Concert controversé annulé grâce au groupe Québec Antifasciste !
Samedi dernier, le groupe français Baise ma hache, qui adhère à des idéaux néonazie, était censé donner un concert au Centre Durocher. Un autre groupe était aussi censé faire partie de la programmation. Les gestionnaires du spectacle ont annulé le concert suite à des actions d’un groupe Québec Antifasciste. Marjorie s’entretient avec un de ses membres.
Publiée par Québec Réveille sur Mercredi 12 juin 2019
Tag: Québec
BMH annulé à Québec (concert relocalisé dans un bar)
Le concert néonazi a finalement eu lieu hier à Québec, au Bar le Duck. Le groupe français «Baise ma hache» a passé la journée en ville avec Atalante, à faire de la propagande suprémaciste.
Au moins les médias les ont taxé de « néonazis » et les antiracistes ont veillé au grain : pic.twitter.com/kzNEqJPNin
— xavier camus (@xaviercamus1) June 9, 2019
Graveland n’est pas bienvenu à Montréal
Dossier de presse :
26 novembre 2016 – Graveland, Messe des Morts, Sepulchral Promotion NSBM à Montréal
le show “messe des morts” qui fait promotion des figures Graveland, Mglà, Forteresse, … à Montréal est bloqué pour l’instant
https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/graveland-show-cancelled-1.3869654
https://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201611/26/01-5045512-le-concert-dun-groupe-dextreme-droite-a-montreal-annule.php
Graveland (NSBM Pologne) contraint d’annuler à Montréal
https://durerealite.wordpress.com/2016/10/24/graveland-du-black-metal-dextreme-droite-bientot-a-montreal/
http://www.journaldemontreal.com/2016/11/23/levee-de-boucliers-contre-un-groupe-de-musique
http://www.lapresse.ca/arts/musique/201611/23/01-5044350-la-venue-a-montreal-du-groupe-dextreme-droite-graveland-contestee.php
http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/485394/cmontpetit-affaire-graveland
http://montrealgazette.com/news/local-news/anti-fascists-plan-to-protest-black-metal-concert-on-saturday
http://www.lapresse.ca/arts/musique/201611/24/01-5044711-un-groupe-musical-dextreme-droite-seme-la-controverse.php
http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/group-of-montrealers-protest-band-linked-to-far-right-1.3869654
appel à manifestation : https://www.facebook.com/events/197057574085712/
« Parmi la foule de manifestants, il y avait le député fédéral de Rosemont-La-Petite-Patrie, le néo-démocrate Alexandre Boulerice, dont la circonscription située dans le quartier où aura lieu le spectacle. »
http://montreal.ctvnews.ca/protest-erupts-outside-concert-by-metal-band-with-alleged-neo-nazi-ties-1.3178392
http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201611/26/01-5045512-des-montrealais-denoncent-le-concert-dun-groupe-dextreme-droite.php
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2016/11/20161126-195019.html
https://sub.media/video/montreal-antifa-shut-down-racist-metal-concert/
https://durerealite.wordpress.com/2016/11/28/retour-sur-un-concert-qui-na-pas-eu-lieu/
http://storage.tvanouvelles.ca/v1/dynamic_resize/sws_path/tvanouvelles_prod/d6fd28e4-865d-49fe-af39-5b1a2f95bd59_ORIGINAL.jpg?quality=80&size=960x&version=5
Graveland : Du Black Metal d’extrême droite bientôt à Montréal
Un tournoi de free-fight néonazi dans la région lyonnaise
[MàJ] De quoi renforcer la mauvaise réputation de place forte de l’extrême droite radicale pour Lyon. La deuxième agglomération de France n’est pas seulement un fief de plusieurs groupuscules identitaires ou nationalistes, pour la seconde fois, un tournoi de free-fight néonazi devait se dérouler ce samedi dans les environs de la ville.
Le tournoi s’est finalement tenu dans le nord de l’Ardèche, dans la petite commune de Talencieux, près d’Annonay.
