kroda sur pagan front
avec burzum & savitri devi
(http://www.thepaganfront.com/site/index.php?page=links)
https://www.mediapart.fr/journal/france/210316/les-preuves-de-la-sauvagerie-de-proches-du-front-national
LOGAN DJAN du GUD était présent au palais de justice de Paris pour soutenir le norvégien Varg Vikernes, figure de la scène black-métal, interpellé mi-juillet par la DCRI, et qui comparaissait, au final, pour “apologie de crimes de guerre” et “incitation à la haine raciale”
Jeudi 17 octobre, il était présent au palais de justice de Paris pour soutenir le norvégien Varg Vikernes, figure de la scène black-métal, interpellé mi-juillet par la DCRI, et qui comparaissait, au final, pour « apologie de crimes de guerre » et « incitation à la haine raciale »(l’audience a été reportée). Logan D vient aussi de refonder le GUD et, donc, d’ouvrir son bar.
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2013/10/18/le-nouveau-bar-dextreme-droite-qui-inquiete-anne-hidalgo/
concert aube dorée
En Italie, les combattants de l’Académie des arts martiaux de Jarny ont été expéditifs. Lucas Sabatini, Quentin Guidon et Jérémy Flament y ont signé des victoires dans des temps records.
https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-briey/2016/03/15/rondement-mene
Trois combattants de l’Académie des arts martiaux de Jarny étaient sur le front dimanche 6 mars dans la péninsule italienne, et plus exactement à Turin. Dans la capitale piémontaise, les hommes du président Laurent Panatto se sont distingués dans une compétition internationale au nom évocateur de l’empire romain, “Gliadiatrix” dans la version TKC.

Ils ont notamment affronté des adversaires dans le mode grappeling. Pour les profanes et pour résumer ? Il s’agit de l’ensemble des spécialités en vogue et qui réunit tout ce qui touche à la lutte. On peut citer le judo, le jiu-jitsu brésilien, la lutte, qu’elle soit bretonne, turque ou gréco-romaine, sambo et beaucoup d’autres variantes. C’est venu à la mode surtout avec les combats libres MMA (mixed martial arts) où “les grappler” tentent de venir à bout de leur adversaire en les entraînant au sol et en les soumettant grâce à une clef ou un étranglement. C’est précisément cette dernière forme de combat à laquelle ont été conviés nos Jarnysiens. Un périple sur trois jours pour des prestations rapides, en particulier en MMA.
Une délégation invaincue
Lucas Sabattini, pour son premier rendez-vous hors des frontières, ne s’est pas laissé impressionner. En grappeling catégorie moins de 65 kg, il est allé au bout du combat de quatre minutes face à un grappler tchèque et a réussi le match nul. En MMA free fight, c’est-à-dire plein contact, Lucas s’est imposé en finale en 48 secondes chrono ! Filmée par son président d’entraîneur, la lutte acharnée s’est terminée par la soumission de son rival italien. Mieux encore pour l’expérimenté Quentin Guidon (moins de 75 kg) : il a mis à la raison son adversaire, transalpin, en 40 secondes dans la confrontation grappeling. Quentin y a ajouté une victoire en MMA, par soumission au bout d’une minute et 40 secondes.
Le 3e larron de l’histoire n’est pas revenu bredouille non plus. Jérémy Flament n’avait qu’un seul combat à se mettre sous la dent. En grappeling, il a réussi à faire match nul, suffisant pour permettre à la petite délégation locale de revenir invaincue.
Ravi de ce déplacement, le président Laurent Panatto annonce que ses boxeurs y retourneront avec un groupe plus consistant le 8 mai prochain. Les Jarnysiens, on le sait, cultivent non seulement le culte des arts martiaux mais ont aussi un goût particulier pour la compétition. Morgane Jacques, la fer de lance de l’association, en est la preuve et sera sans doute du voyage. Ce qui est sûr, c’est que la demoiselle sera à Paris en ce même joli mois de mai avec une demi-douzaine de ses équipiers, avec de fortes chances de conquérir un énième titre de championne de France.
MOONSORROW
Aube dorée, livre noir de parti nazi grec, de Dimitris Psarras, éd. Syllepse, 2014.
Témoignage d’un festivalier outré : camper au milieu des néo-nazis (25 juillet 2015)
Témoignage d’un festivalier outré : camper au milieu des néo-nazis
Le Ragnar rock fest à Simandre-sur-Suran avait si bien commencé pour moi et mes deux amis :
une ambiance viking immersive, une rivière bordée de nénuphars où se rafraîchir et la découverte de nombreux groupes excellents, nous ne connaissions que Wardruna, la tête d’affiche.
