Les skins de Chauny et la scène musicale gabber : entretien avec Stéphane François

Il y a un peu moins d’un an, nous avions consacré un post à  la réapparition d’une extrême droite adolescente- lycéens et tout jeunes actifs ou inactifs- férue de look, de vêtements typés, et souvent nourrie de références White Power plus radicales (suprémacistes blancs et néo-nazis), à Chauny, dans l’Aisne, et dans la vallée de l’Oise. Le phénomène ne s’est pas éteint, au contraire et a vu l’apparition d’un nouveau groupe – les Nationalistes autonomes picards– qui s’est singularisé il y a quelques jours par la distribution de tracts anti-halal dans les boites aux lettres de la région.

Stéphane François, politologue et chercheur à l’université de Strasbourg, est un spécialiste des “sous-cultures” d’extrême droite (musique, esotérisme, etc…). Il vient de consacrer une longue étude aux jeunes gabberskins de Chauny, ville dont il est lui-même originaire, publiée dans les Cahiers de psychologie politique (voir ici). Il revient en détail sur le profil de ces jeunes, le contexte social,  le rôle joué par la scène musicale “gabber skin” et la concurence à laquelle se livrent différentes formations d’extrême droite pour les récupérer.

Vous vous êtes intéressés aux jeunes “gabberskins” de la région de Chauny, dans l’Aisne, qui affichent ostensiblement des symboles d’extrême droite. Certains d’entre eux se sont livrés à des actes de dégradation ou de violence raciste. Pouvez-vous nous dire qui sont ces jeunes et ce qu’est le mouvement gabberskin?

Je vais commencer par répondre à la deuxième question : les “gabberskins”. Le terme “gabber”, présent dans le langage courant néerlandais, signifie “ami” ou “pote”, et vient lui-même d’un mot yiddish.

Ce registre musical est né au Benelux, vers le milieu des années quatre-vingt-dix. Il s’agit d’un sous-registre de la musique “techno”, apparenté à  [la techno] “hardcore“, donc une variante agressive de la techno, qui se distingue par un rythme plus agressif, voire martial, mais festive. Ce dernier aspect attire donc un public plus radical et génère une ambiance plus tendue… Les “gabberskins” sont une dérive d’extrême droite de ce registre, comme il existe une tendance gauchisante. Il ne faut donc pas stigmatiser toute la scène gabber.

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Le mouvement “gabberskin” est d’origine néerlandaise et apparaît vers le début des années 2000. Dans ce pays, les “gabberskins” sont un problème de sécurité publique. C’est le cas aussi en Belgique. Pour la période 2001- 2005, un rapport de la Fondation Anne Frank a estimé à 125 le nombre de groupes de jeunes racistes se réclamant du “gabber” aux Pays-Bas. Ceux-ci ont été, selon ce rapport, à l’origine de 200 incidents, dont 140 violents et commis 41 agressions et 50 affrontements opposant jeunes Hollandais et jeunes immigrés. Toutefois, selon l’AIVD (l’équivalent des Renseignements Généraux aux Pays-Bas), seuls 5% des jeunes “gabber” peuvent être considérés comme des racistes.

Sociologiquement, les “gabberskins” de l’Aisne sont souvent issus de milieux modestes. Ils proviennent de famille monoparentale, précarisée, alcoolique ou violente… Par contre, il est important de noter que ces adolescents, provenant de milieux difficiles, ne sont pas “connus des forces de police”, selon l’expression consacrée. En effet, s’ils viennent de familles défavorisées, ils n’ont pas pour autant sombrés dans la délinquance.

Au niveau scolaire, ils sont soit déscolarisés, soit en lycée d’enseignement professionnel (LEP). Cette population est au trois quart composée de mineurs (dont un nombre important sont encore au collège), les majeurs ayant un rôle de meneurs (“intellectuels”). Ceux-ci ont environ 25 ans et un passé de militant d’extrême droite affirmé. Certains de ces leaders sont les enfants d’un responsable du Front national, connus pour leur militantisme, parfois violents. Ils sont en effet des habitués du tribunal (soient comme victimes d’agression, soient comme agresseurs).

https://cdn.tv-programme.com/pic/replays/3/30195.jpgEnquête exclusive : Police belge et gabberskins français
18/03/2012 à 23h00 •
Chaque week-end, des groupes de jeunes skinheads français appelés "gabberskins" débarquent dans l´ouest de la Belgique pour faire la fête. Cependant, ces gangs sèment le trouble dans la zone frontalière. Pour limiter leur affluence, les autorités belges testent une méthode venue des États-Unis : le "harcèlement policier".

Comment se fait le passage entre la scène musicale gabber, l’appartenance à un groupe et l’engagement politique?

Ce passage se fait assez naturellement. Premièrement, nous pouvons affirmer que cette scène musicale a amené certains adolescents vers l’engagement politique, et non l’inverse.

D’un point de vue sociologique, la musique exprime des contenus émotionnels suggestifs, suscite des sentiments et des humeurs. En l’occurrence, la musique des “gabberskins” exprime de la colère et de la haine. Les rythmiques violentes et agressives font de cette scène une scène exutoire, une scène cathartique, pour des adolescents ayant une vie difficile, à l’instar du football pour les hooligans. Et comme pour le football, il s’agit aussi d’un lieu d’embrigadement.

À partir de ce moment, et c’est mon deuxième point, le mécanisme d’embrigadement devient relativement simple : comme nous venons de le dire, ces jeunes recherchent dans cette musique un exutoire à un mal de vivre et à une déshérence sociale. Or, il n’y a pas dans en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais de lieu jouant les différents registres de techno extrême (“gabber”, “Hardcore”, etc.).

En conséquence, les amateurs picards et nordistes de ce genre de musique se déplacent en Belgique (pays qui se trouve à 1h30, et parfois moins, de route de nos zones axonaises) pour trouver ce type de lieu. En effet, la Belgique est un pays connu depuis la fin des années quatre-vingt pour ses établissements, réputés, de musique “techno”. Au sein de ces établissements, nos jeunes fréquentent des salles réservées aux registres extrêmes comme la “gabber “. Là, ils y rencontrent des “gabberskins” locaux, connus, comme je l’ai dit précédemment, pour leur radicalité et pour l’ancienneté de leur militantisme extrémiste.

La fréquentation de ces établissements permet la mise en en place de certaines pratiques sociales affinitaires dans lesquelles dominent le relationnel et l’affectif. En effet, l’une des conséquences sociales importantes, outre l’attitude militante, est la constitution de clan, voire, pour certains de ces adolescents, d’une famille de substitution.

Paradoxalement cette même musique donne le sentiment d’appartenir à une communauté, à une tribu : la haine parfois rapproche. En effet, nous sommes face à des “hommes de violence”, pour reprendre la typologie de Birgitta Orfali. Dans sa typologie, l’homme de violence est celui dont la psychologie est tournée vers la notion de lutte ou de combat. Il se caractérise par une opposition violente à tout adversaire (individu ou groupe). Bref, il recherche l’antagonisme et le conflit. À partir de ce moment, l’embrigadement devient facile.

