Rennes. Trois ex-skinheads condamnés pour des coups mortels

La soirée s’était mal terminée, en août 2009, dans un bar de Rennes. Un jeune de 27 ans avait succombé à ses blessures. Les suspects appartenaient à la mouvance d’extrême droite. Jugés par la cour d’assises depuis mardi, ils ont été condamnés à des peines comprises entre quatre et cinq années de réclusion, assorties de sursis.

Ce 1er août 2009, Frédéric Bourget fait la fête dans un bar de la rue Paul-Bert, à Rennes. Le chauffeur livreur de 27 ans est abordé par une jeune femme, Nivine Gaid, 28 ans aujourd’hui, qui lui demande une cigarette. Elle n’obtient pas satisfaction. Romain Renoux, 30 ans, et un complice mineur, le tabassent en le traitant de « sale gauchiste ».

Une fois à terre, il reçoit des coups de poing et des coups de pied. Un des agresseurs porte des chaussures coquées, affectionnées par les skinheads. Les deux hommes, dont un est mineur, et la femme, appartiennent à la mouvance d’extrême droite. Tous les témoins affirment qu’ils ont fait le salut nazi dans le bar…

Mort sur le trottoir

Sonné, Frédéric Bourget parvient à reprendre ses esprits et poursuit la soirée dans un appartement chez des amis, rue Alphonse-Guérin. Deux heures plus tard, il se plaint de maux de tête et veut rentrer chez lui.

Un employé du Star (réseau de bus et métro) l’aperçoit peu avant 7 h du matin, le 2 août, allongé sur le trottoir avenue du Sergent-Maginot. Le jeune homme est mort. L’autopsie révèle que le décès a été provoqué par une hémorragie du cerveau, suite à des coups violents.

Ils encouraient quinze ans

Les trois accusés ont été placés, après les faits, pendant sept à huit mois en détention provisoire. Ils étaient, depuis plus de sept ans, sous contrôle judiciaire et ont eu le temps de se réinsérer.

Les trois anciens skinheads, qui disent avoir quitté la mouvance d’extrême droite après leur incarcération, encouraient quinze ans de réclusion criminelle.

Condamnés

Nivine Gaid et Romain Renoux ont été condamnés à cinq ans, dont trois avec sursis. Le troisième accusé, mineur au moment des faits, écope de quatre ans de réclusion, dont deux avec sursis.

Tous ont été conduits en détention, aussitôt le verdict prononcé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-trois-ex-skinheads-juges-pour-des-coups-mortels-4778393

un mort lors d’un solstice qui tourne mal : Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), meurt alors d’un coup de couteau une altercation entre Laurent Leclercq, l’organisateur du solstice de la « bannière du Pays Carnute », et le groupe trop bruyant.

Laurent Leclercq, élu Front National à Dreux de 2001 à 2007, a souvent été critiqué pour ces tendances identitaires et son comportement violent. Le 21 juin 2009, alors qu’il était organisateur d’un rassemblement d’une association identitaire dans le village de Saint-Denis-des-Coudrais, l’homme va commettre l’irréparable. Au milieu de la nuit, dans le champs où est organisé la fête, une altercation éclate entre lui et quelques jeunes qui écoutent de la musique trop forte à son goût. Il tombe à terre, s’éloigne de la prairie et revient finalement en voiture armé d’un couteau. Il poignarde alors dans le dos l’un des jeunes, Christophe Lindeneher, 28 ans, qui succombera quelques heures plus tard. La cour d’assise du Mans va condamner l’ancien élu à douze ans de réclusion criminelle.

Aux élections municipales de 2008, l’extrême droite s’est présentée sous une forme originale, dans son ancien fief de Dreux : une liste, intitulée « Dreux Identité française », réunissait, hors de l’investiture officielle du Front national, des militants du FN, du MNR et du mouvement identitaire, sous la conduite d’un ancien conseiller municipal frontiste puis MNR, Laurent Leclercq.

Pour celui-ci, élu pour la première fois en 2001 et dont la liste a obtenu 4,3% au premier tour, les problèmes des Drouais se présentaient de manière simple : il fallait « servir les Gaulois avant les autres dans les domaines sociaux et professionnels », et restaurer la « sécurité (qui) doit rester la première des libertés ». Pour le « soldat politique » Laurent Leclercq, puisque c’est ainsi qu’il se définit, « un élu identitaire est un militant politique qui mène un combat permanent contre la société que nous imposent les médias et les modes, contre les tenants de la mondialisation et contre l’islamisation rampante de nos villes ».

