Le Bastion Social n’est pas dissous, il a juste changé de nom


Le régiment Azov est un régiment de la Garde nationale de l’Ukraine qui constitue la branche militaire du mouvement Azov [1]. Son nom provient de la mer d’Azov qui borde le sud de l’Ukraine. Il est formé le 5 mai 2014 à partir des Patriotes d’Ukraine [2], un gang néo-nazi dont l’ancien leader, Andriy Biletsky, deviendra le premier commandant du bataillon Azov [3].

A gauche : Andriy Biletsky au second congrès des Patriotes d’Ukraine, à droite : Andriy Biletsky avec le bataillon Azov, en bas : des soldats du bataillon Azov avec un drapeau comportant l’emblème des Patriotes d’Ukraine.
Au départ une milice armée de volontaires formée pour combattre les séparatiste pro-russes aux cotés de l’armée dans l’est du pays [4], le bataillon Azov sera intégré en septembre 2015 à la Garde nationale de l’Ukraine pour devenir le régiment Azov.
Plusieurs rapports du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme font état de crimes de guerres commis par le bataillon Azov tels que des pillages massifs de zones civiles, des détentions illégales, de la torture et des viols [5] [6].
Le logo du bataillon Azov comporte un Wolfsangel inversé ainsi qu’un Soleil noir. Le Wolfsangel est un symbole qui fut utilisé par certaines unités nazies [7], la version utilisée par Azov ressemble particulièrement à celui de la 2ème division SS Das Reich. Le soleil noir est, quand à lui, un symbole du mysticisme néo-nazi qui apparut pour la première fois pendant la 2ème Guerre mondiale sur le sol du château de Wewelsburg qui était alors utilisé par les SS [8].
A gauche : l’emblème du bataillon Azov, en haut à droite : l’emblème de la 2ème division SS Das Reich, en bas à droite : le soleil noir du château de Wewelsburg.
La chaîne de télévision norvégienne TV2 a également filmé des volontaires du régiment Azov portant des casques décorés du drapeau du Troisième Reich ou encore de l’emblème la Waffen-SS [9].
Le mouvement Azov bénéficie d’une relation privilégiée avec le ministre ukrainien de l’intérieur Arsen Avakov, qui semble considérer le régiment Azov comme son armée privée. Ce dernier a admis avoir été impliqué dans la création d’Azov en 2014. C’est sous ses ordres que le bataillon a été intégré à la Garde nationale. Plusieurs vétérans du régiment Azov ont été placés par Avakov à des postes importants de son ministère. Parmi eux, ont peut citer Vadym Troyan et Serhiy Bondarenko respectivement chef et chef adjoint de la police de la région de Kiev [10].
Andriy Biletsky (au milieu) avec Arsen Avakov (à droite).
Le Corps national est un parti ukrainien néo-nazi fondé le 14 octobre 2016 par des membres de la Milice nationale et de vétérans du régiment Azov [11]. Il constitue l’aile politique du mouvement Azov et est dirigé par Andriy Biletsky. Les points principaux de son programme sont [12] :
Lors des élections législatives ukrainiennes de 2019, la liste commune entre le Corps national et d’autres partis d’extrême droite a obtenu 2,15 % des voix [13].
En plus de sa participation aux élections, les activités du Corps National incluent des affrontement avec des minorités, des activistes et la police, ainsi que l’organisation de camps d’été pour enfants subventionnés par le gouvernement ukrainien [14].
Des enfants tiennent des AK-47 factices lors d’un camp d’été organisé par la branche jeunesse du Corps National.
Apparue le 28 janvier 2018 [15], la Milice nationale constitue l’aile “de rue” du mouvement Azov. Beaucoup de ses membres proviennent du régiment Azov, tandis que d’autres sont d’anciens hooligans de football qui ont participé à la révolution ukrainienne de 2014 qui a conduit à la destitution du président pro-russe de l’époque [16].
Parmi ses “faits d’arme” figurent la prise d’assaut du conseil municipal de la ville de Tcherkassy pour forcer ses députés à adopter un nouveau budget [17] ainsi que l’attaque, conjointement avec le Corps National, de personnes LGBT, de militants des droits humains et de minorités [18].
