REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
FIGURE RAC SKINHEAD
“Snorr Le Porc” est au centre de 2 groupes RAC
avec d’autres figures activistes de la mouvance skinhead
spécialistes des rassemblements néonazis clandestins,
à l’échelle française européenne et internationale,
en lien avec les réseaux Blood and Honour et Hammerskins, entre autres :
Lemovice de Limoges
et Wolfangel,
deux orchestres RAC connus à l’échelle internationale, aux marges des scènes underground et des sous cultures métapolitiques.
LEMOVICE Lemovice est référence identitaire guerrière : Les Lémovices (en latin, Lemovices) sont un peuple gaulois provenant d’Europe centrale puis ayant migré dans l’actuelle région française du Limousin auquel ils ont donné leur nom ainsi qu’à la ville de Limoges. Lémovices provient de lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l’orme », l’orme faisant probablement référence au bois de leurs lances
habitué des concerts du Blood&Honour et Hammerskins,
également grosse référence de la scène RAC française le groupe Wolfsangel vient de Bourges, terre contaminée par les agissements d’une bande néonazie gravitant autour du Bloc Identitaire, d’Avaricum, et du réseau néonazi Bourges-Chateauroux-Limoges Ils sont annoncés au programme du prochain Day of Glory du Blood&Honour Hexagone.”source
Wolfangel est actif depuis 2005 dans le centre de la France et a participé à une douzaine de rassemblements rac/naziskinheads plus ou moins clandestins la page facebook Wolfangel expose fièrement l’annonce et l’affiche de peste noire prévu en Norvège dans un cadre 100% metal, mais tout les autres prospectus sans exception sont des appels a rassemblement naziskins plus ou moins clandestins.
La discographie de wolfangel ne comporte que 2 disques, dont un sur pit records et l’autre sur pagan pride productions pour 10 chansons au total les titres : Wolfsangel, Flamme ancienne, Vercingetorix, Wehrwolf, Hommes d’honneurs, Berserker, Nos ancestres, L’épurateur, Unabomber, Combat.
Avec pourtant seulement deux disques bénéficiant d’une mise-en-marché de Pit Records (label spécialisé RAC français depuis 1994), et du label NSBM Pagan Pride, Wolfsangel, Wolfsangel est affiché sur les visuels promotionnels des rassemblements RAC clandestins “28”, Blood and Honour, “crew 38” Crossed Hammer / prospective Hammerskins, … Etc. autours de l’élite skinhead RAC, avec vitrine dite “apolitique” proposant “convention tatouage”, “gala de sports de combats” et “concert Oï!” folklorique.
Le bataillon Azov en 2014 l’a également adopté comme emblème, sur un “soleil noir” …
As a Nazi symbol
The emblems of the National Socialist movement in the Netherlands (1931–1936), and the 2nd SS Panzer Division Das Reich (1939-1945), the 4th SS Polizei Panzergrenadier Division (1939-1945) and the 34th SS Volunteer Grenadier Division Landstorm Nederland (1943–1945)
After World War II, the symbol was used by some Neo-Nazi organizations.
In United States extremist white supremacistAryan Nations organization uses white Wolfsangel symbol with a sword replacing the cross-bar in its logo.[11]
Le titre de la soirée annonçait le but de l’organisation de ce concert : « soutien financier et moral aux néonazis incarcérés récemment pour faits de violences en Franche-Comté et à Lyon ».
Bien que non signée, l’affiche ne laissait aucun doute sur l’identité des organisateurs. Parmi l’extrême-droite alors présente en Franche-Comté, il existait une organisation qui réunissait les plus extrémistes des fascistes, militants de la cause nazie et de la suprématie blanche, connue sous le nom de Radikal Korps.
Le dossier monté par le CVA FC (Comité de Vigilance Antifasciste Franche-Comtois) démontrait que si le Radikal Korps était à l’origine de cette soirée ce fut le groupuscule Sédition Séquane qui en était le réel maître d’œuvre.
sur la page facebook de Sédition Séquane on pouvez voir le flyer pour un concert qui a déjà eu lieu dans l’est de la france et organisé par une mystérieuse « werhwolf produktion » :
Pour nous, il s’agit d’un projet du groupuscule Rac’NSbm bisontin Werwolf Séquania qui multiplie les appellations et vitrines pour brouiller les pistes.
Pour ce concert, les groupes annoncés étaient déjà présents sur le flyer du rassemblement “prisonniers” en mars 2011. Ce qui donne à ce concert un petit air de week-end en famille.
Le flyer est apparu une dizaine de jours avant la date, ce qui est court pour ameuter du monde. L’information a été publiée sur le site de Sédition Séquane ainsi que sur de nombreux sites néonazis nationaux et internationaux.
KPN @ Zwickau
KPN @ Steelfest 2017
2019 lemovice à bordeaux
20 ans de Lemovice
"Lemovice", est un groupe NSBM (pour "national-socialist black metal"). Les paroles de ces limougeauds glorifient le IIIe Reich tandis que leurs pochettes d'albums pullulent de symboles nationalistes/nazis et leurs concerts de skinheads au bras tendu.
