Promotion NSBM : Cyril Mendre Drakkar Productions et Noktu de Peste Noire

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affichage Sequane Fest VII dans les locaux Drakkar

Midi Libre

Wikipedia

Nous trouvons de multiples productions NSBM et figures NSBM dans le catalogue des marchandises labellisées Drakkar Prods :
Peste Noire dés la première heure, Grand Belial’s Key, Graveland, Sacrificia Mortuorum, … la liste est longue, mises en marché sous multiples formats : CD, K7, LP, EP, Vynil, …

Discogs

Membre historique de Peste Noire dont il a produit et mis en marché les propositions ouvertement antisémites sous la forme d’imagerie nazi qu’il a lui-même estampillé
Noktu
Noktu de Peste Noire et Drakkar Productions

 


Une rumeur dit que Cyril Mendre a des liens avec l’orchestre NSBM “Gestapo 666” affiché au rassemblement NSBM Hot Shower 2019

Call of Terror 3

Dans la région lyonnaise, un énième concert de black metal néonazi

C’est devenu une habitude. Pour la troisième année consécutive (lire ici et là), un concert de black metal néonazi est organisé ce samedi 9 février dans la région lyonnaise.

Toujours la même musique. En février, les néonazis locaux organisent leur festival de musique, en l’occurrence du National Socialist Black Metal (NSBM).

Ce « Call of terror fest III », aura lieu ce samedi 9 février. Comme chaque année, on attend plus de 400 personnes en provenance des quatre coins de la France.

Où vont-ils se donner rendez-vous ? Sur la page Facebook de l’événement, les organisateurs restent toujours aussi flous et parlent d’un concert dans la « région lyonnaise ». Comme d’habitude, ils indiqueront au dernier moment aux participants l’endroit exact où il leur faudra se rendre.

À qui le tour de se faire « gruger » par les organisateurs néonazis ?

Les forces de l’ordre disent ne connaître, elles aussi, qu’au dernier moment le lieu précis de ce type de rassemblement. Ce qui s’était déjà produit pour les tournois de free-fight ou les précédents concerts organisés par la mouvance Blood and Honour, qui est toujours à la manœuvre.

Pour la première édition de « Call of terror », les organisateurs avaient jeté leur dévolu sur la salle des fêtes de la commune de Saint-Genix-sur-Guiers, à 80 km de Lyon, à limite de l’Isère et de la Savoie.
Le maire de la commune reconnaissait dans les colonnes du Dauphiné s’être fait « gruger » puisque la soirée avait été réservée « pour une réunion de motards ».

La deuxième édition s’était déroulée à Bregnier-Cordon, dans l’Ain, à 8 km du lieu du premier concert.

« On aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler »

À la suite à la première édition de « Call of terror », nous avions publié le récit d’un participant, un amateur non pas de « NSBM » mais de metal.

Comme d’autres témoins, il décrivait les participants à la première édition de « Call of terror » comme un public de « métalleux » lambda mais qui passait leur temps à faire des saluts nazis. De son expérience de 20 ans de concerts, il tirait cette conclusion :

« Le mouvement NSBM en plein essor est à la mode [dans le milieu black metal, ndlr], radicalement décomplexé et sans retenu. Et ça va pas en s’arrangeant. Avec l’apologie du nazisme, de la violence et de l’intolérance la plus primaire pour certains et beaucoup d’effet de groupe. »

Un autre fan de black metal et auteur d’une lettre d’info confidentielle « Observatoire NSBM » alerte sur le sujet, également sous couvert d’anonymat :

« On aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler. Ce sont des néonazis à tendance Folkish. Leur musique est une façon de faire de la métapolitique, de la politique par la pratique culturelle. Et dans le black metal, ils prennent de plus en plus de place. »

La tendance « Folkish » mêle musique metal et mouvement völkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique et antisémitisme. Les thèmes développés dans leurs textes ne sont pas directement politiques mais portent sur l’histoire, la nature ou les mythes.

Références au nazisme et proximité avec le Bastion social

Au vu de la programmation, le « Call of terror fest III » va se dérouler de la même manière que les deux premières éditions.

Cinq groupes vont se succéder. Parmi ces groupes, on retrouve deux habitués de ce festival néonazi : les Finlandais de Goatmoon, présents déjà en 2017, tout comme les Français de Baise ma hache.

