Akitsa NSBM québécoise = Peste noire en tournée au québec en août 2008

Famine, Neige, Indria and Winterhalter  en tournée au Québec avec leurs amis Akitsa affichent collaboration avec peste noire en tournée dont une date à Toronto en août 2008.
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Peste Noire / Akitsa / Sombres Forêts / King, at the Kathedral – Toronto 2008

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AKITSA :
– Split albums with Nazi bands like Satanic Warmaster and The Shadow Order
– Frontman O.T. is owner of Tour de Garde, which has released several Nazi bands like Baise Ma Hoche, In Ketten (Absurd)
– and Peste Noire Famine from Peste Noire has written lyrics for Akitsa
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Blessed In Sin / Orthanc / Finis Gloria Dei / Sigillum Diabolicum 08/12/2007 Lyon’s Hall, Lyon

http://www.lahordenoire-metal.com/media/flyers-concerts/blessed-in-sin-08-12-07.jpg

http://www.lahordenoire-metal.com/live-report/concert-metal-2007/blessed-in-sin-orthanc-finis-gloria-dei-sigillum-diabolicum.html

Cette ” fête des lumière païennes ” se voulait un écho à la célèbre ” fête des lumières ” de Lyon ce même jour, ce qui rappelle le sens oublié de cette fête attirant avant tout finalement le jeune français moyen moderne donc athée (toujours dans l’air du temps…), puisque cette fête est à la base une commémoration de la préservation de la Peste d’une partie de Lyon par la Vierge. Mais cette soirée organisée par Orthanc se présentait surtout comme un événement black metal avec la présence de membres du ” Concilium ” de la célèbre scène black metal toulonnaise à savoir de Seigneur Voland, Kristallnacht et Blessed In Sin dont les membres ont beaucoup fait parler d’eux entre 1996 et 1997. Les médias se plaisent d’ailleurs toujours aujourd’hui à ressortir ces histoires et de fait cette soirée revêtait peut-être malgré elle une coloration ” nsbm ” qui attira un public consistant, notamment venu du Nord de la France (Tours, etc), faisant figure d’événements puisque les concerts du Concilium se déroulent plutôt dans un cadre privé évitant ainsi tout problème d’annulation ou de parasitage. Le Lyon’s Hall se révélait être le lieu idéal une fois encore pour une telle affiche underground. On peut dire que cette soirée n’a d’ailleurs pas pris de tours « ns » et ce par un règlement explicite sur les billets, signalant que toute provocation serait punie. Ça aurait été en effet bien bête de compromettre toute organisation de concert sulfureux à l’avenir. D’ailleurs comme j’aurai l’occasion d’y revenir, c’est bien plus la réputation sulfureuse de ses membres qui donnait cette coloration ” ns ” puisque dans le contenu on ne peut pas dire qu’il y ait eu quoi que ce soit dans les groupes tant attendus de ” ns “. N’oublions pas d’ailleurs que LF a mis un terme à Kristallnacht pour prendre ses distances avec le nsbm.

Laurent Franchet (dit “Hades”, “LF” ou “Lenrauth”)[1][2]
16/02/2004 Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert:

HEMMOROIDZ OV GOD, initialement programmé et comportant en ses rangs le Marechal Glaurung d’Orthanc ne jouera finalement pas. La raison en étant selon les échos que j’ai pu entendre, que la strip-teaseuse n’était pas présente ! Il s’agit en effet initialement d’un black metal à l’esprit assez rock n’roll.