Il y a un peu plus d’un an, Serge Ayoub et une partie de sa bande se reconvertissaient pour former un club de motards, les Praetorians. Depuis la fermeture du Local à Paris, ils ont donc pu continuer leur petit business à la campagne, loin de la vie parisienne, là où ils peuvent encore mener leurs activités sans trop de problèmes. Plusieurs concerts ont été organisés dans un hangar de Berzy le Sec (02, Picardie), où ont été conviés des groupes de la scène RAC (Rock Against Communism), comme les Pitbullfarm en septembre prochain. Dans le même temps l’actu locale déplorait en juin la multiplication d’inscriptions nazies, à Laon une ville voisine.
Même si les Praetorians ont essayé d’attirer à eux un public différent de leur style de musique habituel, avec des soirées techno hardcore et métal, c’est avec le RAC qu’ils se sentent le plus à l’aise. Depuis leur ouverture au public, ils organisent régulièrement des concerts avec des groupes actifs dans la scène RAC européenne, certains d’entre eux se produisant même pour certaines organisations comme les chapitres européens de Blood & Honour. [1]
Mais Serge Ayoub se fait discret ces derniers temps, depuis qu’il a été mis en examen pour complicité de tentative de meurtre et placé sous contrôle judiciaire (source Courrier Picard). Ses ennuis avec la justice font suite au démantèlement l’an passé d’un groupe de militants d’extrême droite, qui avaient constitué le WWK (White Wolfs Klan), dont les membres sont poursuivis pour tentative de meurtre, agressions, cambriolages et incendies. Il réunissait des picards, qui se trouvaient à environ une heure de route du local des Praetorians, et qui avaient un local dans la Somme à Estrées-Mons. « Ces camarades dans la Somme », comme les appelait Ayoub, fréquentaient régulièrement le Local, son ancien refuge à Paris. Pour autant cela ne l’a pas empêché de continuer ses activités politiques en sortant son journal Salut Public en novembre et de participer aux journées de Synthèse Nationale en fin d’année aux cotés d’autres membres des Praetorians.
Ils s’amusent les bikers de Berzy
Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).
En groupe francophone, en novembre, c’était le tour du groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.
Le prochain concert verra donc venir les Pitbullfarm. Alors que la plupart du temps, les lieux de concert de ces groupes de musique sont tenus secrets, les Praetorians les annoncent publiquement en toute tranquillité.
Les Pitbullfarm
Ce groupe suédois, de « psychobilly » comme ils se définissent, fréquente nombre de concerts Blood & Honour en Europe. Son chanteur Jocke Karisson annonce la couleur en arborant en concert son tatouage avec une croix gammée. En 2015, ils ont fait deux concerts dans l’hexagone, tout d’abord en mars pour la branche française des Hammerskins, le Crew 38, encore en Picardie, dans la Somme à Cerisy Gailly. Les Pitbullfarm avaient aussi joué pour Blood & Honour dans la région de Lyon (avril 2015), aux cotés de Lemovice et Tattooed Mother Fuckers.
Dans la région un public à l’écoute du discours d’Ayoub
Il y a 3 ans, notre camarade Clément Méric était assassiné par des personnes proches de Serge Ayoub, qui fréquentaient son Local à Paris, dont Esteban Morillo, l’un des prévenus, qui est originaire d’un village tout proche de Berzy le Sec. On a pu voir aussi le WWK, tout proche aussi, se gorger des paroles d’Ayoub en étant régulièrement au Local. Depuis début juin, à Laon à un peu plus d’une demi-heure de route du local des Praetorians, des tags nazis se multiplient dans la ville et aux alentours. En effet, plusieurs fois des croix gammées et des sigles SS ont été renouvelés, notamment sur l’immeuble hébergeant 25 familles afghanes. On peut s’attendre à retrouver les auteurs de ces inscriptions au concert des Pitbullfarm en septembre.
SOS Racisme voulait le faire interdire, mais le préfet de l’Ain a validé son maintien. Le Ragnard Rock Fest aura bien lieu malgré la présence de plusieurs groupes néonazis.
Au début du mois de juillet, l’association anti-raciste écrivait au préfet de l’Ain pour demander l’interdiction de la deuxième édition d’un festival de black metal, le Ragnard Rock Fest, qui mêle concerts et animations vikings à Simandre-sur-Suran, du 21 au 24 juillet.
Ce qui pose problème est la présence de plusieurs formations de la scène National Socialist Black Metal (NSBM) parmi la vingtaine de groupes.
SOS Racisme détaille le pédigrée de trois groupes :
« Le groupe Graveland a participé au festival italien nommé « Hot Shower » le 2 avril 2016 à Milan. En référence aux méthodes utilisées par le régime nazi durant la Shoah ».