Wotanjugend est un groupe néo-nazi originaire de Russie actuellement basé à Kiev. Le visage du groupe ainsi qu’un de ses leaders est Alexey Levkin, un militant néo-nazi russe arrêté en 2006 pour double meurtre puis relâché quand les charges furent abandonnées. Il fut membre d’un gang néo-nazi responsable de la vandalisation de tombes musulmanes et juives, de plusieurs agressions et d’au moins quatre meurtres.
Le groupe est né de l’activité de Levkin au sein de la scène musicale néo-nazie russe comme chanteur du groupe de black metal néo-nazi M8L8TH (du russe molot pour marteau avec les “O” remplacés par deux 8 pour former “Heil Hitler” [19]).
Wotanjugend est principalement actif dans l’organisation de concerts et la diffusion de propagande sur internet.
Leur opposition au Kremlin les a mené à soutenir la révolution ukrainienne et, pour certains membres dont Alexey Levkin, à rejoindre différents bataillons d’extrême droite en Ukraine, dont Azov. Le mouvement quittera la Russie pour rejoindre l’Ukraine en 2014 [20].
Wotanjugend est ouvertement néo-nazi et a organisé un évènement en mai 2019 à Kiev appelé “Führernacht” avec saluts nazis, drapeaux du Troisième Reich et portrait d’Adolf Hitler sur un autel.
Le site web de Wotanjugend fait la promotion d’Adolf Hitler, de figures nazies, d’artistes néo-nazis et de terroristes d’extrême droite comme Timothy McVeigh et Anders Breivik qui sont appelés des “héros”. Le groupe est également l’un des principaux promoteur de la traduction russe du manifeste du terroriste de Christchurch et a partagé la vidéo de l’attentat sur leur page Telegram [21].
Les liens entre Wotanjugend et Azov sont clairs. Alexey Levkin, se décrit comme un “idéologue” au sein de la Milice nationale d’Azov et soutient publiquement le mouvement. Levkin est également proche d’Olena Semenyaka, la “secrétaire internationale” du Corps national qui s’occupe des relations d’Azov avec l’extrême droite d’autres pays. Ils contribuent tous deux à l’organisation de Militant.zone, une maison de disque et boutique en ligne néo-nazie qui vend de la musique et des accessoires.
A gauche : Alexey Levkin avec Andriy Biletsky, à droite : Olena Semenyaka avec Alexey Levkin et HENDRICK MOEBUS
Le magasin de Militant.zone se situe à l’intérieur de la “maison cosaque” d’Azov à Kiev. Wotanjugend a également pu tenir son séminaire “Thule Signal”, avec conférence de “théorie raciale”, formation aux armes à feu et tournoi de combats au couteau factice, à l’intérieur d’un établissement d’Azov ayant pour but d’être un “hub nationaliste”.
A son festival “Young Flame”, le mouvement Azov fait la promotion et vend des tickets pour le festival de black metal néo-nazi Asgardsrei, fondé par Alexey Levkin en Russie et relocalisé à Kiev. Ce soutien permet à Azov d’étendre l’influence du mouvement.
Point de vente d’Asgardrei à l’édition 2019 du festival “Young Flame” d’Azov.
Au moins deux suisses, un zurichois et un saint-gallois (“un grand fan d’Hitler”), ont rejoint le bataillon Azov et combattu les séparatistes en 2014 [22]. Ils sont depuis rentrés en Suisse.
Misanthropic Division Schweiz était la branche suisse du réseau néo-nazi ukrainien Misanthropic Division, proche du mouvement Azov. Ses cinq membres provenaient de Genève, du Valais, de Vaud et de Saint-Gall. Une partie d’entre eux appartenait également aux Hammerskins de Suisse romande [23]. Trois de ces cinq membres étaient des soldats : un sergent-major chef, un sergent-chef et un sergent [24]. C’est un membre genevois qui assurait la liaison avec l’Ukraine [25].
Le groupe relayait et faisait la promotion des activités de la Misanthropic Division ukrainienne, il vendait également des t-shirts dans le but de récolter des fonds pour envoyer des vivres aux soldats de la Misanthropic Division au sein du régiment Azov (800 francs auraient été collectés) [26].