C’est donc Sigillum Diabolicum de Clermont-Ferrand, que j’avais raté lors de son ouverture de la soirée avec Peste Noire en juin, qui assurera donc le premier concert de ce soir. Malgré un style visuel assez décousu, avec un bassiste uniquement vêtu d’un kilt et pieds nus, un guitariste chanteur typique black metal en noir avec t-shirt Nargaroth et un autre guitariste avec un style peut-être plus d’assaut. L’unité musicale est cependant bien là : un black metal très classique mais efficace. C’est avec une grande surprise que se termina leur prestation par la montée sur scène d’un invité au chant et à la guitare pour une reprise de Chevrotine, l’une des références du rac metal. Dans le pur style typique du groupe et donc très différent de Sigillum Diabolicum, le chant criard se transforme donc en chant viril et guerrier avec le morceau L’épée à la main qui enthousiasma énormément le public qui connaissait les paroles. Je ne saurais dire s’il s’agissait d’un membre de Chevrotine, ou d’un simple ami dans la scène Rac puisque les membres de Sigillum Diabolicum joueraient occasionnellement au sein de formations Rac.

En effet, Ardraos, guitariste et vocaliste de Sigillum Diabolicum est une figure RAC qui pulse les hymnes néonazis des groupes Wolfangel et Lemovice, activistes des mouvances skinhead proches des gangs Blood and Honour, Combat 18, Hammerskins, JNR, 3e Voie, Front des Patriotes, ...etc.
De nos jours,  Ardraos et les musiciens de Lemovice et Wolfangel sont affichés comme l'orchestre "historique" de Peste Noire.

Sigillum Diabolicum - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Sigillum Diabolicum - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Sigillum Diabolicum - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Puis les membres du Concilium envahissent la scène pour la représentation de Finis Gloria Dei. Les cinq membres sont loin d’être des inconnus, comportant le trio originaire de Funeral, le groupe pre-Kristallnacht (devenu projet solo ensuite) et la plupart des membres de Seigneur Voland, avec ce soir LF (Funeral, Kristallnacht, Seigneur Voland, Desolation Triumphalis) à la guitare, Xaphan au chant (Funeral, Seigneur Voland),

Anthony Mignoni (dit “Xaphan”)[1][2]
Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert

Condamnation, par la cour d’assises de Colmar, à vingt ans de réclusion criminelle de David Oberdorf pour avoir assassiné de trente-trois coups de couteau un prêtre catholique, le 19 décembre 1996, à Kingersheim (Haut-Rhin). David Oberdorf voulait “s’élever au rang d’Anthony Mignoni”, qui l’avait initié au satanisme.

Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.

Black Christ à la guitare (Funeral, Blessed in Sin)

Christophe Magnoni (dit “Black Christ”)[1][2]

Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert

Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.

et Hayras à la basse (Seigneur Voland, Blessed in Sin et son excellent projet solo Hayras).

Bref le meilleur de la scène black française underground. Cela va sans dire qu’on est bien loin des concerts black metal stars qui passent au Transbordeur avec leur coté aseptisé, et loin également peut-être des mises en scène certes charismatiques d’un Gorgoroth tellement programmées et soignées. Ici, place à l’authenticité, un véritable début de show après balances, réglages et décors effectifs, un changement de guitare pour LF lors d’un morceau qui revient non équipé de la sangle, ou les petits problèmes avec la projection du film n’entament en rien la qualité de cette authentique prestation de black metal, avec maquillages et look loin du cirque des gros groupes. C’est d’ailleurs ici un style de black bien différent du son typique Kristallnacht / Seigneur Voland. Leur premier album, sorti chez Aura Mystique, Goat : father of a new flesh, propose un black metal cru, primitif, teinté de thrash au concept purement satanique et instinctif cette fois-ci, s’influençant de vieux groupes comme Beherit, Blasphemy (dont LF portait un t-shirt à son honneur) ou Bestial Summoning. Très franchement, je préfère leurs autres projets mais je dois avouer que j’ai bien apprécié la prestation, mieux que sur le CD. Je soulignerai notamment l’exécution du très bon Behind the rooting sun of human desolation. Le côté cru crée une atmosphère plus parlante sur scène, à mon avis, et c’est d’ailleurs une très bonne idée qui y contribue que de projeter un film en fond, pratique que l’on voit plutôt dans les prestations d’indus. Il s’agit en fait des travaux cinématographiques réalisés par Xaphan, sous le nom de Baron Saturne (qui tire son nom d’un personnage d’une nouvelle de l’excellent Villiers de l’Isle-Adam) où l’on peut voir des images blasphématoire, par exemple avec une sœur (ou plutôt une luciférienne s’habillant en sœur) en train de se faire pénétrer. Des images de cérémonies blasphématoires mêlant sexe violence et satanisme mais également des montages comme certaines images prises entre autres de l’excellent film expérimental de 1991 Begotten. Ou encore des images de l’enfer de Bosch sur le morceau du même nom. Une bonne prestation authentique et crûe, bien loin de parfois pitoyable groupes old school.

