REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
C’est très pertinent de citer Famine figure NSBM qui a passé deux années entières chez AZOV en plus de ses séjours et concerts au sujet de l’influence exercée sur Zouaves Paris ce que ne relèvent pas Arrêt sur Image ni “six journalistes spécialistes de l’extrême droite, dont quatre ont travaillé spécifiquement sur les Zouaves. “
Anna von Hausswolff annulée, des politiques pétrifiés, des intégristes qui ont le dernier mot : enquête sur un fiasco.
n l’a tous bien de travers. » Il y a un peu plus d’une semaine maintenant, le mardi 7 décembre, Fabien était parti pour une soirée tranquille à l’écoute de la musique d’Anna von Hausswolff à Nantes. La Suédoise devait jouer dans une église de la ville son dernier album (lire l’épisode 113 de Face A, face B, « Anna von Hausswolff, orgue et préjugés »), le remarquable All Thoughts Fly qui fond ambiances gothiques électroniques et orgue liturgique. Le concert était prévu en 2020 dans le cadre d’une collaboration entre le Lieu unique, grande salle de concert de la ville, et le diocèse de Nantes. Puis le Covid l’a fait rebondir jusqu’à ce début de mois de décembre 2021. Sauf que rien ne s’est passé normalement ce soir-là. Arrivé sur place à vélo, Fabien, comme les quelque 400 spectateurs, a trouvé les portes de l’église de Notre-Dame-de-Bon-Port bloquées par une cinquantaine de jeunes militants catholiques intégristes, chantant des psaumes en boucle et dénonçant en vrac l’occupation d’une église par une musicienne profane et le « satanisme » professé selon eux par une chanson d’Anna von Hausswolff vieille de dix ans, où n’importe quel collégien aurait lu une évidente métaphore de l’addiction aux drogues.
Tout cela s’était organisé depuis des sites de l’extrême droite religieuse, Riposte catholique et Salon beige. Tout cela était un coup médiatique. Anna von Hausswolff était la cliente parfaite, une musicienne de la sphère metal qui joue de l’orgue dans des églises et file des métaphores sur la mort ou le diable faciles à détourner quand on est mal intentionné. Après plus d’une heure de blocage tendu, le concert de Nantes a fini par être annulé. Puis, deux jours plus tard à Paris, c’est l’église Saint-Eustache, la géante qui veille sur le quartier des Halles, qui a renoncé à son tour, obligeant les organisateurs à se replier dans un temple protestant tenu secret. Ce sont toutes ces reculades devant une mobilisation intégriste qui ne passent pas, une semaine après.
Ce n’était pas deux camps qui s’affrontaient, on était légitimes et on ne s’est pas sentis pris en compte par la police, qui a visiblement reçu l’ordre de ne pas bouger. Les intégristes, eux, se sentaient protégés, c’est clair.
Tous les acteurs de ces journées qui ont choqué se posent ainsi les mêmes questions et la première est adressée à la police. Aymeric Seassau est adjoint communiste à la culture à la mairie socialiste de Nantes, il a été « mis au courant le lundi matin » des remous en ligne autour du concert d’Anna von Hausswolff. « Dès le dimanche soir, sur des sites de cette obédience intégriste, il y avait des menaces et des appels à l’empêchement, raconte-t-il aux Jours. Nous avons alors prévenu la préfecture [de Loire-Atlantique], nous avons fait le nécessaire. » Prévu au départ dans l’église Saint-Clément, dont l’orgue a été récemment rénové avec l’aide de fonds publics, le concert a commencé par être déplacé à Notre-Dame-de-Bon-Port, dont les paroissiens sont moins rigoristes. Mais cela n’a pas suffi. D’après nos informations, les pneus du véhicule d’Anna von Hausswolff et ses deux musiciens ont été lacérés, avant que plusieurs personnes ne s’introduisent dans l’église dans l’après-midi pour tenter de perturber l’installation.
