Gestern marschierten hunderte Neonazis zu Ehren des bulgarischen Faschisten und NS-Kollaborateurs Hristo Lukov durch #Sofia. #Lukov unterstützte die Verfolgung und Ermordung von Juden und Jüdinnen in Osteuropa. Am Abend fand eine Kundgebung vor Lukovs Haus statt. pic.twitter.com/us5RY33ZsQ
— democ (@democ_de) February 18, 2024
Tag: Mémorial Völkisch
🎶 Antenne clermontoise de Canto l’app qui fait chanter les fachos 🎶
L'antenne clermontoise de l'application Canto (créée par des fafs) a organisé sa soirée de lancement vendredi 19 janvier au Kochon à la Broche (KAB).
Sans surprise, la soirée a été fréquentée par les racistes de La Cocarde et des catho-tradis proches des Scouts d'Europe… pic.twitter.com/hwqudBQN0L
— Fachoscope 63 (@fachoscope63) January 20, 2024
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https://lahorde.samizdat.net/Canto-l-app-qui-fait-chanter-les-fachos
🎶 2022 – Présenté comme un « carnet de chants voué à la préservation des cultures régionales », Canto est surtout composé de chants franchouillards, catholiques traditionalistes, militaristes et nationalistes. Normal : son fondateur, Charles Dor alias Lancelot Galey, est issu de la droite radicale, et ne renie rien de son passé.
[…] Né en janvier 1983, Lancelot Galey, qui n’est pas encore Charles Dor, affichait fièrement dans sa jeunesse son national-socialisme, ce qu’il ne semble pas vraiment renier aujourd’hui, quoique de façon plus discrète.
Il partageait ainsi sur les réseaux sociaux des petites blagues d’un goût plus que douteux, comme le montrent ces copies d’écran de sa page Facebook de l’époque, capturées par nos camarades de REFLEXes.
- Sur son CV, Galey indique qu’il avait, de 2008 à 2010, des « responsabilités dans un syndicat étudiant » sans préciser, comme s’il en avait honte, qu’il s’agissait du GUD, un mouvement étudiant ultranationaliste et violent.
- À Boulevard Voltaire, Galey confie : « c’est surtout à l’âge de 20 ans que j’ai redécouvert le chant avec des copains. » Et quels copains ! Ici, on peut le voir faire la fête avec Edouard Klein, le dirigeant de GUD à l’époque, Tanguy Eude, chanteur du groupe de rock nationaliste FTP et Hadrien Pucheu, un militant d’extrême droite suisse.
Enfin, sa petite amie d’alors, Jeanne Pavard, était aussi une militante d’extrême droite, au syndicat Rassemblement étudiant de droite (RED), issu du GUD.
En 2013, on retrouve Lancelot Galey aux côtés d’Axel Loustau, lui aussi un ancien du GUD, lors d’événements violents pendant la Manif pour Tous.
- Côté musique, Galey aime alors se trémousser sur les hymnes martiaux du groupe de rock identitaire In Memoriam : « Si tu aimes cette terre où tu as vu la vie, / Qui tout au long des siècles ne t’a jamais trahi, / Alors il est grand temps pour toi de te dresser, / De préserver à tout jamais ton identité. » (« Résiste »).
Erreur de jeunesse ? tu parles, Charles ! En 2020, sur le compte FB du projet Canto, Galey déclare : « transmettons ensemble notre multiple Héritage ». Quelques mois plus tard, il explique sur l’un de ses comptes publics ce qu’il entend par « transmettre un héritage », à travers une citation :
Or il s’agit de l’extrait d’un poème publié en 1937 par un médecin nazi membre de la SS, Lothar Stengel von Rutkowski [2] ! Précisons que la seule traduction en français que nous connaissions de ce poème se trouve dans un ouvrage à la gloire de la SS, écrit par Edwige Thibaut et préfacé par Léon Degrelle, et qui a été interdit par décret en 1992.
