Trois hommes, militants de l’ultra-droite, viennent d’être mis en examen à Lille. La victime était l’un des «noyés de la Deûle».

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ARCHIVE. Le 23 février 2011, à Lille, des sapeurs pompiers s’apprêtent à sortir un corps découvert par des plongeurs dans le canal de la Deûle à Lille. (PHILIPPE HUGUEN /AFP)

Une tragique loi des séries, sur fond d’alcoolisation excessive. En 2010-2011, à Lille (Nord), cinq corps sont repêchés dans la Deûle à quelques mois d’intervalle. A l’époque, les autorités réfutent tout lien entre ces décès. Six ans plus tard, au terme d’une discrète enquête, trois personnes ont été mises en examen la semaine dernière pour «violences volontaires ayant entraîné la mort». Trois militants de l’ultra-droite soupçonnés d’avoir poussé à l’eau Hervé Rybarczyk, 42 ans, le cinquième et dernier de ces «noyés de la Deûle». Guitariste du groupe Ashtones, il avait disparu de retour d’un concert, dans la nuit du 11 au 12 novembre 2011. Son corps avait été retrouvé immergé, sur la commune de Loos, dix jours plus tard.

L’enquête confiée à la police conclut alors au suicide. Une thèse réfutée par les proches de la victime. Plus largement, une majorité de Lillois ne croient pas à l’époque au hasard pour expliquer cet enchaînement de noyades. En 2014, faute de preuves, les dossiers sont refermés par la justice.

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Un an plus tard, un nouveau juge d’instruction se penche à nouveau sur ces cinq affaires. C’est par le biais de Jérémy Mourain que l’enquête a redémarré. Placé en détention provisoire dans un autre dossier, cette figure de l’extrême droite a fondé en Picardie le White Wolves Klan, un groupe de «loups blancs» néonazis reconnus coupables de multiples violences et délits. Dix-huit de ses membres ont été jugés fin mars devant le tribunal correctionnel d’Amiens (Somme), Mourain écopant de la peine la plus lourde, neuf ans de prison.

Incarcéré, Mourain dispose d’un portable clandestin, qui est placé sur écoute. A l’un de ses interlocuteurs, il explique qu’il lui a fallu «tuer un homme», à Lille. Et de confier son inquiétude : «Pourvu que le juge n’aille pas chercher trop loin dans ma période lilloise.»

Un crime commis pour impressionner le skinhead Serge Ayoub ?

Sur ce mystérieux crime, deux témoins se font plus précis. Mathieu D., un membre du groupe, évoque spontanément devant les gendarmes un homicide. Un crime commis pour impressionner Serge Ayoub, figure tutélaire du mouvement skinhead. Mourain rêve en effet d’intégrer les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le bras armé de Troisième Voie, le mouvement d’Ayoub, dissous en 2013.

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Le même témoin évoque l’implication dans ce crime de Yohann M., membre des JNR et «parrain» de Mourain dans le cadre de son accession au groupe. Kévin P., autre «loup blanc», atteste devant les enquêteurs que Mourain «devait taper deux personnes». «Après, il les avait jetées dans le canal.»

De source proche de l’enquête, on concède que «les propos de Mourain» — dont l’avocat n’a pas donné suite à nos sollicitations – «ont permis de remonter aux agresseurs présumés d’Hervé Rybarczyk, mais pas de le mettre lui-même directement en cause». En revanche, selon nos informations, Yohann M. serait l’un des trois mis en examen, ce que se refuse à confirmer ou infirmer le parquet de Lille.

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Cette autre figure de l’extrême droite nordiste avait été impliquée en 2013 dans l’agression de plusieurs clients du Vice & Versa, un bar gay du centre de Lille. Des faits qui lui avaient valu d’être condamné la même année. «Depuis, il s’était amendé, explique une de ses connaissances. Il semblait regretter ses dérives.»

