Liens néo-nazis de Never Surrender Fest (Iron Bonehead et Nuclear War Now!)

Neo-Nazi ties of Never Surrender Fest (Iron Bonehead and Nuclear War Now!)

Les sites d’Oakland Elbo Room et Oakland Metro Operahouse devraient accueillir un festival de black metal avec des liens néonazis appelé Never Surrender du 18 au 20 octobre 2019. Never Surrender Fest est organisé par des labels connus pour la distribution de métal nazi : Iron Bonehead Productions basé en Allemagne et la guerre nucléaire maintenant ! Productions basées dans la Bay Area [baie de San-Francisco en Californie] dont le site Web sert de plus grande communauté en ligne pour le métal nazi [Mise à jour : le 18 octobre, le lendemain de la publication de cette information, Nuclear War Now ! a supprimé son forum en ligne.] Certains des groupes affichés pour Never Surrender sont connus pour avoir des accointances NSBM, notamment Black Witchery, Bone Awl, Volahn et Blue Hummingbird On The Left.

Iron Bonehead Productions/Patrick Kremer

Patrick “Traumatic” Kremer, qui dirige le label de métal Iron Bonehead Productions, aurait une formation néonazie [is said to have a neo-Nazi background] et était copropriétaire d’un magasin de disques berlinois “Metal and Hell” qui a finalement été fermé en raison du fait qu’il vendu des disques NSBM (National Socialist Black Metal) et d’autres matériels néonazis. Kremer continue de sortir et de distribuer du métal nazi sur son label Iron Bonehead.

Patrick “Traumatic” Kremer était dans le groupe de thrash metal Witchburner et le groupe de black metal Nema qui a sorti un split avec Moonblood qui utilise la version suprémaciste blanche du symbole de la croix celtique dans leur logo et a des titres d’album comme “Blut und Krieg” (Blood et la guerre) et “Goûtez notre acier allemand”.

Le metal nazi proposé par  Kremer et vendu chez Metal and Hell comprenai des groupes du label NSBM No Colors Records (une vente par correspondance allemande spécialisée dans la prmotion nsbm) tels que Graveland, Nargaroth et Satanic Warmaster, ainsi que Luror qui a des liens avec les groupes NSBM Absurd, Wolf Moon et Cryogenic.

 

Le cerveau de Luror, Sven “Unhold” Zimper (qui était également dans Absurd) dirige World Terror Committee Productions (WTC) qui publie et distribue également de nombreux groupes de métal nazis tels que Horna (que Matt Shapiro d’Elbo Room a réservé à Oakland Metro pour un spectacle de mars 2019 qui a finalement été annulé lorsque les liens étendus de Horna avec le NSBM ont été révélés ), Sargeist, Graveland, Hate Forest, Absurd et Grand Belial’s Key.

Satanic Warmaster, un projet de black metal nazi finlandais de Lauri Penttilä (alias Werwolf/Nazgul) qui était dans le groupe de metal nazi finlandais Horna jusqu’en 2001, collabore avec des groupes NSBM comme Aryan Blood et Gestapo 666, a des paroles glorifiant le Troisième Reich et anti- sémitisme (“Sieg Heil!” “L’esprit aryen intronisé la résurrection de notre Reich” “la création sémite en cendres”), album intitulé “Chambre à gaz” et samples de rassemblements nazis.

Maître de guerre satanique/Lauri Penttilä (alias Werwolf/Nazgul)

Satanic Warmaster /Lauri Penttilä (alias Werwolf/Nazgul)

Sven “Unhold” Zimper est le chanteur actuel du groupe de black metal nazi Grand Belial’s Key basé à Virgnia. Alexander Halac alias « Gelal Necrosodomy » est le membre fondateur du groupe de Grand Belial’s Key et de death metal Arghoslent (en tant que « Pogrom »). Les deux groupes sont connus pour leurs paroles antisémites et leurs images nazies, et pour la promotion de la violence antisémite et du néo-fascisme.

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L’ancien chanteur de Grand Belial’s Key, Richard P. Mills alias “Grimnir Wotansvolk”/”Grimnir Heretik”, possédait le label NSBM basé à New York, Vinland Winds, qui a sorti des groupes nazis tels que Graveland, Spear of Longinus, Sigrblot, Der Stürmer, Sunwheel/Swastyka, Thor’s Hammer, Arghoslent, Grom

Richard Mills du label Key / Vinland Winds de Grand Belial était affilié à National Alliance, une organisation nationaliste blanche fondée par le néonazi William Luther Pierce, l’auteur de The Turner Diaries – un roman sur l’extermination des races non blanches qui a inspiré Timothy McVeigh.

Absurd est l’un des groupes de black metal nazi les plus notoires et l’un de ses membres, Hendrik Möbus alias “JFN”, est un néo-nazi actif et un meurtrier reconnu coupable qui dirige Darker Than Black – le plus grand label NSBM actuellement en activité. Il est le fondateur de la section allemande du Heathen Front.

Le magasin de disques Metal and Hell de Patrick Kremer proposait également des sorties du label de métal nazi américain “Satanic Skinhead Propaganda”, qui a une histoire bien documentée d’associations avec des groupes ouvertement racistes et antisémites prêchant le fascisme et le nettoyage ethnique (dont Black Witchery qui sont également sur Nuclear War Now! et dans la programmation de la date du Never Surrender Fest à Oakland Metro), fondée par le néo-nazi “Antichrist Kramer” – le leader du groupe de métal nazi Intolitarian. L’une des sorties de Satanic Skinhead Propaganda est une compilation intitulée “Declaration Of Anti-Semetic (sic) Terror” avec des groupes comme Sturmführer, Satanic Warmaster, Nyogthaeblisz, Hellvetron, 88MM et Der Stürmer, et des chansons comme “Smash the Fucking Jewish Kik*s » et « 14 pommes de douche, 1 porte étanche au gaz ».

Iron Bonehead Productions a sorti le groupe gnostique-fasciste AMSG (Ad Majorem Satanae Gloriam) qui compte des membres du groupe néo-nazi Ouroboros et du groupe anti-islamique Weapon. AMSG est en rupture avec le groupe de black metal anti-islamique Svolder, un groupe de noise de droite Arrogance et Hostium qui sont sur le label NSBM Darker Than Black. Ouroboros, Svolder et Hostium sont tous sortis sur Iron Bonehead.

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La photo du groupe House of Atreus (qui sont signés avec Iron Bonehead et sont dans la programmation du Never Surrender Fest à Oakland Metro) montre un membre du groupe faisant la promotion des groupes de métal nazis Arghoslent et Grand Belial’s Key et du « black metal anti-islamique ». groupe Svolder qui sont également sur Iron Bonehead.

Les autres sorties d’Iron Bonehead incluent le groupe tchèque NSBM “Triumph, Genus”, FRONT (“Iron Overkill” / “Heathen Resistance”) et Bölzer.

Bölzer, de Suisse, présente le leader Okoi Jones qui a plusieurs tatouages ​​​​de croix gammées, Wolfsangel et symboles de la croix celtique. Jones a déclaré : “Mes roues solaires, mes croix gammées, peu importe comment vous les appelez, c’est un ancien symbole utilisé par pratiquement toutes les cultures de cette planète à un moment ou à un autre pour plus ou moins la même raison, pour exprimer leur adoration pour le soleil, l’énergie solaire.

Dans une interview avec Bardo Methodology, Okoi Jones de Bölzer a déclaré que bien qu’il ne soit pas enthousiaste à propos de l’eugénisme, il pense que “ce serait un grand tort à la diversité culturelle et ethnique si chaque peuple se reproduisait sans discrimination dans le monde entier”. Jones a également déclaré que même s’il n’est “certainement pas raciste”, il est contre “la dissolution des frontières et de l’identité tribale” et que “au nom de la préservation culturelle et de l’importance de la diversité biologique, je crois que les pays et leurs habitants ont le droit de rester là où ils sont ».