Règlement de comptes entre « soldats politiques »

Le problème, c’est que Laurent Leclercq est mis en examen depuis le 23 juin pour « homicide volontaire » et qu’il est incarcéré, pour des faits qu’il semble avoir avoués (il s’est lui-même constitué prisonnier). Et que l’insécurité, en l’espèce, est celle provenant d’un rassemblement de « Gaulois », en l’occurrence un solstice d’été, qui a tourné au règlement de comptes entre « soldats politiques » de l’ultradroite.

Tout s’est passé dans la Sarthe, à Saint-Denis-des-Coudrais, où une trentaine de militants du mouvement Terre et Peuple, en majorité franciliens, fêtaient le solstice de juin, selon une coutume en vigueur dans les groupes néopaïens. Terre et Peuple organisait le même jour des rassemblements similaires dans d’autres régions (Alsace ; Nice ; Savoie notamment ; et le 27 juin en principe, en Haute-Saône).

Les faits n’ont toutefois aucune nature politique : après la fin de la cérémonie, tout le monde est allé se coucher, puis un groupe de participants a allumé un barbecue au milieu de la nuit, puis mis la musique à fond. D’où une altercation entre Laurent Leclercq, l’organisateur du solstice de la « bannière du Pays Carnute », et le groupe trop bruyant. Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), meurt alors d’un coup de couteau.

Depuis, c’est évidemment le silence dans les rangs dans les milieux identitaires : la section du Forez de Terre et Peuple a annulé le camp qu’elle devait tenir près de Saint-Etienne les 26 et 27 Juin. Mais le mouvement, qui s’est rendu en Bavière au mois de mai, projette toujours un voyage en Carinthie, la province de Jorg Haider, au mois de septembre.

http://rue89.nouvelobs.com/blog/jean-yves-camus/2009/06/25/ultradroite-un-mort-lors-dun-solstice-qui-tourne-mal-108841

Christophe Lindeneher, un habitant de Rambouillet, a été trouvé la mort, ce week-end, lors d’une fête identitaire dans la Sarthe. Son meurtrier présumé a été mis en examen hier. Agé de 28 ans et père d’un petit garçon de 2 ans, Christophe participait à la fête du solstice d’été à Saint-Denis-des-Coudrais, dans la Sarthe. Ce rassemblement était organisé par l’association de la droite identitaire Terre et Peuple, dont la majeure partie des adhérents sont originaires des Yvelines. Christophe Lindeneher en était d’ailleurs l’un des membres.

Un rassemblement de la droite identitaire

Les faits se sont déroulés entre 5 heures et 6 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche. Christophe se trouve au milieu du campement où dorment les fêtards. Lui continue à faire du bruit et à passer de la musique. Ce qui irrite Laurent Leclercq, l’organisateur de la manifestation. Cet homme de 38 ans a été, jusqu’à l’an dernier, conseiller municipal à Dreux (Eure-et-Loir), d’abord sous l’étiquette Front national, puis MNR et, enfin, « élu identitaire ».
Le ton monte. L’ancien conseiller municipal plante un couteau de chasse dans le dos de Christophe. Blessé au thorax, le père de famille décédera des suites de ses blessures, bien que l’auteur du coup de couteau ait appelé les secours. Placé en garde à vue, Laurent Leclercq reconnaît les faits. Mais il dit avoir agi en légitime défense.
Selon des témoins de la scène, ce serait lui qui aurait agressé Christophe. Hier soir, Laurent Leclercq, dont le casier judiciaire porte trace d’une ancienne condamnation pour violences, était déféré devant le juge des libertés et de la détention. Le parquet du Mans devait requérir son placement en détention.
http://www.leparisien.fr/rambouillet-78120/tue-parce-qu-il-faisait-du-bruit-24-06-2009-558134.php

Laurent Leclercq est en prison depuis hier soir. La cour d’assises du Mans l’a condamné, hier, à douze ans de réclusion criminelle pour avoir tué un Rambolitain de 28 ans d’un coup de couteau dans le dos.

Des deux avocats qui sont intervenus, hier devant la juridiction criminelle du Mans, pour assurer la défense de Laurent Leclercq, ancien élu d’extrême droite à Dreux, pas sûr que le second, MHay, ait vraiment servi son client.

