Traduction : En Ukraine, les néo-fascistes recrutent de nouveaux combattants avec la musique

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En Ukraine, les néo-fascistes recrutent de nouveaux combattants avec la musique. Mais la mise en réseau avec d’autres fascistes organisés en Europe par le biais rassemblements NSBM joue également un rôle important.
Les néo-fascistes en Ukraine recrutent des combattants dans le Black Metal pour leur “Reconquista”
Depuis le coup d’État nationaliste de Maidan en 2014, l’Ukraine est devenue un lieu de pèlerinage pour les radicaux d’extrême droite militants de Russie et d’Europe. Les fascistes de l’Est et de l’Ouest affluent vers le pays en guerre civile, beaucoup pour échapper simplement aux enquêtes de la police dans leur pays. Mais certains voient également en Ukraine un espace ouvert où ils peuvent concrétiser leurs projets néonazis sans être dérangés. Parmi eux : des musiciens de groupes de métal qui livrent la bande originale de la guerre – et prennent même les armes eux-mêmes. Par exemple, Aleksei Lyowkin, leader du groupe russe M8L8TH, qui s’est enfui à Kiev pour se battre pour le fameux régiment fasciste Asov intégré à la Garde nationale: “La base de la reconquête est créée en Ukraine”, a déclaré Lyowkin. “C’est le seul endroit où les groupes de droite peuvent s’organiser.”

La Black Metal national socialiste (NSBM) est devenu un outil de propagande important dans la guerre civile ukrainienne. Le style de musique est très populaire parmi les adolescents ukrainiens nationalistes et constitue un point de départ idéologique pour les nazis d’autres pays.

https://www.melodieundrhythmus.com/mr-1-2019/die-wilde-jagd/

Fotos: Reuters / Vincent West

Photos : Reuters / Vincent West

Les néo-ofashistes en Ukraine recrutent avec des combattants Black Metal pour leur »Reconquista

Dmitry Kovalevich

Depuis le déni du coup d’État nationaliste de Maidan en 2014, l’Ukraine est devenue un lieu de pèlerinage pour les extrémistes militants de droite de Russie et d’Europe. Les fascistes de l’Est et de l’Ouest se déversent dans le pays de la guerre civile, beaucoup seulement pour échapper aux enquêtes de police dans leur patrie. Mais certains considèrent aussi l’Ukraine comme une liberté, où ils peuvent transformer leurs projets néonazis en réalité sans être perturbés. Parmi eux, des musiciens de Metalbands qui fournissent la bande-son à la guerre – et même la main pour l’arme elles-mêmes. Par exemple, Aleksei Lyivkin, chanteur de la bande russe M8L8TH, qui s’est enfui à Kiev pour se battre pour le célèbre régiment fasciste d’Azov, qui est intégré dans la Garde nationale : « La base de la reconquête a été créée en Ukraine », déclare Lyovkin. “C’est le seul endroit où des groupes de droite peuvent être organisés.”

Le métal noir national-socialiste (NSBM) est devenu un outil de propagande important dans la guerre civile ukrainienne. Le style musical est très populaire auprès des adolescents ukrainiens nationalistes et est un point de connexion idéologique pour les nazis d’autres pays. C’est pourquoi les bataillons de volontaires de droite utilisent les concerts de la NSBM pour recruter des fans de musique comme combattants pour leur cause. Par exemple, le régiment AZOV : Il propage ouvertement le néopaganisme de droite et organise des apparitions de bandes ukrainiennes et internationales de la NSBM, y compris des formations allemandes. Azov peut se permettre le parrainage de ces événements – il est subordonné au ministère ukrainien de l’Intérieur, de sorte qu’il est financé par des recettes fiscales.

Andri Bilezki, cofondateur de l’unité de combat et anciennement son commandant, a été élu au parlement ukrainien en tant que président du Parti du Corps national, qui a émergé du bras politique de l’Azov, au parlement ukrainien – et continue de revendiquer sa revendication en tant que chef du « Mouvement Azow ». Dès 2014, au cours du Maidan, les déclarations de Bilezki ont émergé dans la presse internationale, dans laquelle il a défini son objectif comme suit:

« La mission historique de notre nation en ce moment critique est de mener les races blanches du monde dans la dernière croisade à survivre ».

La construction d’une branche ukrainienne du front tout-européen débute des années avant le coup d’État de Maidan, qui a été fondé par Hendrik Môbus, l’un des plus célèbres néonazis d’Allemagne et un membre fondateur de la bande de nazis Absurd, à la fin des années 1990. En 1993, il avait assassiné un camarade de classe à Sondershausen avec des coéquipiers et a par la suite justifié le crime en disant que la victime était un « parasite du peuple ». Entre-temps, le front ukrainien est devenu le réseau néo-nazi Wotanjugend, qui est un élément essentiel de l’Assemblée nationale sociale ukrainienne (SCN) – une organisation de base d’Azov, y compris le SECTEUR DROIT , qui avait dirigé militairement la révolte de Maidan. Depuis 2014, Azov a régulièrement financé et organisé les festivals de musique néo-pagan The Black Sun et Asgardsrei, et invite également les groupes NS et Aryan Black Metal allemands, tels que Stahlfront et Nordglanz. À Kiev, ils partagent la scène avec des bandes locales de la NSBM telles que Volia, Lyut, Prosynets, Svarga et Nokturnal Mortum. Au Rechtsrock Festival de Themar en Thuringe, Azov a distribué des prospectus germanophones en 2017 pour recruter des supporters pour leur projet.