La guerre nucléaire maintenant ! Productions/Yosuke Konishi

La guerre nucléaire maintenant ! Productions appartient à un riche chimiste biotechnologique Yosuke Konishi et, comme son partenaire de longue date Iron Bonehead, sort et distribue des disques de métal/noise nazis. La guerre nucléaire maintenant ! Le forum du site Web a longtemps servi de plaque tournante en ligne pour ceux qui produisent et consomment du métal nazi.

Avec le label NSBM Satanic Skinhead Propaganda, Nuclear War Now! a sorti le groupe de métal néo-nazi brésilien Goatpenis qui glorifient les atrocités nazies avec des chansons comme “Zyklon-B” (le gaz utilisé dans les chambres à gaz pendant l’Holocauste), soutient ouvertement des groupes néo-nazis comme Der Stürmer (également sur Satanic Skinhead Propaganda), et ont joué dans des festivals de métal nazis comme Hot Shower et Deathkult.

Les membres de Goatpenis font partie de la scène skinhead néonazie brésilienne. La sortie de Goatpenis en 2002 intitulée Trotz Verbot Nicht Tot (“Pas mort, bien qu’interdit!”) Est une référence à un slogan souvent utilisé par les néo-nazis qui a pris naissance avec le ministre de la Propagande d’Hitler, Josef Goebbels.

Le groupe de metal nazi Inquisition (qui est sorti sur Nuclear War Now !) a une chanson intitulée « Crush the Jewish Prophet ». Le néo-nazi Jason “Dagon” Weirbach d’Inquisition a également un projet parallèle électronique/bruit appelé 88MM (avec des titres de chansons comme “14 Showerheads, 1 Gas Tight Door”) et a été reconnu coupable d’accusations de pédopornographie.

En 2017, Nuclear War Now! Yosuke Konishi a décrit la zone autour de l’entrepôt de 10 000 pieds carrés à East Oakland qu’il a acheté pour son label avec l’aide d’investisseurs comme “actuellement sale mais il y a des signes que les choses changent” et a mentionné son projet d’ouvrir une devanture de magasin au même endroit. En 2018, Konishi a annoncé l’ouverture de la vitrine de son nouveau magasin de disques Eastern Front Records sur le lieu de la guerre nucléaire maintenant! entrepôt : 7800 MacArthur Blvd à East Oakland.

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La guerre nucléaire maintenant ! le propriétaire Yosuke Konishi est un fan du fasciste japonais Yukio Mishima. Dans une interview de Bardo Methodology en 2017, Konishi recommande de « lire Sun and Steel de Yukio Mishima ».

Yukio Mishima était un nationaliste japonais de droite qui avait formé une milice pour tenter de restaurer le pouvoir de l’empereur japonais. Probablement en raison du fait que les nationalistes japonais ont été fortement influencés par le fascisme italien, Mishima a été particulièrement populaire parmi les néo-fascistes italiens. On dit que Mishima avait une haute opinion de Mussolini pendant ses années d’école et ses journaux des années 1940 mentionnaient fréquemment Mussolini. En 1969, Mishima a publié une pièce intitulée “Mon ami Hitler” et dans une production a même joué le rôle d’Hitler. La pièce portait sur la Nuit des longs couteaux, la purge d’Hitler en 1934 lorsque le général nazi Ernst Röhm, chef de la SA (“Storm Troopers” alias “Brown Shirts”), a été exécuté. Röhm croyait que les homosexuels étaient supérieurs aux hétérosexuels et considérait l’homosexualité comme le principe clé du «Brave New Fascist Order».

Un nombre important d’articles consacrés à Yukio Mishima se trouvent sur le site Web Counter-Currents Publishing, dirigé par le nationaliste blanc Greg Johnson, auteur du livre “New Right vs Old Right”. Counter-Currents distribue des livres sur des thèmes tels que l’antisémitisme, la guerre contre les cultures européennes par des gens comme Génération Identité et la glorification d’Adolf Hitler.

Counter-Currents a également publié la transcription d’une conférence de 2011 sur Mishima par le fasciste Jonathan Bowden , qui se décrit lui-même comme un “moderniste païen” et membre du British National Party (un parti politique fasciste créé par des membres du Front national fasciste) .

Yukio Mishima a été une influence majeure pour Douglas Pearce, un néo-fasciste ouvertement gay du groupe néo-folk Death In June (du nom de Night of the Long Knives). Les albums de Death In June inspirés par Yukio Mishima incluent l’album “Brown Book” qui présente une interprétation de “Horst Wessel Lied”, l’hymne du parti nazi (NSDAP) de 1930 à 1945. Dans une interview de 2006, Douglas Pearce a déclaré qu’il apprécie le travail de gens comme Yukio Mishima notamment parce qu’« ils étaient aussi homosexuels ».

Le livret du CD de l’album de 1992 de Current 93, Earth Covers Earth, comprend une photo de Douglas Pearce avec Rose McDowall de Strawberry Switchblade et David “Tibet” Michael de Current 93 sur la tombe de Yukio Mishima le jour de Noël 1988.

En 2014, Death In June sort le double album « Tribute To Yukio Mishima & Jean Genet ». Jean Genet était un romancier français qui a été dénoncé à titre posthume pour son antisémitisme et ses liens fascistes (Remarque : la mention de ce fait n’implique pas que le soutien de Jean Genet fait de quelqu’un un fasciste. Le passé compliqué de Genet ainsi que sa sexualité jouent probablement un rôle dans le fait que Douglas Pearce lui rend hommage, mais l’accent est mis ici sur l’obsession de Pearce pour Mishima). Les liens de Douglas Pearce avec les fascistes sont bien documentés.En 2018, 3 membres du groupe néo-nazi britannique National Action ont été condamnés pour avoir été membres d’une organisation terroriste qui préparait « une « guerre raciale », complotait un assassinat et prônait la violence et l’extermination des Juifs et des « non-Blancs ». ”. Des preuves ont révélé que ses membres avaient des liens directs avec Death In June et d’autres fascistes, dont Michael Moynihan et Troy Southgate.

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Le site Web de l’ancien membre de l’Église de Satan Jack Donovan (alias Jack Donovan-Malebranche) de Wolves of Vinland a eu une section entièrement dédiée à “A Tribute to Yukio Mishima”.

Jack Donovan, auteur de “The Way of Men”, est un homosexuel masculin anti-queer qui rejette l’étiquette “gay” et promeut la “paléomasculinité”. Donovan s’est ouvertement identifié comme un «anarcho-fasciste», un «nationaliste blanc» et un «raciste», et a pris la parole lors de conférences de droite alternative, notamment une conférence à la conférence du National Policy Institute de la suprématie blanche à DC.

Wolves of Vinland est un groupe violent, nationaliste blanc, néo-païen nordique, bio-régionaliste influencé par l’ésotériste fasciste Julius Evola et s’inspire de l’imagerie nordique de l’ère nazie, des interprétations erronées du paganisme germanique et scandinave, de l’idéologie militante des droits des hommes et du pouvoir. les sous-cultures du lifting et du black metal. Il a été lancé par le soi-disant coach de fitness, gourou de la motivation et suprémaciste blanc Paul Waggener avec son frère Mattias et ses chapitres se sont répandus à travers les États-Unis, tentant de répandre l’ethno-séparatisme à travers des projets de néofolk et de black metal. Les Waggeners sont également derrière “Operation Werewolf”, un culte de la force de droite qui agit comme un groupe nourricier pour les Wolves of Vinland.Le nom “Opération loup-garou” vient de la force de résistance allemande de la guérilla organisée par Adolf Hitler en 1944 lors du déclin du contrôle nazi.