« C’est une furie, un gothique »Il a en effet abondamment critiqué la victime, Christophe Lindeneher, un Rambolitain de 28 ans tué d’un coup de couteau dans le dos, le 21 juin 2009, alors que personne, durant les trois jours du procès, n’avait évoqué le moindre problème avec ce jeune père de famille.

Pour l’avocat, lors de la fête de l’association “Terre et Peuple” organisée ce soir-là par Laurent Leclercq, Christophe Lindeneher auraient fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique. Christophe Lindeneher est une furie, un gothique. Et vous savez quoi?? Monsieur Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »

Christophe Lindeneher a surtout été tué d’un coup de couteau dans le dos par Laurent Leclercq parce que le “gothique” n’a pas voulu baisser la musique quand “l’organisateur en chef” le lui a demandé.

Car, insiste Sabine Néal, l’avocate générale, « l’accusé est intolérant à la frustration, à tout ce qui ne lui ressemble pas. Il ne supporte pas qu’on s’oppose à lui, parce que son ego est surdimensionné. » Des traits de caractère décrits unanimement pas les experts et l’entourage de Laurent Leclercq.

Retour en prisonD’ailleurs, plusieurs condamnations ont déjà prouvé ces excès de violence. Et il a beau prétendre que la mort de Christophe Lindeneher est « un accident », la lame de son couteau a pénétré profondément dans le thorax.

Certes, pour la cour, l’intention de tuer n’a pas été établie, mais l’intention de faire mal était bien là. Le verdict est tombé : coupable. Douze ans de réclusion criminelle.

L’ancien élu, qui avait été remis en liberté en juin 2010 après avoir passé un an en détention provisoire, comparaissait
libre. Il est reparti menottes aux poignets, sous escorte policière, direction la prison. 

Nicolas Fernand
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/dreux/2012/11/09/12ans-de-reclusion-pour-lex-elu-drouais-d-extreme-droite_1327086.html

La cour d’assises de la Sarthe a condamné ce jeudi après-midi Laurent Leclercq, 39 ans, à la peine de 12 ans de réclusion criminelle.

L’ancien élu de Dreux a été reconnu coupable d’avoir porté un coup de couteau mortel à Christophe Lindeneher au petit matin du 21 juin 2009, dans un champ de Saint-Denis-des-Coudrais, lors d’une manifestation organisée par l’association identitaire Terre et peuples.

Plus tôt, dans la matinée, l’avocat général avait requis 15 ans de réclusion contre Laurent Leclercq.

Des deux avocats qui sont intervenus ce jeudi pour assurer la défense de Laurent Leclercq, pas sûr que le second, Me Laurent Hay (du barreau de Paris), ait vraiment servi son client en choisissant de salir Christophe Lindeneher, la victime de ce coup de couteau mortel.

« Satanique »

Durant sa plaidoirie, les parties civiles n’ont certes pas bronché mais, après le prononcé du verdict, leurs avocats ont laissé entendre leur indignation. Car de longues minutes durant, Me Laurent Hay n’y est pas allé de main morte pour décrire l’ambiance qui a selon lui régné dans ce champ de Saint-Denis-des-Coudrais, dans la nuit du 20 au 21 juin 2009, lors de cette fête du solstice d’été organisée par Laurent Leclercq pour le compte de l’association identitaire Terre et peuples.

Pour lui, Christophe Lindeneher et l’un de ses amis, ont fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique », assure-t-il. Affirmations qui ne sont ressorties d’aucun des nombreux témoignages.

« Une tête de mort à sa ceinture »

Face à la cour et aux jurés, l’avocat va plus loin : Christophe Lindeneher, c’est « une furie », un gothique. Or, les gothiques, c’est bien connu assure-t-il, profanent les cimetières. « Et vous savez quoi ? poursuit Me Hay, M. Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »

Cette nuit-là, Christophe Lindeneher a surtout été tué d’un coup de couteau dans le dos par Laurent Leclercq. Certainement parce que ce dernier n’appréciait pas son genre. Peut-être aussi parce que Christophe Lindeneher lui a dit que sa soirée était « pourrie », et qu’il n’a pas voulu baisser la musique quand l’organisateur en chef lui a demandé.

Or, insiste Sabine Néal, l’avocat général, « l’accusé est intolérant à la frustration, à tout ce qui ne lui ressemble pas. Il ne supporte pas qu’on s’oppose à lui, parce que son ego est surdimensionné. »

Des traits de caractère décrits par les experts et l’entourage de Leclercq. L’ancien élu d’extrême droite, qui a été conseiller municipal à la municipalité de Dreux, aime que l’on file droit. Dans ce champ de Saint-Denis-des-Coudrais, on a contesté son autorité.

