The event is highly problematic: It serves as an international networking opportunity for the scene. And an even bigger festival is planned in Verona for Septmeber. The events are organised by Italian identitarians and Hammerskins. (2/3) pic.twitter.com/QT7BxVMkRc
— Fabian Eberhard (@FabianEberhard) July 11, 2022
Category: General
Le fascisme dans la peau
Du 26 au 30 juillet, le salon de tatouages « Enfants sauvages » situé à Angers, reçoit en tant qu’invité, un tatoueur italien nommé Daniele Pasquino. Loin d’être anodine, cette venue reflète les liens entre les fascistes locaux de l’Alvarium et leurs voisins transalpins, mais aussi avec les Zouaves Paris.
Cette venue n’est pas une première, ce tatoueur italien est déjà passé à Angers une petite dizaine de fois, toujours dans ce même salon. Et ce n’est pas moins d’une dizaine de fascistes qui sont passé sous son aiguille, que ce soit à Angers ou ailleurs.
- On y retrouve Baudoin Le Nalio, pilier de l’Alvarium, condamné pour agressions physiques à Orléans,
- Gaspard Beaumier, fan de black métal néo-nazi, membre de l’Alvarium et du RED
- et Paul Pichon, chef de Auctorum ayant fait un passage dans les rangs de l’Alvarium.
Mais cela ne se limite pas seulement aux militant.e.s de l’Alvarium, puisque Daniele Pasquino a eu l’occasion de tatouer d’autres fascistes Français.
- En commençant par Steven Bissuel, ex leader du bastion social et du GUD Lyon, condamné pour incitation à la haine raciale en 2018.
- Puis, Marc de Cacqueray-Valmenier, leader du groupe dissout « les Zouaves Paris », condamné pour dégradations et violences lors de l’attaque du bar Le Saint-Sauveur à Paris, mais aussi mis en examen pour d’autres faits de violences. Daniele Pasquino lui a encré, aux côtés d’un autre tatouage représentant une Totenkopf (un symbole nazi), d’autre pièces plutôt évocatrices. ….
Deux hooligans de Strasbourg Offender concernés par les perquisitions d’armes dans la mouvance néonazie
Rodolphe et Alexis C. figurent parmi les cinq cibles des perquisitions dans la mouvance néonazie réalisée en Alsace le 31 mai 2022. Tous deux membres du groupuscule de hooligans néonazis Strasbourg Offender, Alexis est le seul à avoir été mis en examen pour trafic d’armes illégal.
Le soleil ne s’est pas encore levé lorsque des militaires encagoulés investissent la rue des Framboises à Villé dans le Bas-Rhin. Mardi 31 mai, 200 gendarmes de différentes unités appuyées par le GIGN sont déployés en Alsace . . .
Rock identitaireFrancs-Tireurs Patriotes (FTP) : le retour des morts-vivants
Le groupe national-catholique Auctorum annonce un concert des Francs-Tireurs Patriotes demain samedi 18 juin à Versailles : ces ultimes rejetons du rock identitaire (qu’on espérait enterré) visiblement bougent encore…
Le groupe Francs-Tireurs Patriotes (FTP) apparaît en 2009, alors que les principaux groupes de rock identitaire (In Memoriam, qui s’est depuis reformé, Vae Victis ou Ile-de-France) mettaient fin à leurs carrières respectives (restées fort heureusement confidentielles), fermant ainsi la page de l’un des plus cinglants échecs culturels de l’extrême droite.
Le nom du groupe peut surprendre, puisqu’il reprend (à un détail près quand même !) celui des Francs-tireurs partisans, résistants communistes, étrangers qui plus est, qui pratiquaient la lutte armée contre l’occupant nazi. Philippe, l’un des membres fondateurs du groupe, justifie ce travestissement comme « un doigt d’honneur fièrement brandi à destination des gauchistes. » De notre côté, on trouve que ça trahit surtout un manque cruel d’imagination !
