Ouest Casual est un média apparu à l’origine sur Facebook, mais désormais quasiment cantonné à Telegram suite aux suppressions à répétition de sa page. Près de 10 000 personnes s’y côtoient, localisées un peu partout en Europe, même si le canal reste principalement tenu par des français.
Prônant la culture hooligan, les publications qui y figurent visent plus ou moins à rassembler toutes les tendances de l’extrême-droite désireuse de violence et de « chasse au gauchiste ».
Ce canal profite principalement de l’absence de modération de Télégram afin de « contourner la censure » et revendiquer librement leur admiration pour ce que l’humanité a fait de plus dégueulasse. On vous laisse par exemple deviner quel drapeau ils ont choisit afin de fêter leurs 10 000 membres.
Des groupes fascistes y côtoient ainsi des néo-nazis, des royalistes ou des suprémacistes. Avec comme point commun une passion certaine pour la violence, autour de laquelle ils axent toute leur virilité.
Au programme : Attaques de bars, de lieux associatifs ou de manifestations, vols de banderoles et cambriolages, agressions de militant-e-s identifiés comme « de gauche », et même passage à tabac (filmé) de simples ados ayant tourné un snapshat dans une église.
Et nos Angevins de l’Alvarium dans tout ça ? Rassurez-vous, le fourre-tout idéologique extrême-droitiste étant leur cheval de bataille, ils ont bien évidemment assez vite fait leur place au sein de ce joli petit monde, et commencé très tôt à copier leurs codes.
Et encore, nous avons gardé les exemples les plus intéressants en stock pour les prochaines de leurs casseroles dont nous parlerons ici.
Quoi qu’il en soit, maintenant que l’Alvarium ne rechigne même plus à faire leur propagande au milieu de croix gammées et autres saluts fascistes, nous ne pouvons que constater une bonne fois pour toute l’échec voir l’abandon de leur couverture pseudo-sociale, déjà bien mise à mal dans le passé.
L’alvarium n’est ni un « simple » local d’extrême droite, ni un « lieu identitaire ». C’est un local ouvertement fasciste, n’hésitant dorénavant plus à s’acoquiner avec des groupes ou militants se revendiquant néo-nazis.