Voici quelques éléments sur trois de ces groupes qui se produiront samedi :

  • Le groupe allemand « Stalhfront » a participé à Night of honour chez Serge Ayoub, le « parrain des skins français », à Berzy-le-Sec. Il était également présent à Asgardrei en décembre dernier à Kiev, un rassemblement NSBM international produit par les paramilitaires du Secteur Droit et du Régiment Azov, du mouvement ultra-nationaliste à la fois organisation paramilitaire et parti politique.

 

  • Question logo, « Vermine » n’est pas mal non plus, avec une croix celtique dans le nom. « Vermine » aime poser armé sur les réseaux sociaux. Il sera sur scène avec un dénommé Famine. Son groupe, Peste noire, a été associée à une démo intitulée « Aryan Supremacy ». Proche du GUD/Bastion social, il a participé à l’inauguration de l’antenne du Bastion social à Clermont-Ferrand avec « Vermine », justement. Il faisait également partie de la rencontre qui avait lieu le lendemain de la première édition du « Call of terror » dans le local du GUD à Lyon, en 2017.

Quel dispositif d’ordre public ?

Cette proximité entre le Bastion social et les néonazis du black metal fait craindre la venue de membres de l’extrême droite radicale lors de l’Acte XIII des « gilets jaunes » à Lyon qui aura lieu, comme chaque semaine, le samedi après-midi, à quelques heures du concert. Et comme chaque week-end, les militants lyonnais du Bastion social appellent à manifester.

Dans une lettre envoyée par mail ce vendredi matin à plusieurs centaines de maires de la région de Lyon et au préfet de région, l’association Agir pour l’égalité « alerte » sur la tenue de ce concert :

« Nous encourageons les maires à prendre, autant que possible, les précautions nécessaires afin d’éviter la tenue de cet évènement sur leur commune, en vérifiant les réservations prévues pour ce week-end dans les salles communales. Nous encourageons également vivement Monsieur le préfet de Région à alerter les maires des environs à être tout particulièrement vigilants sur les rassemblements organisés sur leurs villages durant ce week-end ».

Contactée par Rue89Lyon, la préfecture de Région assure, par la voix de son porte-parole, « suivre cela de près » mais sans savoir où le concert se déroulera :

« Ils jouent sur les limites des départements. Si cela se déroule sur la voie publique, nous prendrons toutes les mesures qui s’imposent. Et si on constate des éléments d’ordre xénophobe ou antisémite, le préfet fera également preuve d’une grande fermeté ».

Dans un communiqué délivré ce vendredi à 17h30, la préfecture annonce « un dispositif de sécurité adapté » au vu de « groupuscules radicaux qui pourraient participer à la manifestation lyonnaise » : davantage de forces mobiles et de contrôles d’identité ainsi qu’un arrêté interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique et l’utilisation de feux d’artifice et pétards. « Des mesures d’enlèvement et de déplacement du mobilier urbain seront prises », indique également le communiqué.

Traduction : En Ukraine, les néo-fascistes recrutent de nouveaux combattants avec la musique

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En Ukraine, les néo-fascistes recrutent de nouveaux combattants avec la musique. Mais la mise en réseau avec d’autres fascistes organisés en Europe par le biais rassemblements NSBM joue également un rôle important.
Les néo-fascistes en Ukraine recrutent des combattants dans le Black Metal pour leur “Reconquista”
Depuis le coup d’État nationaliste de Maidan en 2014, l’Ukraine est devenue un lieu de pèlerinage pour les radicaux d’extrême droite militants de Russie et d’Europe. Les fascistes de l’Est et de l’Ouest affluent vers le pays en guerre civile, beaucoup pour échapper simplement aux enquêtes de la police dans leur pays. Mais certains voient également en Ukraine un espace ouvert où ils peuvent concrétiser leurs projets néonazis sans être dérangés. Parmi eux : des musiciens de groupes de métal qui livrent la bande originale de la guerre – et prennent même les armes eux-mêmes. Par exemple, Aleksei Lyowkin, leader du groupe russe M8L8TH, qui s’est enfui à Kiev pour se battre pour le fameux régiment fasciste Asov intégré à la Garde nationale: “La base de la reconquête est créée en Ukraine”, a déclaré Lyowkin. “C’est le seul endroit où les groupes de droite peuvent s’organiser.”