Dans un interview à Decibel Magazine de 2010, le leader de Graveland précise sa pensée politique. Il affirme notamment que « Nous avons tous besoin de la ségrégation raciale pour préserver notre propre culture et de la spiritualité ». Ou justifie encore l’antisémitisme : « qui vient de l’évaluation de la situation et des activités du lobby juif international politique contemporaine. »
« Noktural Mortum est un groupe ukrainien qui s’est récemment produit au soutien de l’organisation ultranationaliste ukrainienne AZOV en 2014 et en 2015. Dénoncée par l’ONU et Amnesty International comme étant coupable de violation des Droits de l’Homme. La symbolique de ce groupe épouse celle du régime nazi. C’est une des raisons pour lesquelles les prestations de ce groupe sont interdites dans divers pays européens ». Dans son répertoire, le vieux groupe a cette chanson « The call of the Aryan Spirit » (« L’appel de l’esprit aryen »). Avec des paroles comme : « Cracher à la gueule des Juifs, les découper en morceaux » (« Spit in jewish faces, cut them into pieces »), comme le relevait le huffingtonpost.
« Naer Mataron est un groupe grec qui a pour bassiste le député du parti d’extrême droite Aube Dorée, Giorgos Germenis.
Les antifascistes de Fafwatch Franche-Comté ont également publié un post très détaillé sur ces groupes qui seront présents au Ragnard Fest.
Où l’on apprend notamment que :
Les Ukrainiens de Noktural Mortum ont joué en 2014 à un concert organisé pour Pravyï sektor (Secteur Droit – un parti ultranationaliste) et pour le bataillon Azov constitué de miliciens d’extrême droite. Deux autres groupes ukrainiens présents au festival affichent également leur soutien à Secteur Droit.
Les Polonais de Graveland, l’un des groupes cultes de la scène NSBM, a été interdit de scène en Allemagne.
La boutique grenobloise « Terre Celtique » tenait un stand en 2015 et sera présente en 2016. Son propriétaire est Christian Mollier, un activiste de l’extrême droite iséroise.
« Aucun groupe néonazi »
Dans un communiqué, les organisateurs ont répondu aux accusations des organisations anti-racistes :
« Lors de la première édition en 2015, (avalisée par les autorités locales) Nokturnal Mortum par exemple était déjà présent. Sans créer le moindre problème, ni faire du festival une tribune néo-nazie. 3/4 des membres d’origine (il y a 22 ans) ne sont plus présents et pour cause, les membres actuels étaient des enfants… Pour Graveland, le groupe est actuellement très loin de ces erreurs de jeunesse… Quant à Malpeste, le groupe n’a jamais eu de propos antisémites, racistes. C’est un groupe local. Qui se voit affubler d’une réputation bien nauséeuse. (…) Un humain ne peut-il avoir le droit de se tromper de chemin pour ensuite suivre un chemin de rédemption ? »
Interrogés par France 3 (à 14’25’’ du JT ci-dessous), l’un des organisateurs, Franco Giannelli, se montre catégorique :
« Il y a des groupes qui se revendiquent NSBM. Vous pouvez aller sur Internet et vous aurez les images des concerts. Il y a des svastika partout, des drapeaux nazis, ça « sieg » dans tous les coins. Aucun de ces groupes-là ne sera jamais présent au Ragnard Fest. »
Pourquoi le préfet n’interdit pas le festival
L’argumentaire des organisateurs a visiblement convaincu les autorités. Dans un mail envoyé à SOS Racisme le 13 juillet, le directeur de cabinet du préfet de l’Ain explique pourquoi le festival ne sera pas interdit.
Il commence tout d’abord par détailler les raisons pour lesquelles il aurait pu interdire ce festival :
« L’autorité de police (CE, ord des 9, 10 et 11 janvier 2014, affaire de Dieudonné M’Bala M’Bala) est même fondée à interdire le spectacle afin de prévenir la commission des infractions pénales que sont des propos à caractère antisémite, qui incitent à la haine raciale, qui font l’apologie des discriminations, persécutions et exterminations perpétrées au cours de la 2nde guerre mondiale et sont de nature à mettre en cause la cohésion nationale). »
Au final, le préfet ne retient que la problématique de l’ordre public :
« Ce festival s’est déroulé l’an passé dans de bonnes conditions. »
Le préfet annonce toutefois qu’il a été demandé aux forces de sécurité (gendarmerie et renseignements) de « procéder aux relevés d’infractions de tous actes à caractère raciste et antisémite qui seraient constatés ».
Le préfet n’interdit pas le festival car, explique son directeur de cabinet, il a reçu des engagements. Dans son mail, le représentant du préfet affirme que le comité d’organisation s’est engagé à :
« accroître sa vigilance auprès des festivaliers, bénévoles, artisans et commerçants afin qu’aucun produit vendu ne puisse véhiculer une idéologie politique »
« expulser toute personne, y compris artiste, qui aurait un comportement inapproprié pendant le festival. Et à signaler son identité à la gendarmerie le cas échéant »,
« ce que toutes les chansons des groupes qui se produiront aient été communiquées et vérifiées par le comité d’organisation. Ce dernier étant composé de membres comprenant toutes les langues parlées sur le site du festival. Et à ce qu’aucune ne véhicule d’idée de haine raciale et à tendance politique. De même s’agissant des visuels et des décors ».