Et comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises, son casier judiciaire en atteste, il a réagi par la violence. Si Laurent Leclercq a parlé d’un accident, après s’être sagement résolu à abandonner l’explication un temps évoquée de la légitime défense, la lame de son couteau a pénétré profondément dans le thorax de Christophe Lindeneher.

Retour en prison

L’intention de tuer n’a pas été établie mais l’intention de faire mal était bien là, et les conséquences ont été dramatiques. Raisons pour lesquelles Sabine Néal a demandé 15 ans de réclusion criminelle contre un accusé blême une fois finies les réquisitions.

En milieu d’après-midi, la cour et les jurés sont allés un peu en-deça de ce que sollicitait le ministère public, condamnant Laurent Leclercq à 12 années de réclusion criminelle. L’homme, qui avait été remis en liberté en juin 2010 après avoir passé un an en détention provisoire, comparaissait libre. Il est reparti menottes aux poignets, sous escorte policière, direction la maison d’arrêt des Croisettes à Coulaines.

Nicolas FERNAND

http://www.lemainelibre.fr/actualite/coup-de-couteau-mortel-12-ans-de-reclusion-criminelle-08-11-2012-46330

Le rassemblement d’une trentaine de membres de l’association « identitaire » Terre et peuple, un mouvement d’extrême droite, a viré au drame, dans la nuit de samedi à dimanche, au petit village de Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe).Essentiellement venus de la région parisienne, ils étaient réunis pour fêter le solstice d’été, une tradition de ce mouvement « païen » qui revendique le « précieux héritage indo-européen » et prône la préparation des « Gaulois » à la « guerre ethnique à venir ».L’organisateur de la célébration est Laurent Leclercq, 35 ans, conseiller municipal de Dreux entre 2001 et 2007, ancien membre du Front national et du MNR. Il s’était également présenté aux dernières municipales sur la liste « Dreux identité française ». Hier soir, au Mans, il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.Musique trop forteLa fête avait lieu dans une prairie, près du chalet où vit Laurent Leclercq depuis un mois. Moyenne d’âge des militants, environ 40 ans. Ils partagent des convictions, mais viennent d’horizons différents. Un voisin, invité à partager un verre, témoigne de la présence de fonctionnaires, d’un chauffeur routier, d’un retraité de l’armée, de jeunes au look gothique…La soirée se passe autour d’un feu de la Saint-Jean, notamment à chanter. Puis des convives partent dormir dans des tentes, sur la prairie. Mais, vers 4 h du matin, alors que la majorité est couchée, quelques jeunes rallument un barbecue. La musique est forte et l’organisateur de la soirée vient le signaler. Une première altercation éclate, Laurent Leclercq se retrouve à terre, selon Joëlle Rieutort, procureure du Mans.L’organisateur tourne les talons et fait la centaine de mètres qui le sépare de son chalet. Puis il revient en voiture, rejoint le groupe dans la prairie, armé d’un couteau. Toujours selon la procureure, il poignarde l’un des jeunes dans le dos. Christophe Lindeneher, 28 ans, de Rambouillet (Yvelines), décédera peu après.

http://www.ouest-france.fr/meurtre-la-fete-dextreme-droite-493980

Au 2e jour du procès de Laurent Leclercq, jugé pour coup mortel, les participants au solstice d’été qui a viré au drame le 21 juin 2009 ont témoigné, hier, devant la cour d’assises de la Sarthe.

Le 21 juin 2009, c’est dans un champ de Saint-Denis-des-Coudrais qu’une trentaine de personnes participe à une fête païenne organisée par « Terres et peuples ». Laurent Leclercq, ex-conseiller municipal MNR de Dreux (Eure-et-Loir), est le « chef de bannière » de l’antenne régionale de cette association inscrite dans la mouvance « identitaire » mais qui se réclame essentiellement culturelle.

Grand, mince, l’oreille gauche piquée de piercing, Alexandre, 31 ans, était l’un des meilleurs amis de la victime. C’est avec ce dernier qu’il a débarqué à la fête, en provenance de la région parisienne.

« Au début, tout se passait bien. Vers minuit, ça s’est dégradé, se rappelle le trentenaire. Un ami de Laurent Leclercq, qui était éméché, a commencé à nous emmener sur le terrain politique. Nous, on voulait seulement s’amuser. » La discussion s’envenime. Les noms d’oiseaux fusent. Puis le calme revient.