La Black Metal national socialiste (NSBM) est devenu un outil de propagande important dans la guerre civile ukrainienne. Le style de musique est très populaire parmi les adolescents ukrainiens nationalistes et constitue un point de départ idéologique pour les nazis d’autres pays.

https://www.melodieundrhythmus.com/mr-1-2019/die-wilde-jagd/

Fotos: Reuters / Vincent West

Photos : Reuters / Vincent West

Les néo-ofashistes en Ukraine recrutent avec des combattants Black Metal pour leur »Reconquista

Dmitry Kovalevich

Depuis le déni du coup d’État nationaliste de Maidan en 2014, l’Ukraine est devenue un lieu de pèlerinage pour les extrémistes militants de droite de Russie et d’Europe. Les fascistes de l’Est et de l’Ouest se déversent dans le pays de la guerre civile, beaucoup seulement pour échapper aux enquêtes de police dans leur patrie. Mais certains considèrent aussi l’Ukraine comme une liberté, où ils peuvent transformer leurs projets néonazis en réalité sans être perturbés. Parmi eux, des musiciens de Metalbands qui fournissent la bande-son à la guerre – et même la main pour l’arme elles-mêmes. Par exemple, Aleksei Lyivkin, chanteur de la bande russe M8L8TH, qui s’est enfui à Kiev pour se battre pour le célèbre régiment fasciste d’Azov, qui est intégré dans la Garde nationale : « La base de la reconquête a été créée en Ukraine », déclare Lyovkin. “C’est le seul endroit où des groupes de droite peuvent être organisés.”

Le métal noir national-socialiste (NSBM) est devenu un outil de propagande important dans la guerre civile ukrainienne. Le style musical est très populaire auprès des adolescents ukrainiens nationalistes et est un point de connexion idéologique pour les nazis d’autres pays. C’est pourquoi les bataillons de volontaires de droite utilisent les concerts de la NSBM pour recruter des fans de musique comme combattants pour leur cause. Par exemple, le régiment AZOV : Il propage ouvertement le néopaganisme de droite et organise des apparitions de bandes ukrainiennes et internationales de la NSBM, y compris des formations allemandes. Azov peut se permettre le parrainage de ces événements – il est subordonné au ministère ukrainien de l’Intérieur, de sorte qu’il est financé par des recettes fiscales.

Andri Bilezki, cofondateur de l’unité de combat et anciennement son commandant, a été élu au parlement ukrainien en tant que président du Parti du Corps national, qui a émergé du bras politique de l’Azov, au parlement ukrainien – et continue de revendiquer sa revendication en tant que chef du « Mouvement Azow ». Dès 2014, au cours du Maidan, les déclarations de Bilezki ont émergé dans la presse internationale, dans laquelle il a défini son objectif comme suit:

« La mission historique de notre nation en ce moment critique est de mener les races blanches du monde dans la dernière croisade à survivre ».

La construction d’une branche ukrainienne du front tout-européen débute des années avant le coup d’État de Maidan, qui a été fondé par Hendrik Môbus, l’un des plus célèbres néonazis d’Allemagne et un membre fondateur de la bande de nazis Absurd, à la fin des années 1990. En 1993, il avait assassiné un camarade de classe à Sondershausen avec des coéquipiers et a par la suite justifié le crime en disant que la victime était un « parasite du peuple ». Entre-temps, le front ukrainien est devenu le réseau néo-nazi Wotanjugend, qui est un élément essentiel de l’Assemblée nationale sociale ukrainienne (SCN) – une organisation de base d’Azov, y compris le SECTEUR DROIT , qui avait dirigé militairement la révolte de Maidan. Depuis 2014, Azov a régulièrement financé et organisé les festivals de musique néo-pagan The Black Sun et Asgardsrei, et invite également les groupes NS et Aryan Black Metal allemands, tels que Stahlfront et Nordglanz. À Kiev, ils partagent la scène avec des bandes locales de la NSBM telles que Volia, Lyut, Prosynets, Svarga et Nokturnal Mortum. Au Rechtsrock Festival de Themar en Thuringe, Azov a distribué des prospectus germanophones en 2017 pour recruter des supporters pour leur projet.