Le 26 janvier 2019, Pascal Lassalle donne une conférence à l’Aquila, le local des néo-fascistes de Résistance Helvétique à Aigle, dans laquelle il exhalte ses “camarades” “néo-nationalistes” du régiment Azov qui se battent en Ukraine « […] à la fois contre les ennemis intérieurs et extérieurs […] ». Il voit le projet d’Azov d’”Intermarium” comme une possible “troisième voie” entre « […] la Russie néo-soviétique de Poutine qui reste cosmopolite, qui tolère l’Islam, qui inaugure la plus grande mosquée d’Europe […] » et « […] la décadence occidentale véhiculée par les États-Unis et par l’Union européenne […] ». Une « […] voie alternative qui concilie à la fois des éléments sociaux et des éléments nationaux […] ».
Propagande pro-Azov lors de la conférence de Pascal Lassalle à l’Aquila.
La conférence est également relayée par le groupuscule néo-fasciste genevois Kalvingrad Patriote.
Un candidat des Jeunes UDC Vaud au conseil national, Thibault Schaller, a été photographie lors d’une soirée avec le t-shirt de l’édition 2017 d’Asgardrei [28] (édition à laquelle participaient des groupes parmis les plus connus du black metal néo-nazi comme Absurd, Peste Noire, Goatmoon ou M8L8TH).
Ce t-shirt est produit et vendu exclusivement par Militant.zone et comporte le logo de Wotanjugend sur sa manche.
Source: Renverse.co
Stéphane François Docteur en sciences politiques et historien des idées auteur de Les mystères du nazisme : Aux sources d’un fantasme contemporain » (PUF),
Eric Giacometti co-auteur avec Jacques Ravenne du Cycle du soleil noir ( tome 1 1- le triomphe des ténèbres et tome 2 La nuit du mal ) chez Ed Lattès
Yohann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme, auteur de Hitler (co-ecrit avec Christian Ingrao ) chez PUF
https://www.europe1.fr/emissions/legendes-dete/nicolas-carreau-nazi-et-esoterisme-28019-3911893
https://de.wikipedia.org/wiki/Tommy_Frenck
Tommy Frenck (né en 1987 à Schleusingen ) est un homme politique allemand du Parti national démocrate d’Allemagne (NPD) et membre du conseil de district de Bündnis Zukunft Hildburghausen, ainsi qu’un militant néonazi .
Tommy Frenck a grandi en Thuringe , il n’a jamais rencontré son père biologique. Frenck a appris le métier de cuisinier. [1] Avant qu’il ait 18 ans il a rejoint le NPD. Il a déclaré que sa ville natale de Thuringe, Schleusingen, était une “ville de première ligne” et une “zone libérée”. Lorsqu’il a voulu rejoindre les pompiers volontaires locaux , sa demande d’adhésion a été rejetée et il a fait appel au bureau de district, qui a d’abord réussi. En conséquence, tous les autres membres de ce service d’incendie volontaire ont annoncé qu’ils quittaient l’organisation. Étant donné que la capacité de travail de l’ensemble des sapeurs-pompiers volontaires était mise en danger par son admission, le rejet de sa demande d’adhésion pouvait être justifié factuellement correct.[2] Même le club de football local n’a pas voulu l’engager et il a finalement déménagé à Hildburghausen . Là, le 19 octobre 2007, Frenck a fondé son propre club de football, le SV Germania Hildburghausen . [3] [4] La ville de Hildburghausen a interdit au club d’utiliser les terrains de sport publics et le Kreissportverband Hildburghausen ne l’a pas reconnu comme un club. Entre-temps, le SV Germania Hildburghausen qu’il a fondé n’existe plus. [5]
Tommy Frenck était président du district du NPD Hildburghausen. Après la dissolution de l’association de district NPD Hildburghausen en 2009, des parties de l’association sont passées à l’association de district Schmalkalden/Meiningen/Suhl, qui a été fondée au printemps 2010. D’autres parties autour de Frenck ont rejoint la communauté électorale néonazie Bündnis Zukunft Hildburghausen (BZH), fondée en 2009. Depuis juin 2009, Frenck détient le mandat de l’alliance au sein du conseil de district du district de Hildburghausen pour le BZH . Il a été assesseur au conseil d’administration de l’Association fédérale des jeunes de droite , l’organisation de jeunesse de l’ancienne DVU . [6] Lors des élections locales en Thuringe en 2014il a été réélu au conseil de district. [7] [8] Le 14 septembre 2014, il s’est présenté aux élections de l’État de Thuringe dans la circonscription 18, Hildburghausen I/Schmalkalden-Meiningen III en tant que candidat du NPD. [9]
