Metalhead (2013)

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Metalhead (en islandais : Málmhaus) est un film dramatique islandais écrit et réalisé par Ragnar Bragason, sorti en octobre 2013.

Le film a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Toronto dans la catégorie Contemporary World Cinema en 2013. Il fait partie de la sélection du festival FanTasia à Montréal en 20141.

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Synopsis

En 1970 dans un petit village islandais, à l’époque où Black Sabbath marquait la naissance du heavy metal en enregistrant son premier album, naissait Hera Karlsdottir (Diljá Valsdóttir puis Þorbjörg Helga Dyrfjörð), second enfant d’une jeune famille de fermiers. Elle connait, avec son frère ainé Baldur, une enfance heureuse et sans soucis jusqu’à ce qu’un jour, le 13 aout 19832, à l’été de ses onze ans2, elle soit témoin d’un accident tragique sur la ferme dans lequel son frère perd la vie.

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Comme ses parents, Hera est perdue, envahi par le chagrin. Ne pouvant surmonter sa douleur, elle trouve du réconfort dans la musique sombre du Heavy Metal que son frère aimait tant. Elle se refait à son image, apprenant la guitare, répétant les pièces favorites de ce dernier et portant même ses vêtements. La musique devient le centre de sa vie, seule bouée qui garde vivant ce frère absent. Cette passion lui maintient la tête hors de l’eau, car malgré près d’une décennie depuis la tragédie, la mort de Baldur continue de planer sur elle et sa famille qui sombre dans un silence insoutenable.

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Dans la jeune vingtaine (1992)2, alors que ses parents tentent de se fondre dans le reste de la communauté rurale en cachant leurs problèmes en public comme ils le font en privé, Héra s’éloigne de tous à travers des petits actes rebelles. Devenue une musicienne Heavy Metal accomplie, elle aurait assez de talent pour réussir si elle tentait sa chance, mais paralysée par ses craintes et sa douleur elle se rebelle plutôt au point de devenir délinquante. Incomprise des gens de son village, elle se sent prise au piège et adopte une attitude de plus en plus destructrice qui ne lui attire que des ennuis.

L’arrivée d’un jeune prêtre aux idées nouvelles, Janus (Sveinn Ólafur Gunnarsson), vient bouleverser sa vie. Pour une première fois, elle peut échanger avec quelqu’un qui comprend ce qu’elle est, ce qu’elle aime et qui l’encourage à surmonter ses craintes pour aller de l’avant avec ses propres compositions. Prenant les interventions de ce dernier pour de l’amour, elle fera face à une grande déception qui la mènera à poser un geste regrettable. Elle tentera par la suite de changer complètement sa vie à l’aide d’un ami d’enfance, Æskuvinur hennar Knútur (Hannes Óli Ágústsson). Amoureux d’elle depuis toujours, il lui proposera une vie rangée, paisible à cent lieues de ses aspirations musicales, de son style de vie et des problèmes qui en résultaient. L’arrivée de trois musiciens prêts à endisquer une démo postée par Hera sur un coup de tête sur les encouragements du jeune prêtre, placera cependant cette dernière devant un choix difficile : celui de trouver sa propre voix, de réaliser qu’elle ne peut fuir sa douleur toute sa vie, de se choisir et de grandir. Dans l’obscurité on trouve parfois la lumière.

FULL MOVIE :