Y-a-t-il d’autres facteurs en jeu ?

Oui évidemment. Le contexte social et économique local est catastrophique. La région subit les effets de financiarisation de l’économie mondiale. Des entreprises florissantes ferment pour des raisons financières aggravant une situation locale déjà très difficile : cette région, de vieille tradition industrielle (sidérurgie, textile, chimie), a connu une vague de désindustrialisation importante au début des années 1980 et n’en s’est jamais remise.

Actuellement, ce sont les derniers ilots de prospérité qui sont touchés… Ainsi, à Chauny, au 31 décembre 2008, 27,4% des jeunes de 15 à 24 ans étaient sans emploi (dont 14,9% en chômage de longue durée) et 29,4% étaient sortis du système scolaire sans diplôme. Le nombre de familles monoparentales est aussi en augmentation depuis 1999 (20,6% en 2006 contre 13,5% en 1999). C’est catastrophique…

En outre, ces adolescents s’inscrivent souvent dans une tradition politique familiale de vote pour le Front national. Celui-ci obtient de très bons scores dans cette région, entre 17 et 19 % selon les élections.

L’abandon des références ouvrières des partis de gauche, au profit des classes moyennes, a permis au Front national d’investir le rôle de “porte-parole” des “Français d’en bas”, substituant le marqueur identitaire de classe à celui de race…

Localement, cette évolution nationale va se combiner à la fois avec une pauvreté endémique, dont je viens de parler, et avec un vote protestataire bénéficiant à ce parti. En effet, en 2007, lors des dernières élections présidentielles, ce parti a récolté 17,43% des suffrages. Aux dernières élections régionales de mars 2010, le Front national a amélioré son score de 3 points, passant à 20,24% des suffrages exprimés ! Enfin, il existe une banalisation des propos racistes/xénophobes dans certaines familles…

Quelles sont les relations entre les formations d’extrême droite (classiques ou pas type nationalistes autonomes) et ces jeunes? Constituent-ils un vivier pour le FN? De quoi sont ils le révélateur?

Effectivement, ces jeunes peuvent constituer un vivier pour le Front national, mais pas uniquement pour ce parti. Depuis quelques temps, je me suis rendu compte que ces jeunes gens attirent plusieurs partis/groupuscules d’extrême droite : le FN donc, mais aussi le Bloc Identitaire, via des tentatives d’approches de membres du Projet Apache (l’un d’entre eux a passé sa scolarité à Chauny), le Renouveau Français dans le Sud de l’Aisne et depuis peu la Troisième Voie de Serge Ayoub [dont se sentent proches les Nationalistes autonomes de Picardie]

Ceci dit, je pense que c’est le FN qui les attirera le plus facilement car des responsables du FNJ local les travaillent au corps depuis plusieurs années. Ce sont d’ailleurs ces responsables qui cherchent à imposer le terme “nationaliste” pour les qualifier, au lieu de celui de “skinheads”.

Ces tentatives sont compréhensibles d’un point de vue électoraliste. En premier lieu,  le contexte local est très favorable au Front national : l’électorat frontiste se maintient aux environs de 17/19% suivant les élections. Ainsi, en 2007, lors des dernières élections présidentielles, ce parti a récolté dans ce département 17,43% des suffrages. Aux dernières élections régionales de mars 2010, le Front national a amélioré son score précédent de 3 points, passant à 20,24% des suffrages exprimés.

Ensuite, nos “gabberskins” proviennent majoritairement de communes rurales proches de Chauny ayant très largement voté pour le Front national aux élections régionales de mars 2010 (dont 42% pour le Front national à Abbécourt, village des responsables locaux du FNJ).

On peut en déduire les points suivants : une majorité de ces jeunes ont des parents qui ont voté pour ce parti; ensuite, ils évoluent dans des milieux sociaux non seulement défavorisés mais aussi très imprégnés par les thèses xénophobes et populistes.

Des éléments vont dans ce sens : primo, leur attitude contestataire et leur rejet du politique, le “tous pourris” des démagogues d’extrême droite ; secundo, la très grande occurrence sur leurs blogs de certaines idées anti-immigrés, dont celle de la préférence nationale (les immigrés sont tous des délinquants et des dealers, ils prennent le travail des français, ils nous envahissent, etc.).

De fait, ces jeunes sont révélateurs d’une évolution identitaire de l’extrême droite. Leur attitude est en effet clairement un repli identitaire, celui-ci étant corrélé avec la notion de “race blanche”.

Nous sommes face à ce que Pierre-André Taguieff a appelé “la quatrième vague du nationalisme”, c’est-à-dire celle du repli identitaire contre la mondialisation, une mondialisation vue comme une machine à détruire les peuples et les identités. Il s’agit donc d’une volonté de repli “entre soi”, entre personnes de même “race”.Cela est parfaitement explicite dans les discours peu élaborés de nos “gabberskins”, en particulier ceux exprimés sur leurs blogs.

Propos recueillis par Abel Mestre et Caroline Monnot

ORTHANC NSBM interdit

Un groupe rock d’extrême droite à Paimpont !

lundi 15 novembre 2010

Breizhistance (organisation de la gauche indépendantiste) tiens à dénoncer la venue d’un groupe de métal d’extrême droite à Paimpont lors d’un festival de black métal le 20 novembre.

Parmi les différents groupes présents ce soir là, « orthanc », groupe lyonnais du label « renaissance païenne » qui joue principalement avec d’autres groupes de « rac » et de « nsbm », et dont le chanteur, dans une interview, cite le 3 ème reich comme référence.
Il se pose également la question de l’association qui organise ce concert : « pagan inquisition » puisqu’elle met à l’écoute sur son site différents groupes de « nsbm ».

Nous demandons à la mairie de Paimpont de prendre ses responsabilités et d’annuler le concert, il est intolérable que l’on puisse laisser se répandre les idées néo-nazis en Bretagne et ailleurs.

C’est l’ensemble des individus et organisations refusant le racisme et la xénophobie qui doivent dénoncer et ne pas laisser faire ce type de groupes.

Il n’y aura jamais de place pour le fascisme en Bretagne !

Faskourien er-maez !

rac : rock anticommuniste courant musical de la scène skinhead d’extrême droite prônant la haine raciale , la supériorité de la race blanche, l’antisémitisme etc.

nsbm : black metal nazi

http://rennes-info.org/Un-groupe-rock-d-extreme-droite-a#forum1881

Communiqué Officiel d’annulation du groupe « Orthanc »
lors du Festival Arvorig Du 2010

Notre Association à été contactée Par Mr Sylvain Morvan, journaliste pour le quotidien Ouest France, concernant le Groupe Orthanc, qui serait affilié à l’extrême Droite.

Après nous être renseignés et avoir vérifié les informations mises en avant, l’équipe organisatrice de l’événement a pris le 17 novembre au matin la décision d’annuler la participation du Groupe Orthanc sur le champ.

L’association Arvorig Du est le plus strictement apolitique et de plus se refuse à soutenir de quelque façon que ce soit un mouvement ou idéologie n’honorant pas les valeurs républicaines.