Le principal animateur du groupe, qui écrit l’essentiel des paroles, est le chanteur Tanguy Eude, un skinhead néonazi plutôt porté sur la oi !
- Tanguy en 2009 avec son t-shirt du groupe de RAC Lemovice aux couleurs de Blood & Honour. Les connaisseurs apprécieront la Totenkopf SS.
Il ne cache pas son admiration pour Léon Degrelle, fondateur du mouvement belge Rex, à l’origine proche des milieux catholiques qui devient pro-nazi durant la Seconde Guerre mondiale (Degrelle lui-même a rejoint les rangs de la SS) :
Mais pour monter un vrai groupe de rock (Tanguy se contente de chanter et Philippe joue de la guitare), ces deux Parisiens sont à la recherche d’un bassiste et d’un batteur. Pour tenir la basse, ils sont rejoint dans un premier temps rejoints par l’ancien leader d’Europa Nostra, un groupe créé en 2002 par des militants du FNJ tendance national-catholique sur Bourges, où il se font remarqué en se retrouvant impliqués dans une agression en mai 2003.
Et derrière la batterie vient prendre Colin, alias Fasc (une subtile abréviation de « fasciste », faut-il le préciser). Ce dernier avait débuté dans la musique d’extrême droite en faisant du rap (les FTP disent pourtant tout écouter sauf ce genre de musique) mais ouvertement néonazi : le titre de son album, « J’ai pas le Shoah », annonce déjà la couleur, tandis que les paroles de ses chansons sont sans ambiguïté : « Car ton honneur s’appelle fidélité / Bras tendu haut dans le ciel » (extrait de « Ton devoir c’est militer »), « Auschwitz serait-il devenu / Un véritable objet de culte / Exagéré pour qu’on accepte notre chute » (extrait de « Liberté d’expression »), etc.
- Le logo de Fasc est directement inspiré de celui du Rexisme, le mouvement de Léon Degrelle (en médaillon). Remercions quand même Colin de ne pas avoir trop persévéré dans le rap, c’était gênant.
Pour l’anecdote, on peut signaler au passage un feat d’un autre rappeur d’extrême droite, Yves Alphé alias Goldofaf, sur le titre de Fasc « Atlantide », consacré au prétendu foyer de la société originelle des Aryens. Rien d’étonnant en soi, puisque le frère de Goldofaf, Viannet Alphé, est lui-même un bon copain des FTP.
- Yves Alphé, alias Goldofaf, en train de faire la promo de FTP : normal, il a posé sa voix sur un morceau de Fasc, et son frère un ami du groupe…
Le négationnisme de Fasc se retrouve d’ailleurs dans une chanson des FTP,« Leçon d’histoire », qui commence par ces mots sarcastiques : « Françoise votre maîtresse vous a inculqué tant d’erreurs, Qu’elle cède sa place à Cohen ! » et qui évoque l’affaire Dreyfus et la Shoah sur le même ton… Philippe s’en explique dans une interview faite pour Rivarol en juin 2013 : « Cette chanson, « Leçon d’histoire », est emblématique de notre disque. (…) il est clair que le sujet de l’éducation “nationale” est connexe à beaucoup d’autres qui ont tous pour clé de voûte la domination du lobby qui n’existe pas… »
- Le 1er mai 2015, Marion Maréchal Le Pen fait la promo d’un album des FTP, à la pochette pourtant sans aucune ambiguïté.
Les FTP sont le dernier groupe a être produit par Patriote production avec deux albums, l’un en 2010, l’autre en 2013. Ce label fait aussi de la vente par correspondance qui diffuse pour l’essentiel des groupes de rock identitaire français, mais aussi du matériel de propagande : des t-shirts en soutien au mouvement grec Aube dorée ou reprenant le logo de la division SS Charlemagne, des autocollants islamophobes, l’insigne du Parti franciste, etc.
Certains membres du groupe joignent aussi les actes à la parole, puisque Tanguy et Philippe se revendiquent sympathisants du Renouveau français (RF).
