REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Le quatrième album de Peste Noire est sorti fin mai sous le titre L’ordure à l’état pur, non pas comme les précédents sur le label De Profundis mais sur La Mesnie Herlequin, dont c’est la première réalisation; un label crée par Famine qui aura aussi vocation à être un magazine et une maison d’édition. Espérons qu’avec ce nouvel album, Peste Noire arrivera enfin à se débarrasser de ses fans “true black metal post-ado” qu’il ne mérite pas tant le groupe a un style et une démarche personnels loin des clichés tant musicaux que conceptuels du black metal. Un site a été crée pour ce label , mais pour rappel, toutes les pages sur Internet consacrées à Peste Noire n’ont rien d’officielles et son leader, Famine, appelle à les boycotter…
De son côté, De Produndis réédite l’album devenu culte “La sanie des siècles – Panégyrique de la dégénérescence” dans sa version LP vynil (pochette différente de celle du cd).
Marianne ceinte d’un panneau interdiction routière labellisée La Mesnie Herlequin
plagiat labellisé LMH de la pochette de l’album Passion de Catharsis (1999)
Abel Bidoli “Skogsvandrer” est le batteur de l’orchestre Autarcie
de l’orchestre NSBM Sacrificia Mortuorum
DTB 570 : labellisé par Hendrik Möbus le célebre meurtrier
sous sa marque DTB Darker Than Black ;
orchestre spécialisés dans les rassemblements nsbm clandestins
de Caterva Runa
DTB 193 : labellisé DTB = Hendrik Möbus ;
avec son frère dans l’orchestre
Nicolas Bidoli Dagon Sequania DGN SQN
toujours au centre des bandes sequanes nébuleuses
Werwolf Sequania, VDL BSK, … etc. autours de Besançon, en Franche Comté.
[5/10] Selon plusieurs témoins directs, l’auteur principal de ces actes se nomme Nicolas Bidoli. Passé par le « Front Comtois » et les JNR de Serge Ayoub, cet adepte prolifique de la scène NSBM s’était déjà illustré pour son amour des ratonnades et des soleils noirs. pic.twitter.com/HejGV94K6W
— Toufik-de-Planoise (@Toufik2Planoise) May 20, 2023
[…] Les milieux que nous avons étudiés prônent l’« affirmation ethnique ». Ils considèrent que les différences culturelles sont fondées biologiquement, et que leur mélange ne peut être qu’une source de décadence. Selon eux, la « race indo-européenne » est menacée par un certain nombre de périls – un « ethnocide », selon une expression empruntée à l’anthropologue Robert Jaulin –, parmi lesquels se trouvent l’islamisme, l’immigration perçue comme une colonisation ethnique de l’Europe, le métissage et l’impérialisme anti-européen des Américains. La solution résiderait alors dans une défense de l’identité raciale, une « ethnopolitique » à l’échelle de la race blanche. Ils souhaitent faire appel à la « conscience ethnique » des Européens, c’est-à-dire à la supposée conscience individuelle et collective de ces derniers. Il s’agit de défendre les identités biologique et culturelle des Européens, condition indispensable au maintien de la race blanche dans l’histoire des civilisations.
18 Parmi les participants de ce colloque « Défense de l’Eurosibérie », organisé par Tierra y Pueblo, l (…)
19 La conférence était organisée par le journal russe de tendance néo-païenne Ateheu. La déclaration f (…)
37Concrètement, cette ethnopolitique se manifeste par la promotion d’un grand ensemble européen « blanc » de Brest à Vladivostok, qui s’attache à développer une conscience ethnique. Elle tente de mettre en place une synergie européenne, qui pourrait ensuite s’étendre aux défenseurs non européens de la « race blanche ». C’est ainsi que différents groupuscules se sont réunis en Espagne en novembre 2005 pour un colloque intitulé « En defensa de Eurosiberia18 », tandis qu’une conférence internationale sur « L’avenir du monde blanc » était organisée du 8 au 10 juin 2006 à Moscou19. À l’issue de cette dernière, un « Appel de Moscou » entraîna la création du réseau identitaire Conseil des peuples d’origine européenne, qui donna à son tour naissance à la Coordination identitaire européenne (cie) qui regroupe des groupuscules allemands, autrichiens, espagnols, flamands, français, italiens, portugais, russes, serbes, wallons et québécois. Ce conseil prétend remplacer l’Organisation des Nations unies (onu) par l’Organisation des Nations identitaires (oni).