Le seul but de ce festival est de proposer un événement festif et divertissant, si ce n’est une découverte d’un style musical peu répandu.

Il va de soi que nous regrettons cette erreur, mais nous assumons cependant la responsabilité qui est notre, quant au manque d’information concernant ce groupe.

Nous souhaitons exprimer nos excuses aux personnes qui ont pu être choquées ou offensées et espérons par l’annulation immédiate de la participation du groupe Orthanc rétablir la tranquillité de tout à chacun.

http://rennes-info.org/Un-groupe-rock-d-extreme-droite-a#forum1881

5 novembre 2010 : Concert NSBM à Metz : Peste Noire + Aorlhac + Sombre Chemin + Ornaments of Sin

https://www.last.fm/fr/event/1727287+Peste+Noire+at+Salle+polyvalente+%2F+Sainte+Barbe+on+05+November+2010

vendredi 5 Novembre 2010

Peste Noire + Aorlhac + Sombre Chemin + Ornaments of Sin

Les individus musiciens membres de Ornaments of Sin sont connus pour leur  carrière métapolitique avec une stratégie simple : diffuser leurs propositions antisémites sous la forme de d'une activité de groupe de musique.

Lieu

Salle polyvalente / Sainte Barbe
Sainte-Barbe (Metz), 57640, France

Basée au Royaume-Uni, Blood and Honour est une coalition internationale obscure de gangs racistes de skinheads. Aux États-Unis, deux groupes rivaux affirment être affiliés à Blood and Honour.

Une faction, connue sous le nom de Division de Blood and Honour America, a été « ré-implantée » en Amérique du Nord par le groupe skinhead Volksfront en 2005 et comprend des adeptes de skinhead, des néonazis et de l’identité chrétienne dans ses rangs. L’autre groupe, qui est devenu connu sous le nom de Blood and Honour Council USA, était affilié jusqu’à récemment au groupe skinhead, le Vinlanders Social Club, mais est maintenant principalement représenté par deux skinheads qui dirigent un label de musique raciste dans l’Ohio et une société de vidéos racistes au Texas.

Dans ses propres mots

“En fin de compte, il y aura une guerre raciale et nous devrons être suffisamment forts en nombre pour la gagner. Je mourrai pour garder ce pays pur et si ça veut dire effusion de sang à la fin de la journée, alors que ce soit le cas. ”
Ian Stuart Donaldson, fondateur de Blood and Honour

“Pour réaliser tout cela, nous-mêmes, et nos camarades européens, devons avant tout avoir la foi. Nos ennemis sont forts, et nous sommes actuellement relativement faibles en nombre, mais imbattables dans l’esprit. Nous devons nous rendre compte que nous-mêmes, et nos ennemis, sommes engagés dans une lutte pour la survie des races européennes. Si nous échouons, nous serons détruits avec la civilisation européenne; et nous devons accepter dans nos cœurs, que si la victoire est finalement la nôtre, nous devons traiter avec nos ennemis de la manière la plus impitoyable. Si nous ne détruisons pas leur cancer à la racine, nous devrons faire face à sa réincarnation à un stade ultérieur. Nous devons avoir foi en cela, notre bataille jusqu’à la mort. “
Ian Stuart Donaldson, sur le site web de Blood and Honour

Historique

Blood and Honour (B et H) est sorti de la scène skinhead des années 1980 en Angleterre. Le groupe a été fondé en 1987 par Ian Stuart Donaldson, (qui a finalement abandonné son nom de famille et est devenu connu sous le nom de Ian Stuart), le chanteur principal du groupe de rock haineux séminal Skrewdriver. La formation du groupe britannique est motivée par la désillusion avec le National Front d’extrême droite, où des groupes de musique racistes avaient précédemment trouvé un foyer. Stuart et d’autres chefs skinheads se sont rebellés contre ce qu’ils percevaient comme la tolérance raciale croissante du National Front. Ils étaient également fatigués de voir le National Front utiliser les profits de la musique raciste à la tête de peau pour les avantages du parti.

Blood and Honour a été fondé lors d’une réunion organisée par Stuart et a réuni plusieurs groupes racistes éminents, dont Brutal Attack, Sudden Impact, No Remorse et Squadron, et « représentants de partis politiques qui seraient normalement distants les uns des autres », selon le site web Blood and Honour Worldwide. Blood and Honour, nommé pour le slogan du mouvement de la jeunesse hitlérienne, a publié un magazine avec un logo qui présentait une croix gammée à trois bras. Il a également réuni des groupes racistes qui étaient auparavant en désaccord et ont contribué à stimuler la croissance du mouvement raciste de skinheads au-delà de la Grande-Bretagne. Aux États-Unis, l’ancien dirigeant du Klan, Tom Metzger, ami de Stuart, a joué un rôle clé dans la construction du mouvement.

Après la mort de Stuart dans un accident de voiture en 1993, le groupe néo-nazi Combat 18 (C-18), qui avait initialement servi de sorte de force de sécurité armée pour la chambre de sécurité B et H, a réussi à prendre le contrôle du Blood and Honour en Angleterre. Bien que Combat 18 ait initialement maintenu une prise de tension dans l’organisation, en 1996, de nombreux groupes de skinhead accusaient Combat 18 de profiteurs de leur musique. Cette querelle croissante a provoqué une scission dans le groupe original Blood and Honour. Une faction est restée fidèle à l’idée initiale de promouvoir le white power par la musique, tandis que l’autre favorisait une approche plus radicale qui incluait le terrorisme et les assassinats.

Cette scission a suivi le groupe aux États-Unis, qui a vu la formation de deux groupes rivaux Blood – Honour, Blood and Honour America Division et Blood and Honour USA. Tous deux prétendaient réaliser le rêve de Stuart d’un mouvement skinhead.

Blood and Honour America Division, considéré comme les adeptes de la scène de la musique white-po, se compose des groupes de skinheads Volksfront et Troops of Tomorrow, des groupes d’identité chrétienne Christian Guard et des Daughters of Yahweh, et de la White Revolution néo-nazie, entre autres. (Hammerskin Nation, le réseau des factions régionales Hammerskin historiquement considérées comme dominant le monde raciste de skinhead des États-Unis, a traditionnellement été allié à Blood and Honour America Division, mais une fracture s’est développée entre les deux organisations en 2009 et les Hammerskins ont été retirées de la liste de leurs affiliés officiellement validés par la Division Blood and Honour.) Blood and Honour America Division précise également qu’elle n’est pas affiliée à Combat 18 et qu’elle n’autorise pas les membres du C-18 lors de ses événements.

Volksfront a récemment acheté plusieurs hectares de terres, à environ une heure à l’extérieur de St. Louis, Mo., où ils ont construit le Samuel Weaver Memorial Hall en l’honneur du fils de Randy Weaver, qui a été abattu par des agents fédéraux pendant l’infâme affrontement de Ruby Ridge en 1992. Les terrains et les bâtiments servent de siège national à la fois à la Division Volksfront et à la Blood and Honour America Division. Le groupe a tenu ses réunions nationales de 2008 et 2009, ou Althings, sur le nouveau bien. Les événements ont attiré de nombreux suprémacistes blancs de groupes de soutien de Blood and Honour Divons, y compris Whire Revolution et sa tête, Billy Roper; American Front skinheads et leur leader David Lynch; et English skinhead a devenu le membre de B et H America Del O’Connor.