Nous nous fichions des problèmes d’organisation qui ont ponctué tout le festival.
Impossible d’obtenir une programmation avec l’horaire de passage des groupes : peu importe, on ne les connaît pas. Un générateur qui tombe en rade à cause de la chaleur empêchant les concerts sur la scène principale : tant mieux cela fait une pause entre chaque groupe se succédant sur la scène restante.
Nous prenions tout avec bonne humeur. Il y avait une fontaine à eau qui fonctionnait, c’était suffisant.
Même les menaces de suspension du festival en raison de fortes bourrasques le vendredi et de grêle le samedi ne nous faisaient pas peur tant la météo était éloignée de ces annonces pessimistes, à peine avons-nous essuyé une petite averse suivant l’orage le vendredi et samedi soir bien après les derniers concerts.La joie de se trouver à ce festival, elle s’est soudainement envolée dans la nuit du samedi à dimanche. Rentrés de bonne heure au camping, déçus par Nebura Bengen (un groupe qui chante en ancien roumain ça promettait), nous avons découvert la véritable nature de nos voisins de tente, qui jusqu’à présent nous semblaient sympathiques.
Tranquillement installés, écoutant la fin du concert de Nebura Bengen, nous commençons à entendre des propos racistes sur les arabes auxquels succèdent des blagues antisémites comparant Auschwitz à un hôtel où il fait bon vivre jouissant de douches gratuites et la chanson de Dieudonné Shoahnanas .Le pompon est atteint quand l’on entend
« On entend plus chanter Clément Méric. On entend plus chanter Clément Méric. ».
Cette phrase entonnée en chœur nous touche d’autant plus que nous avons fait nos études à Brest et connaissons des proches de Clément Méric.
L’un de mes amis fuit, ulcéré.
Cela continue un moment.
Je prie nos nazillons de voisins de la fermer.
Un peu de répit.D’autres membres du groupes rejoignent l’odieuse compagnie.
Tout y passe :
« Maréchal nous voilà »,
« Jeanne sauve nous »,
« Mais où ils sont, mais où ils sont les antifas, lalalala »
et surtout Clément Méric, leur cible principale.Cela dure des heures
sans la moindre réaction dans le camping ;
seul au loin, un discret « Alerta, alerta, antifachista ».Apothéose de l’ignominie :
l’affirmation de vouloir casser du pédé et de l’antifasciste.
Je bondis de ma tente pour les incendier. (*ndlr protester, pas de bûcher …)
Nous fuyons alors cette piteuse compagnie,
et nous réfugions dans notre voiture loin du fascisme.Chemin faisant, un festivalier ayant besoin d’une lampe pour aller jusqu’au parking nous rejoint. Quand nous lui racontons ce que nous avons entendu,
il se montre surpris de notre réaction.
Étant donné la programmation
(en particulier le groupe Nokturnal Mortum)
il fallait s’attendre à tomber sur des fachos.
Il nous explique l’appartenance de certains groupes à la mouvance NSBM,
dont nous n’avions jamais entendu parler.Le lendemain,
écœurés,
nous quittons le festival
malgré notre pass 3 jours.Nous savons que ces quelques néo-nazis
n’étaient pas représentatifs
des festivaliers
du Ragnar rock fest
même si l’absence totale de réaction
au sein du camping est préoccupante,
les slogans et chansons néo-nazies n’étaient pas discrètes.J’accuse cependant l’organisation du festival
soit d’être incompétente
en ne se renseignant pas sur les groupes qu’elle engage
(alors qu’un simple clic sur la page wikipedia nous annonce la couleur),
soit inconsciente en invitant volontairement un groupe facho
qui entraînera nécessairement la présence de festivaliers néo-nazis.Je ne cherche aucunement à nuire à l’image du festival
mais je souhaite seulement que ce qu’il s’est passé se sache
et que ce genre d’accidents ne se reproduisent pas
si ce festival donne lieu à de nouvelles éditions.25 juillet 2015
THOBIAS commentaire à l’article :
http://www.voixdelain.fr/blog/2015/07/20/1er-ragnard-rock-fest-de-simandre-12-000-festivaliers-presents/
KRODA (Ukraine) dans le livre As Wolves Among the Sheep
Le 30 mars dernier, une vaste opération policière dans huit régions différentes a conduit à l’interpellation de onze néonazis du réseau Blood & Honour (BH) : au cours des perquisitions, onze armes d’épaule, deux revolvers gomme-cogne, 28 armes blanches, des gilets pare-balles, des casques lourds et divers bibelots nazis ont été découverts. Pour mieux comprendre de quoi il retourne, voici une petite présentation de l’histoire, des animateurs et des activités de ce réseau néonazi français.