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Colibri bleu à gauche

Le 29 juin 2019, le groupe de métal néo-nazi brésilien Goatpenis (sur le label Nuclear War Now!) a joué à Los Angeles avec Blue Hummingbird on the Left (sur Iron Bonehead Productions et Nuclear War Now!) ainsi que Defecrator (sur le label Drakkar avec Les groupes de métal nazi Grand Belial’s Key, Arghoslent, Watain, Deathspell Omega, Peste Noire) et Psychotomimetic qui ont ouvert pour le groupe de métal nazi finlandais Horna plus tôt dans l’année.

Hector alias “Nezahualcoyotl”, le bassiste de Blue Hummingbird on the Left a également joué dans Desolator (Paroles : “lead armies of genocide, I strike with hate”) du nom d’une chanson du suédois Nifelheim (étroitement associé à Watain qui a des liens avec le NSBM et connu pour les saluts nazis sur scène).

Blue Hummingbird on the Left et Volahn – qui doivent tous deux jouer au Never Surrender Fest à l’Oakland Metro Operahouse – ont soutenu le néo-nazi Hendrik Möbus d’Absurd et le label NSBM Darker than Black (DTB) Records et les deux groupes ont déclaré “ils déteste aussi Antifa ».

Volahn/Cercle crépusculaire noir (Crepúsculo Negro)

Eduardo Ramírez alias “Volahn” – qui a un projet de black metal également appelé Volahn – est le meneur de Black Twilight Circle (Crepúsculo Negro), un collectif américano-mexicain d’origine indigène de groupes de black metal ayant pour thème la mythologie amérindienne (principalement aztèque). . Volahn joue régulièrement avec des groupes comme Nyogthaeblisz et a ouvert le groupe de métal nazi Inquisition lors de leur tournée en 2017, et était au camp de jour fasciste Ulfheim Wolves of Vinland en septembre 2018 où Ramírez a été vu serrer la main de Paul Waggener des Wolves of Vinland / Operation Werewolf . Eduardo Ramírez a également été vu portant le maillot du groupe polonais NSBM Graveland.

Sorcellerie noire

Black Witchery, l’un des groupes de la programmation du Never Surrender Fest, a sorti avec le label de métal nazi “Satanic Skinhead Propaganda” et Nuclear War Now! avec des paroles telles que “Commandement bestial pour l’Holocauste / Tourmenter les âmes de sang affaibli / Écraser la race de la saleté sainte” “Légions démoniaques appelant l’Antéchrist Holocauste / Victoire éternelle sur le trône de Jéhovah”

Black Witchery a des liens étroits avec le néo-nazi Antichrist Kramer (Intolitarian)/Satanic Skinhead Propaganda , ainsi qu’avec Inquisition, Conqueror et d’autres groupes proches de ce cercle.

Poinçon en os

Bone Awl, qui est également à l’affiche du Never Surrender Fest, a également plusieurs associations de métal nazi, y compris l’utilisation d’images nazies sur leurs disques. Eduardo Ramírez alias “Volahn” a également joué de la basse dans Bone Awl. Un membre de Bone Awl a un projet appelé “Amofas” qui utilise une version suprémaciste blanche du symbole de la croix celtique dans son logo.

L’ album Night Is Indifferent de Bone Awl présente un symbole nazi SS Totenkopf dans la pochette de l’album.

Bone Awl a sorti un split intitulé “Vinland – Finland” avec un groupe finlandais NSBM Hammer qui utilise une croix gammée nazie dans leur logo.

Bone Awl a également publié une scission avec Furdidurke qui présente des croix gammées dans la pochette de l’album.

Metztli, un autre groupe avec des associations nazies, a fait une reprise d’une chanson de Bone Awl lors d’une scission avec un autre groupe de métal associé aux nazis, Maquahuitl. Metztli doit jouer dans un festival de métal nazi appelé “Panquetzalizti V” avec d’autres groupes de métal nazis, dont Maquahuitl à Glendale, en Arizona, en décembre 2019.

Un membre de Bone Awl possède également Klaxon Records qui utilise la croix de fer dans son logo. Klaxon Records a sorti un split avec le groupe de métal nazi finlandais Horna et Woods of Infinity de Suède.

Woods of Infinity fait partie de la compilation Eight Acts of Origin (limitée à 488 exemplaires) de Raging Bloodlust Records avec des groupes comme le groupe italien NSBM Gaszimmer qui utilise Iron Cross dans leur logo, Akitsa, Ash Pool et Pagan Hellfire.

Akitsa – un groupe de black metal sur Profound Lore Records qui a également sorti sur le label NSBM World Terror Committee Productions (WTC) – a fait des scissions avec de nombreux groupes nazis. L’album “La Grande Infamie” d’Akitsa est sur le label nazi Christhunt. Le fait que « Auprès de la mort, triomphant ! » d’Akitsa ! album est limité à 489 exemplaires et qu’ils sont sur une compilation limitée à 488 exemplaires (leur morceau apparaît sur la face « 88 ») sont des références au code nazi « 14/88 » (variations de 88, 488, 148, etc. sont également couramment utilisés) qui combine deux symboles numériques de la suprématie blanche. 14 = slogan « 14 mots » : « Nous devons assurer l’existence de notre peuple et un avenir pour les enfants blancs. 88 = “Heil Hitler” (H étant la 8ème lettre de l’alphabet).

Pierre-Marc Tremblay alias “OT” d’Akitsa est le propriétaire du label Tour De Garde qui a sorti de nombreux groupes nazis dont Acherontas, Blood Stronghold, Drowning the Light, Hunok, In Ketten (RAC (“Rock Again Communism”) groupe lié à Absurd), Kristallnacht, Legion Totenkopf, Peste Noire et Satanic Warmaster.

Salle Elbo et Oakland Metro Operahouse

Les deux sites du Never Surrender Fest avaient déjà été contactés et leurs réponses ont été dédaigneuses tout en prétendant prendre ces problèmes au sérieux. Suite à la publication des informations détaillées ici, Matt Shapiro (le copropriétaire d’Elbo Room) a tenté d’éclairer les antifascistes avec des accusations de “mensonges, de fausses vérités et de fausses directives”.

Matt Shapiro, qui a réservé le Never Surrender Fest dans sa salle Elbo Room et à Oakland Metro, avait également réservé le groupe de métal nazi finlandais Horna à Oakland Metro pour le spectacle de mars 2019, qui a été annulé après la publication d’un article détaillant les liens étendus de Horna avec le NSBM.

Les métalleux nazis vont se faire foutre ! #ShutDownNaziMetal #FuckNSBM #MetalAgainstFascism

Le mouvement néo-nazi ukrainien Azov et ses soutiens en Suisse

Le mouvement néo-nazi ukrainien Azov et ses soutiens en Suisse

Aile militaire : le régiment Azov

Le régiment Azov est un régiment de la Garde nationale de l’Ukraine qui constitue la branche militaire du mouvement Azov [1]. Son nom provient de la mer d’Azov qui borde le sud de l’Ukraine. Il est formé le 5 mai 2014 à partir des Patriotes d’Ukraine [2], un gang néo-nazi dont l’ancien leader, Andriy Biletsky, deviendra le premier commandant du bataillon Azov [3].

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A gauche : Andriy Biletsky au second congrès des Patriotes d’Ukraine, à droite : Andriy Biletsky avec le bataillon Azov, en bas : des soldats du bataillon Azov avec un drapeau comportant l’emblème des Patriotes d’Ukraine.