Finis Gloria Dei - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Finis Gloria Dei - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Finis Gloria Dei - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Finis Gloria Dei - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Finis Gloria Dei - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Finis Gloria Dei et Blessed In Sin ayant des membres en commun, la prestation d’Orthanc s’impose entre les deux. Et c’est avec surprise qu’on découvre, après une intro de musique classique intronisant les musiciens, pendant laquelle le Maréchal reste fièrement debout devant sa batterie, que le groupe jouera sous forme de duo, à savoir donc le Maréchal à la batterie et parfois au chant et Hrafnagud, habituellement bassiste, qui ce soir se chargera de la guitare et du chant et jouera le rôle de deux musiciens passant d’un micro à l’autre. Je ne sais pas si c’est le show de Nuit Noire en juin qui leur a montré la possibilité de jouer en duo et sans basse. Mais il faut l’avouer, comme l’ensemble du public présent ce soir l’a aussi remarqué, qu’ils ont vraiment bien assuré et je pense qu’on peut les féliciter. Leur ” pure french black metal ” se révèle d’ailleurs de qualité. Et on retrouve bien un peu le son de la scène toulonnaise dans les guitares. En somme du bon black avec une touche rac notamment dans le chant, toujours plus présente dan leur musique, et très bien mariée, une très bonne évolution. On saluera, tout comme le public, l’excellente reprise de Stahl Blitzt Kalt du Absurd deuxième époque (la meilleure) extraite de Totenlieder (2003), chantée en allemand comme il se doit. Orthanc a en fait joué avec Absurd lors d’un festival en Roumanie cet été. D’ailleurs, avec leur mélange de rac et de black, Orthanc pourrait devenir les Absurd français. L’avenir le dira puisqu’en plus de 10 ans avec une pause et pas mal de changements de line-up, le groupe mené par le Maréchal n’a pas trop de compositions à son actif, malgré une prestation consistante avec notamment Nos paradis perdus. Mais on ne saurait que l’encourager dans sa voix actuelle.

Orthanc - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Orthanc - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Orthanc - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Orthanc - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Orthanc - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

La tête d’affiche est sans conteste Blessed In Sin, qui existe depuis 1993, comme le rappellera à la fin le chanteur, ayant toujours tourné autour de la fratrie de Over Lord Nasty Metatheos au chant

David Magnoni (dit “Overlord Nasty Metatheos”)[1][2]
Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert

et de Black Christ à la guitare, et qui a fait coulé beaucoup d’encre.

Christophe Magnoni (dit “Black Christ”)[1][2]  

Condamnations à de la prison ferme pour menaces de mort, dans la revue Wotan, à l’encontre notamment d’Anne Sinclair et de Patrick Gaubert 

Condamnations à de la prison ferme pour des membres qui se sont livrés à une profanation sataniste, à Toulon, dans la nuit du 8 au 9 juin 1996: Anthony Mignoni[1], Christophe Magnoni[1], Émilie Dervillers et Laurence Scharples.