Les États-Unis de sang et d’honneur, qui prônent à l’origine une approche plus militante, s’est allié à plusieurs groupes régionaux de skinheads qui n’étaient pas des hammerskins, et ont cherché à officialiser cette position anti-Hammerskin en créant une coalition de skinheads, de néonazis et même de membres du Klan appelés Council 28. (Vingt-huit représente le sang et l’honneur, puisque les chiffres deux et huit correspondent à l’emplacement alphabétique des lettres B et H.)

La séance inaugurale de ce qui allait devenir le Council 28 s’est déroulée le nov. 15, 2003, à Logan, Ohio. Surnommé un rassemblement de l’unité Blood and Honour, l’événement s’est déroulé sur des biens appartenant à Kevin Kislingbury, un membre de Blood and Honour USA. Les participants venaient de quatre groupes skinheads: Keystone State Skinheads, les Ohio State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et Blood and Honour USA, toutes les organisations non-Hammerskin.

Un deuxième rassemblement, plus important, a eu lieu un an plus tard, en novembre. 20, 2004. En plus des quatre groupes originaux de skinheads, la réunion comprenait les Skins de Scioto, les Klan impériaux d’Amérique et les groupes néonazis de la Ligue de défense chrétienne et du Mouvement national-socialiste. Bien que de nombreux groupes du Klan ne s’associent souvent pas aux skinheads, les Klans impériaux d’Amérique ont très probablement assisté parce que son mage impérial, Ron Edwards, est le père de Steven Edwards, membre de Blood and Honour USA.

La coalition s’est officiellement baptisée le Council Blood and Honour, ou Councel 28, lors d’une réunion tenue le oct. 22, 2005. L’événement sur invitation a été organisé par le Vinlanders Social Club et Kislingbury, qui ont une fois de plus accueilli le rassemblement dans sa propriété à Logan, Ohio. Beaucoup de co-fondateurs des Vinlanders avaient été associés à l’Outlaw Hammerskins, un équipage voyou formé pour défier la nation Hammerskin.

Il y avait une soixantaine de membres de groupes skinheads d’au moins huit États: Blood and Honour Ohio, Blood and Honour Texas, Ohio State Skinheads, Keystone State Skinheads, the New Jersey Skins, the Canyon (Arizona) State Skinheads, les Hoosier State Skinheads et les Maryland Skins. Sont également représentés des labels de musique racistes tels que le label 56, dirigé par un membre des Maryland State Skinheads, les Imperial Klans of America’s White Rider Records, ISD Records, dirigé par Kislingbury, Resistance Records de la National Alliance et la société de vidéographie NS88 Videos, dirigée par Bart Alsbrook, coordinateur de Blood et Honour USA.

Lors de la réunion, les dirigeants skinhead ont décidé d’unir leurs forces à celles de National Allience afin d’utiliser le groupe néonazi comme bras politique. Ils ont également compilé une liste d’individus et de groupes ennemis qui comprenaient le coordinateur du Mouvement national national socialiste, Bill White, qu’ils ont accusé d’être un « informateur », et tous les membres de Volksfront. Le conseil a proposé d’adopter des « paroles plus courantes » en plus de leurs paroles ouvertement racistes, avec pour but de gagner de l’argent sans concert pour le grand public. En outre, une quinzaine de skinheads ont passé la corne-à-boire, un rituel dans la variante raciste de la religion odiniste.

Le nouveau Conseil 28 s’est rendu déterminant pour aider les Klans impériaux d’Amérique – alors l’un des plus grands groupes de Klan – a organisé son festival nordique 2006, un festival white-po organisé sur la propriété de l’IKA à Dawson Springs, Ky. Deux nouveaux groupes ont été intronisés à la réunion: les Skins de l’État confédéré et les Skins d’État de Floride. Plus particulièrement, une bagarre a éclaté entre une poignée de membres du Mouvement national-social et environ 50 skinheads. Les Fests nordiques suivants ont été mal suivis, bien qu’il ne soit pas clair si la baisse de participation résulte de cet incident ou d’un procès civil intenté contre l’IKA en 2007 par le Southern Poverty Law Center.

En 2009, on ne sait pas très bien si le Conseil 28 était toujours actif, étant donné que les équipes de skinheads d’État qui ont créé le conseil ont cessé d’utiliser le nom de sang et d’honneur. C’est le résultat d’une trêve déclarée entre les Hammerskins et les Vinlanders en 2007. Dans l’annonce de la trêve, Brien James, co-fondateur de Vinlander, a écrit : « S’ils seront Vinlanders, n’utiliseront plus le nom de Blood and Honour. Nous allons changer nos correctifs de soutien et d’autres logos pour y réfléchir très bientôt. Nous soutenons toujours nos amis qui dirigent « Blood and Honour USA ». Ils ont été bons pour nous en tant qu’amis et frères, et nous les soutiennons toujours. Nous ne participerons tout simplement pas à un conflit qui a commencé à l’étranger, et nous ne serons pas plus insensés que celui que nous terminons avec le HSN ».

En 1998, quatre membres du chapitre de Tampa, Fla., de Blood – Honour USA – Charles Marovskis, Kenneth Hoover, James Robertson et Corey Hulse – auraient tué deux sans-abri en Floride. Marovskis et Hoover ont tous deux plaidé coupables de meurtre au deuxième degré fédéral. Robertson a plaidé contre l’innocent et reste en prison pour une condamnation pour meurtre distincte. À la fin de 2009, Hulse n’avait pas été capturée. La police dit que les skinheads ont battu les sans-abri jusqu’à la mort parce qu’ils étaient considérés comme inférieurs et parce que les skinheads voulaient renforcer leur statut au sein du mouvement.

SPLCenter

Une des trois personnes emprisonnées pour coups mortels sur un jeune homme de 27 ans,le 2 août dernier, demandait sa mise en liberté hier. Décision aujourd’hui.

Un Rennais de 27 ans avait été retrouvé mort, le samedi 2 août dernier au matin, dans ce passage situé près de l’avenue Sergent-Maginot

Digne de bout en bout, la famille de Frédéric Bourget était présente, hier, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes. Ce chauffeur-livreur de 27 ans avait été retrouvé mort à 6 h 49, le samedi 2 août dernier, avenue Sergent-Maginot. « S’il avait été secouru plus rapidement, il aurait eu des chances de survie », a conclu le médecin-légiste.

Pour une cigarette refusée…

Ce vendredi 1er août, le jeune homme faisait la fête en ville, avec des copains. Mais il a eu la malchance de croiser un groupe de skinheads venus de région parisienne, dans un bar proche de la rue de Paris. Enivrés au chouchenn, « ils ont fait le salut nazi à l’intérieur du bar », rappelle un magistrat.