LE RF était un groupuscule directement issu de la Garde Franque (GF), un sous-marin de l’Œuvre française au sein du Front National de la Jeunesse (FNJ), la structure jeune du parti de Jean-Marie Le Pen, rassemblant des militants sur une ligne nationale-catholique réactionnaire. La volonté de Marine Le Pen de mettre sous contrôle le mouvement de jeunesse du FN, ainsi que des faits divers sordides poussent la GF s’auto-dissoudre en novembre 2005 pour mieux réapparaître un mois plus tard sous le nom Renouveau Français. Le Renouveau français va utiliser comme structure légale l’Association St Michel Archange, basée à Paris, qui publie la revue L’Héritage, dont la couverture du premier numéro annonce la couleur : elle reprend une affiche de la Légion française des Combattants, créée en août 1940 par le régime de Vichy ! À notez que dans le numéro suivant, on trouve un entretien de Patriote production, le label des FTP.
- La couverture du premier numéro reprend une affiche de la Légion française des Combattants, créée en août 1940 par le régime de Vichy, dont l’historien Jean-Marie Guillon précise que « ses militants ont été les artisans les plus convaincus de la Révolution nationale ».
Mais l’une des particularité du RF est de revendiquer son racialisme, comme il s’en explique dans l’une de ses plaquettes de présentation : à propos de la défense de l’identité nationale, le RF précise que cette dernière est aussi « physique », en regrettant que « ce dernier point est l’un des plus délicats à aborder du fait du terrorisme intellectuel né de la révolution de 1945 » et que ce « critère ethnique » permet pour cette raison de distinguer « les véritables nationalistes » (comme le RF) des « nationaux-républicains » (comme Marine Le Pen).
Le RF prétend offrir une préparation intellectuelle aux cadres pour le mouvement nationaliste de demain, en particulier avec la mise en place d’universités d’été, mais c’est surtout par son activisme et parfois sa violence qu’il va séduire les jeunes nationalistes en mal d’action. Ainsi, dès 2006, le RF participe aux attaques menées par l’extrême droite contre des étudiants grévistes en 2006 à la Sorbonne lors du mouvement anti-CPE [1].
C’est surtout quelques années plus tard, lors du mouvement homophobe contre le mariage pour tous, que le RF va se faire remarquer dans les cortèges, pile au moment où les FTP connaissent leur période “faste” si l’on peu dire.
En 2015, on retrouve Tanguy des FTP au congrès du GUD, qui avait invité les néonazis grecs d’Aube dorée et belges de Nation, et les néofascistes italiens de Casapound.
Deux ans plus tard, il rencontre d’ailleurs Steven Bissuel, le patron du GUD de l’époque : les FTP annonce qu’une partie des recettes de leur concert du 23 septembre 2016 sera redistribué au [Bastion social que Bissuel vient de lancer.
Six mois plus tard, le groupe semble confirmer son engagement du côté nationalistes-révolutionnaire en étant à l’affiche d’un concert qui s’est déroulé le 7 octobre 2017 avec In Memoriam et ZetaZeroAlfa, dont nous vous avions parlé ici.
En 2018, rappelons-nous que les FTP affichent publiquement leur soutien aux responsables de la mort de notre camarade Clément Méric, les néonazis Esteban Morillo et Samuel Dufour, qui passent alors en procès.
Mais les FTP reviennent vite dans le giron national-catholique. La même année, pour la sortie de son troisième album, le groupe est invité par Thierry Bouzard, le référent anti-IVG de Civitas, dans son émission musicale sur TV LIbertés.
Deux ans plus tard, c’est justement à la “Marche pour la Vie” à Paris le 20 janvier 2019, une manif contre le droit des femmes à disposer de leur corps organisée chaque année à cette période, que les Francs-Tireurs Patriotes sont invités sur l’estrade installé au Trocadéro le temps de quelques chansons.