Au départ une milice armée de volontaires formée pour combattre les séparatiste pro-russes aux cotés de l’armée dans l’est du pays [4], le bataillon Azov sera intégré en septembre 2015 à la Garde nationale de l’Ukraine pour devenir le régiment Azov.

Plusieurs rapports du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme font état de crimes de guerres commis par le bataillon Azov tels que des pillages massifs de zones civiles, des détentions illégales, de la torture et des viols [5] [6].

Le logo du bataillon Azov comporte un Wolfsangel inversé ainsi qu’un Soleil noir. Le Wolfsangel est un symbole qui fut utilisé par certaines unités nazies [7], la version utilisée par Azov ressemble particulièrement à celui de la 2ème division SS Das Reich. Le soleil noir est, quand à lui, un symbole du mysticisme néo-nazi qui apparut pour la première fois pendant la 2ème Guerre mondiale sur le sol du château de Wewelsburg qui était alors utilisé par les SS [8].
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A gauche : l’emblème du bataillon Azov, en haut à droite : l’emblème de la 2ème division SS Das Reich, en bas à droite : le soleil noir du château de Wewelsburg.

La chaîne de télévision norvégienne TV2 a également filmé des volontaires du régiment Azov portant des casques décorés du drapeau du Troisième Reich ou encore de l’emblème la Waffen-SS [9].
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Le mouvement Azov bénéficie d’une relation privilégiée avec le ministre ukrainien de l’intérieur Arsen Avakov, qui semble considérer le régiment Azov comme son armée privée. Ce dernier a admis avoir été impliqué dans la création d’Azov en 2014. C’est sous ses ordres que le bataillon a été intégré à la Garde nationale. Plusieurs vétérans du régiment Azov ont été placés par Avakov à des postes importants de son ministère. Parmi eux, ont peut citer Vadym Troyan et Serhiy Bondarenko respectivement chef et chef adjoint de la police de la région de Kiev [10].
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Andriy Biletsky (au milieu) avec Arsen Avakov (à droite).

Aile politique : Corps National

Le Corps national est un parti ukrainien néo-nazi fondé le 14 octobre 2016 par des membres de la Milice nationale et de vétérans du régiment Azov [11]. Il constitue l’aile politique du mouvement Azov et est dirigé par Andriy Biletsky. Les points principaux de son programme sont [12] :

  • L’extension des pouvoirs du président pour en faire le chef du gouvernement et de l’armée
  • La renucléarisation de l’Ukraine
  • La nationalisation des entreprises appartenant à l’Ukraine lors de son indépendance en 1991
  • La rupture des liens diplomatiques, commerciaux et culturels avec la Russie
  • La formation d’une fédération des pays se trouvant entre la mer Baltique et la mer Noire (Pologne, Lituanie, Biélorussie et Ukraine)
  • La libéralisation du port d’arme
  • Le rétablissement de la peine de mort pour trahison et détournement de fonds par des hauts fonctionnaires

Lors des élections législatives ukrainiennes de 2019, la liste commune entre le Corps national et d’autres partis d’extrême droite a obtenu 2,15 % des voix [13].
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En plus de sa participation aux élections, les activités du Corps National incluent des affrontement avec des minorités, des activistes et la police, ainsi que l’organisation de camps d’été pour enfants subventionnés par le gouvernement ukrainien [14].
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Des enfants tiennent des AK-47 factices lors d’un camp d’été organisé par la branche jeunesse du Corps National.

Aile “de rue” : Milice nationale

Apparue le 28 janvier 2018 [15], la Milice nationale constitue l’aile “de rue” du mouvement Azov. Beaucoup de ses membres proviennent du régiment Azov, tandis que d’autres sont d’anciens hooligans de football qui ont participé à la révolution ukrainienne de 2014 qui a conduit à la destitution du président pro-russe de l’époque [16].

Parmi ses “faits d’arme” figurent la prise d’assaut du conseil municipal de la ville de Tcherkassy pour forcer ses députés à adopter un nouveau budget [17] ainsi que l’attaque, conjointement avec le Corps National, de personnes LGBT, de militants des droits humains et de minorités [18].
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Wotanjugend

Wotanjugend est un groupe néo-nazi originaire de Russie actuellement basé à Kiev. Le visage du groupe ainsi qu’un de ses leaders est Alexey Levkin, un militant néo-nazi russe arrêté en 2006 pour double meurtre puis relâché quand les charges furent abandonnées. Il fut membre d’un gang néo-nazi responsable de la vandalisation de tombes musulmanes et juives, de plusieurs agressions et d’au moins quatre meurtres.
Le groupe est né de l’activité de Levkin au sein de la scène musicale néo-nazie russe comme chanteur du groupe de black metal néo-nazi M8L8TH (du russe molot pour marteau avec les “O” remplacés par deux 8 pour former “Heil Hitler” [19]).

Wotanjugend est principalement actif dans l’organisation de concerts et la diffusion de propagande sur internet.
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Leur opposition au Kremlin les a mené à soutenir la révolution ukrainienne et, pour certains membres dont Alexey Levkin, à rejoindre différents bataillons d’extrême droite en Ukraine, dont Azov. Le mouvement quittera la Russie pour rejoindre l’Ukraine en 2014 [20].

Wotanjugend est ouvertement néo-nazi et a organisé un évènement en mai 2019 à Kiev appelé “Führernacht” avec saluts nazis, drapeaux du Troisième Reich et portrait d’Adolf Hitler sur un autel.
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Le site web de Wotanjugend fait la promotion d’Adolf Hitler, de figures nazies, d’artistes néo-nazis et de terroristes d’extrême droite comme Timothy McVeigh et Anders Breivik qui sont appelés des “héros”. Le groupe est également l’un des principaux promoteur de la traduction russe du manifeste du terroriste de Christchurch et a partagé la vidéo de l’attentat sur leur page Telegram [21].

Les liens entre Wotanjugend et Azov sont clairs. Alexey Levkin, se décrit comme un “idéologue” au sein de la Milice nationale d’Azov et soutient publiquement le mouvement. Levkin est également proche d’Olena Semenyaka, la “secrétaire internationale” du Corps national qui s’occupe des relations d’Azov avec l’extrême droite d’autres pays. Ils contribuent tous deux à l’organisation de Militant.zone, une maison de disque et boutique en ligne néo-nazie qui vend de la musique et des accessoires.
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A gauche : Alexey Levkin avec Andriy Biletsky, à droite : Olena Semenyaka avec Alexey Levkin et HENDRICK MOEBUS

Le magasin de Militant.zone se situe à l’intérieur de la “maison cosaque” d’Azov à Kiev. Wotanjugend a également pu tenir son séminaire “Thule Signal”, avec conférence de “théorie raciale”, formation aux armes à feu et tournoi de combats au couteau factice, à l’intérieur d’un établissement d’Azov ayant pour but d’être un “hub nationaliste”.
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A son festival “Young Flame”, le mouvement Azov fait la promotion et vend des tickets pour le festival de black metal néo-nazi Asgardsrei, fondé par Alexey Levkin en Russie et relocalisé à Kiev. Ce soutien permet à Azov d’étendre l’influence du mouvement.
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Point de vente d’Asgardrei à l’édition 2019 du festival “Young Flame” d’Azov.

Soutiens en Suisse

Volontaires suisses

Au moins deux suisses, un zurichois et un saint-gallois (“un grand fan d’Hitler”), ont rejoint le bataillon Azov et combattu les séparatistes en 2014 [22]. Ils sont depuis rentrés en Suisse.

Misanthropic Division Schweiz

Misanthropic Division Schweiz était la branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Ses cinq membres provenaient de Genève, du Valais, de Vaud et de Saint-Gall. Une partie d’entre eux appartenait également aux Hammerskins de Suisse romande [23]. Trois de ces cinq membres étaient des soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [24]. C’est un membre genevois qui assurait la liaison avec l’Ukraine [25].