Loïc Rigaud, du bureau de l’association « Agir pour l’égalité – SOS Racisme », qui avait écrit au préfet, conteste cette manière de procéder :
« On connaît ces groupes de black metal et leurs propos sont sans ambiguïté. Il faut agir sur ces groupes en les interdisant pour ne pas laisser libre court à la haine des étrangers et à l’antisémitisme. »
Pour leur première édition, les organisateurs regroupés au sein de l’association « La compagnie d’Edoras » avaient annoncé entre 10 000 et 12 000 festivaliers.
Des amateurs de Black-Métal, fatigués de voir leur scène gangrenée par l’émergence NSBM alertent au sujet du festival de black métal “Forest Fest.”
Sont invités, entre autres, les groupes tchèques SEKHMET& INFERNO NSBM de Karviná, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre en europe de l’est. (1)(2)
Prévu en Suisse, les vendredi 8 et samedi 9 Juillet 2016
organisé par des français “la Horde Séquane” “Organisation de concerts Black Metal en Franche Comté.” Le festival a lieu à la cabane forestière de Chevenez (Suisse, à 10 minutes de la frontière Française)
Festival underground de première scène pour les nsbm locaux :
“La maison associative” est un intitulé-camouflage trompeur :
Il est question du bunker du chapter local d’un gang territorial de motards criminalisés dits “1%” inscrit dans la démarche de prospective et allégeance du parcours de hanground, club-école puis full patch et qui utilise donc aussi les intitulés :
– Praetorians MC :
Dimension impériale de l'antiquité romaine :
Dans l'Antiquité romaine, la garde prétorienne était une unité de l'armée romaine constituée de soldats d'élite initialement recrutés en Italie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_pr%C3%A9torienne
[...] Baptiste Marchais y apparaît entre les historiques de la bande de « Batskin » (le blaze d’Ayoub) tels que « Grand Gilles », « Popeye » ou encore « Mammouth ». Lui est surnommé « Patapouf ». Aux côtés des jeunes Yohan Mutte et Jérémy Mourain, aussi, qui ont fait parler d’eux pour avoir monté le White Wolf Klan, « le groupe néonazi le plus violent et le plus bête de France » racontait en 2017 Streetpress. Mutte (dit « Yo Wolf »), Mourain (« Capone ») et leur bande ont semé la terreur pendant des années en Picardie, entre agressions racistes, cambriolages, trafic de stupéfiants et autres tabassages en meute.
Le YouTubeur apparait sous son vrai nom dans le fichier des services de renseignement qui recense les principaux membres des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) de Serge Ayoub que StreetPress s’est procuré. / Crédits : DR
Des poètes que « Patapouf » a suivi dans l’aventure des « Praetorians », club de motards monté par Serge Ayoub à Soissons (Aisne), toujours en Picardie, en 2014. Des photos du site antifasciste La Horde, qui le présente comme un ancien du Kop of Boulogne et un habitué de l’ancien bar parisien d’Ayoub, Le Local, le montrent avec la bande ou dans le side-car de « Grand Gilles ».
À partir de l’année suivante, retour à Paris. Mais toujours dans une bande de fafs. C’est cette fois avec les gudards que traîne Baptiste Marchais, qui a déjà commencé sa carrière dans le power lift (le développé-couché de force). Pour la saison 2016 il a même été sponsorisé par la marque Babtou solide fondée par Loïk Le Priol. Un ancien militaire et adhérent du GUD, groupe qui a pris un virage marqué vers le néonazisme depuis la période Châtillon au début des années 1990. Le même Le Priol qui a été mis en examen pour avoir tabassé et torturé en mars 2015 le chef du groupe de l’époque, Édouard Klein, en compagnie de Logan Djian et d’autres complices (le procès vient d’être renvoyé). Baptiste Marchais a-t-il rompu avec ce passé ? C’était une de nos questions, mais il a refusé de nous répondre.
La garde prétorienne est locution reprise cyniquement à des journalistes qui l'ont utilisée pour décrire l'idéal de Serge Ayoub, le leader de 3e Voie, connu aussi sous le pseudonyme de Batskin : l'ancien chef des skinheads de Paris l'homme qui a certainement a son compteur le plus grand nombre de rixes et de ratonnades.
– Black Seven : le “7 noir” est le code d’allégeance et de prospective pour la couleur noire du gang Gremium MC, dont le “G” est la 7e lettre de l’alphabet.
– Gremium Berzy semble l’incarnation finale, et d’autres crews Gremium sont implantés autours.
