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Alerte antifasciste : Rassemblement NSBM le 29 octobre en Limousin. Le site d’information antifasciste du collectif La Horde publie un article sur l’idéologie-en-musique de Peste Noire.
Le site d’information du collectif antifasciste La Horde publie une alerte au sujet des rassemblements NSBM prévus les 29 octobre en Limousin, le 18 novembre au sud de l’Allemagne, le 28 janvier en Rhones Alpes, … autours de l’idéologie-en-musique de Peste Noire.
http://lahorde.samizdat.net/2016/10/22/epidemie-de-peste-noire-dans-la-scene-black-metal/
merci de diffuser.
Burzum, fondé en 1991, est un one-man-band du Norvégien Kristian Vikernes , surnommé « Varg » (du nom des loups de Sauron dans Bilbo le Hobbit de Tolkien), condamné en 1994 à une peine de 21 ans de prison pour des destructions d’église par incendie et pour l’assassinat d’Oysten Aarseth alias « Euronymous », membre du célèbre groupe de black metal Mayhem (dont Vikernes a fait brièvement partie). Vikernes a poursuivi sa carrière en produisant les disques de Burzum depuis sa cellule, en écrivant des livres sur le paganisme et en créant le mouvement odaliste, tout en adoptant un look naziskin.
En 2010, après avoir purgé sa peine, Vikernes s’installe en France, en Corrèze, et se reconvertit dans le survivalisme : en 2013, il est arrêté par la police, soupçonné de vouloir commettre un attentat à l’instar d’Anders Breivik [1], et une perquisition à son domicile a découvert qu’il était en possession d’une demi-douzaine d’armes à feu. Mais c’est finalement pour des propos antisémites et racistes publiés sur son blog qu’il se retrouve la même année devant un tribunal.
Le jour de son procès, en plus des fans de Burzum venus demander un autographe et faire des selfies avec lui, une petite douzaine de militants d’extrême droite (dont Logan Djian, dont nous avons récemment parlé ici) l’accompagnaient. Il faut dire que le même jour, au même endroit, Dieudonné passait en procès pour sa chanson antisémite « Shoahnanas » : Vikernes postera le soir même une vidéo de soutien, quenelle à l’appui. Autre lien avec le milieu d’extrême droite français, Vikernes va sortir un livre intitulé M agie et Religion en Scandinavie antique aux éditions du Rubicon, une maison d’édition proche de l’émission de radio Méridien Zéro, elle-même liée au Mouvement d’Action Sociale (MAS), un groupuscule nationaliste-révolutionnaire qui s’est récemment autodissous.
L’Allemand Hendrik Möbus , initié aux États-Unis dans les réseaux suprématistes blancs, est le gérant du label NSBM Darker than Black, et le principal organisateur de rassemblements NSBM en Allemagne, en Europe de l’Est et en Italie. Möbus a fondé en 1992 le groupe NSBM Absurd, qui s’est fait connaitre en reprenant dans l’un de ses clips des images du film nazi Der Ewige Jude . Par ailleurs, en avril 1993, encore adolescent, Möbus a prémédité et organisé avec d’autres membres du groupe le meurtre de leur camarade Sandro Beyer, 15 ans, qu’ils ont étranglé avec un câble électrique. Il a été condamné en 1994 à huit ans de prison.
Le Polonais Robert Fudali, alias Rob Darken , est lui aussi actif depuis le début des années 1990 : homme-orchestre au sein de Graveland, fondé en 1992, il est également membre de l’organisation de musiciens « aryens » Temple of Fullmoon.