Le groupe relayait et faisait la promotion des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, il vendait également des t-shirts dans le but de récolter des fonds pour envoyer des vivres aux soldats de la Misanthropic Division au sein du régiment Azov (800 francs auraient été collectés) [26].

Les membres de Misanthropic Division Schweiz se sont rendus à Kiev avec le groupe de black metal néo-nazi français Peste Noire [27].
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Des membres de Misanthropic Division Schweiz avec Ludociv Van Alst alias Famine, le chanteur de Peste Noire (au milieu) et Audrey Silvain, ancienne membre de Peste Noire (à gauche de Famine).

Résistance Helvétique et Kalvingrad Patriote

Le 26 janvier 2019, Pascal Lassalle donne une conférence à l’Aquila, le local des néo-fascistes de Résistance Helvétique à Aigle, dans laquelle il exhalte ses “camarades” “néo-nationalistes” du régiment Azov qui se battent en Ukraine « […] à la fois contre les ennemis intérieurs et extérieurs […] ». Il voit le projet d’Azov d’”Intermarium” comme une possible “troisième voie” entre « […] la Russie néo-soviétique de Poutine qui reste cosmopolite, qui tolère l’Islam, qui inaugure la plus grande mosquée d’Europe […] » et « […] la décadence occidentale véhiculée par les États-Unis et par l’Union européenne […] ». Une « […] voie alternative qui concilie à la fois des éléments sociaux et des éléments nationaux […] ».
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Propagande pro-Azov lors de la conférence de Pascal Lassalle à l’Aquila.

La conférence est également relayée par le groupuscule néo-fasciste genevois Kalvingrad Patriote.
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Thibault Schaller

Un candidat des Jeunes UDC Vaud au conseil national, Thibault Schaller, a été photographie lors d’une soirée avec le t-shirt de l’édition 2017 d’Asgardrei [28] (édition à laquelle participaient des groupes parmis les plus connus du black metal néo-nazi comme Absurd, Peste Noire, Goatmoon ou M8L8TH).
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Ce t-shirt est produit et vendu exclusivement par Militant.zone et comporte le logo de Wotanjugend sur sa manche.
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Source: Renverse.co


[Savoie] Dissolution du Bastion Social … et réactivation d’EdelweiSS

Publié le 06 Mai 2019 (Mis à jour le :10-05-2019)

Sans surprise et avant même l’annonce officiel de dissolution du bastion social par le gouvernement, le groupuscule EdelweiSS Pays de Savoie à refait sont apparition. EdelweiSS, c’est le groupe dont était issue le Bastion Social de chambéry. C’est donc strictement les mêmes nazillons, les mêmes pratiques violentes, le même fascisme, la même idéologie de discrimination.

Voir notre article sur la fermeture du local fasciste => https://ras73.lautre.net/?page=Article&idArt=50

EdelweiSS, des nazis ?

EdelweiSS est une organisation fasciste existant sur Chambéry et ses alentours. Ils sont issus des Jeunesses Nationaliste (dissoute suite au meurtre de Clément Méric). Ils ont récemment mis en veille cette organisation pour rejoindre le mouvement fasciste Bastion Social.

Ils ont une stratégie d’implantation sociale et mettent en avant sur les réseaux sociaux quelques travaux chez des particuliers. Au premier abord, ils se présentent comme une « association culturel et sportive non conforme ».

Mais leur verni social n’est pas très épais et leur nature fasciste apparaît rapidement. Leur tag sont sans équivoque, les deux « S » de EdelweiSS empreinte leur style au SS nazi, les croix celtiques, leur slogan « Social National Radical  » est une référence au national-socialisme.

Conférence « Hilter, le plus grand bâtisseur social » organisé par les membres d’EdelweiSSConférence « Hilter, le plus grand bâtisseur social » organisé par les membres d’EdelweiSS

tag edelweiss

Saccage du graf’ « Use the bombs just for paint » par EdelweiSS

Image titlePas besoin de creuser beaucoup pour trouver des photos de salut fasciste de leur militants Image title

Le groupe EdelweiSS est connu pour ses agressions à chambéry. En 2014 à l’encontre de l’UNEF et de la Fac de Jacob Belcombette, sur des personnes rentrant chez eux après l’édition 2015 du Concert sans frontières, la récente attaque du concert de rentrée de la fédération anarchiste en octobre 2017 [4], ou encore pas diverses aggressions et coup de pressions à l’encontre de lycéens ou de saisonniers. (liste non exhaustive)

Initialement publié par là => http://fermonsledelweiss.ras73.lautre.net/edelweiss-des-nazis/

RAS

RAC à Bordeaux le 16 mars 2019 : Lemovice + Match Retour

LEMOVICE + MATCH RETOUR @ BORDEAUX

https://pavebrulant.noblogs.org/files/2019/03/Photo4-1.png
À gauche, Match retour programmé lors d’un concert organisé en 2016 par le groupe néo-nazi Blood and Honour ; à droite, pour le concert de samedi à Bordeaux – la totenkopf, symbole des SS, a disparu au profit d’une paire de rangers


https://pavebrulant.noblogs.org/post/2019/03/14/mobilisation-contre-le-concert-nazi-organise-le-16-mars-prochain/

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/groupe-nationaliste-limoges-affiche-concert-ce-samedi-16-mars-bordeaux-1639168.html

 

Ces organisations d’extrême droite sur la sellette

https://www.la-croix.com/France/Politique/organisations-dextreme-droite-sellette-2019-02-22-1201004309

Explication

Lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le président de la République a annoncé la prochaine dissolution de plusieurs groupements d’extrême droite, dont le Bastion social.

  • Laurent de Boissieu,
  • le 22/02/2019 à 07:16

Emmanuel Macron a demandé, mercredi 20 février 2019, l’engagement de « procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui, par leurs comportements, nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente : Bastion social, “Blood & Honour Hexagone” et “Combat 18” pour commencer ».

Groupuscules néo-nazis

Deux des trois organisations mentionnés par le président de la République relèvent de la mouvance skinhead néo-nazie. Les individus condamnés pour les profanations des cimetières juifs de Carpentras dans le Vaucluse (mai 1990) et d’Herrlisheim dans le Bas-Rhin (avril 2004) en sont issus. En perte de vitesse, cette mouvance est surtout implantée dans le Sud-Est, le Nord-Est et la région parisienne.

Au niveau international, ceux-ci se retrouvent autour des « Hammerskins » implantés aux États-Unis (branche française : « Charlemagne Hammerskins ») ou des groupes britanniques « Combat 18 » – qui signifie « Adolf Hitler » en référence à la première et huitième lettre de l’alphabet – et « Blood & Honour » (en France : « Blood & Honour Hexagone »).

Ces organisations d’extrême droite sur la sellette

L’exemple italien

La troisième organisation mentionnée par Emmanuel Macron est bien plus importante : le Bastion social, issu en 2017 de la mise en sommeil du GUD. Cette mutation s’est opérée en prenant pour modèle l’expérience italienne de CasaPound, c’est-à-dire l’occupation d’immeubles avec un affichage social. Ce fut le cas à Lyon, en mai-juin 2017, acte fondateur du Bastion social. C’est le cas depuis le 14 février 2019 de deux maisons traditionnelles alsaciennes à Entzheim, dans le Bas-Rhin.