Le Festival d’Asgardsrei porte le nom de la version scandinave du mythe de la « chasse sauvage », un dicton folklorique sur les chasseurs fantômes qui passent par le ciel en tant que ancêtres de la mort et de la catastrophe.

Selon Olena Semenjaka, co-organsatrice et l’une des figures de proue du parti du Corps national, l’événement poursuit l’objectif de “créer un programme métapolitique”.

Cet agenda tourne autour de trois concepts centraux : les nationalistes cherchent une “troisième voie” comme alternative au capitalisme et au communisme. Pour faire respecter cela, la “Reconquista” est nécessaire: la reconquête de l’Europe, une référence historique à l’expulsion des musulmans de la péninsule ibérique au Moyen-âge. L'”Intermarium” (le terme vient de J-1-4zef Pi-1-2sudski, seul souverain polonais de 1926 à 1935, qui l’a développé en un concept stratégique anti-russe, qui est maintenant représenté par le politologue allemand Andreas Umland en faveur du gouvernement putsch de Kiev, de l’OTAN et de l’UE) est la zone d’où doit émaner la “Reconquista”. Pour l’Europe occidentale, selon cette idéologie fasciste, est contaminée par d’autres races”, la politique libérale de ses gouvernements est responsable de la politique libérale de ses gouvernements, qui permet à des masses de migrants de permettre l’afflux, et la Russie “semi-asiatique”. Ainsi, seule l’Europe orientale reste “entre les mers”, les États baltes de la mer Baltique et la mer Noire, comme lieu de relance de la “race blanche” et de l’origine d’un futur salut de l’Europe occidentale. C’était aussi le concept d’une conférence de droite appelée PanEurope, qui était le régiment d’Asow le 15. Octobre 2018 avec la participation de la partie radicale allemande de droite The Third Way organisée.

Un invité régulier aux festivals d’Azov est le groupe Absurd mentionné ci-dessus de Hendrik Mubius. En hiver, le trio participera au prochain grand événement: »Décembre 2018: La chasse sauvage appelle, et nous suivrons avec une autre performance en direct au Festival Asgardsrei de Kiev, en Ukraine,” lire le site web du groupe.

Un résultat politique de la coopération entre les Allemands, les Ukrainiens et d’autres néo-nazis lors des concerts et festivals de la NSBM a été une conférence intitulée “Pacte d’acier”, qui s’est tenue en décembre 2016 dans le cadre du festival Asgardsrei. Le nom commémore le pacte qu’Hitler et Mussolini avaient signé en 1939. La conférence a été organisée par Azov au Centre russe de Kiev (fondée par des fascistes russes et des nationalistes d’opposition qui y avaient des réfugiés), de nombreux radicaux européens de droite étaient invités, y compris Hendrik Môbus. Les participants à la conférence ont souligné le « grand potentiel que Black Metal fournit pour relever les défis culturels modernes ».

Cette déclaration a également été faite sur le blog de l’organisateur: »Le symbole du pacte pour l’acier sous les auspices de la Reconquista – cette fois entre l’Occident européen et l’Est – prend de plus en plus d’importance. L’Europe du 20 À la recherche d’une taille et d’une souveraineté antérieures, autrefois divisées en régimes luttant pour la domination du monde, ont enfin la possibilité de réunification contre de nouvelles menaces à la civilisation ».

Afin de gagner Intermarium dans la lutte pour un futur Reich, les néonazis et les nationalistes de l’Est et de l’Ouest s’entraînent dans la guerre civile, qui se poursuit dans le Donbas aujourd’hui – en tant que volontaires internationaux du régiment Azov et d’autres unités et paramilitaires ukrainiens. La scène NSBM aide à se mobiliser avec son esthétique de la violence. Les paroles glorifient les hommes qui sont prêts à mourir pour leur « race ». Et les organisateurs de concerts ont un message clair à leur public : « Peut-être ne deviendrez-vous pas seulement un fan ou un auditeur, dans votre pays, vous pouvez prouver que vous êtes un vrai guerrier.

L’article apparaît dans la mélodie et le rythme 1/2019, disponible à partir du 14e. Décembre 2018 au kiosque, dans le livret de la gare ou dans l’abonnement. Vous pouvez également commander la production dans l’atelier de recherche et de développement.