Bye-Bye Blondie – Cayenne – Extrait du film de Virginie Despentes

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https://www.encubierta.es/wp-content/uploads/1503111-nuevas-imagenes-de-bye-bye-blondie-de-virginie-despentes2.jpgNancy, dans les années 1980. Gloria (Soko) est une ado rebelle dans une famille très stricte. Alors qu’elle se fait donner des leçons par ses parents (Nadège Prugnard et Fantazio), elle pique une crise de nerfs et elle est internée à l’hôpital psychiatrique Jeanne d’Arc de Dommartin-lès-Toul. Le psychiatre (Jean-Yves Ruf) lui reproche sa façon de s’enlaidir avec son look punk, sa façon de « se mettre en danger » et lui pose des questions intimes sur sa sexualité, auxquelles Gloria refuse de répondre. Gloria a du mal à supporter sa privation de liberté, mais sa rencontre avec Francès (Clara Ponsot), prétendument internée pour amnésie, lui donne plus de courage. Francès, très sûre d’elle et apparemment contente d’être là, commence à flirter avec elle. À sa sortie, Francès envoie plusieurs lettres d’amour enflammées à Gloria, alors que cette dernière ne lui envoie qu’une seule lettre de rupture. Quand Gloria sort finalement de l’hôpital, elle réintègre sa bande de punks et revoit Francès qui fait partie de la bande adverse de skins. Les deux tombent pourtant amoureuses l’une de l’autre et Francès suit la bande de Gloria pour quelque temps, même si elle ne s’y sent pas à l’aise. Francès finit par la quitter et Gloria part zoner seule dans la ville par dépit.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cayenne_(chanson)

Yussuf Jerusalem, KPN et Absurd

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Yussuf Jerusalem affiche le port des couleurs KPN sur la scène du Trabendo lors du festival Villette Sonique le 2 juin 2010

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Le 17 juin 2011, Yussuf Jerusalem – groupe parisien singulier de musique garage aux accents psyché-médiéval – propose son second album : pochette de feu et de flammes incendiaires, intro à l’orgue, puis premier titre orchestré raw war black metal old school, avec chant hurlé et saturé. Le second titre est country music limite bluegrass.
3 – Path of paladin : tube dark, garage surf folk sur un rythme de valse avec un riff chorus saturé, tres “Black Metal” pour du grunge bluesy … etc.

Au rayon produits dérivés se distinguent les modèles de maillots de Yussuf Jerusalem proposent le logo en typographie néo-black metal et des designs très proches de ce que proposent la scène black, ce n’est pas banal pour un groupe rock garage.

Le porteur du projet, Benj, guitare et chant, est connu comme mélomane passionné d’underground, de rock, de culture et fan de black metal comme le montrent ses photos affichées sur ses réseaux sociaux en maillot aux couleurs de figures nsbm :   Forteresse, Inquisition, Peste Noire, … , ou sur scène en cote de maille façon Vikernes
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https://www.discogs.com/fr/master/362031-Yussuf-Jerusalem-Blast-From-The-Past

Le titre Gates of Heaven se distingue en tant que reprise du groupe allemand Absurd.

Idole ou pas, Absurd est connu depuis 1993
comme responsable du meurtre de Sandro Beyer,
puis par la carrière métapolitique de Hendrik Möbus figure nsbm et néonazi volkisch, depuis ses disques produits depuis derrière les barreaux de sa prison comme Burzum, sa promotion nsbm en co-production Hammerskins dés 1997, sa cavale réfugié chez le promoteur white power, sa capture, et ses séjours en prison, puis la promotion nsbm encore et toujours

La Vague (Die Welle) – Film 2008

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Dans un lycée de l’Allemagne des années 2000, Rainer Wenger est un enseignant anarchiste proche de ses élèves. Lors d’une semaine de cours spéciaux et d’ateliers sur l’anarchie et l’autocratie, Wenger doit s’occuper, au départ à contre-cœur, de l’autocratie plutôt que de l’anarchie. Il décide alors, pour son cours, de mettre en place une expérience sur la dictature, face à l’incrédulité de ses élèves quant à la possibilité d’une renaissance d’un régime autoritaire.

Rainer Wenger choisit le nom de son mouvement avec ses élèves : « la Vague » ; et met petit à petit en place tous les éléments d’une dictature : un symbole (une vague), un salut (un mouvement de la main imitant celui d’une vague), un uniforme (une chemise blanche et un jean) et des règles strictes, comme appeler le professeur par son nom et non plus familièrement par son prénom. Il s’impose comme leader et dirige l’activité, certain des bienfaits que peut apporter l’expérience à ses élèves.