Le Festival d’Asgardsrei porte le nom de la version scandinave du mythe de la « chasse sauvage », un dicton folklorique sur les chasseurs fantômes qui passent par le ciel en tant que ancêtres de la mort et de la catastrophe.

Selon Olena Semenjaka, co-organsatrice et l’une des figures de proue du parti du Corps national, l’événement poursuit l’objectif de “créer un programme métapolitique”.

Cet agenda tourne autour de trois concepts centraux : les nationalistes cherchent une “troisième voie” comme alternative au capitalisme et au communisme. Pour faire respecter cela, la “Reconquista” est nécessaire: la reconquête de l’Europe, une référence historique à l’expulsion des musulmans de la péninsule ibérique au Moyen-âge. L'”Intermarium” (le terme vient de J-1-4zef Pi-1-2sudski, seul souverain polonais de 1926 à 1935, qui l’a développé en un concept stratégique anti-russe, qui est maintenant représenté par le politologue allemand Andreas Umland en faveur du gouvernement putsch de Kiev, de l’OTAN et de l’UE) est la zone d’où doit émaner la “Reconquista”. Pour l’Europe occidentale, selon cette idéologie fasciste, est contaminée par d’autres races”, la politique libérale de ses gouvernements est responsable de la politique libérale de ses gouvernements, qui permet à des masses de migrants de permettre l’afflux, et la Russie “semi-asiatique”. Ainsi, seule l’Europe orientale reste “entre les mers”, les États baltes de la mer Baltique et la mer Noire, comme lieu de relance de la “race blanche” et de l’origine d’un futur salut de l’Europe occidentale. C’était aussi le concept d’une conférence de droite appelée PanEurope, qui était le régiment d’Asow le 15. Octobre 2018 avec la participation de la partie radicale allemande de droite The Third Way organisée.

Un invité régulier aux festivals d’Azov est le groupe Absurd mentionné ci-dessus de Hendrik Mubius. En hiver, le trio participera au prochain grand événement: »Décembre 2018: La chasse sauvage appelle, et nous suivrons avec une autre performance en direct au Festival Asgardsrei de Kiev, en Ukraine,” lire le site web du groupe.

Un résultat politique de la coopération entre les Allemands, les Ukrainiens et d’autres néo-nazis lors des concerts et festivals de la NSBM a été une conférence intitulée “Pacte d’acier”, qui s’est tenue en décembre 2016 dans le cadre du festival Asgardsrei. Le nom commémore le pacte qu’Hitler et Mussolini avaient signé en 1939. La conférence a été organisée par Azov au Centre russe de Kiev (fondée par des fascistes russes et des nationalistes d’opposition qui y avaient des réfugiés), de nombreux radicaux européens de droite étaient invités, y compris Hendrik Môbus. Les participants à la conférence ont souligné le « grand potentiel que Black Metal fournit pour relever les défis culturels modernes ».

Cette déclaration a également été faite sur le blog de l’organisateur: »Le symbole du pacte pour l’acier sous les auspices de la Reconquista – cette fois entre l’Occident européen et l’Est – prend de plus en plus d’importance. L’Europe du 20 À la recherche d’une taille et d’une souveraineté antérieures, autrefois divisées en régimes luttant pour la domination du monde, ont enfin la possibilité de réunification contre de nouvelles menaces à la civilisation ».

Afin de gagner Intermarium dans la lutte pour un futur Reich, les néonazis et les nationalistes de l’Est et de l’Ouest s’entraînent dans la guerre civile, qui se poursuit dans le Donbas aujourd’hui – en tant que volontaires internationaux du régiment Azov et d’autres unités et paramilitaires ukrainiens. La scène NSBM aide à se mobiliser avec son esthétique de la violence. Les paroles glorifient les hommes qui sont prêts à mourir pour leur « race ». Et les organisateurs de concerts ont un message clair à leur public : « Peut-être ne deviendrez-vous pas seulement un fan ou un auditeur, dans votre pays, vous pouvez prouver que vous êtes un vrai guerrier.

L’article apparaît dans la mélodie et le rythme 1/2019, disponible à partir du 14e. Décembre 2018 au kiosque, dans le livret de la gare ou dans l’abonnement. Vous pouvez également commander la production dans l’atelier de recherche et de développement.

 


UG Hall de Hass Weg : Hatred and War, Sacrificia Mortuorum, Frangar, Horna, …

Le samedi 10 novembre 2018, des Tchèques, des Espagnols, des Anglais… sont venus pour la première édition de « Hatred and War » dans la commune de Porcieu Amblagnieu, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Lyon. 
Selon la gendarmerie, une centaine de personnes ont assisté aux sets de groupes comme « Sacrifia Mortuorum » (où l’on retrouve toujours la croix celtique dans le logo du nom) ou « Frangar » (qui a également joué chez Serge Ayoub).

Une semaine avant ce concert, une autre soirée de NSBM était programmée. Mais la gendarmerie (qui avait trouvé le lieu quelques jours plus tôt) aidée de la mairie de Saint-Quentin-Fallavier, a fait annuler le concert. Il devait se tenir dans un entrepôt surnommé l’« UG Hall », utilisé par le patron de Hass Weg (« chemin de haine », en allemand), un label qui produit notamment du NSBM et dont le siège social se situe dans une commune voisine.

Derrière l’organisation de ces deux concerts, mais aussi du « Call of terror III », on trouve un certain Matthias Dorleans.