Sur le site officiel de Graveland, des dizaines de propos antisémites sont archivés dans les interviews publiées depuis plus de vingt ans. En 2016, Graveland a donné ses premiers concerts, au Hot Shower en Italie ainsi qu’au Ragnard Rockfest en France, dans l’Ain, en juillet : le préfet, alerté sur la présence de groupes néonazis, a malgré tout autorisé ce rassemblement NSBM qui se présentait sous la forme d’un festival viking, mais au cours duquel les hommages à Burzum et à Absurd ont été nombreux sur scène, et la propagande NSBM a été diffusée pendant quatre jours auprès de 12 000 spectateurs…
Au-delà de ces figures fondatrices, qui restent des références aujourd’hui, le développement récent de la scène NSBM se fait de façon plus occulte, en s’adaptant localement. Le succès relatif de certains groupes les pousse à plus de discrétion, en prenant leur distance avec une idéologie ouvertement néonazie afin de faire taire leurs détracteurs, et en adoptant une position qu’on pourrait qualifier, pour reprendre l’expression du chercheur Anton Shekhovtsov à propos des scènes néo-folk et industrielle des années 1990, d’ « apolitéïque ».
Burzum, fondé en 1991, est un one-man-band du Norvégien Kristian Vikernes , surnommé « Varg » (du nom des loups de Sauron dans Bilbo le Hobbit de Tolkien), condamné en 1994 à une peine de 21 ans de prison pour des destructions d’église par incendie et pour l’assassinat d’Oysten Aarseth alias « Euronymous », membre du célèbre groupe de black metal Mayhem (dont Vikernes a fait brièvement partie). Vikernes a poursuivi sa carrière en produisant les disques de Burzum depuis sa cellule, en écrivant des livres sur le paganisme et en créant le mouvement odaliste, tout en adoptant un look naziskin.
En 2010, après avoir purgé sa peine, Vikernes s’installe en France, en Corrèze, et se reconvertit dans le survivalisme : en 2013, il est arrêté par la police, soupçonné de vouloir commettre un attentat à l’instar d’Anders Breivik [1], et une perquisition à son domicile a découvert qu’il était en possession d’une demi-douzaine d’armes à feu. Mais c’est finalement pour des propos antisémites et racistes publiés sur son blog qu’il se retrouve la même année devant un tribunal.
Le jour de son procès, en plus des fans de Burzum venus demander un autographe et faire des selfies avec lui, une petite douzaine de militants d’extrême droite (dont Logan Djian, dont nous avons récemment parlé ici) l’accompagnaient. Il faut dire que le même jour, au même endroit, Dieudonné passait en procès pour sa chanson antisémite « Shoahnanas » : Vikernes postera le soir même une vidéo de soutien, quenelle à l’appui. Autre lien avec le milieu d’extrême droite français, Vikernes va sortir un livre intitulé Magie et Religion en Scandinavie antique aux éditions du Rubicon, une maison d’édition proche de l’émission de radio Méridien Zéro, elle-même liée au Mouvement d’Action Sociale (MAS), un groupuscule nationaliste-révolutionnaire qui s’est récemment autodissous.
Festival « viking » ou pro-nazi ?
http://prochoix.org/wordpress/?p=858
Du 21 au 24 juillet 2016, le petit village de Simandre sur Suran dans l’Ain accueille pour la 2ème année consécutive le « festival viking » Ragnard Fest.
Au-delà des animations folkloriques (combats, présentation d’armes ou de troupes slaves), la presse locale s’interroge timidement sur la présence du groupe ukrainien Nokturnal Mortum qui affichait il y a quelques années ses sympathies pour le IIIème Reich. Quels sont actuellement les liens entre musique viking, fascisme, et nazisme ?
Il y a une vingtaine d’années, Nokturnal Mortum assumait son appartenance à la scène NSBM (National Socialist Black Metal), et plus largement à l’idéologie « nazie » du Pagan Front tout en se distançant du “nazisme vaincu” d’Hitler.