En décembre 2014, il rachète le restaurant Goldener Löwe à Kloster Veßra, commune de 300 habitants, pour 80 000 euros . [10] La municipalité enregistre alors un droit de premier refus. [11] Dans l’auberge de Frenck, des événements de la freien Kameradschaftsszene en Thuringe ont lieu régulièrement. Dans le Lion d’or a joué u. a. Lunikoff , ancien leader du groupe interdit Landser . [11] [12] En 2015, le bureau de district a fermé son auberge en raison de l’absence d’une fosse septique adéquate . [12] Devant le tribunal administratif de Meiningen Frenck a pu parvenir à un règlement en août 2015; il peut continuer à exploiter le restaurant sous conditions. [13] Frenck attire particulièrement l’attention avec son Führerschnitzel, vendu chaque année le 20 avril, jour de l’anniversaire d’ Adolf Hitler , pour 8,88 euros. [14]
Selon Spiegel, Frenck a été reconnu coupable d’infractions dangereuses pour lésions corporelles . [12] En 2016, le Bureau de la police criminelle de l’État a vérifié s’il était à l’origine de l’organisation d’un groupe d’autodéfense qui a arbitrairement précipité des Roumains avec des voitures à travers Hildburghausen en 2014. [15]
En janvier 2020, Frenck a commencé à vendre de la bière sous le nom de “Deutsches Reichsbräu”. Cela a également été vendu sur un marché de boissons à Bad Bibra ( Burgenlandkreis ), ce qui a provoqué un tollé médiatique. [16]
Frenck gère la vente par correspondance druck 18 et druck 88 pour les souvenirs d’extrême droite. Selon l’éditeur, le criminel d’extrême droite Sascha Krolzig, diplômé en droit, assume le rôle d’agent de protection de la jeunesse / Jugendschutzbeauftragten. La gamme de vente par correspondance de Frenck comprend des vêtements, du linge de lit, des drapeaux, des livres et des meubles aux motifs d’extrême droite . [14]
En 2017, sur le terrain privé de l’homme politique de l’AfD et maire de Grimmelshausen , Bodo Dressel, il organise le Rock Against Foreign Infiltration Festival , avec 6 000 visiteurs de toute l’Europe, le plus grand concert néonazi de l’année en Allemagne. Selon sa propre déclaration, il prévoit d’autres événements comparables dans les locaux, qu’il a loués pour encore dix ans. [14] Frenck entretient des contacts avec l’opérateur du portail FSN , Patrick Schröder de Bavière . [17] [18] [1]
700 participants font la fête au festival RAC Schild & Schwert. SS en abrégé
Le festival d’Ostritz en Saxe est considéré comme un lieu de rencontre pour les militants néonazis. Les têtes d’affiche sont des groupes RAC comme Category C et Lunikoff Conspiracy. L’événement est officiellement enregistré comme rassemblement politique. La police, la police fédérale et la police anti-émeute sont sur place avec des centaines d’agents pour empêcher une escalade violente entre les festivaliers et les contre-manifestants. Dennis Leiffels veut avoir un aperçu du monde de la scène d’extrême droite et s’entretient également avec les villageois et les militants. Alors que les manifestants ont pris position contre l’événement RAC et ont acheté les réserves de bière du supermarché en signe de protestation, la droite a tenté d’intimider le journaliste. Néanmoins, il continue à chercher une conversation. Des conversations profondes.
Concert controversé annulé grâce au groupe Québec Antifasciste !
Samedi dernier, le groupe français Baise ma hache, qui adhère à des idéaux néonazie, était censé donner un concert au Centre Durocher. Un autre groupe était aussi censé faire partie de la programmation. Les gestionnaires du spectacle ont annulé le concert suite à des actions d’un groupe Québec Antifasciste. Marjorie s’entretient avec un de ses membres.
