réfugié à Londres pour échapper à la police et qui a été condamné à 4 ans de prison en 2004”, rappelle le Groupe d’informations antifascistes Reflex(es). Difficiles à situer, ces activistes sont toutefois principalement implantés dans les Bouches-du-Rhône. Ils se retrouvent à Aix et dans l’agglomération de Montpellier.
Loin d’être isolés, ils sont connectés à des groupuscules semblables dans le reste de la France et à l’étranger, comme le montre la cavale de Jérémy Recagno, condamné pour des agressions racistes à Aix et à Salon (voir ci-dessous).
Des Marseillais photographiés lors d’un “R.A.C.”, concert de “rock against communism”, organisé par des skinheads. Outre le salut nazi, les trois doigts levés sont une référence au IIIe Reich. Photo Archives
Régulièrement, les néonazis sudistes organisent clandestinement des concerts de “R.A.C.”, le “rock against communism”. L’un d’eux a eu lieu durant l’été 2009 dans la campagne aixoise. Monté par la section du Languedoc de “Blood & Honour”, il a attiré une centaine de personnes. Parmi les groupes présents, on trouvait Fraction, créé en 1994 dans la région niçoise par les futurs responsables du Bloc Identitaire (1), Fabrice Robert et Philippe Vardon.
Front national, les liaisons dangereuses
Depuis la scission de la fin des années 90 avec les mégretistes, puis le départ en 2005 du maire d’Orange Jacques Bompard, le Front national affirme avoir coupé avec les durs de l’extrême droite. Un discours revendiqué avec encore plus de force depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti créé par son père. Dans les faits, on constate que le FN s’est rapproché en 2008 du Bloc Identitaire, dont des adhérents figuraient parmi ses candidats lors des municipales à Marseille.
Plus récemment, lors de la campagne des dernières cantonales, le responsable de la fédération des Bouches-du-Rhône, Laurent Comas, était assisté par un ancien skinhead néonazi : en 2004, ce dernier a été condamné à 2 ans de prison pour détention d’armes de guerre et d’éléments entrant dans la composition de bombes artisanales. Confronté à ces informations, Laurent Comas a tenté de minimiser l’affaire, en se désolidarisant de celui qui était jusqu’alors son bras droit sur le terrain.
(1) Créé en 2002 lors d’une réunion à Salon après la dissolution d’Unité Radicale, le groupuscule dont faisait partie le jeune homme qui a tenté d’assassiner Jacques Chirac durant le défilé du 14-Juillet.
Ou comment, alors que les néo-nazis du Bunker Korps lyon et leurs amis disaient à la presse n’avoir « rien à voir avec les agressions lyonnaises », ils organisent en réalité des concerts de soutien pour les agresseurs emprisonnés ! Ce samedi 19 mars 2011 un concert néo-nazi devrait se produire en Franche-Comté sous le titre « Soutien aux prisonniers », c’est-à-dire les néo-nazis ayant commis des violences à Lyon et en Franche-Comté.
Mises à jours : Vendredi 18/03 20 h : le concert est annulé par arrêté municipal.
Vendredi 18/03 18 h : lieu confirmé et infos supplémentaires. Ce concert est revendiqué par les néo-nazis de blood&honour.
Jeudi 17/03 à 18 h : Les nazis maintiennent leur concert dans un autre local, communiqué du comité de vigilance antifasciste
Mercredi 16/03 à 18 h. Jean Bouveresse, le maire d’Epenoy où devait se dérouler le concert a fait annuler la location de la salle des fêtes, louée officiellement pour un anniversaire !
Synthèse de la situation au vendredi 18/03 : les néo-nazis du Radical Korps (Franche-Comté), en association avec ceux de Lyon Dissident/Bunker Korps Lyon, organisent samedi 19/03 un concert de soutien pour les néo-nazis poursuivis pour agressions, dont une particulièrement grave à Lyon. Mercredi, le maire de la commune où devait avoir lieu le concert a annulé la réservation de la salle – réservation sous un prétexte falacieux -. L’organisation du concert est donc passée dans les main des identitaires du Front comtois et de Sédition Séquane (lié par le passé au Bloc identitaire, et donc à Rebeyne, le groupe identitaire lyonnais), démontrant ainsi la proximité entre les milieux identitaires et néo-nazis. Le lieu du concert est connu depuis vendredi (commune de Valentigney dans le Doubs), et les démarches sont lancées du coté de la mairie pour empêcher ce concert. La préfecture reste pour l’instant silencieuse sur le sujet malgré de nombreuses exhortations.
Le concert a été interdit vendredi en fin d’après midi par un arrêté municipal de la commune de Valentigney. l’arrêté d’annulation précise que « le répertoire de ces groupes est susceptible de comporter des paroles ou des titres de chansons qui constituent des incitations à la haine raciale, à l’apologie de crimes de guerre ou de crime contre l’humanité ».
A Lyon les démarches continuent pour faire fermer le local nazi de Gerland. Après une première manifestation, d’autres rendez-vous de mobilisation seront proposés dans les semaines à venir.