« La Vague » provoque sur les élèves des réactions diverses : une minorité, composée de deux jeunes filles, Mona et Karo, refuse l’expérience et s’oppose à « la Vague », alors que la plupart se laissent séduire et suivent l’idée, notamment Marco, le petit ami de Karo. Au fil des jours, une véritable idéologie se met en place, basée sur un mouvement identitaire des jeunes et sur un soutien mutuel des lycéens. Mais « la Vague » prend des proportions démesurées : les membres commencent à persécuter les non-membres, et les forcent à rejoindre le mouvement ; « la Vague » se dote également d’un site Internet aux images violentes, créé par Tim, un élève d’habitude réservé mais que « la Vague » a transformé en un garçon énergique et participatif. Un soir, un petit groupe de membres, mené par Tim, décide notamment de peindre le symbole de « la Vague » sur toute la ville. Le lendemain, Rainer, furieux de l’ampleur qu’a prise le mouvement, arrive brutalement en cours et cherche à raisonner ses élèves, mais c’est déjà trop tard.

Le quatrième jour, une grande soirée est organisée entre tous les membres de « la Vague » ; Karo refuse de s’y rendre, même quand Marco l’y invite. Le lendemain, lors d’un match de water-polo, des violences éclatent et le match tourne à l’affrontement entre les membres de l’équipe de « la Vague » et leurs adversaires ; Rainer, Coach de l’équipe de « la Vague », doit même plonger pour séparer deux garçons se battant violemment sous l’eau. Karo et Mona font alors irruption dans la salle et l’inondent de tracts anti-Vague, avant de fuir. Marco rejoint alors Karo pour la raisonner, mais la discussion s’envenime, l’un n’arrivant pas à convaincre l’autre, et Marco finit, sous le coup de l’énervement et à la suite d’une gifle de Karo, par frapper la jeune fille, avant de s’enfuir. Honteux et désemparé, Marco se rend chez Rainer, à qui il explique sa situation ; Rainer lui promet d’arrêter « la Vague », conscient de la tournure qu’elle a prise.

Le dernier jour, Rainer convoque tous les élèves membres de « la Vague » au lycée, et leur annonce qu’il a l’intention de poursuivre « la Vague », et même d’organiser une révolte contre le gouvernement. Il est acclamé par les élèves enthousiastes, mais Marco, stupéfait, se lève et interpelle Rainer, qui le fait taire et amener jusqu’à l’estrade, avant de suggérer de le torturer ou de l’exclure du mouvement. Voyant que certains élèves sont prêts à le faire, Rainer, horrifié, révèle qu’il simulait le dynamisme et l’emportement, pour que les élèves se rendent mieux compte de ce qu’ils auraient été capables de faire et finit par leur intimer l’ordre de rentrer chez eux. Mais c’est alors que Tim, fou de rage et de chagrin que « la Vague », qui lui a apporté tout ce qu’il n’avait pas (la sociabilisation, le pouvoir, des responsabilités…), s’arrête, sort un pistolet et bondit sur l’estrade, en obligeant tout le monde à rester. Il commence par tirer sur Bomber, un élève, avant de menacer Rainer, qui tente désespérément de raisonner Tim. Ce dernier, accablé par Rainer, qui lui dit de se reprendre, qu’il serait inutile de le tuer et que « la Vague » doit s’arrêter, se met à pleurer, avant de se suicider en se tirant une balle dans la bouche.

Bomber est emmené d’urgence à l’hôpital. Le cadavre de Tim est transporté dans un cercueil. Karo et Marco qui se réconcilient, et contemplent l’horreur de la conclusion de « la Vague ». Rainer Wenger est arrêté et emmené par la police, et s’effondre en réalisant les conséquences de l’expérience.

L’histoire qui se cache derrière ce film est ancienne et s’est vue reproduite et interprétée plus d’une fois, et ce, de deux façons différentes. Commençant en expérience réelle, elle a été adaptée en livre par Todd Strasser en 1981. Celui-ci déclare d’ailleurs en parlant de l’histoire : « Le plus important, c’est le message de cette histoire, qui doit servir à la fois de souvenir à propos de ce qui s’est passé et d’un avertissement à propos de ce qui peut se reproduire4. » C’est dans cette même optique qu’est réalisé le film La Vague. Simplement, une adaptation à l’écran permet de rejoindre un plus grand public en cette ère du médiatique. Le film aborde les sujets du fascisme5 et de l’autocratie dans le but de désigner le risque politique de l’autoritarisme : le film emprunte le canal d’une dystopie dans le seul but de mettre en avant le risque, réel selon le réalisateur, de la naissance d’un parti extrémiste.