Ces organisations d’extrême droite sur la sellette

En janvier 2018, le conseil municipal de Strasbourg avait déjà réclamé au préfet la fermeture d’un premier local du Bastion social dans la ville, ainsi qu’au gouvernement la dissolution du mouvement. Ce dernier avait alors reçu le soutien de plusieurs élus lepénistes, dont le sénateur Stéphane Ravier. En octobre 2018, soixante-dix députés LREM et MoDem avaient à leur tour appelé à sa dissolution.

Parallèlement, des membres du Bastion social ont relevé l’héritage violent du GUD à l’occasion des manifestations des « gilets jaunes » : les six militants d’extrême droite condamnés le 9 janvier 2019 appartenaient à sa mouvance et à celle des Zouaves Paris (ZVP).

La question de la dissolution

En 2013, plusieurs groupes d’extrême droite ont été dissous dans le contexte de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric. Le plus institutionnalisé – L’Œuvre Française créée en 1968 – s’est prolongé en participant à la refondation d’un parti préexistant (le Parti nationaliste français). Le plus lié à la mouvance skinhead, autour du chef historique Serge Ayoub, s’est éparpillé dans la nature.

Auditionnés le 30 janvier 2019 par la Commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France, les spécialistes du sujet ont été unanimes pour mettre en garde sur la perspective d’une dissolution. « Il existe des gens qui sont irréductibles : si le groupuscule auquel ils appartiennent aujourd’hui est demain dissous, ils retrouveront encore un moyen d’en animer un deuxième puis un troisième et ainsi de suite, a expliqué Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Il faut surtout faire attention à ne pas leur donner l’auréole qu’ils cherchent, celle du martyre. »

« Sur la question des dissolutions, le gouvernement a souvent été assez enthousiaste, mais les archives montrent que les préfets et les services de police et de renseignement le sont nettement moins », a renchéri l’historien Nicolas Lebourg en donnant plusieurs exemples précis. D’une part, parce que cela permet de « surveiller ses militants, savoir ce qu’ils font et qu’ils ne s’égaillent pas dans la nature ». D’autre part, le constat qu’après des dissolutions il peut y avoir « une explosion des violences ». L’exécutif ne semble pas avoir été convaincu.

À l’ombre des « gilets jaunes », l’ultra droite

https://www.vice.com/fr/article/qvqgad/a-lombre-des-gilets-jaunes-lultra-droite

Six militants d’extrême droite étaient devant la justice la semaine dernière pour des violences et des dégradations commises lors de l’acte 3 des gilets jaunes, le 1er décembre dernier.

« Je préfère me rebeller chez moi plutôt que d’être un suceur de bite ». Aloys Vojinovic écoute la présidente du tribunal de la 23e chambre raconter son interpellation. Le jeune homme est un des six inculpés soupçonnés d’appartenir à une mouvance d’ultra droite, qui a répondu le 9 janvier de certaines exactions qui ont eu lieu lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er décembre, à Paris.

Au début de l’audience, la juge égrène les noms des six concernés. Louis David, 27 ans. Xavier Maire, 24 ans. Marc de Cacqueray, 20 ans. Charles Ferrand, 23 ans. Vianney Grégoire et Aloys Vojinovic, 22 ans. Parmi eux, seul ce dernier a été gardé en détention à Fresnes après leur comparution immédiate le 10 décembre dernier – lorsqu’ils avaient demandé le renvoi de l’affaire, comme l’a raconté StreetPress – en raison de son casier judiciaire. Les cheveux coupés à ras et le visage poupin, le jeune homme fait le signe de Jul en voyant ses potes.

Il leur est reproché à tous un « délit d’association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations, des violences et des vols aggravés », ainsi qu’une infraction pour « participation à une entente en vue de commettre des violences ou des dégradations ». Les six prévenus sont soupçonnés d’avoir commis ces exactions dans « un groupe de 70 à 80 militants ultranationalistes », identifiés par les services de renseignements lors de l’acte III des « gilets jaunes » le 1er décembre 2018. Ils se sont donné rendez-vous au Parc Monceau via une messagerie cryptée et, une fois réunis, sont allés en cortège vers la place de l’Étoile, ont dressé des barricades et ont provoqué des échauffourées sur les avenues Wagram, Hoche, MacMahon et sur la place des Ternes.

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Deux groupes constituaient ce cortège. D’un côté, les Zouaves, « un groupuscule de combat » selon les services de renseignement, implanté à Paris depuis avril 2018. Cette bande de 20 à 30 membres est composée d’ex-cadres du Groupe union défense (GUD), organisation nationaliste-révolutionnaire violente, et d’anciens membres de Génération identitaire, un mouvement politique d’extrême droite également brutal, comme l’a prouvé l’enquête d’Al-Jazeera. Les Zouaves sont d’ailleurs « parfois renforcés par des hooligans de l’ancienne tribune Boulogne du PSG », indique la note blanche des services. Les chefs principaux suspectés sont Marc de Cacqueray et Charles Ferrand.

Le reste du cortège était composé d’une quarantaine de membres du Bastion social, venus de villes de province. Ce mouvement néofasciste a aussi été créé à partir du GUD et s’est fédéré à d’anciennes sections, sauf celle de Paris qui a donné naissance aux Zouaves, pour s’installer dans six villes de France en un an et demi : Lyon, Strasbourg, Chambéry, Aix, Marseille et Clermont. Dans chaque ville, il y a eu des procès de leurs membres à la suite de violences.

Parmi les six prévenus du jour, les quatre Parisiens ont confirmé avoir fait partie du GUD local. Mais aucun n’admet faire partie des Zouaves, même si des autocollants ont été retrouvés chez Aloys et Charles. « Je connais uniquement ce groupe de nom, indique le premier. Ce sont des supporters du PSG qui surfent sur l’esthétique ». Pourtant, là encore, une photo sur Facebook de Ouest Casual – spécialisée dans les faits d’armes des hooligans de toute l’Europe et des fachos –, dénichée par Vice montre que celui-ci est bien considéré comme un Zouave par ses pairs. Il a également traîné du côté de Génération identitaire, comme l’a montré la deuxième partie du documentaire d’Al-Jazeera.

Procès zouaves

Capture d’écran groupe Facebook Ouest Casual.

Des autocollants des Zouaves et un t-shirt du Bastion social ont aussi été retrouvés chez Charles Ferrand, avec la mention « staff » dans le dos. Un vêtement qu’il a récupéré après avoir aidé lors d’un concert. « Je servais des bières », dit-il seulement. Vianney Grégoire, lui, est bien adhérent au Bastion social à Lyon. Tout comme Xavier Maire à Strasbourg. « Je n’ai aucune responsabilité, nuance l’Alsacien. Je suis allé une ou deux fois dans le local et j’ai participé à des maraudes ». La présidente note toutefois que c’est bien lui qui a appelé la police à quatre reprises quand il y avait eu des attaques ou des menaces envers le local du Bastion.

« Chaque famille alsacienne possède Mein Kampf depuis la Seconde Guerre mondiale » – Xavier Maire

Il a également une carte d’adhérent au Front national. À ce moment-là, son avocat Me Frédéric Pichon vitupère : « Les voilà ! Vous les avez vos fachos ! ». Provocateur, ce dernier connaît bien son sujet. Il a été une figure du Printemps français, le mouvement opposé au mariage pour tous. De plus, l’homme était sur la liste Front national en Île-de-France pour les élections européennes et sur celle du Rassemblement Bleu Marine aux municipales à Versailles. Surtout, l’avocat a été le président du GUD.

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Plusieurs fois, le tribunal se sert de photos pour faire admettre les faits aux prévenus. Souvent sans succès. Vianney Grégoire, par exemple, conteste apparaître sur une photo où un projectile est lancé, même si l’auteur des faits possède le même tour de cou « avec une tête de mort » et les mêmes chaussures que lui. « C’est très commun », défend-il.

