À Nîmes, un Gardois a été condamné jeudi à deux ans de prison devant le tribunal correctionnel. Corinne Serfati-Chetrit, avocate de la partie civile (CRIF) parle de sanction exemplaire et de “tournant dans la jurisprudence en matière de condamnation pour des faits antisémites”.
Il a également menacé de mort et de viol collectif une femme habitant Paris, qui s’était émue du caractère violent de ses messages sur les réseaux sociaux. Elle avait alerté les autorités. L’homme l’a menacée de se rendre chez elle pour la violer, la tuer, avec des propos violents : “tu vas avoir de sacrés problèmes” ou encore “on va te torturer et te faire un bon viol collectif pour venger les rappeurs natio, mes camarades blancs que vous dénoncez au ministère de l’Intérieur”.
Corinne Serfati-Chetrit est l’avocate de la partie civile, elle représente en Occitanie le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme et le CRIF. Pour elle, il s’agit d’une “peine exemplaire”. Le procureur avait requis 18 mois dont la moitié avec sursis. La peine est donc encore plus lourde. “À mon avis, c’est un tournant dans la jurisprudence en matière de condamnation pour des faits antisémites”, estime l’avocate.