38Les diverses thèses archéologiques, linguistiques, philologiques, biologiques, raciales que nous venons de voir ont été réfutées par les spécialistes de ces domaines. Ainsi, Bernard Sergent (2005) refuse de parler de race en ce qui concerne les Indo-Européens. Il parle à leur sujet d’une « synthèse ethnique entre au moins des populations préhistoriques locales, c’est-à-dire dont les racines remontent entre autres, sur place, jusqu’aux temps paléolithiques et, par ailleurs, des immigrants porteurs d’une langue indo-européenne dont l’imposition au pays et l’évolution locale aboutirent aux langues historiquement attestées » (Sergent 2005 : 18). De fait, les spécialistes condamnent l’assimilation des Indo-Européens à un groupe racial déterminé, assimilation abusive fréquente dans les milieux d’extrême droite et largement diffusée par Hans F. K. Günther et ses disciples, dont Jean Haudry.
39L’originalité des auteurs ici évoqués est d’offrir une synthèse : reprenant les idées de Tilak, les mélangeant aux thèses racialistes nordicistes de Günther, à la mythologie comparée de Dumézil et à l’ésotérisme formulé par Evola, en minimisant les références à des auteurs nazis sans pour autant les rejeter, ils sont à même d’élaborer une nouvelle anthropologie nordiciste.
Le 17 juin 2011, Yussuf Jerusalem – groupe parisien singulier de musique garage aux accents psyché-médiéval – propose son second album : pochette de feu et de flammes incendiaires, intro à l’orgue, puis premier titre orchestré raw war black metal old school, avec chant hurlé et saturé. Le second titre est country music limite bluegrass.
3 – Path of paladin : tube dark, garage surf folk sur un rythme de valse avec un riff chorus saturé, tres “Black Metal” pour du grunge bluesy … etc.
Au rayon produits dérivés se distinguent les modèles de maillots de Yussuf Jerusalem proposent le logo en typographie néo-black metal et des designs très proches de ce que proposent la scène black, ce n’est pas banal pour un groupe rock garage.
Le porteur du projet, Benj, guitare et chant, est connu comme mélomane passionné d’underground, de rock, de culture et fan de black metal comme le montrent ses photos affichées sur ses réseaux sociaux en maillot aux couleurs de figures nsbm : Forteresse, Inquisition, Peste Noire, … , ou sur scène en cote de maille façon Vikernes
Le titre Gates of Heaven se distingue en tant que reprise du groupe allemand Absurd.
Idole ou pas, Absurd est connu depuis 1993
comme responsable du meurtre de Sandro Beyer,
puis par la carrière métapolitique de Hendrik Möbus figure nsbm et néonazi volkisch, depuis ses disques produits depuis derrière les barreaux de sa prison comme Burzum, sa promotion nsbm en co-productionHammerskins dés 1997, sa cavale réfugié chez le promoteur white power, sa capture, et ses séjours en prison, puis la promotion nsbm encore et toujours …
Ou comment, alors que les néo-nazis du Bunker Korps lyon et leurs amis disaient à la presse n’avoir « rien à voir avec les agressions lyonnaises », ils organisent en réalité des concerts de soutien pour les agresseurs emprisonnés ! Ce samedi 19 mars 2011 un concert néo-nazi devrait se produire en Franche-Comté sous le titre « Soutien aux prisonniers », c’est-à-dire les néo-nazis ayant commis des violences à Lyon et en Franche-Comté.
Mises à jours : Vendredi 18/03 20 h : le concert est annulé par arrêté municipal.
Vendredi 18/03 18 h : lieu confirmé et infos supplémentaires. Ce concert est revendiqué par les néo-nazis de blood&honour.
Jeudi 17/03 à 18 h : Les nazis maintiennent leur concert dans un autre local, communiqué du comité de vigilance antifasciste
Mercredi 16/03 à 18 h. Jean Bouveresse, le maire d’Epenoy où devait se dérouler le concert a fait annuler la location de la salle des fêtes, louée officiellement pour un anniversaire !