Publiée par Québec Réveille sur Mercredi 12 juin 2019
Le concert néonazi a finalement eu lieu hier à Québec, au Bar le Duck. Le groupe français «Baise ma hache» a passé la journée en ville avec Atalante, à faire de la propagande suprémaciste.
Au moins les médias les ont taxé de « néonazis » et les antiracistes ont veillé au grain : pic.twitter.com/kzNEqJPNin
— xavier camus (@xaviercamus1) June 9, 2019
Un concert de rap neo-nazi a été organisé par la Division nationale révolutionnaire dans le pays de Ploërmel, fin avril, rapporte Le Mensuel du Morbihan, dans son édition de juin.
Croix gammées, saluts nazis, tatouages, paroles des chansons… Tout l’attirail nauséabond du national-socialisme était de sorti pour célébrer l’anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler.
L’annonce de ce concert début avril dans Le Télégramme avait suscité une vive polémique. Officiellement annulée par les organisateurs, cette soirée a finalement eu lieu en secret.
Groupuscule nazi, surveillé par les autorités, la DNR présente cette soirée « comme un concert entre amis. Nous étions 35 ».
La DNR prévoit d’autres rassemblements du même type. « La Bretagne, on y est tous les mois. »
Images droits réservés.
Toutes les infos https://www.letelegramme.fr/bretagne/…
Officiellement annulé par les organisateurs après le tollé suscité par son annonce, le concert néo-nazi en hommage à Adolf Hitler s’est bien déroulé le 20 avril dans les environs de Plélan-le-Grand (35).
Saluts nazis, croix gammées et vociférations racistes. Un concert de rap néo-nazi s’est déroulé chez un particulier le week-end du 20 avril, à une dizaine de kilomètres de Plélan-le-Grand, aux confins du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine, pour célébrer l’anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler, révèle Le Mensuel du Morbihan de juin.
Cette soirée nauséabonde s’est déroulée en présence d’une vingtaine de militants ultra-radicaux, comme l’attestent des documents vidéo. Elle était organisée par un groupuscule néo-nazi récemment implanté dans la région de Ploërmel (56), à la faveur de l’installation récente d’un de ses leaders.
Annoncée sur les réseaux sociaux et révélée par Le Télégramme, l’organisation de ce concert « hommage » à Plélan-Le-Grand avait suscité un tollé, début avril. La polémique avait conduit les organisateurs à son annulation. La maire de la petite commune avait invité la presse, le 8 avril, pour se féliciter de cette décision.

Finalement, le rassemblement, dont les modalités sont susceptibles de présenter un caractère délictueux, a bien eu lieu.
Contacté par Le Mensuel du Morbihan, son organisateur assume. Il a « fait un peu d’intox » pour prévenir d’éventuels affrontements avec des militants antifascistes. « Le concert s’est bien tenu, confirme-t-il. C’était un rassemblement entre amis. Nous étions 35 ». Il annonce d’ores et déjà d’autres événements en Bretagne.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/celgroued/l15b2006_rapport-enquete#
sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France
Mme Murielressiguier -Présidente
M. AdrienMORENAS – Rapporteur
Députés
La commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscule d’extrême droite en France est composée de : Mme Muriel Ressiguier, présidente ; M. Adrien Morenas, rapporteur ; M. Éric Diard, Mme Émilie Guerel, M. Thomas Rudigoz, Mme Laurence Vichnievsky, vice-présidents ; MM. Christophe Arend, Meyer Habib, Mme Véronique Hammerer, M. Régis Juanico, secrétaires ; MM. Belkhir Belhaddad, Francis Chouat, Mme Coralie Dubost, MM. M’jid El Guerrab, Pascal Lavergne, Stéphane Mazars, Ludovic Mendes, Thierry Michels, Jean-Michel Mis, Pierre Morel-À-L’Huissier, Stéphane Peu, Bruno Questel, Mme Valérie Thomas, M. Jean-Louis Touraine, Mme Michèle Victory, M. Sylvain Waserman.