 


Horna en Autriche

Vienne. Guitares distordues, percussions et chants croassants, paroles sur le satanisme et la mort – une image non moins inconnue qui fait peur: les visages décorés de masques mortuaires et le noir incrustés de goujons, de pointes et de crânes sont en Black Metal, une forme extrême de métal , d’habitude. Une affinité avec le néo-nazisme est toutefois moins courante, mais elle est parfois vécue à la limite de la scène.
Par exemple, le groupe finlandais de black metal Horna devrait se produire au club de Vienne Escape ce week-end. Horna est l’extrême droite selon les connaisseurs de la scène – et cela prévoit la protestation des observateurs du néo-nazisme.
L’un d’eux est Andreas Peham. Il travaille pour les archives de documentation de la résistance autrichienne (DÖW) et s’occupe depuis des décennies de l’extrême droite, de leur culture et de leurs codes. “Une affinité avec l’extrémisme de droite est clairement visible dans le groupe Horna”, est-il certain. Et en effet, alors que les enregistrements du groupe finlandais reflètent le répertoire habituel du Black Metal – désir de mort et satanisme -, il semble différent en coulisse. Ceci est indiqué dans un dossier de plusieurs pages par la DÖW sur le volume disponible pour la “Wiener Zeitung”.
Heil Hitler
Si Ville P., cerveau et guitariste de Horna, dans une interview en 2001 toujours ouverte à une conviction nationaliste socialiste, il s’efforçait de transmettre, avec une prise de conscience croissante du groupe, une image apolitique. Ce n’est pas étonnant: les concerts de Horna ont été annulés à maintes reprises par la pression du public. L’extrême droite du passé aimait moins les organisateurs que leur musique. Néanmoins, ces dernières années ont vu l’apparition de toute l’Europe et les anciennes confessions du fascisme semblaient passer pour des péchés ou des provocations de jeunesse.
Ce qui est moins connu, c’est que le chef du groupe, Ville P., a fait la promotion sur son propre label de phonogrammes de groupes néo-nazis il ya quelques années et a apporté son aide en tant que groupe à la guitare. Des noms de groupes tels que Aryan Art, Aryan Blood ou Final Solution ne laissent guère à désirer. Le guitariste n’est pas le seul à avoir une affinité avec l’extrême droite.
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Tuomas R., chanteur de longue date de Horna, joue également sur le clavier du groupe Kommando Peste Noire – et donc du groupe de black metal néo-nazi le plus connu en France.
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Le chanteur de Horna, R., dirige également un projet de métal industriel avec un ami. Ce dernier félicite ouvertement Adolf Hitler sur Facebook pour son anniversaire et élimine les drapeaux à croix gammée.
Le deuxième guitariste de Horna, Mynni L., aime à nouveau socialiser avec des t-shirts de groupes de Black Metal néo-nazis et publier des photos de ceux-ci – avec le commentaire “Fuck Antifa”.
Croix gammées sur le flyer
Les activités en direct de Horna vont dans le même sens: Outre les apparences habituelles dans les festivals de métal, les Finlandais assistent également à des concerts aux côtés de groupes néo-nazis, où les bras tendus ont été salués par Hitler. L’année dernière, Horna est apparu avec deux groupes néo-nazis lors d’un “événement privé” à Helsinki, dont vous ne pouvez apprendre le lieu que par courrier.
Le tract était déjà à l’origine du comportement complotiste déjà suspecté: en plus du logo du groupe Hornas “décoré” d’une croix celtique, symbole de l’extrême droite, et de deux croix gammées pour le concert.
Certains musiciens de Horna semblent partager une vision du monde extrémiste de droite, mais ils semblent également très bien connectés sur la scène musicale.

Les organisateurs du concert de Vienne ont-ils un problème avec les disques d’extrême droite du groupe de Black Metal? Les organisateurs ou les exploitants du club de métal n’ont fait aucune déclaration sur les allégations jusqu’à la date limite pour plusieurs demandes. Horna n’apparait pas pour la première fois dans l’Escape et, entre-temps, il est connu que le club invite les groupes à représenter des positions problématiques, critique Andreas Peham du DÖW. “Nous ferons tout notre possible pour priver le club de tout soutien de la part de la ville de Vienne, et une telle politique d’invitation est intolérable.”