Une grande partie des dégradations via les tags concerne Louis David. Cet étudiant à la Sorbonne a déjà écopé d’une amende de 400 euros pour le port illégal d’un couteau en 2016. Lors de sa seconde audition, il a reconnu avoir lancé des palets lacrymogènes sur les policiers et réalisé une dizaine de tags comme « ACAB » (« All cops are bastards »), ou « Maïdan 2018 », en référence à la révolution ukrainienne. Il y avait aussi « Sectaire », la signature personnelle du graffeur en herbe.

– « Elle a une signification particulière votre signature, demande la présidente.
– Non.
– Ça veut dire quoi ‘sectaire’ ?
– C’est un nom, comme dans le milieu du graffiti, il peut y en avoir certains qui s’appellent ‘Psychose’ ou ‘Asile’.
– Oui, mais on y met quand même un sens, non ?
– Pas nécessairement », élude le prévenu. » Alors que son comparse Marc a fait quelques tags dont « Libre, social, national », slogan bien connu chez les militants d’extrême droite, Louis David a lui inscrit « Meinhof forever » avec sa bombe, du nom d’Ulrike Meinhof, la révolutionnaire allemande d’extrême gauche de la bande à Baader. « J’ai lu il y a quelques mois le recueil de ses lettres, c’était une forme d’hommage », indique-t-il. Une référence qui peut sembler contradictoire vu le passé de l’étudiant. « J’ai milité au sein du GUD pendant quelques années. J’ai arrêté de fréquenter la mouvance d’extrême droite depuis 4 ou 5 mois. Il n’y avait pas forcément de message dans ce que j’ai tagué, c’était personnel », éclaire-t-il. Des brouillons de tags, comme des croix gammées, ont aussi été retrouvés chez lui par les enquêteurs. « Je reconnais que c’est malsain, tente de se justifier l’étudiant. Ce n’est pas spécialement très intéressant. C’étaient des brouillons. J’ai dessiné tout et n’importe quoi ».

La présidente parle ensuite de la banderole derrière laquelle il a été photographié : « Peuple aux abois, tuons le bourgeois ». Cette bâche était en tête du cortège d’extrême droite. Une petite mob a même pris la pose autour d’elle, avec l’Arc de triomphe en fond. Les photos ont été retrouvées sur le portable et l’ordinateur de Xavier Maire, qui a nié en être l’auteur mais a pourtant reçu le 2 décembre un message : « Envoie les photos d’hier ». Quant à la banderole, elle a été retrouvée chez Louis David.

– « Après la manifestation, des gens sont venus chez moi. Je ne les connaissais pas tous et c’est probablement là que ce sac avec la banderole s’est retrouvé chez moi, se justifie ce dernier.
– À vous entendre, tout ça est un pur hasard », doute la présidente. »

« C’est un militant du GUD avec qui je me suis disputé pour des raisons idéologiques, car je pense que l’extrême droite n’est pas assez radicalisée » – Louis David au sujet d’Aloys Vojinovic

Chez l’étudiant de 27 ans, les enquêteurs retrouvent aussi une liste de dix noms avec la mention « Vient ». Parmi eux se trouvent des noms de personnes présentes lors de l’audience. Un lien avec la manifestation ? « C’est pour une soirée d’anniversaire », se défend Louis David . « Il y a des noms comme Aloys. C’est celui présent aujourd’hui ?, questionne la présidente. Un ange passe. L’ancien militant du GUD finit par répondre : « Il y a d’autres Aloys ». « Ce n’est pas forcément le prénom le plus fréquent qu’on connaisse », rétorque-t-elle avec un sourire. Elle reprend sur un message que le prévenu envoie à 18h21 le samedi à un certain « Marcao ».

– « Qui est-ce, demande ingénument la présidente.
– C’est un ami, qui m’a envoyé un message, répond lentement David.
– Il est à l’audience aujourd’hui ?
– Oui… Il y est.
– Marc de Cacqueray, souffle-t-il rapidement (à sa gauche, assis sur son siège, le concerné fait la moue). »

Les deux hommes se donnent rendez-vous au bar qu’ils appellent « Le 150 », autrement nommé « l’atelier de Vaugirard ». Tous les autres prévenus s’y rendent également. Marc de Cacqueray lui envoie un texto le lundi suivant : « Cimer pour avoir participé au gueta et à la first line. BG. On remet ça bientôt ». Lorsque les magistrats demandent aux deux concernés ce que signifient « first line », ils racontent que c’est en raison des tags de Louis David diffusés sur BFM TV. Rien en revanche sur le « gueta », alors que les Zouaves se sont vantés sur les réseaux d’avoir fait un guet-appens contre des antifascistes ce jour-là. « On vient de déchirer des antifas et on les a fait courir », envoie même par SMS Vianney Grégoire à un de ses contacts.

Les liens entre les différents prévenus intriguent le tribunal. Les magistrats les soupçonnent de tous bien se connaître. Eux nient en bloc, avec quelques ratés. Comme lorsque Louis David dit ne connaître que « Marc et Charles ». La présidente lui rappelle qu’il a admis connaître Aloys Vojinovic lors de son audition. « C’est un militant du GUD avec qui je me suis disputé pour des raisons idéologiques, car je pense que l’extrême droite n’est pas assez radicalisée ». « Ce n’était pas vraiment le bon terme, se rattrape-t-il face aux juges. J’étais en en désaccord avec plusieurs positions, comme la politique sociale ».

Par la suite, Charles Ferrand récuse ses liens avec Louis David. « Non je ne le connais pas. Je pense qu’il me connaît de vue. Il n’y a aucun contact SMS entre moi et M. David. À partir de là, sommes-nous amis ? », demande-t-il rhétoriquement. En plus du Lyonnais Vianney Grégoire, il ne connaît que le Strasbourgeois Xavier Maire, avec qui il a été colocataire durant un an. Ces trois-là se sont retrouvés à Marseille le 24 mars 2018, une date concomitante à l’ouverture du Bastion social local, selon une photo que Vice a pu se procurer.

Face au tribunal, la présidente rappelle que Charles Ferrand a nié connaître l’Alsacien lors de sa première audition.

– « Pourquoi?, demande la juge.
– Dans les auditions, on ne sait pas comment ça va être interprété. Donc j’ai préféré me taire. Mais devant vous, je vous dis toute la vérité, assure-t-il.
– Sauf que vous ne vous êtes pas tu, ça vous avez le droit. Vous avez dit que vous ne le connaissiez pas.
– Oui, mais c’est ce que je veux dire, il vaut mieux nier parfois. Mais devant vous, je dis toute la vérité ».

Le délibéré intervient à 2h45 après douze heures d’audience. Les prévenus sont relaxés pour l’association de malfaiteurs, ils sont en revanche reconnus coupables de la « participation à une entente en vue de commettre des violences ou des dégradations ». La plupart prennent trois mois de prison avec sursis. Marc de Cacqueray écope lui de six mois de sursis, complétés par 105 heures de travail d’intérêt général. Son ami Aloys est condamné à trois mois ferme, sans mandat de dépôt et repart libre après une trentaine de jours à Fresnes. « Je rentre chez moi ? », dit-il en souriant.

néoNSBM Turbonazi rappé

https://www.discogs.com/fr/release/12774106-Kroc-Blanc-Echo

AVERTISSEMENT : biographie partielle, selon une lecture "dissidente" soralienne

En 2018, Kroc Blanc et Famine sortent une chanson ensemble, intitulée Nagini. Elle apparaît sur l'album Echo de Kroc Blanc. Produite par Charles-Henri Parsquier, elle se situe entre rap hardcore et musique club.