Yohann M. a-t-il été rattrapé par son passé ? S’il reconnaît l’appartenance de ce dernier aux JNR, Serge Ayoub conteste fermement toute implication. «Un rituel de passage ? C’est n’importe quoi, balaie l’intéressé. Vous imaginez si chacun des membres des JNR avait dû tuer quelqu’un ? Et en plus des inconnus !» Lui-même poursuivi – et relaxé – dans le procès des «loups blancs», Ayoub reconnaît avoir croisé Yohann M. à plusieurs reprises mais voit en lui et Jérémy Mourain «des pieds nickelés déchaînés».

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Pour l’instant, difficile d’établir le scénario précis de la mort d’Hervé Rybarczyk, chacun des trois mis en cause, placés en détention provisoire, se renvoyant la balle. Selon l’édition lilloise de «20 Minutes», il y aurait préméditation, les auteurs ayant préalablement enlevé la puce de leur téléphone portable avant de s’en prendre au guitariste. En l’état actuel des investigations, qui se poursuivent, aucun lien n’a pu être établi avec les quatre autres disparitions. «Plusieurs de ces victimes avaient un point commun, analyse un connaisseur du dossier. Elles étaient liées d’une manière ou d’une autre à la communauté gay.»

Serge Ayoub encore dans une histoire de bourrage de crâne de militants nationalistes en Picardie

En mars 2015, des nationalistes proches de 3ème Voie (organisation dissoute suite au meurtre de Clément) sont interpellés dans le centre de la Picardie. Ils faisaient tous partie d’une bande, les WWK – White Wolfs Klan, dont les membres vivaient de cambriolages, de braquages, et imposaient leur conception du nationalisme en réglant leurs comptes à ses concurrents d’extrême droite. Dans cette affaire, Serge Ayoub, ancien leader du groupuscule 3ème Voie, a été mis en examen et devra passer devant les tribunaux. En parallèle, il continue ses activités dans son club de bikers, toujours en Picardie.

Les activités du WWK

Ayoub dans la Somme en octobre 2011 aux cotés du secrétaire général du Parti de la France

Finalement vingt membres du WWK devraient être jugés en mars, dont Serge Ayoub, pour complicité de violences aggravées. Cette bande était organisée autour d’un président, Jérémy Mourain, qui aurait fréquenté régulièrement l’ancien Local d’Ayoub à Paris et aurait joué les gros bras pour son organisation. Pour se financer, les WWK n’hésitaient pas à commettre des cambriolages, des vols de véhicule, d’alcool ou de tabac. Ils ont aussi attaqué un bar à chicha de Ham, la ville de Mourain, en se déclarant « contents, car on avait attaqué les Arabes ».

Le Chef des WWK, Jérémy Mourain, s’était déjà distingué en 2008 , alors qu’il n’avait que 18 ans, en frappant avec une batte de base-ball sur le fourgon d’un conducteur qui était sur sa route, fier d’avoir « bien tapé dans le pare-brise d’un gris ». Il écope de 8 mois de prison ferme à cette occasion. Plus tard, en octobre 2014, il se retrouve encore devant les tribunaux pour avoir organisé une expédition punitive contre trois habitants de sa cité – dont un ancien de son clan, qui faisaient trop de bruit d’après lui. Il se présente alors comme le fondateur du WWK et ancien membre de Troisième Voie. Pour cette affaire il se retrouve avec 18 mois fermes.

Une autre personne habitant Compiègne s’était fait interpellée en mars 2015 et aurait été membre des WWK, il s’agirait d’un militant plus âgé : Jérôme Bailly, dit Jarod, 42 ans, vigile qui bossait pour Sphinx Security Privée, et aussi un ancien militant de 3ème Voie.