- Puisqu’on parle lecture, quand Galey nous fait part de ses écrivains favoris, il cite Dominique Venner, Jean Mabire, Julius Evola… Tous des penseurs de la droite la plus extrême.
- Enfin, quand il s’agit de célébrer les traditions, Galey choisit le solstice d’hiver et invite à lire le magazine Éléments, revue de la Nouvelle Droite, pour le célébrer :
- Mais c’est aussi sur le plan professionnel que les amitiés de Charles Dor / Lancelot Galey au sein de la grande famille des anciens du GUD se révèlent.
- Quand on retrace son parcours professionnel, on constate qu’il a travaillé de 2012 à 2013 comme chef de projet à Cigale Medias, une des boites de Frédéric Chatillon, leader du GUD dans les années 1990. De 2013 à 2015, c’est pour Images 7, la société de communication fondée par Anne Meaux, leader du GUD dans les années 1970 [3]. Ensuite, après un petit passage au sein du magazine L’Essor de la gendarmerie, il fonde sa propre société de conseil, dont il s’occupe entre 2016 et 2019.
- À partir de février 2019, il rejoint deux sociétés de Tristan Mordrelle, Inpectore Fundraising et OmniRaise, spécialisées dans la levée de fonds.
- Fils d’un agent des renseignements nazis, Tristan Mordrelle est né en 1958 en Argentine : de retour en France, il rejoint les rangs de la Nouvelle Droite, au GRECE [4] dont il finit par s’éloigner. Il participe dans les années 1990 aux activités pronazies de la Communauté d’entreprise Noroît Suroît, en particulier comme gérant de la librairie révisionniste Ogmios, au sein de laquelle il emploie Frédéric Chatillon.
Dans les années 2000, Mordrelle, le plus souvent sous le pseudo transparent de Tristan Hemmes, va se spécialiser dans la levée de fonds, une expérience acquise aux États-Unis au sein d’un institut conservateur : en 2009, il crée OmniRaise avec Philippe Thomazo qui est un ancien responsable de l’UNI [5], membre des jeunes Républicains et chef d’une troupe de scouts d’Europe. Dernièrement, Tristan Mordrelle s’est chargé de la levée de fonds pour la campagne présidentielle d’Eric Zemmour.
Mordrelle, Thomazo et Galey sont proches au boulot comme dans la vie, comme le montre la photo ci-dessous.
- C’est fort de cette expérience que Lancelot Galey va professionnaliser le projet Canto, dont l’idée lui serait venue en 2018.
En janvier 2022, les statuts de l’association stipulent que Lancelot Galey en est président à travers sa société CDOR Conseil, dont il est l’unique gérant et associé.Lire l’article entier
Ils sont plutôt solstice que nativité, plutôt Stonehenge que Bethléem. Tendance marginale mais influente de l’extrême droite, les néopaïens sont aussi souvent des sympathisants néonazis.
Des bougies, quelques feuilles mortes, la photo d’un proche disparu et un objet en métal frappé de runes nordiques – une «tour de Yule». Voilà comment Frédéric Châtillon, leader historique du groupe néofasciste GUD et proche de Marine Le Pen, célèbre fin octobre la fête de Samain, équivalent celtique du très commercial Halloween. Le bibelot ressort aussi à chaque période de Noël ou presque, ne ratant pas une occasion de souhaiter à ses amis sur les réseaux sociaux un bon «Yule» ou «Jul» lors du solstice d’hiver. Quant à «l’être cher disparu» évoqué par le militant reconverti dans les affaires, il n’est autre que Robert Blanc, grand-père de son épouse, Sighild Blanc et ancien Waffen-SS de la division Charlemagne. Belle illustration de la survivance du néopaganisme dans certaines franges de l’extrême droite radicale, et de ses liens avec le néonazisme.