Vers 4 h du matin, alors que les participants sont tous partis dormir, Alexandre et la victime ont une petite faim. Ils tentent de rallumer le barbecue en laissant tourner le MP3 branché à une mini-enceinte. « Laurent Leclercq est arrivé en hurlant, témoigne Alexandre. ll avait le visage déformé par la haine. Il s’en est pris à nous en nous disant : « Éteignez-moi cette musique où je mets ta musique au feu ». On lui a dit que sa soirée était de la m… Ça l’a vexé. »

L’accusé et Alexandre en viennent aux mains. Alexandre prend un coup de tête. Christophe Lindeneher s’interpose. Laurent Leclercq aurait ensuite sauté dans sa voiture pour foncer sur Alexandre. « J’ai eu la trouille. Je suis parti me réfugier dans le barnum », précise ce dernier.

La suite ? C’est Catherine, une autre participante, qui la raconte : « J’étais dans ma tente. Il y a eu du bruit. J’ai senti que ça pouvait déraper. J’ai regardé à travers la moustiquaire. Christophe marchait dans ma direction. J’ai vu Laurent arriver derrière lui et le dépasser, dit-elle en étouffant des sanglots. Christophe est tombé face contre terre comme un pantin. Mon frère hurlait : c’est un fou. Il a tué un camarade. » Christophe Lindeneher a pris un coup de couteau dans le dos. L’artère pulmonaire est atteinte. Il meurt quelques instants plus tard. Il avait 28 ans.

Le procès s’achève aujourd’hui. Le verdict est attendu dans l’après-midi.
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/christophe-est-tombe-face-contre-terre-1526234

 

Christophe Lindeneher, 28 ans, jeune passionné de black metal de Rambouillet (Yvelines), meurt d’un coup de couteau lors du rituel völkisch du solstice 2009

un fait divers survenu dans la nuit de samedi à dimanche dernier dans la Sarthe. La bannière Terre & Peuple d’Ile-de-France y organisait en effet son solstice d’été sous la houlette de Laurent Leclercq, militant identitaire sur Dreux. Il semble qu’une altercation ait éclaté entre l’organisateur et de jeunes participants et que Laurent Leclercq, sans doute humilié par l’un d’entre eux, soit parti chercher un couteau de chasse et soit revenu poignarder le fautif qui est mort sur le coup. Cette altercation ne nous surprend guère tant ce type de « fête » supposée identitaire est généralement l’occasion de se défouler pour les participants, qui en profitent pour s’enivrer et communier dans la nostalgie nazie. Le coup de sang de Laurent Leclercq ne vient donc que mener ce type de manifestation à son aboutissement tant le rassemblement de sociopathes peut difficilement donner autre chose.https://reflexes.samizdat.net/wp-content/uploads/2014/11/bandeauREFLEXes.jpg

Laurent Leclercq, responsable de l’organisation, s’était montré agressif avec la victime à qui il reprochait d’écouter de la musique trop fort et de ne pas être un vrai “païen”.

https://fr.metapedia.org/m/images/f/ff/Christophelindeneher.jpgChristophe Lindeneher, un habitant de Rambouillet, a été trouvé la mort, ce week-end, lors d’une fête identitaire dans la Sarthe. Son meurtrier présumé a été mis en examen hier. Agé de 28 ans et père d’un petit garçon de 2 ans, Christophe participait à la fête du solstice d’été à Saint-Denis-des-Coudrais, dans la Sarthe. Ce rassemblement était organisé par l’association de la droite identitaire Terre et Peuple, dont la majeure partie des adhérents sont originaires des Yvelines. Christophe Lindeneher en était d’ailleurs l’un des membres.

Les faits se sont déroulés entre 5 heures et 6 heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche. Christophe se trouve au milieu du campement où dorment les fêtards. Lui continue à faire du bruit et à passer de la musique. Ce qui irrite Laurent Leclercq, l’organisateur de la manifestation. Cet homme de 38 ans a été, jusqu’à l’an dernier, conseiller municipal à Dreux (Eure-et-Loir), d’abord sous l’étiquette Front national, puis MNR et, enfin, « élu identitaire ».

Le ton monte. L’ancien conseiller municipal plante un couteau de chasse dans le dos de Christophe. Blessé au thorax, le père de famille décédera des suites de ses blessures, bien que l’auteur du coup de couteau ait appelé les secours. Placé en garde à vue, Laurent Leclercq reconnaît les faits. Mais il dit avoir agi en légitime défense.