Synthèse de la situation au vendredi 18/03 : les néo-nazis du Radical Korps (Franche-Comté), en association avec ceux de Lyon Dissident/Bunker Korps Lyon, organisent samedi 19/03 un concert de soutien pour les néo-nazis poursuivis pour agressions, dont une particulièrement grave à Lyon. Mercredi, le maire de la commune où devait avoir lieu le concert a annulé la réservation de la salle – réservation sous un prétexte falacieux -. L’organisation du concert est donc passée dans les main des identitaires du Front comtois et de Sédition Séquane (lié par le passé au Bloc identitaire, et donc à Rebeyne, le groupe identitaire lyonnais), démontrant ainsi la proximité entre les milieux identitaires et néo-nazis. Le lieu du concert est connu depuis vendredi (commune de Valentigney dans le Doubs), et les démarches sont lancées du coté de la mairie pour empêcher ce concert. La préfecture reste pour l’instant silencieuse sur le sujet malgré de nombreuses exhortations.
Le concert a été interdit vendredi en fin d’après midi par un arrêté municipal de la commune de Valentigney. l’arrêté d’annulation précise que « le répertoire de ces groupes est susceptible de comporter des paroles ou des titres de chansons qui constituent des incitations à la haine raciale, à l’apologie de crimes de guerre ou de crime contre l’humanité ».
A Lyon les démarches continuent pour faire fermer le local nazi de Gerland. Après une première manifestation, d’autres rendez-vous de mobilisation seront proposés dans les semaines à venir.
Vendredi 18/03 18h :
Le concert est toujours annoncé, et le fait que le Bunker korps lyon/Lyon Dissident et le Radikal korps soient des paravents de Blood & Honour, l’organisation néo-nazi internationale, ne laisse dorénavant plus aucun doute puisque l’annonce du concert est en ligne sur le site de B&H.
Mise à jour vendredi 18/03 à 12h : le lieu du concert est identifié, informations complémentaires.
Par ce présent communiqué nous affirmons notre communiqué d’hier quant au fait que l’organisation du concert nazi devient du ressort du groupuscule Sédition Séquane, et que par ce groupuscule est un trait d’union entre le Front Comtois et les nazis radicaux du Radikal Korps.
Le lieu du local de Sédition Séquane se situe à Valentigney, dans la ZI des Rives du Doubs. Il s’agit d’un local loué pour 3 mois.
Comme annoncé hier un certain Paul est le nouveau référent du concert. Par ailleurs, Paul-Arnaud CROISSANT, responsable du Front Comtois pour le Territoire de Belfort, a publié le 15 Mars, la photo ci-dessous, étiqueté comme suit : « Serait-ce une scène … ? ».
Les individus qui gravitent autour de Sédition Séquane, groupuscule dont le propriétaire du site internet est le président du Front Comtois et dont le responsable pour le territoire de Belfort semble bien proche, sont en train de construire la scène sur laquelle devrait se produire les groupes nazis prévus demain, Samedi 19 Mars.
Cela met en lumière la proximité idéologique et militante des fascistes du Front Comtois et des néonazis du Radikal Korps (donc du Blood&Honour).
La mairie de Valentigney a été contacté et fait son possible pour que cela n’ait pas lieu. Elle attend de la part de la préfecture, comme de nombreux citoyens comtois, que celle-ci publie un arrêté préfectoral afin que ce concert soit une fois pour toute interdit.
Nous soutenons les habitants et la mairie de Valentigney dans leurs démarches pour que ce concert soit interdit ; Nous remercions les nombreuses personnes qui soutiennent et appuient nos efforts pour que le concert néonazi n’est pas lieu ; Nous appelons à poursuivre l’ensemble des démarches et actions afin que ce concert ne se déroule pas, ni ici ni ailleurs ; Nous interpellons M Le Préfet ainsi que les services préfectoraux pour que soit pris des mesures administratives, comme un arrêté préfectoral, afin que notre région soit épargnée de ce concert néonazi.
Mise à jour jeudi 17/03 à 18 h : Les nazis maintiennent leur concert dans un autre local,
communiqué du comité de vigilance antifasciste
Au vue des nouvelles informations dont nous disposons, nous affirmons que les nazis du Radikal Korps passent le relais concernant l’organisation du concert nazi du 19 Mars à l’équipe du local Sédition Séquane.
La structure Sédition Séquane n’est pas un fait nouveau dans la scène néonazie locale. Sédition Séquane était le réseau actif de la mouvance néonazie, proche d’Unité Radicale dans le début des années 2000 (un peu à l’image de ce qu’est maintenant le Radikal Korps). Du matériel de propagande avait été produit au cours de ces années.
Nous découvrons que cette structure éteinte et en sommeil pendant plusieurs années se réactive, notamment à travers une boutique en ligne de matériel de propagande.