Le local du Picard Crew après le passage du WWK en Juin 2013

Dans le secteur de Ham – Chauny – Noyon, les groupes d’extrême droite étaient assez actifs au début des années 2010, avec le Picard Crew plutôt implanté dans la Somme, et quelques militants des Nationalistes Autonomes dans l’Aisne près de Laon. Mais cette concurrence n’aurait pas plu à tout le monde, et Ayoub aurait donc demandé au WWK de remettre un peu d’ordre. Tout d’abord, en décembre 2012 lors d’une soirée organisée par le WWK, des Nationalistes Autonomes se font nettoyer. Plus tard, en juin 2013, leurs concurrents directs du Picard Crew qui venaient d’ouvrir un local, le voient partir en fumée, les WWK se seraient amusés à l’incendier. Ces mêmes Picard Crew défilaient encore un mois plus tôt, en mai à Paris, aux côtés d’Ayoub et de 3ème Voie. Ajoutons qu’un des militants du WWK qui voulait quitter le groupe s’est fait remettre à sa place à coup de gourdins, et a fini à l’hôpital. Toutes ces dernières histoires ont conduit à des arrestations parmi les membres du WWK, car les victimes ont balancé les commanditaires.

Ayoub dans tout ça

Ayoub avec sa nouvelle tenue de Black 7 France

Ayoub comme toujours se désolidarise de ses camarades. Après le meurtre de Clément, il disait ne pas connaître Esteban Morillo. Dans l’affaire du WWK, il dit connaître Mourain, mais nie avoir commandité ou orienté leurs actions. Pourtant neuf membres de 3ème Voie l’auraient balancé en affirmant le contraire… La solidarité fonctionne bien dans ce milieu !

En 2012, Ayoub s’était aussi fâché avec les Nationalistes Autonomes, les traitant de punks à chien lors du C9M de 2012 ; ceux-ci avaient répliqué en le qualifiant de « sale juif », une insulte courante dans les milieux d’extrême droite. Ce qui n’a pas plu à Ayoub, qui aurait alors demandé au chef du WWK, Mourain, de « boucler ça ». C’est ce qu’ils feront lors d’une soirée à Estrée Mons, en décembre 2012, tout près de Péronne dans la Somme, où cinq membres des Nationalistes Autonomes ont été lynchés par les membres du WWK, l’un d’eux ayant reçu des coups de couteau.

Ayoub toujours actif en Picardie

Le 5 juin 2013, Clément Méric était assassiné par un militant de 3ème Voie, Esteban Morillo, originaire du village de Neuilly Saint Front, tout près du nouveau local de la bande d’Ayoub. Comme nous vous en avions informés dans différents articles, Serge Ayoub continue son petit business avec son club de bikers les Black 7 France, qui a remplacé les Praetorians, toujours avec la même équipe. Il a su influencer Morillo puis les WWK, et encore à présent on peut le voir tout près de Soissons dans l’Aisne. Ces bikers continuent leurs activités en louant leur salle de Berzy le Sec pour des animations nationalistes : en janvier ce sera le tour de Kroc Blanc, un groupe de rap d’extrême droite, de se produire au local des Black 7 France.

Les Black 7 France, les mêmes visages que les Praetorians

Les informations sur le WWK sont issues de la presse régionale ici,ici et .
La Horde

Ayoub et sa bande bien installée dans la campagne picarde

jeudi 21 juillet 2016

https://lahorde.samizdat.net/ayoub-et-sa-bande-bien-installee-dans-la-campagne-picarde#comments
Il y a un peu plus d’un an, Serge Ayoub et une partie de sa bande se reconvertissaient pour former un club de motards, les Praetorians. Depuis la fermeture du Local à Paris, ils ont donc pu continuer leur petit business à la campagne, loin de la vie parisienne, là où ils peuvent encore mener leurs activités sans trop de problèmes. Plusieurs concerts ont été organisés dans un hangar de Berzy le Sec (02, Picardie), où ont été conviés des groupes de la scène RAC (Rock Against Communism), comme les Pitbullfarm en septembre prochain. Dans le même temps l’actu locale déplorait en juin la multiplication d’inscriptions nazies, à Laon une ville voisine.