Laurent Leclercq, ex-conseiller municipal MNR de Dreux (Eure-et-Loir), est le « chef de bannière » de l’antenne régionale de cette association inscrite dans la mouvance « identitaire » mais qui se réclame essentiellement culturelle.

Tué parce qu’il faisait du bruit

Ultradroite : un mort lors d’un solstice qui tourne mal

« Christophe est tombé face contre terre »

Sarthe. Coup de couteau mortel au solstice d’été : 15 ans de prison requis

VIDEO FRANCE 3 : ” … une fête champêtre …

https://www.bfmtv.com/police-justice/un-ex-elu-d-extreme-droite-condamne-a-12-ans-de-prison_AN-201211080082.html

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/08/97001-20121108FILWWW00725-un-ex-elu-d-extreme-droite-condamne.php

Le 22 juin 2009, lors d'un solstice d'été organisé par la bannière d'Ile-de-France de Terre et peuple, dans une propriété lui appartenant à Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe), il assassina, d'un coup de couteau de chasse dans le dos, le militant nationaliste Christophe Lindeneher, 28 ans.
Le 8 novembre 2012, il a été condamné à 12 ans de prisons pour son acte.
https://fr.metapedia.org/wiki/Laurent_Leclercq

 

Christophe Lindeneher est un militant identitaire, assassiné le 21 juin 2009.

Agé de 28 ans et père d'un enfant de 3 ans qu'il élevait seul, Christophe Lindeneher a été assassiné par Laurent Leclercq d'un coup de couteau de chasse dans le dos, dans la nuit du 20 au 21 juin 2009, vers 4 heures du matin, à Saint-Denis-des-Coudrais (Sarthe), lors d'un rassemblement identitaire, organisé par la bannière d'Ile-de-France du mouvement Terre et peuple.

Sur sa page Myspace, Christophe Lindeneher se présentait ainsi : "Je suis un homme entier, fier, mais assez ouvert. J'ai une passion pour la musique, qui est un besoin vital pour moi (goth, ebm, indus, neo folk, darkwave, trance, techno, rock, usw...), les forêts et les montagnes, la fête, ma famille, mes amis. (...) J'aimerais rencontrer des personnes cultivées, rares, attachées à notre grande patrie européenne."

Lors du procès de son assassin qui se déroula en novembre 2012, selon la presse, l'avocat de celui-ci décrivit Christophe Lindeneher ainsi : "lors de la fête de l’association Terre et Peuple organisée ce soir-là par Laurent Leclercq, Christophe Lindeneher auraient fait preuve « d’une violence inouïe. Ils étaient ivres d’alcool et de musique black metal, satanique. Christophe Lindeneher est une furie, un gothique. Et vous savez quoi ? Monsieur Lindeneher avait une tête de mort à sa ceinture cette nuit-là, et il est provocateur et bagarreur. »".
https://fr.metapedia.org/wiki/Christophe_Lindeneher

Europe : ascenseur pour les fachos – Immersion dans L’EXTRÊME-DROITE européenne

01:59 : NICE, Marche aux flambeaux, drapeau noir et rouge, les jeunes du Bloc Identitaire, 150 à marcher avec Philippe Vardon, le patron des identitaires niçois, ex-étudiant science po, surtout connu comme figure skinhead RAC, condamné a 50 000 euro$ d'amende + 8 mois de prison avec sursis + 2 ans de privation de droits civique pour rédaction de tracts haineux et reconstitution de ligue dissoute.

03:03 : Unité Radicale, interdit après l'attentat du 14 juillet 2002 de Maxime Brunerie.