Wien Erzeitung

Horna NSBM : Communiqué de jessica R, responsable de la discothèque Le Klub et du Festival Fall of Summer

Bonsoir à tous,
En tant que programmatrice metal du Klub je suis navrée que de telles accusations soient portées contre nous.
Le groupe Horna en lui-même n’a jamais été étiqueté comme groupe de NSBM et à ma connaissance ni les paroles ni les visuels du groupe ne reflètent cette idéologie que nous condamnons.
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Nous sommes peinés par les sympathies d’un des membres du groupe mais nous rassurons tout le monde sur le fait que le groupe ne jouera pas en slip ce soir et que le tatouage vu sur les photos (si il lui appartient) restera bien rangé sous son pantalon. (vous me pardonnerez le trait d’humour)

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A titre personnel j’ai peur que si la scène black metal continue à se faire pointer du doigt comme cela, une réaction de défense vienne radicaliser les jeunes de notre scène. Interdire à des groupes faisant ouvertement l’apologie de la violence raciale et autres idées nauséabondes, je suis totalement d’accord avec cela, mais si vous interdisez aux personnes de se produire avec un groupe parce que dans un autre groupe ils ont ce genre d’idées, vous risquez selon moi de faire pencher le jeune public du mauvais côté de la balance.
Je comprends que les affiliations que vous pouvez trouver (certaines fausses et exagérées) vous font peur et que vous avez envie de réagir, mais vous pouvez venir voir le merch d’Horna et vous n’y trouverez que des pentagrammes et des démons…
La peur de l’autre c’est le cœur du problème dans les deux sens, mais je pense qu’à vouloir trop bien faire vous pouvez malheureusement faire reculer votre cause dans notre scène. Ces propos concernant la scène metal n’engagent que moi mais le Klub a toujours été un lieu soutenant les cultures alternatives (rock, punk, metal, electro, communautés LGBTQ…) par conviction et reste vigilent pour ne pas accueillir de groupe faisant l’apologie de n’importe quelle discrimination ou violence.
Nous avons pu nous laisser avoir par le passé, mais j’affirme une nouvelle fois qu’à ma connaissance le groupe Horna n’est pas un groupe de NSBM. Merci à ceux qui auront eu le courage de lire ce message un peu long et pourtant si court car c’est un sujet très compliqué pour nous tous.
Merci de lire également cet extrait d’une interview d’Horna :
“Le NSBM est souvent très mauvais musicalement et malheureusement ce NSBM est proche de l’extérieur de la sphère artistique, elle n’a que pour intention de servir leurs propagandes, autrement dit la musique reste d’une réalisation exécrable où ensuite son créateur n’a plus rien à corrompre. C’est amusant cette pensée que les guerriers du NSBM aiment être au dessus des autres de par leur race et dans l’âme, donc ils devraient être les plus créatifs, talentueux et les plus puissants. Souvent ils montrent pourtant que dans le NSBM ce sont des clowns et des petits enfants sur leur terrain de jeu. Au moins en Finlande.” Shatraug (Horna)

néoNSBM Turbonazi rappé

https://www.discogs.com/fr/release/12774106-Kroc-Blanc-Echo

AVERTISSEMENT : biographie partielle, selon une lecture "dissidente" soralienne

En 2018, Kroc Blanc et Famine sortent une chanson ensemble, intitulée Nagini. Elle apparaît sur l'album Echo de Kroc Blanc. Produite par Charles-Henri Parsquier, elle se situe entre rap hardcore et musique club.

Avant l'enregistrement, un homme se présentant comme l'ami de Famine lui a dit que Famine le détestait. Finalement, Kroc Blanc contacte tout de même Famine afin d'enregistrer un morceau ensemble, en disant à Famine que malgré l'inimitié qu'il entretient contre lui, la collaboration pourrait être intéressante. Famine lui répond alors qu'il n'entretient pas d'animosité envers lui, et s'ensuit une discussion téléphonique de deux heures entre les deux musiciens. Lors de l'enregistrement du morceau, Kroc Blanc réenregistre son couplet après que Famine lui ait envoyé le sien, ne le trouvant pas à la hauteur face au couplet de Famine qu'il estime "monstrueux".