Vendredi 18/03 18h :
Le concert est toujours annoncé, et le fait que le Bunker korps lyon/Lyon Dissident et le Radikal korps soient des paravents de Blood & Honour, l’organisation néo-nazi internationale, ne laisse dorénavant plus aucun doute puisque l’annonce du concert est en ligne sur le site de B&H.
Mise à jour vendredi 18/03 à 12h : le lieu du concert est identifié, informations complémentaires.
Par ce présent communiqué nous affirmons notre communiqué d’hier quant au fait que l’organisation du concert nazi devient du ressort du groupuscule Sédition Séquane, et que par ce groupuscule est un trait d’union entre le Front Comtois et les nazis radicaux du Radikal Korps.
Le lieu du local de Sédition Séquane se situe à Valentigney, dans la ZI des Rives du Doubs. Il s’agit d’un local loué pour 3 mois.
Comme annoncé hier un certain Paul est le nouveau référent du concert. Par ailleurs, Paul-Arnaud CROISSANT, responsable du Front Comtois pour le Territoire de Belfort, a publié le 15 Mars, la photo ci-dessous, étiqueté comme suit : « Serait-ce une scène … ? ».
Les individus qui gravitent autour de Sédition Séquane, groupuscule dont le propriétaire du site internet est le président du Front Comtois et dont le responsable pour le territoire de Belfort semble bien proche, sont en train de construire la scène sur laquelle devrait se produire les groupes nazis prévus demain, Samedi 19 Mars.
Cela met en lumière la proximité idéologique et militante des fascistes du Front Comtois et des néonazis du Radikal Korps (donc du Blood&Honour).
La mairie de Valentigney a été contacté et fait son possible pour que cela n’ait pas lieu. Elle attend de la part de la préfecture, comme de nombreux citoyens comtois, que celle-ci publie un arrêté préfectoral afin que ce concert soit une fois pour toute interdit.
Nous soutenons les habitants et la mairie de Valentigney dans leurs démarches pour que ce concert soit interdit ; Nous remercions les nombreuses personnes qui soutiennent et appuient nos efforts pour que le concert néonazi n’est pas lieu ; Nous appelons à poursuivre l’ensemble des démarches et actions afin que ce concert ne se déroule pas, ni ici ni ailleurs ; Nous interpellons M Le Préfet ainsi que les services préfectoraux pour que soit pris des mesures administratives, comme un arrêté préfectoral, afin que notre région soit épargnée de ce concert néonazi.
Mise à jour jeudi 17/03 à 18 h : Les nazis maintiennent leur concert dans un autre local,
communiqué du comité de vigilance antifasciste
Au vue des nouvelles informations dont nous disposons, nous affirmons que les nazis du Radikal Korps passent le relais concernant l’organisation du concert nazi du 19 Mars à l’équipe du local Sédition Séquane.
La structure Sédition Séquane n’est pas un fait nouveau dans la scène néonazie locale. Sédition Séquane était le réseau actif de la mouvance néonazie, proche d’Unité Radicale dans le début des années 2000 (un peu à l’image de ce qu’est maintenant le Radikal Korps). Du matériel de propagande avait été produit au cours de ces années.
Nous découvrons que cette structure éteinte et en sommeil pendant plusieurs années se réactive, notamment à travers une boutique en ligne de matériel de propagande.
Nous affirmons que les nazis ont confirmé la tenue du concert au sein du local Sédition Séquane, avec une affiche réduite : Match Retour, Lemovice et Wolfangel, soit trois des six groupes annoncés sur l’affiche du précédent concert.
La personne qui sert de nouveau référent du concert est un dénommé Paul. Après recherche, le nom de domaine de la boutique en ligne Sédition Séquane est déposé au nom de PERRET Gaëtan.
Gaëtan PERRET est le président de l’association Front Comtois, déposé en préfecture de Montbéliard. Cette information dresse le lien évident et non assumé entre le Front Comtois et la mouvance néonazie franc-comtoise.
Nous laissons le soin aux individus, membres, autorités et entités concernés et compétents de prendre les dispositions et mesures nécessaires afin que cette dynamique du mouvement néonazi cesse de nuire aux habitants de Franche-Comté ainsi qu’à leur histoire et leur culture.
Comité de Vigilance Antifasciste Franc-Comtois (CVAFC)
Julien Betoni, premier organisateur du concert, dont les antécédents sont décrits dans le dernier article de l’Est Républicain, s’est senti obligé de préciser à la presse que le concert, ouvertement néo-nazi, est maintenu.
Information sur la tenue d’un concert néo-nazi le 19 mars
Voici le mail diffusé le 14 mars par Le Comité de Vigilance Antifasciste de Franche-Comté :
Bonjour,
Vous trouverez ci-joint le dossier réalisé par nos soins à propos de l’organisation d’un concert nazi le 19 mars 2011 en Franche-Comté.
Merci de faire suivre aux individus, membres, autorités et entités concernés et compétents.
[—]
Merci de prendre les mesures nécessaires.
Cordialement,
Le Comité de Vigilance Antifasciste de Franche-Comté (CVAFC), 14 mars 2011.