Malgré ce dernier mini-concert improvisé, le groupe semble à bout de souffle. Deux ans plus tard, en 2019, dans une interview pour le quotidien national-catholique Présent, le groupe annonce la sortie d’un nouvel album qui ne verra jamais le jour. Le groupe fait ensuite un concert lors de l’université d’été d’Academia Christiana, mais depuis deux ans, à notre connaissance, plus rien (en même temps le Covid est passé par là).
Ainsi, avec cette invitation d’Auctorum, le groupe fait son come-back : espérons que ce soit le dernier… Au moins pour nos oreilles !
Une délégation comtoise rend hommage à des dignitaires nazis
En marge des commémorations du Huit-Mai 1945, une soixantaine d’activistes ultranationalistes se sont retrouvés en Alsace samedi dernier. Dans leurs rangs, une délégation comtoise était présente. Mais de ce côté là du spectre, les honneurs rendus l’ont été pour les combattants Waffen-SS.
« Flambeaux, bières et chansons. »
Le recueillement était unanime lors des commémorations du Huit mai 1945, jusqu’au « Rassemblement National » de Franche-Comté dont la figure Jacques Ricciardetti a célébré l’instant. Seule une petite poignée d’irréductibles s’est inscrite en défaut de cette date, programmant un hommage parallèle le samedi 14 mai dernier à Sainte-Croix-aux-Mines. Ainsi que le révèlent nos confrères de « Rue 89 Strasbourg » repris par « Médiapart », une soixantaine de militants d’extrême-droite se sont en effet réclamés de la mémoire de dignitaires nazis. Une soirée flambeaux, bières et chansons, étendards SS et soleils noirs n’étant pas oubliés, visant à saluer douze français volontaires de la division Charlemagne capturés puis fusillés peu avant l’armistice. Lesquels sont qualifiés de « martyrs » et de « héros », selon la revendication diffusée sur le fil Telegram identitaire « Ouest Casual. »
À l’initiative, on retrouve la « Lothringen Division » et le groupe de rock néonazi « Match retour. » Ainsi que des invités triés sur le volet, visibles sur des photographies annexes soigneusement floutées. Toutefois apposé sur la chaussure Rangers d’un protagoniste, figure clairement un autocollant marqué des lettres « VDL BSK. » Il s’agit de l’étendard du groupuscule « Vandal Besak », formation paramilitaire et semi-clandestine de la capitale comtoise. Leurs membres s’étaient notamment illustrés lors de violences durant l’opposition au pass sanitaire les 17 juillet et 14 août 2021, avec l’attaque d’un meeting du NPA le 9 mars 2022, ou par un parasitage du cortège du 1er mai dernier. Théo Giacone, ancien cadre Lepéniste, avait d’ailleurs été exclu du parti après avoir affiché ces couleurs singulières. Comment ce symbole confidentiel et local peut-il avoir été aperçu en terres alsaciennes ?
À notre interrogation, Sébastien Favier dit Sanglier a sans doute quelques réponses. Directement mis en cause dans une série de tabassages en 2019 et 2020, l’ancien légionnaire avait accédé à la notoriété suite au saccage de l’arc de Triomphe le 1er décembre 2018. Si il a été relaxé de ces charges, portrait d’Hitler, drapeaux du IIIe Reich, ainsi que nombreuses armes blanches et à feu avaient été découvertes à son domicile bisontin. Considéré comme le meneur historique des « Vandal Besak », celui-ci a publié un cliché très précis de l’événement dès le 15 mai sur son compte « Instagram » Soit vingt-quatre heures avant les toutes premières annonces officielles. Il faut dire que l’intéressé assume ses idéologies et tendresses les plus obscures, s’affichant, par exemple, entre deux visuels antisémites, en train de faire un salut fasciste revêtu de la tenue militaire et d’un fusil.