Nous affirmons que les nazis ont confirmé la tenue du concert au sein du local Sédition Séquane, avec une affiche réduite : Match Retour, Lemovice et Wolfangel, soit trois des six groupes annoncés sur l’affiche du précédent concert.
La personne qui sert de nouveau référent du concert est un dénommé Paul. Après recherche, le nom de domaine de la boutique en ligne Sédition Séquane est déposé au nom de PERRET Gaëtan.
Gaëtan PERRET est le président de l’association Front Comtois, déposé en préfecture de Montbéliard. Cette information dresse le lien évident et non assumé entre le Front Comtois et la mouvance néonazie franc-comtoise.
Nous laissons le soin aux individus, membres, autorités et entités concernés et compétents de prendre les dispositions et mesures nécessaires afin que cette dynamique du mouvement néonazi cesse de nuire aux habitants de Franche-Comté ainsi qu’à leur histoire et leur culture.
Comité de Vigilance Antifasciste Franc-Comtois (CVAFC)
Julien Betoni, premier organisateur du concert, dont les antécédents sont décrits dans le dernier article de l’Est Républicain, s’est senti obligé de préciser à la presse que le concert, ouvertement néo-nazi, est maintenu.
Information sur la tenue d’un concert néo-nazi le 19 mars
Voici le mail diffusé le 14 mars par Le Comité de Vigilance Antifasciste de Franche-Comté :
Bonjour,
Vous trouverez ci-joint le dossier réalisé par nos soins à propos de l’organisation d’un concert nazi le 19 mars 2011 en Franche-Comté.
Merci de faire suivre aux individus, membres, autorités et entités concernés et compétents.
[—]
Merci de prendre les mesures nécessaires.
Cordialement,
Le Comité de Vigilance Antifasciste de Franche-Comté (CVAFC), 14 mars 2011.
Le dossier accompagnant le mail, outre qu’il détaille les associations multiples entre les organisateurs du concert et de nombreuses structures et groupes néo-nazis, pointe les liens important entre le Radikal korps (franche-comté) et le Bunker korps (Lyon gerland, géré par Lyon dissident). Pièces à charge supplémentaire contre le local de Gerland mais aussi analyse permettant de mieux comprendre les redéfinitions d’une extrême-droite radicale, violente et xénophobe malheureusement bien présente.
L’un des groupes présent au concert, Match Retour, est celui du président du Bunker Korps lyonnais, celui-là même que l’on voit sur cette fameuse vidéo inciter la foule au salut nazi.
« Nous n’apprécions pas leur méthode, ils ne prennent pas le temps de nous connaître ». Alex, veste de treillis et casquette sur la tête, est le porte-parole de Lyon Dissident. Pendant le rassemblement, juste à quelques centaines de mètres, ils sont près de 80 à s’être réunis dans le « fameux » local. « Ils utilisent le mot nazi à toutes les sauces, nous n’avons pas de liens avec ces gens-là », assène-t-il, « oui, c’est vrai, nous sommes nationalistes et patriotes, et nous l’assumons ! Et alors ? Nous sommes dans un climat d’apaisement », assure-t-il avant d’indiquer : « Il n’y a jamais eu de débordements, on n’a pas de problèmes avec les riverains. Alors… ».
Le local de Lyon Dissident a, depuis le rassemblement devant la mairie du 7e, refait l’actualité par le biais du rapport de la Licra sur le racisme dans le football :
La LICRA a observé ces 12 derniers mois un déplacement mécanique des violences racistes liées au football en périphérie des stades ou à l’occasion de matchs de championnats de division inférieure auquel il est nécessaire pour la sécurité publique de prêter la plus grande attention.
Malgré les mesures mises en place, la LICRA s’inquiète également de la persistance d’un activisme de groupuscules politiques dans le football comme l’illustrent les agissements de l’association Lyon Dissident près du stade de Gerland à Lyon. La LICRA a demandé au Ministère de l’Intérieur d’agir fermement face à cette association de propagande nazie.
Pour conclure, alors que les néo-nazis franc-comtois reprennent dans leur propagande le drapeau de Franche-Comté, on leur rappelle une vieille devise de là-bas, bien éloignée de leurs délires racistes :
” Là où flotte le drapeau comtois, qui que tu sois, tu es chez toi !”
Breizhistance (organisation de la gauche indépendantiste) tiens à dénoncer la venue d’un groupe de métal d’extrême droite à Paimpont lors d’un festival de black métal le 20 novembre.