04:31 : Novopress, exemple de l'usage d'internet à des fins militantes

05:20 : méthode sournoise de la stratégie d'entrisme et de confusion 

06: 19 : vitrine affiche vardon politicien bon-teint, le mouvent s'internationalise et fait meeting local avec une figure politique de la ligue du nord en costume au sujet de la couverture à croix celtique du journal militant, qui dit que ce n'est pas fachiste, en faisant un salut bras et main tendue et levés, député européen, secrétaire d'état à la justice déjà condamné pour agression et incendie d'abris de sdf
25"25 : en Italie - pour éviter les procès de militants ils tentent réserver la violence à leurs concerts
"Europe : ascenseur pour les fachos" 
Le 28 avril 2008, un séisme secoue l’Italie. Quinze jours après la victoire de Berlusconi aux élections législatives, Gianni Alemanno, ancien fasciste passé à la droite conservatrice, prend les clés de Rome. Le nouveau maire est acclamé par des bras tendus faisant le salut fasciste. 
Alors qu’en France la victoire de Sarkozy a vidé de sa substance la droite radicale, elle ne s’est jamais aussi bien portée dans le reste de l’Europe. Sur fond de crise des idéologies et de récession économique mondiale, l’Europe vire à droite et n’hésite plus à flirter avec l’extrême droite fasciste et néo-nazie, qui préfère désormais les antichambres du pouvoir aux caves où elle s’est formée. En 2008, l'ultra droite est à son plus haut niveau électoral depuis 1945 dans 18 pays d'Europe. 
Elle participe à l'exécutif de 4 pays et fait partie de la coalition parlementaire d'un autre pays. On la retrouve aussi au Parlement européen à Strasbourg, où siègent des députés issus directement de groupuscules fascistes et ouvertement négationnistes. 
Décomplexés, les nouveaux fascistes se sentent pousser des ailes… 
Leurs idées font un retour en force dans l'opinion et deviennent politiquement acceptables… 
France, Italie, Allemagne, Hongrie, Suède... 
Un voyage surprenant au cœur de l’Europe radicale qui se rapproche du pouvoir. Rencontre avec ces nouveaux fascistes du 21ème siècle… 
Leurs espoirs, leurs succès, leurs méthodes pour revenir sur le devant de la scène et leurs liens avec les partis et personnalités politiques traditionnels. 

Première diffusion : 13/03/2009 
Un reportage de Steeve Baumann et Barbara Conforti

Portugal : 31 skinheads condamnés

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/03/01011-20081003FILWWW00528-portugal-skinheads-condamnes.php

Trente et un militants portugais d’un groupuscule d’extrême droite, lié à la mouvance skinhead, ont été condamnés aujourd’hui à des peines allant jusqu’à sept ans de prison ferme, notamment pour discrimination raciale, violences et détention d’armes.

Au total, 36 accusés ont comparu devant le tribunal criminel de Lisbonne. Seuls cinq d’entre eux ont été acquittés.

La plupart de ces militants d’extrême droite avaient été interpellés lors d’une vaste opération de la police portugaise en avril 2007. Tous comparaissaient libres.

Le principal accusé, Mario Machado, connu pour être le leader du groupe “Hammerskins” au Portugal, a été condamné à 4 ans et 10 mois de prison ferme pour huit chefs d’accusation, parmi lesquels discrimination raciale, violences et détention illégale d’armes.

Ex-dirigeant du Front national, parti aujourd’hui disparu, Machado, qui a passé 14 mois en détention préventive avant d’être relâché, est sorti du tribunal en faisant le salut nazi.
Cinq autres personnes ont été condamnées à des peines de prison ferme allant de 2 à 7 ans, 25 accusés écopant du sursis ou d’amendes.

“Ni moi, ni aucun autre des accusés ne méritons d’aller en prison”, a déclaré Mario Machado à la sortie du tribunal. “Ce sont les noirs et les gitans qui se tirent dessus dans les banlieues qui devraient être en prison. Nous allons continuer à nous battre jusqu’au dernier homme pour le nationalisme”, a-t-il encore lancé aux journalistes.

Akitsa NSBM québécoise = Peste noire en tournée au québec en août 2008

Famine, Neige, Indria and Winterhalter  en tournée au Québec avec leurs amis Akitsa affichent collaboration avec peste noire en tournée dont une date à Toronto en août 2008.
https://lastfm.freetls.fastly.net/i/u/ar0/993b4f89e11c4f74cf2fb6c1b15e411b
Peste Noire / Akitsa / Sombres Forêts / King, at the Kathedral – Toronto 2008

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AKITSA :
– Split albums with Nazi bands like Satanic Warmaster and The Shadow Order
– Frontman O.T. is owner of Tour de Garde, which has released several Nazi bands like Baise Ma Hoche, In Ketten (Absurd)
– and Peste Noire Famine from Peste Noire has written lyrics for Akitsa
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Profanations. Cinq ans requis dont deux ans de prison ferme

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Amandine Tatin et Ronan Cariou seront fixés sur leur sort le 30 juin.Photo Christine Vigouroux
Amandine Tatin et Ronan Cariou seront fixés sur leur sort le 30 juin. Photo Christine Vigouroux

Les explications et les remords d’Amandine et Ronan, poursuivis pour une série de profanations en Bretagne fin 2005 et début 2006, n’ont « pas convaincu » parquet et parties civiles, hier, à Lorient.