Avec Renaud Mannheim, ces deux habitants du Nord-Isère sont les deux piliers du réseau Blood and Honour dans la région de Lyon qui compterait une trentaine de personnes en Isère, selon la gendarmerie.
Renaud Mannheim est d’abord et toujours le chanteur du groupe de RAC lyonnais Match Retour qui a notamment pour emblème le « totenkopf » (tête de mort), une des divisions de la Wafen-SS.

Horna

Ville Pystynen alias « Shatraug », chef d’orchestre de Horna, est un « national-socialiste » déclaré et vend et produit des enregistrements néo-nazis avec son label « Grievantee Productions ». En outre, il existe de nombreuses productions de disques de « Horna » sur des labels concernés ou en collaboration avec des groupes de musique néo-nazis, par ex. B. avec « Legion of Doom » et « Sacrificia Mortuorum ». En 2006, par exemple, il a publié le groupe français NSBM (National Socialist Black Metal) Kristallnacht et ensuite d’autres groupes pertinents tels que « Aryan Blood », « Aryan Art », « Endsolution » et « Holocaustus ». Il convient également de souligner l’album « Shoax », un néologisme de « Shoa » et « Hoax », que « Shatraug » a sorti en 2008 pour le groupe finlandais NSBM « Hammer ».

En 2001, « Shatraug » reconnaissait ouvertement l’idéologie nazie : « Oui, je le soutiens [le national-socialisme, ndlr] et je peux dire la même chose du Maître de guerre [Nazgul]. À mon avis, le national-socialisme signifie être fier de son propre héritage et de son propre pays, croire en ses frères d’armes et croire en ces valeurs qui excluent toute influence ou religion étrangère.»

Dans une interview réalisée en 2006, il a démontré que « Shatraug » n’a toujours pas changé d’attitude malgré le fait que le groupe se distancie du contenu politique : « Avec le recul, je peux honnêtement dire que mes opinions n’ont pas beaucoup changé. Les « horna » ne sont en aucun cas apolitiques dans la mesure où l’un de leurs membres a fait des déclarations politiques claires.

https://scontent-cdg4-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/45567699_1379755008823651_4745026860134432768_n.jpg?_nc_cat=108&ccb=1-7&_nc_sid=7f8c78&_nc_ohc=Mcc9-tlxE-kAX8GSeIG&_nc_ht=scontent-cdg4-1.xx&oh=00_AfAua6pDDLqhNotV-H_yr8_CzVs0WIZXLWZcnxoTOkm60Q&oe=65A67013Le chanteur Tuomas Rytkönen alias « Spellgoth » est également actif sur la scène d’extrême droite. Il est actuellement membre du groupe d’extrême droite Peste Noire, qui ne cache pas son idéologie raciste et antisémite.
Peste Noire soutient des groupes militants d’extrême droite en Ukraine en vendant des marchandises, notamment la Division Misanthropique, qui appartient au bataillon Azov en Ukraine. Pour information : https://de.wikipedia.org/wiki/Regiment_Azow,
extrait : « Le régiment Azov comprend un groupe d’extrême droite, la « Division Misanthropique », qui a également des succursales dans d’autres pays. Il est issu à l’origine de l’Assemblée sociale-nationale. Leur programme parle ouvertement des valeurs aryennes-ukrainiennes. L’association se voit engagée dans une guerre raciale pour préserver la race blanche. Les Juifs, l’Occident « judéifié », les Russes et les autres « races étrangères » sont considérés comme des ennemis.» Famine, chanteur de Peste Noire, tient plusieurs propos antisémites : « « Parce qu’évidemment la France est contrôlée par les Juifs, pays où ils sont les plus nombreux après Israël et les USA. »

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Spellgoth a un grand tatouage Peste Noire avec le logo du groupe, qui est une variante du logo White Aryan Resistance. Lorsque Peste Noire a été exclue d’un festival de métal en 2016 pour des raisons politiques, Horna a pris position et a annulé sa venue. Veuillez reconsidérer si vous souhaitez donner une tribune aux néo-nazis Dans le passé, certains concerts de « Horna » ont été annulés après que les organisateurs aient été informés de l’origine du groupe, par exemple en Allemagne, en Autriche et en Suisse.https://scontent-cdg4-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/45457325_1379744035491415_4992809214272339968_n.jpg?_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=7f8c78&_nc_ohc=LsI80jf018wAX-GA8Bn&_nc_ht=scontent-cdg4-1.xx&oh=00_AfC66sGPzWzb4GeChwGU7k_tRzHKZoTbFcO6fTZtUTfXQg&oe=65A65FE8


néoNSBM Turbonazi rappé

https://www.discogs.com/fr/release/12774106-Kroc-Blanc-Echo

AVERTISSEMENT : biographie partielle, selon une lecture "dissidente" soralienne

En 2018, Kroc Blanc et Famine sortent une chanson ensemble, intitulée Nagini. Elle apparaît sur l'album Echo de Kroc Blanc. Produite par Charles-Henri Parsquier, elle se situe entre rap hardcore et musique club.

Avant l'enregistrement, un homme se présentant comme l'ami de Famine lui a dit que Famine le détestait. Finalement, Kroc Blanc contacte tout de même Famine afin d'enregistrer un morceau ensemble, en disant à Famine que malgré l'inimitié qu'il entretient contre lui, la collaboration pourrait être intéressante. Famine lui répond alors qu'il n'entretient pas d'animosité envers lui, et s'ensuit une discussion téléphonique de deux heures entre les deux musiciens. Lors de l'enregistrement du morceau, Kroc Blanc réenregistre son couplet après que Famine lui ait envoyé le sien, ne le trouvant pas à la hauteur face au couplet de Famine qu'il estime "monstrueux".