Selon Marie-Hélène Masse6, la première base à la création d’un groupe ou mouvement est la présence d’un leader. Dans le cas du film, c’est le professeur Wenger qui sera un leader dit autocratique. Cela implique qu’il est le seul au pouvoir et que jamais lui-même ou ses décisions ne sont remises en question. Comme l’aborde Kae Reynolds7 dans son étude de cas, ce film « expose la tendance à sous-estimer le pouvoir des adeptes ». Toujours selon M.-H. Masse, en vue d’organiser un régime politique fasciste, il est nécessaire de savoir gérer ceux qui vont donner naissance au mouvement et faire vivre cette idéologie. Le pouvoir accordé à la communication, passant surtout par la propagande du dirigeant à son peuple est donc primordiale. Le film avait pour but de représenter une société miniature, les élèves représentant le peuple qui suit le leader, et qui à grande échelle engloberait la population d’un pays. Le lien entre la communication et le monde politique est aujourd’hui décrit en employant un concept précis : celui de communication politique. Il se résume au « processus par lequel le langage et les symboles, employés par les leaders, les médias ou les citoyens, exercent des effets prévus ou imprévus sur les connaissances, les attitudes ou les comportements politiques des individus ou sur les résultats qui portent sur les politiques publiques d’une nation, d’un État ou d’un groupe social »8[source insuffisante]. C’est pourquoi la communication politique s’applique à tout type de régime. De plus, ce n’est pas une mentalité d’individualité, mais toujours celle d’un groupe uni. C’est un autre aspect des régimes totalitaires que d’inclure tous les gens dans une même quête. Cela permet notamment de rejoindre les gens plus faibles qui auraient généralement été écartés, ou encore les intellectuels qui se sentent différents. Si l’un des membres n’est pas similaire, il devient dangereux pour le parti, et se voit donc enfermé dans le camp adverse. Cette union des membres au sein du parti se forge d’ailleurs avec l’usage d’un langage et de symboles précis comme on l’a vu dans la définition précédente. Dans le film, comme parfois au cours de l’Histoire, les exigences du mouvement sont graduelles. Il y a donc le salut par lequel les membres se reconnaissent entre eux, mais qui les distinguent de ceux qui ne font pas partie de leur mouvement. L’effet de groupe apporte une conscience de pouvoir, le fait de se croire plus fort donne aux partisans une mentalité de supériorité. Il y a une multitude de moyens de se distinguer, notamment le symbole suprême du régime, simple, mais facilement identifiable, le logo de vague. Sans oublier les noms attribués, les postes, l’uniforme et les nombreux slogans totalitaires. Survient enfin la dernière phase, celle que les spécialistes appellent le phénomène de l’obéissance extrême9. C’est alors aisément que le leader contrôlera et incitera ses membres, ceux-ci étant déjà prêts à tout pour leur parti.

Plusieurs professeurs utilisent ce film comme exemple de la simplicité qu’a un régime autoritaire ou considéré comme fasciste à prendre le contrôle d’un peuple. Dans le milieu pédagogique, ce film devient donc un réel outil d’enseignement10 lorsque vient le temps de parler de propagande, de dictature ou encore de la place des contre-pouvoirs en démocratie.

Ce film peut être rapproché d’autres films qui questionnent la responsabilité des choix pédagogiques et les risques de la séduction en contexte éducatif, face à des adolescents. Marc Demeuse et Antoine Derobertmasure proposent une analyse de La Vague, en parallèle du Cercle des poètes disparus de Peter Weir et de quelques autres films11. Ils soulignent l’intérêt de ce type d’analyse lors de la formation d’enseignants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vague_(film)

Burzum au Cinéma : Gummo – Film 1997

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Gummo est l’album de la bande originale du film du même nom et contient des chansons qui ont été enregistrées spécifiquement pour le film ou qui ont été présentées dans le film. [3]