Même si les Praetorians ont essayé d’attirer à eux un public différent de leur style de musique habituel, avec des soirées techno hardcore et métal, c’est avec le RAC qu’ils se sentent le plus à l’aise. Depuis leur ouverture au public, ils organisent régulièrement des concerts avec des groupes actifs dans la scène RAC européenne, certains d’entre eux se produisant même pour certaines organisations comme les chapitres européens de Blood & Honour. [1]

Mais Serge Ayoub se fait discret ces derniers temps, depuis qu’il a été mis en examen pour complicité de tentative de meurtre et placé sous contrôle judiciaire (source Courrier Picard). Ses ennuis avec la justice font suite au démantèlement l’an passé d’un groupe de militants d’extrême droite, qui avaient constitué le WWK (White Wolfs Klan), dont les membres sont poursuivis pour tentative de meurtre, agressions, cambriolages et incendies. Il réunissait des picards, qui se trouvaient à environ une heure de route du local des Praetorians, et qui avaient un local dans la Somme à Estrées-Mons. « Ces camarades dans la Somme », comme les appelait Ayoub, fréquentaient régulièrement le Local, son ancien refuge à Paris. Pour autant cela ne l’a pas empêché de continuer ses activités politiques en sortant son journal Salut Public en novembre et de participer aux journées de Synthèse Nationale en fin d’année aux cotés d’autres membres des Praetorians.

Ils s’amusent les bikers de Berzy

Même si les concerts au local des Praetorians à Berzy le Sec n’attirent pas la foule, c’est toujours un moyen de remplir les caisses du local, surtout avec un public venant d’Allemagne, de Belgique, des Pays Bas ou du nord de la France. En une année, ils ont pu accueillir plein de petits groupes de la scène RAC, qui tournent surtout dans les concerts Blood & Honour en Europe. En juillet 2015, un groupe allemand de Brême – Endstufe – était passé faire une prestation. Ce vieux groupe néonazi est un habitué de ce genre de concert. Les mois qui ont suivi, ce sont des groupes anglais, Code 1 et Tattooed Mother Fuckers, un autre vieux groupe lui aussi habitué des saluts nazis. Plus récemment, en mai, ce sont les Battle Dogs qui étaient invités (ils avaient joué en 2014 près de Lyon, pour Blood & Honour Héxagone).

En groupe francophone, en novembre, c’était le tour du groupe de RAC de Limoges, les Lemovice. Le groupe Lemovice s’est formé à l’origine à la fin des années 90 et est aujourd’hui l’un des groupes RAC français les plus actifs, avec plusieurs concerts à l’étranger. Très lié au Front des Patriotes [2], Lemovice a également un pied dans la scène NSBM (National Socialist Black Métal) puisqu’une bonne partie des musiciens du groupe viennent de cette scène.

Le prochain concert verra donc venir les Pitbullfarm. Alors que la plupart du temps, les lieux de concert de ces groupes de musique sont tenus secrets, les Praetorians les annoncent publiquement en toute tranquillité.

Les Pitbullfarm

Ce groupe suédois, de « psychobilly » comme ils se définissent, fréquente nombre de concerts Blood & Honour en Europe. Son chanteur Jocke Karisson annonce la couleur en arborant en concert son tatouage avec une croix gammée. En 2015, ils ont fait deux concerts dans l’hexagone, tout d’abord en mars pour la branche française des Hammerskins, le Crew 38, encore en Picardie, dans la Somme à Cerisy Gailly. Les Pitbullfarm avaient aussi joué pour Blood & Honour dans la région de Lyon (avril 2015), aux cotés de Lemovice et Tattooed Mother Fuckers.