Ende : groupe inconnu, d’origine inconnue, mais déjà en promotion en collaboration RAC x NSBM affichée, ainsi que Excrutiate 666 et Malcuidant ce doit être des projets éphémères ou des projets home-studio avec orchestre occasionnel en cas de concert, ou des prêtes-noms ou des noms-camouflage de figures NSBM, tel est le cas Myrkvid, groupe inconnu, non localisé …
Myrkvid à la particularité d’avoir comme musicien Abel Bidoli le batteur d’AutarcieCaterva Runa, Sacrificia Mortuorum groupes d’obédience identitaire où l’on retrouve entre autres des militants néonazis locaux, dont l’un est son frère Nicolas Bidoli du groupuscule VDL BSK.
C’est l’un des premier groupes nsbm affiché dans le bunker de berzy de Serge Ayoub (Batskin), le MC Praetorians, un club de motards soit disant apolitique. Plusieurs néo-nazis franc-comtois classés NSBM étaient dans les rangs de Troisième Voie et des JNR avant leurs dissolutions.
Myrkvid a également participé à la compilation «Black Metal Is Dead» du label Asgard Hass en compagnie de plusieurs personnalités d’extrême-droite comme le groupe nationaliste Orthanc (qui partage des musiciens avec Dux) ou le groupe du néo-nazi Noktuu Mortifera.
RETOUR SUR LE JEU DE PISTE DE L’EDITION 2016 : La première édition du rassemblement NSBM clandestin « Night of Honour » s’est déroulée DICRETEMENT à BERZY LE SEC, commune de l’Aisne (02) à coté de Soissons en Picardie, entre Reims & Compiègne, le tract de propagande portait pourtant également la même mention imprécise « France, Paris area », les militants et sympathisants ont participé à un « jeu de piste » pour pouvoir finalement se rassembler DISCRETEMENT au local du club de motards de Serge AYOUB dit « Batskin », à 50 minutes de Paris en voiture.
Plus simplement, taper Praétorians MC dans Google Maps :
A Soissons, prendre la route de Chateau-Thierry,
traverser Vignolles, à la sortie de Berzy-Le-Sec (gare), prendre à droite rue Mauricette Lepage (sur la D173) et faire 150m jusqu’à la salle associative à droite. »
Le second premier concert de Baise Ma Hache affiché pour le rassemblement NSBM Night of Honour en février 2016 est localisé au bout d’un jeu de piste “Paris Area” jusqu’à Berzy le Sec en périphérie de Soissons en Picardie, dans le club house du moto club Praetorians / Black Seven / Gremium autours de Serge Ayoub la figure skinhead qui a sûrement le plus grand nombre de rixes a son actif.
Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).
Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venue des quatre coins de l’hexagone et d’Europe.
Pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient accueilli des groupes comme Baise ma Hache, Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France).
Blessed in Sin
Rubrique “Faits-Divers”, Blessed in Sin et Kristallnacht en 1996 avec la profanation de la tombe d’une catholique, Yvonne Foin, affaire qui a mené ses protagonistes en prison7,8.
Dans la nuit du 8 juin 1996, solstice d’été, Black Christ alias Christophe Magnoni ainsi que Xaphan et deux ami-e-s ont exhumé le cadavre de Yvonne Foin enterrée depuis 20 ans.
1996 – Toulon, envoyée spéciale
Quatre jeunes, deux garçons et deux filles, dont une mineure, ont été présentés hier en fin d’après-midi au juge d’instruction du palais de justice de Toulon, Thierry Rolland. Ils ont été identifiés et arrêtés lundi par la sûreté urbaine, trois jours après la profanation de la tombe d’une femme catholique, Yvonne Foin, décédée en juin 1976. Sa sépulture avait été retrouvée fracassée au cimetière central de la ville, un crucifix fiché, à l’envers, à l’emplacement du cœur. Une plaque dédiée à la Vierge avait aussi été placée sur le visage, tandis qu’un autre crucifix avait été abandonné tête en bas, à côté de la tombe profanée.
La brigade des recherches de la gendarmerie maritime de Toulon vient de taper sérieusement dans le réseau néonazi des Charlemagne Hammer Skinhead (CHS).
A Rouen, ce sont deux garçons de l’AMSG (Ad majorem satane gloriam, comme son nom l’indique, d’inspiration satanique) qui ont été interpellés. Ils publiaient la revue SD88, à connotation raciale, pourrait-on dire pudiquement, via des disquettes cryptées (procédé interdit en France) échangées entre l’Angleterre et la France. D’autres interpellations ont également eu lieu à Marseille. Ces arrestations dans le milieu néonazi ont été rendues possibles par le lien existant entre les adeptes des CHS et un groupe français d’inspiration satanique, l’Ordre sacré de l’émeraude, dont les membres ont été interpellés le 18 septembre 1997.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1996, Antony Mignoni, Emilie Dervillers, Laurence Scharples et Christophe Magnoni exhument et mutilent un cadavre (torse perforé d’une croix renversée, yeux crevés) dans un cimetière toulonnais. La police toulonnaise, chargée de l’affaire, la transmet après commission rogatoire à la gendarmerie maritime à la suite de la découverte de documents sur un terrain militaire appartenant à la marine. Les documents néonazis, avec incitation à la haine raciale, menaces de mort, violations de sépultures, lisibles entre autres dans la revue Wotan, publication mensuelle du CHS, avaient été planqués sous des amas de roches dissimulés sous des broussailles par le frère de Christophe Magnoni, David. La brigade maritime fait immédiatement le lien avec la violation des sépultures toulonnaises, à Six-Fours-les-Plages, non loin de Toulon, et d’autres près de Mulhouse.