Le groupe a bâti sa renommée à l’aide de croix gammées et de chansons ouvertement antisémites :
- “Everything I Own Is Given To The damned jewish tribe
My Blood Is Calling Me,
And I Won’t Calm Down Until I Taste The Smell Of their blood
The Moon Whispers About The Darkness The Stars Are Leading Me Through The Clouds
Silver People With White Skin Are Gathering To Perform A Rite
The Wisemen Are Cursing On The jewish scum
And I See The WHITE MAN’S POWER!
Spit In jewish faces, Cut them Into Pieces
Let them Choke With their Lie
Let The Woods Grow Up On their corpses
ONLY WHITE MAN’S POWER!
We Are The Only Ones To Have The Right For This Land!”« The Call of Aryan Spirit » de l’album NeChrist (Нехристь), 1999, disque réédité 14 fois depuis.
Depuis quelques années, le groupe a supprimé ses références au nazisme, mais a conservé ses déguisements macabres et son public.
Ce n’est pas le seul groupe sulfureux. Le leader Rob Darken alias Robert Fudali alias Lord Wind du groupe polonais Graveland est connu pour ses déclarations en faveur de la suprématie de la « race aryenne », contre la « judéo-chrétienté », et pour de nombreux propos antisémites sur la prétendue existence d’un « complot juif ».
Cela n’empêche pas les organisateurs de faire figurer Graveland en tête d’affiche, aux cotés de Nokturnal Mortum, Kroda, ou de Naer Mataron. Ce dernier est connu en Grèce comme le groupe de métal du député Giorgos Germenis, à la fois bassiste du groupe, coupable d’agression à tendance raciste, et numéro trois… du Parti criminel et néonazi Aube Dorée.
Germenis n’hésite pas à poser en cartouchières, armé de couteaux, … Avec sa bande, Il a agressé des vendeurs a la sauvette en septembre 2012, puis attaqué le maire d’Athènes en mais 2013 . Le 28 septembre 2013, un militant d’Aube Dorée assassine Pavlos Fyssas, encerclé de 10 complices. 4000 armes ont été découvertes suite aux perquisitions.
Les liens entre certains groupes de métal présents et l’idéologie antisémite nazie sont multiples. Cependant, on aurait tord de considérer que ces musiciens sont de « simples admirateurs » d’Hitler. Ils s’inscrivent dans la mouvance « Folkish », et plus largement dans l’idéologie Odaliste.
« Folkish » est la contraction des termes « Folk » et « Volkish ». Cette mouvance entend mêler musique Folklorique pré-chretienne, Métal et mouvement Volkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique, anti-monothéisme et antisémitisme. Les courants néo-Volkisch se revendiquent de cet héritage, en affirmant une identité blanche, païenne et mystique en opposition thématiques contemporaines comme la modernité, le libéralisme ou encore l’immigration.
Les paroles ont souvent pour thèmes la nature, la guerre, le passé médiéval et mythologique, dans une rhétorique romantique. La radicalité n’est pas omniprésente, voir absente dans les paroles de certains groupes. Elles mettent toutefois toujours en valeur la Weltanschauung, qui désigne la conception du monde selon sa sensibilité, c’est-à-dire selon une grille de lecture identitaire et xénophobe. Les disques sont parfois présents au coté de grands groupes de métal, dans les grandes surfaces culturelles, les disquaires spécialisés, les disquaires VPC complaisants, depuis 20 ans, mais maintenant la musique Folkish est très majoritairement distribuée par le biais d’internet et les plateformes de téléchargement légal de musiques populaires actuelles : itunes, … tout cela jouant un rôle « validant ».
Les pères conceptuels de la musique Folkish sont les meurtiers Kristian Vikernes (également terroriste (destructions d’églises) et créateur de jeu de rôle odaliste) et Hendrik Möbus, dans les années 1990. Ils sont également considérés comme les pères du NSBM. Idéologues païens, identitaires, ultranationalistes « patriotes », « dissidents » « anti-système », ils ont développé leur influence même derrière les barreaux de leur prison en Norvège et en Allemagne.