Avant l'enregistrement, un homme se présentant comme l'ami de Famine lui a dit que Famine le détestait. Finalement, Kroc Blanc contacte tout de même Famine afin d'enregistrer un morceau ensemble, en disant à Famine que malgré l'inimitié qu'il entretient contre lui, la collaboration pourrait être intéressante. Famine lui répond alors qu'il n'entretient pas d'animosité envers lui, et s'ensuit une discussion téléphonique de deux heures entre les deux musiciens. Lors de l'enregistrement du morceau, Kroc Blanc réenregistre son couplet après que Famine lui ait envoyé le sien, ne le trouvant pas à la hauteur face au couplet de Famine qu'il estime "monstrueux".

Dans une interview pour Fréquence Europa, radio en ligne de la Dissidence française, Kroc Blanc annonce son intention de réaliser un clip vidéo pour Nagini.[1]

Autours du Bastion Social du GUD à Clermont Ferrand

Un local pour le Bastion social!

https://mediacoop.fr/06/07/2018/le-bastion-social-comment-en-est-on-arrive-la/

 

À Clermont-Ferrand, le 12 juillet 2018, une manifestation contre l’implantation du Bastion Social a également réuni un millier de manifestants, dont le maire de la ville Olivier Bianchi.

Marc “Hassin” at the inauguration of Bastion Social in Clermont-Ferrand, France
https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/ze5bORaV0KKal5SdPMqFlepHgkA/600x400/regions/2020/06/09/5edf59f98927c_bastion_social_mini-3762357.jpg
Famine et ses compagnons lors de l’inauguration il y avait 130 CRS pour canaliser la manifestation clermontoise opposée au bastion social du GUD

https://img.lamontagne.fr/pQVys7d8b_zZWHHwUkcyMuxoi13PEBen52y191XQP-c/fill/940/550/sm/1/bG9jYWw6Ly8vMDAvMDAvMDMvODgvMDAvMjAwMDAwMzg4MDAxNQ.jpg

BASTION SOCIAL CLERMONT FERRAND
https://mediacoop.fr/?s=bastion+social

13 juillet 2018
Famine agresse Anthony
dans un bar à Clermont Ferrand

Nouvelle victime du Bastion Social à Clermont-Ferrand
Anthony, double fracture de la mâchoire

Double fracture et 45 jours d’ITT :
il raconte son agression “par erreur”
par un membre présumé du bastion social

Famine réfugié en cavale chez Aleksey Levkin de Azov en Ukraine pendant 2 ans.

https://img.lamontagne.fr/S558aKxY4MGagEVugfFKvZ_8_24auFLBwwj_kX0VpE4/fit/657/438/sm/0/bG9jYWw6Ly8vMDAvMDAvMDMvOTcvMDcvMjAwMDAwMzk3MDcxNw.jpg

9 septembre 2018

Les militants du Bastion social de Clermont-Ferrand soupçonnés d’un nouveau passage à tabac

Le 19 octobre 2018 trois membres du groupe clermontois du Bastion social sont condamnés pour violences en réunion, respectivement à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve, un an de prison assorti d’un sursis de six mois avec mise à l’épreuve et six mois de prison avec sursis

Agression devant le local du Bastion social à Clermont-Ferrand : trois militants jugés

Trois militants du Bastion social condamnés pour violences à Clermont-Ferrand

Six militants d’extrême droite, membres du Bastion social ou des Zouaves, sont passés devant la justice pour des violences et dégradations commises sur les Champs-Élysées lors de l’acte 3 des gilets jaunes, le 1er décembre 2018.

2019

Bastion Social du GUD, dissout officiellement le 24 avril 2019 en Conseil des Ministres

Bastion social est dissous en Conseil des ministres le 24 avril 2019
Le Bastion Social du GUD est aussitôt remplacé par des crews Ouest Casual

Le groupe se reforme la même année, sous une forme décentralisée et plus locale.

Ainsi, les groupes Audace, Vent d’Est et Tenesoun, implantés à Lyon, en Alsace et à Aix-en-Provence, font leurs premières apparitions publiques à partir de septembre 2019.
Leur premier rassemblement fédérateur est un congrès organisé à Rungis le 12 octobre 2019. Plusieurs anciens cadres de Bastion social, désormais meneurs de groupes locaux, y prennent la parole. Ces nouveaux groupes fascistes sont suppléés par d’autres groupuscules, plus anciens, comme les Zouaves parisiens, L’Alvarium angevin, les Tolosates toulousains, Des Tours et des lys à Tours et les Savoyards d’Edelweiss.

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Mardi 25 mai 2021, Famine, pseudonyme de Ludovic Faure, chef d’orchestre, artiste de Peste noire / PN / KPN / Kommando Peste Noire, autoproduit sous le nom de “Mesnie Herlequin“, a été condamné par le tribunal de Clermont-Ferrand.

Famine doit payer 3000 euros à la victime d’ici le 30 juin 2021.
Un second procès est prévu en décembre.

[article mediacoop] toutes les infos sur l’audience, le procès et le jugement

[article street press] le procès et le portrait de Famine

Il était question de Anthony, la victime agressée et défigurée “par erreur” le 13 juillet 2018.
Il s’agit de l’une des multiples violences perpétrées par des membres du Bastion Social (mouvement néo-fasciste issu du GUD, dissout officiellement le 24 avril 2019 en Conseil des Ministres)

article France 3 de 2018 au sujet de la victime

article mediacoop 2018 au sujet de la victime

Ce n’est pas la seule victime, ni la seule condamnation, d’autres membres de Bastion Social ont déjà été retrouvés, jugés et incarcérés, pendant les 2 années pendant lesquelles Ludovic “Famine” Faure était réfugié en Ukraine, chez Régiment Azov / Secteur Droit / Militant Zone / Wotanjugend, avec Aleksey de M8l8th (un meurtrier jugé irresponsable, fou, libéré malgré le meurtre d’étrangers). Famine a été arrêté le 20 septembre 2020, à son retour en France.

Après la dissolution du Bastion social en septembre 2018, Clermont-Ferrand avait connu une forme d’accalmie vis-à-vis de la menace néofasciste jusqu’en janvier 2021 au moment de la création de Clermont-Ferrand Nationaliste. Celle-ci avait engendré un regain des violences d’extrême droite à l’encontre des minorités, des organisations militantes de gauche et de leurs locaux, en particulier à l’université. L’impunité dont bénéficient jusqu’à présent les auteurs de ces violences a sans doute pu laisser croire que Clermont-Ferrand était une terre d’accueil ou de repli pour un ensemble de militants néofascistes.

La création de Clermont non conforme risque fortement d’engendrer à nouveau un cycle de violences d’extrême droite sur Clermont-Ferrand et sa région, si une réaction ne se fait pas rapidement. Cette dynamique n’est pas spécifique à l’Auvergne puisque que cette mouvance se développe nationalement et sur tout le territoire.

Tristan Arnaud, est, par exemple, poursuivi pour des faits de violences à Toulouse. D’autres membres de Clermont Non Conforme sont sous le joug de la justice après des violences au Puy, lors de la venue d’Hilda Lefort (anagramme de Adolf Hitler) dans une librairie qui propose des écrits interdits à la vente comme « l’ordre SS, éthique, et idéologie » d’Edwige Thibaut. Ce jour-là, les militants clermontois frappent des passants : Roman Schmidt, Arthur Guibert et « Marceluss » étaient présents. L’homme porte un t-shirt de l’équipe du FC Sankt Pauli, club sportif antifasciste. La victime a porté plainte. D’autres plaintes sont en cours sur Clermont-Ferrand, après différentes agressions, notamment au sein de l’université. Affaire à suivre donc…

https://mediacoop.fr/15/05/2023/enquete-qui-se-cache-derriere-clermont-non-conforme/