Dans une interview pour Fréquence Europa, radio en ligne de la Dissidence française, Kroc Blanc annonce son intention de réaliser un clip vidéo pour Nagini.[1]

Rassemblements 🎶 RAC : QUI ? Mais QUI derrière ? – Reportage TV allemande 2018

🎶 Le reportage documentaire sur la nébuleuse des rassemblements néonazis C18, Blood and Honour, Kampf des Niebelung, Arische Bruderschaft, Schild & Schwert (SS) & Co. – , … diffusé en 2018 par la télévision allemande propose évidement un chapitre sur le réseautage inter-nazi-onal de la NSBM 🎶 du promoteur et meurtrier néonazi Hendrik Möbus.

 

10:38 Tomasz Szkatulski Pride France @ RAC de Ostritz, en Allemagne à la frontière polonaise.

22:15 Hendrik Möbus, meurtre, cavale aux USA, …
@ RAC 🎶 de Ostritz, en Allemagne à la frontière Polonaise

ticket d’acces à Hot shower 2016 rassemblement nsbm annuel de Milan coproduit par DTB et Hammerskin qui affichait en 2016 le 1er concert de Graveland en 23 ans de carrière, Sacrificia Mortuorum amputé de sa croix celtique et un visuel turbonazi

@ Hot Shower 🎶, en co-production avec Hammerskins à Milan dans le Nord de l’Italie à proximité de la France et La suisse : Graveland🎶, Sacrificia Mortuorum🎶 amputé de sa croix celtique, … une accumulation turbonazi affichée.

 

Aleksey Levkin accepte la demande Hendrik Möbus.
Möbus est reconnu coupable de meurtre, Levkin a été diagnostiqué “irresponsable” du meurtre raciste pour lequel il été détenu en psychiatrie.

24:35
Asgardsrei🎶 de AZOV à Kiev en Ukraine, le plu gros rassemblement NSBM🎶
nommé d’un tire de Absurd🎶 l’orchestre nsbm autours de Hendrik Möbus.
Olena Semenyaka et Aleksey Levkin de M8l8t.H🎶, Wotanjugend et Militant Zone🎶.

25:41
Olena Semenyaka et Hendrik Möbus🎶 en Allemagne @ DerIIIweg

 


https://www.vice.com/de/article/vbkpvm/ard-dokumentation-rechtsrockland-neonazis-konzerte-rechtsextrem-metal-liedermacher-kampfsport

Traduction d’article VICE :

Le documentaire ARD “Rechtsrockland” montre à quel point les concerts🎶 sont importants pour la scène néonazie

Tenues à la mode, auteur-compositeur-interprète, black metal et arts martiaux : les extrémistes de droite réussissent comme il n’y en a pas depuis les années 90.

Ostritz, une petite ville frontalière à l’est de la Saxe. C’est le 20 Avril 2018, les prairies brillent fortement le vert, les oiseaux qui chantent, le soleil brille, c’est l’idylle terrestre parfaite. Mais les petites huiles mâles font déjà écho à travers le paysage : « Antifa, fils de putes. »

Le nouveau documentaire ARD sur le völkisch rac de droite ne prend pas le temps d’indiquer clairement que la scène néonazie occupe maintenant régulièrement des endroits apparemment pacifiques comme Ostritz. Cette année, environ 1 000 visiteurs ont célébré l’anniversaire d’Adolf Hitler lors de la fête du “bouclier et de l’épée”. Le RAC de droite, les auteurs-compositeurs-interprètes, les arts martiaux – sous les yeux de la police et de la presse indulgentes, des extrémistes de droite ont frappé à l’épaule et mis en réseau.

Bien qu’il y ait eu des protestations contre le festival, selon le documentaire, la police ne les perçoit pas comme un facteur perturbateur. La devise est donc : si le droit va seul, alors il n’y a pas de stress.

De même, l’année dernière à Themar, en Thuringe, où le “Rock contre l’Étranger” a participé au concert dûment enregistré en tant qu'” assemblée politique “. Les images de visiteurs qui sont à nouveau montrés dans le documentaire, qui ont applaudi le groupe avec des salutations Hitler et des gestuelles « Heil », sont devenues le symbole médiatique de ce « rassemblement ».

Le Rac n’ Völk right wing se concentre autours des organisateurs de concerts tels que Thorsten Heise (Ostritz) ou Tommy Frenck (themar) et montre leurs connexions avec le réseau international néonazi, le très important réseau néonazi.

  • Du service de sécurité rocker de la Turonen,
  • à la scène black metal de la NS autour de Hendrik Môbus,
  • aux événements d’arts martiaux “Battle of the Nibelungs”, les rassemblements de la droite sont éclairées, de sorte que vous avez une idée approximative de la façon dont tout se passe précisément.

En conclusion oppressive après 45 minutes, la scène néonazie n’est plus florissante depuis le début des années 90 et la génération de ce temps a longtemps transmis leurs connaissances à leurs voisins. Les concerts sont des sources lucratives de revenus et la possibilité de se rencontrer et de continuer à se mettre en réseau. Dans tout cela, les autorités continuent de regarder beaucoup. Sortie ouverte.