Les forces de l’ordre étaient là pendant tout ce temps. Plusieurs camions de CRS étaient présents quand le blocage a commencé autour de Notre-Dame-de-Bon-Port en fin d’après-midi, levant le camp vers 20 h 45 – avant l’annulation du concert annoncée juste après 21 heures. Seules des voitures de la brigade anticriminalité sont restées sur les lieux jusqu’à la fin des événements, sans jamais intervenir. Aucune interpellation n’a eu lieu sur place ou depuis à notre connaissance. « C’est là qu’il y a de la rage et un sentiment d’inachevé, dit Alexandre, un autre des spectateurs du soir. Ce n’était pas deux camps qui s’affrontaient, on était légitimes et on ne s’est pas sentis pris en compte par la police, qui a visiblement reçu l’ordre de ne pas bouger. Les intégristes, eux, se sentaient protégés, c’est clair. » Thomas faisait également partie des spectateurs nantais. Il raconte « l’étonnement » du public face aux intégristes « très jeunes » qui bloquaient chaque porte sans accepter de discuter, cornaqués par l’abbé Philippe Guépin de l’association antipape Saint-Pie-V, présent sur place, ou la fraternité intégriste Saint-Pie-X, elle aussi en rupture avec l’Église catholique. « Oui, j’aurais trouvé ça normal que la police leur demande de partir, affirme Thomas. C’est un délit d’empêcher un concert. » De fait, l’article 431-1 du Code pénal punit « le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, l’exercice de la liberté de création artistique ou de la liberté de la diffusion de la création artistique ». « Probablement que le mouvement a été sous-estimé, personne ne s’est rendu compte que [les intégristes] seraient aussi virulents, continue Thomas. Mais la police, quand elle veut expulser des gens elle sait faire, et ça la dérange moins d’expulser des gens affiliés à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite. »
Ce soir-là, ni la mairie, ni l’organisateur, le Lieu unique, ni le diocèse de Nantes n’ont demandé sur place à la police d’intervenir. Mais « tout cela s’est passé sur l’espace public, pas à l’intérieur d’un édifice religieux », pointent Pascale Miracle et Adrien Kremer, qui dirigent Voulez-vous danser, la structure qui organise les tournées d’Anna von Hausswolff en France. « Ce qui interroge, poursuivent-ils, c’est le pourquoi » de cette non-intervention face à un blocage manifeste, des prières de rue, des « vous n’avez qu’à faire votre concert dans une mosquée » et des coups échangés lorsqu’un groupe de spectateurs lassés a tenté de déloger les intégristes eux-mêmes. « Anna [von Hausswolff] nous a posé la question, continue Pascale Miracle. Elle n’a pas compris que la police n’intervienne pas. » Interrogée par Les Jours, la préfecture de Loire-Atlantique a fini par nous dire de « voir avec le diocèse ». Une réponse curieuse, puisque l’Église catholique n’est plus en charge de la force publique depuis au moins l’Inquisition. Même l’agent chargé de porter cette réponse lunaire en avait honte au téléphone. À la mairie de Nantes, Aymeric Seassau pense pourtant avoir suffisamment informé la préfecture du blocage à venir. « Je ne peux que confirmer que si jamais notre demande n’a pas été suffisamment précise dans l’alerte, je la redis : oui, les spectacles doivent se tenir à Nantes et, dès qu’il y a entrave, je demande à ce qu’elle soit levée. »
Deux jours plus tard, cette question du rôle de la police dans la sécurité d’un concert dûment autorisé mais ouvertement menacé s’est posée à nouveau à Paris. Voulez-vous danser a vite pris la décision de trouver une autre salle dotée d’un orgue pour ne surtout pas annuler le concert d’Anna von Hausswolff après la défection de l’église Saint-Eustache, effrayée par la mobilisation des catholiques intégristes elle-même relayée par des groupuscules violents d’extrême droite comme les Zouaves Paris, désormais en cours de dissolution.