Puis, ils ont demandé une cigarette à Frédéric Bourget. Celui-ci a refusé. Il s’est fait taxer de « sale gauchiste », de « red » (« rouge », en anglais). Trois des skinheads l’ont frappé à coups de poings. Puis à coups de pied, lorsqu’il était à terre. Des témoins le confirment.

Il était environ 3 h. Blessé, Frédéric Bourget a pourtant rejoint ses amis, dans un appartement du quartier Alphonse-Guérin. Pourquoi personne n’a-t-il appelé les pompiers ? Vers 5 h, le jeune homme a dit à ses copains qu’il ne se « sentait pas bien », qu’il avait « des maux de tête ». Il a quitté l’appartement. Et il est mort dans la rue.

Une enquête difficile

« Il est décédé d’un syndrome asphyxique, dû à de nombreuses lésions traumatiques au crâne », a révélé l’autopsie. Un hématome sous-dural, qui dégénère en hémorragie interne ? C’est l’explication plausible.

L’enquête de la PJ a abouti deux mois plus tard, début octobre, à l’interpellation de trois skinheads : Nivine Gaid, une femme de 21 ans ; Romain Renoux, 23 ans, et un mineur de 17 ans. Une juge les a mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner ». Autrement dit pour coups mortels, un crime passible de la cour d’assises.

Incarcérés, Romain Renoux et le skinhead mineur auraient, selon un magistrat, « reconnu avoir frappé la victime, mais pas dans la tête ». Nivine Gaid, elle, avoue avoir donné « le premier coup de poing, c’est tout. » Pour son avocat, Me Pierre-Ann Laugery, « il est difficile d’établir avec certitude le lien entre ces coups vers 3 h, et la mort quatre heures plus tard, sans qu’on sache précisément ce qu’il s’est passé entre-temps ». Le procès promet d’être disputé.

Décision ce matin

En attendant, Nivine Gaid demandait sa mise en liberté provisoire, hier devant la chambre de l’instruction. « J’étais en rupture avec ma famille, je m’en cherchais une, je me suis retrouvée chez les skinheads alors que je ne suis pas raciste », a-t-elle expliqué hier entre deux sanglots, la tête tournée vers la famille de la victime. « Elle est tombée chez les skinheads, comme elle aurait pu tomber chez les punks, a plaidé Me Laugery. Aujourd’hui, son père est prêt à la reprendre dans sa pizzeria, en région parisienne ».

Comme la juge d’instruction et le juge des libertés, l’avocate générale s’oppose à la remise en liberté de la jeune femme. Décision de la chambre, ce matin.

https://rennes.maville.com/actu/actudet_-Les-skinheads-avaient-cogne-un-homme-etait-mort-_loc-1208678_actu.Htm

 

Michel TANNEAU.   Ouest-France  

Rennes. Trois ex-skinheads condamnés pour des coups mortels

La soirée s’était mal terminée, en août 2009, dans un bar de Rennes. Un jeune de 27 ans avait succombé à ses blessures. Les suspects appartenaient à la mouvance d’extrême droite. Jugés par la cour d’assises depuis mardi, ils ont été condamnés à des peines comprises entre quatre et cinq années de réclusion, assorties de sursis.

Ce 1er août 2009, Frédéric Bourget fait la fête dans un bar de la rue Paul-Bert, à Rennes. Le chauffeur livreur de 27 ans est abordé par une jeune femme, Nivine Gaid, 28 ans aujourd’hui, qui lui demande une cigarette. Elle n’obtient pas satisfaction. Romain Renoux, 30 ans, et un complice mineur, le tabassent en le traitant de « sale gauchiste ».

Une fois à terre, il reçoit des coups de poing et des coups de pied. Un des agresseurs porte des chaussures coquées, affectionnées par les skinheads. Les deux hommes, dont un est mineur, et la femme, appartiennent à la mouvance d’extrême droite. Tous les témoins affirment qu’ils ont fait le salut nazi dans le bar…

Mort sur le trottoir

Sonné, Frédéric Bourget parvient à reprendre ses esprits et poursuit la soirée dans un appartement chez des amis, rue Alphonse-Guérin. Deux heures plus tard, il se plaint de maux de tête et veut rentrer chez lui.

Un employé du Star (réseau de bus et métro) l’aperçoit peu avant 7 h du matin, le 2 août, allongé sur le trottoir avenue du Sergent-Maginot. Le jeune homme est mort. L’autopsie révèle que le décès a été provoqué par une hémorragie du cerveau, suite à des coups violents.

Ils encouraient quinze ans

Les trois accusés ont été placés, après les faits, pendant sept à huit mois en détention provisoire. Ils étaient, depuis plus de sept ans, sous contrôle judiciaire et ont eu le temps de se réinsérer.

Les trois anciens skinheads, qui disent avoir quitté la mouvance d’extrême droite après leur incarcération, encouraient quinze ans de réclusion criminelle.

Condamnés

Nivine Gaid et Romain Renoux ont été condamnés à cinq ans, dont trois avec sursis. Le troisième accusé, mineur au moment des faits, écope de quatre ans de réclusion, dont deux avec sursis.

Tous ont été conduits en détention, aussitôt le verdict prononcé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-trois-ex-skinheads-juges-pour-des-coups-mortels-4778393

Un concert de Blood and Honour ce samedi en Flandre

Un concert néonazi, programmé par l’organisation Blood and Honour, aura lieu samedi en Flandre en un lieu tenu secret, peut-on lire jeudi sur le blog du Front antifasciste.

Il s’agirait du premier concert de la section Combat 18, fondée récemment au sein de l’organisation Blood and Honour Nederland & Vlaanderen. Selon le Front antifasciste, Combat 18 est la section la plus violente de Blood and Honour.

Thomas Valkhoff, un habitant du Nord-Brabant aux Pays-Bas qui a fondé la division Blood and Honour Nederland & Vlaanderen, en est le nouveau chef depuis peu.

L’endroit où aura lieu le concert sera communiqué au dernier moment. Les participants devront d’abord rejoindre un lieu de rassemblement, également encore tenu secret. (belga)

un mort lors d’un solstice qui tourne mal : Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), meurt alors d’un coup de couteau une altercation entre Laurent Leclercq, l’organisateur du solstice de la « bannière du Pays Carnute », et le groupe trop bruyant.

Laurent Leclercq, élu Front National à Dreux de 2001 à 2007, a souvent été critiqué pour ces tendances identitaires et son comportement violent. Le 21 juin 2009, alors qu’il était organisateur d’un rassemblement d’une association identitaire dans le village de Saint-Denis-des-Coudrais, l’homme va commettre l’irréparable. Au milieu de la nuit, dans le champs où est organisé la fête, une altercation éclate entre lui et quelques jeunes qui écoutent de la musique trop forte à son goût. Il tombe à terre, s’éloigne de la prairie et revient finalement en voiture armé d’un couteau. Il poignarde alors dans le dos l’un des jeunes, Christophe Lindeneher, 28 ans, qui succombera quelques heures plus tard. La cour d’assise du Mans va condamner l’ancien élu à douze ans de réclusion criminelle.