https://lahorde.samizdat.net/blood-honour-hexagone-du-bruit-des-coups-des-armes
lundi 11 avril 2016
[Mise à jour du 12 avril]
Alors que l’état d’urgence est prolongé jusqu’au 26 mai, que des milliers de perquisitions, des centaines de gardes-à-vue ont été menées sur de simples présomptions, les trois principaux membres de Blood & Honour, en dépit du stock d’armes découvert chez eux, sont ressortis libres (sous contrôle judiciaire) après leur mise en examen pour “association de malfaiteurs, acquisition, detention et cession d’armes en bande organisée et participation à un groupe de combat” (ouf !) : pour le parquet de Marseille, « le trouble à l’ordre public est loin d’être évident ». Quelque chose nous dit qu’il en aurait été autrement si les trois interpellés s’étaient appelés Ahmed, Ibrahim et Abdel, et si on avait trouvé chez eux des exemplaires du Coran à la place de Mein Kampf … Mais il se trouve que nos pieds nickelés s’appellent Loïc Delboy, David Dumas et Pierre Scarano, trois militants néonazis “bien de chez nous” du Réseau Blood & Honour Hexagone [ Nous avions hier cité par erreur les noms de Romain Balchon et Jérémy Recagno, deux autres membres de BH Hexagone, qui n’ont pas été mis en examen dans cette affaire. ]
Bloudounounours made in France
Rappelons que tout au long des années 2000, divers groupes en France vont se réclamer de Blood & Honour, un réseau anglais qui depuis trente ans fait la promotion de groupes de musique néonazis. Le site antifasciste REFLEXes a rappelé que l’une de ces sections locales, la section BH Midgard, a entretenu des liens étroits avec le groupe de RAC Fraction dans lequel se produisaient les fondateurs des Identitaires, Fabrice Robert et Philippe Vardon, ce dernier étant aujourd’hui cadre au Front national : ce proche de Marion Maréchal Le Pen a même été nommé récemment responsable FN de la première circonscription des Alpes-Maritimes…

- Jean-Yves Wébert (de Toul, encore)
Yoann Lodbrok (Bourgoin)
Jonathan Bottin (Genève)
Alexis Peissonneaux (Lyon)
Romain Blachon (Lyon)
Loïc Delboy (Marseille, chef de B&H Hexagone)
Xavier Bourgeois (Collombey-Muray, Suisse)
Nicolas Gayraud (tatoueur faf aussi, chez Misanthrop’Ink, à Monthey, Suisse)
Loïc Staïanov (Toulouse). [Merci à Louise Michel pour la photo]
Or Blood & Honour Hexagone est justement issu de la fusion de différentes sections BH en France, dont la section BH Midgard. Bien implantée dans le Sud de la France, Blood & Honour Hexagone organise ainsi un ou deux concerts par an, avec une technique bien rôdée, également utilisée par les néonazis allemands pour organiser des concerts néonazis dans l’est de la France : louer une salle municipale d’un petit bled sous un faux prétexte, le plus souvent une fête d’anniversaire.
C’est Loïc Delboy qui, après la fermeture de la section BH Milgard, monte en 2010 Blood & Honour Hexagone. Delboy faisait alors partie du groupe Frontline (attention : ne pas confondre avec la marque de vermifuge pour chat), avec Michael Moustier (responsable des Jeunesses identitaires sur Aix, animateur du fanzine skinhead No one like us , il rejoindra ensuite le groupe Haï et Fier), Alexandre Garcia (qui fut le premier trésorier des Identitaires) et Michael Dumas (qui a depuis monté un business de vêtements en ligne, Fleur de Bagne), frère de David Dumas, qu’on retrouve lui dans le groupe Bordels Boys.
Des hommes, des vrais, des tatoués
En dehors de quelques randonnées et autres sorties nature, la division 28 [1] française organise à partir de 2011 un concert par an ainsi qu’une fête pour le solstice d’été à la mi-juin.

- À gauche : l’affiche du premier concert de BH Hexagone. À droite, l’un des solstices fêtés par BH : guitare sèche, tendres accolades, veillées autour du feu… Eh les gars, vous êtes des skins ou des hippies ?