Mais il n’était pas question, au départ, de faire ce concert en secret, de se cacher. Les tourneurs ont commencé par contacter Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris en charge de la nuit, qui a alerté le cabinet de la maire. Mais il ne s’est rien passé de plus du côté de l’Hôtel de Ville. C’est Frédéric Hocquard qui a alerté lui-même le commissariat du VIIe arrondissement, où s’est finalement tenu le concert dans l’église protestante unie de l’Étoile, qui a dépêché deux voitures banalisées le soir du concert. « On s’est sentis seuls », avouent Adrien Kremer et Pascale Miracle, les deux organisateurs. Le ministère de l’Intérieur, notamment, a été totalement absent. « Nous n’avons pas eu beaucoup de contact avec des instances publiques. On a juste été contactés par le cabinet de la ministre de la Culture, le jeudi matin vers 11 heures, pour nous demander si on avait trouvé un nouveau lieu, nous poser des questions concernant ce qu’il s’était passé et d’autres d’ordre économique. On leur a dit qu’on était inquiets, qu’on avait pris la décision [de tenir un concert secret] pour ça. » La discussion s’est arrêtée là. Jamais le ministère de la Culture ne l’a placée à un niveau moral, ne s’est offusqué qu’un concert tout à fait légal se tienne sous la menace et en catimini à Paris après une annulation déjà problématique à Nantes. « Peut-être que si on avait fait intervenir la police, les dingues seraient venus en force et le concert aurait été annulé à la fin, tempère Frédéric Hocquard. La priorité était que ce concert ait lieu. Mais sur le plan politique, c’est complètement inacceptable. Dans quelle société on vit pour qu’une artiste soit obligée d’organiser un concert clandestin ? »
C’est le deuxième niveau de malaise que laisse planer cette histoire après une semaine de décantation. La mobilisation politique a été très faible après l’annulation du concert de Nantes et la tenue de celui de Paris sous le manteau. Du côté du gouvernement, en tout et pour tout, un tweet clair mais tardif de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, le jeudi en fin d’après-midi, et une phrase de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Cultes, le dimanche sur RTL. Ces deux ministères n’ont pas donné suite aux questions des Jours pour cette enquête. « Les communiqués, les tweets, ce ne sera jamais suffisant si on veut garder les valeurs qu’on est censés avoir en République, regrette Pascale Miracle, de Voulez-vous danser. Tout ça interroge le rapport que l’on peut avoir à l’art quand il est menacé. On a fait d’un concert qui aurait dû être normal un concert clandestin, je ne sais pas comment on peut cautionner ça. Voilà notre sentiment aujourd’hui. De l’interrogation, de l’étonnement et une certaine tristesse. »
Le Syndicat des musiques actuelles (SMA), qui rassemble des salles de spectacles et des labels, a pourtant « interpellé le cabinet de la ministre dès le mercredi matin, en disant qu’elle ne pouvait pas ne rien dire, qu’elle devait prendre la parole », explique Aurélie Hannedouche, sa déléguée générale. Que ça ne monte pas plus haut, que les conseillers ne bougent pas le Premier ministre ou le Président, je trouve ça un peu fou. C’est même hyper dangereux. J’ai du mal à comprendre que, quatre mois avant l’élection présidentielle, dans une ambiance de Zemmour et Le Pen, le gouvernement n’en profite pas pour remettre des points sur les I sur des valeurs indiscutables. » La nature de la musique d’Anna von Hausswolff, ancrée dans le metal et une imagerie gothique traditionnellement morbide, a aussi possiblement joué un rôle dans la gestion très distante de cette crise pourtant grave. Les services du ministère de la Culture, notamment, ont régulièrement fait preuve d’une méconnaissance des musiques qui jouent un minimum en marge – techno, metal… – et l’ont montré encore une fois la semaine dernière. « Ça aurait été un spectacle de théâtre ou de musique contemporaine qui était bloqué, ils étaient vent debout, se désole un bon connaisseur des couloirs du ministère aujourd’hui. Mais là, c’était du metal et ils ne maîtrisent pas trop. Ils se sont demandé si ce n’était pas vraiment tendancieux… »
Cette affaire laissera aussi des traces chez les spectateurs. Thomas, par exemple, qui était à Nantes, parle d’un « sentiment d’échec énorme » : « Il y a une symbolique très très forte. On a l’impression que ce genre de manif intégriste peut avoir lieu sans conséquence. Je suis très choqué qu’il n’y ait pas de réaction alors que les ministres de ce gouvernement ne sont pas les derniers à s’exprimer sur plein d’autres sujets. » Pour Fabien, autre spectateur nantais, « ce qui a été problématique aussi, c’est le traitement de cette histoire. Les médias se sont beaucoup concentrés sur l’accusation de satanisme [adressée à Anna von Hausswolff], ce qui est ridicule, et la présence de concerts dans les églises alors que c’est assez classique. On a oublié de dire qui sont les gens qu’on a en face de nous », c’est-à-dire des intégristes complotistes. « Dans cette affaire, ils se sont fait une place au grand jour et c’est aussi pour ça que l’absence de réactions politiques est super grave. » Elle a laissé un arrière-goût pas clair à tout le monde, au risque de laisser croire aux extrémistes de tous bords, déjà libérés par la candidature d’Éric Zemmour, que leur marge de manœuvre s’est élargie bien facilement. C’est pour cela que les différents acteurs de ces journées, à Nantes et Paris, envisagent aujourd’hui de porter plainte. Puisqu’il faut en arriver là.