La mouvance Folkish s’inscrit dans l’idéologie Odaliste, née dans les années 1990 également. Issue de la rune « othalan » de la mythologie germanique, elle signifie « propriété, domaine », et désigne l’idée que les traditions ancestrales d’une communauté sont supérieures aux cultures extérieures, en se basant sur les croyances de la mythologie germanique, et par extension, scandinave, grecque, slave ou romaine. L’Odalisme a pour objectif de faire renaître les cultures européennes polythéistes, qui seraient toutes issues d’une même religion datant de la Préhistoire, et qui aurait évolué avec les peuples (vikings, aryens slaves, ariens germaniques, aryens latins, celtes…) et les déplacements.
L’Odalisme s’inspire du nationalisme « Blut und Boden » (le sang et le sol) de la fin du XIXème siècle en Allemagne, qui considère l’ascendance (le sang) et la paysannerie (le sol) comme origine raciale essentielle du peuple. Le « Blut und Boden », tout comme l’idéologie Volkish, ont fortement imprégné l’idéologie nazie, en justifiant la « pureté de la race » allemande, la destruction d’autres peuples et l’appropriation d’autres territoires.
L’Odalisme est ainsi violement antisémite et xénophobe. Les juifs sont perçus comme un peuple à part, comme un « autre Volk » libéral et insoluble dans les « peuples blancs européens », reprenant ainsi les théories Volkish du XIXème siècle. Pour préserver la pureté de la « race » et les traditions ancestrales propres, l’immigration et le métissage sont également rejetés.
Pendant la 2nde guerre mondiale, la rune Odal fut utilisée comme emblème de la 7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Euge, ou encore dans les images de propagandes des Jeunesses Hitlériennes. De 1952 jusqu’à leur interdiction en 1994, elle était l’emblème des Wiking Jugend, une organisation néo-nazie basée sur les Jeunesses Hitlériennes. Odal était également le nom d’un magazine néo-nazi de l’idéologue Richard Walther Darré. Mais Vikernes se défend et assume la paternité de la définition actuelle de l’Odalisme : « il n’est pas un terme entaché par l’Histoire »…
Cette idéologie Odaliste est actuellement présente dans de nombreux pays européens, via le « Pagan Front », directement inspiré du « Heathen Front ». Le « Heathen Front » est resté en lien avec le « Pagan Front » via différents concerts conjoints et soutiens publics.
La branche norvégienne est la plus ancienne (Norvegian Heathen Front, ou NHF) : elle a été fondée en 1993, dans la proximité de Vikernes qui a gardé contact avec le NHF même durant son emprisonnement en lui transmettant plusieurs articles. C’est Mobus qui fonde la branche allemande, la plus active, en 1998 (Allgermanische Heidnische Front, ou AHF). Des sections en Suède, Danemark, Hollande, Canada, Russie et Etats-Unis apparaissent dans la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.
Flyer du pagan front militant pour la libération de Hendrik Mobus :
- « nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique »
(Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008)
Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :
- Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
- Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
- Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».
La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.
Dans cette perspective, où les idées influencent les valeurs sur lesquelles se réfèrent la société, la diffusion de musique Folkish par Internet, la diffusion de supports enregistrés vynils, cassettes, dvd, compact disc, la création de jeu de rôle (Vikernes), le blogging (Vikernes), tout comme la tenue d’un Festival dans l’Ain, peut être un moyen d’approche et de diffusion d’idéaux néo-nazis auxquels beaucoup de ces groupes se réfèrent directement. Ce festival Folkish, surnommé naïvement « Festival Viking », représente un danger pour un public qui n’est pas informé, participe à propager des idéaux néo-nazis au grand public, et se traduit comme une démonstration de force des idéologues Odalistes.
