REVUE DE PRESSE : 666≠88 Rassemblements Rac'NSbm clandestins. Figures NSBM völkisch. Stratégie métapolitique fasciste à posture apolitique de façade. Musée des horreurs White Power
Dans ce fil tweeter, au sujet des symboles affichés au HellFest, la fleur Edelweiss est rapprochée à juste titre de
– Terre est Peuple, connu pour le meurtre de Christophe L. lors de la cérémonie vôlkisch du solstice 2009.
– et des mouvements identitaires savoyards.
Les symboles s’expliquent dans leur contexte, et dans le contexte de la culture autours de la musique metal dite “extrême” comme le hellfest, le symbole edelweiss est sigle de la mouvance NSBM franco-suisse incarnée par les membres de 2 groupes nsbm spécialistes des concerts clandestins : – logo BMH de Savoie intègre edelweiss – logo Eidkameraden de Suisse
Eidkameraden est affiché sur le visuel promotionnel du rassemblement nsbm turbonazi clandestin à Remomeix de Sainte Marguerite des Vosges le 25 février 2023.
Le concert néo-nazi « Night for the Blood » le 25 février. à Saint Dié en France avec la participation du groupe de Black Metal NS allemand Stahlfront autour de Björn Eichhorn de Chemnitz & Paul Morgenstern de Zwickau a été interdit. Les autorités recherchent maintenant le lieu.
« Nuit pour le sang » : un festival néonazi prévu près de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février
Quatre groupes de « black metal national-socialiste » sont programmés pour un festival néonazi à 50 kilomètres de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février. Il y a moins d’un an, un autre rassemblement était organisé par des nostalgiques du Troisième reich à une trentaine de kilomètres.
Moins d’un an après un rassemblement en hommage à une division de Waffen SS à Sainte-Croix-aux-Mines, la mouvance néonazie organise cette fois un festival près de Saint-Dié-des-Vosges samedi 25 février. Au programme de cette soirée « Night for the blood » (Nuit pour le sang), quatre groupes de « black metal national-socialiste » : deux groupes français Todesschwadron et LeibStandarte, Eidkameraden de Suisse et le groupe allemand Stahlfront. L’affiche en noir et blanc multiplie les références néonazies : le soleil noir représente la force chez les SS, la Leibstandarte était la première division SS en charge de la protection d’Hitler, la tête de mort était l’icône de la troisième division SS Totenkopf…
La stratégie simple des néonazis
Le lieu précis de ce festival n’est pas indiqué. Tout l’enjeu pour les organisateurs de ces rassemblements néonazis, c’est de maintenir l’adresse de l’événement secrète jusqu’au jour de l’événement. En écrivant à l’adresse mail au bas de l’affiche, on reçoit une réponse automatique avec quelques précisions :
« Le concert se tiendra dans le nord-est de la France, à environ une heure de Strasbourg. L’une des villes les plus proches du site est Saint-Dié-des-Vosges. Cette ville sera à 50 kilomètres maximum du lieu du concert.
L’entrée est à 20 euros par personne. Pour réserver, il suffit de faire un transfert Paypal (paiement à un proche). Dans la description du virement, indiquez votre adresse mail. Une fois le transfert réalisé, vous recevrez les billets de concert par mail. (…)
Des informations plus précises sur le lieu du concert vous parviendront au fur et à mesure par mail pour faciliter votre voyage. »
La stratégie est simple… mais efficace. Les organisateurs demandent à louer un terrain ou une salle sans mentionner l’objet de la réunion. Souvent, ils changent de lieux de rassemblement pour éviter de susciter la méfiance. La méthode avait aussi permis à des néonazis de fêter l’anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler dans la salle municipale de Sexey-les-Forges (Meurthe-et-Moselle) en avril 2019. En l’apprenant des gendarmes le lendemain de la fête, le maire de la commune s’était dit « estomaqué ».
« Il y a en Allemagne des choses qui tombent sous le coup de la loi et pour lesquelles la situation juridique est différente en France. Faire le salut hitlérien, c’est un délit en Allemagne et si ça se passe pendant un concert, il peut-être interrompu. »
Selon Donatien Huet, journaliste de Mediapart, « si cette soirée a bien lieu, il s’agirait du premier événement majeur de ce genre en France depuis quelques années. Le dernier “Call of Terror” a eu lieu en février 2019 près de Lyon ; le dernier “Night of Honour” s’est tenu en février 2018 dans le local de Serge Ayoub en Picardie. »
🚨🚨 Concert néonazi samedi prochain 25 février (NSBM, pour “National socialist black metal”) et selon nos informations, dans les Vosges, côté Alsace. A suivre … 🤮🤮 pic.twitter.com/AJmrmzK7cW