On en verra notamment des extraits de la presse métallique avec une certaine mise à dos, puisque Blessed In Sin a aussi eu la bonne idée d’agrémenter sa prestation de films en fond ainsi que d’une étrange statue grecque sur la scène. Là aussi ceux qui s’attendaient à trouver du NS seront déçus. Blessed In Sin, à l’image de la pochette de Honor the anus of Mary (morceau non joué ce soir), c’est avant tout un univers fait de lubricité et de blasphèmes et d’une fustigation du judeo-christiannisme dans cette optique. Ainsi, après des images de guerriers grecs semble-t-il, on a eu droit à des scènes pornographiques antiques faites notamment de cunnilingus ou encore à la scène théâtrale libertine du film Eyes Wide Shut. Les images prennent plus tard un côté plus mystique ou ésotérique, un clip évoquant également une emprise franc-maçonnique. Sur la fin, il s’agira d’un hommage aux premières années troubles du black metal, un hommage notamment à Euronymous dont Metatheos portait un t-shirt à son effigie et à la polémique anti-Burzum qui a suivi. Musicalement là aussi, il ne faut pas s’attendre à du black rentre-dedans ou raw. Blessed In Sin, comme il l’a montré entre autres par ses deux albums Melancholia et Par le sang du Christ, c’est avant tout du black avec des influences heavy, thrash et un côté atmosphérique (d’ailleurs peut-être un peu trop simple). De la scène du Concilium, c’est le groupe le plus ancien et le plus metal si je puis dire. On peut en fait y ressentir une influence très nette du style de black metal pratiqué par Rotting Christ. Je pense qu’une partie du public non connaisseur, c’est un peu vidée sur la fin, du fait que Blessed In Sin ne fait pas dans le black violent ou malsain. La prestation en elle-même a d’ailleurs un côté plus festif, là où Finis Gloria Dei ne fait pas dans la communication. Blessed In Sin en est bien plus friand. Metatheos communique énormément avec le public, peut-être trop, soulignant à de nombreuses reprises qu’on était le meilleur public, et c’est certain que le public de ce soir était un public black metal et pas le métalleux de base en sortie. Mais peut-être qu’il en fait un peu trop avec des ” allez Lyon, allez Lyon ! ” qui donnent un coté un peu festif. Cela vient peut-être d’une certaine sociabilité du Sud, pour décupler l’ensemble du public après une soirée bien remplie, et une prestation très consistante d’une durée de 1h30, avec rappel offert d’un titre déjà joué en notre honneur. Les membres du Concilium étant présents ce soir, j’ai cependant pensé que ça aurait pu être une occasion formidable de jouer quelques hymnes de Seigneur Voland ou Kristallnacht pour clôturer en beauté cette très bonne soirée.

www.facebook.com/bisofficials

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

 

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

 

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Blessed in Sin - Lyon's Hall, 8 décembre 2007

Nuit Noire s’affiche avec Peste Noire le 23 juin 2007 à Lyon

http://nausea.e-monsite.com/pages/live-reports/peste-noire-nuit-noire.html

[…] Peste Noire, projet plus récent né en 2001, va prendre la relève et jouer le rôle de tête d’affiche. Cette date est la première prestation live officielle de ce groupe qui nous vient également du Sud de la France, cette fois d’Avignon. Peste Noire semble déjà jouir d’une bonne réputation dans l’underground, ce qui a été confirmé par la motivation du public tout au long de la prestation, y compris de la part du public “ns” toujours bien présent au Lyon’s Hall, intérêt peut-être dû à certaines ambiguïtés ou interprétations sur les premiers enregistrements qui à mon avis évoquaient plus quelque chose de morbide. Le groupe arrive sur scène avec un certain charisme et un certain travail sur le look des membres: maquillages blafards, look plus thrash et agressif pour le chanteur avec veste patchée. Après des problèmes de micro sur le premier morceau, assez embêtant puisque la voix de Famine est quand même assez poussée, et une pause pour tout remettre ça en place, Peste Noire puise dans ses différents enregistrements jusqu’au tout nouveau Folkfuck folie. Peste Noire développe différents aspects qui sont clairement ressortis lors de la soirée entre la voix criarde et lugubre, l’aspect agressif, le coté lugubre et l’aspect mélodique. Le concert débute avec des morceaux plus directs avec un black aux accents plus thrash alors que la deuxième partie semblait plutôt ciblée sur les morceaux plus mélodiques, notamment ceux du très bon La sanie des siècles comme “Le mort joyeux” ou le très bon “Spleen” (sur un poème de Baudelaire), des morceaux où on retrouve un peu l’aspect mélodique de Amesoeurs, l’excellent projet de Neige qui assure non seulement ici la guitare mais de très bons backing vocals black hurlés du meilleur effet qui s’ajoutent ainsi à la voix principale agressive et lugubre, et apportent une tonalité excellente. Peste Noire se révèle donc un groupe underground très intéressant avec une identité certaine qui semble avoir déjà, et à juste titre, de nombreux adeptes.