Parmi les différents groupes présents ce soir là, « orthanc », groupe lyonnais du label « renaissance païenne » qui joue principalement avec d’autres groupes de « rac » et de « nsbm », et dont le chanteur, dans une interview, cite le 3 ème reich comme référence.
Il se pose également la question de l’association qui organise ce concert : « pagan inquisition » puisqu’elle met à l’écoute sur son site différents groupes de « nsbm ».
Nous demandons à la mairie de Paimpont de prendre ses responsabilités et d’annuler le concert, il est intolérable que l’on puisse laisser se répandre les idées néo-nazis en Bretagne et ailleurs.
C’est l’ensemble des individus et organisations refusant le racisme et la xénophobie qui doivent dénoncer et ne pas laisser faire ce type de groupes.
Il n’y aura jamais de place pour le fascisme en Bretagne !
Faskourien er-maez !
rac : rock anticommuniste courant musical de la scène skinhead d’extrême droite prônant la haine raciale , la supériorité de la race blanche, l’antisémitisme etc.
Communiqué Officiel d’annulation du groupe « Orthanc » lors du Festival Arvorig Du 2010
Notre Association à été contactée Par Mr Sylvain Morvan, journaliste pour le quotidien Ouest France, concernant le Groupe Orthanc, qui serait affilié à l’extrême Droite.
Après nous être renseignés et avoir vérifié les informations mises en avant, l’équipe organisatrice de l’événement a pris le 17 novembre au matin la décision d’annuler la participation du Groupe Orthanc sur le champ.
L’association Arvorig Du est le plus strictement apolitique et de plus se refuse à soutenir de quelque façon que ce soit un mouvement ou idéologie n’honorant pas les valeurs républicaines.
Le seul but de ce festival est de proposer un événement festif et divertissant, si ce n’est une découverte d’un style musical peu répandu.
Il va de soi que nous regrettons cette erreur, mais nous assumons cependant la responsabilité qui est notre, quant au manque d’information concernant ce groupe.
Nous souhaitons exprimer nos excuses aux personnes qui ont pu être choquées ou offensées et espérons par l’annulation immédiate de la participation du groupe Orthanc rétablir la tranquillité de tout à chacun.
Les individus musiciens membres de Ornaments of Sin sont connus pour leur carrière métapolitique avec une stratégie simple : diffuser leurs propositions antisémites sous la forme de d'une activité de groupe de musique.
Lieu
Salle polyvalente / Sainte Barbe
Sainte-Barbe (Metz), 57640, France
Une faction, connue sous le nom de Division de Blood and Honour America, a été « ré-implantée » en Amérique du Nord par le groupe skinhead Volksfront en 2005 et comprend des adeptes de skinhead, des néonazis et de l’identité chrétienne dans ses rangs. L’autre groupe, qui est devenu connu sous le nom de Blood and Honour Council USA, était affilié jusqu’à récemment au groupe skinhead, le Vinlanders Social Club, mais est maintenant principalement représenté par deux skinheads qui dirigent un label de musique raciste dans l’Ohio et une société de vidéos racistes au Texas.
Dans ses propres mots
“En fin de compte, il y aura une guerre raciale et nous devrons être suffisamment forts en nombre pour la gagner. Je mourrai pour garder ce pays pur et si ça veut dire effusion de sang à la fin de la journée, alors que ce soit le cas. ” Ian Stuart Donaldson, fondateur de Blood and Honour
“Pour réaliser tout cela, nous-mêmes, et nos camarades européens, devons avant tout avoir la foi. Nos ennemis sont forts, et nous sommes actuellement relativement faibles en nombre, mais imbattables dans l’esprit. Nous devons nous rendre compte que nous-mêmes, et nos ennemis, sommes engagés dans une lutte pour la survie des races européennes. Si nous échouons, nous serons détruits avec la civilisation européenne; et nous devons accepter dans nos cœurs, que si la victoire est finalement la nôtre, nous devons traiter avec nos ennemis de la manière la plus impitoyable. Si nous ne détruisons pas leur cancer à la racine, nous devrons faire face à sa réincarnation à un stade ultérieur. Nous devons avoir foi en cela, notre bataille jusqu’à la mort. “ Ian Stuart Donaldson, sur le site web de Blood and Honour
Historique
Blood and Honour (B et H) est sorti de la scène skinhead des années 1980 en Angleterre. Le groupe a été fondé en 1987 par Ian Stuart Donaldson, (qui a finalement abandonné son nom de famille et est devenu connu sous le nom de Ian Stuart), le chanteur principal du groupe de rock haineux séminal Skrewdriver. La formation du groupe britannique est motivée par la désillusion avec le National Front d’extrême droite, où des groupes de musique racistes avaient précédemment trouvé un foyer. Stuart et d’autres chefs skinheads se sont rebellés contre ce qu’ils percevaient comme la tolérance raciale croissante du National Front. Ils étaient également fatigués de voir le National Front utiliser les profits de la musique raciste à la tête de peau pour les avantages du parti.