Ce culte, qui peut paraître folklorique, Frédéric Châtillon le pratique pourtant avec régularité. Il faut dire que son grand-père par alliance Robert Blanc avait été marqué par ce néopaganisme en vogue dans certaines branches de la SS. D’ailleurs, lors du dîner de Noël 2022, Frédéric Châtillon orne la table du réveillon d’un nouveau tour de Yule et d’un dessous-de-plat orné d’un soleil noir. Ce symbole ésotérique prisé du mysticisme nazi se trouve, par exemple, sur le sol d’une des salles du château de Wewelsburg en Allemagne, ex-quartier général de la SS. Il est toujours en vogue dans les milieux néonazis. C’est l’un des nombreu…
rassemblement RAC antiwokisme
Son groupe Boots and Creepers se produit habituellement sur scène sous la bannière des États confédérés d’Amérique, symbole du suprémacisme blanc.
Toujours en juin, selon les informations de Mediapart, la préfecture du Finistère a interdit l’événement néonazi annuel « La Crémaillère », dont la sixième édition était prévue dans un hangar agricole situé sur une propriété privée au lieu-dit Kerjaouen, à Rosporden. Les services de l’État ont identifié Ugo Heche, bassiste du groupe breton Mauvais Troquet, comme l’organisateur de ce concert où était notamment programmé Bunker 84. Dans son arrêté, le préfet relève que ce dernier groupe « fait l’apologie du national-socialisme et glorifie les skinheads en qualifiant ces derniers de “dignes successeurs des SA [Sturmabteilung, formation paramilitaire du parti nazi – ndlr]” ».
L’annonce de l’événement circulait dans un cercle très fermé. Le concert “Rock antiwokisme” devait réunir cinq groupes pour une soirée clandestine, samedi 18 novembre, dans un lieu tenu secret en région Rhône-Alpes. Un événement organisé par des militants affiliés à la mouvance néonazie, selon une enquête de Mediapart et Rue89 Lyon.
Deux arrêtés ont été pris par les préfets du Rhône et de l’Isère pour interdire la tenue de ce concert. Or, un rassemblement s’est bien déroulé dans un restaurant de Saint-Quentin-Fallavier, dans le Nord-Isère, organisé par les mêmes figures de l’extrême droite radicale.
Une délégation comtoise rend hommage à des dignitaires nazis
En marge des commémorations du Huit-Mai 1945, une soixantaine d’activistes ultranationalistes se sont retrouvés en Alsace samedi dernier. Dans leurs rangs, une délégation comtoise était présente. Mais de ce côté là du spectre, les honneurs rendus l’ont été pour les combattants Waffen-SS.
« Flambeaux, bières et chansons. »
Le recueillement était unanime lors des commémorations du Huit mai 1945, jusqu’au « Rassemblement National » de Franche-Comté dont la figure Jacques Ricciardetti a célébré l’instant. Seule une petite poignée d’irréductibles s’est inscrite en défaut de cette date, programmant un hommage parallèle le samedi 14 mai dernier à Sainte-Croix-aux-Mines. Ainsi que le révèlent nos confrères de « Rue 89 Strasbourg » repris par « Médiapart », une soixantaine de militants d’extrême-droite se sont en effet réclamés de la mémoire de dignitaires nazis. Une soirée flambeaux, bières et chansons, étendards SS et soleils noirs n’étant pas oubliés, visant à saluer douze français volontaires de la division Charlemagne capturés puis fusillés peu avant l’armistice. Lesquels sont qualifiés de « martyrs » et de « héros », selon la revendication diffusée sur le fil Telegram identitaire « Ouest Casual. »
À l’initiative, on retrouve la « Lothringen Division » et le groupe de rock néonazi « Match retour. » Ainsi que des invités triés sur le volet, visibles sur des photographies annexes soigneusement floutées. Toutefois apposé sur la chaussure Rangers d’un protagoniste, figure clairement un autocollant marqué des lettres « VDL BSK. » Il s’agit de l’étendard du groupuscule « Vandal Besak », formation paramilitaire et semi-clandestine de la capitale comtoise. Leurs membres s’étaient notamment illustrés lors de violences durant l’opposition au pass sanitaire les 17 juillet et 14 août 2021, avec l’attaque d’un meeting du NPA le 9 mars 2022, ou par un parasitage du cortège du 1er mai dernier. Théo Giacone, ancien cadre Lepéniste, avait d’ailleurs été exclu du parti après avoir affiché ces couleurs singulières. Comment ce symbole confidentiel et local peut-il avoir été aperçu en terres alsaciennes ?