Une soirée black underground bien sympathique avec des groupes non formatés!

 

http://nausea.e-monsite.com/medias/images/peste-noire-nuit-noire.jpg

2001 – 2002 les premières propositions de Peste Noire

« Aryan Supremacy » est le titre de la première proposition de Peste-Noire » 

L’oeuvre proposée est immonde et Neige de Alcest y pulse effectivement ces hymnes NSBM intemporels.

La cassette-démo en référence au suprématisme aryen est  déclinée en plusieurs versions, et au moins deux différentes incarnations jumelles :nsbm-as-peste-noire-dor-daedeloth– La version élitiste de 14 copies, le chiffre 14 faisant référence aux « 14 words », les « 14 mots » slogan des suprématistes blancs et des ultranationalistes radicaux, avec un logo Peste Noire avec la lettre T stylisée en croix inversée satanique, et la lettre O telle une croix celtique identitaire.

– Ou la version NSbm ornée de symboles  white power & co, croix gammée / swastika / roue solaire / croix celtique, … mais sous l’étiquette de groupe occulte « Dor Daedeloth ». nsbm-dor-darleoth-logoLes titres proposés :
« Royaume d’Occident, Les camps de la mort, Gisant dans la putréfaction, Aryan Supremacy. »

Extrait des paroles traduites :
« Tuons-les tous / Défendons notre honneur / Ne laissons pas cette racaille corrompre notre nation / Non à l’égalité / Combat contre la judéo-chrétienté »
ou encore,
«  Les camps de la mort », volonté génocidaire ciblée sans détour :
« … Avant de quitter cette terre / Je veux leur mort / Un putain de pur génocide / Pour la vengeance ultime … »

sources :
 
http://www.metal-archives.com/albums/Peste_Noire/Aryan_Supremacy/399134
 https://www.discogs.com/Peste-Noire-Aryan-Supremacy/release/3118541
 http://www.metal-archives.com/bands/Dor_Daedeloth/3540353438

http://www.adl.org/combating-hate/hate-on-display/#.V_IIf_mHdTU

L’oeuvre proposée est immonde et Neige de Alcest y pulse effectivement ces hymnes NSBM intemporels qui sont ré-édités et toujours diffusés.

Peste Noire réédite ses titres tirés de “Aryan Supremacy” sur le disque 2002 intitulé “Mémoires Païenne” en collaboration avec le groupe NSBM français “Sombre Chemin”, membre du Pagan-Front également fanatique de l’idéologie-en-musique au point d’intégrer une croix celtique, dans son logo. nsbm-sombre-chemin-logo

sources : 
http://www.metal-archives.com/albums/Peste_Noire/M%C3%A9moire_pa%C3%AFenne/28699
http://www.metal-archives.com/bands/Sombre_Chemin/7672

La même année 2002, un déporté décharné prisonnier d’un camp d’extermination nazi illustre « Macabre Transcendance… »  produit et mis en marché par le label promoteur NSBM français Drakkar prods.