Blood and Honour a été fondé lors d’une réunion organisée par Stuart et a réuni plusieurs groupes racistes éminents, dont Brutal Attack, Sudden Impact, No Remorse et Squadron, et « représentants de partis politiques qui seraient normalement distants les uns des autres », selon le site web Blood and Honour Worldwide. Blood and Honour, nommé pour le slogan du mouvement de la jeunesse hitlérienne, a publié un magazine avec un logo qui présentait une croix gammée à trois bras. Il a également réuni des groupes racistes qui étaient auparavant en désaccord et ont contribué à stimuler la croissance du mouvement raciste de skinheads au-delà de la Grande-Bretagne. Aux États-Unis, l’ancien dirigeant du Klan, Tom Metzger, ami de Stuart, a joué un rôle clé dans la construction du mouvement.
Après la mort de Stuart dans un accident de voiture en 1993, le groupe néo-nazi Combat 18 (C-18), qui avait initialement servi de sorte de force de sécurité armée pour la chambre de sécurité B et H, a réussi à prendre le contrôle du Blood and Honour en Angleterre. Bien que Combat 18 ait initialement maintenu une prise de tension dans l’organisation, en 1996, de nombreux groupes de skinhead accusaient Combat 18 de profiteurs de leur musique. Cette querelle croissante a provoqué une scission dans le groupe original Blood and Honour. Une faction est restée fidèle à l’idée initiale de promouvoir le white power par la musique, tandis que l’autre favorisait une approche plus radicale qui incluait le terrorisme et les assassinats.
Cette scission a suivi le groupe aux États-Unis, qui a vu la formation de deux groupes rivaux Blood – Honour, Blood and Honour America Division et Blood and Honour USA. Tous deux prétendaient réaliser le rêve de Stuart d’un mouvement skinhead.
Blood and Honour America Division, considéré comme les adeptes de la scène de la musique white-po, se compose des groupes de skinheads Volksfront et Troops of Tomorrow, des groupes d’identité chrétienne Christian Guard et des Daughters of Yahweh, et de la White Revolution néo-nazie, entre autres. (Hammerskin Nation, le réseau des factions régionales Hammerskin historiquement considérées comme dominant le monde raciste de skinhead des États-Unis, a traditionnellement été allié à Blood and Honour America Division, mais une fracture s’est développée entre les deux organisations en 2009 et les Hammerskins ont été retirées de la liste de leurs affiliés officiellement validés par la Division Blood and Honour.) Blood and Honour America Division précise également qu’elle n’est pas affiliée à Combat 18 et qu’elle n’autorise pas les membres du C-18 lors de ses événements.
Volksfront a récemment acheté plusieurs hectares de terres, à environ une heure à l’extérieur de St. Louis, Mo., où ils ont construit le Samuel Weaver Memorial Hall en l’honneur du fils de Randy Weaver, qui a été abattu par des agents fédéraux pendant l’infâme affrontement de Ruby Ridge en 1992. Les terrains et les bâtiments servent de siège national à la fois à la Division Volksfront et à la Blood and Honour America Division. Le groupe a tenu ses réunions nationales de 2008 et 2009, ou Althings, sur le nouveau bien. Les événements ont attiré de nombreux suprémacistes blancs de groupes de soutien de Blood and Honour Divons, y compris Whire Revolution et sa tête, Billy Roper; American Front skinheads et leur leader David Lynch; et English skinhead a devenu le membre de B et H America Del O’Connor.
Les États-Unis de sang et d’honneur, qui prônent à l’origine une approche plus militante, s’est allié à plusieurs groupes régionaux de skinheads qui n’étaient pas des hammerskins, et ont cherché à officialiser cette position anti-Hammerskin en créant une coalition de skinheads, de néonazis et même de membres du Klan appelés Council 28. (Vingt-huit représente le sang et l’honneur, puisque les chiffres deux et huit correspondent à l’emplacement alphabétique des lettres B et H.)