Les explications et les remords d’Amandine et Ronan, poursuivis pour une série de profanations en Bretagne fin 2005 et début 2006, n’ont « pas convaincu » parquet et parties civiles, hier, à Lorient. Deux ans de prison ferme ont été requis à leur encontre. « Est-ce que vous vous promenez toujours dans les cimetières ? » Après deux heures et demie d’audience, c’est l’une des dernières questions qu’adresse la présidente du tribunal aux deux prévenus. La réponse d’Amandine Tatin et Ronan Cariou claque : « Non ». Tout au long du procès, ils l’ont juré, répété : non, ils ne sont ni satanistes, ni néonazis. Oui, ils regrettent. Ils ont même « honte ». Non, ils ne récidiveront pas. « Tout cela, c’est du passé ». Ils multiplient les excuses, les remords. Insistent sur leur volonté de réparer. Ils ont « changé », assurent-ils.

Réponse à tout

Ni les armes – revolver, munitions, coup de poing américain, machette, serpette, couteaux celtes, crochet de boucher, etc. – retrouvées à leur domicile, ni les insignes SS, ni les drapeaux sudiste et nazi, ni les inscriptions à caractère satanique ou néonazi, ni leurs revendications anti-religieuses le jour de leur interpellation, ni leurs connaissances ou contacts dans les sphères néonazies et satanistes ne seraient donc à prendre en compte. Le couple a réponse à tout. Le vol de 71 cierges ? C’était « utilitaire », « pour bénéficier d’un éclairage plus doux à la maison ». L’urine sur l’autel d’une chapelle et l’acte sexuel sur un drap mortuaire ? « Aucun but n’était recherché. C’est à cause de l’alcool. C’était de la stupidité ». Déplacer des statuettes ? « Pour rigoler ». Les cendriers qu’ils appellent des « ramasse-juifs » ? « De l’humour très stupide, lamentable », confesse Ronan. Les crânes dérobés ? « C’était de la curiosité. On voulait voir à quoi ressemblait la mort. À travers eux, c’était notre propre mort qu’on regardait ».

L’enfance tragique d’Amandine

Ronan l’affirme : « Les cimetières étaient devenus notre demeure. On y était bien, loin de tout, loin des vivants. Il se trouve que c’est là que nous avons explosé… » La faute à « trop de souffrances », soufflent les deux prévenus. Pour Amandine, c’est une enfance plus que chaotique : le divorce de ses parents, la condamnation de son père CRS, pour le viol de ses frère et sœur (ce qu’Amandine conteste), la violence de sa mère homosexuelle, l’intransigeance de sa belle-mère… À 15 ans, après une scolarité où elle est remarquée pour son « extraordinaire intelligence », la jeune femme sombre dans un « état psychologique épouvantable ». Elle enchaîne fugues, liaisons avec des hommes deux fois plus âgés qu’elle, issus des milieux néonazis et satanistes de Toulon et de Nice. Elle échoue en hôpital psychiatrique. Elle y restera un an. Ronan, quant à lui, passe « une enfance sans histoires dans une famille sans histoires ». Pourtant, il se sent seul, et ne « trouve pas sa place dans la société ». Sa vie bascule quand sa compagne, schizophrène, est internée.

« Ne les remettez pas en prison ! »

Les parties civiles – elles sont 18- ne croient pas à la version des deux prévenus. Elles dénoncent « leurs larmes de crocodile » et leur « volonté de relativiser les faits ». À la barre, visiblement fatigué et éprouvé, le couple encaisse. Et quand le procureur, pas plus convaincu par leurs remords, requiert cinq ans de prison, dont trois avec sursis et mise à l’épreuve, contre Amandine, et quatre ans, dont deux avec sursis et mise à l’épreuve contre Ronan, le couple se prend la main. « Retourner en prison ! Pour quoi faire ? », tonne M e Guillon. Son confrère, M e Daniel, implore le tribunal : « Ne les remettez pas en prison. Ce sont nos enfants. Ils ont péché par orgueil, fascinés par la mort. Ils se sont crus au-dessus des dieux. Mais satanisme, antisémitisme : non. Prolonger cette détention serait néfaste et cruel ». Le tribunal rendra sa décision le lundi 30 juin.