Conférence de Nicolas LEBOURG Forum des libertés LDH Lille (11/12/21)
Les extrêmes droites en France : bilans et perspectives
Nicolas LEBOURG est Chercheur spécialisé sur les extrêmes droites, Nicolas Lebourg est membre du CEPEL (CNRS Université de Montpellier) et du programme sur l’histoire transnationale des extrêmes droites de l’Université George Washington.
Le terme « extrême droite » existe dans la vie politique française depuis deux siècles. Pour autant, il recouvre des réalités très différentes. Des populistes aux radicaux, des dynamiques électorales aux statistiques de la violence, il s’agira ici de circonscrire chaque phénomène en recourant à l’ensemble des sciences sociales (histoire, géographie, sociologie, droit, etc.).
Partenariat Les Amis du Monde diplomatique
Animateur : Christophe Boussemart, LDH
Connu comme le « meurtrier sataniste de Sondershausen » après que lui et d’autres aient assassiné un camarade de classe dans la petite ville de Thuringe en 1993.
Depuis, la vie de Möbus tourne autour de la forme particulièrement sombre du métal, le black metal, ainsi que de son instrumentalisation à des fins politiques à l’extrême de droite de la droite. Möbus commercialise son propre groupe « Absurd » et produit et expédie des enregistrements de métal et des marchandises NSBM depuis des décennies. Son passé et sa persévérance lui ont valu le respect sur la scène. Bien au-delà des frontières de l’Allemagne, il est considéré comme l’éminence grise du black metal néo-nazi.
l’homme de 45 ans est “une curiosité”. En Allemagne, Möbus reste largement en dehors des structures et des discussions politiquement organisées. “Au niveau international, Möbus est bien mieux connecté que la plupart des néo-nazis allemands.”
Le Thuringien est toujours impliqué lorsqu’il s’agit d’événements métal néo-nazi, que ce soit au festival en Italie, qui s’appelle cyniquement “Hot Shower”, ou à Kiev, en Ukraine. Environ 1 500 néo-nazis se sont réunis à plusieurs reprises à Kiev pour satisfaire leur penchant pour le black metal et le national-socialisme. Cela n’a pas échappé aux autorités : Möbus a déjà été en prison à deux reprises, et la sûreté de l’État a perquisitionné plusieurs fois son domicile. En 2019 une interdiction de voyager lui a été imposée, il est considéré dans les milieux policiers comme “l’un des principaux organisateurs” de la fête nazi de Kiev.
La même année, une procédure fut ouverte contre lui devant le tribunal de district de Tiergarten. L’accusation : en 2014 et 2015, il aurait « mis en marché des T-shirts, des CD et des disques vinyles par le biais de son entreprise de vente par correspondance, sur lesquels des symboles d’organisations inconstitutionnelles étaient représentés, notamment des croix gammées et des croix celtiques stylisées ».
De plus, Möbus et un complice auraient mis en marché un CD séditieux et antisémite. Après que le procès ait été reporté à deux reprises, le coup d’envoi aura lieu jeudi. Cela a apparemment rendu Möbus plus prudent. Il a supprimé ses annonces de vente. Rien ne prouve que l’attitude de Möbus ait changé. Pour lui, l’Allemagne s’appelle toujours « ZOAllemagne ». ZOG, abréviation de « Zionist Occupied Territory », un code antisémite. Dans une interview en podcast, Möbus déclare que le national- socialisme ne voulait que « la liberté et la justice pour l’humanité ».