D’après nos informations, à ce stade aucune suite n’aurait été entreprise à propos de l’assemblée litigieuse et surtout de sa nature pour le moins discutable. Y compris sur le plan pénal, pourtant pleinement envisageable. Selon les dispositions de l’article 24 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et sa jurisprudence, il est ainsi prévu que : « seront punis [de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende] ceux qui, par l’un des moyens énoncés en l’article 23 [de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881], auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi, y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs. »
Au nom de Satan! Une tuerie à caractère satanique a secoué la France en 1996 : l’assassinat du père Jean Uhl, curé
https://soirmag.lesoir.be/442788/article/2022-05-18/au-nom-de-satan
Une tuerie à caractère satanique a secoué la France en 1996 : l’assassinat du père Jean Uhl, curé de la paroisse alsacienne de Saint-Adelphe de Kingersheim.
Tout commence le vendredi 20 décembre 1996, vers 9h15 : le corps du père Jean Uhl est découvert par sa gouvernante dans un couloir de son presbytère. Le curé gît, face contre terre, entre son bureau et le couloir d’entrée. Il porte une parka. Quelques objets se trouvent sur le sol, notamment un téléphone portable et un porte-documents. Une des chaises du bureau est renversée. Sur le tapis, une grande tache de sang. Le revêtement du sol porte de nombreuses empreintes de semelles de chaussures. Sur le plateau du bureau, un répertoire ouvert à la lettre « G », comme gendarmerie. Pas de trace de lutte. Le médecin du quartier, aussitôt appelé par la gouvernante, ne peut que constater le décès du prêtre. Il a reçu, l’autopsie le confirmera, 33 coups de couteau, dans le dos, à la tête et à la main gauche. Sur le dos de cette main, l’auteur du crime a gravé, avec sa lame, un pentagramme, une figure géométrique qui représente une étoile à 5 branches renversée, un symbole ésotérique qui évoque la magie noire et le satanisme !
[Vosges] RAC torché le 14 mai 2022 à Sainte Croix Aux Mines
Rassemblement clandestin
pour mémo(rial) a une figure du nazisme :
le français collaborateur SS
avec
– rituel völkisch du cercle de torches autours d’un grand feu
– et concert de figures skinhead RAC.
Affichages des crews territoriaux et les bannières siglées exhibées :
– Lothringen Division sur une carte régionale siglée d’une demi croix celtique et d’un demi-soleil noir est le crew promoteur du rassemblement rituel völkisch + RAC qui revendique le territoire Vosges + Alsace.
– Bannière soleil noir et crew BSK VDL pendant le rituel torché.
– Banniere runes SS sur croix gammée pendant l’hommage a une figure du nazisme.
– Match Retour s’affiche sous la forme groupe de Oï symbolisé par hooligan + baston + bière + crane totenkmpf, dans un blason territorial lyonnais.
Les individus membres de Match Retour sont des figures skinhead hooligan de Lyon affiliées au gang international Blood and Honour.
Le crew BBH Blood and Honour Hexagone actif dans le sud de la France et en Rhones Alpes a été dissout administrativement, et ne s’affiche donc plus sous cette banniere, ni cette étiquette, … mais les individus concernés affichent plutot l’activité concert du groupe de musique Match Retour à la place, au rythme des concerts clandestins, rassemblements RAC secrets, soirées privées entre skins, … L’affichage évolue mais l’activité clandestine autours des rassemblements skinhead, volkisch, nsbm et rac clandestins perdure.