Aux élections municipales de 2008, l’extrême droite s’est présentée sous une forme originale, dans son ancien fief de Dreux : une liste, intitulée « Dreux Identité française », réunissait, hors de l’investiture officielle du Front national, des militants du FN, du MNR et du mouvement identitaire, sous la conduite d’un ancien conseiller municipal frontiste puis MNR, Laurent Leclercq.

Pour celui-ci, élu pour la première fois en 2001 et dont la liste a obtenu 4,3% au premier tour, les problèmes des Drouais se présentaient de manière simple : il fallait « servir les Gaulois avant les autres dans les domaines sociaux et professionnels », et restaurer la « sécurité (qui) doit rester la première des libertés ». Pour le « soldat politique » Laurent Leclercq, puisque c’est ainsi qu’il se définit, « un élu identitaire est un militant politique qui mène un combat permanent contre la société que nous imposent les médias et les modes, contre les tenants de la mondialisation et contre l’islamisation rampante de nos villes ».

Règlement de comptes entre « soldats politiques »

Le problème, c’est que Laurent Leclercq est mis en examen depuis le 23 juin pour « homicide volontaire » et qu’il est incarcéré, pour des faits qu’il semble avoir avoués (il s’est lui-même constitué prisonnier). Et que l’insécurité, en l’espèce, est celle provenant d’un rassemblement de « Gaulois », en l’occurrence un solstice d’été, qui a tourné au règlement de comptes entre « soldats politiques » de l’ultradroite.

Tout s’est passé dans la Sarthe, à Saint-Denis-des-Coudrais, où une trentaine de militants du mouvement Terre et Peuple, en majorité franciliens, fêtaient le solstice de juin, selon une coutume en vigueur dans les groupes néopaïens. Terre et Peuple organisait le même jour des rassemblements similaires dans d’autres régions (Alsace ; Nice ; Savoie notamment ; et le 27 juin en principe, en Haute-Saône).

Les faits n’ont toutefois aucune nature politique : après la fin de la cérémonie, tout le monde est allé se coucher, puis un groupe de participants a allumé un barbecue au milieu de la nuit, puis mis la musique à fond. D’où une altercation entre Laurent Leclercq, l’organisateur du solstice de la « bannière du Pays Carnute », et le groupe trop bruyant. Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), meurt alors d’un coup de couteau.

Depuis, c’est évidemment le silence dans les rangs dans les milieux identitaires : la section du Forez de Terre et Peuple a annulé le camp qu’elle devait tenir près de Saint-Etienne les 26 et 27 Juin. Mais le mouvement, qui s’est rendu en Bavière au mois de mai, projette toujours un voyage en Carinthie, la province de Jorg Haider, au mois de septembre.

http://rue89.nouvelobs.com/blog/jean-yves-camus/2009/06/25/ultradroite-un-mort-lors-dun-solstice-qui-tourne-mal-108841

Christophe Lindeneher, un habitant de Rambouillet, a été trouvé la mort, ce week-end, lors d’une fête identitaire dans la Sarthe. Son meurtrier présumé a été mis en examen hier. Agé de 28 ans et père d’un petit garçon de 2 ans, Christophe participait à la fête du solstice d’été à Saint-Denis-des-Coudrais, dans la Sarthe. Ce rassemblement était organisé par l’association de la droite identitaire Terre et Peuple, dont la majeure partie des adhérents sont originaires des Yvelines. Christophe Lindeneher en était d’ailleurs l’un des membres.

Un rassemblement de la droite identitaire

Les faits se sont déroulés entre 5 heures et 6 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche. Christophe se trouve au milieu du campement où dorment les fêtards. Lui continue à faire du bruit et à passer de la musique. Ce qui irrite Laurent Leclercq, l’organisateur de la manifestation. Cet homme de 38 ans a été, jusqu’à l’an dernier, conseiller municipal à Dreux (Eure-et-Loir), d’abord sous l’étiquette Front national, puis MNR et, enfin, « élu identitaire ».
Le ton monte. L’ancien conseiller municipal plante un couteau de chasse dans le dos de Christophe. Blessé au thorax, le père de famille décédera des suites de ses blessures, bien que l’auteur du coup de couteau ait appelé les secours. Placé en garde à vue, Laurent Leclercq reconnaît les faits. Mais il dit avoir agi en légitime défense.
Selon des témoins de la scène, ce serait lui qui aurait agressé Christophe. Hier soir, Laurent Leclercq, dont le casier judiciaire porte trace d’une ancienne condamnation pour violences, était déféré devant le juge des libertés et de la détention. Le parquet du Mans devait requérir son placement en détention.
http://www.leparisien.fr/rambouillet-78120/tue-parce-qu-il-faisait-du-bruit-24-06-2009-558134.php

Laurent Leclercq est en prison depuis hier soir. La cour d’assises du Mans l’a condamné, hier, à douze ans de réclusion criminelle pour avoir tué un Rambolitain de 28 ans d’un coup de couteau dans le dos.

Des deux avocats qui sont intervenus, hier devant la juridiction criminelle du Mans, pour assurer la défense de Laurent Leclercq, ancien élu d’extrême droite à Dreux, pas sûr que le second, MHay, ait vraiment servi son client.

« C’est une furie, un gothique »Il a en effet abondamment critiqué la victime, Christophe Lindeneher, un Rambolitain de 28 ans tué d’un coup de couteau dans le dos, le 21 juin 2009, alors que personne, durant les trois jours du procès, n’avait évoqué le moindre problème avec ce jeune père de famille.

Pour l’avocat, lors de la fête de l’association “Terre et Peuple” organisée ce soir-là par Laurent Leclercq, Christophe Lindeneher auraient fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique. Christophe Lindeneher est une furie, un gothique. Et vous savez quoi?? Monsieur Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »

Christophe Lindeneher a surtout été tué d’un coup de couteau dans le dos par Laurent Leclercq parce que le “gothique” n’a pas voulu baisser la musique quand “l’organisateur en chef” le lui a demandé.

Car, insiste Sabine Néal, l’avocate générale, « l’accusé est intolérant à la frustration, à tout ce qui ne lui ressemble pas. Il ne supporte pas qu’on s’oppose à lui, parce que son ego est surdimensionné. » Des traits de caractère décrits unanimement pas les experts et l’entourage de Laurent Leclercq.

Retour en prisonD’ailleurs, plusieurs condamnations ont déjà prouvé ces excès de violence. Et il a beau prétendre que la mort de Christophe Lindeneher est « un accident », la lame de son couteau a pénétré profondément dans le thorax.

Certes, pour la cour, l’intention de tuer n’a pas été établie, mais l’intention de faire mal était bien là. Le verdict est tombé : coupable. Douze ans de réclusion criminelle.

L’ancien élu, qui avait été remis en liberté en juin 2010 après avoir passé un an en détention provisoire, comparaissait
libre. Il est reparti menottes aux poignets, sous escorte policière, direction la prison. 