Christophe Magnoni, qui semble être le chef de bande de l’Ordre sacré de l’émeraude, est parti violer des sépultures près de chez son copain David Oberdorff, en Alsace. Celui-ci, pour lui montrer qu’il peut faire aussi bien, assassine le père Hull, un prêtre, de trente-trois coups de couteau le 19 décembre 1996.
L’essentiel des preuves accusant Magnoni et l’Ordre sacré de l’émeraude est, dès septembre 1996, grâce aux documents découverts, dans les mains de la brigade maritime. Qui préfère attendre et poursuit les filatures. C’est en apprenant que deux jeunes de l’Ordre se sont donné pour mission de contaminer par hépatite virale un maximum de gens que la brigade intervient et procède à l’arrestation des quatre, le 18 septembre 1997. Heureusement, leur sérologie se révèle négative, les quatre avouent la violation de sépulture de juin 1996 et la procédure suit son cours.
UN réseau international d’adeptes des thèses néonazies, qui avaient menacé de mort plusieurs personnalités françaises sur un site Internet, a été mis au jour par les gendarmes du Var, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Treize Français ont été interpellés dans plusieurs villes, dont Lyon, Rouen et Marseille, depuis septembre 1997. Huit d’entre eux ont été écroués après avoir été mis en examen par le juge d’instruction toulonnais Thierry Rolland pour “menaces de mort, provocation à la haine raciale, apologie de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre”. L’un des responsables présumés du réseau, Hervé Guttuso, un Français de vingt-cinq ans installé à Londres, a été incarcéré en Grande-Bretagne et pourrait être prochainement extradé.
JEU DE PISTE NIGHT OF HONOUR 2 SAMEDI 18 FEVRIER 2017 : les néonazis sont adeptes de “jeux de piste” pour éviter les opposants, les interdictions, et les conséquences pénales : Jeu de piste avec Blood and Honour pour les combats de MMA, jeu de piste en Limousin avec Front des Patriotes, jeu de piste “Call of Terror” en Rhône Alpes, …
Premier indice : « France, Paris area » : Le tract « Night of Honour 2 » d’appel à rassemblement le 18 février 2017 autours de l’idéologie-en-musique NSBM ne précise pas le lieu du rassemblement DISCRET et clandestin. Seule la mention « France, Paris area » donne le point de convergence du « jeu de piste ». La première édition du rassemblement NSBM clandestin « Night of Honour » s’est déroulée DICRETEMENT il y a pile un an, en février 2016, à BERZY LE SEC, commune de l’Aisne (02) à coté de Soissons en Picardie, entre Reims & Compiègne. Le tract de propagande portait pourtant également la même mention imprécise « France, Paris area »
Second indice : « North of France » : Une autre publication de Hendrick MOEBUS* publiée sur Facebook et sur le forum NWN au sujet des tickets de réservation en prévente pour l’édition d’avril 2017 du rassemblement NSBM de Milan, précise « North of France » comme indication.
Hendrick MOEBUS :
Actif depuis 25 ans, assassin néonazi allemand,qui a entrepris une cavale aux Etats-Unis où il s’est effectivement stratégiquement et idéologiquement formé auprès des réseaux et des figures white power américains, qu’il a initié en retour au black metal NS et métapolitique, figure NSBM avec son groupe fâcheusement célèbre “ABSURD”, producteur NSBM via son label « Darker Than Black », promoteur NSBM via son rassemblement « Hot Shower » [ndlr :traduction : « à la douche » référence aux chambres à gaz] à Milan en Italie chaque année au mois d’Avril, …).
Encore un concert néonazi au local des bikers d’Ayoub
Comme annoncé par le blog Anti Night of Honour, le concert néonazi de Black Métal « Night of Honour » du 18 février, dont le lieu a été tenu secret jusqu’au dernier moment, s’est bien déroulé au local des Black 7 France, le nouveau nom du club de motards de Serge Ayoub (anciennement Les Praetorians).
Ce local étant une valeur sûre pour l’organisation de concerts d’extrême droite radicale dans le nord de la France, sans risque d’interdiction pour les groupes qui s’y produisent et qui devient une référence pour les concerts d’extrême droite. Le Night of Honour est un rassemblement NSBM (National Socialist Black Metal) où se retrouve toute la scène Black métal néonazie européenne, avec un public qui est venu des quatre coins de l’hexagone et d’Europe. Ainsi après le concert NSBM en limousin au mois d’octobre, le Call of Terror en janvier en Rhône Alpes, c’est en Picardie à Berzy le Sec à coté de Soissons dans l’Aisne que s’est fait le Night of Honour, ces concerts néonazis se font plus régulièrement dans des lieux éloignés des agglomérations.