Carla Parisi
Burzum au cinéma : Heaven Knows What / Mad Love in New York – Film 2014
Burzum figure dans la bande-originale du film Heaven Knows What / mad love in New York de 2014 https://www.imdb.com/title/tt3687186/soundtrack/
Heaven Knows What est un drame psychologique de 2014 réalisé par Ben et Joshua Safdie et écrit par Ronald Bronstein et Joshua Safdie. Le film met en vedette Arielle Holmes , Buddy Duress , Ron Braunstein , Eleonore Hendricks , Caleb Landry Jones et Yuri Pleskun. Le film est sorti le 29 mai 2015 par RADiUS-TWC . Il est basé sur Mad Love à New York , les mémoires non publiées de Holmes sur sa vie en tant qu’héroïnomane sans-abri vivant dans les rues de New York, où elle a été découverte par le réalisateur Josh Safdie, qui l’a encouragée à écrire les mémoires. [4]
Le film est dédié à Ilya Leontyev, l’ancien petit ami d’Arielle Holmes (interprété dans le film par Caleb Landry Jones ) qui a été retrouvé mort après une overdose de drogue à Central Park en avril 2015. [5]
Harley, une héroïnomane sans-abri à New York, vient d’être larguée par un autre toxicomane sans-abri nommé Ilya pour une infidélité récente, et il refuse d’avoir quoi que ce soit à voir avec elle. Désespérée de le reconquérir, Harley demande à Ilya s’il l’aimerait si elle mourait, et il dit froidement oui. Après avoir acheté des lames de rasoir avec de l’argent gagné en mendiant et encouragé par Ilya, Harley se tranche un poignet avant qu’Ilya ne panique et appelle une ambulance. Harley est admies dans un hôpital psychiatrique.
Après sa libération, Harley rencontre son ami, Mike, un trafiquant de drogue de bas niveau, et un autre homme qu’elle a rencontré plus tôt nommé Skully. Cependant, agacée par le harcèlement de Skully, Harley le chasse bientôt. Elle passe son temps à s’écraser avec Mike et à l’utiliser comme source d’héroïne. Finalement, Ilya et Mike se battent dans un parc sous les yeux de Harley, et Ilya blesse la main de Mike. Alors qu’il se remet de sa blessure, Harley avoue à Mike qu’elle aime toujours Ilya, ce qui pousse Mike à la quitter frustrée.
Une nuit, Harley reçoit un appel téléphonique; Ilya est inconscient dans un fast-food suite à une overdose de drogue. Harley s’y précipite et fait revivre Ilya, les obligeant à se réconcilier passionnément. Ils montent ensuite dans un bus pour Miami. Pendant que Harley dort, Ilya descend seul du bus et entre dans une maison vacante. La nuit, la bougie près de son lit provoque un incendie et Ilya meurt après avoir été enveloppé de flammes.
Harley se réveille dans le bus et remarque qu’Ilya n’est pas là. Dévastée, elle descend du bus et retourne à New York. Elle se rend dans un autre restaurant de restauration rapide, où Mike raconte l’histoire d’une bagarre dans laquelle il était. Harley s’assoit silencieusement avec Mike et ses amis pendant qu’il raconte son histoire.