Dans la région un public à l’écoute du discours d’Ayoub

Il y a 3 ans, notre camarade Clément Méric était assassiné par des personnes proches de Serge Ayoub, qui fréquentaient son Local à Paris, dont Esteban Morillo, l’un des prévenus, qui est originaire d’un village tout proche de Berzy le Sec. On a pu voir aussi le WWK, tout proche aussi, se gorger des paroles d’Ayoub en étant régulièrement au Local. Depuis début juin, à Laon à un peu plus d’une demi-heure de route du local des Praetorians, des tags nazis se multiplient dans la ville et aux alentours. En effet, plusieurs fois des croix gammées et des sigles SS ont été renouvelés, notamment sur l’immeuble hébergeant 25 familles afghanes. On peut s’attendre à retrouver les auteurs de ces inscriptions au concert des Pitbullfarm en septembre.

Fachos hors de nos campagnes !
La Horde

Picardie, réveil difficile pour des néonazis

https://lahorde.samizdat.net/picardie-reveil-difficile-pour-des-neonazis

Lundi 9 mars au petit matin, 16 personnes du milieu néonazi picard ont été interpellées, toutes feraient parti d’un groupe les White Wolves Klan ( Clan des loups blancs ), [1] et auraient été membres de 3ème Voie de Serge Ayoub. Depuis plusieurs mois et même plusieurs années, ces néonazis se sentaient pousser des ailes, entre règlements de compte et bastons après des beuveries. Ce clan aimait passer son temps à taper sur tout ce qui se trouvait sur son chemin.

C’est en plein cœur de la Picardie, dans le triangle Chauny, Noyon, Ham, à la limite des 3 départements de l’Aisne, de l’Oise et de la Somme, que sévissaient ces jeunes défenseurs du nationalisme franchouillard. Sur Chauny déjà au début des années 2010, certains de ces zozos, font des actions coup de poing pour exprimer leurs idées et décorent les murs des environs avec leurs slogans bien à eux. Ils se retrouvent autour du style Gabberskin : voir l’interview de Stéphane François sur les Gabberskin de Chauny.

A Ham dans la Somme, le clan tournait surtout autour d’une personne, Jérémy Mourain, qui s’était déjà distingué en 2008 , alors qu’il n’avait que 18 ans, en frappant avec une batte de base-ball sur le fourgon d’un conducteur qui était sur sa route, fier d’avoir “bien tapé dans le pare-brise d’un gris”. Il écope de 8 mois de prison ferme à cette occasion. Plus récemment, en octobre 2014, il se retrouve encore devant les tribunaux pour avoir organisé une expédition punitive contre trois habitants de sa cité – dont un ancien de son clan, qui faisaient trop de bruit d’après lui. Pour cette affaire il se retrouve avec 18 mois fermes.

Quant à Compiègne où une autre interpellation a eu lieu ce lundi, il s’agirait d’un militant plus âgé : Jérôme Bailly, dit Jarod, 40 ans, vigile bossant pour Sphinx Security Privée, et aussi un ancien militant de 3ème Voie.

Dans la région Picardie, les jeunes nationalistes se portent bien quand même, c’est d’ailleurs dans le sud de l’Aisne qu’Esteban Morillo a grandi (l’assassin de Clément Méric).

Dans le secteur de Ham, et du centre de la Picardie, pendant quelques années les Picards Crew, également proches de 3ème Voie, avaient affirmé leur présence en organisant un solstice d’été dans la Somme en juin 2013, et en participant à un concert néonazi le 15 octobre 2011, qui avait réuni une centaine de militants à Franvilliers dans la Somme, près d’Amiens, autour de groupes de RAC (Rock Against Communism), les ’Lemovice’ par exemple, et d’orateurs comme Thomas Joly (du parti de la France) ou Serge Ayoub.

Parmi les personnes interpellées lundi, quelques unes ont pu assister à l’une de ces soirées, bien que la majorité soit des Gabberskins, plutôt techno que RAC. Les Picards Crew et les White Wolves Klan auraient très bien pu s’y retrouver, en fait ces deux groupes avaient la même activité sur le terrain, mis à part que les WWK n’auraient jamais pu organiser un concert à eux seuls.

Un concert est prévu samedi 14 mars, sans doute dans le nord de la Picardie, qui devrait réunir un beau panel de ces néonazis, organisé par les Hammerskins.
La Horde