Médine ou le syndrome du Bataclan

Médine ou le syndrome du Bataclan

Si vous rêviez d’entendre le rappeur Médine crucifier la laïcité et vomir en chantant sur Charlie au Bataclan, c’est trop tard. Tous les billets sont déjà vendus. Le spectacle affiche complet. On espère que le pourcentage récolté permettra au moins de réparer les derniers impacts de balles sur la moquette et laver le sang séché. En revanche, on ne voit pas bien comment nettoyer cet immense glaviot lancé à la figure des victimes.

Moins de trois ans après les attentats de Paris, cette affiche résume à elle seule le renoncement d’une partie du pays à mener la bataille culturelle et morale contre l’islamisme.

Ainsi le Bataclan, qui a refoulé des membres du groupe Eagles Of Death Metal en raison de propos polémiques, ne montre pas la même exigence envers le rappeur Médine. Que des marchands de salle touchés par un tel drame ne voient pas l’énormité de programmer un tel chanteur laisse sans voix. Qu’on ne puisse même pas s’en émouvoir sans entendre de mauvaises langues crier à la censure ou au racisme, comme le tragico-comique Yassine Belattar, promu conseiller par l’Elysée, permet de mesurer l’emprise du syndrome de Stockholm qui nous gagne et nous ronge. Les djihadistes renonceraient à commettre des actes d’une telle cruauté s’ils renforçaient notre détermination. Heureusement pour eux, chaque fois qu’ils frappent, il se trouve des supplétifs pour finir leur travail et nous désarmer en nous culpabilisant.

Le rappeur Médine fait partie de ces agents de désarmement culturel. Ses chansons et son album Jihad intoxiquent les oreilles de toute une jeunesse, la monte contre une autre, contre son pays, contre elle-même. Quand il ne pose pas en tendant le bras façon quenelle, il fredonne « Crucifions les laïcards comme à Golgotha ». Voilà pour le credo. Et voici le couplet : « Ils n’ont ni Dieu ni maître à part maître Kanter. Je scie l’arbre de leur laïcité avant qu’on ne le mette en terre. »

Dans ses clips, les hommes portent la barbe longue et les femmes, le niqab. Dans son monde, il y a les musulmans et les autres : « On ira tous au paradis, tous au paradis on ira. On ira tous au paradis, enfin seulement ceux qui y croient. » Et, bien sûr, il y a la loi et au-dessus la charia : « En me référant toujours dans le saint Coran. Si j’applique la charia, les voleurs pourront plus faire de main courante. »

L’homme ne se contente pas de rapper en chœur avec les intégristes. Il a cofondé une association, Havre de savoir, qui justifie la haine contre les yézidis, cette minorité religieuse persécutée par Daech. Dans une vidéo postée sur Internet, son principal animateur explique à ses ouailles qu’ils adorent Satan, ne descendent pas d’Adam et Eve, et sont donc en dehors de l’humanité… En plein génocide ! C’est permis, au nom de la liberté, de s’exprimer et de s’associer. Mais faut-il vraiment l’encourager ? Il se trouve des « responsables » pour légitimer cette propagande. La mairie du Havre de l’actuel Premier ministre leur a prêté des salles pour se réunir et donc recruter.

Le rappeur Médine a aussi pu compter sur la complaisance de Jean-Louis Bianco, conforté à la tête de l’Observatoire de la laïcité par ce gouvernement, malgré sa collaboration active avec tous les antilaïques. On se souvient de cet appel porté par l’observatoire en compagnie du rappeur Médine et de groupes islamistes qui exigeait de s’unir contre les amalgames – des « laïcards » ? – juste après les attentats du Bataclan. Devant l’émotion suscitée, Jean-Louis Bianco a défendu l’humour noir du rappeur en expliquant : Charlie dit « bien pire ». Il a gardé son poste.

Quelle misère politique. Ne l’appelez plus syndrome de Stockholm, mais syndrome du Bataclan.

Un sursaut moral suppose une vraie mobilisation culturelle contre le fanatisme. Au lieu de quoi, le Bataclan a rouvert pour mieux programmer Médine, l’Observatoire de la laïcité le défend comme moins pire que Charlie, le Parti de gauche – censé défendre la séparation – a fait élire une députée qui multiplie les conférences avec le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF, principale association de lutte contre la laïcité), et l’Union nationale des étudiants de France (Unef, réputée former une jeunesse progressiste) se fait représenter par une femme qui porte le voile de la pudeur et de la soumission à Dieu. A croire que les djihadistes ont bien raison de nous frapper. Plus ils cognent, plus les digues censées leur résister semblent s’enfoncer.

Caroline Fourest

Marianne, 16/6/18

Qui sont les agresseurs de Tahrir et Houda suite à la manifestation du Bastion Social à Aix en Provence, le 26 mai 2018 ?

https://mars-infos.org/qui-sont-les-agresseurs-de-tahrir-3181

 

Les faits

Durant la soirée du 26 mai après la manifestation du bastion social à Aix-en-Provence appelant à l’application de la préférence nationale (racisme institutionnalisé), un couple à été agressé dans leur voiture, sur fond de racisme, par une dizaine de personnes du Bastion Social.

« Après la rupture du jeûne du ramadan, samedi dernier, vers une heure du matin, Houda et Tahir cherchaient à se garer dans les ruelles du centre ville pour aller manger une glace. Originaire du Gard, la jeune fille vient pour la première fois à Aix où vit Tahir, conducteur de car chez Kéolis.