Heaven Knows What a reçu des critiques positives de la part des critiques. Sur Rotten Tomatoes , le film a une note de 87%, basée sur 68 critiques, avec une note de 7,4/10. Le consensus critique du site se lit comme suit : “Épuisant et gratifiant dans une égale mesure, Heaven Knows What frappe fort – et sert de puissante carte de visite pour sa captivante star, Arielle Holmes.” [8] Sur Metacritic , le film a un score de 75 sur 100, basé sur 22 critiques, indiquant “des critiques généralement favorables”. [9]
Kenji Fujishima de Slant Magazine a décrit le film comme “l’une des représentations cinématographiques les plus déchirantes de la toxicomanie de mémoire récente, reposant moins sur des gadgets formels que sur une observation attentive du comportement”. [10] Jordan Hoffman de The Guardian lui a attribué 5 étoiles sur 5 et a loué la performance d’Arielle Holmes, en disant: “Alors que son accent rappelle Linda Manz , son énergie rappelle Gena Rowlands dans le meilleur des films de Cassavetes .” [11] L’affiche de film conçue par Sarah Holmes et Shiri Eshel pour Market Reactive, a été nommée par IndieWire comme l’une des 15 meilleures affiches de films indépendants de 2015. [12] Elle a été appelée par IndieWirel’un des 25 meilleurs films de cette année. [13]
David Rooney de The Hollywood Reporter a noté que “[parmi] les qualités les plus impressionnantes du film se trouve l’utilisation audacieuse de la musique par les frères Safdie – principalement les versions électroniques de Debussy d’ Isao Tomita , mais aussi un peu de Tangerine Dream et James Dashow ainsi que du hardstyle et du black metal.” [14] Nicolas Rapold du New York Times a commenté que “[le] directeur de la photographie, Sean Price Williams, orchestre habilement des gros plans persistants et des longs plans dans la rue, qui sont magnifiquement entrelacés dans le montage de Ronald Bronstein et Benny Safdi.” [15]
Il a remporté le Grand Prix et le prix du meilleur réalisateur au 27e Festival international du film de Tokyo . [2]
https://en.wikipedia.org/wiki/Heaven_Knows_What
Écrits extrémistes : 6 mois de prison avec sursis pour le Norvégien Vikernes
Le tribunal correctionnel de Paris vient de condamner le musicien norvégien Kristian Vikernes à 6 mois de prison avec sursis et 8.000 euros d’amende pour des écrits virulents envers les juifs et les musulmans publiés sur son blog. D’abord suspecté de terrorisme, il avait finalement été poursuivi pour provocation à la haine et apologie de crime de guerre.
Ni Kristian Vikernes, ni son avocat n’étaient présents au délibéré.
Les soutiens de Varg Vikernes étaient particulièrement mobilisés à l'occasion de la première audience en octobre 2023 : fans pour autographes et photos avec leur idole, le vocaliste de Anorexia Nervosa, un groupuscule avec une banderole déployée et siglée "Procès Vikernes mensonge d'état "Logan "Duce" Djian" gérant du bar d’extrême-droite le Crabe-Tambour, hooligan, issu des Jeunesses Nationaliste, pour devenir chef du GUD célèbre pour sa violence. Varg Vikernes affiche la quenelle en soutien à Dieudonné q6ui comparaissait aussi au Palais de Justice de Paris le même jour.
Lors de son réquisitoire, le 3 juin dernier, la procureure Annabelle Philippe avait dénoncé des «clichés atroces», rejoignant des «théories très proches» de celles du IIIe Reich et véhiculés dans des billets de blog écrits entre mars et juin 2013. Kristian Vikernes avait contesté être l’auteur de ces posts : «Je ne reconnais pas ce qui figure dans la convocation comme des choses que j’ai écrites». A la barre, il avait invoqué une mauvaise retranscription de ses propos à la police, car l’interprète était danois et non norvégien.
L’extrémiste avait été interpellé dans le cadre d’une enquête de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), le 16 juillet 2013 en compagnie de son épouse, dans sa maison de Salon-la-Tour, en Corrèze. Il avait finalement été libéré après 48 heures de garde à vue, faute de preuve.
Vikernes s’était fait connaître dans son pays comme musicien de black metal, mais aussi pour ses opinions d’extrême droite et pour le meurtre d’un rival artistique [ * et incendies d’églises, au moins quatre église détruites ]. Il avait alors été condamné à 21 ans de prison, soit la peine maximale en Norvège. Libéré au bout de 16 ans de détention, il s’était installé en France depuis 2010. Il avait fait l’objet d’une surveillance pendant plusieurs années. La section antiterroriste du parquet de Paris avait ouvert une enquête à la suite de l’acquisition d’armes, légale, par sa femme.