À notre interrogation, Sébastien Favier dit Sanglier a sans doute quelques réponses. Directement mis en cause dans une série de tabassages en 2019 et 2020, l’ancien légionnaire avait accédé à la notoriété suite au saccage de l’arc de Triomphe le 1er décembre 2018. Si il a été relaxé de ces charges, portrait d’Hitler, drapeaux du IIIe Reich, ainsi que nombreuses armes blanches et à feu avaient été découvertes à son domicile bisontin. Considéré comme le meneur historique des « Vandal Besak », celui-ci a publié un cliché très précis de l’événement dès le 15 mai sur son compte « Instagram » Soit vingt-quatre heures avant les toutes premières annonces officielles. Il faut dire que l’intéressé assume ses idéologies et tendresses les plus obscures, s’affichant, par exemple, entre deux visuels antisémites, en train de faire un salut fasciste revêtu de la tenue militaire et d’un fusil.
D’après nos informations, à ce stade aucune suite n’aurait été entreprise à propos de l’assemblée litigieuse et surtout de sa nature pour le moins discutable. Y compris sur le plan pénal, pourtant pleinement envisageable. Selon les dispositions de l’article 24 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et sa jurisprudence, il est ainsi prévu que : « seront punis [de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende] ceux qui, par l’un des moyens énoncés en l’article 23 [de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881], auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi, y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs. »
RAC mémoriel SS völkisch
Une soixantaine de néonazis ont rendu hommage à des SS français à Sainte-Croix-aux-Mines
Samedi 14 mai, une soixantaine de personnes ont assisté à un rassemblement à Sainte-Croix-aux-Mines pour rendre hommage à des SS français tués par l’armée française en 1945. Une ancienne membre de cette communauté d’ultradroite témoigne de son expérience de ces rassemblements . . .
https://dijoncter.info/une-delegation-comtoise-rend-hommage-a-des-dignitaires-nazis-4051
Comment une vieille religion nordique inspire le suprématisme blanc
https://www.slate.fr/story/146130/vieille-religion-nordique-suprematisme-blanc
Ils sont nombreux à déclarer s’inspirer de l’odinisme, la seule religion «pure» selon eux.
Connaissez-vous l’odinisme* ? Cette vieille* religion* nordique* consiste à vénérer des dieux comme Thor* ou Odin*, à porter parfois un pendentif en forme de marteau, et à se retrouver entre croyants dans les bois pour boire de l’hydromel, lire de la poésie, voire sacrifier des animaux pour plaire à leurs divinités.
* odinisme, wotanisme, odalisme, ... etc. * origines : 19e, 20e et 21e siècles, pas viking ou ni hyperboréen *religionplutôt tentative de tradition Festival « viking » ou pro-nazi ?
* le cercle de torches autours d'un feu est le rituel volkisch commun observé et affiché par gangs skinheads en France et en Allemagne, certains motards criminalisés 1%, activistes rac x nsbm, crews des bannières ouest casual, ...
Seulement voilà, cette religion ancienne a inspiré le mouvement suprématiste ces dernières années, notamment aux États-Unis. Le site Reveal du Center for Investigative Reporting explique que, depuis 2001, au moins six odinistes racistes ont été accusés d’avoir mené ou tenté de mener des attaques terroristes sur le sol américain. Rappelons également qu’Anders Breivik, l’homme responsable d’une tuerie de masse dans un camp d’été à Utoya au sud d’Oslo en 2011, a fait parler de lui en expliquant un jour avoir longtemps été odiniste.