Une autre annonce de vente avec des photos d’avril 2021 du même forum Metal suggère que Möbus est également censé y vendre des T-shirts d’occasion de son propre groupe “Absurd”, le groupe “Hammer” et encore “Black Magick SS”. Sur les photos des maillots, certains endroits sont recouverts de smileys avec des séparations latérales et des moustaches d’Hitler. Google révèle pourquoi : il y a des croix gammées, interdites par l’article 86 du Code criminel. Alors, l’extrémiste de droite de Thuringe a-t-il non seulement vendu du matériel interdit il y a six ans, mais aussi il y a quelques semaines à peine ? Les captures d’écran le suggèrent.
Reste à savoir si la justice s’occupera également des offres de vente actuelles de Möbus, restées jusqu’à présent sous le radar des autorités. Hendrik Möbus n’a pas voulu commenter les allégations.
Derrière la réunion de famille, se cache la fête annuelle d’une association de motards, les BadAss to the Bones établis à Barby.
La salle des fêtes des Mollettes avait été réservée pour une réunion de famille le 2 octobre. Mais ce sont des centaines de motards qui avaient prévu d’y faire la fête. Le maire a décidé d’annuler la réservation, craignant un rassemblement d’extrême droite.
[36:16] Le choix de supprimer deux vidéos.
[37:59] Raw Talk 1 : la responsabilité d’un chroniqueur de webzine apolitique qui rapporte un rassemblement NSBM sans parole critique ni informations, par le cheval de Troie music only de la promotion nsbm. [39:20] Evolution de la prise de conscience
[39:39] Le cas Ragnard Rock Fest en 2016 puis en 2017, rassemblement nsbm et arnaque sous vernis viking folklo. jusqu’a [44:15]
Ardraos est affiché sur youtube enregistrant les blastbeats qui pulsent les chansons du groupe black metal régionaliste Aorlhac – Aurillac en patois – qui propose sa vision völkisch, dans posture teintée de régionalisme identitaire mythologique et médiéval anti-judéo-chrétien comparable à la démarche de Burzum.
Aorlhac est surtout connu comme LE groupe du batteur de Peste Noire : Ardraos, Florian Denis, qui est aussi LA figure RAC en tant que membre de Lemovice et Wolfsangel. Tous vus sur scène dans les pires rassemblements Rac’NSbm de ces 10 dernières années au moins, Peste en Limousin, Call of Terror, Asgarsdrei, Hot Shower, chez Batskin, avec Lemovice et Wolfsangel, autours des gangs skinhead Blood and Honour et Hammerskins, … etc. même à l’étranger, en effet.
Kiev 2016 – Kommando Peste Noire Feat. M8l8th et Lemovice avec Aleksey Levkin de AZOV, Ludovic “Famine” Faure”, Nico Lemovice, Bjorn Vermine, … @ Asgardsrei, le plus gros rassemblement Rac’NSbm/
Florian Denis enregistre des chansons avec Aorlhac, qui sont diffusées sous la forme de disques, mais parfois aussi performées sur scène lorsque le groupe s’affiche dan le rassemblements mélant spiritualité völkisch et métapolitique black metal : Aorlhac monte sur scène une fois avec Florian Denis en tant que batteur une fois en 2018 et en exclusivité dans le rassemblement völkisch “secret” autours du rituel d’une rune enflammée sur un bûcher produit par “les acteurs de l’ombre” sous le titre “feux de beltane”
Des centaines d’extrémistes d’extrême droite convergeront vers la capitale ukrainienne ce week-end pour un festival de musique « militant black metal » qui, selon les experts, est devenu un centre de mise en réseau sur la scène néonazie internationale.
Asgardsrei, qui aura lieu samedi et dimanche au Bingo Club de Kiev, se présente en ligne comme un festival de black metal qui a « atteint le plus grand (et certainement le plus radical) » de la région.