Arrivés au niveau d’un groupe d’une quinzaine de jeunes attroupés en partie sur la chaussée, le rétroviseur de leur véhicule est rabattu. Tahir réplique par une injure à ce qu’il prend pour une provocation. Puis quelques mètres plus loin, le couple, bloqué à une intersection, voit une horde fondre sur lui. Des témoins rapportent avoir vu des jeunes accourant capuche sur la tête, entendu le bruit de la vitre qui explose, le cri d’une femme et cinq ou six hommes se jetant sur Houda et Tahir qui recevra de nombreux coups pour tenter de protéger sa fiancée, dont un porté avec une barre de fer. Et puis ces mots qui donnent à l’affaire sa dimension haineuse : “Retourne faire le ramadan sale arabe ! ». (La Provence)

Suite à cela, quatres personnes du Bastion Social ont été arrêtées par la police, dont deux personnes du Bastion Social Marseille : Colomban SOLEIL et Clément DUBOY, ainsi que deux personnes du Bastion Social Lyon : Mayeul MICHON DU MARAIS et Gautier ANDRES.

À l’arrivée, seul Clément DUBOY, également poursuivi pour rébellion et formellement identifié par un témoin, est reconnu coupable. Il écope d’un an de prison dont huit mois avec sursis et trois ans d’interdiction de séjour sur la commune d’Aix. Les autres sont relaxés au bénéfice du doute.

Qui sont ces quatres personnes ?

Tous les liens Facebook sont en toutes lettres dans les notes de bas de page, afin de simplifier la copie et modification d’URL si vous utilisez Tor.

Colomban SOLEIL – Profil Facebook [1] : Colomban Sleil

Ici avec sa copine Marie VEDOVINI avec laquelle il vit dans un petit immeuble au 59 rue Marx Dormoy 13004 Marseille.

Colomban est étudiant ingénieur à centrale marseille (38 Rue Frédéric Joliot Curie, 13013 Marseille). Il fait parti du groupe de jeunes ayant quitté l’Action Française pour former le Bastion Social Marseille et ouvrir leur local « Le Navarin » avec l’aide et l’inspiration du mouvement CASAPOUND italien (il est beau son t-shirt).

Il participe régulièrement aux actions du Bastion Social ainsi qu’aux permanences dans leur local, nous sommes loin du portrait qu’il fait de lui lors de l’audience au tribunal « Tout boutonné dans sa chemisette, Colomban Soleil, l’étudiant ingénieur à Centrale Marseille, “calme, travailleur et pas vaillant”… Il y a eu méprise j’étais venu pour m’interposer ».

Clément DUBOY – Profil Facebook [2] : Clément Dby

Ici avec sa femme Julie PAROUTY, sergente dans l’armée de terre.

Ils font partie tout les deux du Bastion Social Marseille. Clément Duboy (ouvrier) en est même le chef, c’est à dire que c’est lui qui gère la section Marseille ainsi que le local « Le Navarin » situé au 45 rue Fort Notre Dame à Marseille.

Clément Duboy est aussi Président de l’association de l’Action Française Marseille, le cercle Honoré d’Estienne d’Orves. Il est systématiquement présent dans les actions marseillaises.

De gauche à droite : Steven BISSUEL, président du Bastion Social Lyon et national, Clément DUBOY, chef de la section Marseille du Bastion Social, et Jérémy PALMIERIE, chef de la section PACA (Aix-Marseille) du Bastion.

Mayeul MICHON DU MARAIS (rien que ça)

Mayeul Michon du Marais nous vient tout droit de Lyon, il vient tout juste d’avoir sa majorité, son bac et l’émancipation. Né en Alsace, le 21/01/1999, il y passe toute son enfance puis son bac en science et technologies du management et de la gestion. il décroche même la « mention assez bien ».

Suite à cela il prend son envol vers Lyon pour y faire des études à l’IDRAC business school. Suivi de près par son frère jumeau Aubert. Le Facebook de Mayeul où il fait le dur avec ses potes du Bastion Social Lyon [3]

Gautier ANDRES- Profil Facebook [4] : Gautier ElcapoDeicapi

De gauche à droite : Baudouin GAREL et Gautier ANDRES.

Gautier ANDRES viens de Beaune, tout comme les frères Stanislas (Stan KAMA) et Baudouin GAREL (Babouche Crl) avec qui il est ami de longue date (Peut être qu’ils se sont connus dans le tabac que maman GAREL tient à Beaune). Les trois amis ont suivis le même parcours, Royalisme puis le Bastion Social, à Lyon pour Gautier et à Aix en Provence pour les frères GAREL.

Les lyonnais débarque en Provence

Les deux lyonnais ne sont pas venus seul pour cette manifestation du 26 mai, ils étaient accompagnés de Steven BISSUEL, le Grand Gourou du Bastion Social .

Stanislas GAREL (à gauche), Steven BISSUEL (au centre).

Le 14 avril 2018. « Onze personnes ont été déférées ce vendredi à Lyon suite à la rixe de mercredi soir entre des militants d’extrême droite et des antifascistes en marge du concert “No racism, no sexism, no fascim” organisé au bar RockNEat, quai Arloing. Parmi elles, le président du Bastion social, Steven Bissuel, ainsi que hui autres Identitaires. Sept d’entre eux ont été mis en examen pour “violences aggravées” et six placés sous contrôle judiciaire. Steven Bissuel et quatre autres déférés ont également l’interdiction de paraître dans le 5e arrondissement de Lyon entre 22 heures et 6 heures du matin. » (Lyoncapitale.fr)
Plus d’infos sur La Horde.