Ce samedi, à proximité de Lyon, on attendait près de 200 personnes en provenance des quatre coins de la France mais aussi de Grèce, d’Allemagne, d’Italie et des pays de l’Est de l’Europe. Elles ont assisté ou participé à un tournoi de free-fight (ou MMA), suivi de deux concerts.Jusqu’à samedi milieu d’après-midi, nous n’avions pas connaissance du lieu, tenu secret jusqu’au dernier moment. Sur les réseaux sociaux, les organisateurs parlent seulement de Lyon. Nous savions seulement que le tournoi devait se tenir dans la campagne environnante, toujours pour une question de discrétion.Cela a déjà été l’option choisie le 7 juin 2014, lors de la première édition, par les organisateurs qui avaient jeté leur dévolu sur Pollionnay, une petite commune à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Lyon.Il y a un an, les forces de l’ordre disaient n’avoir été au courant de l’emplacement exact que quelques heures avant le début des réjouissances, qui avaient rassemblé 150 personnes.Ce samedi de juin 2014, la salle municipale de Pollionnay avait été louée, soit-disant pour un « anniversaire », comme le rapportait le commandant de gendarmerie cité par le Progrès.
Le quotidien de Lyon avait été alerté par ses lecteurs qui s’étaient « émus » de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes « crânes rasés et tatouées ». En entrant dans « sa » salle, le maire avait découvert le ring au milieu d’un charmant public.
Toujours les mêmes organisateurs néonazis
Comme en juin 2014, l’événement est co-organisé par Blood and Honour et Pride France, deux structures que l’on peut rattacher à la mouvance néonazie.
A Lyon, nous connaissons déjà Blood and Honour. Ce réseau, qui tire son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, organise essentiellement des concerts de groupes de RAC (Rock Against Communisme).
Ses membres lyonnais avaient créé un local à Gerland, le « Bunker Korps Lyon » fermé en mai 2011 sur décision de la Ville de Lyon. Sa philosophie pourrait se résumer à « bière, foot et baston », sans rechigner aux bras tendus. Dernièrement, ils ont tenté d’ouvrir un nouveau lieu à Sainte-Foy-lès-Lyon en association avec le GUD.
Mais très marqué et donc davantage repérable par les autorités de police, Blood and Honour a pris le nom, pour cet événement, d’« Hexagone », tout en gardant le même symbole.
C’est l’autre organisateur, Pride France, qui assure essentiellement la communication en France. Elle se fait surtout via les réseaux sociaux et mails.
A la fois « team » de combattants de free-fight et marque de vêtements « faits par les blancs, pour les blancs », Pride France est rattaché à un site Internet « White Clothing 88 » aujourd’hui fermé. Le chiffre « 88 » renvoyant, dans cette symbolique, aux « H » de Heil Hitler.
Le propriétaire de la marque est un néonazi connu de Lille, surnommé « Gamin », qui s’est fait tatouer une croix gammée, le visage de Rudolf Hess et « white power » dans le cou.
Si cette année l’affiche intitulé « Day of glory vol. 2 » a été expurgée d’un grand nombre de symboles nazis, celle de 2014 était beaucoup plus explicite. On y voit un combattant qui a tatoué la croix de fer allemande et l’emblème SS de la troisième Panzerdivision Totenkopf.
Outre les deux organisations françaises, le tournoi se fait, toujours, sous le haut patronage de White Rex, un réseau européen très actif basé en Russie. Ces suprémacistes blancs mêlent également organisation de tournois de free-fight et vente de vêtements. Ce sont eux qui organisent la venue de combattants étrangers à Lyon.Dans leur post titré « White Rex 34 in Lyon (France) ! », ces ultranationalistes russes rappellent leur doctrine que nous pouvons traduire de la sorte :« Sous les attaques de la propagande étrangère, nous, les Européens, avons perdu l’esprit (…) de combattant ! L’un des buts de White Rex est de revivre cet esprit. »C’est encore White Rex qui a mis en ligne la vidéo/compte-rendu de l’édition 2014 (voir ci-dessous) où l’un des membres du staff présente l’événement (en anglais) comme ayant pour finalité « l’unité blanche européenne ».