Supreme MRAP est aussi auteur d’autres chansons aux titres sans équivoque : Il est né le divin Adolph, Chasse aux pédés, Negrolokaust…
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/croix-gammees-chants-racistes-et-antisemites-un-ex-militant-d-eric-zemmour-accuse-le-mouvement-de-derapages-en-bourgogne-2518760.html
L’étudiant reçoit, depuis le numéro de Jürgens Tyll, un fichier sonore que nous avons pu écouter. C’est une musique du groupe Supreme MRAP consacrée à Maurice Papon, le préfet de police condamné à 10 ans de prison pour crime contre l’humanité pour avoir participé à la déportation de centaines de Juifs à Auschwitz. Les paroles sont explicitement antisémites : “Ce vendredi 22 octobre 1999, Maurice Papon est injustement arrêté en Suisse pour service rendu à l’humanité. Un déporteur de Juifs pour sauver des français.” Puis le refrain : “Libérez Maurice Papon”. Le groupe Supreme MRAP est aussi auteur d’autres chansons aux titres sans équivoque : Il est né le divin Adolph, Chasse aux pédés, Negrolokaust…
“J’ai été surpris, je n’ai pas trop compris quand j’ai reçu ce message”, explique Christopher. “Je n’ai pas répondu. Je ne savais pas comment le prendre.” Après cette première entrée en matière, il est intégré aux groupes Telegram (une messagerie cryptée) de Génération Z. Et dit constater, au fil des échanges et des soirées, de nouveaux dérapages.
Des chansons racistes et néonazies couramment écoutées par les militants
“Les propos racistes et homophobes étaient hyper courants. Il y a de nombreux chants racistes aussi, chantés en soirée.” Des chants non diffusés sur les plateformes classiques. Christopher nous montre un site sur lequel on peut les trouver, et en cite plusieurs. “Africaine enturbannée, c’est celle qui est vraiment le plus chantée en soirée. A pleins cargos, ils aiment bien aussi. Et aussi C’est quand même bien les runes, qui reproche au RN de ne pas être assez extrémiste.”
Christopher dit notamment avoir un souvenir précis autour de cette musique. “J’étais dans une voiture avec deux militants hauts placés en Bourgogne. Le premier a mis C’est quand même bien les runes. L’autre a crié “Oh oui !” et le premier a répondu “Dès que je la mets, c’est toujours le même ‘Oh oui’… Autrement dit, ils l’écoutent souvent”, affirme Christopher.
L’étudiant reçoit, depuis le numéro de Jürgens Tyll, un fichier sonore que nous avons pu écouter. C’est une musique du groupe Supreme MRAP consacrée à Maurice Papon, le préfet de police condamné à 10 ans de prison pour crime contre l’humanité pour avoir participé à la déportation de centaines de Juifs à Auschwitz.
Les paroles sont explicitement antisémites :
“Ce vendredi 22 octobre 1999, Maurice Papon est injustement arrêté en Suisse pour service rendu à l’humanité. Un déporteur de Juifs pour sauver des français.”
Puis le refrain :
“Libérez Maurice Papon”. Le groupe Supreme MRAP est aussi auteur d’autres chansons aux titres sans équivoque : Il est né le divin Adolph, Chasse aux pédés, Negrolokaust…
“J’ai été surpris, je n’ai pas trop compris quand j’ai reçu ce message”, explique Christopher. “Je n’ai pas répondu. Je ne savais pas comment le prendre.” Après cette première entrée en matière, il est intégré aux groupes Telegram (une messagerie cryptée) de Génération Z. Et dit constater, au fil des échanges et des soirées, de nouveaux dérapages.
Des chansons racistes et néonazies couramment écoutées par les militants
“Les propos racistes et homophobes étaient hyper courants. Il y a de nombreux chants racistes aussi, chantés en soirée.” Des chants non diffusés sur les plateformes classiques. Christopher nous montre un site sur lequel on peut les trouver, et en cite plusieurs.
“Africaine enturbannée, c’est celle qui est vraiment le plus chantée en soirée.
A pleins cargos, ils aiment bien aussi.
Et aussi C’est quand même bien les runes, qui reproche au RN de ne pas être assez extrémiste.”
Christopher dit notamment avoir un souvenir précis autour de cette musique. “J’étais dans une voiture avec deux militants hauts placés en Bourgogne. Le premier a mis C’est quand même bien les runes. L’autre a crié “Oh oui !” et le premier a répondu “Dès que je la mets, c’est toujours le même ‘Oh oui’… Autrement dit, ils l’écoutent souvent”, affirme Christopher.