D’autres personnes présentes lors de la manifestation

De gauche à droite : Jérémy PALMIERIE, Anastasia PALMIERIE, née AMERI, Christophe GOSSE, Marcello URSI.

Marcello URSI

Marcello URSI en couple avec Morgan OSCO vivent au Bat 1- 4 Imp Jean de Savagnac 13010 Marseille. Marcello adore les visuels du troisième Reich et de la division Charlemagne (une divisions d’infanterie de la Waffen-SS constituée majoritairement de Français volontaires.), tellement qu’il se les ai fait tatouer sur le corps.

Marcello vient d’Italie où il faisait partie de la Casapound comme son frère Marco ainsi que d’autres membres de sa famille (qui sont encore en Italie). Comme les autres personnes du bastion social ils se fait un plaisir d’aller s’entrainer au sport de combat avec Loic DELBOY.

Loic DELBOY (accroupi les bras tatoués sur la photo).

Loic DELBOY (1), Marcello URSI (2), et Jérémy PALMIERI (3).

Il a ouvert sa salle de sport le « Warm’up studio » au nom de sa maman où viennent s’entrainer régulièrement les membres du Bastion Social.

Ses antécédents :
Début 2016, comme un coup de pied dans la fourmilière. Après plusieurs semaines d’investigations, les gendarmes de la Section de recherches de Marseille ont procédé, fin mars, à un coup de filet dans les milieux néonazis en interpellant 11 “crânes rasés” dans cinq régions de France, dont la cité phocéenne. Au coeur de l’enquête, une équipe de nostalgiques du IIIè Reich férus de bodybuilding, de sports extrêmes et de “ratonnades”. Bilan des perquisitions ? Un arsenal inquiétant : 11 armes d’épaule, deux revolvers gomme-cogne, 28 armes blanches, des gilets pare-balles, des casques lourds et plusieurs objets ou drapeaux nazis… Trois des hommes appréhendés ont depuis été mis en examen pour “association de malfaiteurs, acquisition, détention et cession d’armes en bande organisée et participation à un groupe de combat”. Après leur garde à vue, tous ont été placés sous contrôle judiciaire. Celui que les enquêteurs considèrent comme “le leader” est pourtant loin d’être un inconnu. Marseillais de 35 ans au physique de colosse, Loïc Delboy est présenté comme le responsable national de “Blood and Honour”. Une organisation réputée pour ses accointances avec les milieux d’extrême droite européens les plus virulents et tournée vers l’organisation de concerts RAC (Rock Against Communism, appellation du rock néonazi).

La Team du Bastion Social Marseille

Ci dessus une photo de la team du Bastion Social Marseille devant le « GALLIA » un des bar fétiche de la bande depuis plusieurs années, à deux pas de chez Anastasia et Jérémy Palmierie (Ils s’y sont même mariés).

1 : Jérémy PALMIERIE
2 : Anastasia PALMIERIE Née AMERI
3 : Clément DUBOY
4 : Christophe GOSSE
5 : Morgane OSCO
6 : Marie VEDOVINI
7 : Colomban SOLEIL
8 : Prune ARNAUD
9 : Antoine DEGUILLEN
10 : Julie PAROUTY
11 : Marcello URSI
12 : Matteo URSI Casapound

Les 4 autres personnes sur la photo sont du Casapound italien et on reconnait bien les même personnes qui font le salut hitlerien avec Marcello URSI et son frère sur la photo ci-dessous.

Dernière petite info à propos de Madame PALMIERIE, qui est constamment présente dans chaque activité/action du Bastion Social Marseille. Avant elle intervenait lors des réunions de l’Action Française. Elle travaille en temps qu’agent commercial pour l’agence immobilière ORPI la Valentine à Marseille.

N’hesitez pas à lui écrire !!!

apalmieri.allianceimmo@orpi.com

Notes :

Les identitaires du « Bastion Social », qui ont ouvert à Strasbourg le bar associatif « L’Arcadia, » ont annoncé sur leur page Facebook qu’ils entendaient rendre hommage à Dominique Venner, ce lundi 21 mai 2018 à 18h devant la cathédrale de Strasbourg.

Fascistes et antifas se donnent rendez-vous lundi près de la Cathédrale

Les identitaires du « Bastion Social », qui ont ouvert à Strasbourg le bar associatif « L’Arcadia, » ont annoncé sur leur page Facebook qu’ils entendaient rendre hommage à Dominique Venner, ce lundi 21 mai à 18h devant la cathédrale de Strasbourg.

 

Dominique Venner, figure de l’extrême-droite française, ancien de l’OAS, du Grece et de Jeune Nation, s’est suicidé dans la cathédrale de Paris le 21 mai 2013, pour protester contre « la décadence occidentale » et le mariage pour tous.

 

 

La cathédrale, un drôle de lieu pour une confrontation... (Photo Abdesslam Mirdass / FlickR / cc)

La cathédrale, un drôle de lieu pour une confrontation… (Photo Abdesslam Mirdass / FlickR / cc)

Les droits des homosexuels visés

Du coup, les opposants au mouvement fasciste, réunis au sein du collectif « Fermons l’Arcadia », appellent eux-aussi à un rassemblement, lundi dès 17h30 place Gutenberg. Initialement, le collectif avait appelé à manifester place de la Cathédrale également. Le collectif remarque que cette commémoration du Bastion Social a lieu au moment du festival Festigays, un mois de festivités autour des causes défendues par les personnes homosexuelles :

« Il n’est pas étonnant que Venner soit l’un des maîtres à penser du Bastion Social. En effet, les militants du Bastion Social Strasbourg ont déjà essayé d’attaquer la Marche des fiertés en 2013 et ont dégradé plusieurs fois le local de La Station LGBT+. L’hommage à Venner est déjà inacceptable en soi, mais il l’est d’autant plus en plein « Mois des visibilités » contre l’homophobie et la transphobie. »

La préfecture a interdit ces rassemblements devant la Cathédrale, au motif que les manifestations sont interdites devant les lieux de culte. Le Bastion Social a supprimé son appel tandis que le collectif a déplacé son rassemblement place Gutenberg.