Dans une interview pour Fréquence Europa, radio en ligne de la Dissidence française, Kroc Blanc annonce son intention de réaliser un clip vidéo pour Nagini.[1]

DISMA, Craig Pillard

le groupe death metal Disma affiche ses couleurs “anti antifa” en publiant une fake news de promotion nsbm grotesque et victimaire : “fuck antifa fest”
Le troll accumule les groupes interdits, boycottés, NSBM occultes ou habitués des tribunaux

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https://www.facebook.com/DISMADEATH/photos/a.627128630684772.1073741827.137903672940606/1728677110529913/?type=3

Disma s’y affiche entre Peste Noire, Absurd, Hate Forest, et place Burzum sur la même ligne que GBK et Marduk.

Rien d’étonnant à cette posture affichée sur facebook,
le vocaliste de Disma s’est fait connaître sous le nom de “Sturmführer” depuis 1998

https://www.metal-archives.com/artists/Craig_Pillard/2796

Saint-Genix-sur-Guiers – Comment le concert “Call of Terror” est passé quasiment inaperçu

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Une très discrète soirée d’extrême-droite

Des motos, de la bière, des saucisses, des crânes souvent rasés, des décibels. Jusque-là rien d’illégal. Alors pourquoi le concert “Call of Terror” s’est-il déroulé dans une telle discrétion, le samedi 28 janvier, dans la salle communale de Saint-Genix-sur-Guiers, village de l’Avant-pays savoyard frontalier de l’Isère.

Même le maire, Joël Primard, semblait tomber des nues samedi, quand Le Dauphiné Libéré lui a annoncé ce qui s’était passé à l’intérieur.

Notre journal n’y était pas. Et pour cause, il n’a pas été sollicité pour couvrir ce concert de musique black metal. Pour y assister, c’était un vrai jeu de piste, organisé sur Facebook. Avec inscription par mail avant d’apprendre au dernier moment le lieu exact de l’événement.

Un système efficace pour éviter d’éveiller l’attention des services de l’État, des élus locaux et des opposants. Près de 500 personnes venues de toute la région y auraient assisté après avoir payé 21 €.

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Près de 500 personnes auraient assisté, le samedi 28 janvier à Saint-Genix-sur-Guiers, à la frontière de l’Isère, à ce concert de musique black metal, réunissant quatre groupes connus pour leur sympathie avec l’extrême droite radicale.

Un rassemblement pas simplement musical

Mais les réseaux sociaux en disent long sur un rassemblement qui n’était pas simplement musical. Pour donner le ton, Baise Ma Hache, venu de Haute-Savoie. Un groupe qui sera invité le lendemain dans le local lyonnais du Gud (Groupe union défense), un syndicat étudiant d’extrême droite.

Le chanteur ne fait pas dans la dentelle, comme en témoignent les paroles de cette chanson culte du groupe : “Les barbares arrivent, ils viennent pour en finir/Que la nation des perdants se prépare au pire/Vos femmes, vos filles danseront au bout d’un fil…”

Dernier groupe programmé, Peste Noire, qui sera également invité le lendemain par le Gud. Un amateur de musique métal qui s’est glissé à l’intérieur en curieux assure avoir vu des dizaines de spectateurs faire le salut nazi pendant son passage, sans que les musiciens n’interviennent.

« On s’est fait piéger »

Entre les deux groupes français, Dark Fury et Goatmoon. Ce dernier, venu de Finlande, est également connu pour ses chansons violentes, notamment dans sa “Xenophobic EJaculation”. Le look est aussi raffiné que les paroles.

Pour l’association lyonnaise Agir pour l’égalité, cette forme de musique black metal est avant tout un prétexte pour “organiser des événements politiques sous couvert de culture au nez et à la barbe de la préfecture”.

Le maire (socialiste) de la petite commune de l’Avant-pays Savoyard constate qu’il
« s’est fait gruger.
J’en suis désolé.
J’avais donné mon accord pour une réunion de motards.
Je me suis d’autant moins inquiété qu’il n’y a pas eu de bruit et que personne n’est venu se plaindre.
Je suis passé le lendemain matin où j’ai constaté que tout était en ordre.
On s’est fait piéger. »

https://www.ledauphine.com/savoie/2017/02/06/une-tres-discrete-soiree-musicale-d-extreme-droite