Malgré ses démêlés avec la justice, Serge Ayoub continue ses activités près de Soissons dans l’Aisne. Dans le local de son club de bikers, les rappeurs Kroc Blanc et Amalek, des rappeurs nationalistes comme ils se définissent (voir l’article des Inrocks à ce sujet), étaient venus se produire fin janvier. Amalek est un enfant de la région, puisque son père Lionel Payet était responsable du Front National de la Jeunesse de Picardie en 1974, avant de se présenter à différentes élections sous l’étiquette FN à Amiens. Lionel Payet est élu conseiller régional en 1986, puis conseiller municipal d’Amiens, ancien directeur de National Hebdo et journaliste dans ce même journal. Amalek donc, un enfant de la balle, qui s’est lancé dans le rap, mais qui n’a pas oublié de jouer la provoc, déjà condamné pour des histoires de quenelle. On a pu le voir à Calais lors d’une manif « anti-migrants » ou à l’église Ste Rita à Paris lorsque l’extrême droite occupait cette église.
L’an passé, pour la première édition du Night of Honour, les Black 7 avaient déjà accueilli des groupes comme Baise ma Hache , Nordçlanz (Allemagne), Stahlfront (Allemagne) et Blessed In Sin (France). Le Comité Antifasciste de Saint Etienne avait publié un dossier sur le groupe Baise ma Hache (le lien ici). Cette année se sont produits Der Sturmer, Dark Fury, Frangar et Sacrificia Mortuorum. La Horde
Nous publions en partie l’article du blog Anti Night of Honour sur les différents groupes qui ont participé à cette seconde édition (voir ci-dessous).
« DER STURMER – NSDAP BLACK METAL DE GRECE AFFILIE AUBE DOREE : Der Sturmer sous ce nom emprunté au journal antisémite nazi du 3e reich allemand d’Adolf Hitler, les membres de Der Sturmer sont des militants revendiqués de Aube Dorée, le parti nazi grec du XXIe siècle, le parti politique le plus black métal au monde aussi avec un député bassiste dans Naer Mataron (nsbm) entre autres.
FRANGAR – NSBM FASCISTE D’ITALIE : Frangar est connu pour être affilié à la promotion et la propagande NSBM en Italie, via le rassemblement NSBM « Hot Shower » chaque mois d’avril à Milan, où déboulent 900 sympathisants et militants NSBM de toute l’Europe.
DARK FURY – NSBM DE POLOGNE : Après avoir participé au rassemblement NSBM clandestin et DISCRET « Call of Terror » il y a quelques jours en Savoie en Rhône-Alpes avec Peste Noire + Goatmoon + Baise ma Hache, avec 500 militants et sympathisants NSBM sous la promotion de Blood and Honour & GUD, Dark Fury est de nouveau impliqué dans le rassemblement « night of honour 2 ». Dark Fury sont l’un des leaders de la mouvance NSBM de Pologne, des chapitres entiers sont consacrés à Dark Fury et à ses liens multiples avec l’idéologie néo-nazie, dans le livre “as wolves among the sheep“. Les membres du groupe font un groupe de RAC traditionnel appelé « WHITE DEWILS ». Les informations officiellessur DARK FURYpeuvent être consultées via le site Web de la mouvance NSBM PAGAN FRONT. Le groupe existe depuis 1997 et a réussi à enregistrer sept albums. Un de ses albums porte le nom de la « Solution Finale », référence à l’Holocauste perpétré par les nazis du 3e reich allemand d’Adolf Hitler. Leur album split avec le groupe Thors Hammer (NSBM polonais, fâcheusementréputé lui-aussi), orné d’une croix gammée et de croix celtique (également croix et runes de guerre allemande).
Extrait deleur album W.A.R. (acronyme de White Aryan Resistance),la chanson du même nom, où vous entendez ces paroles ici traduites en français :
“Le bruit des corps déchiquetés d’ennemis
Dans la guerre de la race et de sang !
Sous la bannière du Soleil
Dans l’ombre des ailes d’aigles
Swastika notre enseigne
Une chanson sur nos lèvres
Tuer les maudits, tuer pour le sang
ou Que ce soit,
la guerre pour la blancheur la mort ne cesse pas !”
SACRIFICIA MORTUORUM – NSBM LOCAL DE LORRAINE : Après avoir participé au rassemblement NSBM clandestin et DISCRET il y a quelques semaines, le 29 octobre en Limousin, avec Peste Noire sous la promotion des naziskins « Lemovice Crew » sous leur étiquette d’identitaires national-socialistes « Front des Patriotes », SACRIFICIA MORTUORUM s’affiche aussi avec son logo à croix celtique sur le tract et la propagande Night of Honour 2.
L’espace interculturel de Saint-Etienne La Clé d’Voute a décidé d’annuler un concert de black metal néonazi initialement prévu le 6 juin. L’événement, organisé par l’association Helveg Prod, a été fortement contesté par des antifascistes stéphanois.