«Les odinistes racistes d’aujourd’hui disent qu’il s’agit de la seule religion pure pour le peuple blanc, elle n’a pas été “mélangée” par le prophète juif Jésus, écrit le site. Ils se voient comme des guerriers, prêts à réclamer l’Amérique au nom du peuple blanc et à se battre contre un génocide des blancs, mené par les Juifs, ce qui a laissé le plus grand pays du monde en lambeaux.»
Et l’époque actuelle, de par les tensions qu’elle traverse, forme un terreau parfait pour ces suprématistes vantant une sorte de grandeur du peuple blanc face à une supposée menace.
«Les terroristes racistes d’extrême-droite ont compté pour une partie significative des attaques terroristes à travers l’Amérique ces dernières décennies, et les experts disent que ces groupes sont en pleine explosion dans l’Amérique divisée de 2017.»
Brandon Lashbrook, originaire de l’Illinois, est l’un de ces odinistes qui n’a pas peur d’afficher des croix gammées chez lui ou de parler ouvertement de sa détestation pour le mélange des «races». «Nous devons être prêts à nous battre, explique celui qui organise régulièrement des réunions d’odinistes via des événements Facebook. Nous devons étudier les arts martiaux, faire de la musculation. Nous devons être prêts et unis, et prêts à nous défendre, et continuer à dire la vérité à la société, et aider encore plus d’âmes à trouver la voie pour sortir de l’Enfer et retourner à Midgard [terme ancien désignant la Terre]. De cette façon, ils vont se réunir et réaliser quelle menace pèse sur nous. Ce sera toujours honorable de mourir durant une bataille.»
Pour lire la suite de cette enquête, rendez-vous sur le site de Reveal.
Aube Dorée : Une Affaire Personnelle – Film documentaire
La réalisatrice Angélique Kourounis a enquêté pendant plusieurs années sur le parti grec Aube Dorée, pour en faire un documentaire d’auteure sur l’ascension et les failles d’un rassemblement néo-nazi.
2010, les effets de la crise économique et des cures d’austérité s’abattent sur la Grèce et le pays est dans une situation extrême : appauvrissement, chômage, beaucoup de Grecs sont à la rue ou sont obligés de quitter le pays. Des manifestations éclatent dans les rues de la capitale et des grandes villes, on parle de 20.000 entre 2010 et 2012, des manifestations qui se font violentes et ont un parfum de guerre civile. C’est un climat idéal pour un parti comme Aube Dorée, qui surfe sur la vague de la crise en pointant du doigt l’Europe et les étrangers. Alors que le parti ne faisait guère plus de 0,2% des voix jusqu’alors, les Grecs mènent 18 de leurs représentants à la Vouli, le Parlement grec, c’est l’effroi. Le parti qui ne dit pas son nom est en fait un parti populiste, extrémiste, nationaliste, raciste et même néo-nazi.
Sans s’en rendre compte, la presse banalise les interventions du parti et légitimise le mouvement. Mais durant les manifestations, les agressions se multiplient et sont souvent menées par les membres du parti. Le tournant viendra de l’assassinat du jeune rappeur Pávlos Fýssas par un cadre d’Aube Dorée, c’est à ce moment que la presse et le peuple se rendent compte du caractère de l’organisation. Suite à ça, des arrestations des dirigeants d’Aube Dorée ont lieu sous le motif de participation à une organisation criminelle.
Angélique Kourounis (qui a d’ailleurs travaillé pour la RTBF) est une journaliste grecque inquiète, son mari est juif, un de ses fils est gay, l’autre anarchiste, elle est féministe : sa famille pourrait-elle survivre dans un pays où Aube Dorée est partiellement au pouvoir ? Son enquête résulte de plusieurs années d’investigation et “Aube Dorée : Une Affaire Personnelle” est sont troisième film sur le parti néo-nazi. Obligatoirement subjectif, le film retrace d’un point de vue humain le côté néfaste et nauséabond du populisme.
Le documentaire “Aube Dorée : Une Affaire Personnelle” est disponible sur Vimeo dans plusieurs langues.