Le dossier accompagnant le mail, outre qu’il détaille les associations multiples entre les organisateurs du concert et de nombreuses structures et groupes néo-nazis, pointe les liens important entre le Radikal korps (franche-comté) et le Bunker korps (Lyon gerland, géré par Lyon dissident). Pièces à charge supplémentaire contre le local de Gerland mais aussi analyse permettant de mieux comprendre les redéfinitions d’une extrême-droite radicale, violente et xénophobe malheureusement bien présente.
L’un des groupes présent au concert, Match Retour, est celui du président du Bunker Korps lyonnais, celui-là même que l’on voit sur cette fameuse vidéo inciter la foule au salut nazi.
« Nous n’apprécions pas leur méthode, ils ne prennent pas le temps de nous connaître ». Alex, veste de treillis et casquette sur la tête, est le porte-parole de Lyon Dissident. Pendant le rassemblement, juste à quelques centaines de mètres, ils sont près de 80 à s’être réunis dans le « fameux » local. « Ils utilisent le mot nazi à toutes les sauces, nous n’avons pas de liens avec ces gens-là », assène-t-il, « oui, c’est vrai, nous sommes nationalistes et patriotes, et nous l’assumons ! Et alors ? Nous sommes dans un climat d’apaisement », assure-t-il avant d’indiquer : « Il n’y a jamais eu de débordements, on n’a pas de problèmes avec les riverains. Alors… ».
Le local de Lyon Dissident a, depuis le rassemblement devant la mairie du 7e, refait l’actualité par le biais du rapport de la Licra sur le racisme dans le football :
La LICRA a observé ces 12 derniers mois un déplacement mécanique des violences racistes liées au football en périphérie des stades ou à l’occasion de matchs de championnats de division inférieure auquel il est nécessaire pour la sécurité publique de prêter la plus grande attention.
Malgré les mesures mises en place, la LICRA s’inquiète également de la persistance d’un activisme de groupuscules politiques dans le football comme l’illustrent les agissements de l’association Lyon Dissident près du stade de Gerland à Lyon. La LICRA a demandé au Ministère de l’Intérieur d’agir fermement face à cette association de propagande nazie.
Pour conclure, alors que les néo-nazis franc-comtois reprennent dans leur propagande le drapeau de Franche-Comté, on leur rappelle une vieille devise de là-bas, bien éloignée de leurs délires racistes :
” Là où flotte le drapeau comtois, qui que tu sois, tu es chez toi !”
On le sait, depuis plusieurs mois, la mouvance la plus extrême de l’extrême droite multiplie les actions d’éclat dans le Doubs. Soutien physique et vociférant aux anti-avortement à Besançon, invité du très sulfureux Serge Ayoub à Montbéliard et, peut-être, bientôt un concert de musique bonehead, la frange la plus radicale du mouvement skinhead.
Montrer… patte blanche
Samedi pour être précis, mais dans un lieu encore inconnu, sauf à montrer patte blanche ou tromper la défiance de Julien B., un garçon bien connu dans le Haut-Doubs avec son frère Marc pour ses amitiés ultranationalistes et quelques affaires retentissantes de violence sur fond de racisme, qui ont conduit le second derrière les barreaux.
C’est le Comité de vigilance antifasciste franc-comtois qui a levé le lièvre et tente d’alerter l’opinion publique avec un dossier particulièrement bien étoffé. « C’est souvent a posteriori que l’on découvre que dans tel ou tel village, la salle des fêtes, soi-disant louée pour un anniversaire, a servi de lieu de rassemblement à des néonazis. Cette fois, il ne sera pas dit qu’on le déplore après » explique Stéphane, porte-parole du réseau antifasciste.
L’invitation au concert est diffusée de façon ultra-confidentielle via Internet, sous la forme d’un flyer, que les antifascistes ont réussi à se procurer, arborant la croix celtique et deux grenades à manche croisées. Seul l’e-mail d’Ultrabetto permet d’avoir accès au lieu du concert. Sous prétexte de « Soutiens aux prisonniers », l’affiche annonce six groupes peu connus pour la délicatesse de leurs idées : « Match retour », « Frakass », « LeMovice », « Wolfsangel », « Morjet » et un groupe international.
« Selon nos informations, il s’agit du groupe belge ‘’Les Vilains’’, l’une des formations les plus en vogue actuellement dans les milieux nazis », poursuit Stéphane. Ce qui étonne et inquiète tout à la fois le réseau antifasciste. « Cela veut dire qu’ils estiment disposer d’une base militante suffisamment forte pour organiser un tel événement, mais on pense aussi qu’ils s’appuient sur un groupe lyonnais pour la logistique. » (Lire encadré).
Sur ces bases, les militants du Comité de vigilance antifasciste en appellent aux autorités compétentes pour faire interdire ce concert et aux maires pour veiller à ce que leur commune ne se révèle pas le lieu de rendez-vous du concert de samedi.
Un concert néo-nazi se préparerait à Tours ! – Tours – Un concert des admirateurs d’Hitler en prévision pour le 18 avril 2009. Des rumeurs courent sur l’organisation d’un tel évènement dans la région tourangelle.