Ils se vantaient d’une agression raciste sur Facebook : 2 membres du GUD condamnés

Ils se vantaient d’une agression raciste sur Facebook : 2 membres du GUD condamnés

A Lyon, le Groupe Union Défense (GUD) devenu Bastion social est un groupuscule connu pour ses actions violentes.Deux de ses anciens membres viennent de se faire condamner pour une agression raciste qui s’était déroulée en juin 2015.

Rappel des faits. Il y a trois ans, dans la nuit du 5 au 6 juin 2015, vers 3 heures du matin, une dizaine de personnes se présente au Boston Café, un établissement de nuit de la place des Terreaux. Ils se font refuser l’entrée.

Au même moment, trois jeunes gens en sortent. Ils sont noirs. Et manifestement c’est ce qui n’a pas plu à la dizaine d’individus qui vient de se faire refouler. Ils se ruent sur les jeunes, insultes racistes à la bouche. La bagarre est violente.

La principale victime, un jeune de 19 ans, écope de 14 jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Les trois victimes, des étudiants en droit, portent plainte.

Le jour même, plusieurs des agresseurs postent sur Facebook des messages sur la « baston », en se vantant de leurs exploits, propos racistes en prime. Un des agresseurs publie notamment une photo de son oreille déchirée, ce qui suscite des commentaires amusés chez ses amis.

Cinq mises en examen, deux condamnations

Un mois après l’agression, cinq de ces personnes avaient été interpellées. Elles avaient entre 17 et 24 ans au moment des faits. Tous étaient connus de la police et identifiés comme faisant partie du GUD.

Tous ces gudards avaient été mis en examen pour violences en réunion « en raison de l’appartenance d’une des victimes à une race ou une ethnie ». Deux d’entre eux avaient été placés en détention provisoire.
Au terme de l’instruction, seules trois personnes avaient finalement été déférées. Ces trois personnes sont aujourd’hui âgées de 22 à 24 ans et disent avoir rompu avec l’extrême droite radicale.

Dans son jugement du 14 mai 2018, le tribunal correctionnel de Lyon a finalement relaxé l’un des prévenus. Deux ont été condamnés pour violence à caractère raciste.

Celui qui était plus « suiveur » a écopé de douze mois de prison avec sursis. Quant au leader de l’agression et titulaire de la page Facebook, il a pris dix-huit mois de prison dont six avec sursis. Des peines de 10 à 24 mois de prison ferme avaient été requis par le parquet, précise le Progrès (papier) dans son compte rendu de l’audience.

Géno, une dérive à la française

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/geno-une-derive-a-la-francaise-9280228

https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/04/32b7d096-aeb5-42c5-a148-7e2eefcc1688/560x315_geno3.jpg

L’histoire de Géno, adolescent vif, intelligent et drôle mais aussi un peu mal dans sa peau, en recherche de lui-même.

Dans l’imaginaire collectif, c’est l’image du voyou abreuvé de bière, bagarreur, raciste, néo-nazi, qui demeure. Et pourtant, à Londres comme à Paris, l’histoire des skinheads est plus complexe.

Les skinheads font leur apparition en Angleterre en 1966. En rupture avec le psychédélisme et le mouvement hippie émergeant chez les étudiants des classes moyennes supérieures, des jeunes des quartiers populaires se coupent les cheveux courts. Ils s’inspirent de la tenue vestimentaire des immigrés jamaïcains qu’ils admirent et adoptent leurs musique : le ska, le rocksteady, le reggae. Cette vague disparaît en 1971 et une seconde surgit en 1977 dans une Grande Bretagne en crise, dans le sillon du mouvement punk. Un renouveau ska à grand succès et une musique plus agressive, la Oi !, sorte de punk rock aux allures de chants de supporters de football, séduisent les skinheads. Les partis d’extrême-droite commencent à recruter dans leurs rangs et au début des années 80, une grande partie du mouvement bascule dans le néo-nazisme.

Les skinheads français suivent le même chemin, avant que le mouvement prenne des allures plus fréquentables.

2nd épisode : Géno, une dérive à la française

Géno est eurasien, de mère française et de père cambodgien. Adolescent vif, intelligent et drôle mais aussi un peu mal dans sa peau, il est en recherche de lui-même. En 1982, il s’identifie au mouvement skinhead et à la classe ouvrière et trouve au travers l’écriture des textes et le chant une manière de s’exprimer au sein d’un groupe. Peu à peu, une lente transformation s’opère : son attachement à la France se mue en un nationalisme plus exacerbé. Après la séparation du groupe en 1984, il change physiquement, se couvre de tatouages, se crée de nouvelles attaches et se proclame national-socialiste… nazi. Il écrit des textes d’une rare violence et participe à l’incendie d’un local du Parti communiste français. S’en suit, la prison, puis les premiers signes d’une prise de conscience.

Géno
Géno

– Archive privée Sylvain Rotillon “L’Infanterie Sauvage”

Avec Arno et Tâm