28698

source : 
http://www.metal-archives.com/albums/Peste_Noire/Macabre_transcendance.../28698

[NSBM] DE SATAN À HITLER : LES GROUPES DE BLACK METAL TOUJOURS POPULAIRES (2000)

 

6 décembre 2000 :
https://www.splcenter.org/fighting-hate/intelligence-report/2000/satan-hitler-black-metal-bands-still-popular

La musique « black metal » est passée d’un genre adolescent rebelle à une scène de plus en plus affiliée au néonazisme et au meurtre.

Lorsque le groupe britannique Venom a commencé à cracher des paroles sataniques il y a environ deux décennies, son album, “Black Metal”, s’est envolé des étagères. Adoptant le surnom de black metal, une sous-culture jeune s’est développée autour de la musique de Venom et de groupes similaires, enchantée par les thèmes anti-chrétiens choquants et les concerts sombres de crânes, de capes et de maquillage diabolique.

Dans les années 1990, une ramification plus politique a émergé de la scène du black metal – le « black metal national socialiste » (NSBM) – combinant le satanisme avec des thèmes païens et néo-fascistes.

Lorsque des groupes de black metal ont fait leur apparition à travers l’Europe dans les années 1980 et 1990, la Scandinavie – en particulier la Norvège – est devenue l’épicentre de la scène.

Le groupe Mayhem a été formé en 1984 par le Norvégien Øystein Aarseth, qui avait autrefois enfilé un collier avec les fragments de crâne d’un ancien membre nommé Dead (il s’était suicidé). Se surnommant lui-même et ses partisans le “Cercle noir”, Aarseth a fusionné les théologies satanistes et néo-païennes. Le christianisme, a-t-il dit, devrait être violemment expulsé de Norvège et remplacé par son mélange sectaire.

Le message d’Aarseth a été pris à cœur.

À partir de 1991, il y a eu des dizaines d’incendies d’églises en Norvège, que la presse norvégienne a attribués au Cercle noir. Dans les pays voisins et en Russie, les incendies d’églises étaient également liés aux habitants de la scène black metal.

En fin de compte, Varg Vikernes, le protégé d’Aarseth et autre chef du Black Circle, a été condamné pour plusieurs des incendies criminels en Norvège. Vikernes a également admis qu’il avait prévu de faire sauter une enclave de gauche à Oslo appelée le Blitz.

Une fois en prison, Vikernes a injecté le national-socialisme dans le mélange de satanisme et de paganisme qu’il avait hérité d’Aarseth. Depuis 1994, des musiciens partageant les mêmes idées ont repris ce composite idéologique, le nazisme venant souvent au premier plan. NSBM, comme son nom l’indique, est clairement fasciste.

La scène black metal, dans son ensemble, est connue pour sa violence. Plusieurs meurtres en Scandinavie ont été attribués aux principaux de la scène et au moins 100 églises ont été incendiées par des incendiaires.

En effet, la raison pour laquelle Vikernes est toujours en prison est qu’il a assassiné son ancien mentor. Aarseth avait promu le groupe solo de Vikernes, mais dans des circonstances troubles, la relation s’est terminée avec un seul homme en vie.

Si la violence qui éclate sur la scène NSBM est due en grande partie au caractère de ses artistes, il y a un autre facteur important. Les paroles typiques du NSBM sont illégales dans une grande partie de l’Europe, où le discours néonazi a été interdit.

Reléguée au marché noir, NSBM est devenue une entreprise criminelle très lucrative – quelque chose que ses profiteurs se sont battus bec et ongles.

En 1997, une guerre des gangs a balayé la scène musicale du pouvoir blanc en Suède. Le conflit “a fait plusieurs morts, une bombe envoyée à un ministre suédois et divers autres chaos”, selon l’ Encyclopedia of White Power.

Le féroce groupe Combat 18, originaire de Grande-Bretagne, a été opposé à un label suédois, Nordland, qui est associé au label Resistance Records du leader néo-nazi américain, William Pierce . Resistance/Nordland a finalement gagné la guerre, conservant le contrôle du marché alors que les dirigeants de Combat 18 sont allés en prison pour meurtre.