Ces militants ont d’abord diffusé sur les réseaux sociaux un PDF où ils ont pointés toutes les références néonazies des différents groupes programmés et leurs connections avec les milieux de l’extrême droite nationaliste.
Cristalys, Baise ma Hache et Bahrrecht sont les trois groupes de black metal qui devaient se produire.
Dans un premier temps, la gérante de la salle a refusé d’annuler le concert avant de changer d’avis suite aux nombreux appels anonymes et à l’intervention du conseil Général. Nous avons cherché à la contacter mais elle reste injoignable. Interrogé par le Progrès, un des responsables de la salle se défend de toute collusion avec l’extrême droite radicale :
« On ne fait que louer la salle à des associations, ce n’est pas nous qui gérons la programmation ».
Helveg Prod a annoncé l’annulation du concert le 1er juin sur sa page Facebook, tout en se disant « navré » d’être assimilé à un mouvement néonazi. Guillaume, vice président de l’association Helveg Prod, explique :
« L’art peut déranger certaines personnes. Les artistes ne peuvent pas toujours être compris de tout le monde. Je comprends que certaines personnes n’aient pas pris le temps de se renseigner et fait l’amalgame avec le fascisme. Mais c’est l’univers de l’art, il faut prendre les paroles au second degré. »
Baise Ma Hache fait pourtant explicitement référence au nazisme ainsi qu’à l’extrême droite française.
Le groupe Cristalys, quant à lui, « se limite » à une apologie du royalisme européen. Le tout agrémenté de croix celtiques.
Baise Ma Hache donnera finalement son premier concert non-interdit chez Batskin, dans un rassembemement NSBM en Picardie au bout du jeu de piste “Paris Area”, en février 2016
LES MEMBRES DE MISANTHROPIC DIVISION SCHWEIZ SE SONT RENDUS À KIEV AVEC LE GROUPE DE BLACK METAL NÉO-NAZI FRANÇAIS PESTE NOIRE [27].
Le réseau
Les contacts intensifs entre la scène en Suisse romande, les régions frontalières françaises et l’Ukraine se sont probablement réalisés par le biais de deux domaines d’intérêts — la musique et les sports de combat.
2.d.g. Levkin, Ludovic Faure, Björn en Kiew
Au niveau musical, les groupes français « National Socialist Black Metal » (NSBM), « Kommando Pest Noire » (K.P.N.) et « Baise ma Hache » (BmH) jouent un rôle central. Ces groupes sont étroitement affiliés avec le groupe ukrainien NSBN « M8L8TH ». Le chanteur du groupe, Alexei Levkin, est une personnalité dirigeante d’Azov qui se déclare ouvertement membre de la jeunesse néonazie « Wotan Jugend » [19]. K.P.N a joué plusieurs fois aux festivals Asgardsrei coorganisés par Levkin à Kiev, où le groupe compte un grand nombre d’adeptes [20]. Le chanteur de K.P.N., Ludovic Faure, est aussi un ami de « Björn ». Ce dernier a joué en 2016 et 2017 en tant que guitariste lors du spectacle live et s’est fait tatouer le nom du groupe sur son ventre. Il apparaît aussi dans la vidéo du groupe « le dernier Putsch » enregistrée à Kiev et pose avec Levkin et Faure « Militant Zone-Store » [21], un magasin NSBM et de vêtements au centre de Kiev.
Björn, Levkin et Faure
Affiche festival Asgardsrei 2016
Le sport de combat est, avec la musique, un point de référence central du réseau. Tomasz Skatulsky et Joël « Pouppi » Moret, tous deux de vieux compagnons de « Björn », ont combattu plusieurs fois au « Reconquista club » en Ukraine [22]. « Björn » lui-même a participé aux « Days of Glory » organisées par Skatulsky en 2014 à Lyon. Les sports de combat en général sont très appréciés dans l’entourage d’Azov et servent de préparation pour la guerre. Azov entretient une sous-culture autour des sports de combat avec le soutien de Denis « Niktin », Kapustin et « White Rex » [23].
Misanthropic Division Schweiz
Misanthropic Division Schweiz était la branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Ses cinq membres provenaient de Genève, du Valais, de Vaud et de Saint-Gall. Une partie d’entre eux appartenait également aux Hammerskins de Suisse romande [23]. Trois de ces cinq membres étaient des soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [24]. C’est un membre genevois qui assurait la liaison avec l’Ukraine [25].
Le groupe relayait et faisait la promotion des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, il vendait également des t-shirts dans le but de récolter des fonds pour envoyer des vivres aux soldats de la Misanthropic Division au sein du régiment Azov (800 francs auraient été collectés) [26].
DES MEMBRES DE MISANTHROPIC DIVISION SCHWEIZ AVEC LUDOCIV VAN ALST ALIAS FAMINE, LE CHANTEUR DE PESTE NOIRE (AU MILIEU) ET AUDREY SILVAIN, ANCIENNE MEMBRE DE PESTE NOIRE (À GAUCHE DE FAMINE).