Nicolas Fernand
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/dreux/2012/11/09/12ans-de-reclusion-pour-lex-elu-drouais-d-extreme-droite_1327086.html

La cour d’assises de la Sarthe a condamné ce jeudi après-midi Laurent Leclercq, 39 ans, à la peine de 12 ans de réclusion criminelle.

L’ancien élu de Dreux a été reconnu coupable d’avoir porté un coup de couteau mortel à Christophe Lindeneher au petit matin du 21 juin 2009, dans un champ de Saint-Denis-des-Coudrais, lors d’une manifestation organisée par l’association identitaire Terre et peuples.

Plus tôt, dans la matinée, l’avocat général avait requis 15 ans de réclusion contre Laurent Leclercq.

Des deux avocats qui sont intervenus ce jeudi pour assurer la défense de Laurent Leclercq, pas sûr que le second, Me Laurent Hay (du barreau de Paris), ait vraiment servi son client en choisissant de salir Christophe Lindeneher, la victime de ce coup de couteau mortel.

« Satanique »

Durant sa plaidoirie, les parties civiles n’ont certes pas bronché mais, après le prononcé du verdict, leurs avocats ont laissé entendre leur indignation. Car de longues minutes durant, Me Laurent Hay n’y est pas allé de main morte pour décrire l’ambiance qui a selon lui régné dans ce champ de Saint-Denis-des-Coudrais, dans la nuit du 20 au 21 juin 2009, lors de cette fête du solstice d’été organisée par Laurent Leclercq pour le compte de l’association identitaire Terre et peuples.

Pour lui, Christophe Lindeneher et l’un de ses amis, ont fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique », assure-t-il. Affirmations qui ne sont ressorties d’aucun des nombreux témoignages.

« Une tête de mort à sa ceinture »

Face à la cour et aux jurés, l’avocat va plus loin : Christophe Lindeneher, c’est « une furie », un gothique. Or, les gothiques, c’est bien connu assure-t-il, profanent les cimetières. « Et vous savez quoi ? poursuit Me Hay, M. Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »

Cette nuit-là, Christophe Lindeneher a surtout été tué d’un coup de couteau dans le dos par Laurent Leclercq. Certainement parce que ce dernier n’appréciait pas son genre. Peut-être aussi parce que Christophe Lindeneher lui a dit que sa soirée était « pourrie », et qu’il n’a pas voulu baisser la musique quand l’organisateur en chef lui a demandé.

Or, insiste Sabine Néal, l’avocat général, « l’accusé est intolérant à la frustration, à tout ce qui ne lui ressemble pas. Il ne supporte pas qu’on s’oppose à lui, parce que son ego est surdimensionné. »

Des traits de caractère décrits par les experts et l’entourage de Leclercq. L’ancien élu d’extrême droite, qui a été conseiller municipal à la municipalité de Dreux, aime que l’on file droit. Dans ce champ de Saint-Denis-des-Coudrais, on a contesté son autorité.

Et comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises, son casier judiciaire en atteste, il a réagi par la violence. Si Laurent Leclercq a parlé d’un accident, après s’être sagement résolu à abandonner l’explication un temps évoquée de la légitime défense, la lame de son couteau a pénétré profondément dans le thorax de Christophe Lindeneher.

Retour en prison

L’intention de tuer n’a pas été établie mais l’intention de faire mal était bien là, et les conséquences ont été dramatiques. Raisons pour lesquelles Sabine Néal a demandé 15 ans de réclusion criminelle contre un accusé blême une fois finies les réquisitions.

En milieu d’après-midi, la cour et les jurés sont allés un peu en-deça de ce que sollicitait le ministère public, condamnant Laurent Leclercq à 12 années de réclusion criminelle. L’homme, qui avait été remis en liberté en juin 2010 après avoir passé un an en détention provisoire, comparaissait libre. Il est reparti menottes aux poignets, sous escorte policière, direction la maison d’arrêt des Croisettes à Coulaines.

Nicolas FERNAND

http://www.lemainelibre.fr/actualite/coup-de-couteau-mortel-12-ans-de-reclusion-criminelle-08-11-2012-46330

Le rassemblement d’une trentaine de membres de l’association « identitaire » Terre et peuple, un mouvement d’extrême droite, a viré au drame, dans la nuit de samedi à dimanche, au petit village de Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe).Essentiellement venus de la région parisienne, ils étaient réunis pour fêter le solstice d’été, une tradition de ce mouvement « païen » qui revendique le « précieux héritage indo-européen » et prône la préparation des « Gaulois » à la « guerre ethnique à venir ».L’organisateur de la célébration est Laurent Leclercq, 35 ans, conseiller municipal de Dreux entre 2001 et 2007, ancien membre du Front national et du MNR. Il s’était également présenté aux dernières municipales sur la liste « Dreux identité française ». Hier soir, au Mans, il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.Musique trop forteLa fête avait lieu dans une prairie, près du chalet où vit Laurent Leclercq depuis un mois. Moyenne d’âge des militants, environ 40 ans. Ils partagent des convictions, mais viennent d’horizons différents. Un voisin, invité à partager un verre, témoigne de la présence de fonctionnaires, d’un chauffeur routier, d’un retraité de l’armée, de jeunes au look gothique…La soirée se passe autour d’un feu de la Saint-Jean, notamment à chanter. Puis des convives partent dormir dans des tentes, sur la prairie. Mais, vers 4 h du matin, alors que la majorité est couchée, quelques jeunes rallument un barbecue. La musique est forte et l’organisateur de la soirée vient le signaler. Une première altercation éclate, Laurent Leclercq se retrouve à terre, selon Joëlle Rieutort, procureure du Mans.L’organisateur tourne les talons et fait la centaine de mètres qui le sépare de son chalet. Puis il revient en voiture, rejoint le groupe dans la prairie, armé d’un couteau. Toujours selon la procureure, il poignarde l’un des jeunes dans le dos. Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), décédera peu après.

http://www.ouest-france.fr/meurtre-la-fete-dextreme-droite-493980

Au 2e jour du procès de Laurent Leclercq, jugé pour coup mortel, les participants au solstice d’été qui a viré au drame le 21 juin 2009 ont témoigné, hier, devant la cour d’assises de la Sarthe.

Le 21 juin 2009, c’est dans un champ de Saint-Denis-des-Coudrais qu’une trentaine de personnes participe à une fête païenne organisée par « Terres et peuples ». Laurent Leclercq, ex-conseiller municipal MNR de Dreux (Eure-et-Loir), est le « chef de bannière » de l’antenne régionale de cette association inscrite dans la mouvance « identitaire » mais qui se réclame essentiellement culturelle.

Grand, mince, l’oreille gauche piquée de piercing, Alexandre, 31 ans, était l’un des meilleurs amis de la victime. C’est avec ce dernier qu’il a débarqué à la fête, en provenance de la région parisienne.

« Au début, tout se passait bien. Vers minuit, ça s’est dégradé, se rappelle le trentenaire. Un ami de Laurent Leclercq, qui était éméché, a commencé à nous emmener sur le terrain politique. Nous, on voulait seulement s’amuser. » La discussion s’envenime. Les noms d’oiseaux fusent. Puis le calme revient.