Petite description des groupes et groupuscules d’extrême-droite présents à l’échelle locale et/ou nationale par le Comité Antifa Saint-Étienne. #13. Ouest casual
Petite description des groupes et groupuscules d’extrême-droite présents à l’échelle locale et/ou nationale par le Comité Antifa Saint-Étienne. #13. Ouest casual
Ouest Casual est un média présent sur YouTube, Facebook, Instagram et Telegram.
Souvent supprimé en raison de la teneur politique de ces posts, iels refont surface régulièrement avec de nouvelles pages.
S’inspirant du milieu Hooligan, iels collectent et publient une multitude de vidéo et/ou photos d’agressions en tout genre. Au menu du canal d’information : apologie du nazisme, incitation à la haine raciale, agression caractérisée, attaque de bar et autres violences en tout genre… Un cocktail d’ingrédients permettant à Ouest Casual d’être le relais de la crème de la crème des groupuscules fascistes, royalistes et néo-nazis de toute l’Europe.
En plus d’être un canal d’information, Ouest Casual est un groupe officieux composé de militants fascistes lyonnais et parisiens, qui, individuellement, revendiquent de multiples actions racistes et LGBTIQ+phobes dans leurs régions respectives, en connivence avec des groupes comme les Zouaves Paris ainsi que des firmes Hooligans fascistes Lyonnaises, comme c’est le cas du groupe « Mezza Lyon » présent dans le Virage Sud Lyon (au stade de l’Olympique Lyonnais).
Le 15 décembre, la page Facebook "Ouest Casual" (associée au canal Telegram) partage cette photo prise sur la place Maïdan à Kiev. pic.twitter.com/e3kmKHDRZ6
— Sébastien Bourdon (@seb_bourdon) May 2, 2020
Compte rendu de l’observatoire de la musique haineuse aux Etats-Unis en 2021
https://www.splcenter.org/fighting-hate/extremist-files/ideology/hate-music
2021 – Les groupes de musique haineuse sont généralement des labels musicaux qui enregistrent, publient et distribuent de la musique raciste dans une variété de genres.
MEILLEURS PLATS À EMPORTER
Comme en 2020, les analystes du SPLC ont de nouveau enregistré 11 chapitres de Hate Music en 2021, une baisse de 15 en remontant à 2019. La musique de haine a été un puissant vecteur de recrutement de jeunes dans le mouvement du pouvoir blanc à l’échelle internationale depuis son émergence au sein de la scène skinhead raciste en le début des années 1980.
Ces dernières années, le black metal haineux – en particulier le National Socialist Black Metal, ou NSBM – s’est avéré une puissante force de recrutement, en particulier parmi les jeunes. Cette tendance se reflète dans notre comptage. Bien que la plupart soient petits et pilotés par des individus isolés, les labels faisant la promotion du black metal haineux sont plus engagés dans leurs scènes : publier de nouvelles sorties ; partenariat avec d’autres labels partageant les mêmes idées, même à l’international ; mélanger ce sous-genre raciste avec d’autres sous-genres et groupes de métal avec des thèmes lyriques et une esthétique qui ne sont pas sectaires ; et d’être plus présent sur les réseaux sociaux.
Les labels skinheads racistes de longue date basés aux États-Unis exploitent généralement des catalogues plus statiques, passant souvent des mois, voire des années, sans mettre à jour leurs sites Web.
MOMENTS CLÉS
Pour la deuxième année, les American Defence Skinheads, répertoriés dans la catégorie des skinheads racistes de la carte de la haine du SPLC, ont organisé un concert de musique haineuse en Pennsylvanie en octobre avec des groupes de skinheads racistes, nouveaux et anciens. Le show a attiré, peut-être, quelques dizaines de participants et a été co-organisée par Keystone State Skins, alias Keystone United, un autre groupe haineux de skinheads racistes répertorié par le SPLC. De nouveaux petits rassemblements mettant en vedette une gamme de styles musicaux sous-culturels également cooptés par les racistes – y compris l’électronique, l’industriel, le black metal, le néo-folk, la noise et ce qu’on appelle le “hatecore” – ont réuni des groupes plus récents avec d’autres groupes et labels haineux. Ces événements ont eu lieu dans les États de la région médio-atlantique, chacun réunissant quelques dizaines de participants ou moins.
QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND
La musique haineuse continuera de servir d’outil puissant pour les recruteurs de la suprématie blanche à l’échelle internationale. Des chevauchements entre des équipes et des groupes de skinheads racistes de longue date avec les nouveaux efforts susmentionnés pour promouvoir la musique haineuse dans d’autres genres musicaux émergent. Ces efforts sont de niche et, comme indiqué ci-dessus, n’attirent pas un grand nombre d’adeptes. Cela dit, de tels efforts reflètent l’histoire de la musique haineuse telle qu’elle a évolué pour promouvoir à la fois des sous-genres distincts et qui se chevauchent de la musique raciste. Profondément antidémocratiques, ces réflexions projettent des paroles et des images déshumanisantes qui encouragent la violence et le terrorisme contre des communautés et des identités qui ont été et continuent d’être marginalisées.
En tant que sous-culture plus large, la scène continuera à jouer un rôle, repropagandisant l’esthétique et l’ésotérisme, ainsi que le sectarisme et la brutalité, du parti nazi et des groupes de pouvoir blancs plus contemporains et des figures de proue à l’échelle internationale, y compris des meurtriers et des terroristes condamnés. Des années 1980 au milieu des années 2000, les concerts organisés par des équipes de skinheads racistes représentaient le cœur de la scène. Aujourd’hui, des événements haineux de black metal tels que Asgardrei Fest, organisé presque chaque année en Ukraine depuis 2014, ont peut-être éclipsé la pertinence des concerts de skinheads racistes.
ARRIÈRE-PLAN
Au début des années 1990, la musique haineuse est passée d’une industrie artisanale à une industrie mondiale de plusieurs millions de dollars qui était la principale source d’argent et de jeunes recrues de la droite radicale . Bien que la sous-culture soit née en Grande-Bretagne au début des années 1980, elle est maintenant populaire parmi les racistes purs et durs du monde entier.
La scène s’est développée autour du groupe anglais Skrewdriver, dirigé par le regretté Ian Stuart Donaldson, et a donné naissance à des centaines de groupes. La musique de haine couvre de nombreux genres de musique.
Pendant plusieurs années, à partir de la fin des années 1990, Resistance Records, un label appartenant à l’ancien groupe néonazi National Alliance, a dominé le paysage de la musique haineuse. Le label a rapporté des centaines de milliers de dollars au groupe, autrefois dirigé par William Pierce . Mais au fur et à mesure que l’Alliance se ratatinait, Resistance Records aussi. Aujourd’hui, la scène musicale n’est plus dominée par un seul label, mais plutôt alimentée par des dizaines de petits labels et distributions. Certains ont des catalogues de centaines de sorties, tandis que d’autres n’impriment que de petites séries limitées de disques et/ou de bandes et conservent des catalogues de moins de 10 sorties. SPLC répertorie les labels de musique haineux en fonction de leurs catalogues et pas nécessairement de la politique, des croyances et/ou de l’identité de leurs propriétaires.
2021 LES GROUPES DE HATE MUSIC
Voir tous les groupes par état et par idéologie .
*L’astérisque désigne la localisation du siège social.
Services ADS
Pennsylvanie*
BeaSSt Productions
Roanoke, Virginie*
Black Metal Cult Records
Phoenix, AZ *
Confrérie des enregistrements de lumière
[en traduction automatique anglo-française !]
Californie *
H8 Propagande Art
Ohio
ISD Records/NS88 Vidéo
Denison, TX
MSR Productions
Gering, NE*
Dossiers sur la corde raide
[en traduction automatique anglo-française !]
Arkansas *
United Riot Records
New York *
Vinlandic Werwolf Distribution
Californie *
Winter Solace Productions
Wausau, Wisconsin*