Burzum, fondé en 1991, est un one-man-band du Norvégien Kristian Vikernes , surnommé « Varg » (du nom des loups de Sauron dans Bilbo le Hobbit de Tolkien), condamné en 1994 à une peine de 21 ans de prison pour des destructions d’église par incendie et pour l’assassinat d’Oysten Aarseth alias « Euronymous », membre du célèbre groupe de black metal Mayhem (dont Vikernes a fait brièvement partie). Vikernes a poursuivi sa carrière en produisant les disques de Burzum depuis sa cellule, en écrivant des livres sur le paganisme et en créant le mouvement odaliste, tout en adoptant un look naziskin.
En 2010, après avoir purgé sa peine, Vikernes s’installe en France, en Corrèze, et se reconvertit dans le survivalisme : en 2013, il est arrêté par la police, soupçonné de vouloir commettre un attentat à l’instar d’Anders Breivik [1], et une perquisition à son domicile a découvert qu’il était en possession d’une demi-douzaine d’armes à feu. Mais c’est finalement pour des propos antisémites et racistes publiés sur son blog qu’il se retrouve la même année devant un tribunal.
Le jour de son procès, en plus des fans de Burzum venus demander un autographe et faire des selfies avec lui, une petite douzaine de militants d’extrême droite (dont Logan Djian, dont nous avons récemment parlé ici) l’accompagnaient. Il faut dire que le même jour, au même endroit, Dieudonné passait en procès pour sa chanson antisémite « Shoahnanas » : Vikernes postera le soir même une vidéo de soutien, quenelle à l’appui. Autre lien avec le milieu d’extrême droite français, Vikernes va sortir un livre intitulé M agie et Religion en Scandinavie antique aux éditions du Rubicon, une maison d’édition proche de l’émission de radio Méridien Zéro, elle-même liée au Mouvement d’Action Sociale (MAS), un groupuscule nationaliste-révolutionnaire qui s’est récemment autodissous
Sursis requis contre le Norvégien Varg Vikernes
https://www.leparisien.fr/faits-divers/sursis-requis-contre-le-norvegien-varg-vikernes-04-06-2014-3895757.php
Le Norvégien Varg Vikernes, musicien de black metal, était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour «provocation à la haine» et «apologie de crimes de guerre». Quatre à six mois de prison avec sursis ont été requis contre lui. Il se défend en affirmant ne pas être l’auteur des propos incriminés, diffusés sur un blog. Le 16 juillet dernier, Varg Vikernes avait été arrêté, avec son épouse française, sur des soupçons terroristes, des charges aujourd’hui abandonnées. Les avocats et son comité de soutien répondent au parisien.fr.
Burzum au JT de 13H00 ! Kristian Vikernes reçoit BFM chez lui dans sa maison pour dire “je ne suis pas un néonazi”
Au procès du néonazi norvégien Varg Vikernes : « Ferme ta merde ! »
Ce jeudi devait se tenir le procès du Norvégien Kristian dit « Varg » Vikernes, musicien de black metal norvégien à l’origine du projet solo Burzum, créé en 1991. En juillet, il avait été interpellé à Salon-la-Tour, en Corrèze…
Ce jeudi devait se tenir le procès du Norvégien Kristian dit « Varg » Vikernes, musicien de black metal norvégien à l’origine du projet solo Burzum, créé en 1991. En juillet, il avait été interpellé à Salon-la-Tour, en Corrèze (où il vit avec sa femme française et ses enfants) en raison de textes publiés sur son blog. Selon le ministère de l’Intérieur, Vikernes « était susceptible de préparer un acte terroriste d’envergure ».
Il comparaissait ce jeudi pour « provocation publique à la haine raciale » et « apologie de crime de guerre ». Sa femme, Marie Cachet, avait posté une vidéo sur YouTube pour appeler à un rassemblement devant le palais de justice de Paris.