La séance inaugurale de ce qui allait devenir le Council 28 s’est déroulée le nov. 15, 2003, à Logan, Ohio. Surnommé un rassemblement de l’unité Blood and Honour, l’événement s’est déroulé sur des biens appartenant à Kevin Kislingbury, un membre de Blood and Honour USA. Les participants venaient de quatre groupes skinheads: Keystone State Skinheads, les Ohio State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et Blood and Honour USA, toutes les organisations non-Hammerskin.
Un deuxième rassemblement, plus important, a eu lieu un an plus tard, en novembre. 20, 2004. En plus des quatre groupes originaux de skinheads, la réunion comprenait les Skins de Scioto, les Klan impériaux d’Amérique et les groupes néonazis de la Ligue de défense chrétienne et du Mouvement national-socialiste. Bien que de nombreux groupes du Klan ne s’associent souvent pas aux skinheads, les Klans impériaux d’Amérique ont très probablement assisté parce que son mage impérial, Ron Edwards, est le père de Steven Edwards, membre de Blood and Honour USA.
La coalition s’est officiellement baptisée le Council Blood and Honour, ou Councel 28, lors d’une réunion tenue le oct. 22, 2005. L’événement sur invitation a été organisé par le Vinlanders Social Club et Kislingbury, qui ont une fois de plus accueilli le rassemblement dans sa propriété à Logan, Ohio. Beaucoup de co-fondateurs des Vinlanders avaient été associés à l’Outlaw Hammerskins, un équipage voyou formé pour défier la nation Hammerskin.
Il y avait une soixantaine de membres de groupes skinheads d’au moins huit États: Blood and Honour Ohio, Blood and Honour Texas, Ohio State Skinheads, Keystone State Skinheads, the New Jersey Skins, the Canyon (Arizona) State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et les Maryland Skins. Sont également représentés des labels de musique racistes tels que le label 56, dirigé par un membre des Maryland State Skinheads, les Imperial Klans of America’s White Rider Records, ISD Records, dirigé par Kislingbury, Resistance Records de la National Alliance et la société de vidéographie NS88 Videos, dirigée par Bart Alsbrook, coordinateur de Blood et Honour USA.
Lors de la réunion, les dirigeants skinhead ont décidé d’unir leurs forces à celles de National Allience afin d’utiliser le groupe néonazi comme bras politique. Ils ont également compilé une liste d’individus et de groupes ennemis qui comprenaient le coordinateur du Mouvement national national socialiste, Bill White, qu’ils ont accusé d’être un « informateur », et tous les membres de Volksfront. Le conseil a proposé d’adopter des « paroles plus courantes » en plus de leurs paroles ouvertement racistes, avec pour but de gagner de l’argent sans concert pour le grand public. En outre, une quinzaine de skinheads ont passé la corne-à-boire, un rituel dans la variante raciste de la religion odiniste.
Le nouveau Conseil 28 s’est rendu déterminant pour aider les Klans impériaux d’Amérique – alors l’un des plus grands groupes de Klan – a organisé son festival nordique 2006, un festival white-po organisé sur la propriété de l’IKA à Dawson Springs, Ky. Deux nouveaux groupes ont été intronisés à la réunion: les Skins de l’État confédéré et les Skins d’État de Floride. Plus particulièrement, une bagarre a éclaté entre une poignée de membres du Mouvement national-social et environ 50 skinheads. Les Fests nordiques suivants ont été mal suivis, bien qu’il ne soit pas clair si la baisse de participation résulte de cet incident ou d’un procès civil intenté contre l’IKA en 2007 par le Southern Poverty Law Center.
En 2009, on ne sait pas très bien si le Conseil 28 était toujours actif, étant donné que les équipes de skinheads d’État qui ont créé le conseil ont cessé d’utiliser le nom de sang et d’honneur. C’est le résultat d’une trêve déclarée entre les Hammerskins et les Vinlanders en 2007. Dans l’annonce de la trêve, Brien James, co-fondateur de Vinlander, a écrit : « S’ils seront Vinlanders, n’utiliseront plus le nom de Blood and Honour. Nous allons changer nos correctifs de soutien et d’autres logos pour y réfléchir très bientôt. Nous soutenons toujours nos amis qui dirigent « Blood and Honour USA ». Ils ont été bons pour nous en tant qu’amis et frères, et nous les soutiennons toujours. Nous ne participerons tout simplement pas à un conflit qui a commencé à l’étranger, et nous ne serons pas plus insensés que celui que nous terminons avec le HSN ».