« 2 jours, 14 orchestres, 1 500 places, 0 tolérance », peut-on lire sur son site web.
Les chercheurs affirment que le festival est une vitrine pour le genre musical explicitement néo-nazi connu sous le nom de « black metal socialiste national », ou NSBM. La formation comprend des paroles violentes antisémites, faisant référence à l’Holocauste et aux croix croix croix, et avec des insultes anti-juives. L’un des groupes, Stutthof, porte le nom d’un camp de concentration nazi, tandis qu’un autre, le groupe français seigneur Voland, a une chanson intitulée « Quand les Svastikas étoilait le Ciel ».
Un autre acte, le groupe grec Wodulf, a une chanson avec les paroles: « Les normes d’Aryyan pourraient se déployer en triomphe / Fidélité immortel à la croix gammée ». Des images du festival de l’année dernière montrent des membres du public qui donnent un grand salut nazi lors des représentations.
“Les organisateurs ont été très habiles en connectant presque la scène néonazie européenne complète.”
Les experts de l’extrême droite disent que le festival, qui en est maintenant à Kiev, est devenu un important centre de réseautage pour le mouvement transnational de suprématie blanche. Le festival a été organisé par des individus liés au puissant mouvement d’extrême droite Azov de l’Ukraine, le groupe ultranationaliste qui a joué un rôle majeur dans la révolution et la guerre contre les séparatistes soutenus par la Russie à l’est. Il comprend également une « nuit de combat / fight night » aux arts martiaux par un club de combat affilié à Azov le vendredi soir.
Le festival a précédemment attiré des extrémistes de groupes, y compris l’organisation néo-nazie Atomwaffen Division basée aux États-Unis, le parti allemand The Thirdth Path Party, et le néofasciste italien CasaPound.
« Il s’est imposé comme le grand festival de la scène socialiste du black metal », a déclaré Thorsten Hindrichs, un musicologue de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, qui se spécialise dans les sous-cultures de musique d’extrême-droite.
Il a déclaré à VICE News que le festival constituait un point de contact important pour des groupes d’extrême droite disparates dans leur projet « de construire une communauté paneuropéenne d’extrémistes de droite ».
« Les organisateurs ont été très intelligents en connectant presque la scène néonazie européenne complète », ont ajouté Hindrichs.
« Il est probable que de nombreuses personnalités du mouvement transnational de suprématie blanche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Ukraine, participeront au concert et aux activités qui l’ont entouré ce week-end à Kiev », a déclaré Saltskog à VICE News.
« Le moment est venu pour les membres du mouvement transnational de se rencontrer, de se mettre en réseau, de forger des connexions internationales et d’échanger des tactiques et des expériences pour ramener chez eux leur propre « combat ». Saltskog continua.
Avant le festival de l’année dernière, a-t-elle déclaré, Azov avait accueilli une conférence internationale d’idéologues d’extrême droite, où ils ont discuté de sujets tels que « le paganisme nordique en tant que métaphysique ».
Hindrichs a déclaré que Kiev était devenu un « espace sûr » où des événements comme Asgardsrei pouvaient se produire sans perturbation de la part des autorités ou des manifestants. Il a déclaré que l’importance croissante du festival sur la scène internationale d’extrême droite signifiait qu’il méritait une attention accrue de la part des services de sécurité occidentaux pour surveiller les contacts que leurs extrémistes faisaient potentiellement à Kiev.
« Il y a des choses horribles qui se passent là-bas », a-t-il déclaré. « Ce serait une bonne idée d’essayer d’empêcher les gens d’assister à la réunion.
Un pôle mondial
Selon Haaretz, Asgardsrei a été fondée par le néonazi russe Alexey Levkin, un dissident d’extrême droite qui est venu en Ukraine en 2014 pour soutenir Azov, qui a depuis activement noué des liens avec des groupes partageant les mêmes idées ailleurs.
Levkin se décrit lui-même comme un idéologue « qui donne des conférences sur la culture, l’histoire et la pensée politique contemporaine » à la milice nationale – l’aile de rue paramilitaire du mouvement tentaculaire d’Azov, qui a également un régiment incorporé dans l’armée nationale ukrainienne, ainsi que son propre parti politique, le Corps national.