Vers 4 h du matin, alors que les participants sont tous partis dormir, Alexandre et la victime ont une petite faim. Ils tentent de rallumer le barbecue en laissant tourner le MP3 branché à une mini-enceinte. « Laurent Leclercq est arrivé en hurlant, témoigne Alexandre. ll avait le visage déformé par la haine. Il s’en est pris à nous en nous disant : « Éteignez-moi cette musique où je mets ta musique au feu ». On lui a dit que sa soirée était de la m… Ça l’a vexé. »

L’accusé et Alexandre en viennent aux mains. Alexandre prend un coup de tête. Christophe Lindeneher s’interpose. Laurent Leclercq aurait ensuite sauté dans sa voiture pour foncer sur Alexandre. « J’ai eu la trouille. Je suis parti me réfugier dans le barnum », précise ce dernier.

La suite ? C’est Catherine, une autre participante, qui la raconte : « J’étais dans ma tente. Il y a eu du bruit. J’ai senti que ça pouvait déraper. J’ai regardé à travers la moustiquaire. Christophe marchait dans ma direction. J’ai vu Laurent arriver derrière lui et le dépasser, dit-elle en étouffant des sanglots. Christophe est tombé face contre terre comme un pantin. Mon frère hurlait : c’est un fou. Il a tué un camarade. » Christophe Lindeneher a pris un coup de couteau dans le dos. L’artère pulmonaire est atteinte. Il meurt quelques instants plus tard. Il avait 28 ans.

Le procès s’achève aujourd’hui. Le verdict est attendu dans l’après-midi.
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/christophe-est-tombe-face-contre-terre-1526234

 

Christophe Lindeneher, 28 ans, jeune passionné de black metal de Rambouillet (Yvelines), meurt d’un coup de couteau lors du rituel völkisch du solstice 2009

un fait divers survenu dans la nuit de samedi à dimanche dernier dans la Sarthe. La bannière Terre & Peuple d’Ile-de-France y organisait en effet son solstice d’été sous la houlette de Laurent Leclercq, militant identitaire sur Dreux. Il semble qu’une altercation ait éclaté entre l’organisateur et de jeunes participants et que Laurent Leclercq, sans doute humilié par l’un d’entre eux, soit parti chercher un couteau de chasse et soit revenu poignarder le fautif qui est mort sur le coup. Cette altercation ne nous surprend guère tant ce type de « fête » supposée identitaire est généralement l’occasion de se défouler pour les participants, qui en profitent pour s’enivrer et communier dans la nostalgie nazie. Le coup de sang de Laurent Leclercq ne vient donc que mener ce type de manifestation à son aboutissement tant le rassemblement de sociopathes peut difficilement donner autre chose.https://reflexes.samizdat.net/wp-content/uploads/2014/11/bandeauREFLEXes.jpg

Laurent Leclercq, responsable de l’organisation, s’était montré agressif avec la victime à qui il reprochait d’écouter de la musique trop fort et de ne pas être un vrai “païen”.

https://fr.metapedia.org/m/images/f/ff/Christophelindeneher.jpgChristophe Lindeneher, un habitant de Rambouillet, a été trouvé la mort, ce week-end, lors d’une fête identitaire dans la Sarthe. Son meurtrier présumé a été mis en examen hier. Agé de 28 ans et père d’un petit garçon de 2 ans, Christophe participait à la fête du solstice d’été à Saint-Denis-des-Coudrais, dans la Sarthe. Ce rassemblement était organisé par l’association de la droite identitaire Terre et Peuple, dont la majeure partie des adhérents sont originaires des Yvelines. Christophe Lindeneher en était d’ailleurs l’un des membres.

Les faits se sont déroulés entre 5 heures et 6 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche. Christophe se trouve au milieu du campement où dorment les fêtards. Lui continue à faire du bruit et à passer de la musique. Ce qui irrite Laurent Leclercq, l’organisateur de la manifestation. Cet homme de 38 ans a été, jusqu’à l’an dernier, conseiller municipal à Dreux (Eure-et-Loir), d’abord sous l’étiquette Front national, puis MNR et, enfin, « élu identitaire ».

Le ton monte. L’ancien conseiller municipal plante un couteau de chasse dans le dos de Christophe. Blessé au thorax, le père de famille décédera des suites de ses blessures, bien que l’auteur du coup de couteau ait appelé les secours. Placé en garde à vue, Laurent Leclercq reconnaît les faits. Mais il dit avoir agi en légitime défense.

Laurent Leclercq, ex-conseiller municipal MNR de Dreux (Eure-et-Loir), est le « chef de bannière » de l’antenne régionale de cette association inscrite dans la mouvance « identitaire » mais qui se réclame essentiellement culturelle.

Tué parce qu’il faisait du bruit

Ultradroite : un mort lors d’un solstice qui tourne mal

« Christophe est tombé face contre terre »

Sarthe. Coup de couteau mortel au solstice d’été : 15 ans de prison requis

VIDEO FRANCE 3 : ” … une fête champêtre …

https://www.bfmtv.com/police-justice/un-ex-elu-d-extreme-droite-condamne-a-12-ans-de-prison_AN-201211080082.html

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/08/97001-20121108FILWWW00725-un-ex-elu-d-extreme-droite-condamne.php

Le 22 juin 2009, lors d'un solstice d'été organisé par la bannière d'Ile-de-France de Terre et peuple, dans une propriété lui appartenant à Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe), il assassina, d'un coup de couteau de chasse dans le dos, le militant nationaliste Christophe Lindeneher, 28 ans.
Le 8 novembre 2012, il a été condamné à 12 ans de prisons pour son acte.
https://fr.metapedia.org/wiki/Laurent_Leclercq

 

Christophe Lindeneher est un militant identitaire, assassiné le 21 juin 2009.

Agé de 28 ans et père d'un enfant de 3 ans qu'il élevait seul, Christophe Lindeneher a été assassiné par Laurent Leclercq d'un coup de couteau de chasse dans le dos, dans la nuit du 20 au 21 juin 2009, vers 4 heures du matin, à Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe), lors d'un rassemblement identitaire, organisé par la bannière d'Ile-de-France du mouvement Terre et peuple.

Sur sa page Myspace, Christophe Lindeneher se présentait ainsi : "Je suis un homme entier, fier, mais assez ouvert. J'ai une passion pour la musique, qui est un besoin vital pour moi (goth, ebm, indus, neo folk, darkwave, trance, techno, rock, usw...), les forêts et les montagnes, la fête, ma famille, mes amis. (...) J'aimerais rencontrer des personnes cultivées, rares, attachées à notre grande patrie européenne."

Lors du procès de son assassin qui se déroula en novembre 2012, selon la presse, l'avocat de celui-ci décrivit Christophe Lindeneher ainsi : "lors de la fête de l’association Terre et Peuple organisée ce soir-là par Laurent Leclercq, Christophe Lindeneher auraient fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique. Christophe Lindeneher est une furie, un gothique. Et vous savez quoi ? Monsieur Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »".
https://fr.metapedia.org/wiki/Christophe_Lindeneher