L’album est principalement composé de diverses formes de métal , allant du black metal au powerviolence en passant par le grindcore et le sludge metal . [2] La bande originale comprend également quelques sélections excentriques de musique qui incluent du métal industriel , de powerelectronics , de drum and bass , du bluegrass , des sélections classiques et folkloriques . [2]

  1. Absu – “The Gold Torques of Ulaid”
  2. Eyehategod – “Serving Time in the Middle of Nowhere”
  3. The Electric Hellfire Club – “D.W.S.O.B (Devil Worshipping Son of a Bitch)”
  4. Spazz – “Gummo Love Theme”
  5. Bethlehem – “Schuld Uns’res Knoch’rigen Faltpferd”
  6. Burzum – “Rundtgåing av den transcendentale egenhetens støtte
  7. Bathory – “Equimanthorn
  8. Dark Noerd – “Smokin’ Husks”
  9. Sleep – “Dragonaut”
  10. Brujería – “Matando Güeros 97″
  11. Namanax – “The Medicined Man”
  12. Nifelheim – “Hellish Blasphemy
  13. Mortician – “Skin Peeler”
  14. Mystifier – “Give the Human Devil His Due”
  15. Destroy All Monsters – “Mom’s and Dad’s Pussy”
  16. Bethlehem – “Verschleierte Irreligiosität”
  17. Mischa Maisky – “Suite No. 2 for Solo Cello in D Minor (Prelude)”
  18. Sleep – “Some Grass”
  19. Rose Shepherd & Ellen M. Smith – “Jesus Loves Me”
  20. Corrosion of Conformity – “Albatross”

Autres chansons incluses dans le film

  • Burzum – “Rite of Cleansure” trad. “rite de purification
  • Almeda Riddle – “My Little Rooster”
  • Buddy Holly – “Everyday”
  • Madonna – “Like a Prayer
  • Brighter Death Now – “Little Baby”
  • Roy Orbison – “Crying”
  • Flesh-n-Bone – “Nothing But Da Bone in Me”

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Gummo est un film américain indépendant. Il s’agit du premier long-métrage écrit et réalisé par Harmony Korine en 1997. Harmony Korine est aussi connu pour avoir participé en 1995 à l’écriture du film Kids de Larry Clark et à celle de Ken Park en 2002, du même réalisateur.

La plus grande partie du film est tournée à Nashville (Tennessee) avec des acteurs débutants ou très peu expérimentés. Les moyens techniques utilisés sont rudimentaires et le réalisateur amplifie encore l’effet amateur en accentuant volontairement les bougés ou les surexpositions. Le titre du film semble faire référence à Gummo Marx, le moins connu des Marx Brothers qui quitta la scène avant la célébrité du groupe.

Synopsis

Le film raconte la vie des habitants de Xenia, dans l’Ohio, qui furent traumatisés par une tornade qui frappa leur ville, événement inspiré de l’éruption de tornades du Super Outbreak d’avril 1974. Un des premiers plans du film montre un chien mort accroché à une antenne de télévision, sur le toit d’une maison.

Le film s’attache plus particulièrement à la vie de deux adolescents livrés à eux-mêmes, Solomon et Tummler, qui passent leur temps à tuer des chats pour les vendre à un boucher ou à sniffer de la colle. Sans véritable intrigue, d’autres personnages tout aussi marginaux et déjantés émaillent le récit, comme deux sœurs aux cheveux décolorés ou encore la famille qui encourage ses enfants à faire des combats de boxe dans leur cuisine, le tout avec toujours de nombreuses canettes de bière. Un autre garçon, portant de grandes oreilles de lapin, Bunny Boy, traverse le film d’une manière énigmatique, jouant de l’accordéon ou urinant du haut d’un pont sur les voitures.

Entre images de violence gratuite et moments de la vie quotidienne étrangement décalés, le réalisateur met en scène des Américains en perte de repères. Le film semble rendre hommage aux oubliés de la société américaine et une certaine poésie se dégage, soutenue par une bande-son hétéroclite, mêlant à la fois des ballades traditionnelles américaines à la musique Metal. Clin d’œil au public, Harmony Korine se glisse même dans son propre film, en incarnant un jeune homme complètement saoul, réclamant désespérément de l’affection mais sans recevoir ce qu’il attend de l’autre personnage…