En plus de faire face à son propre groupe, M8L8TH, qui se produira à Asgardsrei, Levkin est également un membre clé de Wotanjugend – un groupe néo-nazi basé en Ukraine qui a promu une traduction en russe du manifeste du tueurs raciste de masse de Christchurch. Saltskog a déclaré que Wotanjugend était « initialement établi en Russie, mais utilise l’Ukraine comme base pour faire fonctionner et propager son idéologie néonazie et son message de haine, sous ce qui semble être le patronage d’Azov ».
Levkin a déclaré à VICE News que « seuls deux ou trois groupes sur la formation pouvaient vraiment être considérés comme des actes de la NSBM », y compris son propre acte, M8L8TH.
Levkin a nié le festival être devenu un centre de mise en réseau pour l’extrême-droite et a expliqué qu’il s’agissait « avant tout de briser… tabous ».
« Nous respectons tous les artistes qui osent vraiment défier le récit dominant de la société occidentale contemporaine », a-t-il déclaré.
Et quand on lui a demandé s’il se considérait comme un national socialiste, il a répondu : « Oui, bien sûr. »
Les chercheurs ont déclaré que l’événement a mis en lumière la façon dont l’Ukraine, à travers l’influence d’Azov et des mouvements d’extrême droite affiliés, est apparue comme une plaque tournante mondiale pour les extrémistes de depuis le déclenchement de la guerre. Ces dernières années, des événements comme Asgardsrei ont attiré des radicaux étrangers en Ukraine pour travailler en réseau avec des extrémistes affiliés à Azov, où ils ont documenté leur présence lors d’événements sous-culturels d’extrême droite tels que des concerts et des tournois de MMA sur les médias sociaux.
Pendant ce temps, Azov a poursuivi un programme de sensibilisation pour cultiver les liens avec les groupes d’extrême droite à l’échelle internationale. Olena Semenyaka, secrétaire internationale du parti politique d’Azov, qui a des liens étroits avec Levkin, a voyagé pour rencontrer des contacts en Allemagne, en Suède, en Italie, en Croatie et au Portugal au cours de l’année écoulée.
La semaine dernière, un groupe ukrainien d’extrême droite s’est même rendu en première ligne des manifestations de Hong Kong, qui ont suscité des inquiétudes quant à la tentative de tirer des leçons des manifestations pro-démocratiques à utiliser dans les violentes manifestations de rue à la maison.
Image de couverture: Les combattants du bataillon de volontaires d’Azov allument des fusées éclairantes lors de la marche marquant le 72e anniversaire de l’armée ukrainienne d’insurrection à Kiev, en Ukraine, mardi oct. 14, 2014. (AP Photo/Sergei Chuzavkov)
Sie glauben an die „Vorherrschaft der weißen Rasse“, rufen zum politischen Umsturz auf, trainieren an Waffen und haben Verbindungen zu rechtem Terror: Das Neonazi-Netzwerk der „Hammerskins“. Seit Jahrzehnten sind sie in Deutschland aktiv – und werden dennoch nicht verboten. Warum?
les grands dossiers criminels d’Alsace. Cet été, il revient sur plusieurs affaires qui ont marqué l’agglomération de Mulhouse. Aujourd’hui, l’assassinat satanique du curé de Kingersheim Jean Uhl, en décembre 1996.
aujourd’hui on évoque l’assassinat du curé de Kingersheim Jean Uhl, avec cette fois un coupable. Tu te souviens de cette sordide affaire ?
Oui, ça débute par l’appel d’une paroissienne qui avait vu le curé Uhl, le soir, lors d’une répétition de la chorale de la paroisse. Elle s’inquiète, elle sonne au presbytère et comme il ne répond pas et qu’elle a les clefs, elle ouvre et le trouve mort, couché sur le ventre. L’autopsie montre qu’il a été tué de coups de couteau, la veille.
C’est un assassinat, un acharnement ?
Oui, c’est un acharnement. Il a été assommé avec une casserole puis assassiné de 33 coups de couteau. Le chiffre de 33, ce n’est pas forcément un hasard… (NDLR : il s’agit de l’âge de la mort du Christ).