Cette année encore les combattants et les spectateurs sont venus de toute l’Europe. Côté concert, on note une internationalisation avec la présence de deux « pointures » du milieu RAC : le groupe québécois Legitime Violence et les Italiens de Gesta Bellica qui ont notamment à leur actif une chanson faisant l’éloge d’Erich Priebke, responsable nazi du massacre des Fosses ardéatine en 1944 à proximité de Rome.
Demande d’interdiction
La Licra, via son délégué régional Patrick Kahn, a alerté les autorités. Ce dernier a le sentiment qu’on a tiré aucune expérience de l’année dernière, pour anticiper l’événement et l’interdire :
« L’annonce circule depuis deux mois sur les réseaux sociaux. On a l’impression que ces néonazis européens ont pris confortablement leurs quartiers dans la région. »
La préfecture du Rhône affirme ne pas connaître le lieu. « Tous les services de sécurité sont très attentifs », expose un porte-parole, en précisant que le préfet se « réserve la possibilité d’intervenir en cas de besoin ».
Contactés par Rue89Lyon, les organisateurs n’ont pas donné suite.
200 personnes dans un petit village près d’Annonay
Finalement, les organisateurs ont choisi le village de Talencieux, près d’Annonay, à 75 km au sud de Lyon. Ils ont loué la salle municipale de cette commune de 1 000 habitants.
Les participants, un peu moins de 200 personnes, sont arrivées dans le village dans le courant de l’après-midi de samedi .
Le village a connu un important déploiement de gendarmes mais ils ne sont pas intervenus pour empêcher la tenue du tournoi de free-fight.
Le maire de la commune a pris un arrêté pour « marquer sa désapprobation », selon France Bleu Drôme Ardèche.
Robert Seux a expliqué au Dauphiné Libéré comment il avait été dupé, de la même manière que le maire de Pollionnay l’année dernière :
« Deux jeunes du coin sont venus réserver pour une « soirée privée ». On n’imaginait pas que ça pouvait être une soirée comme celle-ci… ».
Article mis à jour le dimanche 7 juin à 20h30 après la tenue du tournoi dans la commune de Talencieux.
Les tournois de free-fight interdits en France
Le MMA ou Mixed Martial Arts ou arts martiaux mixtes ou free-fight désignent un sport de combat où l’on peut avoir recours à plusieurs techniques provenant de différents arts martiaux (par exemple, boxe thaï, jiu-jitsu brésilien, lutte). Sur le ring, les deux combattants peuvent donc utiliser coups de genou et de coude, mais aussi des techniques de soumission (comme l’étranglement).
Le free-fight, considéré comme extrêmement violent, vient d’être toutefois partiellement autorisé en France : on peut s’entraîner mais les tournois ou compétitions restent interdits.
Akitsa NSBM québécoise = Peste noire en tournée au québec en août 2008
Famine, Neige, Indria and Winterhalter en tournée au Québec avec leurs amis Akitsa affichent collaboration avec peste noire en tournée dont une date à Toronto en août 2008.
Peste Noire / Akitsa / Sombres Forêts / King, at the Kathedral – Toronto 2008
https://www.facebook.com/events/18470281995/ https://www.last.fm/fr/event/648567+Peste+Noire Email Brent: tickets@noofficialcapacity.net Or Send him a message on Facebook.
AKITSA :
– Split albums with Nazi bands like Satanic Warmaster and The Shadow Order
– Frontman O.T. is owner of Tour de Garde, which has released several Nazi bands like Baise Ma Hoche, In Ketten (Absurd)
– and Peste Noire Famine from Peste Noire has written lyrics for Akitsa