Mais ces dernières années, le réseau a diversifié son activité en organisant des compétitions de free fight ou MMA [2] : une première édition a lieu le 7 juin 2014, à Pollionnay, une petite ville à proximité de Lyon, rassemblant environ 150 personnes, puis une seconde l’été dernier, cette fois à Talencieux, près d’Annonay, dans le nord de l’Ardèche.

- Les deux éditions des compétitions de MMA organisées par BH Hexagone. À droite, le groupe Légitime Violence, qui y a joué en juin 2015.
Pour organiser ces évènements, BH Hexagone s’appuie sur Pride France, une boutique en ligne de vêtements de marques d’extrême droite. Derrière cette boutique, on trouve Tomasz Szkatulski, alias Gamin, un skin néonazi de la région lilloise, actif depuis la première moitié des années 2000. Il avait déjà à l’époque tenté de monter une structure Blood & Honour avec l’aide d’un chapitre hollandais dans le nord de la France. Il avait ensuite donné dans le soutien aux prisonniers politiques néonazis, mais l’initiative c’était mal terminée, avec une histoire d’argent détourné. Depuis quelques années, il a donc lancé sa boutique de vêtements en ligne et il parcourt l’Europe pour participer en tant que combattant à des tournois de MMA organisés par des structures d’extrême droite.
Ces compétitions de MMA sont également soutenues par White Rex, une marque de vêtements sportifs d’extrême droite, basée en Russie et qui tente de monter en Europe de l’Ouest (en particulier en Italie) une série d’évènements pour promouvoir la marque auprès des milieux nationalistes et des skins néonazis. Dans leur partenariat avec Blood & Honour Hexagone, ils se chargeaient d’apporter tout ce qui concernait l’infrastructure technique pour la tenue des combats, ainsi que des récompenses pour les gagnants.
Enfin, parmi les autres activités organisées par le BH Hexagone dans la région lyonnaise, on trouve des conventions de tatouages, comme le Oi ! Tattoo Fest. Ces évènements sont organisés avec l’aide logistique de Lyon Dissident, ancien groupe de skins nazis lyonnais qui fut actif durant quelques années au début des années 2010, autour de leur local Bunker Korp et du groupe RAC Match Retour. Jérémy Recagno, qui a été entendu dans l’affaire, est lui aussi tatoueur (il tenait un salon sur Marseille), et s’est retrouvé l’an passé derrière les barreaux pour détention d’armes.
Lors du dernier concert de BH Hexagone, la police s’est invité pour préparer son coup de filet : le 5 mars dernier, à l’appel de Blood & Honour Hexagone, 400 crânes rasés se sont en effet rassemblés à Torchefelon, près de La Tour-du-Pin (Isère), pour écouter les douces mélodies de Bunker 84 qui s’était reformé pour l’occasion, mode du vintage oblige. Les flics en ont profité pour effectuer des contrôles massifs, saisissant au passage cocaïne, amphèts et diverses armes blanches, et pour noter méticuleusement les plaques d’immatriculation des véhicules de nos joyeux drilles. Résultat, moins d’un mois plus tard, perquisition chez les principaux animateurs du réseau, dans huit région différentes, avec le résultat que l’on sait.
Il serait prématuré de parler de fin, même temporaire, de BH Hexagone, puisque ce dernier, via les sections étrangères, a confirmé qu’elle maintenait les évènements annoncés pour les mois à venir. Et si BH Hexagone venait à disparaître, d’autres mouvements sont prêts à occuper le champ laissé libre en France, comme les Hammerskins ou le Front des Patriotes, qui semble vouloir se développer hors de ses frontières historiques. Par ailleurs, comme on peut le voir sur une des vidéos postées sur le Facebook de l’Action française où l’on aperçoit Loïc Delboy, ces skins néonazis peuvent toujours servir de force d’appoint pour les différents groupuscules d’extrême droite.
La Horde
1999-2016, toujours hommage à Hendrick
FREE HENDRICK
composée par Nokturnal Mortum (Ukraine)
la chanson hommage
& appel à la clémence
envers le meurtrier néonazi allemand Hendrick Mobus
lors de l’incarcération de celui-ci,
est disponible (enregistrée en 2001)
dans le nouveau coffret
compilation 2016
intitulée
22 ans parmi les moutons :
22 years among the sheep
cette compilation fait suite à celle de 2005
qui s’intitulait :
11 ans parmi les moutons
11 years among the sheep

(avec des croix gammées)
et le titre antisémite : The Call of Aryan Spirit

