A 13 heures, une quarantaine de personnes étaient au rendez-vous, bottes en cuir et tenues noires. Certaines venaient de Belgique et de Slovaquie. Une grande bannière indiquait : « Procès Vikernes : mensonge d’Etat. »
Serrages de mains, accolades : les fans qui ont réussi à rentrer dans la 17e chambre correctionnelle se sont succédés pour lui montrer leur soutien.
« You’re fantastic, I’m with you »
(« Tu es fantastique, je suis avec toi. »)
Sa sortie d’audience a été accompagnée d’applaudissements des personnes venues le soutenir, et derrière le palais de justice, il a joué le jeu des photos et des autographes avec ses fans metalleux avant de sauter dans un taxi.
N’ayant reçu les 912 pièces du dossier de son client que ce lundi, son avocat, maître Julien Freyssinet, a demandé et obtenu le renvoi du procès au 3 juin 2014.
Pour rappel, en 1993, Varg Vikernes a été condamné à 21 ans de prison pour le meurtre de son ami Øystein Aarseth, surnommé Euronymous, leader du groupe de black metal Mayhem, et l’incendie volontaire de trois églises. Il a été libéré en 2009, après avoir purgé seize ans de sa peine.
Mis à jour le 18/10/2013. Ce jeudi, Dieudonné comparaissait également en appel pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale pour des propos et une chanson (« Shoah ananas ») dans deux vidéos postées sur Internet.
Le soir même, une vidéo était mise en ligne montrant Vikernes faisant la « quenelle » – geste consistant à placer sa main ouverte sur son bras opposé, référence au salut hitlérien – popularisée par Dieudonné. Dans la vidéo, le Norvégien dit :
« Je fais la quenelle de Dieudonné pour la liberté d’expression. »
Lucile Sourdès
A lire aussi : Le néonazi norvégien arrêté en Corrèze, une légende du black metal
Le nouveau bar d’extrême droite qui inquiète Anne Hidalgo
L’extrême droite radicale parisienne tente de renaître de ses cendres. Avec les dissolutions de l’été, et la mise sur la touche de l’œuvre française et de Troisième voie, le petit milieu parisien est orphelin d’organisation et de lieux. Ses militants essayent donc de se recomposer. En rouvrant un bar associatif dans le 15e arrondissement. D’ailleurs, Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris et élue du 15e, s’en est déjà inquiétée auprès de ses proches.
La dissolution de Troisième voie, notamment, a privé la mouvance d’un point d’ancrage. Le mouvement de Serge Ayoub possédait en effet, Le Local, bar associatif dans le 15e qui était un point de rencontre très couru par les militants de tout le spectre.
C’est un ancien hooligan, Logan Djian qui a décidé de reprendre tout ça en main et d’ouvrir un nouveau bar associatif, “Le Crabe-Tambour”, rue Chabrières. Ancien militant de l’Oeuvre française et des Jeunesses nationalistes, il se plaît à utiliser le doux pseudonyme de “Logan Duce”. Logan D présente encore la particularité s’être fait tatouer une jeune femme pendue sous laquelle est écrit “J’ai trahi ma race”..
En tout cas, en cette rentrée 2013, il s’agite dans tous les sens. Jeudi 17 octobre, il était présent au palais de justice de Paris pour soutenir le norvégien Varg Vikernes, figure de la scène black-métal, interpellé mi-juillet par la DCRI, et qui comparaissait, au final, pour “apologie de crimes de guerre” et “incitation à la haine raciale”(l’audience a été reportée). Logan D vient aussi de refonder le GUD et, donc, d’ouvrir son bar.
Problème: ce rendez-vous, qui connaît déjà un certain succès, est situé à deux pas du lycée autogéré de Paris, place forte de l’extrême gauche, et du centre Vaugirard, qui réunit une partie des étudiants de l’université d’Assas. Un lieu à hauts risques, donc.
Abel Mestre et Caroline Monnot