En 1998, quatre membres du chapitre de Tampa, Fla., de Blood – Honour USA – Charles Marovskis, Kenneth Hoover, James Robertson et Corey Hulse – auraient tué deux sans-abri en Floride. Marovskis et Hoover ont tous deux plaidé coupables de meurtre au deuxième degré fédéral. Robertson a plaidé contre l’innocent et reste en prison pour une condamnation pour meurtre distincte. À la fin de 2009, Hulse n’avait pas été capturée. La police dit que les skinheads ont battu les sans-abri jusqu’à la mort parce qu’ils étaient considérés comme inférieurs et parce que les skinheads voulaient renforcer leur statut au sein du mouvement.
Un Rennais de 27 ans avait été retrouvé mort, le samedi 2 août dernier au matin, dans ce passage situé près de l’avenue Sergent-Maginot
Digne de bout en bout, la famille de Frédéric Bourget était présente, hier, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes. Ce chauffeur-livreur de 27 ans avait été retrouvé mort à 6 h 49, le samedi 2 août dernier, avenue Sergent-Maginot. « S’il avait été secouru plus rapidement, il aurait eu des chances de survie », a conclu le médecin-légiste.
Pour une cigarette refusée…
Ce vendredi 1er août, le jeune homme faisait la fête en ville, avec des copains. Mais il a eu la malchance de croiser un groupe de skinheads venus de région parisienne, dans un bar proche de la rue de Paris. Enivrés au chouchenn, « ils ont fait le salut nazi à l’intérieur du bar », rappelle un magistrat.
Puis, ils ont demandé une cigarette à Frédéric Bourget. Celui-ci a refusé. Il s’est fait taxer de « sale gauchiste », de « red » (« rouge », en anglais). Trois des skinheads l’ont frappé à coups de poings. Puis à coups de pied, lorsqu’il était à terre. Des témoins le confirment.
Il était environ 3 h. Blessé, Frédéric Bourget a pourtant rejoint ses amis, dans un appartement du quartier Alphonse-Guérin. Pourquoi personne n’a-t-il appelé les pompiers ? Vers 5 h, le jeune homme a dit à ses copains qu’il ne se « sentait pas bien », qu’il avait « des maux de tête ». Il a quitté l’appartement. Et il est mort dans la rue.
Une enquête difficile
« Il est décédé d’un syndrome asphyxique, dû à de nombreuses lésions traumatiques au crâne », a révélé l’autopsie. Un hématome sous-dural, qui dégénère en hémorragie interne ? C’est l’explication plausible.
L’enquête de la PJ a abouti deux mois plus tard, début octobre, à l’interpellation de trois skinheads : Nivine Gaid, une femme de 21 ans ; Romain Renoux, 23 ans, et un mineur de 17 ans. Une juge les a mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner ». Autrement dit pour coups mortels, un crime passible de la cour d’assises.
Incarcérés, Romain Renoux et le skinhead mineur auraient, selon un magistrat, « reconnu avoir frappé la victime, mais pas dans la tête ». Nivine Gaid, elle, avoue avoir donné « le premier coup de poing, c’est tout. » Pour son avocat, Me Pierre-Ann Laugery, « il est difficile d’établir avec certitude le lien entre ces coups vers 3h, et la mort quatre heures plus tard, sans qu’on sache précisément ce qu’il s’est passé entre-temps ». Le procès promet d’être disputé.
Décision ce matin
En attendant, Nivine Gaid demandait sa mise en liberté provisoire, hier devant la chambre de l’instruction. « J’étais en rupture avec ma famille, je m’en cherchais une, je me suis retrouvée chez les skinheads alors que je ne suis pas raciste », a-t-elle expliqué hier entre deux sanglots, la tête tournée vers la famille de la victime. « Elle est tombée chez les skinheads, comme elle aurait pu tomber chez les punks, a plaidé Me Laugery. Aujourd’hui, son père est prêt à la reprendre dans sa pizzeria, en région parisienne ».
Comme la juge d’instruction et le juge des libertés, l’avocate générale s’oppose à la remise en liberté de la jeune femme. Décision de la chambre, ce matin.